jeudi 7 janvier 2010

Moments cruciaux : Quand Maman devine mon angoisse... (SUITE 3)

"Maman, arrête, je te promets, je voulais te le dire"



(SUITE 3)  
Maman ne m'a pas laissé le temps de dire deux mots de plus. Elle était hors d'elle et sa sentence était claire :

"Tais-toi, Christine, tu as assez menti comme ça... Un zéro et cent lignes à faire, tu veux peut-être que je te félicite... Tu savais très bien ce qui t'attendait... Alors, je ne vais pas te faire languir davantage... Je vais t'apprendre à te moquer de moi... VIENS ICI... Je vais te flanquer une fessée dont tu te souviendras longtemps, crois moi, Christine !"
Je sortais de la salle de bain, j'étais encore en tenue de nuit, retournant à ma chambre pour m'habiller, ma toilette faite. Je me sentais vulnérable et comme choquée par cette découverte de mes mensonges par Maman au moment où j'allais lui avouer, du moins en avais-je (presque) l'intention...
J'aurais voulu pouvoir argumenter, mais la cause était entendue, Maman m'avait attrapée par le bras et trainé derrière elle jusqu'à mon lit, où elle s'est assise avant de m'attirer en travers de ses genoux...
Je me suis débattue en sentant sa main qui abaissait ma culotte... J'ai réussi à rouler par terre, mais elle n'avait pas lâché l'étoffe et dans la mêlée, ma culotte sortit de mes jambes et Maman me l'enleva entièrement.
Elle m'aggrippa à nouveau pour me faire remonter en position, réussissant à bien me bloquer en équilibre sur ses cuisses.
J'avais déjà les fesses à l'air et quelques claques étaient tombées durant la mêlée, me faisant crier...
Ma résistance peu habituelle ne fit que renforcer la détermination maternelle, qui prit deux respirations une fois qu'elle m'eut bien remise en bonne posture : "Ah, mais, Christine, tu peux essayer de te débattre. Je suis encore la plus forte, et tu vas comprendre ta douleur, ma fille..."
Je suppliai : "Non, Maman, non, pas la fessée, pas la fessée. Je te promets. J'allais te le dire, j'allais te montrer mon cahier".
J'étais sincère mais pas convaincante : "C'est trop facile, Christine. Tu as toujours de bonnes excuses et les bons réflexes qui te viennent dès que tu as peur pour tes fesses... Eh bien tu as raison d'avoir peur... Ce n'est pas ce matin qu'il fallait me parler de ce zéro, mais hier quand je t'ai demandé ce que tu avais... Je n'aurais même pas dû avoir à te le demander. Une fille qui est franche vient tout de suite parler à sa Maman... Ah, je le savais bien, je le sentais que tu mentais, Christine... Alors, ne te plains pas... C'est dès hier que j'aurais déjà dû te la flanquer cette volée que tu mérites.... Tiens, tiens, tiens !!!"
Et sa main avait commencé son douloureux et claquant manège déversant sur mes fesses sans protection le prix de mes fautes...
"Non, non, pardon, non, pas la fessée", je criais à plein poumon et versais de chaudes larmes. Il n'y avait personne dans la maison pour nous entendre et j'étais combative comme rarement. J'avais en moi le sentiment profond que cette fessée était injuste, alors même que je la savais inéluctable et que j'en cauchemardais depuis la veille. Mais, la surprise de la découverte maternelle faisait que je n'avais pas été maîtresse du temps, qu'elle survenait au moment où je voulais du temps pour plaider ma cause, pour faire croire que j'étais franche, etc.
De son côté, Maman se doutait depuis la veille qu'elle allait devoir sévir, elle s'y préparait mentalement, se demandant ce que je cachais, voyant bien qu'il y avait de l'entourloupe dans l'air... Elle n'en était donc que plus déterminée, et l'effet de la découverte lui donnait une motivation supplémentaire pour donner une leçon exemplaire... La fessée n'en fut que plus démonstrative, que plus marquante, que plus appliquée. J'avais cru gagner du temps, j'avais espéré trouver le moment le plus propice, mais finalement j'étais prise comme en flagrant délit et punie d'autant plus... La claquée était vraiment mémorable et j'allais m'en souvenir longtemps... D'autant que la scène ne s'arrête pas là...
(A SUIVRE)

37 commentaires:

  1. Chere Christine,vous avez collectionne les fessees a ce que je vois.....vous deviez etre vraiment infernale!!!!!mais vous les racontez si bien,c'est un regal de lire ces moments de deculottage si nets;aviez vous encore votre croupe mouillee apres votre toilette et avant cette fessee?Ca fait bien plus mal si c'est humide.

    RépondreSupprimer
  2. Une fois de plus bravo Christine pour ce récit, là ce ne sont plus simplement les menaces,on assite au déculottage qui est inéluctable même si vous vous débattez.. pire la culotte est completement retirée..et la fessée tombe, calme, méthodique mais cuisante..

    herge

    Ps : Si Agnès et jean veulent partager leurs histoires , mon blog les accueillera avec plaisir ..

    RépondreSupprimer
  3. J'avoue que mon coeur s'est mis à battre lorque en ouvrant votre blog j'ai vu que la suite était arrivée. D'emblée la photo m'apprenait que les menaces de votre mère à l'épisode précédent n'étaient pas des paroles en l'air, photo judicieusement choisie (comme d'habitude) où l'on est tout de suite frappée par l'expression résolue de la fesseuse, l'énergie que l'on devine dans la claque qui est en train de retomber. Comme dans votre récit on a sans aucun doute affaire à une maman en colère et la fessée qu'elle administre avec une telle conviction doit avoir deux buts : donner une bonne leçon à la jeune fille étendue sur ses genoux, mais également (motif peut être moins vertueux, moins avouable en tous cas) se calmer les nerfs !
    Bref, une belle illustration, qui colle bien à un récit qui lui aussi m'a fait battre le coeur. Vous savez déjà que j'ai eu l'expérience de situations analogues ; me retrouver dans ce récit est une expérience très... étrange. Il y a la fois beaucoup de similitude avec certains épisodes que j'ai vécu, mais bien entendu ce n'est pas vraiment la même chose,il y des différences dans les circonstances, certaines réactions, les paroles prononcées à ce moment. J'ai parfois l'impression en vous lisant - et c'est particulièrement vrai ici - que vos souvenirs... comment dire... "éclairent" les miens, me les font voir sous un autre jour.
    En général je pense avoir été plutôt passive lorsque je devais être punie, mais il m'est parfois arrivé de tenter de me rebeller : toutes les fessées ne se déroulaient pas facilement et vous évoquez bien ici "une punition qui ne se passe pas bien". Dans des cas comme celui-ci, Maman tentait parfois de me raisonner en me disant que plus je résisterais, plus la punition serait longue et pénible et, à la réflexion, si je juge par les souvenirs qui m'en restent, elle n'avait pas tort !
    Vous terminez sur une note de suspens qui promet beaucoup et donne encore plus envie de lire la suite.

