samedi 28 septembre 2019

Chronique d'un redoublement : 149. Le retour à la maison confirme une issue inéluctable et angoissante...

SUITE 148

Alors que nous n'étions qu'à deux minutes de la maison, il se mit à pleuvoir. Ce n'était qu'une petite averse automnale, mais qui nous força à hâter le pas, Maman n'ayant pas emporté son parapluie. Nous fîmes donc irruption dans la maison en courant, ce qui ne me plaisait guère, moi qui n'avais guère envie de rentrer, chacun le comprendra aisément...


Nous étions rentrées sous la pluie, Maman hâtait le pas,
moi, je n'avais pas du tout envie de rentrer trop vite...

"Enlève donc tes chaussures et mets tes chaussons. Ne mets pas de l'eau partout. Ce n'est pas le moment de m'énerver davantage", m'avait lancé Maman d'un ton qui renseigna vite Tata et mes deux soeurs sur l'humeur maternelle...
Ma chère tante nous rejoint dans l'entrée, m'aida à enlever mon blouson et le rangea sur le porte-manteau, en remarquant ma mine grincheuse. "Que se passe-t-il encore ? Tu as fâché ta Maman ?"
Je baissai la tête et plongeai dans les bras de Tata, en sanglotant, sans pouvoir formuler quoi que ce soit, pendant que ma tante me caressait la tête, en disant : "Ne pleure pas ma petite chérie. Allez, ça va passer..." !
Ce qui ne manqua pas de faire réagir Maman, qui lança : "Laisse donc ta petite chérie pleurnicher. Ce n'est rien à côté de ce qui l'attend... Allez, Christine, file dans ta chambre faire tes devoirs. Mieux vaudrait pour toi qu'ils soient bien faits... On verra plus tard pour le reste..."
Je me redressai et quittai les bras de Tata pour prendre l'escalier vers ma chambre, pendant que Tata interrogeait Maman : "Qu'y a-t-il donc avec Christine ? Le rendez-vous avec sa nouvelle prof s'est mal passé ?" 
Aline et Diane attablées à la cuisine avaient les oreilles grand ouvertes. 
Quant à moi, arrivée sur le palier du haut, je m'arrêtai avant d'entrer dans ma chambre, l'oreille tendue pour écouter ce que Maman allait répondre...


Je guettai du haut de l'escalier, tendant l'oreille,
et écoutant Maman raconter son entrevue avec Mlle Simon...
Maman était visiblement décidée à sévir à mon encontre...

"Ah, ne m'en parle pas... Ta petite préférée retombe encore dans ses travers habituels... Il faut qu'elle bavarde en classe, qu'elle fasse l'intéressante dans le dos de ses profs, Et quand elle se fait prendre, elle me cache ses punitions, en me mentant effrontément... Ce n'est pas possible... J'espérais que le passage en Quatrième allait la voir s'assagir... Mais, non, pas du tout, avec Christine, il n'y a vraiment que les bonnes vieilles méthodes qui fassent de l'effet... Eh bien, on va les reprendre... Pas plus tard que ce soir...", avait expliqué Maman, d'un ton qui ne souffrait aucune contestation...
Tata essaya bien de plaider ma cause : "Pourtant., côté des notes, ce n'est pas trop mauvais, me disais-tu ?"
La réflexion fut balayée par Maman : "Mais, c'est comme toujours. Christine est partisane du moindre effort... Mademoiselle a des facilités, elle apprend vite, mais se contente souvent d'une petite moyenne tranquille, alors qu'elle est capable de figurer parmi les meilleures de la classe. C'est rageant quand même... Et si je n'interviens pas, Christine se la coule douce, quitte à même me raconter des bobards et me mentir effrontément pour s'éviter des ennuis... Et cela je ne le supporterai jamais".


 Tata avait bien essayé de plaider ma cause,
mais rien n'y faisait... Maman confirmait clairement
qu'elle allait me donner la fessée...

Tata tenta de calmer le jeu : "C'est comme ça, tu sais, elle commence à s'assagir. Ce n'est pas forcément la peine de la punir. Elle peut très bien comprendre sans..."
Maman monta d'un ton : "Laisse-moi donc élever mes filles à ma guise... Je connais trop bien Christine... Si je ne lui donne pas la fessée cette fois, c'est la porte ouverte à tous les coups en douce... Pas question que ma fille s'en sorte comme une fleur, alors qu'elle bavarde en classe, me cache ses punitions, me ment de façon éhontée. Et moi qui arrive devant sa prof en ignorant tout ça. Je suis passée pour une idiote, pour une mère qui ne sait même pas ce que fait sa fille, une mère qui se fait rouler dans la farine... Cela, je te prie de croire qu'elle va me le payer..." La dernière partie de l'argumentaire maternel me fit trembler plus encore... Maman s'était sentie idiote devant la jeune prof, et ça, je me doutais bien que j'allais effectivement le "payer" ! Sur mes fesses bien sûr !


Je comprenais que Maman s'était sentie vexée,
comme accusée de ne pas savoir bien élever sa fille...
Et je comprenais que j'allais le payer cher...
Je m'imaginais déjà sur les genoux maternels,
déculottée et prenant une tannée magistrale devant mes soeurs... 

Connaissant Maman, cette sensation qu'elle avait dû ressentir, en apprenant que je lui avais donc menti à plusieurs reprises, était certainement vexatoire et apte à accroître la colère maternelle à mon encontre. Comme lorsque j'avais donné un coup de pied en douce à ma soeur et que la vendeuse de la boulangerie l'avait à Maman, qui avait eu l'impression que la demoiselle lui montrait qu'elle ne surveillait pas assez ses filles...
Tata n'insista pas, comprenant que sa grande soeur risquait d'être encore plus fâchée contre moi au final.
Mes deux soeurs furent envoyées à leur tour dans leur chambre, ce qu'elles firent sans discuter, conscientes que mieux valait ne pas énerver davantage Maman. Les entendant monter, je refermai ma porte pour éviter de les voir se moquer de moi. Mais en tendant l'oreille, je percevais qu'elles étaient en grande discussion dans leur chambre, et je ne doutais pas qu'il devait être question de mon bas du dos...
Il restait près d'une heure avant le dîner, et Maman et Tata s'occupèrent en cuisine, pendant que je tournais en rond dans ma chambre. Dans d'autres circonstances, Maman aurait pu profiter de ce laps de temps pour me régler mon compte, mais je me doutais bien qu'il n'en serait rien tant que Tata Jacqueline était encore à la maison... Cela me permettait de "gagner" en quelque sorte un peu de temps avant "l'explication" tant redoutée, mais en même temps, je ne pensais qu'à cela... 
J'avais bien sorti mes affaires de classe, et regardé ce qu'il y avait à faire pour lundi, mais je n'avais pas la disposition d'esprit pour me mettre à travailler. J'étais trop perturbée par ce qui m'attendait...
D'un côté, j'essayais d'être philosophe, en me remémorant que ma plus récente fessée remontait à la dernière semaine de vacances à la mer. Et que depuis, si les menaces avaient été assez nombreuses, je m'en étais toujours sortie... Contrairement à mes soeurs...
Mais, d'un autre côté, ma tête me renvoyait des images de fessées magistrales, des bruits de claques, des cris et des pleurs que je n'avais pu retenir, et c'était comme si la fessée à venir m'apparaissait comme une épreuve terrible...
La petite phrase maternelle : "Tu ne perds rien pour attendre", me tournait dans la tête et j'en arrivais à imaginer que j'allais comme devoir payer les intérêts, comme des pénalités de retard pour avoir fait attendre ma fessée... Bref, c'était comme si cette fessée avait grossi depuis le temps et qu'elle serait insupportable... 

Surtout que le fait d'y avoir échappé depuis deux mois rendait paradoxalement la peur plus vive... D'autant que cette fois je sentais bien que je n'avais aucune chance que Maman ne tienne pas ses promesses...
Parfois, comme dans mes périodes les plus agitées de la fin de la première Cinquième par exemple, lorsqu'il m'était arrivée de récolter des heures de colle plusieurs, voire quatre ou cinq semaines de suite, avec à chaque fois une fessée magistrale lors de l'arrivée du bulletin de colle à la maison, j'essayais d'être comme philosophe, en me disant que c'était juste un mauvais moment à passer, que la précédente tannée ne m'avait pas tuée pour autant, et que mes fesses supporteraient la prochaine...
Mais, là, bizarrement, le fait d'y avoir échappé depuis plus de neuf semaines me faisait craindre une volée comme si je n'en avais jamais reçue... C'est peut-être idiot, mais je tremblais à l'avance posant par moment mes mains sur mes fesses encore bien protégées, comme pour me préparer au pire...
Au bout d'une petite heure, Maman nous appela depuis le bas de l'escalier : "Les filles, descendez donc, on va bientôt dîner". Aline fut la première à descendre, alors que j'hésitai un instant. Le "On va bientôt dîner", ne me semblait pas clair... Voulait-il dire que Maman avait l'intention de faire quelque chose me concernant avant qu'on passe à table ?
Diane, voyant que je restais dans ma chambre, en ouvrit la porte et me lança : Tu n'as pas entendu ? Maman veut qu'on descende. Faut que tu viennes. Sinon elle va te gronder encore plus fort..."


