mercredi 24 mars 2021

Chronique d'un redoublement : 157. Quand les menaces maternelles se font plus précises...

                                                                                                                      SUITE 156

 La quatrième semaine sans fessée débuta par deux plutôt bonnes notes en français et en maths. De quoi entretenir mes espoirs de voir se poursuivre cette période de trêve pour mon bas du dos... Mais ce 14 et ce 12 sur 20 n'impressionnèrent pas Maman qui me fit remarquer que ces deux matières avaient toujours été celles où je réussissais le mieux, mes points forts en quelque sorte.Et, moi qui espérais des compliments j'eus droit à un simple : "Bon, c'est bien, Christine, mais il n'y a pas de quoi se vanter..."

Deux jours plus tard, un 9,5 en géographie fut moins bien apprécié, Maman trouvant que je n'avais "sûrement pas assez appris cette leçon" puisque selon elle, "la géographie, il n'y a pas à réfléchir, mais juste à apprendre jusqu'à savoir la leçon par coeur".

Maman me demanda de revoir ce chapitre de géo, m'annonçant qu'elle me réinterrogerait dessus le soir-même. Inutile de dire que je retravaillai ladite leçon pour éviter que Maman ne se fâche.

 Maman tint à me réinterroger sur le contrôle de géographie, et je sentais bien que j'avais intérêt à bien répondre si je ne voulais pas retrouver les genoux maternels pour une fessée somme toute méritée...

En effet, je ne fis quasiment aucune faute dans mes réponses lorsqu'elle me posa à nouveau les questions de l'interrogation, au moment de se coucher. Je m'en sortais bien, même si 9,5 sur 20 n'était pas tout à fait la moyenne... Toutefois, Maman ne manqua pas de me rappeler à l'ordre, à sa manière : "Bon, ça va pour cette fois-ci, Christine. Je ne vais pas me fâcher, mais crois-moi bien, je ne te laisserai pas gâcher tes chances en ne travaillant pas assez... Je serais à ta place, je me méfierais, Christine, je me méfierais..."

Elle était sortie de ma chambre après avoir accompagné sa dernière phrase d'un petit mouvement de la main droite, paume ouverte, qui en disait plus long que tous les discours. Un geste qui voulait dire à n'en pas douter "Gare à tes fesses" ! J'eus bien du mal à m'endormir ensuite, ma tête me repassant en boucle quelques images fortes de mes précédentes fessées...

 

Le petit mouvement de la main de Maman en sortant de ma chambre valait tous les longs discours. Il voulait dire "Gare à tes fesses" et je savais que ce n'était pas une parole en l'air...

Deux ou trois autres jours se déroulèrent sans véritable anicroche. Mises à part quelques prises de bec entre Diane et moi, ma plus petite soeur cherchant visiblement à m'énerver, mais se composant une figure d'ange dès que Maman se rapprochait... Je n'étais pas dupe que ce comportement visait à me faire sortir de mes gonds, et de fâcher Maman en lui faisant croire que c'était moi qui embêtais ma soeurette...

Si je me plaignais, Maman me ressortait souvent : "Arrête donc, Christine. C'est à toi l'aînée à donner l'exemple. C'est la plus intelligente qui cède" ! Mais, comme cela ne suffisait pas à calmer nos chamailleries avec Diane, Maman passait le plus souvent à la menace plus directe et claire : "Si ce n'est pas bientôt fini, j'ai un bon moyen pour vous calmer... Si c'est une fessée que vous voulez, vous allez être servies !"

J'enrageais quand Maman nous menaçait ainsi, me traitant de fait comme une gamine de l'âge de Diane. Mais les raisonnements maternels s'appliquaient aux trois filles, le rôle d'aînée étant surtout de donner l'exemple, le bon exemple, dans son comportement, tout comme a contrario si elle se comportait mal, la sanction se devait d'être aussi exemplaire... Et je savais ce que cela signifiait alors pour mon bas du dos...

 

Les menaces maternelles s'adressaient aux trois filles, mais je savais bien que mon statut d'aînée faisait de moi l'exemple qu'il fallait donner, en travaillant, si je ne voulais pas être celle qui reçoit les fessées "exemplaires"...