    Bien à vous

    Agnès

    RépondreSupprimer
  4. Pour Hergé
    Merci de votre invitation, je ne connais pas votre blog et je suis un peu prise au dépourvu. Je dois vous avouer que ce qui me plait avant tout jusqu'à présent c'est non seulement la mise en forme de mes souvenirs, mais les échanges que cela permet, particulièrement avec Christine. Tant qu'elle acceptera de publier mes messages et de dialoguer avec moi cela me suffit. J'aurais un peu l'impression de lui faire des infidélités en allant voir ailleurs maintenant.
    Tout ce que je viens de faire ces dernières semaines est un peu nouveau pour moi et cela me rend un peu nerveuse. Il faut que je réfléchisse un peu, que tout se mette peu à peu en place
    Cordialement
    Agnès

    RépondreSupprimer
  5. Cela pourrait s'intituler "La leçon d'histoire"

    En cette fin d'après-midi je suis dans ma chambre, assise devant mon bureau. Mon livre d'histoire est ouvert devant moi, mais il me serait difficile de prétendre accorder une attention quelconque à la leçon que je suis censée apprendre pour le lendemain ; en effet j'ai carrément laissé de coté mon travail et je suis absorbée par la lecture d'un album de bandes dessinées. A l'époque que je suis en train d'évoquer ma chambre est comme mon refuge, le lieu de l'appartement qui m'appartient le plus en propre et où j'aime à me retrouver. Là je peux trouver un peu de tranquilité, passer un peu de temps à lire, m'amuser, à rêver, ou simplement à paresser, étendue sur mon lit. C'est dans ma chambre enfin que je viens chercher un peu de consolation à mes chagrins, et lorsque quelque faute m'a valu une cuisante punition, c'est là que je viens pleurer tout à mon aise, cacher ma honte et panser mon amour-propre meurtri. Mais pour l'instant je suis bien loin de penser (et j'ai sans doute tort) que ma chambre peut être le théatre d'épisodes bien déagréables. Je suis tranquillement installée dans ma chambre et j'ai trouvé un passe-temps plus agréable qu'une ennuyeuse leçon.
    On frappe à la porte ! Vite, je fourre l'album dans le tiroir et au moment où Maman entre dans la pièce elle peut voir le spectacle attendrissant de sa chère fille penchée studieusement sur sa leçon d'histoire. Car si ma chambre est bien pour moi un asile privilégié, ce privilège est limité par le pouvoir de Maman qui s'exerce ici comme en tous les autres lieux de notre appartement. A tout moment elle peut pénétrer dans mon domaine et inspecter mes affaires sans avoir à me demander la permission ou me rendre des comptes. Certes elle frappe avant d'entrer - pas toujours lorsqu'elle est pressée ou en colère - mais elle n'a pas besoin de ma permission pour pousser la porte et généralement elle ne l'attend pas. Maman apporte une pile de vêtement et de linge fraîchement repassé qu'elle commence à ranger dans mon placard. De mon coté je continue à jouer à l'élève modèle et reste les yeux fichés sur mon livre à relire pour la cinquième fois une phrase dont le sens m'échappe complètement tant je suis peu concentrée. Maman est en train d'examiner le contenu de mon placard à vêtement et je l'entends s'exclamer d'une voix un peu sèche "Agnès, tu as mis cette jupe toute la semaine dernière, ce n'est pas la peine de la ranger dans ta penderie, il faut la mettre au sale... surtout que... Agnés, tu as vu cette tâche ! Quand est-ce que tu apprendra à être un peu plus soigneuse ?..." Et la voilà qui repart en coup de vent, mécontente, en emportant la jupe en question.
    (A SUIVRE)

    RépondreSupprimer
  6. (SUITE 1)
    Je ne suis pas trop étonnée par le ton acide qu'a adopté Maman pour me faire ces reproches, en effet, depuis que je suis rentrée du collège je sens qu'elle est contrariée, "pas dans son assiette". Si j'avais quelque chose de précis ou de grave à me reprocher je serais certainement très mal à l'aise car lorsque Maman est de mauvaise humeur elle n'est guère portée à l'indulgence, mais en l'occurence je n'ai aucune faute notable sur la conscience, pas de bêtise,pas de mauvaise note dissimulée... Bon effectivement je n'aurais pas dû ranger ma jupe bleue dans le placard alors qu'elle était sale, mais c'est juste une petite erreur... ces temps-ci en fait j'ai plutôt été sage et obéissante. Je retourne un moment à ma leçon, il est question du rôle de l'Eglise au moyen-âge et je n'arrive pas vraiment à m'y intéresser. Je lis distraitement quelques phrase, je regarde les images et puis finalement je reprends l''album dans le tiroir : je jetterai un dernier coup d'oeil avant de me coucher et cela suffira... de toute façon il y a peu de chance pour que je sois interrogée demain !
    Tout cela me conduit doucement jusqu'au repas du soir. Maman n'est toujours pas de très bonne humeur mais sans que cela ait quoi que ce soit de particulièrement alarmant. Elle commence à m'interroger sur mon travail, et là encore, rien que de très habituel, il s'agit presque de la routine de nos échanges du soir. C'est vers le dessert que la discussion commence à prendre un tour qui ne me plait pas.
    "Tu as passé pas mal de temps à travailler ce soir. Tu avais des leçons importantes à apprendre ?
    - Une grande leçon d'histoire pour demain..
    - Ah ça... tu as bien fait de l'apprendre avec soin. Tu sais que cela fait partie des matières où tu as eu les plus mauvais résultat au début du trimestre... alors que tu sais bien que si tu fais l'effort d'apprendre tes leçons tu as d'excellente note. Tu penses que tu sera interrogée ?
    - Eh bien.. je ne sais pas.. peut être...
    - Ce serait une chance de remonter un peu ta moyenne... Tiens,écoute, cela fait un petit moment que je ne t'ai pas fait travailler : lorsque tu auras fini de débarasser la table je vais te faire réviser. Comme tu y as déjà bien passé du temps ce ne sera pas trop long et cela te permettra de voir si tu as tout bien retenu...
    - Oh Maman... ce n'est pas la peine...
    - Mais si Agnès, mais si. C'est important de s'entraîner à répondre. Je suis sûre que si je te faisais réciter plus souvent tu aurais plus confiance en toi... Allons, dépèche-toi, je t'attend dans ta chambre."
    J'ai l'impression d'être une souris prise au piège ; impossible de reculer. Tout en empilant la vaisselle dans l'évier je tente de rassembler quelques idées sur cette maudite leçon mais cela se monte à bien peu de chose. Non seulement je ne l'ai pas apprise mais je ne l'ai même pas lue en entier, et comme je n'avais pas écouté en classe, je ne sais presque rien.
    (A SUIVRE)

    RépondreSupprimer
  7. Merci de cette confiance, Agnès. Ces mots me touchent. J'espère bien garder vos commentaires et récits sur ce blog. Mais que vous ne vous sentiez pas prisonnière. Vous pouvez aller voir ailleurs... Il y a aussi d'autres bons blogs. Même si votre fidélité me fait plaisir. L'essentiel est que cela dure et que vous ne m'oubliez pas.
    Clea dit, j'attends la suite de cette jolie scène. Comment votre Maman va vous faire réciter et quelles seront les suites...

    RépondreSupprimer
  8. Merci Agnès de votre message.
    Mon but n'est pas de "détourner la clientelle "! et d'ailleur je ne donnerai pas l'adresse de mon blog , Christine la connait , si elle le souhaite elle vous la communiquera ;en plus ,restez ici , les histoires de Christine sont bien meilleurs que celles ecrites sur mon blog !!
    herge

    RépondreSupprimer
  9. Les souvenirs de Christine et ceux d'Agnès se font, à mon sens, remarquablement écho. Vous avez toutes deux un remarquable pouvoir d'évocation et vos récits tout en subtilité, tout en suggestion, nous rendent remarquablement présentes les scènes que vous décrivez... De véritables petits bijoux...