Diane était venue me demander de descendre,
faisant, le sourire moqueur aux lèvres, allusion à la fessée
qui m'attendait...

Je commençais à imaginer qu'elle allait me donner la fessée devant tout le monde... Mais la présence de Tata me fit oublier cette idée cauchemardesque. D'ailleurs, il n'y eut pas de suspense, Maman nous demandant de passer à table à peine descendues.
Je fis profil bas durant le dîner, évitant tous les regards, le nez comme fiché dans mon assiette, sans dire le moindre mot. J'eus droit à une paire de réflexions maternelles, mais Tata s'arrangea pour que cela ne dérape pas sur des sujets qui auraient pu devenir gênants pour moi, alors que mes soeurs cherchaient à l'évidence à savoir ce qui allait m'arriver...
Le repas ne s'éternisa pas, et Tata commença à aider Maman à débarrasser, non sans prévenir qu'elle allait bientôt nous laisser pour rentrer chez elle, histoire de ne pas manquer une émission qu'elle aimait bien.
Maman, en d'autres circonstances, lui aurait proposé de regarder l'émission avec elle chez nous, mais Tata avait bien compris que sa soeur avait d'autres idées en tête...
"Aline et Diane, montez donc dans votre chambre. Il n'y a pas d'école demain, vous pouvez donc lire ou jouer un peu une fois que vous serez en pyjama. Mais, je ne veux rien entendre... Ce n'est pas le moment de m'énerver plus que je ne le suis..." avait lancé Maman à mes soeurs. 
Quant à moi, les instructions furent plus claires encore : "Et toi Christine, file donc dans ta chambre. Prépare-toi pour la nuit, et attends-moi... Je vais venir m'occuper de ton cas..."
Je ne pus m'empêcher de dire d'un ton suppliant : "Oh, non, Maman, nooon !"
Il me valut une réponse plus claire encore : "Ne fais pas l'idiote, Christine. Tu sais très bien ce qui t'attend... Va donc préparer tes fesses..."
Je baissai le regard et me retournai pour aller vers l'escalier. Je croisai Diane, qui avait les yeux brillants, et cachait mal son envie de rire de moi. Je l'aurais bien giflée, mais cela n'aurait fait qu'aggraver mon cas... 

Je préférai aller me réfugier dans ma chambre, où je constatai que Maman avait changé les draps, et même mis au sale le pyjama porté ces derniers jours. Sur mon lit, elle avait sorti une chemise de nuit assez courte et un pyja-short en coton assorti. Elle avait dû faire ça pendant que nous étions en cours cet après-midi. Donc avant d'aller voir Mlle Simon, sans idée préconçue, j'imagine.
Mais je ne pus m'empêcher de penser que c'était comme si Maman avait en quelque sorte "choisi" ma tenue de fessée...
J'essayai d'ôter ces pensées de ma tête, et me déshabillai pour me mettre en tenue de nuit. En mettant le pyja-short, je jetai quand même un oeil sur le reflet de mon dos dans la glace de l'armoire. Ma lune était bien blanche et frissonnante, et l'image me resta gravée dans la tête...


Je regardai le reflet dans la glace de mes fesses,
des fesses bien blanches et épargnées depuis si longtemps...
Je sentais monter en moi une peur grandissante... 

Je ne pus m'attarder, entendant un pas dans l'escalier, et je remontai le pyja-short et enfilai la chemise de nuit en vitesse.
C'était simplement Tata Jacqueline qui venait nous dire bonsoir avant de repartir chez elle. J'entendis que Diane tentait de faire s'exprimer notre tante sur mon cas. Elle disait notamment : "Tu vois Tata, on est bien sage, nous, c'est pas comme Christine qui va avoir la fessée..." Mais Tata ne renchérit pas et lui demanda de se taire plutôt.
Entrant ensuite dans ma chambre, Tata Jacqueline fut surprise de me voir déjà en tenue de nuit, et me dit : "Tu es déjà prête, ma grande ? C'est vrai qu'il vaut mieux ne pas fâcher davantage ta mère..."
Je me mis à sangloter, en gémissant : "Oh Tata, j'ai peur. Je veux pas la fessée".
Tata Jacqueline ouvrit ses bras et me serra contre sa poitrine : 'Ne pleure pas, ma pauvre chérie. Il fallait y penser avant. Tu sais bien que ta Maman déteste les mensonges et quand tu bavardes en classe..."
Je redis encore : "Mais, Tata, je veux pas la fessée, non !"
Ma tante confirma mes craintes : "Allons, Christine, ce n'est pas à moi de le décider. Tu sais, j'ai bien essayé de te défendre, mais cette fois ta Maman est trop en colère. Elle dit que tu as déjà eu de la chance de ne pas avoir reçu la moindre fessée depuis la rentrée...  Alors, je pense hélas que tu n'y échapperas pas... Allez, n'y pense plus, de toute façon, tes petites fesses en ont vu d'autres..."


Tata avait bien essayé de me consoler, mais, elle-même,
 n'imaginait pas un instant que je puisse échapper à la fessée promise...
Elle donnait presque raison à Maman pour une fois,
et cela ne pouvait qu'accroitre mon angoisse...

En disant ça, Tata m'avait tapotée le bas du dos, juste une petite tape sur chaque fesse bien protégée par les habits de nuit, mais cela m'avait un peu vexée, ayant comme la sensation que sur ce coup-là ma tante donnait pour une fois raison à Maman.
Tata m'embrassa en me serrant fort, puis quitta ma chambre non sans me souhaiter "Bonne nuit", mais aussi "Bon courage, ma grande". Une manière de compatir, en ne doutant pas qu'il allait m'en falloir... Du courage, oui...
A SUIVRE

73 commentaires:

  1. Bonsoir Christine,
    Épisode de transition, très riche et remarquable, tant dans le texte que les illustrations, donc l'une d'elles la 4° qui coïncide avec la relecture de votre blog! Je suis actuellement dans les épisodes ou j'avais développé un "synopsis" mettant en scène une Christine de 22 ans passé, revenir sur le giron maternelle à la suite d'une cachotterie, plus mensonges pour une amourette.
    La jeune femme étalée sur les genoux de la fesseuse (Clare Fonda) pouvant tout à fait ressembler, à la version Christinienne de 23 ans.
    Oh!!! Quel vilain bonhomme, ce Dominique! Hi, hi.
    Sinon rassurez-vous, je vous livrais d'autres commentaires sur l'épisode.
    Amicalement
    Dominique

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  2. Bonjour Christine,
    Et bien voilà enfin la suite des événements. Maman Spaak semble décidée cette fois ci à ne laisser aucune chance à notre pauvre pitchounette qui attend la peur au ventre l'issue de cette terrible journée. Elle n'a plus qu'à préparer ses fesses, la pauvre. La tentative de défense de Tata Jacqueline s'est avéré infructueuse. Cependant, notre Christinette a des arguments à faire valoir pour assurer sa défense si Maman Spaak lui en laisse l'occasion.
    En effet, la punition n'étant pas à faire signer, de plus aucune annotation mentionnée sur le carnet de correspondance et un bulletin mensuel relativement bon sans annotation faisant référence au bavardage de Christine notamment de Mle Simon sont des arguments pouvant plaider en sa faveur.
    Voilà Christine mon premier commentaire sur ce nouvel épisode. Christine a donc des arguments à faire valoir. Mais en aura-t-elle l'occasion.
    Je vous livrerai très rapidement la suite de mon analyse, n'ayant pas encore complètement lu ce nouveau paragraphe

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  3. Merci à Dominique et Sylvie pour leurs premiers commentaires, en espérant bien sûr qu'ils vont développer pour récompenser Christine de ce long texte...
    J'attends aussi avec impatience la réaction de Mardohl...
    Encore merci d'avance à mes fidèles commentateurs (et trices) !

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  4. Bonjour Christine.
    Ca sent très mauvais pour les fesses de Christinette, maman Spaak est décidée à mettre les pendules à l'heure et toutes tentatives de défenses me paraissent vaines. Notre pitchounette n'échappera pas à la magistrale déculottée qui l'attend, et ce malgré les possibilités de plaidoirie évoquées dans mon précédent commentaire qu'elle pourrait développer.
    Tata Jacqueline, fort heureusement pour Christine n'assistera donc pas à la scène, mais reconnait toutefois que finalement la déculottée est méritée. Reste à savoir maintenant le lieu et la façon adoptée par Mme Spaak pour remettre son aînée dans le droit chemin. La question reste posée. Es-ce en presence des soeurettes ou dans sa chambre la porte grande ouverte ?
    Voilà Christine ma nouvelle analyse après avoir lu entièrement ce nouvel épisode de transition.
    J'attends avec impatience lanalyse de Dominique et de Mardolh.