Cette quatrième semaine s'acheva par un week-end classique avec un repas chez Mamie le dimanche midi, et une visite de Tata Jacqueline le samedi à l'heure du goûter. Avec les traditionnelles conversations sur les événements de la semaine et comportements des filles. 

Tata se rappelait que cela faisait un mois maintenant que je n'avais pas reçu de fessée... Elle ne s'en vanta pas devant mes soeurs, mais me félicita à un moment où nous nous trouvâmes toutes les deux dans le salon. "Alors, encore une semaine sans mauvaises notes, ni disputes de ta mère ! C'est bien ma chérie, tu t'assagis, je t'en félicite", m'avait dit ma chère tante.

"Même que j'ai eu un 14 en maths, tu sais," m'étais-je vantée, sans m'apercevoir que Maman revenait dans le salon pour apporter une tasse de thé à Tata. "Ne te vante pas trop, Christine",rétorqua Maman, avant de s'adresser à sa soeur : "Je constate que si cela ne va pas trop mal en classe, ta chère nièce n'arrête pas de se chamailler pour un oui, pour un non, avec ses soeurs. Surtout avec Diane, au lieu de calmer le jeu en montrant l'exemple. Il y a des moments où je ne sais pas ce qui me retient de ne pas sévir en m'occupant de ses fesses... A croire que cela lui manque..."

Diane qui suivait Maman n'a pas manqué de comprendre l'allusion, et eut du mal à s'empêcher de sourire. Mais je suis sûre qu'elle avait retenu qu'en me cherchant querelle et en m'accusant, il y avait une "chance" (si j'ose dire) que cela se termine mal pour mes fesses...  

Maman avait laissé entendre que la fessée me manquait... Diane, ma soeurette, qui était aux aguets se retint de rire ouvertement, mais je ne doute pas qu'elle m'imaginait déjà sur les genoux maternels culotte baissée...

En entendant la tirade maternelle, je me mis à répondre à Maman : "C'est pas vrai, c'est Diane qui ne fait rien que m'embêter. Pfff, c'est pas juste, c'est pas juste. J'en ai assez, moi !" J'accompagnai même ma dernière phrase en tapant du pied par terre.

Ma réaction me surprit moi-même. C'était sorti sans réfléchir, comme une colère rentrée. Je m'étais lâchée, me sentant protégée par la présence de Tata, mais cela n'était pas du goût de Maman, qui haussa la voix : "Qu'est-ce que c'est que ce ton, Christine ? Depuis quand est-ce que c'est aux enfants de décider ce qui est juste ou non ? Ne t'avise pas à me parler à nouveau de cette façon, sinon, je vais te calmer à ma manière, moi. Gare à toi".

Je filai dans ma chambre, histoire de ne pas envenimer les choses, alors que Tata Jacqueline essayait de prendre ma défense, rabrouée immédiatement par sa grande soeur, qui rétorqua : "Ta chère nièce cherche vraiment les ennuis. Je crois que cela finira mal bientôt pour elle".  

Avant de repartir, Tata vint me dire au revoir dans ma chambre en me conseillant d'éviter de mal répondre à Maman. Et ma tante d'ajouter : "Sinon, je ne donne pas cher de tes fesses. Ce serait dommage alors que tu ramènes des bonnes notes que tu sois punie pour des sautes d'humeur".

La soirée demeura tendue entre Diane et moi, et le dîner aussi, mais je veillai à ne pas répondre à ses provocations. Heureusement car Maman n'avait pas oublié, puisqu'elle évoqua la scène en venant à l'heure du coucher, nous dire bonsoir et éteindre la lumière.

S'asseyant un instant sur le bord de mon lit, elle eut des propos sans équivoque : "J'espère que tu vas bien dormir et te calmer, Christine. Tu sais, je n'ai pas apprécié que tu me répondes en tapant du pied devant ta tante. Je n'ai pas voulu sévir en sa présence, mais ne t'avise pas de recommencer, sinon, que Tata soit là ou pas, je te flanquerai une fessée déculottée dont tu te souviendras longtemps".


J'eus bien du mal à m'endormir tant les menaces de Maman résonnaient dans ma tête, sachant trop bien comment elle tient ses promesses. Et je m'imaginais déjà sur les genoux maternels, en plein salon, devant Tata et mes soeurs, culotte baissée, recevant une fessée mémorable, pour ne pas dire inoubliable... 