    RépondreSupprimer
  10. Que de compliments, chers lecteurs. Merci. J'espère les mériter encore longtemps...

    RépondreSupprimer
  11. Je suis également très flattée de ces éloges, même si je ne suis pas sûre de les mériter autant que Christine. Ce qui est certain est que cette approbation, ainsi que tous les commentaires que l'on peut apporter à mes récits ont beaucoup de prix pour moi. Moi aussi j'espère ne pas décevoir ceux qui apprécient le résultat de mes efforts.
    J'en profite pour continuer un peu le récit en cours

    (SUITE 2)
    Lorsque j'arrive dans ma chambre, Maman est assise sur le lit, mon livre d'histoire ouvert sur ses genoux. "Bien Agnès, commence t'elle, alors qu'est ce que tu peux me dire sur les deux chapitres que vous aviez à réviser ?". D'emblée cela commence mal, je ne suis même pas tout à fait sûre du sujet de la leçon... Il est question de l'Eglise... des cathédrales... Si j'avais pensé un instant faire illusion c'est un espoir qui vient de s'évanouir. Je bafouille quelques généralités mais même sans avoir le texte de la leçon sous les yeux n'importe qui comprendrait en m'entendant que je n'ai pas grand chose à dire sur le sujet. Ensuite il me semble que tout va très vite ; Maman me coupe et commence à me poser des questions précises. Une première question : je ne trouve rien à répondre. Une deuxième question : cette fois je réponds à côté.... Maman continue à m'interroger et je la connais assez pour me rendre compte qu'elle est de plus en plus irritée. Sa voix est froide et tendue, et lorsqu'elle lève les yeux du livre elle me jette des regard dont la sévérité me glace. Et puis soudain, alors que je viens de sortir une nouvelle bourde, Maman explose : "Non Agnès ! Non, non et NON ! C'est pourtant marqué noir sur blanc dans ton livre... Si tu avais vraiment appris ta leçon tu le saurais... Qu'est-ce que tu as fait entre cinq et sept heure, tu peux me le dire ?" Je baisse piteusement la tête et je reste silencieuse, car que répondre à cela : la vérité est que je n'ai tout fait sauf travailler et que Maman le sait parfaitement.
    "Bien continue t-elle, à quelle heure commence-tu demain ?...Neuf heure... C'est parfait : tu auras une heure pour étudier sérieusement ton histoire avant d'aller en classe... Pour ce soir il est trop tard, il est l'heure de faire ta toilette et d'aller au lit... En attendant, ma chérie, je dois dire que tu me déçois beaucoup,.. vraiment beaucoup ! Regarde moi dans les yeux Agnès : tu as vraiment travaillé cet après-midi ?
    - Non Maman...
    - Tu ne t'es même pas donné la peine d'apprendre ta leçon, n'est-ce pas ?
    - Non Maman, mais il faut que je t'explique...
    - Assez ! Je ne VEUX pas d'explication... je ne VEUX plus de tes excuses... pour moi tout est très clair. Tu te moques de moi, tu continue à ne faire aucun effort, tu n'es qu'une petite paresseuse... Alors maintenant la comédie est finie : c'est ICI que tu vas venir, et tout de suite...!"
    et en disant cela Maman a un geste que je connais bien : elle tapote légèrement le dessus de sa cuisse pour désigner l'endroit où je dois venir me coucher. Instantanément mon coeur s'est mis à battre plus vite, mon regard croise celui de Maman et le peu d'espoir qui me restait m'abandonne.
    (A SUIVRE)

    RépondreSupprimer
  12. Suspense, supense... Même si l'on se doute de ce qui devrait arriver à Agnès et qu'elle a bien conscience de mériter... J'aime la façon dont cela est décrit et cette montée d'adrénaline, ce coeur qui se met à battre me rappelle tellement bien mes propres souvenirs...
    On a hâte de connaître la suite. Comme je vais poursuivre mes propres récits. Après les congratulations et les compliments des uns et des autres qui font bien plaisir (n'est-on d'ailleurs pas en période de voeux), revenons à nos moutons... ou plutôt à nos mappemondes rougies...

    RépondreSupprimer
  13. Moi aussi je continue...
    (SUITE 3)
    Ma chambre !... Sans aucun doute c'est le meilleur endroit où je puisse trouver un peu de calme et de solitude, c'est mon domaine, souvent mon refuge mais, hélas, elle est bien loin d'être l'asile inviolable que je souhaiterais parfois. Comme partout ailleurs, que ce soit à la maison ou en dehors, Maman y exerce pleinement son autorité ; en particulier, lorsque j'ai mal agi, c'est souvent ici qu'elle vient me chercher ou qu'elle me conduit afin de me gronder et, si elle le juge nécessaire, de me punir. Bien entendu la punition par excellence, celle que Maman juge la plus efficace et la plus salutaire, celle qui est l'objet de toutes mes craintes, c'est la fessée ! Ainsi je me suis déjà tenue bien des fois dans cette chambre, baissant les yeux vers le giron de Maman, consciente que dans très peu de temps c'est là que je me retrouverai étendue pour être corrigée comme une gamine.
    Je reste comme clouée au sol ; je sais (l'expérience me l'a enseigné) qu'il ne servirait à rien de chercher à m'enfuir, et je suis tellement convaincue d'avoir fait une bêtise que je ne ressent aucun désir de révolte : en fait c'est plutôt contre moi que je suis en colère "Pauvre gourde... idiote, voilà ce que je suis en train de penser, j'avais tout le temps... j'avais dix fois le temps... Pourquoi est-ce que j'ai fait ça ?... Pourquoi est-ce que je ne l'ai même pas lue en entier... Je vais l'avoir... c'est sûr, je vais l'avoir... Oh, mon Dieu, pourquoi ?... ". Je ne peux pourtant pas me résoudre baisser la tête sans rien dire à la colère maternelle ; les chose sont trop avancées pour que j'ai beaucoup d'espoir de fléchir Maman mais comme stratégie de la dernière chance je fais ce qu'elle appelle "le petit chat malade" : je m'efforce de prendre une expression mélancolique, un regard suppliant, et quand je dis "Maman... écoutes-moi... je... je regrettes tellement, tu sais..." je n'ai pas besoin de me forcer trop pour m'exprimer avec émotion, le tremblement de ma voix est tout à fait spontané,
    Mais,décidemment il est trop tard, et Maman se moque bien de mon air de "petit chat malade". "Mais enfin Agnès, s'exclame t-elle, à quoi est-ce que tu t'attendais, tu veux me le dire ?... Tu n'écoutes rien... Tu ne fais aucun effort... Ah si ! on dirait que tu t'appliques à faire tout ce qu'il faut pour être punie... Et ensuite tu viens me regarder avec de grands yeux...'Je suis désolée..', 'Je ne savais pas..'. Eh bien si tu crois que ça va m'empêcher de te donner la leçon que tu mérites, tu te trompe !"
    - Oh ! Maman
    - C'est ça, prends ton air étonné maintenant ! Comme si tu ne savais pas ce qui va t'arriver maintenant, petite hypocrite... Tu veux vraiment que je te le dise ?"
    (A SUIVRE)

    RépondreSupprimer
  14. Christine dont j'apprécie les histoires depuis des mois s'est trouvée un surprenant écho avec Agnès dont l'écriture est assez proche, ma foi. Je l'ai déjà dit ailleurs, je ne sais pas dans quelle mesure ces récits sont réels, un peu, en partie ou complètement fantasmés, mais peu importe, dans la narration, ils sont très plaisants à lire. Merci en tout cas pour ces histoires un ton au-dessus de tout ce que j'ai pu lire (et Dieu sait...) sur le sujet depuis des lustres.