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  5. Il pleut sur la ville comme il pleure dans le cœur de Christine, qui contrairement à Verlaine, ne sait que trop d’où lui vient sa peine.
    Dès votre arrivée précipitée, votre mère donne le ton, ce qui amène immédiatement votre tante à votre secours. Hélas, comme on pouvait le prévoir, sa protection se révélera dans ce chapitre bien dérisoire devant la détermination maternelle. Tante Jacqueline, après avoir rassuré d’une étreinte sa nièce préférée, se voit mise au courant de son dernier exploit. Elle aura beau tenter d’en modérer la portée, évoquer vos résultats encourageants, votre mère demeure inflexible, rabrouant même sa sœur en lui demandant – par ailleurs à bon droit – de ne pas se mêler de l’éducation qu’elle entend donner à ses filles. Votre tante se résignera donc à ne plus entraver la volonté maternelle, et s’éclipsera même au plus vite, comme pour laisser poliment le champ libre à sa sœur. Elle se contente, pendant le dîner, d’éloigner la conversation du sujet que tout le monde porte en tête à ce moment-là. Puis elle impose le silence à Diane qui, transportée de joie par l’événement qui s’annonce, désire apparemment s’épancher devant elle aux dépens de son aînée. Entrant dans votre chambre, elle répond, compatissante mais fataliste, à vos suppliantes dénégations : sauve toute la tendresse qu’elle vous porte, vous devrez vous y résigner, la fessée vous attend, méritée qui plus est. Complice, mais donnant raison à votre maman, elle vous tapote les fesses, comme en un préambule symbolique, et vous quitte sur une dernière embrassade et vous souhaitant tout le courage dont vous allez avoir besoin.
    En effet, il vous faudra du cran, car aux bribes de conversation que vous avez entendues depuis l’étage, vous ne pouvez que mesurer le degré de colère maternelle : à la hauteur de votre faute, ce qui se traduira pour vos fesses par une addition salée. Franchissant la ligne rouge, vous avez commis l’inacceptable crime de « lèse-maternité », en tentant de berner votre mère, de remettre en cause son autorité, de vous soustraire à sa vigilance, ce qui a l’heur de la toucher personnellement, en ce que son image publique, à laquelle elle paraît vraiment tenir, s’en trouve ternie : comme bien des mères, la vôtre déteste se voir prise en flagrant délit de négligence parentale, de se sentir soupçonnée de ne pas remplir son devoir éducatif que lui assigne la nature et la société. Ne regrette-t-elle pas d’avoir quasiment perdu la face devant cette jeune professeure d’anglais, en étant forcée de lui avouer que sa fille ne l’avait pas mise au courant de cette punition ? Vous mentionnez l’épisode de la boulangerie, au cours duquel elle a pu donner à l’apprentie l’impression que son aînée se jouait d’elle. Je pourrais également citer « La malade imaginaire » et bien entendu le plus récent épisode de falsification de signature, dans chacun desquels une simulation – presque réussie – de votre part pour échapper à une sanction, l’avait rendue particulièrement furieuse. (Bien que, dans ces trois exemples, vous ayez péché par action, alors que dans ce récent cas, dans lequel vous avez joué sur l’implicite puisque votre professeure ne vous avait pas demandé de signer cette punition, on pourrait plaider le péché, plus véniel, par omission.)

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  6. Votre sensibilité à vif ne vous fait que craindre davantage l’imminente échéance. Votre mémoire aiguisée (à laquelle votre lecteur actuel doit sans doute la précision de vos récits) vous renvoie des stigmates visuels, sonores et surtout tactiles qui vous échoiront sous peu. Le fait même que vous y ayez échappé (et de peu) depuis longtemps ne vous rend que plus anxieuse. Il vous arrive souvent de considérer vos fessées comme répondant à une mécanique inéluctable, et vous en venez à vous affoler de ce répit dont vous jouissez depuis la rentrée (et même depuis la fin de l’année précédente, à une exception près) : comme si (au mépris de tout bon sens d’ailleurs) vous allez devoir rattraper un retard indu par une fessée exceptionnelle. De plus, cette période d’immunité a visiblement abaissé votre seuil de tolérance, et vous vous effrayez davantage de la fessée qui advient que lorsque vous en receviez hebdomadairement.
    Votre sensibilité portée au rouge vous fait interpréter le moindre terme émis par votre mère : ce seul « bientôt » qui en d’autres circonstances eût passé inaperçu, fait jaillir en vous les projections les plus catastrophistes : allez-vous, juste avant de passer à table, être fessée devant vos sœurs et même votre tante ? Mais il n’en sera rien, et la vaisselle rangée, votre mère vous envoie dans votre chambre pour l’y attendre, ce qui je l’imagine vous soulage, en esquissant la perspective d’une fessée dans votre chambre, à l’abri des regards et commentaires narquois et mortifiants de vos petites sœurs. Vous retrouvez sur votre lit les vêtements de nuit que votre mère vous a préparés dans l’après-midi, sans encore être consciente qu’elle vous a choisi votre « tenue de fessée ». Vous vous changez en scrutant comme à votre habitude dans le miroir le reflet de votre lune qui connaît ses derniers instants immaculés avant que la tornade rouge ne s’abatte sur elle.

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  7. Bonjour Christine. C'est moi Sylvette. Ta situation actuelle me peine énormément. Je pleure déjà avec toi, car je pense que cette fois-ci tu auras du mal à échapper à l'inéluctable correction qui t'attends. J'espère quand même que sincèrement tu vas trouver des éléments pour t'éviter cette grosse fessée comme tu as très bien su le faire lors de ta mauvaise note. Moi personnellement, je ne vois pas comment tu aurais pu avouer à ta maman cette punition d'autant plus qu'elle n'était pas à faire signer à la maison, sans oublier que rien n'a été noté sur le carnet de correspondance et encore bien moins sur le bulletin mensuel. Tout cela me paraît dur à supporter pour toi et je suis compatissante envers toi et te soutiens dans cette épreuve que tu affrontés.
    Voilà Christine quelques mots de courage et de force que tenait à vous envoyer Sylvette qui a également connue ce genre de situation.

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  8. Je relis avec bonheur les commentaires toujours avisés de Mardohl, qui décrypte parfaitement la situation et mon angoisse montante quand même Tata se résout à reconnaître que je n'ai plus guère de chance d'y échapper, et ne trouve pour me consoler que l'argument que ce ne serait finalement pas si grave puisque cela faisait longtemps que cela ne m'était pas arrivé...
    Mais, au lieu de relativiser, comme le suggère Tata, j'angoisse plus fort encore, en imaginant que Maman, qui plus est vexée, ne veuille me flanquer une fessée exemplaire, comme pour rattraper son retard...

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  9. Petit clin d'oeil à Sylvette aussi, dont j'apprécie le message de soutien, mais je ne crois guère hélas que Maman puisse prendre compte de ses arguments tendant à minimiser ma faute. J'ai au contraire le sentiment que Maman vexée d'apprendre mes bêtises de la bouche de la prof, et regrettant de ne pas avoir sévi plus tôt, va me faire payer bavardages, cachotteries et autres mensonges... Je peux assurément préparer mes fesses...

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    1. Bonsoir Christine.
      Malheureusement pour Christinette, il n'y a guère d'espoir d'éviter la déculottée qui l'attend et même si Maman Spaak daigne écouter sa plaidoirie, elle n'aura aucune pitié.
      Les cinq déculottées reçues, dont trois le premier jour des vacances, l'ont été dans la plus strict intimité, sans témoins gênants, cette fois-ci, les sœurettes sont présentes à la plus grande joie de Diane notamment qui là, pourra alimenter les ragots générant à nouveau les conflits entre Babette, Brigitte et notre petite demoiselle qui n'apprécie guère les moqueries de ces dernières à son encontre. Mme Spaak devra veiller au grain pour que cela ne se reproduise pas à nouveau, car malgré la fessée qu'elle a reçue dans la chambre de Christine, Diane ne semble pas avoir perdu ses mauvaises habitudes.
      Voilà Christine la situation telle que je la vois actuellement. Nous attendons toujours le commentaire de Dominique. Je salue également les commentaires très riches de Mardolh. Toujours aussi précis dans ses analyses.

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  10. Merci Sylvie de ces remarques pertinentes. C'est vrai que les petites, même si elles n'auront peut-être pas la vue directe, auront bien des choses à raconter aux moqueuses qui empoisonnent la vie de Christinette.
    C'est vrai aussi que Dominique, qui avait réagi le premier, avait promis d'autres commentaires... Espérons qu'il n'a pas à nouveau disparu... Ce serait bien dommage...

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  11. Bonjour Christine,
    Désolé pour l’attente, mais ces derniers jours, je suis occupé par un ami pour l’aider à préparer son déménagement et donc un peu moins disponible, pour votre blog.
    Néanmoins, j’ai prévu plusieurs regards sur ce nouvel opus de transition remarquable (je sais! Je me répète!) C’est le problème des vieilles machines qui se grippent, avec l’usure! Bon ceci dit, je vous livrerais le premier, une fois finalisé dans la semaine et à tout seigneur, tout honneur (ce qui ne va pas plaire à Christinette), celui-ci mettra en exergue Maman SPAAK et sa déontologie, face à Tata Jacqueline, défenseur inconditionnel de sa filleule! Christinou ne pouvant que se résigner, à l’inéluctable avec Maman….
    Voilà, pour la trame, chère conteuse
    Amicalement
    Dominique

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  12. Bonsoir Christine,
    Non, je n'ai pas de nouveau disparu et vous avez sous le coude un commentaire sur cet épisode, certes de transition, comme notre chère conteuse sait en produire, hi, hi et qui nous ravissent, soit dit en passant!
    Sinon pour les épisodes précédents (donc je n'ai pas fini la relecture), je reviendrais sur ceux-ci! Oh pas tous! Car je me retrouverais en décalage avec les nouvelles livraisons de Christine et puis sur certains, tout a déjà été évoqué, cela ne ferait qu'un commentaire de plus!
    Je condenserais donc mon point de vue, sur l'un de ceux-ci et ainsi me remettre à jour comme l'a fait une certaine Christinette lors d'un "redoublement chaleureux, avec Maman"!
    Voilà, chère conteuse, je pense que vous retrouvez un certain "Dom" taquin, qui n'était pas pour vous déplaire!!!
    Amicalement
    Dominique

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  13. Ah, me voilà rassurée... Dominique est bel et bien présent, et ne devrait pas trop tarder à compléter ses commentaires... Cela n'est pas pour me déplaire, même si cela a tendance à faire réagir la Christinette qui est en moi, et qui, elle, apprécie moi l'humour taquin de ce cher Dominique. Surtout qu'il évoque non seulement cet épisode, qui est déjà plus qu'angoissant pour la future punie, mais aussi un épisode du genre brûlant qu'il qualifie de "redoublement chaleureux avec Maman", épisode que je préfèrerais oublier à jamais...

