jeudi 11 février 2010

Va te mettre en pyjama... (2) Quelques jours plus tard...


(SUITE 1)
Trois bonnes semaines déjà que je me tiens à carreau depuis cette fameuse soirée où Maman, au retour d'un rendez-vous demandé par ma prof d'anglais m'avait flanqué une déculottée magistrale, somme toute bien méritée...
J'ai fait des efforts, j'ai révisé les leçons à chaque cours, j'ai même eu droit à une appréciation élogieuse sur le carnet de correspondance la semaine dernière où Mlle Paule soulignait : "Christine s'est heureusement reprise. L'avertissement a été salutaire. Espérons que cela dure..."
Comme j'avais en prime un 13,5 sur 20 assez rare dans cette matière pour moi, Maman elle même m'avait félicitée, en m'encourageant à persévérer, non sans me dire que c'était quand même plus agréable que de devoir me gronder, et que je savais ce qu'il me restait à faire si je voulais que cela continue.
Hélas, hier soir, comme Anne, ma copine, était venue à la maison, j'ai dit à Maman qu'il n'y avait pas de leçon à apprendre. Je pensais réviser mes trente verbes irréguliers à apprendre dans l'heure de permanence du matin, juste avant le cours de Mlle Paule.
Sauf qu'il y a eu un changement et que l'on nous a rajouté une heure d'instruction civique que le prof n'avait pas pu faire car il était malade la semaine précédente.
Mais qu'importe, toujours est-il que je n'ai pas pu apprendre mes verbes et que j'ai séché lamentablement lors du contrôle. Ce qui m'a poussée à jeter un oeil discret sur la copie de ma voisine, histoire de ne pas être trop nulle...
Mlle Paule a repéré mon manège mais n'a rien dit sur le moment. A la fin du cours, elle m'a seulement demandé de rester un moment... Je me doutais que cela allait prendre une tournure qui ne me plairait pas...
Elle a pris ma copie dans le tas ramassé à la fin du contrôle et a lu quelques instants : "C'est bien ce que je pensais, Christine... Votre contrôle n'est pas bon du tout..."
J'ai bredouillé que j'avais peut-être mal appris mais que j'avais quand même quelques réponses. Elle m'a coupé : "Si vous parlez des deux ou trois que vous avez copiées sur votre voisine, je n'en serais pas fière.."
J'ai nié évidemment, mais Mlle Paule a ajouté : "Christine, ne vous enferrez pas dans des explications oiseuses. Quand vous trichez, essayez de copier que de bonnes réponses, et pas les mêmes sottises que votre voisine de table..."
Je me suis mise à rougir et j'étais plus que mal à l'aise....

"Je me demande ce que va dire votre mère..."

Mlle Paule me dévisageait : Vous me décevez, Christine. Je croyais que cela irait mieux, mais l'éclaircie a été de courte durée... Je me demande ce que va en penser Madame votre mère...."
Sa phrase m'a glacée et elle a constaté mon trouble. J'ai murmuré : "Je vais faire un effort. Ce n'est pas la peine de le lui dire, Mademoiselle..."
Mais cela l'a juste faite sourire : "Ca, Christine, il fallait y penser plus tôt. J'ai promis à votre mère de la tenir informée de vos moindres faits et gestes. Je lui ai bien dit la semaine dernière que cela allait mieux, mais je suis bien obligée de l'avertir de ce nouvel incident et du zéro pointé qui va aller avec..."
J'avais le ciel qui s'écroulait sur ma tête. Mes yeux s'étaient embués, Mlle Paule me regardait et cherchait à moraliser... "Ne me faites pas une tête comme ça, Christine. Je n'y suis pour rien...Je me doute bien que votre Maman ne va pas vous féliciter... Mais, au moins la dernière fois, cela a été efficace et j'ai retrouvé une Christine attentive et studieuse... Je ne demande que cela, vous savez... C'est pour votre bien et votre avenir... Je ne sais pas ce qu'elle vous dira exactement, mais j'espère bien vous revoir de nouveau sérieuse et appliquée au prochain cours..."
Mlle Paule restait très vague dans l'évocation de la discussion passée et de celle à venir avec Maman, mais je sentais bien qu'elle se doutait de la forme qu'elle prendrait...
Je me disais en la voyant me regarder ainsi qu'elle savait très bien ce que sa démarche vers maman provoquerait...
Je pensais qu'elle allait me donner un message à faire signer pour le prochain cours qui n'était que le surlendemain. Mais, elle me rendit mon cahier de correspondance car l'inter-cours tirait à sa fin : "Allez, filez, Christine, je ne voudrais pas que vous soyez en retard au cours de maths de ma faute. Je n'ai pas le temps de vous faire un mot, mais je vais appeler votre Maman directement. Elle a insisté pour que je n'hésite pas... Comme cela, je lui donnerai tous les détails et vous n'aurez pas à lui ré-expliquer... A jeudi, Christine..."  lança-t-elle en conclusion, avec un petit air semi-amusé qui me faisait rager...
"Wouah... elle va appeler ta mère, bah dis donc, ma pauvre..."