    RépondreSupprimer
  15. Pour Stan :
    Voilà qui demanderait une longue réponse. Pour être brève : je pense en effet que j'adopte un style calqué sur celui de Christine et je l'assume ; ce qui m'a séduit plus que tout dans sa façon de raconter c'est que j'avais l'impression qu'elle me donnait une voix, qu'elle m'offrait un cadre pour exprimer ce que j'avais à confier. Sinon, je ne sais pas comment Christine travaille ses souvenirs, mais moi je reconnais que je lisse, je rogne, je compresse ou j'allonge, je reconstruit les dialogues parce que j'ai oublié le détail des mots et j'ajoute des détails dans le décor qui servent à ressusciter l'époque dont je parle, mais en résumé je le raconte de cette façon parce que je l'ai ressenti de cette façon. Le but de tout cela, mes motivations, j'aimerais les analyser et en parler (l'avis de Christine me serait précieux) mais ce sera pour plus tard.
    Et puisque vous appréciez le résultat, je continue un peu le récit commencé

    (SUITE 4)
    J'ai beau être préparée à ce qui va suivre la voix de Maman me saisit lorsque je l'entends s'exclamer "Ce qui va t'arriver ma petite, c'est que tu va recevoir une bonne fessée avant d'aller te coucher, et fais moi confiance, tu vas t'en souvenir longtemps..." Ce mot de "fessée", asséné brutalement me fait rougir et je commence à bredouiller : "Oh... Maman... Je t'en prie... Ce n'est pas possible... "; Jusqu'à présent ma mère s'est montrée froide, sévère et plutôt calme, mais là elle laisse exploser sa colère : "Agnès ! Je crois que c'est à MOI de décider ce qui est possible ou non... Je crois qu'il est grand temps qu'on te rappelle qui commande ici ! ... Je veux que tu viennes immédiatement sur mes genoux... Allons, plus vite que ça, et pas de discussion ! ..."
    Avec le recul du temps je pense que Maman n'a jamais donné de meilleur résumé de ce qu'elle attendait avant tout d'une fessée : montrer qui commande, établir une ligne de démarcation nette et indiscutable entre celle qui donne des ordres et celle qui doit obéir ; et au cours d'une fessée il y avait de nombreuses étapes qui étaient autant d'occasion de souligner physiquement et moralement l'autorité et le pouvoir de Maman tout en marquant bien ma dépendance.
    Voilà justement ce qui est en train de se passer : Maman me demande de lui montrer que je suis docile et soumise, en venant me placer dans la position qui lui permettra de me punir comme elle le juge nécessaire. En général Maman "m'aide" un peu, elle me prend par le bras et m'attire jusqu'à elle... mais aujourd'hui elle attend de moi une vraie preuve de soumission à sa volonté. Même si je n'ai que quatre pas à faire pour obéir, j'ai du mal à m'y résoudre... c'est vraiment dur de devoir de moi-même "venir chercher ma fessée" comme dit parfois Maman... Maman qui d'ailleurs commence à s'impatienter : "Agnès, ne m'oblige pas à me lever !... Si je dois venir te chercher ça se passera très mal je te le garantis !...". Je ne vois pas comment les chose pourraient se passer plus mal mais le ton de Maman est tellement autoritaire que je ne peux qu'obéir. Je m'approche d'elle en tremblant et vient me placer à sa droite. Je la vois lisser sa jupe puis de nouveau la tapoter de la main droite comme pour m'indiquer que c'est là qu'est ma place, alors je me penche, j'étends mes bras en avant, et voilà, c'est fait, je me retrouve étendue à plat-ventre, un peu en porte-à-faux, mon ventre reposant sur les genoux de Maman.
    (A SUIVRE)

    RépondreSupprimer
  16. Merci beaucoup de cette réponse, Agnès. Elle me semble frappée au coin du bon sens. C'est un peu ce que j'avais cru déceler en vous lisant, mais vous le dites très bien, et c'est très clair ainsi...

    Ces souvenirs sont passionnants de ce qu'ils reflètent d'une certaine époque et de l'âme humaine. On se dit parfois que ces méthodes éducatives semblaient "dures", je soutiens qu'elles avaient du bon et que celles que j'ai pu recevoir à mon tour ne m'ont pas traumatisé outre mesure... Celles reçues par amies et cousines ne les ont aucunement empêchées de devenir des filles très à l'aise dans leur vie d'adulte...

    J'en profite pour opportunément vous convier à venir sur mon "espace" quand vous aurez le temps, pour commenter ce qu'il vous plaira, si vous en avez envie... Les bonnes plumes sont toujours les bienvenues pour qu'un dialogue s'installe... N'est-ce pas Christine ?

    RépondreSupprimer
  17. Stan place discrètement son "espace". Mais c'est bien, car son site est un incontournable, une vraie encyclopédie. Avec des textes bien écrits et jamais de vulgarité comme il y en a trop souvent ailleurs. C'est juste dommage qu'il y ait plus de sujets sur des fesseurs ou des histoires h/f que de f/f, mais chacun a ses propres goûts, bien sûr. Et je les respecte comme il respecte les miens.

    RépondreSupprimer
  18. Chère Christine, ce n'est pas juste une histoire de goût, mais plus une question de vécu. Je suis homme et donc comme tel redonne le plus souvent des ressentis qui me sont personnels et sont liés à mon vécu.

    À ma vie érotique particulièrement, ce qui n'esxclue pas les histoires d'antan, quand j'étais moi-même sujet à cette forme d'éducation, dans les années 60.

    Pour autant vous imaginez bien que si je n'appréciais pas énormément les histoires F>f, (et en particulier les vôtres) je ne viendrais pas vous lire. Mais il se trouve qu'au contraire, le trouble lié à la fessée est souvent chez moi F>f. Et comme vous, je ne m'intéresse pas spécialement à la vulgarité ambiante lue sur beaucoup de blogs, et aux textes mal rédigés.
    Venir vous lire est un vrai plaisir. Je me suis juste étonné de vous découvrir un clône brillant avec miss Agnès...

    Un vrai bonheur. Pour la "pub", oui, bon, j'ai envie qu'on me lise, effectivement. Mais je sais qu'il vous arrive de passer...

    RépondreSupprimer
  19. Cher Stan,
    je ne voulais pas du tout vous froisser. Vous remarquerez que j'ai surtout dit du bien de votre magnifique site qui est d'une richesse de Crésus à côté de mes propres contributions. Je disais seulement que si la thématique F/f comme on dit y était plus développée, je serais encore plus fan. Et c'est vrai que je vais vous lire fréquemment.
    Amitiés.
    Christine

    RépondreSupprimer
  20. Chère Christine, ne vous inquiétez pas, je suis tout à fait infroissable... La thématique F>f peut effectivement se développer, comme vous dites. J'ai à ce sujet quelques anecdotes asses savoureuses...