Comme voeux de bonne nuit, les menaces maternelles se posaient là. Elles m'empêchèrent de trouver le sommeil un bon moment. Moi qui traversais une période plutôt calme au collège, je me retrouvais menacée clairement d'une plongée en travers des genoux de Maman pour une fessée, qui plus est, déculottée, dont mon imagination débordante faisait remonter des images et des sensations en forme de cauchemars éveillés... 

                                                                                                         A SUIVRE

34 commentaires:

  1. Chère Christine,
    Christinette aurai-t-elle son bas du dos épargné, grace à deux notes au-dessus de la moyenne, ne satisfaisant visiblement pas maman, qui au lieu de la complimenter se voit à l'inverse plutot réprimandée ?.
    Pire, Christine se plante avec un 9,5 en géo deux jours après, ce qui ne manque pas de la faire réagir encore plus sèchement,et qui en quittant la chambre, la main levée, lui rappelle qu'à la récidive, ses fesses pourraient bien chauffer à nouveau.
    Et voila que Christine en rajoute une couche en se prenant le chou avec la frangine, qui ne manque pas de la provoquer avec malice, sachant très bien que maman finira par invectiver la " soit disant grande " qui doit céder, selon elle, la première et montrer l'exemple.
    j'apprécie aussi le jeu de mots subtilement utilisé, entre montrer l'exemple et recevoir la fessée exemplaire.
    Je vous envoie ce premier commentaire sur ce récit... à suivre.
    Salutations
    Yves.

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  2. Nous voila donc arrivé au week end, la famille Spaak passant l'après midi chez tata Jacqueline.
    C'est alors que s'engage une petite conversation " privée " entre nièce et tante, aboutissant sur le sujet qui fache, Christine n'ayant pas reçue de fessée depuis quatre semaines, se voit félicitée chaleureusement par cette dernière.
    Puis Christine ne s'apercevant pas de la venue de maman, après
    s'être ventée d'un 14 en maths, se fait reprendre sèchement, suite aux querelles avec Diane, qui en souriant en cachette, espère voir sa soeur être déculottée par une mère déterminée à faire entrer dans la tete de linotte de la "grande" qu'elle doit montrer l'exemple.
    Christine n'acceptant pas la remarque de maman, rejetant la faute sur Diane, et tapant rageusement du pied par terre, peut craindre de se retrouver sur des genoux bien connus, pour se faire rougir les fesses.
    Après le départ de tata, maman vient souhaiter bonne nuit à Christinette, ne manquant pas de refaire un peu de morale à sa fille, qui s'endormira difficilement plongée dans ses cauchemars angoissants.
    Voilà pour ce nouveau récit.
    Amicalement,
    Yves.

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  3. Bonjour Christine.
    Oh la la cela commence à sentir le roussi pour notre Christounette. Voilà qui me fait penser que notre héroïne a eu tord de ne rien devoiler à Maman Spaak du harcèlement qu'elle a subit de la part des pimbêches Babette et Brigitte suite aux petits commérages de Diane. Aujourd'hui, hélas elle en subit les conséquences. Ses petites chamailleries avec la benjamine de la famille peuvent très vite se retourner contre elle, d'autant plus qu'elle est l'aînée et doit donc donner l'exemple. Voilà qui me rappelle tous nos deboires ma soeur Sonia et moi avec notre petit frère Eric. Jusqu'au jour où maman découvre ses petites taquineries qui entrainaient nos chamailleries, voir nos petites bagarres.
    En tous cas, notre Christinette doit faire preuve de retenue si elle ne veut pas très vite se retrouver culotte baissée sur les genoux maternels.
    Voilà Christine, mon premier commentaire sur ce nouvel épisode qui en dit long sur la façon d'agir de Diane.

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  4. Yves et Sylvie commentent ce nouvel épisode en mettant bien en évidence combien Christinette emprunte un chemin risqué pour son bas du dos... Ni l'une, ni l'autre ne se montrent optimiste quant à l'issue de cette histoire...
    Sylvie dit même que cela "sent le roussi" pour celle que j'étais alors...
    De là à imaginer des flammes il y a quand même de la marge, mais assurément cela craint pour une Christinette qui craint d'avoir bientôt chaud aux fesses...

