lundi 8 février 2010

Va te mettre en pyjama... (1)


 "Non, Christine, je n'ai pas envie de discuter..."


 

Le dîner s'est achevé dans une ambiance pesante. Même mes soeurs sentaient bien qu'il ne fallait pas chercher à énerver Maman, qu'elle était déjà à cran, et qu'il y avait de l'orage dans l'air...
"Votre soeur a encore fait des siennes en cours... Mademoiselle chahute au lieu d'étudier et il s'en est fallu de très peu pour que Mlle Paule la fasse renvoyer du collège... Heureusement que j'ai réussi à la faire renoncer à ce projet... Mais il va falloir que Christine change sérieusement de comportement" avait résumé Maman lors du diner, pour expliquer pourquoi je faisais grise mine et profil bas...
Les petites ont juste su en prime que Maman et moi allions avoir une sérieuse discussion après le repas... Il était inutile de préciser davantage... Chacune avait bien compris...
Devant l'imminence de la chaude explication qui m'attendait, je cherchais à me montrer gentille et serviable. J'ai aidé Maman à débarrasser la table et j'aurais voulu en faire plus, mais elle m'a intimé l'ordre de monter dans ma chambre...
"Euh, Maman, on peut peut-être discuter pendant que je t'aide...?" Ma proposition sentait la ruse à plein nez et ne trouva pas preneuse...
"Christine, il n'y a rien à discuter...Tu montes dans ta chambre et tu te mets en pyjama, un point c'est tout... Je vais venir m'occuper de ton cas...", le ton était sans appel...
"Mais, euh, mais, tu sais, euh, je voulais te dire, euh, que, euh..." J'avais envie de plaider ma cause, mais les mots ne sortaient pas de ma bouche...
Elle haussa la voix.... "Christine, je me fiche de tes explications. Tu sais très bien ce qui t'attend... Alors, file dans ta chambre... Et je serais à ta place, je réfléchirais à mon attitude en classe et je préparerais mes fesses..."
Aline qui trainait encore dans le couloir n'a pas manqué ce dernier avertissement et elle cachait mal son sourire en coin lorsque je l'ai croisée en montant dans ma chambre avec les larmes aux yeux...
Comme une sorte de mise en tenue



Je sanglotais à moitié en réintégrant ma chambre. Ma tentative de discussion ne m'avait servi à rien et n'avait fait que confirmer ce que je savais depuis le retour de l'entrevue que Maman avait eue avec la prof d'anglais. J'allais prendre une nouvelle fessée! 
Me mettre en pyjama pour attendre Maman, c'était comme une mise en tenue, comme une partie de la punition à venir... On mettait une belle robe pour le repas du dimanche, on enfilait un survêtement pour les cours de sport, on préparait ses affaires pour la piscine ou la plage, mais dans ce cas, je savais que je ne me mettais pas en pyjama que pour dormir, que c'était voulu par Maman pour que la "discussion" ait lieu au moment du coucher, pour que je m'y prépare en quelque sorte...
Etrange impression que de se déshabiller, de bien plier ses affaires pour ne pas énerver Maman davantage, de sentir un instant sa peau à nue, encore blanche et frissonnante, et de savoir qu'elle ne le restera pas longtemps...
Le pyjama était vite enfilé, en gardant même souvent une culotte en dessous, comme un réflexe protecteur, je rhabillais dare dare mon corps, voulant vite le cacher à nouveau, alors que j'étais pourtant encore seule dans la chambre.




Mes craintes s'avèrent hélas fondées...



Puis, il a fallu attendre, guetter les bruits domestiques, entendre Maman monter, prendre le temps de coucher mes soeurs, de leur parler, de vérifier leurs affaires, avant de leur éteindre non sans une petite phrase qui les incitait à se tenir tranquilles, si elles ne voulaient pas que Maman s'occupe d'elles, comme elle allait "s'occuper de Christine".
Dans le cas présent, comme il y avait eu aussi un long coup de téléphone de ma tante avec Maman, il était plus que temps de passer aux choses sérieuses.
Maman s'est assise directement sur le bord de mon lit. J'ai tenté de chercher à m'expliquer, de promettre que je travaillerais, que je ne chahuterais plus, de demander pardon, mais la discussion est vite passée aux actes : "Ah, Christine je veux bien te croire que tu vas changer d'attitude en cours, j'ai promis à Mlle Paule de faire ce qu'il faudrait pour t'enlever l'envie de recommencer... Et cela commence par la volée que tu vas recevoir, ma fille... Allez, fini les bla-bla, viens ici que je parle à tes fesses..."
Une poignée de secondes plus tard, malgré mes protestations, je me suis retrouvée en travers de ses genoux...  Mes supplications ne servirent à rien et comme je le craignais, comme je le savais, comme je n'arrêtais pas de l'imaginer en attendant Maman, ma culotte de pyjama quitta mes rondeurs jumelles... Je me suis retrouvée la lune à l'air pour recevoir ce que, j'avoue, je méritais...