    Mais je viens vous lire précisément pour ce que vous apportez sur le sujet qui m'est moins familier...

    ...

    RépondreSupprimer
  21. Pour Stan :
    Merci pour votre message et votre invitation. J'ai jeté un coup d'oeil sur votre site et c'est vrai qu'il semble particulièrement riche et varié. J'ai déjà repéré un post récent auquel j'ai envie de trouver une réponse : celui où vous proposez d'imaginer une histoire à partir d'une photo. Cela fait un moment que je n'ai pas écrit de récits de pure fiction mais ce serait un défi amusant.
    Pour Christine :
    En attendant, pour ce qui est de l'évocation des souvenirs je continue à vous les proposer. J'ai un peu avancé (pas autant que je l'aurais souhaité) dans celui que j'ai entamé : voici donc la suite.

    (SUITE 5)
    "Agnès, retire ta main immédiatement !" C'est vrai que, presque malgré moi, j'ai eu le réflexe d'agripper ma jupe. Encore une fois je vais devoir apporter une preuve de ma docilité, et encore une fois c'est l'occasion pour Maman de montrer toute l'étendue de son pouvoir. Je me cramponne à ce bout de tissu pour tenter de sauvegarder un peu de ma dignité, mais je me sens à la fois épuisée et énervée, mécontente de moi et pleine d'un sentiment de culpabilité. Dans cet état d'esprit je ne trouve aucune ressource pour lutter, aucun désir de m'opposer ouvertement à Maman ; alors, il ne me reste plus qu'à céder.
    A peine ai-je lâché prise, voilà que je sens que Maman soulève ma jupe et me la rabat sur le dos. Si elle s'en tenait là ce serait déjà bien embarassant de devoir se montrer ainsi en petite culotte, mais je sais bien que quand Maman a décidé de m'administrer une punition "sérieuse", une "vraie fessée", il faut des circonstances particulières pour qu'elle s'abstienne de passer à l'étape suivante. Ma tante parle parfois de "fessée cul-nu", l'expression favorite de Maman c'est "fessée déculottée", mais toutes deux, lorsqu'il est question de punir leur fille ou leur nièce estiment nécessaire de commencer par lui baisser la culotte. Voilà sans doute une des manifestations les plus exemplaire de l'étendue du pouvoir de Maman sur moi, sur ma personne physique et morale. Elle a le droit de pénétrer dans ma chambre sans avoir besoin de ma permission, de fouiller dans mon cartable pour contrôler mes cahiers, d'inspecter le contenu de mes placards... le droit de me demander des comptes sur le nombre de papiers de bonbons qu'elle a retrouvé dans ma corbeille à papier, sur la régularité avec laquelle je me brosse les dents ou je change de linge... mais la preuve la plus saisissante de sa puissance c'est de pouvoir lorsqu'elle le désire me faire subir une épreuve qui froisse délibérément tous les principes de modestie et de pudeur qu'elle même s'est employé à m'inculquer : elle peut soulever mes jupes et me baisser la culotte, et lorsque cela se produit mon devoir n'est pas de tenter de me couvrir mais de bien lui présenter mon derrière et d'attendre patiemment qu'il ait viré au rouge ponceau sous l'effet des claques maternelles.
    (A SUIVRE)

    RépondreSupprimer
  22. (SUITE 6)
    Il arrive que Maman peine un peu à me mettre les fesses à l'air - surtout lorsque je porte des collants - mais aujourd'hui je n'ai qu'une culotte toute simple et il n'a fallu que quelques secondes pour qu'elle se retrouve descendue à mi-cuisse... juste quelques secondes, mais toutes celles qui se sont trouvées dans une situation semblable me comprendront sans peine : on n'oublie pas facilement le sentiment de dépendance humiliante que l'on ressent à ce moment, et qui est sans doute précisément l'effet recherché par notre Maman.
    (je viens de me relire et je me rends compte que ma vision est un peu égoïste et sexiste ! J'ai écrit "celles qui se sont trouvées ...", mais je suis bien consciente que c'est une épreuve également humiliante pour les garçons - il y en a qui interviennent sur votre blog ! Si je voulais chicaner un peu je dirais que malgré tout je pense que les filles subissent une pression plus importante sur tout les problèmes de modestie, de retenue et que, en bref, le simple fait de devoir se montrer en sous-vêtements me semble plus vexant pour une fille que pour un garçon ; mais là encore cela vient peut être du fait que je reste trop centrée sur moi-même. Une autre vision partiale dont je me rends compte me fait uniquement parler de "Maman". Le fait est que les trois personnes qui m'ont donné des fessées sont ma mère, ma tante Monique et une amie de ma mère, je pourrais y ajouter Laurence, la soeur de mon amie Sophie dont j'ai déjà parlé , mais même si ce fut un épisode très humiliant, il s'agissait plutôt d'un simulacre de punition. Mon expérience de la fessée est donc restée purement féminine. Je suis incapable de dire si c'est un reflet de la façon dont s'exerçait la discipline familiale il y a une trentaine d'année et plus ? Est-ce que les mamans fessaient vraiment plus que les papas ? En ce qui me concerne en tous cas, les circonstances ont fait que "être fessée par papa" est resté à tout jamais impossible et s'est trouvé cantoné dans le domaine de l'imagination et du fantasme - Pardon pour cette longue parenthèse, je reprends le fil de mon récit)
    (A SUIVRE)

    RépondreSupprimer
  23. (SUITE 7)
    Je n'ai pas le temps de méditer longtemps sur la honte qu'il y a pour une grande fille comme moi de se retrouver ainsi le derrière à l'air : Maman a déjà abordé l'étape suivante. Elle est énervée... très énervée même, et je le sens tout de suite ; pour l'instant l'heure n'est pas à la correction calme et solennelle, ponctuées de commentaires et d'exhortations à bien me conduire, non, Maman libère d'un coup la tension qui s'est peu à peu accumulée en elle et m'administre séance tenante une succession rapide de claques sur la partie la plus rebondie de ma personne. Je suis saisie par une entrée en matière aussi brusque, les claques sont sévères et surtout elles s'abattent en une pluie drue sur mon pauvre fessier, chacune plus cuisante que la précédente. Lorsque Maman veut se faire obéir sur le champ, mettons par exemple lorsque je continue à traîner en pyjama à regarder la télé alors qu'elle m'a déjà demandé trois fois d'aller au lit, il arrive qu'elle emploie une petite fessée à titre d'avertissement et pour donner plus de poids à son propos : elle passe son bras autour de ma taille et... pan, pan, pan...! me délivre une dizaine de claques fermes et rapides avant de m'expédier dans ma chambre. Cest un peu de cette façon franche et vigoureuse que ma punition vient de commencer ; la grande différence c'est que cela ne s'arrête pas au bout d'une dizaine de claque ! Cela continue, continue encore... cela se prolonge sur le même rythme... rien d'étonnant à ce que bien vite je sente les larmes me monter aux yeux.
    Enfin le premier moment de colère est retombé, les claques deviennent plus espacées mais elles sont toujours fermes et sévères, plus fortes même me semble t'il, mais c'est peut-être simplement parce-qu'elles s'abattent sur un postérieur déjà bien chaud et endolori. Je fais une nouvelle tentative pour implorer l'indulgence maternelle : "Arrête Maman... Arrête, j'ai compris... ". Les claques cessent de tomber et j'entends la vois de Maman dans mon dos, une voix toujours sévère mais plus apaisée, avec comme une nuance de lassitude : "Non Agnès... non, tu n'a pas compris... je sais quand tu as besoin d'une vraie leçon, dont tu te souvienne longtemps... eh bien c'est le cas aujourd'hui.
    - Je vais faire des efforts... Je te jure...je vais vraiment essayer d'être sérieuse
    - 'Essayer d'être sérieuse' !... Ma chérie ! (en disant cela le ton de sa voix s'est radouci, le propos s'est fait plus intime et malgrè ma position délicate je commence à prendre espoir : mon épreuve va peut-être prendre fin plus tôt que prévu). Est-ce que tu te rend compte, continue Maman, que tu m'a précisément fait cette promesse, exactement dans les même termes, pas plus tard que la semaine dernière ! Et toujours pour un problème d'application au travail.
    - Mais j'ai réfléchi et...
    (A SUIVRE)