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    1. Bonjour Christine.

      Il est évident que si nous prenons en considération la situation dans laquelle s'est plongée notre Christounette, il sera très difficile pour elle d'éviter un retour très rapide sur les genoux maternels. Elle a d'ailleurs frôlé cette déculottée qui plus est devant sa chère Tata Jacqueline, n'oublions pas qu'elle s'était déjà retrouvée culotte baissée pour recevoir une monumentale fessée devant sa Tata chérie pour bien moins que cela.

      Enfin, Christine, quelle mouche t'a piquée pour répondre à Maman Spaak de la sorte et en plus frapper des pieds, ce que n'apprécie guère Mme Spaak. Néanmoins, je reconnais que ce geste est légitime, compte de la situation qu'elle endure en raison, notamment des petites vacheries en douce de Diane. J'espère pour elle que la roue va tourner et que Maman Spaak aura l'occasion de surprendre sa benjamine dans ses œuvres. En attendant, et comme le lui a conseillé Tata Jacqueline, notre petite demoiselle doit éviter au maximum tout contact avec ses sœurettes soit en se réfugiant dans sa chambre ou encore en se rapprochant le plus possible des yeux maternels.
      De toute évidence, je crains fort pour notre Christinette, car Diane, maligne comme elle est, fera tout son possible pour provoquer la colère de Maman Spaak envers son aînée qui se retrouvera très rapidement sur ses genoux et peut être même en présence des sœurettes. N'oublions pas non plus les deux pimbêches que sont Babette et Brigitte qui veillent au grain.
      Il faut toutefois, souligner le bon comportement au collège de notre héroïne qui, même si les résultats scolaires déjà encourageants pourraient être encore bien meilleurs, n'a jusqu'ici reçu aucune heure de colle, contrairement aux années précédentes.
      Voilà Christine, mon deuxième commentaire sur ce nouvel épisode.
      Sylvie

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  5. Merci Sylvie de ce nouveau commentaire qui a le mérite d'être franc. Pour notre fidèle lectrice, l'issue ne semble guère faire de doute... Mon petit geste de colère se paiera bientôt, et Sylvie me voit déjà allongée sur les genoux maternels, culotte baissée, pour me faire rougir les fesses, avec une détermination de ma chère mère qui me promet une sacrée fessée...
    Voilà qui risque de m'angoisser à l'avance...

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  6. Cela semble en effet inéluctable.

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  7. Chère Christine,
    Je crains malheureusement devoir donner raison à Sylvie, quant à la suite des évènements, qui se traduiront sans nul doute pour la colérique Christinette, par un voyage express sur les genoux de maman, et se voir administrer " encore " la fessée bien sur déculottée somme toute méritée.
    Désolé cher Christine, d'enfoncer le clou, et de m'allier à Sylvie, mais notre ado de l'époque, avait bien du mal à contenir ses humeurs, préférant provoquer maman...
    Salutations.
    Yves.

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  8. Décidément, les paris sont unanimes... Après Sylvie, Caroline et Yves pronostiquent un retour proche de Christinette sur les genoux maternels... Et pas pour un câlin, ni la moindre félicitation, mais pour une fessée déculottée mémorable...
    J'avoue que depuis la scène où j'ai tapé du pied je cherche bien quelque chose qui pourrait me rassurer... Mais, rien ne vient, et mon angoisse monte...

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  9. Si, après cette cuisante étape, les compteurs seront remis à zéro...

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  10. J'espère bien que les compteurs seront remis à zéro... Mais cela ne me rassure guère, puisque cela induit que je doive passer par cette "cuisante étape", comme vous dites, Caroline... Et je suis bien placée pour savoir que Maman ne fait jamais les choses à moitié... Nul doute qu'il va falloir que je "prépare" mes fesses...

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  11. Ce n'est pas la première que vous allez recevoir. Vous connaissez la musique, je peux m'exprimer ainsi. Allé courage.

