mercredi 13 janvier 2010

Moments cruciaux : Quand Maman devine mon angoisse... (SUITE 4)

J'étais vexée et me sentais comme punie injustement


(SUITE 4)
"Ah je vais t'apprendre à me cacher toujours les choses, à ne pas être franche... Tiens, tiens, tiens..." La main de Maman faisait des ravages sur ma lune. Elle claquait avec une énergie très démonstrative. Avec l'envie de bien faire, de marquer mon esprit en imprimant sa main sur mes fesses.
"Maman, Maman, arrête, je ne mentirai plus. Aïe, ouille, arrête. Puisque je te dis que, ouille, aïe, j'allais, ouille, j'allais te le dire..." J'essayais de faire passer mon message, mais Maman ne voulait rien entendre et mes protestations ne faisaient qu'accroître sa colère.
"Ne dis pas n'importe quoi, Christine. C'est trop facile de vouloir me faire croire que tu aurais fait ce que tu n'as pas fait depuis hier... Alors même que je t'avais tendu des perches, que je t'avais questionnée... Tiens, voilà pour m'avoir menti... Tiens, tiens... Et ne t'avise pas de recommencer..."
La fessée se prolongeait d'autant que je gigotais et me débattais plus qu'à l'accoutumée. Comme si je n'acceptais pas cette déculottée pourtant tellement méritée...
Enfin, après une dernière série très claquante qui m'a arraché des cris que je pouvais exprimer d'autant que la maisonnée était vide, Maman arrêta la danse de son bras.
Je glissai au sol un peu hébétée, puis je me relevai en me frottant les fesses écarlates. J'étais en larmes mais je n'arrivais pas à contenir comme un reste de rage interne. Comme un sentiment d'injustice, comme si j'avais été punie à tort.
Je remontai vite ma culotte de coton blanc alors que Maman commentait : "J'espère que cela te servira de leçon, Christine, et que tu ne me cacheras plus tes exploits. Sinon, tu sais ce qui t'attend..."
Cela m'énervait encore en me rappelant que j'étais décidée à tout dire quand Maman a découvert ce que je cachais. J'ai grommelé : "Pff, c'est pas juste..."
Maman a poussé un long soupir. "Tais-toi donc, Christine... C'est mieux pour toi..."
Cette demie menace accentua mon sentiment d'être incomprise. J'étais à côté du bureau de ma chambre en train de rajuster ma tenue sous le regard de Maman qui fronçait encore les sourcils. La corbeille à papier pleine de feuilles chiffonnées était à portée de mon pied. Je ne sais ce qui m'a pris, mais j'ai tapé dedans en répétant : "C'est pas juste, c'est pas juste, na !"
Il n'y avait pas de dégâts, juste des papiers éparpillés, mais cela ressemblait à une rébellion, à un affront...
J'en pris conscience dans l'instant, bredouillant bêtement : "Euh, j'ai pas fait exprès, euh, non, non, non !"
C'était trop tard. Maman se précipitait déjà sur moi. "Mais, ce n'est pas possible. Tu te fiches de moi, Christine. Ah, ce n'est pas juste... Je crois surtout que tu n'as pas bien compris..."
Je suppliais : "Non, Maman, non, pardon, pardon, pardon !"
Mais elle m'avait déjà ré-empoignée, ré-attirée vers le lit, et re-basculée en travers de ses genoux. Ma culotte à peine remise glissait en bas de mes cuisses et sa main reprit sa terrible besogne.
Sur des fesses toutes endolories, la nouvelle claquée faisait horriblement mal et me fit pousser des cris de pourceau égorgé.
Ce ne fut qu'une courte fessée, mais elle était forte et donnée rageusement.
"Ah tu n'en avais pas eu assez, Christine, eh bien te voilà servie. Ce n'est pas possible... Ah tu n'auras pas le dernier mot, ma fille... Tiens, tiens, tiens. Tu vas comprendre qui décide ce qui est juste ou pas... Et ne t'avise pas de recommencer à me chercher... Sinon, tu peux encore préparer tes fesses..."
Quand elle me relâcha, puis sortit de ma chambre, j'étais abattue, épuisée, enfin calmée... Je n'aurais jamais imaginé qu'une petite hésitation de trop aurait pu m'amener à cette double déculottée...
J'en ressortais avec le sentiment que mieux aurait valu être franche dès le premier jour, mais aussi une petite voix qui me disait que si Maman n'avait pas su mes exploits, j'y aurais échappé...
(A SUIVRE)

4 commentaires:

  1. Merci Christine pour ce beau récit. Comme je comprends ce que vous dites lorsque vous évoquez ce malheureux coup de pied dans la corbeille à papier : lorsqu'on se laisse aller à ce genre de geste c'est comme si l'on oubliait momentanément que l'on est pas seule et que quelqu'un, très proche de vous, vous observe... et vous juge. Au moment précis où il m'arrivait de "m'oublier" comme cela, que ce soit en acte ou en parole, je prenais subitement conscience que Maman était là et de ce que cela signifiait. Comme vous l'évoquez, cette sensation brutale d'être allée trop loin engendre comme une bouffée de panique, et les excuses que l'on s'empresse de faire alors sont sincères mais souvent pas très logiques et vraisemblables. "j'ai pas fait exprès..." dites vous après avoir rageusement envoyé valsé la corbeille. Mais si, justement ! vous l'avez fait exprès, et s'il y avait eu à porté de main quelque chose à casser peut-être l'auriez-vous cassé. Dans tous les cas votre Maman a bien identifié qui était visé dans votre geste aggressif : elle et personne d'autre, et c'est sans doute pour cela qu'elle a jugé bon de sévir une fois de plus.
    La seule consolation que vous avez pu trouver à cette double correction, c'est que tout cela s'est déroulé loin des oreilles indiscrètes de vos soeurs. De mon coté je n'avais pas à me soucier de ce problèmes de témoins embarassants, en revanche, si j'avais été à votre place je me serais senti sans doute particulièrement mortifiée d'avoir été punie le matin. Après une correction , devoir soritr, rencontrer des gens, discuter, faire comme si de rien n'était, cela m'a toujours été particulièrement pénible.
    Pour ce qui est de la petite voix qui tente de vous séduire à la fin, je ne sais si vous vous êtes laissé souvent prendre à son discours enjôleur. Pour ma part, à chaque fois que j'y ai prêté l'oreille, les prémisses me paraissaient indiscutables ("Tu sais bien que parfois tu es parvenu à cacher des bêtise que Maman n'a jamais soupçonnées et ainsi tu as échappé à la punition"), et la conclusion si séduisante ("Efforce-toi de tout dissimuler à Maman,ainsi tu seras tranquille"). Mais "tout dissimuler", cétait plus facile de le rêver que de le faire, Maman avait les yeux partout, elle me connaissait sur le bout des doigts et au bout du compte, en essayant de cacher mes bêtises ce que j'ai gagné souvent c'est une Maman plus en colère lorsque j'étais découverte, une réprimande plus sévère, et... plus de claques sur les fesses.

    Il y aurait encore beaucoup de points qui me touchent et qui mériteraient un commentaire, en particulier l'évocation de ce sentiment de frustration qu'engendrait parfois une fessée lorsqu'on n'était pas préparée à la recevoir, ou même (cela ne m'est pas arrivé souvent, mais quand même quelquefois...) lorsqu'on la jugeait carrément injuste. J'espère developper cela un jour.

    Amicalement

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  2. Cette dualité des petites voix qui nous parlent dans la tête a toujours été un élément fort de ce genre de situations. Il y avait la voix de la raison, celle qui se veut sage, qui accepte les conséquences, qui veut se débarrasser de ce fardeau qu'est la cachotterie, qu'est le poids de la faute commise, quitte à en subir les conséquences...
    Puis l'autre voix, souvent écoutée, qui nous murmure que le pire est à venir, qu'il vaut mieux attendre, qu'il reste une chance même infime de passer à travers... J'ai longtemps en effet été tiraillée par ces deux voix...

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  3. Chère Christine,

    Comme promis, car à l'image de Madame SPAAK je tiens toujours mes promesses, voici donc ma pensée sur cet épisode au combien significatif de l'insouciance juvénile, que j'illustrerais si vous le permettez par le biais d'une mésaventure quasi identique vécue par ma sœur Isabelle et dont je ne fus que le témoin auditif, mais imaginant parfaitement le déroulement de la scène, compte tenu de mon expérience avec Maman.

    En effet, voilà une demoiselle qui n'ayant pas eu le courage et l'honnêteté d'avouer immédiatement son erreur, préférant gagner du temps comme à son habitude, mais qui rattrapée par le temps et son indécision, vient de récolter une volée mémorable, administrer par une mère sous la coup de la colère.

    Voici donc une jeune fille punie comme il se doit pour son inconduite, mais qui par fierté et bravade commet l'irréparable, grognant, se considérant injustement corrigée, alors que cette fessée était parfaitement méritée pour notre narratrice qui selon ses vielles habitudes joue avec le temps, sans en maîtriser la mesure.

    Par conséquent, cet excès d'humeur intempestif et volontaire de notre conteuse envers Maman, déclenche une réaction immédiate de celle-ci, qui ne pouvant accepter cette rébellion reprend sa péronnelle sur ses genoux, pour une deuxième couche insupportable sur des fesses endolories par la première volée, la faisant hurler de douleur.

    Anéantie et éreintée, notre Christine calmée par cette double claquée, remet alors les pieds sur terre et revient au quotidien de sa vie, consciente de ses erreurs.