    RépondreSupprimer
  24. (SUITE 8)
    Maman me coupe sèchement la parole :
    - Non Agnès, tu n'a pas réfléchi, et je pense que c'est un peu de ma faute parce que je n'ai pas su te donner les moyens de réfléchir, justement. La vérité c'est que j'ai été faible, je savais que tu méritais une grosse punition et que sans cela il ne fallait pas que je fasse confiance à tes promesses mais je me suis laissé attendrir... j'étais fatiguée - tu n'imagine pas à quel point c'est épuisant de te punir - alors je me suis contenté de te gronder et de te donner quelques claques par dessus ta jupe pour marquer le coup. Si j'avais été plus ferme tu n'aurais pas oublié si vite tes bonnes résolutions j'en suis persuadée...
    - Maman... ça y-est... ça suffit... maintenant je suis punie... bien punie... Je n'oublierai pas la leçon, je t'assure...
    - Agnès ! (et là, le ton de Maman s'est subitement durci, et je sens s'évanouir le petit espoir qui me réchauffait le coeur depuis un moment). C'est moi qui suis ta mère, c'est moi qui décide... Ce soir tu as besoin d'une vraie fessée... une fessée qui fait réfléchir. Alors je t'assure que je te laisserai pas aller te coucher avant que tu aies les fesses bien rouges... et ce n'est pas encore le cas !"
    Pan ! une bonne claque vient de tomber sur mon derrière et m'apprends que pour Maman toute discussion est close ...Pan ! une autre claque... Pan !... Pan !... Pan !... J'ai donc droit à un petit supplément de punition. Calmement, inexorablement, Maman accomplit son devoir ; plus question désormais de colère ou d'énervement de sa part, elle est simplement déterminée à continuer à me claquer le derrière jusqu'à ce qu'elle m'estime suffisamment punie.
    Mais tout a une fin... même une grosse fessée, Dieu merci ! Les claques cessent de tomber, Maman retire sa main de mon dos, j'hésite un peu mais oui... je suis libre et j'en profite pour me redresser. Sitôt debout je reste désorientée quelques secondes, puis mon premier geste est de remonter ma culotte en vitesse. Maman me regarde sans rien dire et je reste plantée là, sans oser bouger avant qu'elle m'ai donné congé. Je renifle un peu, Maman me tend un mouchoir en me disant :
    - Nous reparlerons de ça quand nous aurons plus de temps devant nous. Pour l'instant je pense que tu as compris l'essentiel. Il ne faut pas te coucher trop tard, alors tu vas filer faire ta toilette et te mettre en pyjama...
    - Maman je voudrais te dire...
    - Ce n'est pas la peine ma chérie, je repasserai dans une demi-heure pour te souhaiter bonne nuit, et je veux te trouver couchée, sinon... gare à toi !...
    Et puis son ton se radoucit une peu et elle ajoute "Si tu veux me dire quelque chose, ce sera le moment..." et elle quitte ma chambre.
    (A SUIVRE)

    RépondreSupprimer
  25. Superbe récit qui se prolonge... Belle analyse de la fessée en elle-même, de la manière de la donner, du rythme changeant selon les humeurs, selon les circonstances, selon les volontés maternelles de marquer le coup.
    L'explication qui se profile à l'heure du coucher devrait aussi raviver la honte de la punie qui n'a nulle envie que Maman reparle de tout cela, mais dans la tête de la correctrice cela aussi fait partie d'un ensemble...

    RépondreSupprimer
  26. (SUITE 9)
    Mes préparatifs pour la nuit ne prennent guére de temps ce soir là. Je me mets vite en pyjama, je me lave les dents et je cours me réfugier dans mon lit. Il ne me reste plus qu'à attendre sagement la visite de Maman. Dans le premier tiroir de mon bureau il y a encore un album de bande dessinées, le dernier de ceux que j'ai lu cet après-midi et que je n'ai pas terminé ; mais pour rien au monde je n'irai le chercher. Je m'en veux terriblement d'avoir été assez bête pour perdre mon temps de cette façon et je m'imagine que Maman n'apprécierais pas beaucoup de me trouver plongée dans une histoire de Yoko Tsuno ou de Gaston Lagaffe alors que je suis censée rester à réfléchir er méditer sur ma faute. De toute façon je n'ai vraiment pas le coeur à me distraire ; ce dont j'ai envie c'est précisément ce que Maman attend de moi et que je suis en train de faire : ruminer tristement ce qui vient de se produire. Je me sens honteuse, vexée d'avoir encore été punie comme un bébé alors que je me considère comme une jeune fille et surtout je suis furieuse contre moi, furieuse de n'avoir pas travaillé alors que cela aurait été si facile, furieuse d'avoir une nouvelle fois attiré l'attention de Maman sur ma paresse alors que depuis des semaines je tente de la convaincre de me faire un peu confiance et de ne plus me contrôler aussi étroitement. "Ah, c'est gagné... maintenant elle ne va plus me lâcher... Je vais avoir droit au grand jeu : vérification des devoirs, vérification des leçons, vidage du cartable, peut-être rendez-vous avec les profs...Quelle triple gourde j'ai été !..."
    Je reste ainsi à me faire des reproches, à revenir sans cesse sur ce que j'aurais dû faire en rentrant du collège. Pendant ce temps je me tourne en essayant de trouver la position la moins inconfortable. Décidémment c'est sur le coté que cela va le mieux... Il faut dire que Maman n'y est pas allé de main morte : lorsque je pose ma main sur mes fesses il me semble sentir la chaleur qu'elles irradient, même à travers l'étoffe. Je m'enhardis à glisser une main dans mon pyjama ; là, pas d'erreur, pas question d'impression ou d'illusion : mon derrière est bel et bien brûlant. Me masser doucement soulage un peu cette impression désagréable, même si je souhaiterais un peu plus de fraîcheur que ce que peut me procurer la paume de ma main. Une main que je retire vivement car Maman vient de pousser la porte et rentrer dans ma chambre. Elle vient s'asseoir sur mon lit, pratiquement à la même place qu'elle occupait il y à une demi-heure. Elle est sérieuse, presque grave, mais détendue, et voir que toute colère l'a abandonnée est déjà pour moi un soulagement. "Alors, commence-t'elle, tu avais quelque chose à me dire"
    Ce que je vais dire n'est jamais très facile, au moins au début. Aujourd'hui cela se passe bien, je ne suis pas trop bloquée, les mots me viennent sans trop de peine : "Oui, je voulais... te demander pardon... J'ai eu tort, je me suis vraiment mal conduite... Tu avais raison, je n'ai rien fait ce soir... Je n'avais pas appris ma leçon... Je te promets que je ne recommencerai plus... Cette fois je vais faire des efforts.". Ainsi, petit à petit, c'est comme si je me libérais, comme si j'effaçais l'ardoise ; mais en même temps en reconnaissant humblement mes torts c'est comme si je disais "Oui Maman, je le reconnais : tout ce que je méritais c'est une bonne fessée. Tu as eu raison de me la donner. Regarde l'effet que cela m'a fait. Regarde comme mon repentir est sincère, comme je suis sérieuse en te promettant de mieux m'appliquer : jamais tu n'aurais obtenu en si peu de temps une telle docilité en se contentant de me gronder !". Je ne prononce bien sûr aucun de ces mots, mais c'est cela que Maman entend.
    (A SUIVRE)