 Une fessée qui semblait ne jamais vouloir finir



"Ah, je vais t'apprendre à te moquer de tes professeurs, à te moquer de moi. Tu vas voir ce qui arrive aux chahuteuses de ton espèce... Ah, c'est à croire que tu les cherches les fessées... Mais, ne t'inquiète pas, tu me trouveras tant que tu ne changeras pas d'attitude... Et j'ai prévenu Mlle Paule, à la moindre remarque qu'elle a à te faire, elle m'appellera, et crois moi, Christine, je n'hésiterai pas un seul instant à te donner autant de fois la fessée qu'il le faudra...", les mots de Maman étaient autant de menaces que de promesses de nouvelles explications si je continuais.
Dans la maison silencieuse, les claques qui pleuvaient sur mes fesses résonnaient et devaient bercer l'endormissement moqueur de mes soeurs. La fessée ne semblait jamais vouloir finir. C'était une déculottée maison, une de ces tannées dont je me souviens encore... Et qui m'a calmée un moment... Au moins deux semaines...

(A SUIVRE...)

5 commentaires:

  1. La raison est une belle chose mais pour des parents soucieux d'ordre et de discipline, et qui souhaitent que chacun reste à sa place, une fille qui raisonne trop n'est qu'une raisonneuse : voici peut-être ce que pensait votre Maman ? C'est assez proche en tout cas de ce que devait penser la mienne. Elle était ouverte au dialogue mais dans des limites bien définies ; certains sujet ne souffraient aucune discussion (la permission de minuit... aller camper avec des copines...), d'autres pouvaient être abordés sans problèmes... à condition de bien choisir le moment. Lorsque l'atmosphère était au beau fixe, que mes résultats scolaires étaient bons, que Maman était tendre, attentionnée, détendue, à ce moment il était possible de mettre sur le tapis la question des punitions, de demander à Maman d'être moins sévère, lui suggérer que certaines de mes fautes méritaient certes une punition, mais peut-être pas une fessée, tenter de la convaincre de la sincérité de mes efforts pour être sage, obéissante, studieuse , afin qu'elle reconnaisse que cette bonne volonté devait me valoir un peu d'indulgence de sa part... Il est arrivé que l'on discute ainsi, au calme, sans beaucoup de conséquences d'ailleurs sur les convictions de Maman en matière d'éducation, mais bien sûr lorsque tout allait bien ce n'était pas un sujet que j'avais particulièrement envie d'aborder. En revanche lorsque tout tournait mal, lorsque la fessée était imminente, annoncée, alors que j'avais un besoin urgent de plaider ma cause, de me justifier, Maman était généralement fermée à toute discussion.
    On cherche parfois dans l'imaginaire des soulagements aux désagréments de la vie réelle : je me souviens que j'aimais parfois à me mettre en scène dans des situations où, menacée d'être punie, j'argumentais avec tant d'éloquence et de conviction que je m'en tirais indemne. Si cela vous intéresse j'essaierai d'écrire quelque chose sur ce thème.
    J'aurais envie de vous écrire plus longuement mais je manque de temps et de liberté pour le faire. Sachez que j'apprécie toujours ce que vous faites et que j'espère prochainement arriver à étre plus présente

    Amicalement

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  2. Bjr Christine. SUITE DE MON RECIT DU 22.01.10.
    Lors de l'avant-dernier classement, en classe de CP, j'étais seulement troisième, essentiellement à cause de mes mauvaises notes de conduite. J'ai eu ensuite plusieurs punitions, à faire signer par les parents, d'où de nouvelles remontrances à la maison.
    Mais là où j'ai fait fort, c'est en fin d'année, avec mon dernier carnet de notes : j'étais seulement 5 e, toujours à cause de ces fichues notes de conduite, sans compter les commentaires défavorables, mais justifiés, de la maîtresse. J'avais donc décidé d'essayer d'amadouer maman, en gommant ma place de 5 e, et en marquant le chiffre 1 pour faire "premier". Je pris donc le risque de gommer en classe, en faisant attention de n'être vu ni par la maîtresse, ni par mon voisin de classe qui pouvait très bien me "cafter". Après maintes précautions, je réussis à gommer, mais... c'était la fin de la journée, la maîtresse nous libérait. Zut ! pas eu le temps de marquer le chiffre 1 à l'encre ! Et maman qui m'attendait à la sortie de l'école (je n'avais que 7 ans) ! J'ai pensé qu'il valait mieux ne pas parler du bulletin à maman avant d'avoir eu le temps de procéder à ma falsification. Manque de pot : d'autres garçons de ma classe en parlaient autour de nous, maman les connaissait et savait qu'ils étaient dans ma classe. "Tu as eu ton carnet ? me dit-elle. - Oui maman, répondis-je. - Tu es classé combien cette fois-ci ? - Euh, premier, maman ! - Ah ! c'est bien ! Et la conduite ? - Euh (hésitation), c'est un peu mieux. - Ah ! on va voir ça en rentrant", conclut-elle. J'angoissais de plus en plus, sachant que le chiffre 1 n'était toujours pas marqué, et maman qui risquait de regarder le carnet tout de suite en arrivant ! Et ça n'a pas manqué : à peine rentrée à la maison, maman voulut prendre mon cartable pour prendre le carnet. Je lui dis : "Non maman, j'ai un devoir assez long à faire, on le regardera à ton à l'heure. - Non, répondit-elle, on regarde ça tout de suite !" La voyant ouvrir le cartable, je me suis affolé et ai quitté la cuisine pour aller me cacher dans le jardin, tremblant de peur, car je savais que mes instants de répit pour mes fesses étaient comptés. Maman a trouvé rapidement ma cachette, elle me tira par le bras assez brusquement, car elle avait compris ma supercherie et était dans une colère noire. "Ah c'était donc ça, tu as gommé ta place et tu n'as pas eu le temps de finir, je suppose. Tu es classé combien ? me dit-elle. - Premier, maman ! - Non, je ne te crois pas. Tu n'aurais pas gommé, et tu ne serais pas allé te cacher ! TU ES CLASSE COMBIEN ? - Cinquième, lui dis-je en pleurs. - Eh bien ! je vais te faire passer l'envie de recommencer ! Attends un peu, tu vas voir ça !" J'étais assis par terre, car maman venait de me tirer de ma cachette. Maman était et restait accroupie, elle me tira pour m'allonger sur ses genoux, puis baissa mon short (fin d'année, nous étions en juin) ainsi que mon slip. "Non maman, je ne recommencerai plus ! - J'espère bien, répondit-elle, je suis même certaine que tu ne recommenceras plus, tu vas voir !" Je pleurais et hurlais sous les 30, 40 ou 50 claques distribuées sur mes fesses nues. A SUIVRE.