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  14. Bonsoir Christine
    Oui, je suis présent entre guillemets du fait de mes obligations d’amitiés et suis ravi de plaire à la conteuse! Mais constate que la Christinette d’une certaine époque, n’a pas disparu! Ne relisant sans doute pas ce qu’elle écrit aux commentateurs et éviter les erreurs grossières d’inattention (celle-ci apprécie MOINS l’humour taquin de ce cher Dominique, qui lui apprécie le qualificatif)
    Quant au commentaire Dominicain du « redoublement chaleureux avec Maman », celui-ci regroupera plusieurs épisodes et pour rassurer Christinou, il n’aura qu’une contenance angoissante et déstabilisante pour elle, mais aucune conséquence brûlante pour une partie de son anatomie !
    Bon, pour ce qui est de l’épisode présent! Ne nous voilons pas la face ! Christinette peux préparer ses fesses pour un quart d’heure, très chaud !!!!!!!!
    Amicalement
    Dominique

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  15. Pfff ! C'est pas gentil, Dominique ! J'espérais un encouragement, des propos rassurants... Mais pas une phrase toute en affirmation, qui me promet "un quart d'heure très chaud". Déjà que Tata Jacqueline était elle aussi très affirmative au sujet de ce qui m'attend... Vous comprendrez que je commence à angoisser très très fort... Parole de Christinette s'entend...

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  16. Bonjour Christine,
    Le côté gentil du pragmatique Dominique, viendra plus tard pour la Christinette, durant la digestion dudit « quart d’heure », donc même Tata Jacqueline ne doute pas un seul instant, malgré que cela la chagrine pour sa chère filleule.
    Alors qu’apporterais à Christinou, un encouragement ou des propos rassurants, à l’instant présent où celle-ci angoisse au plus haut point, pour son bas du dos? Sachant pertinemment qu’elle n’y échappera pas! A moins que ceux-ci, lui permette d’aborder l’épreuve qu’elle redoute, plus sereinement? J’en doute fort! Mademoiselle Christinette, n’en étant pas à sa première occurrence en la matière, avec Maman! Mais j’ai le sentiment que Christinou imagine déjà, que cette discussion maternelle va tourner au cauchemar pour elle? Du même style que la découverte d’imitation de signature!
    Donc, je concède compatir un peu, à ce qui attend Christinette! Mais ne peux remonter les aiguilles du temps et la Christinou désormais en 4°, devra l’affronter.
    M…, je dévoile sans faire attention, des éléments de commentaires! « Maman, Tata, je suis un petit crétin ! Pardonnez-moi, mais pas la f….e, s’y vous plaît! ». Petite boutade Dominicaine !!!!
    Amicalement
    Dominique

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  17. La référence choisie par Dominique va faire battre encore plus vite le coeur de Christinette qui attend Maman en imaginant ce qui lui est promis... La tannée reçue pour l'imitation de signature est en effet un souvenir apte à donner la frousse à Christinette...

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  18. Bonsoir Christine,
    Je ne doute absolument pas que Christinette soit dans ses petits souliers, malgré la compassion un peu vexante de Tata et qu’elle tremble de trouille, sachant trop bien qu’avec Maman, ce ne sont pas des tapettes qui vont atterrir sur ses joues du bas et qui plus est, amplement dévoilées pour une meilleure efficacité! D’autant qu’avec cette tenue de nuit (chemise de nuit, pyja-short), la pudique Christinou se sent encore plus vulnérable! Rien que la plongée sur le giron maternel lèvera un premier voile, Maman n’ayant plus alors qu’à glisser ses doigts sous l’élastique du pyja-short, afin d’accomplir son devoir.
    Bon d’accord ! Dominique n’est pas très charitable avec les neurones de Christinette qui flippe grave en ce moment et rage intérieurement qu’un étranger soit s’y bien informer, sur les us et coutumes de Maman Spaak en matière d’éducation, envers ses filles.
    Comme vous le voyez Christine, j’englobe les deux sœurettes, même si à cette époque Christinou était la plus concernée, Aline venant juste derrière! Diane de par ses facultés et ses roublardises s’en sortant avec juste quelques écueils, mis à part la tannée dans la chambre de sa grande sœur et sous ses yeux, pour ne pas avoir su tenir sa langue (épisode 115).
    Voilà le rebond Dominicain, à votre réponse, en ce jour anniversaire pour moi!
    Amicalement
    Dominique

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  19. Joyeux anniversaire Dominique. Avec un jour de retard, puisque je ne découvre son message de jeudi que ce matin.
    Avec une bise cordiale de la part de Christine, pendant que Christinette, elle, boude plutôt dans son coin, suite à la lecture du commentaire dominicain...
    Elle se serait bien passée du couplet sur le dévoilement de ses joues du bas, et sur le fait que la manoeuvre sera plus aisée en raison de la tenue de nuit choisie par Maman Spaak...

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  20. Pour ceux qui suivent les commentaires, je signale que Dominique vient d'en rajouter un à l'épisode 134 avec une remarque judicieuse sur une fessée oubliée dans l'évocation à la rentrée des épisodes de l'été.

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  21. Bonsoir Christine,
    Dominique remercie Christine pour la bise cordiale et ne vous formalisez pas pour ce jour de retard, certaines membres de ma famille, n’y pensant même pas.
    Quant à toi, Christinette, je suis désolé d’avoir souligné ce fait angoissant! Mais toi, comme moi savons qu’avec Maman Spaak, il n’est de bonne fessée que bien déculottée et que la tenue choisie, sans aucune préméditation de sa part, favorisera son action! Alors soit courageuse ma belle, tu n’en mourras pas, cela ne fera que faire circuler ton sang, une fois de plus. Foi du Minot, qui a connu ce genre de tourment.
    Vous voyez Christine, que je peux avoir de la compassion pour Christinou, avant même qu’il ne se réalise concrètement.
    Amicalement
    Dominique

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  22. Du courage, du courage ? Pff, c'est facile à dire... C'est un peu ce que disait Tata Jacqueline, croyant me rassurer en disant elle aussi que je n'en mourrais pas...
    Mais, a fortiori quand on n'en a plus reçu depuis des semaines, vous comprendrez que Christinette se fasse tout un monde de ce que Maman lui a promis et que même Tata, son habituelle avocate, considère comme inéluctable...
    Et, même si c'est "sans aucune préméditation" (quoique... je n'en suis pas certaine), avouez que faire porter à la future punie une tenue qui va rendre la lune blanche de Christinette facilement dénudable puisse faire encore augmenter son angoisse..

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  23. Bonjour Christinette,
    Oui je sais c’est plus facile de dire à d’autres, d’avoir du courage (qu’à sois même) fasse à une telle situation inéluctable. Mais sincèrement, Christinou! Je pense que tu as parfaitement conscience d’avoir (par crainte de représailles maternelles) caché cette punition à Maman, son paraphe n’étant pas exigé et que la discussion avec Melle Simon, allait forcément faire ressortir cet écueil dissimulé.
    Et ça, aux yeux de Maman Spaak, ce n’est pardonnable qu’après une bonne fessée, pour ne pas dire plus! Surtout pour son aînée, qui doit montrer l’exemple aux petiotes!
    Que tu flippes très grave à ce qui t’attends et que Tata (défenderesse inconditionnelle, de ta cause) pense cela inéluctable, n’est pas surprenant connaissant sa sœur! D’autant que depuis, la séance de fin de vacances, ta lune est restée immaculée! Je comprends donc ton angoisse exceptionnelle, pour le cas présent, mais les aiguilles du temps ne remontent pas (sauf dans les films).
    Ceci dit, Christine, concernant une « éventuelle préméditation » de Maman Spaak pour votre tenue de nuit, en vue de ce rendez-vous avec Melle Simon! Je n’y crois pas un seul instant! Après que cela gêne, froisse et alimente l’inquiétude de Christinou, sur son très proche avenir, passant par le giron maternel, est tout fait logique.
    Amicalement
    Dominique

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  24. Bon, mieux vaut que je ne commente pas ce nouveau message de Dominique, et particulièrement comment il s'adresse à Christinette en confirmant ce que dit tout son entourage quant à l'inévitabilité de la fessée à venir...