    RépondreSupprimer
  27. Belle analyse encore, chère Agnès. Ces sensations d'après fessée, cette impression d'un besoin de repentir, je les comprends totalement. Je n'arrivais pas à formuler cela aussi clairement que vous auprès de Maman. J'avais un peu de mal à demander pardon, mais je me sentais moi aussi bête d'avoir mal agi et en effet plutôt persuadé que finalement j'avais mérité ce qui venait de m'arriver.
    Maman, elle, en venant parler après coup avait aussi, à sa manière, besoin de justifier ce qu'elle avait fait, de bien faire entrer la leçon dans ma tête.

    RépondreSupprimer
  28. (SUITE 10)
    Maman a écouté en silence. Maintenant elle me regarde avec une petite moue désabusée. "Mmmh... J'ai l'impression que, des bonnes résolutions comme celles-là, j'en ai déjà entendues, et plus d'une fois...
    - Maman, je te jure que je suis sincère...
    - Oh, je sais bien que tu es sincère ma chérie. Je pense d'ailleurs que j'y suis pour quelque chose : j'ai essayé de faire en sorte que tu regrette "sincérement" ta paresse et je crois que, en effet, j'y suis arrivée... Non, la question c'est combien de temps vont durer ces bonnes résolutions ?
    - Je vais faire des efforts, je te promets...
    - Oui, mais combien de temps ? Une semaine ? Non, après une bonne fessée comme celle-là, au moins quinze jours ou trois semaines !... Mais ensuite Agnès, ensuite ?... Quand est-ce que tu vas te décider à être un peu raisonnable, à grandir un peu... Regarde-moi... Est-ce que tu crois que ça m'amuse de devoir encore te donner la fessée à ton âge ?
    - Non... je ne pense pas...
    - Je t'assure que si je pensais pouvoir m'en passer, ce serait bien volontier. Tu ne peux pas imaginer à quel point cela me rend malheureuse à chaque fois que je suis obligée d'être sévère. Ce n'est jamais facile, tu sais. Il faut de la volonté, surtout avec une grande fille comme toi.
    - Mais... Tu ne pense pas justement que...je suis trop grande...
    - Arrête Agnès, arrête ! On en a déjà discuté plusieurs fois et tu sais que tu m'énerve quand tu dis ça !... Non, non et non ! Que tu le veuilles ou non, tu n'est pas encore trop grande... Je suis sûre qu'il y a plein de filles de ton âge qui reçoivent des fessées... Seulement voilà... c'est plus simple pour toi de penser que tu es un cas exceptionnel... et moi un méchante, une mauvaise mère, plus sévère que toutes les autres... C'est ça que tu penses Agnès ?
    - Non, Maman, bien sûr...
    - Si tu le pensais tu aurais vraiment tort. Encore une fois, ce n'est pas du tout amusant pour moi d'être obligée de te punir. Je le fais parce que suis persuadée que c'est mon devoir... parce que je pense que c'est encore le meilleur moyen de te faire prendre conscience de ce que tu fais de mal... De toutes façons je te l'ai déjà dit Agnès : le jour où tu cessera de te comporter comme une gamine, je cesserai de te punir comme une gamine !... Allons, je pense qu'il est temps de faire la paix maintenant...
    Je viens me blottir dans les bras de Maman. Je sais que cela peut sembler absurde à ceux qui me lisent maintenant mais à ce moment je ressent une incroyable impression de soulagement ; un sentiment d'amour et de tendresse retrouvé. Quelques années plus tard viendra le ressentiment : en repensant à cet épisode et à bien des scènes analogues j'éprouverai surtout de l'amertume en voyant a quel point je me suis laissé manipuler et j'en voudrai à Maman d'avoir su si bien mélanger amour et sévérité, attentions, sollicitude et fessées déculottées... d'avoir su si bien me faire accepter ces punitions humiliantes comme allant de soi. Et - s'il faut être juste - il m'aura encore fallu d'autre années pour me libérer, au moins en partie, de ce ressentiment et renouer avec ma mère des liens moins étouffants.
    (A SUIVRE)

    RépondreSupprimer
  29. (EPILOGUE)
    - Allez, maintenant il faut dormir... n'oublie pas que tu as du travail demain !"
    Maman m'embrasse une dernière fois, puis avant de quitter la chambre elle me fixe un instant, les yeux dans les yeux : "Je te fais confiance ma chérie : ne me déçois pas."

    J'ai déjà été bien longue. Difficile de s'arrêter lorsqu'on commence à dérouler le fil d'un souvenir qui vous a marqué. Les évènements s'enchaînent, en les décrivant on ravive des émotions enfouies que l'on est tentée de décrire et de commenter, au risque de devenir ennuyeuse. Pourtant, l'histoire ne s'arrête pas là ; c'était une punition mémorable, et comme telle, elle n'a pas été oubliée du jour au lendemain, son souvenir est resté longtemps vivant... et Maman s'est employée à ce qu'il en soit ainsi. Au fil des semaines qui ont suivi Maman a ainsi fait le récit détaillé de mon infortune à mes oncle et tante, j'ai également surpris quelque communications téléphoniques de Maman à ses amies qui ne me laissaient aucun doute sur le sujet qui était abordé, et à la pharmacienne qui remarquait que j'avais beaucoup grandi, elle a fait une remarque, discrète certes, mais qui ne m'a pas moins fait instantanément rougir comme une pivoine.
    Mais puisqu'il faut conclure, je me reporterai au lendemain de cette punition. Cette fois j'avais studieusement révisé mes deux chapitres. Ce matin-là, exceptionellement, Maman m'avait amenée en voiture à l'école. Au moment où je venais de lui dire au revoir et où je m'apprétais à ouvrir la portière pour sortir Maman me retint : "Un instant, dit-elle. Je compte sur toi pour te manifester et lever le doigt si ton professeur vous interroge... Tu es bien d'accord ? Je te rappelle que tu as de mauvaises notes à rattraper : il faut profiter de toutes les occasions... De toutes façons je pense qu'il est encore trop tôt pour que tu aies oublié ce qui s'est passé hier soir. Tu peux me rappeller ce qui s'est passé Agnès ?...
    - J'ai reçu... une punition...
    - Oh, une "punition" voyez-vous ça... Allons, nous sommes entre nous, tu peux appeler un peu plus franchement les choses par leur nom. Alors, qu'est-ce que c'était que cette "punition" que tu as reçu ?
    - ... Une fessée.
    - Précisément... une bonne fessée culotte baissée ! Alors Agnès écoutes-moi bien et que les choses soient claires : cette "punition" garde-là bien en mémoire car si dans ton prochain bulletin tu n'as pas - disons - au moins treize de moyenne en histoire..." Maman présenta alors sa paume grand-ouverte devant mes yeux et continua : "... il y a la même qui t'attends ici ma petite... tu m'a compris !... Allons maintenant vas-y, tu vas être en retard."
    Je filai vers le collège sans demander mon reste avec dans la tête cette image de la main de Maman, au creux de laquelle - si on l'en croyait - se trouvaient nichées de nombreuses fessées futures.
    (FIN)