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  12. En effet, si Christinette arrive à s'assagir pour quelque temps,
    il n'est pas certain que dans un avenir proche, elle ne replonge dans ces travers, et qui malgré son age, reste encore une gamine imprévisible, qu'il faut quelque fois remettre sur de bons rails, par le biais de bonnes déculottées, et lui réchauffer ses petites fesses.
    Amicalement.
    Yves.
    Yves.

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  13. Caroline relativise ce qui risque d'arriver à Christinette. Oui, c'est vrai que ce ne sera pas la première fessée que je recevrais... Oui, j'en "connais la musique", dit-elle.
    Mais justement, c'est bien parce que je sais, et que mes fesses s'en souviennent, combien la fessée maternelle est une épreuve, où Maman s'applique à tanner copieusement mon bas du dos...
    Du courage, j'en ai bien besoin en effet, et préférerais y échapper...

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  14. Yves, lui, valide la méthode maternelle et considère qu'il "faut remettre sur de bons rails" la gamine imprévisible que j'étais... Et de préconiser de "réchauffer mes petites fesses". Cela parait anodin, mais lorsque l'on est celle qui va être déculottée, c'est bien plus dur à vivre...

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  15. C'est vrai chère Christine, je compatis avec la pauvre " petite " Christinette, qui s'apprete à recevoir la bonne fessée déculottée de maman, avouant du coup en avoir reçues également de bonnes à une certaine époque, et qui représente une dure épreuve, je l'avoue.

    Et comme vous le dites si bien en répondant à Caroline, que vos fesses s'en souviennent, que l'on pourrait" comparer " ou non, le motif n'étant pas le meme, à la chanson de Claude Francois : j 'AI ENCORE REVE D'ELLE dont le texte comportait la phrase : QUE LES DRAPS S'EN SOUVIENNENT.
    HI HI, humour.
    Yves.

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  16. Yves confond "Il était une fois" et Claude François. Cela dit, si j'apprécie son humour, de mon point de vue d'adulte, j'imagine bien que Christinette n'en aurait pas ri du tout... Car, si les fessées maternelles hantaient mes pensées,ce n'était en rien pour "rêver d'elles" mais bien pour cauchemarder... Et même quand j'y repense maintenant, j'ai encore l'impression que mes fesses s'en souviennent...

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  17. Ah oui, pardon Christine, j'ai confondu les deux.
    Je voudrai revenir sur le présent récit, pour vous dire que votre maman avait tendance à vous taxer de " grande " un peu trop souvent, celle qui doit obeir et montrer l'exemple.
    Force est de constater ici, que la petite chipie de Diane, ayant entendu et compris l'allusion de maman, sur d'elle, provocatrice, ne manque pas de se moquer de la frangine, la voyant déjà étalée sur les genoux maternels, pour y recevoir la fessée déculottée... c'est mon avis personnel. Et aussi que ladite petite peste prénommée Diane, mériterait que maman lui claque un peu plus fréquemment ses petites fesses de gamine.
    Salutations.
    Yves.




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  18. Oui, cher Yves, vos remarques sont judicieuses quand elles analysent les méthodes maternelles, et le fait que Maman tenait à ce que son ainée montre l'exemple. Et lorsque je n'étais pas exemplaire, ce sont mes fessées qui servaient d'exemple, pour bien faire comprendre à mes soeurs ce que risquait de leur arriver...

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  19. Bonjour Christine,

    Je comprends bien la devise de Maman Spaak qui est que son aînée donne l'exemple, mais que doit-elle faire si ses sœurettes fassent tout pour l'embêter et la faire craquer ?

    Certes, notre petite demoiselle a un devoir d'exemplarité vis-à-vis de ses deux sœurs, vu son rôle d'aînée, mais doit-elle pour autant subir les petits coups bas provoqués par Diane notamment, sans broncher ?

    Il est du devoir de Mme Spaak de veiller au grain et de punir équitablement les fautives.

    J'en arrive à cette analyse car, moi même ainsi que ma soeur Sonia avons vécu ce genre de situation, jusqu'au jour ou notre frère Eric se fasse prendre en flagrant délie. Evidemment à partir de ce moment là, les choses ont changé à la maison et Eric qui était notre souffre douleur s'est très vite assagi car ses petits coups en douce ne marchaient plus et se retrouvait très rapidement puni.