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  25. Bonjour Christine.
    Alors que le moqueur Dominique a l'air de s'acharner sur le sort réservé à Christinette, Sylvette de son côté se trouve très attristée et demande à Christinou d'essayer de se défendre comme elle a su si bien le faire lors de son erreur de révision de matière qui lui avait valu une très mauvaise note. Même si cela ne ferait qu'aggraver son cas, Sylvette, elle considère que, selon le dicton "qui ne tente rien, n'obtient rien", cela vaut la peine d'essayer.
    En tout cas Sylvette est très triste pour Christinette, elle qui a eu à subir ce genre de situation à plusieurs reprises sans que cela entraîne les mêmes conséquences fâcheuses pour ces fesses. Cependant, cela est arrivé une seule fois, après avoir reçu une volée de Mère Marie-Pierre pour avoir piqué une colère noire et insultée cette dernière pour un zéro obtenu pour bavardage en classe de CM2 (7ème). C'est arrivé aux oreilles de Maman par le biais de Inez (sans le faire exprès). Inutile de de vous dire la raclée qu'elle a reçue à la maison par sa Maman. J'en garde encore, plus de 45 ans après un souvenir amère.
    Voilà mon avis sur la situation actuelle et pour un peu contredire le moqueur Dominique.

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  26. Je vois que Miss Christine, se défile face au facétieux Dominique. Alors que ce dernier n’a fait qu’adresser à Christinette, un message de constat pouvant froisser la demoiselle, je l’admets, mais qui comporte tout de même, une légère compassion. Donc sur ce coup, je demande pardon à Christinou.

    Quant à Sylvie, je reconnais bien là, la solidarité féminine défendant sa consœur, face au Minot un peu moqueur. Ce qu’il ne faisait jamais ouvertement devant Maman ou Tata, comme Diane! Afin de s’éviter un voyage, pour le moins désagréable et honteux (short et slip aux chevilles) sur leurs girons.

    Comme tu le sais, Christinette, les fesses du Minot n’ont pas été épargnées par son ascendance plurielle, il est donc à même de comprendre l’angoisse et la terrible trouille que tu ressens, pour la suite à venir. Alors encore une fois, soit courageuse ! C’est un mauvais moment à passer, je suis d’accord! Mais c’est le prix à payer, lorsqu’on fait des erreurs.
    Amicalement
    Dominique

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  27. Bon, d'accord, j'accepte les excuses du facétieux Dominique. Je n'avais pas trop fait attention à ses propos compatissants, pour réagir surtout sur ceux un peu plus "moqueurs". Il est vrai que j'appréciais plus la solidarité féminine montrée par Sylvie...
    Vous avouerez quand même que, dans la situation où se trouve Christinette, venant pour ainsi dire de revêtir ce qui sera sa tenue de fessée, elle préférerait plus de compassion, et même des propos lui disant qu'il reste une chance d'y échapper, même si, elle-même, n'y crois plus...
    Et, insister sur le fait que Maman ne saurait faire autrement que de dévoiler pleinement la cible n'est guère rassurant... D'autant que, comme Christinette l'a encore constaté en regardant dans la glace, ses deux fesses sont bien blanches et ne pourront que pousser Maman à rendre totalement écarlates...

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  28. J’apprécie votre mea-culpa concernant mes propos s’adressant à Christinette et comprend que la solidarité féminine est davantage retenue, votre attention. Ceci dit, je pense que malgré une longue disparition, Dom n’a pas changé et que vous avez appris, grâce à votre esprit, à cerner sa facétie de trublion (ce qui faisait souvent rager Maman ou Tata et coûtait cher à ses p’tites fesses).

    Sinon j’admets volontiers que Christinette, revêtant cette tenue de nuit (pour ne pas dire de fessée) soit dans une angoisse maximum, n’attendant que le bon vouloir maternel, sans se faire d’illusions sur son devenir proche.

    Alors oui, je compatis à son sort et lui fait de gros poutous de réconfort, tout en lui précisant qu’elle a de par son manque de franchise, bien cherché ce qui va à nouveau colorer ses fesses toutes blanches et par empathie, je n’ajoute pas la pensée de Maman en découvrant celles-ci.

    Amicalement
    Dominique

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  29. Merci Dominique de ce message apaisant qui fait bien comprendre à Christinette que vous ne vous réjouissez pas de son devenir, mais compatissez plutôt. Même si, au fond d'elle-même, elle ne peut s'empêcher de reconnaître que, connaissant Maman Spaak, et ayant été maintes fois mise en garde sur les conséquences qu'auraient des mensonges et des bavardages en classe, elle se doute bien que Maman mettra un point d'honneur à tenir ses promesses... Vous devinez lesquelles ?
    Cela dit, j'espère aussi lire bientôt quelques uns des commentaires plus anciens promis par Dominique... Merci d'avance !

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  30. Patience, patience, Christine, les commentaires viendront, j’y travaille actuellement. Mais je m’efforce également de rester dans l’instant présent qui s’annonce très, très délicat pour le bas du dos de Christinette, voire même particulièrement indigeste du fait qu’elle en sursit (depuis le 4/20 en géo) et n’a pas retrouvé les genoux maternels, depuis les derniers jours de vacances d’été.

    Les multiple mise en garde n’ayant pas eu l’effet escompté sur une Christinou, replongeant dans ses vieux travers. Nul doute que Maman se fera un devoir de bien tenir ses promesses, au grand désarroi d’une Christinette donc le séant va vivre une nouvelle fois, un quart d’heure d’anthologie.

    Désolé pour ce constat, ma Christinette et je compatis sincèrement, au sort qui t’attends, avec ta chère mère. En espérant, pour toi, qu’elle ne décide pas d’en faire une démonstration exemplaire. Ce qui donnerait à une Diane chipie, de quoi alimenter les moqueuses et faire de sa grande sœur la risée du collège.

    Amicalement
    Dominique

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  31. Eh bien, voilà, il suffit que je reconnaisse que Dominique n'a pas forcément tort de prédire une tannée exemplaire à Christinette, pour qu'il en rajoute, en insistant sur les conséquences que cela pourra avoir sur son séant... Oui, j'admets que Maman ne manque pas de motifs pour passer à l'acte et donner à son aînée ce qu'elle lui a promis depuis belle lurette, et que, forcément, elle voudra faire de ce "retour" sur les genoux maternels une fessée exemplaire et mémorable...

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  32. Chère conteuse, ce n’est qu’une pensée Dominicaine prévisionnelle pour le séant de la Christinette de 4°, certes très angoissante et qui a de quoi nouer les tripes de celle-ci, après cette longue abstinence!
    Mais vous-même, reconnaissez que Maman possède plus d’un motif pour passer à l’acte (sursis accordé pour le 4/20 en géo, bavardage, cachotterie pour la punition et mensonges! Autant de faits, qui ne peuvent que la conduire à sévir de façon exemplaire et mémorable, ayant mise en garde Christinette à plusieurs reprises! Et là, la rencontre avec Melle Simon, est la goutte d’eau qui fait déborder le vase maternel!
    Il m’est donc facile d’imaginer (compte tenu de ma connaissance de vos écrits) que Maman Spaak, va faire de ce « retour » Christinien sur ses genoux, une symphonie « très achevée », telle une soliste au sommet de son art, pour une diva libérant toutes ses émotions.

    Amicalement et avec humour.
    Dominique

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  33. Cher Dominique, vous résumez fort bien ce qui conduit Maman Spaak à sévir, à marquer le cou, à montrer que les limites ont été dépassées par Christinette qui, a conscience qu'elle a échappé déjà à plusieurs reprises à ce qui restera comme la première fessée de Quatrième...
    Vous citez bien les motifs qui ont fait hausser le ton maternel, et devenir menaçant...
    Alors, dans ce contexte où Christinette se rendait compte que le vase était de plus en plus prêt à déborder, l'entrevue avec Mlle Simon a apporté, non seulement une goutte d'eau, mais bien plus encore, en découvrant cette punition non avouée, qui fait passer Maman (du moins le ressent-elle ainsi) comme une mère pas au courant et donc se laissant raconter des histoires par sa fille.
    Et une mère vexée se doit de marquer le cou, ça, Christinette le comprend bien, et cela ne fait qu'aggraver son angoisse...
    Je me souviens d'ailleurs que je regrettais de ne pas avoir tenté d'informer Maman de ce que la prof allait lui dire avant qu'elle n'y aille. Je ne l'avais pas fait car j'étais certaine que Maman aurait sévi sur le champ. Mais, en arrivant ainsi à "gagner' juste du temps, je ne faisais qu'aggraver mon cas...
    Et je pouvais préparer mes fesses pour ce que Dominique appelle, non sans raison, une "symphonie maternelle".

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  34. Petite faute de frappe, il faut lire : une mère vexée se doit de marquer le coup (et non le cou évidemment).
    D'ailleurs, ce n'est pas le cou, mais bien une partie plus charnue de sa petite personne que Christinette craint de voir déculottée...

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  35. Bien évidemment que Maman Spaak (droite et rigide) se sent super vexée face à Melle Simon lui apprenant le coup des 100 lignes, non avoué par Christine et qui la fait passer pour une mère laxiste.
    Ce qui rajoute un motif de plus, et non des moindres, au passif de Christinette qui a en effet de quoi angoisser grave, lors du retour au bercail qui s’annonce très chaleureux pour la demoiselle.

