mardi 26 janvier 2010

Mes ruses de Sioux : Les dates sur le bras...



Je me croyais maline...


Apprendre des dates pour un contrôle d'histoire, ce n'est pas drôle... Et puis, il faut se remémorer tout cela, ne pas mélanger, et cela ne m'amusait pas cette semaine-là, d'autant que Maman savait que nous aurions ce fameux contrôle et qu'elle me mettait la pression pour que j'obtienne une bonne note après une précédente interrogation écrite que j'avais loupée...
Pourtant, la veille au soir, j'ai préféré lire en douce des bandes dessinées au lieu de réviser...
Et le matin, profitant de la récréation j'étais allée aux toilettes avec mon manuel d'histoire et j'avais recopié les dix dates essentielles sur mon avant-bras gauche....
Je me croyais maline et j'arborais un large sourire en recopiant ces dates sur la copie de l'interrogation écrite...
Je le faisais très discrètement, mais c'était sans compter sur l'oeil avisé de Mme Marchand, qui m'observait sans que je m'en doute...
Au moment de ramasser les copies, je lui tendis la mienne de la main droite, en prenant soin de cacher mon bras gauche sous la table. Elle avait hélas deviné...
"Christine, montrez moi voir vos deux poignets..." J'étais prise sur le fait et la classe entière se moqua de moi.
Mme Marchand m'a envoyée chez la principale du collège qui se fit un plaisir de prévenir Maman directement, en précisant que je récolterais de surcroit deux heures de colle, sans compter un zéro pointé en histoire...
Le retour à la maison fut mémorable... Et c'est sur mes fesses déculottées que Maman a gravé à sa manière la date du jour à l'encre rouge écarlate...

6 commentaires:

  1. Décidément l'histoire est une matière ingrate, et les bandes dessinées bien plus intéressantes que toutes ces maudites dates ! Le trajet entre le collège et la maison, en sachant que Maman avait été prévenue directement par la principale a dû être bien pénible. Dans ces moments-là on a beau rêver que quelque chose, autant dire n'importe quoi d'invraisemblable, va arriver pour nous sauver, rien ne se produit : pas d'enlèvement, de tremblement de terre, de mort du pape : On finit par passer le seuil de la maison pour se trouver face à Maman, et on a du mal à soutenir son regard.

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  2. Bonjour,
    Voilà ce qui arrive quand on triche. Il aurait fallu de temps en temps relevé la tête pour faire croire qu'on réfléchit

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  3. Oui (homme60, j'ai bien essayé de relever la tête, de jouer les studieuses qui réfléchissent, mais je pense que la prof devait sentir que ce n'était pas naturel...
    Cela dit, Agnès, effectivement le retour à la maison était semé d'angoisse. Pas de chance pour moi, comme vous le dites avec humour, il n'y a pas eu de mort du pape ou de tremblement de terre. C'est plutôt un tremblement de "lune" qui s'annonçait...

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  4. Bonjour Christine. juste un petit mot pour vous dire que j'ai pris plaisir à lire ces moments de votre enfance à priori , pourtant , fort desagréables pour vous. C'est une étrange relation que vous avez entretenue avec votre mère. Une chose est sûre , après vous avoir lue , je ne me plaindrai plus de la mienne!
    Il me semble que cette attitude punitive n'a eu pour effet que de vous inciter au mensonge et à la dissimulation. Enfin , vous racontez si joliment vos souvenirs que je suis venue vous lire un peu tous les soirs après vous avoir découverte sur un autre blogge, fascinée et épouvantée par cette "éducation" tout de même , bien cruelle... j'exagère?... à peine...

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  5. Non, Emma, il n'y avait pas de cruauté dans cette éducation, mais beaucoup d'amour. Maman était persuadée d'agir pour notre bien et je ne lui en veux pas du tout. Je n'étais pas une enfant battue, mais une gamine corrigée quand il le fallait et aussi choyée, cajolée quand j'étais sage.

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  6. Bonjour Emma,
    Je suis d'accord avec Christine, ce n'est pas parce qu'on reçoit la fessée sévère que c'est cruel. On peut aimer sa mère et la mère aimer l'enfant et recevoir la fessée s'il est insuportable.

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