    Voilà Christine, mon point de vue sur la situation vécue par notre Christinette vis-à-vis de Diane.

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  20. Chère Christine,
    Je comprends quelque peu la méthode de votre maman qui consistait à faire comprendre à une jeune fille de 13 ans de l'époque, qu'elle devait etre assez " grande " pour relativiser
    et ne pas avoir un esprit de vengeance meme après les provocations de vos deux soeurs, et j'admets que cela ne devait pas etre facile pour vous.
    Le problème était peut-etre d'arriver à vous contenir, afin de ne pas provoquer la colère de maman, et recevoir la fessée.
    Mais personne ne peut dire qu'élever les enfants est facile, il n' a pas de solutions miracles. Votre mère a eu certainement beaucoup de courage à élever trois filles.
    Amicalement.
    Yves.

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  21. Si Sylvie "comprend" la méthode de Maman, voilà qui n'est pas de bon augure pour l'avenir de Christinette... Ma chère mère, se doit de "veiller au grain" et de "punir équitablement les fautives" mais, avouez, que la même punition est plus durement ressentie par une presque ado que par ses deux gamines de soeurettes...

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  22. Yves, lui aussi, comprend la méthode de Maman et "invite" Christinette à "se contenir" pour ne pas "provoquer la colère de Maman" et "recevoir la fessée"...
    Au passage, il complimente Maman en considérant qu'il lui a fallu "beaucoup de courage" pour élever trois filles... Il est indéniable que ma chère mère a mis beaucoup d'énergie à nous ramener dans le droit chemin chaque fois que c'était nécessaire... Mes fesses peuvent en témoigner...

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  23. Chère Cristine,
    Je pense que votre maman restait dans une logique de bonne répartition des fessées et qu'il fallait les " distribuer " à bon escient, si j'ose dire, quand cela était nécessaire. Elle en restait " le seul juge ".
    Mais, pour avoir lu une bonne partie de vos récits, je remarque que maman avait fort à faire avec Christinette, la jeune collégienne insouciante, pas trop partisane à l'effort, qui se retrouvait souvent les fesses à l'air, pour de bonnes déculottées.
    Quant aux deux petites soeurs, votre maman ne manquait pas de les corriger elles aussi, la culotte baissée bien sur, pour d'autres motifs, quand cela était nécessaire.
    Je peux donc conclure, que la Christinette de l'époque, se retrouvait beaucoup plus souvent sur les genoux maternels. Allez savoir pourquoi ? Je rigole...
    Je vous taquine un peu.
    Amicalement.
    Yves.




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  24. Yves me taquine un peu, mais je ne lui en veux pas. Il défend et explique les méthodes maternelles et son analyse est assez fidèle à la réalité. Il est vrai que mes soeurs avaient leurs parts de fessées, mais c'était presque naturel comme des gamines punies à bon escient.
    Et je ne considère même pas que je me retrouvais sur les genoux maternels "beaucoup plus souvent" qu'elles. La différence était que les fessées des gamines se déroulaient la plupart sur le champ, dès la bêtise sue ou découverte. Elles étaient rondement menées et calmaient les petites.
    Les miennes étaient plus marquantes, car plus appliquées sur une "cible" plus grande que les petites fesses de gamine, si j'ose dire.
    Et puis, le plus souvent, elles étaient annoncées, promises, évoquées avant le moment venu. Et même, cette attente je la vivais encore plus mal quand je récoltais des heures de colle ou un zéro, et que je gardais la nouvelle pour moi, sachant que Maman ne l'apprendrait que quelques heures ou jours plus tard... J'avais l'impression de "gagner du temps" mais je savais ce que cela me vaudrait... et j'angoissais à l'avance en imaginant ma future déculottée...