    Je n’ai pas cité cet élément de vexation pour Maman Spaak, du fait que dans mes commentaires j’ai très souvent tendance à l’encenser pour sa méthodologie éducative, envers ses filles, ce qui a le don d’énerver (ma) notre charmante conteuse. Je plaisante!
    Pour le coup (et non le cou), j’excuse sans retenue Christine, car ce n’est pas cette partie anatomique de Christinette que Maman va dévoiler et transformer en brasier. Désolé Choupinette!

    Amicalement, quand même
    Dominique

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  36. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  37. Désolé, Dominique, pour le retard de validation de vos récents commentaires, car j'étais absente une bonne partie de la semaine. Mais, j'apprécie beaucoup vos écrits. Et, j'en redemande, bien sûr...
    Cela dit, je me mets à poursuivre mon récit, car je l'avoue j'ai manqué à mes devoirs ces derniers temps... Ne le dites pas à Maman Spaak, hihi...

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  38. Bonjour Christine.
    Pour répondre à Dominique, il me paraît difficile, voir même impossible à Christinette d'avouer à Maman Spaak qu'elle bavardait en cours et qu'elle a été punie, ainsi que toute sa rangée à recopier 100 lignes surtout qu'elle n'était absolument pas dans l'obligation de le dire puisqu'il n'y avait aucune signature des parents à faire figurer sur la copie et encore moins un mot mis dans le carnet de correspondance. Je pense également qu'aucune autre de ses camarades punies n'a avoué à ses parents cette punition, ce qui pourrait être un moyen de défense pour notre Christinou, même si cet argument ne tiendrait évidemment pas la route auprès de Madame Spaak très à cheval sur la discipline en classe.
    Voilà Christine, pour taquiner un petit peu le jeune Dominique qui a l' air de se réjouir de la situation critique dans laquelle se retrouve Christinette.

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  39. Merci Sylvie. J'apprécie la remarque, et aussi quand mes commentateurs dialoguent entre eux.

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  40. Chère Christine, ne soyez pas ennuyée par ce petit retard et vous remercie du compliment, pour mes écrits donc vous êtes gourmande et en redemandez.

    Je comprends parfaitement que vous ayez d’autres obligations plus importantes que votre blog et constate avec plaisir, le fait que vous repreniez vos devoirs d’écritures! Rassurez-vous, je ne signalerais pas à Maman Spaak, cette absence de travail ponctuelle! Ne souhaitant pas qu’elle vous rafraîchisse la mémoire, sur ce qu’il en coûte!

    Car contrairement à ce qu’en pense, Sylvie qui me taquine, je ne me réjouis nullement des déboires, que vous avez connus, même si j’apprécie d’en lire la narration! Et je la félicite, pour l’argumentaire qu’elle propose à Christinette, sachant bien entendu que cette dernière était parfaitement incapable d’arriver la bouche enfarinée, avouer à Maman qu’elle avait bavarder en cours et écoper d’une punition pour cela! La prof omettant de demander, la signature des parents.

    Quant aux autres camarades également punies dans la rangée, il n’est pas impossible que certaines d’entre elles soient soumises, au même régime que Christinou! Mais ce n’est pas le genre de chose que l’on cris sur les toits. J’en sais quelque chose.

    Amicalement
    Dominique

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  41. Merci Dominique de ce petit message que j'approuve pleinement.
    Effectivement, moi qui étais du genre à tout faire pour retarder l'échéance, pour gagner du temps, pour prolonger ma tranquillité postérieure, je n'aurais jamais osé aller avouer la punition et son motif à Maman, cela aurait été comme venir lui réclamer une fessée...
    Merci de même de ne pas (en jeu, bien sûr) alerter Maman Spaak sur mon absence de travail...

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  42. De rien, chère Christine! Je suis ravi de vous faire plaisir et constater que vous adhérez aux propos de mon commentaire! En effet, comment imaginer que la REINE du temps gagné (au détriment de ses jolies fesses) puisse faire un tel aveu à Maman, compte tenu du motif (indiscipline). Cela aurait été comme ce jeter dans la gueule du lion ou dire à sa mère.

    « Ecoutes Maman! J’ai bavardé en cours et récolté une punition de 100 lignes, que j’ai faites en douce durant une permanence, sans te le dire! C’est très moche, alors Maman s’il te plaît, donne-moi la fessée que je mérite pour cela! »

    IMPENSABLE, pour le lecteur passionné et commentateur que je suis! Je suis certain que Sylvie (malgré sa solidarité féminine) et mon compère Mardhol seront d’accord avec moi.

    Quant à votre absence de travail, je ne tirerais pas l’alarme, mais ne tardez pas trop tout de même! La patience de Dominique et des autres lecteurs ayant une limite, comme Maman Spaak! Humour!

    Amicalement
    Dominique

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  43. IMPENSABLE ! Oui, vous employez le mot juste Dominique. Jamais de la vie je n'aurais de mon propre chef dévoilé un de mes exploits, ni avoué avoir menti sans que Maman ne me questionne...
    Et pourquoi pas, rentrer un jour où j'aurais pris deux heures de colle, et m'entendre dire à Maman : "Pas la peine d'attendre l'arrivée du bulletin de colle par la Poste. Si tu veux, je monte me mettre en pyjama et je t'attends..."
    Cela dit j'avais une nuit fait un cauchemar un peu de ce genre, il faudra que je le raconte.

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  44. Comme c’est plaisant d’avoir des rebonds de la narratrice, qui confirme ma ‘connaissance’ de son blog.

    Bien évidemment que vous n’auriez jamais pu avouer l’une de vos turpitudes, directement à Maman! A moins d’être sous la pression de celle-ci ou de Tata, comme dans certains récits! Et j’imagine encore moins Christinette prononcer cette phrase "Pas la peine d'attendre l'arrivée du bulletin de colle par la Poste. Si tu veux, je monte me mettre en pyjama et je t'attends..." . Encore plus IMPENSABLE !!!! Tout comme le fait, de vous déculotter, vous-même! INIMAGINABLE !!

    Bon ceci dit, j’ai souvenir que lors d’un épisode, vous aviez évoquez la situation sans la développer! Je n’ai plus précisément en tête, celui-ci mais je peux le retrouver. Si vous le souhaiter.

    Amicalement
    Dominique

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  45. Ah, Dominique qui montre ses talents d'archiviste, j'apprécie. Et puisque vous le proposez, cher commentateur fidèle, cela ne me déplairait pas que vous retrouviez l'épisode en question. Sans vouloir vous commander bien sûr...

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  46. Pas de soucis, chère conteuse, je vais rechercher, promis! Et vous n’oubliez pas vos devoirs!

    A ce sujet, je prépare une petite surprise de « jeu » qui vous plaira, je n’en doute pas! Bien sûr, Christinette n’affichera pas le même enthousiasme, c’est certain!

    Amicalement
    Dominique

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  47. Comme promis, voici la surprise Dominicaine.

    PETIT JEU :
    Dialogue téléphonique entre Mr BAUDIN (Directeur du collège) et Mme SPAAK.

    Mr BAUDIN : «Bonjour Mme SPAAK, comment allez-vous?»

    Mme SPAAK : «Très bien, je vous remercie! Mais que me vaut, l’honneur de cet appel?»

    Mr BAUDIN : «C'est-à-dire que Christine, devait rendre son rapport de stage en entreprise, effectué il y a un mois, à son professeur principal, vendredi! Juste avant les vacances de la toussaint! Or, celui-ci ne l’a toujours eu et s’en étonne, Christine ne l’ayant pas habitué à de tels retards pour ses copies? Certes elle est parfois indisciplinée, mais c’est bonne élève! Je souhaite donc simplement que vous demandiez à votre fille, d’y penser au retour de ses congés! Car c’est un élément administratif essentiel pour le collège. Raison pour laquelle, je me suis permis de vous appeler. Je pense que vous me comprenez?»

    Mme SPAAK : «Oh, mais bien entendu, que je vous comprends Monsieur BAUDIN et je vous présente d’ailleurs toutes mes excuses au nom de ma fille, pour cet oubli! Je suis sincèrement désolé par l’attitude et la négligence de Christine, je vais de suite régler le problème avec elle et puis vous assurer que son professeur, aura ce rapport, à la reprise des cours!»

    Mr BAUDIN : «Parfait, Mme SPAAK, je vous confiance et pense que Christine n’oublieras pas son rapport, cette fois-ci! Par contre, si je puis me permettre! Ne la grondez pas trop fort, c’est une de nos plus brillantes élèves, malgré ses p’tits défauts, comme toutes les autres!»

    Mme SPAAK : «Rassurez-vous, Mr BAUDIN! Je possède une méthode très efficace pour faire comprendre à mes filles, d’être obéissantes, correctes et sérieuses dans le travail! Et Christine, malgré son âge n’y échappe pas, quand il le faut! Je vous remercie de m’avoir appelé, pour m’informer.»

    Mr BAUDIN : «De rien, Mme SPAAK! J’ai très bien compris! Ne soyez pas trop dure avec elle! C’est une jeune demoiselle, charmante et bien équilibrée dans sa tête, même si parfois elle demeure un peu gamine! Ce qui est normal à son âge! Au revoir, Mme SPAAK et merci de m’avoir accordé votre attention!»