    RépondreSupprimer
  30. (Merci beaucoup Agnès)
    Tout vient à point à qui sait attendre... La suite et l'épilogue de cette histoire d'Agnès n'en est que plus forte et tout à fait dans le ton. Il y a nombre de similitudes avec des épisodes que j'ai décrits de mon côté, et j'apprécie la belle tenue du récit avec plein de détails qui sont marquants...
    Le sentiment d'apaisement en se blottissant dans les bras maternels, une fois la correctrice et la corrigée "calmée" si j'ose dire...
    Le vécu gênant des rappels faits par la Maman et qui ravivent les souvenirs, la peur et la honte surtout...
    Et puis, cette remise en situation de future punie, le rappel des conditions, du changement d'attitude ou de l'obtention de résultats si l'on veut échapper à un retour à la case fessée... Le geste de la main accompagné d'une phrase qui ne laisse aucun doute sur ce qui pourrait arriver, c'est vraiment un moment qui fait battre le coeur très fort...
    Et si le récit s'achève au bout de ces onze bouts de texte, cette menace potentielle qui l'achève donne envie de savoir la suite, fait se demander si la note moyenne a bien atteint le treize fatidique...

    RépondreSupprimer
  31. Ouahou superbe histoire Agnès je n'aurais pas la patience d'écrire tout ça avec autant de détails franchement,Bravo

    Amicalement
    Marie

    RépondreSupprimer
  32. Merci beaucoup Marie, je suis contente que je récit vous ai plu.
    En fait ce n'est pas la patience qui me fait défaut mais le temps et la concentration : difficile de trouver des périodes libres assez longues pour écrire de façon suivie. Je parle d'évènements qui me touchent et j'ai à coeur de restituer leur atmosphère du mieux que je peux.

    RépondreSupprimer
  33. Bien sur je te félicite aussi beaucoup Christine s'est tout de même ton blog et j'ai vraiment beaucoup de plaisir tu racontes si bien qu'on a l'impression d'y être

    Cordialement
    Marie

    RépondreSupprimer
  34. Gentil commentaire, Marie. Merci, cela fait toujours plaisir quand on a des mots agréables et sincères. Cela encourage à poursuivre...

    RépondreSupprimer
  35. Chère Christine,

    Dans cet épisode, la tension de chaque personnage est palpable, Maman considérant avoir été embobiner par sa fille malgré les perches qu'elle a tendu et Christine déconcertée par son manque de promptitude, lui valant une fessée qu'elle estime 'injuste' mais pourtant méritée sur le fond.

    Dés lors la situation dérape quelque peu et s'engage alors une petite lutte (inégale) entre mère et fille, chacune d'elles voulant défendre sa position mais dont l'issue et la vaincue ne font aucun doute.

    Triomphante, Maman peut alors savourer sa victoire et administrer à sa fille le juste châtiment qu'elle mérite et qui s'annonce redoutable pour les rondeurs jumelles de la demoiselle, Maman motivée comme jamais ayant l'intention de rendre ce moment aussi douloureux que mémorable.

    Notre Christine, perd alors toute retenue sous le claquée maternelle, libérant toutes ses émotions (cris, pleurs et supplications à n'en plus finir) afin d'atténuer l'avalanche qui tombe sur ses fesses et dont elle se sait responsable, n'ayant pas maîtrisé le temps comme tous (tes) les écervelés (es), quelque soit le motif, mais n'en admet pas l'application ayant la sensation d'avoir été prise de cours et 'injustement' punie, provoquant une réaction idiote qui va lui coûter très cher et sur laquelle je reviendrais.

    En dehors de ce commentaire, je souhaiterais apporter mon ressenti de garçon à « La leçon d'histoire d'Agnès », non pas sur le fond mais sur certains éléments évoqués dans son récit, si vous le permettez.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  36. Allez-y, n'hésitez pas. Merci d'avance.

    RépondreSupprimer
  37. Chère Christine et Agnès,

    Comme promis je vais tenter de transcrire mon ressenti face à cette punition qui m'effrayais et mortifiais l'amour propre du 'petit mâle' d'être ainsi corrigé.

    J'étais un garçon plutôt calme et facile à gérer, Maman ou Tata n'usant la plupart du temps que de menaces à mon égard du style « Fait attention, Dominique si tu continu comme ça, Maman ou (Tata) va vraiment se fâcher ! », cela suffisait le plus souvent à me calmer, comprenant bien la signification de l'avertissement.

    Sauf que parfois elles passaient des paroles aux actes accompagné par un « Bon, maintenant ça suffit, puisque tu ne veux rien entendre, on va changer de méthode pour te calmer ou bien te faire passer l'envie de recommencer », autant vous dire qu'à cet instant je devenais tout pâle ressentant un terrible nœud à l'estomac, m'amenant aussitôt les larmes aux yeux, angoissé par ce qui allait suivre et que je redoutais au plus haut point, à savoir une bonne fessée.

    Tenu par le poignet pour aller vers la chambre, je retrouvais alors toute ma verve adressant des suppliques et des regrets à n'en plus finir à celle qui m'entraînait vers ma destinée, ce qui ne changeait rien au déroulement de l'opération et à la volonté de Maman ou de Tata de me corriger comme je le méritais, ceci pour mon bien.

    Une fois sur place, debout face à Maman ou Tata, j'étais alors submergé par la trouille pleurnichant, reniflant, incapable d'aligner trois mots de suite avant même l'exécution, ne pouvant maîtriser mes émotions et totalement anéanti par l'autorité parentale qui m'exprimait ses griefs.

    Le sermon terminé je savais que, Maman ou Tata, passeraient à la phase active du scénario afin de marquer cette autorité et faire comprendre qui commande, confirmant alors ce pouvoir par une action aussi affligeante que mortifiante pour celui ou celle qui la subît, à savoir une mise à nue de son intimité.

    Bien entendu, bambin, j'avais déjà été déshabillé par Maman ou Tata pour la toilette ou prendre un bain, sans gène particulière, mais la sensation ressentie lors d'un déculottage en règle pour une fessée est tout autre.

    Dans ce cas, ces gestes simples et anodins avaient un impact psychologique sans égal sur moi, l'humiliation éprouvée à ce moment était trop forte et me faisait fondre en larmes, horriblement gêné d'être à demi nu, avec le pantalon (ou le short) et le slip autour des genoux ou des chevilles, ressentant alors un sentiment de honte indicible.

    En conclusion, je dirais qu'en dehors de la notion de pudeur peut être plus importante pour la gente féminine, les sensations ressenties lors d'une fessée déculottée sont les mêmes (fille ou garçon), ce qui n'engage que moi bien entendu.

    Amicalement, Dominique.

    RépondreSupprimer