J'ai filé en cours de maths, retrouvant ma voisine de classe, qui voulait savoir pourquoi j'étais restée avec Mlle Paule... Je n'ai rien dit durant toute l'heure, malgré ses coups de coude et ses demandes chuchotées. On a d'ailleurs même failli se prendre deux heures de colle par le prof de maths pour bavardage. Cela aurait été le comble...
Ce n'est que lorsqu'il est sorti de la classe qu'elle a pu revenir à la charge. Elle me tirait les vers du nez d'autant plus qu'elle me sentait gênée et elle voulait savoir. Je lui en voulais d'avoir écrit des réponses fausses qui avaient trahi ma tricherie, mais il en était ainsi.
Devant son insistance, j'ai du lui avouer que Mlle Paule allait me filer un zéro et prévenir Maman...
Ma copine aurait pu faire au moins semblant de compatir vraiment, mais elle avait un large sourire en apprenant cela : "Woouaououh... elle va appeler ta mère... Bah, dis donc, ma pauvre, je te plains... Et alors, qu'est-ce qu'elle va te dire ?"
Bien sûr, elle aurait voulu savoir, tout savoir...
J'ai tenté de la jouer détachée, style fille tranquille et confiante... "Ouais, bon, va falloir jouer serré. Je suis bonne pour une engueulade, mais j'avais eu une bonne note la semaine dernière, alors si on fait la moyenne..."
Elle devinait que je fanfaronnais un peu : "Je me méfierais quand même, Christine. Je ne suis pas sûre que ta mère apprécie. Je ferais gaffe à ta place. Ouh la la, va y avoir du remue-ménage ce soir. Je voudrais bien être une petite souris pour voir ça..."
La réflexion de ma copine me donna la chair de poule... Non seulement, elle devinait à juste titre que cela ne se solderait pas que par une "engueulade", comme je cherchais à le faire croire, mais le fait qu'elle dise plus ou moins qu'elle aimerait bien surprendre la scène me paraissait incongru et insupportable.
Elle aussi donc aurait bien voulu jouer les curieuses comme mes deux petites soeurs allaient sûrement cherché à le faire... Entre le regard mi-amusé de Mlle Paule et les questions et suggestions imagées de ma copine, j'avais l'impression que d'ores et déjà, la prof et ma voisine de classe m'imaginaient en train de subir la colère maternelle...
A cet instant-là, Maman n'était même pas encore au courant de mes nouveaux exploits, Mlle Paule devant l'appeler entre midi et deux, mais je savais parfaitement quel était mon destin et deux autres personnes s'amusaient même à l'imaginer...
J'avais pourtant tenu trois bonnes semaines à jouer les modèles en anglais, mais les mots et promesses de Maman qui me revenaient  en tête, comme les allusions de Mlle Paule, me disaient clairement que je pouvais vraiment préparer mes fesses...
(A SUIVRE)




3 commentaires:

  1. Hello, you have a very nice blog here.

    I have a spanking blog. Take a look

    Regards

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  2. Je ne peux pas m'empêcher de me demander ce que pouvait penser Mlle Paule. Vous suggérez qu'elle se doutait de quelque chose mais peut-être était-elle mieux informée que vous le pensiez ? J'imagne ce qui pouvait lui passer par la tête alors que vous vous quittiez sa classe :
    "Décidément Christine pose bien des problèmes... Beaucoup de capacités, mais si peu de motivations... une telle indiscipline... quel gachis... Dieu merci je pense que sa mère est très consciente de ces problèmes... Quelqu'un sur qui on peut compter. La dernière fois que je me suis entretenue avec elle au sujet de Christine j'ai bien compris qu'elle n'hésitais pas à être ferme avec ses filles.. Elle ne l'a pas dit positivement mais je pense que lorsqu'elle parle de "s'expliquer avec Christine", il faudrait traduire cela par "donner une fessée à Christine". Après tout, pourquoi-pas ? C'est encore une gamine, et en fin de compte la dernière "explication" maternelle a eu un effet plutôt favorable.... Pauvre Christine, elle avait l'air bien honteuse lorsque j'ai parlé d'appeler sa mère... Enfin... je ne vais pas me laisser attendrir par une petite tricheuse... Si fessée il y a, elle sera bien méritée. Allons, aussitôt que j'ai fini mes cours j'appelle Mme Spaak ; je lui fais confiance pour prendre les mesures qui s'imposent pour que Christine redevienne plus studieuse... et... après tout pourquoi ne pas lui demander franchement si elle compte employer la fessée ? "

    Est-ce que cela vous parait invraisemblable ?

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  3. Oui, Agnès, ce n'est pas invraisemblable. Mlle Paule avait forcément deviné le genre de conséquences que ses appels à Maman provoquaient...
    Lorsque le sujet était évoqué en ma présence, Maman n'allait pas jusqu'à dire, devant moi, à ma prof, qu'elle allait me baisser ma culotte et me donner la fessée, mais comme vous le dites dans d'autres textes, les allusions étaient transparentes. Et elles me faisaient le même effet de honte, d'embarras, que si les mots précis avaient été prononcés.
    Quant à se qu'elles pouvaient se dire et se confier hors de ma présence, je me doute bien que c'était plus clair encore...

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