    Mme SPAAK : «Au revoir, Mr BAUDIN.»

    MAMAN SPAAK : «Christineeee!!! Viens me rejoindre au salon, tout de suite!»

    Voilà le petit jeu Dominicain humoristique et vous laisse le soin d’imaginer la suite, chère conteuse! Il n’est d’ailleurs pas impossible que cela ravive un désagréable souvenir, à Christinette! Désolé, ma choupinette!

    Amicalement
    Dominique

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  48. Christine! En rapport à nos échanges sur le fait qu’il était impossible à Christinette de venir réclamer son dû, à Maman (vous voyez je n’emploie aucun terme précis). J’ai retrouvé un épisode analogue, à celui que je recherche, mais où le cauchemar est similaire et vous retranscris le passage que vous pouvez relire (texte 81 du redoublement).

    Drôle de cauchemar qui a hanté cette nuit...
    Je me voyais rentrer du collège, sac au dos, jupe relevée et culotte baissée, répondant aux passants moqueurs:

    "Maman m'a demandé de préparer mes fesses...,
    je ne voudrais pas la fâcher..."

    C’est juste un clin de Dominique, qui va chagriner Christinette! Mais elle n’a qu’à s’en prendre à son avatar qui en réclame toujours plus, à l’inverse des soins maternels chaleureux sur une partie arrondie de son anatomie! Encore aucun mots précis! MDR.

    Amicalement
    Dominique

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  49. Grand merci, je me répète, pour les commentaires du 119, Dominique.
    Je répondrai aussi au petit jeu autour d'un supposé appel du directeur du collège.
    Mais d'ici là, si tout se passe bien, je devrais publier l'épisode suivant (le 150), qui, je l'avoue, tarde un peu, et m'aurait valu du temps de Christinette quelques ennuis au bas du dos, que tout un chacun aura deviné... Non ?

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    1. Désolé, Christine, ce message m’a échappé ! Vous adressant mon petit mot. Quant à votre réponse sur le « petit jeu » et l’épisode 150, faites les en toute sérénité, sans tarder outre mesure ! Car Maman du temps de Christinette, n’aurait pas eu autant de patience et Christinou n’avait plus alors qu’à préparer ses F…… ! Ais-je bien, deviné ?

      Amicalement
      Dominique

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    2. Oui, hélas, vous avez bien deviné... Et cela angoisse Christinette...

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  50. Juste un petit mot, avant de vous transmettre une analyse plus complète sur l’épisode. Mettant en exergue un élément du commentaire de Mardohl, que vous confirmez dans vos réponses du 03/10.

    A savoir : « l’image publique ternie de Maman SPAAK » se retrouvant prise en défaut d’éducation, par des tiers et je corrobore les références de Mardohl, en pouvant y ajouter « la rencontre fortuite, au parc, avec Melle PAULE 05/2010) alors que Christine à récolter à nouveau une colle, plus un mot de la Prof pour rencontrer Maman, qu’elle traîne depuis deux jours dans son cartable et il y en a d’autres! Désolé Christinette, je sais j’encense encore Maman SPAAK!

    Amicalement
    Dominique

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  51. Bon exemple retrouvé que cet épisode de "la rencontre fortuite de Mlle Paule". Décidément, je peux compter sur un archiviste de talent ! Merci Dominique.

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  52. C’était juste un clin d’œil à votre attention et celle de mon compère Mardohl ! Ceci dit je poursuis l’analyse et vous la transmettrais dès que possible.

    Amicalement
    Dominique

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  53. Analyse

    Début : Désolé Christinette, dans celui-ci le Minot mets en avant la déontologie maternelle face à sa sœur (avocate de Christine).

    Sur le retour au bercail, Christinette et Maman sont surprises par une petite averse, mais qui sans protection les obligent à finir le parcours, en courant ! Ce qui n’enchante pas la demoiselle, moins pressée que sa mère d’arriver à la maison où elle sait que ce n’est pas une pluie automnale, qui l’attend, mais un orage tropical sur la partie charnue et rebondie de son anatomie, qui en a connu plus d’un malgré tout et la protège machinalement, tout en galopant (illustration).

    Entrant dans la maisonnée, Maman passe en mode directif qui n’appelle pas de réplique et renseigne au passage Tata Jacqueline sur son état d’humeur, qui les rejoints et aide sa filleule, à se dévêtir tout en l’interrogeant, constate sa mine défaite ! Craquant, Christinette se jette dans les bras de sa tante en pleurnichant, cette dernière la câline en s’efforçant de la rassurer!

    C’est là qu’intervient Maman sur la même tonalité qu’à l’arrivée, renvoyant dans les cordes sa sœur au sujet de sa nièce préférée "Laisse donc ta petite chérie pleurnicher. Ce n'est rien à côté de ce qui l'attend..." ajoutant à l’intention de sa fille un ordre qui ne souffre de contestation et confirme à Christinette que la soirée sera difficile pour elle : "Allez, Christine, file dans ta chambre faire tes devoirs. Mieux vaudrait pour toi qu'ils soient bien faits... On verra plus tard pour le reste...".

    Ce qui fait fuir une Christinette vers l’étage, les yeux embués, alors que Tata interroge Maman sur son rendez-vous, avec la jeune Prof et que les deux sœurettes à la cuisine, et aux aguets tendent l’oreille, pour ne rien manquer. Christinou s’arrête sur le palier pour écouter la réponse maternelle!

    Et là, sans vraiment de surprise, elle entend l’explication de texte de Maman lui faisant comprendre qu’il n’y aurait pas d’échappatoire, alors qu’elle espérait un assagissement de sa fille. "Ah, ne m'en parle pas... Ta petite préférée retombe encore dans ses travers habituels... Il faut qu'elle bavarde en classe, qu'elle fasse l'intéressante dans le dos de ses profs, Et quand elle se fait prendre, elle me cache ses punitions, en me mentant effrontément... Ce n'est pas possible... J'espérais que le passage en Quatrième allait la voir s'assagir... Mais, non, pas du tout, avec Christine, il n'y a vraiment que les bonnes vieilles méthodes qui fassent de l'effet... Eh bien, on va les reprendre... Pas plus tard que ce soir..."

    Là, Christine, comprends que rien n’y fera avec Maman, malgré la défense de son avocate (Tata) mettant en avant ses résultats plutôt satisfaisants. Arguments aussitôt écartés par une mère déterminée dans sa démarche, recadrant le contexte "Mais, c'est comme toujours. Christine est partisane du moindre effort... Mademoiselle a des facilités, elle apprend vite, mais se contente souvent d'une petite moyenne tranquille, alors qu'elle est capable de figurer parmi les meilleures de la classe. C'est rageant quand même... Et si je n'interviens pas, Christine se la coule douce, quitte à même me raconter des bobards et me mentir effrontément pour s'éviter des ennuis... Et cela je ne le supporterai jamais".

    A suivre….

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  54. Merci Dominique pour cette suite d'analyse du N° 149. Elle s'achève par "A suivre..." J'imagine donc qu'il y aura une suite, même si le 150 est livré par ailleurs. Ai-je raison ?

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  55. Vous avez parfaitement raison, il y aura des suites, car l’ennui sur votre blog est que les commentaires ne peuvent dépasser 4096 caractères, je suis donc obligé de les morceler, comme pour le 119. Et si vous relisez mon commentaire, en le comparant à votre texte, vous constaterez qu’il ne couvre que le début de votre récit. Donc Christinette, n’a pas fini de devoir supporter la prose de Dominique qui fait la part belle, à Maman et sa méthodologie (plutôt efficace, soyons honnête), même si cela lui déplait.

    Amicalement
    Dominique

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  56. Suite 1

    Tata comme à son habitude, tente d’apaiser sa grande sœur en évoquant le début d’assagissement de sa filleule et qu’elle peut donc sans doute comprendre, par sa réflexion avoir commis une grosse erreur, sans pour cela qu’il y ait nécessité de la punir sévèrement ! Maman, ressent la réponse de sa petite sœur comme un jugement et lui adresse alors un véritable camouflet "Laisse-moi donc élever mes filles à ma guise... Je connais trop bien Christine... Si je ne lui donne pas la fessée cette fois, c'est la porte ouverte à tous les coups en douce... Pas question que ma fille s'en sorte comme une fleur, alors qu'elle bavarde en classe, me cache ses punitions, me ment de façon éhontée. Et moi qui arrive devant sa prof en ignorant tout ça. Je suis passée pour une idiote, pour une mère qui ne sait même pas ce que fait sa fille, une mère qui se fait rouler dans la farine... Cela, je te prie de croire qu'elle va me le payer..."

    Là, Christine ne se fait plus aucune illusion, ses fesses vont chèrement payer toute la déception d’une mère vexée d’apprendre les agissements de sa fille, par une tierce personne ! Comme dans d’autres occasions ! Mettant Maman dans une situation de parents laxistes ! Sans compter le reste, donc Christinette est entièrement responsable et que Maman ne supporte pas (bavardage et mensonges). Sa marraine ne persiste donc pas, dans sa plaidoirie, afin de ne pas accroître la colère maternelle déjà grande à l’encontre de sa nièce chérie.

    A suivre….