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  25. Chère Christine,
    J'aime à remarquer que vous prenez mes plaisanteries avec sympathie.
    Nous étions, à l'époque, moi et ma soeur, punis comme il se doit, pour toutes betises commises, plus ou moins sévèrement, suivant leur gravité. Maman agissait sur le champ, comme la votre avec les petites, c'était pantalon descendu, ou jupe relevée, sous-vetements baissés, la fessée déculottée était administrée soit debout ou allongés sur ses genoux.
    Quant à votre mère, Christine, j'ai juste un peu de mal à comprendre pourquoi elle agissait avec vous de façon différente, en vous annonçant " Christine " tu peux préparer tes fesses ". Le fait de devoir attendre la fessée, dans votre chambre, à ruminer, angoisser, était certainement un véritable calvaire. Elle pensait surement que de procéder de la sorte, lui permettait de mieux " prendre son temps ", pour vous déculotter et vous donner les bonnes fessées que vous méritiez.
    Voilà de quelle façon je vois les choses, si j'ose dire.
    Yves.



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  26. Chère Christine,
    Il est donc difficile de prendre position sur le code de déontologie de Madame SPAAK, concernant sa façon d'élever ses trois filles, presque toute seule, ayant fait le choix d'arrêter sa carrière d'enseignante.

    Elle se retrouve évidemment à adopter des méthodes d'éducation
    presque identiques, adaptées à chacune d'entre elles, pour toutes les bêtises commises, considérant que seule la fessée déculottée est le plus efficace.
    Je remarque aussi que madame Spaak, était une femme très attentionnée envers ses filles, quelle pouvait tout aussi bien caresser leur front, leur donner des bisous, ou réchauffer leurs " plus ou moins petites fesses ".

    Mais contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est bien
    Christinette qui reste la championne en matière de cachotteries et mensonges, ce que maman Spaak détestait le plus, et qui garantissait à ses fesses une cuisson digne de ce nom.
    Amicalement.
    Yves.











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  27. Merci Yves pour ces deux commentaires fort judicieux. Effectivement Maman savait être tendre et affectueuse envers ses filles, mais sévère quand il le fallait.
    Le fait de devoir attendre mes fessées était en effet très dur à vivre, mais cela marquait l'importance qu'elle y mettait. Autant les punitions de mes soeurs étaient la plupart du temps données sur le champ et vite, autant les miennes le plus souvent décalées dans le temps, me faisaient réfléchir, angoisser, me "préparer" si j'ose dire...
    Mais c'est vrai aussi qu'en cachant mes bêtises, en retardant l'échéance, j'en rajoutais et développais ma peur.

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  28. Bonjour Christine,
    Avant que vous ne dévoiliez la suite de cette douloureuse partie de votre vie de pré adolescente, j'aimerais vous faire part d'une discussion entre votre Maman, votre Tata Jacqueline et vous qui m'a un peu surprise.

    En effet, alors que vous annonciez avec un peu de vantardise vos bonnes notes et probablement votre bon comportement depuis le début de l'année au collège à votre Tata Jacqueline, la réplique suivante de votre maman m'a un peu surprise "Je constate que si cela ne va pas trop mal en classe, ta chère nièce n'arrête pas de se chamailler surtout avec Diane. Je ne sais pas ce qui me retient de sévir en m'occupant de ses fesses".

    D'ailleurs, ces paroles de Maman Spaak, qui ne sont pas rentrées dans l'oreille d'une sourde en la personne de Diane, ont eu le don de vous faire sortir de vos gongs, peut-être maladroitement, en répliquant assez brutalement aux propos tenus par votre Maman.

    Bien entendu, bien que déplacé, je comprends aisément votre geste ayant moi-même, ainsi que ma sœur Sonia, vécue ce genre de situation (jusqu'au jour où Maman assiste aux agissements sournois du benjamin de la famille Eric).

    Compte tenu de la façon d'agir de Diane, championne des coups bas, votre Maman aurait-elle assisté au moins une fois, à une de ces chamailleries entre vous et votre sœurette.

    J'en veux pour preuve, votre dernière déculottée reçue par la faute de Diane qui était venue vous provoquer alors que vous étiez seule dans la salle de bain. Force est de constater que c'est vous qui avez été sur les genoux maternels, alors que Diane, elle, a été reconduite, certes, manu militari (par l'oreille) dans sa chambre, mais sans autre forme de punition. C'est vrai, que cette fessée était peut-être méritée, mais Madame Spaak qui n'avait assistée qu'à la fin de la discussion, (la partie qu'elle ne pouvait accepter de votre part), pouvait elle avoir un jugement plus juste.

    Mais reconnaissez que Diane s'en ai bien tirée.