    En conclusion, si l'on peut partager le sentiment 'd'injustice' de Christine, surprise et prise de cours pour sa première volée (méritée sur le fond, mais qui la désoriente) alors qu'elle s'apprêtait à avouer, autant on ne peut l'absoudre pour cet affront envers Maman ne pouvant que la conduire à nouveaux sur les cuisses de celle-ci, pour un service supplémentaire tannant ses fesses déjà bien cuites et la faisant crier comme un goret, à l'image de ses petites sœurs, lorsqu'elles se trouvaient dans la même posture.

    Tout comme ma sœur aînée qui vécue la même mésaventure, suite à une punition (devoirs supplémentaires) d'un prof pour avoir perturbé le cours dont Maman eu connaissance une semaine plus par hasard , en rencontrant celui-ci au marché, Isabelle ne s'étant pas vantée de cela ayant trop peur pour ses fesses.

    A suivre......

    Amicalement, Dominique

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  4. Chère Christine,

    En attendant patiemment l'épisode 30 du redoublement, je vous livre la suite du 'Moment crucial' vécue par ma sœur.

    Lorsque Maman rentra du marché, celle-ci affichait un visage sombre que ma Tante remarqua et lui dit :

    « Qui y a t-il Jeannine, ça vas pas ? »
    « Oh non, pas du tout, je viens d'apprendre au marché qu'Isabelle a eu une nouvelle punition au collège, la semaine dernière et s'est bien gardée de me le dire, la donzelle craignant pour ses fesses, alors oui ! Je suis furax, mais crois-moi que je vais savoir rattraper le temps et je te promets qu'elle va s'en prendre une, dont elle se souviendra et pas plus tard que maintenant, où est-elle ? »
    « Dans sa chambre, je crois ! »

    Sur ce Maman monta vers la chambre de ma sœur qui se trouvait en face de l'escalier, y entra laissant la porte ouverte et de la place ou j'étais sur la grande table (dessinant), j'apercevais une partie de la pièce et j'entendis (ainsi que ma tante) aussitôt le dialogue entre Maman et Isabelle.

    « Alors ma fille, on fait des cachotteries à sa mère, maintenant ? »
    « Mais ! De quoi parles tu Maman, enfin ? »
    « De ta punition, en cours de maths, tu te rappelle ? »
    Après un silence,
    « Mais, euh, Maman s'était la semaine dernière et je, euh, l'ai rendu au prof ? »
    « En effet, ma chérie je le sais, mais tu t'es bien gardée de m'en parler, puis je savoir pourquoi ? »
    « Ben, euh, j'avais, euh, peur que tu te fâches ? »
    « Ah oui ! Je pense surtout que tu avais peur pour tes fesses, et bien tu peux craindre pour elles, car là je suis vraiment très fâchée face au manque de franchise de ma grande fille (13 ans), qui préfère se taire au lieu d'assumer ses erreurs, alors crois moi que tu vas t'en souvenir ! »

    Après un nouveau blanc, on entendit Isabelle supplier Maman qui devait être passée aux choses sérieuses, aussitôt suivit de claquements clairs et rapides tombant assurément sur des fesses bien déculottées, confirmé par les cris et les pleurs de ma sœur.

    Les claquées, entrecoupées de pause (durant lesquelles Isabelle suppliait Maman) se succédaient et j'avais l'impression qu'elles ne s'arrêteraient jamais, néanmoins après une dernière série plus forte et plus rapide faisant à nouveau crier ma sœur, Maman due relever sa fille (pleurante et gémissante) la laissant à son chagrin, puisque je l'aperçus dans l'encadrement de la porte.

    Toujours face à la pièce, Maman lui dit « J'espère que cette bonne déculottée te servira de leçon, s'il te venait à l'esprit de recommencer !

    C'est là qu'Isabelle (malgré la fessée) exprima (entre deux sanglots) sa rage en tapant des pieds et hurlant (quasiment) à sa mère « C'est pas juste, t'es méchante, j'avais fais ma punition ! », je vis alors Maman bondir à l'intérieur et ma sœur crier « Non, nooooonnn, Maman », celle-ci ayant compris sa boulette, mais trop tard.

    La suite ne tarda pas, après un certain brouhaha accompagné de cris et la voix de Maman disant « Ce qui est sur, ma fille, c'est que tu rien compris et qu'une petite couche supplémentaire va te calmée ! », de nouveaux claquements parvinrent à nos oreilles, ainsi que les hurlements (cette fois-ci) de ma sœur.

    Cette seconde claquée ne dura pas longtemps, mais j'imaginais facilement que sur ses fesses déjà écarlates, celle-ci pouvait être insupportable et je comprenais qu'Isabelle puisse hurler sous la dextre maternelle étant déculottée, même si mon expérience à ce moment là se limitait au fond du short ou le haut des cuisses.

    Je ne revît ma sœur qu'à l'heure du déjeuner, qui affichait une mine déconfite et devait encore ressentir quelques tourments fessiers, s'asseyant avec une certaine prudence sur sa chaise, mais celle-ci avait été bien calmée par cette double claquée, que Maman ne cacha pas à l'assistance, faisant rougir Isabelle.

    Amicalement, Dominique

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