    Cordialement.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  3. SUITE DE MON RECIT DE CE JOUR. On pourrait intituler la suite "Double peine".

    Après ce bulletin de notes falsifié et découvert par maman, après cette grosse fessée maternelle, reçu avec le short et le slip (blanc de coton) baissés, ma mère me releva et se releva également. J'étais en pleurs, les fesses me brûlaient, comme à chaque fois, et à plus forte raison lorsque maman me déculottait. Mais en remontant mon slip, puis mon short, je me suis rappelé : maman n'avait pas pris le temps de me ramener à la maison, nous étions dehors, dans le jardin, à la vue de quelques voisins, y compris trois enfants de mon école (une fille et deux garçons, pas dans ma classe, mais tout de même !). En plus des fesses qui étaient en feu sous mon short enfin remonté, j'éprouvais la honte d'avoir été corrigé, cul nu, en public. Avec la peur que les trois voisins, enfants de mon école, racontent ça à tout le monde le lendemain (en fait, là-dessus, il me semble n'avoir jamais eu d'échos).

    Mais le lendemain matin, maman, très ennuyée, alla trouver la maîtresse, et lui expliqua mon exploit. Maman n'a évidemment pas manqué de lui raconter ma cuisante fessée de la veille. La maîtresse lui a répondu que j'en méritais une autre, par elle-même cette fois-ci, devant toute la classe. Maman a approuvé.

    Arrivée en classe, la maîtresse a expliqué ma falsification à tous mes camarades de classe et a fait circulé mon carnet. Je me souviens très bien, contrairement à la veille, j'avais un short avec bretelles, boutons, braguette, que la maîtresse prit le temps de dégraffer. Puis elle posa un pied sur une chaise, me souleva et m'allongea sur sa cuisse surélevée... et baissa mon short et mon slip devant toute la classe. J'avais donc reçu en moins de 24 heures une deuxième cuisante fessée déculottée, cette fois par la maîtresse, pour la même bêtise. Et je savais que le bruit d'une fessée (surtout cul nu, ça claquait plus fort) s'entendait dans les deux classes d'à côté, car l'une des deux autres maîtresses en donnaient aussi parfois, et tout s'entendait. On pourrait qualifier mes deux fessées déculottées de "double peine".

    Cordialement.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  4. Moi dans mon école les maîtresses n'avaient pas le droit de fesser les élèves (heureusement sinon ça me serait arrivée plusieurs fois)j'aurais eus la honte devant tout le monde

    Louis, tu as dis "J'hurlais sous les 30,40,50 claques distribuée sur mes fesses nues."
    Eh ben dis donc c'est beaucoup moi les fessées de ma mère se faisaient sur le pantalon ou sur la culotte et seulement environ trois coups...

    Et en plus j'en ai pas eu beaucoup même malgré toutes les mauvaise notes ramenées à la maison quand j'en ramenais,plutôt que de recevoir des fessées mes parents m'emmenait en vacances pour le week-end chez ma grand-maman parce que j'aimais travailler avec elle.

    amicalement marie

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  5. Bjr. Réponse à Marie (son message du 23.02.10). Bjr Marie. C'est vrai que les fessées de maman (et de mes deux maîtresses d'école) étaient cinglantes, souvent déculottées (surtout l'hiver, puisque j'étais en pantalon). Mais c'était dans les années 60, tout châtiment corporel était fréquent avec les parents, instits, mais aussi parfois grands-parents, oncles et tantes, moniteurs de colo, nourrices... Et ça ne choquait personne, c'était l'éducation.

    Cordialement.

    Louis3901
    gallie050753

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