    Voilà Christine mon point de vue sur ce petit passage de ce paragraphe de votre récit.
    Sylvie

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  29. Oui, Sylvie, Diane s'en est bien tirée, et c'est Christinette qui se retrouve menacée d'une bonne fessée, à cause d'un geste de colère que Maman ne peut supporter. C'est vrai que c'est rageant pour moi, et que cela résume bien la méthode maternelle qui est axée sur l'exemplarité... Et qu'en la matière, c'est à l'ainée de donner l'exemple... Soit en ce tenant à carreau, soit en se retrouvant culotte baissée sur les genoux maternels...

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  30. Bonjour Christine,
    Alors que la suite de cette palpitante partie de votre vie d'adolescente se fait attendre, les points suivants me font réagir.

    1) Suite à votre note de 9,5/20 en géographie, votre Maman vous fait revoir le chapitre concerné et vous interroge la-dessus. Bien entendu, je ne vois pas l'utilité de cette interrogation puisque le contrôle a été fait et la note établie. Peut-être que Mme Spaak voulait vous faire rentrer ce chapitre dans votre tête.

    Je constate à cet effet, que ce n'est pas la première fois que votre maman agit de la sorte. Je comprend si les notes sont franchement mauvaises, comme ce fut le cas les années précédentes notamment en anglais, mais là, de plus en géographie...

    2) Par ailleurs dans un épisode précédent vous parler d'une bête noire, de qui s'agit-il ? Vos notes depuis le début de l'année sont plutôt bonnes (pas excellentes comme le souhaite Maman Spaak), et jusqu'à présent aucune heure de colle n'est à mettre à votre crédit.

    Cependant, même si vous n'avez pas perdu votre petit péché mignon le bavardage, force est de constater que, comparativement aux années précédentes, il a beaucoup diminué. Finalement Tata Jacqueline n'aurait pas tord, lorsqu'elle affirme que "Christine s'assagit".

    Voilà Christine, les interrogations que je me pose actuellement. Je reviendrai vendredi sur une partie de ma vie d'adolescente qui m'avait valu une fessée tonitruante.
    Sylvie

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  31. Sylvie "palpite" en attendant la suite des aventures de Christinette. Promis, je la livre bientôt...
    Concernant Maman qui me réinterroge sur le contrôle de géographie qui n'était pas brillant. C'est juste pour constater qu'un peu de révision en plus m'aurait fait obtenir une bonne note. De quoi la conforter dans sa volonté de bien me surveiller, et de ne rien laisser passer... Quitte à employer la seule méthode qu'elle trouve efficace... Une bonne fessée !
    Pour ce qui est de la bête noire, c'était ma prof d'anglais de la Sixième et des deux années de Cinquième, la fameuse Mademoiselle Paule, qui m'aura valu bien des déculottées...
    Cela dit, je suis d'accord avec Sylvie qui cite un jugement de Tata Jacqueline, constatant que "Christine s'assagit".
    Mais comme il reste bien des griefs, dont bien sûr ma propension à bavarder voire à chahuter dans le dos des profs, je me doute bien, et le craint fort, que mes passages sur les genoux maternels ne sont peut-être pas finis...
    Qu'en pensez-vous ?

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  32. Bonjour Christine,
    Je ne voudrai pas être oiseau de mauvaise augure, chère Christine, mais je constate que christinette, comme à son habitude, hésite entre volonté à travailler et se laisser bercer par sa petite vie de collégienne insouciante, risquant de se retrouver les fesses à l'air, pour de bonnes déculottées.
    Ceci dit, j'attends avec impatience la suite de vos récits.
    A bientôt de vous lire...
    Yves.



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  33. Je constate qu'Yves est toujours pessimiste quand aux capacités de Christinette d'éviter de nouveaux "ennuis", pour ne pas dire de se retrouver prochainement sur les genoux maternels...
    Heureusement que la demoiselle de l'époque ne peut lire ce message, car cela la chagrinerait et ferait croître son angoisse... Chacun imagine en effet que les menaces de Maman se faisant plus rapprochées et plus précises, Christinette a bien du mal à contenir sa peur, et qu'elle se voit même déjà en fâcheuse posture...

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