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  57. Voilà qui explique bien le raisonnement maternel. Maman Spaak ne peut envisager d'être clémente. Trop c'est trop, et comme souvent déjà, elle s'en veut de ne pas avoir sévi plus tôt, d'être restée trop longtemps sur le ton de la menace... Et d'imaginer que Christine prenne moins au sérieux les promesses maternelles, d'où comme une obligation d'agir, de donner une fessée exemplaire, mémorable, comme pour rattraper un quelconque retard...

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  58. En effet, pour Maman Spaak, il est impossible d’accorder une nouvelle clémence à Christine, car si elle ramène quelques bonnes notes, il y a eu quelques écueils comme en histoire/géo qu’elle réussi à faire avaler à Maman et en sciences ! C’est donc une Christinette en sursis qui attend Maman donc le vase a débordé avec la rencontre du Prof.
    Et Maman se jette la pierre, estimant qu’elle aurait du reprendre les choses en main, bien avant, ce qui est très mauvais signe pour la demoiselle et surtout pour ses fesses, qui vont en sentir des vertes et des pas mûres, sa chère mère voulant comme combler cet excès d’indulgence.

    Amicalement
    Dominique

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  59. Suite 2

    Pensées de Christine :
    Les sœurettes étant renvoyées dans leur quartier, Christinette se cloître dans son fief pour éviter leurs regards moqueurs (surtout Diane), mais perçoit leurs chuchotements qui tournent forcément autour de la destinée de l’aînée, au moment du coucher ! A moins que Maman ne décide d’anticiper la discussion, avant le dîner, le temps avant celui-ci le permettant !
    Mais la présence de sa Marraine, la rassure quelque peu, Maman n’agissant que très rarement sur l’instant avec sa grande fille (comme dans le cas de l’imitation de signature) et lui permet de gagner du temps sans le provoquer, car elle ne pense qu’à ce moment fort désagréable. Dès lors, elle tente de se composer une facette de jeune fille studieuse, sauf que son esprit ne suis pas, partager entre la philosophie et le fatalisme, repensant à la phrase maternelle "Tu ne perds rien pour attendre" qui trotte dans sa tête, lui faisant penser qu’en plus de la fessée inéluctable, elle va également devoir supporter (surtout ses fesses) des agios, compte tenu du temps passé après la fessée de fin de vacances, comme si celui-ci avait fait grossir l’intensité de celle qui arrive et que Christinette aura bien du mal, à digérer ! Trop de motifs, ne pouvant justifier une clémence maternelle, mais plutôt une volée magistrale comme Christine en a déjà vécu.

    Christine flippe alors très grave, face à cette échéance que Maman tiendras sans faillir, comme à son habitude pour son aînée qui se doit de montrer l’exemple ! Et elle se remémore ses deux années de 5°, notamment la première très chargée en matière de fessées, celle-ci se souvenant de ses périodes agitées ou il lui arrivait de récolter nombre de colles, en l’espace d’un mois, avec à la clé autant de déculottées magistrales de Maman. Mais, là, Christinette ressent comme une angoisse plus forte pour ce rendez-vous, le fait que depuis neuf semaines, elle y a échappé, lui fait envisager une de ces tannées exceptionnelles qu’elle a déjà connu et tremble de peur, allant même jusqu’à porter ses mains sur ses fesses, comme une anticipation à ce qui l’attend et qu’elle redoute!

    Et là, la voix de Maman résonne invitant ses filles à descendre pour le dîner, sauf que l’espace temps la fait hésiter le "le, on va bientôt dîner" la perturbe imaginant que ne Maman veuille s’occuper de son cas avant celui-ci et devant tout le monde, Diane la chipie perfide, enfonce le clou "Tu n'as pas entendu ? Maman veut qu'on descende. Faut que tu viennes. Sinon elle va te gronder encore plus fort..." mais le fait que sa marraine soit là atténue son inquiétude et de fait Maman invite tout le monde à passer à table.

    A suivre…..

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  60. Jolie suite du commentaire dominicain sur cet épisode. L'analyse des pensées angoissées de Christinette est très juste. C'est vrai que le fait que Christinette n'ait plus reçu de fessées depuis neuf semaines, ne diminue pas sa peur... Bien au contraire, car elle comprend bien que Maman voudra en faire une fessée exemplaire... Comme pour rattraper le temps perdu...
    Parallèlement, il est certain que la curiosité de Diane augmente à mesure que l'échéance approche pour son ainée...
    J'ai hâte de lire la suite de cette analyse...

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  61. Merci pour les compliments et je constate que la conteuse est toujours aussi gourmande, des bons propos Dominicain, à l’inverse des bons soins que savait lui procurer sa chère Maman, quand elle déraillait. Ceci dit la suite de l’analyse arrive, soyez sans crainte ‘pour cela’ ! Humour !

    Amicalement
    Dominique

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  62. Je suis sans crainte, Dominique. C'est simplement qu'ayant lu avec intérêt le début du commentaire de cet épisode, il me tarde de lire la suite, ou même les suites, si c'est le cas. Je ne doute pas que vous teniez vos promesses, étant en cela plutôt du genre de Maman Spaak que de Christinette...

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  63. En effet, je suis plutôt du genre Maman Spaak qui tient ses promesses, certes bien moins douloureuses que celles-ci et à l’inverse d’une Christinette, qui en faisait des tonnes sans les tenir ! Lui coûtant plus cher, au final ! La suite arrive, Christine, rassurez-vous ! Mais comme vous, je ne suis plus sous le joug de mes parents pluriels et décide de mon libre arbitre.

    Amicalement
    Dominique

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  64. Désolé Christine, ma réponse à votre risque d'apparaître sous le nom de ma fille avec laquelle, je discutais et le v....c.. que je suis n'a pas fait attention! Si vous le souhaiter, vous pouvez conserver par de vers vous ce message.

    Amicalement
    Dominique

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  65. Suite 3

    Pensées de Christine :

    La grande Christine est totalement coi, durant ce dîner ou sa marraine présente fait en sorte de détendre l’atmosphère, par rapport aux remarques maternelles vis-à-vis de sa filleule chérie, alors que les sœurettes semblent plutôt intéressées par la destinée, de la grande sœur ! S’imaginant déjà (surtout Diane) voir les fesses nues de celle-ci rougir sous la main de Maman ou au minimum profiter du récital sonore, en étant dans leur chambre.

    Le dîner terminé, Tata s’affaire avec Maman précisant qu’elle préfère rentrer à son domicile, pour regarder un programme qu’elle apprécie, comprenant bien que sa grande sœur, a d’autres occupations que de se coller devant le petit écran.

    De fait, Maman renfilant son costume directif, renvoi ses filles dans leur quartier, avec quelques précisions "Aline et Diane, montez donc dans votre chambre. Il n'y a pas d'école demain, vous pouvez donc lire ou jouer un peu une fois que vous serez en pyjama. Mais, je ne veux rien entendre... Ce n'est pas le moment de m'énerver plus que je ne le suis..." ajoutant à l’attention de Christine "Et toi Christine, file donc dans ta chambre. Prépare-toi pour la nuit, et attends-moi... Je vais venir m'occuper de ton cas..." glaçant le sang de la demoiselle qui a parfaitement compris ce que cela signifie, mais ne peux retenir une supplique inutile "Oh, non, Maman, nooon !" et se voyant rétorquer "Ne fais pas l'idiote, Christine. Tu sais très bien ce qui t'attend... Va donc préparer tes fesses...".

    Phrase très significative pour Christine qui lui fait baisser les yeux et prendre la poudre d’escampette vers sa chambre, rencontrant au passage la chipie de Diane qui a bien du mal à cacher son hilarité. Christinette n’aurait qu’une envie, lui mettre une baffe, mais cela n’arrangerais pas ses affaires, bien au contraire, la mouflette se mettant à hurler que sa grande sœur l’a giflé et file alors vers sa chambre!

    Une fois dans son antre, celle-ci constate que Maman (sans doute durant l’après-midi et sans aucune préméditation) a refait le lit et remplacé son pyjama porté durant quelques jours, par une tenue de nuit ne lui plaisant guère (courte chemise de nuit et pyja-short) préférant de toute évidence ses pyjamas bien enveloppant et symboliquement plus protecteurs. Lui vient alors bêtement à l’esprit que Maman a choisi cet ensemble exprès, pour facilité ‘la discussion’ qu’elle va avoir avec les rondeurs de sa grande fille. Chassant tant bien que mal cette idée saugrenue, de sa tête, Christinette se change rapidement d’autant qu’elle entend des pas dans l’escalier.

    A suivre…..

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  66. Suite 4 et fin

    Pensées de Christine et échanges :

    Fort heureusement ce n’est que sa marraine venant saluer ses nièces, avant de repartir, passant d’abord par la chambre des mouflettes où la perfide Diane ne résiste pas à lancer une réflexion moqueuse, "Tu vois Tata, on est bien sage, nous, c'est pas comme Christine qui va avoir la fessée..." à laquelle Tata n’ajoute rien, l’invitant seulement à fermer sa bouche de persifleuse. Puis rejoint sa filleule qu’elle découvre prête pour aller au lit et engage le dialogue.

    "Tu es déjà prête, ma grande ? C'est vrai qu'il vaut mieux ne pas fâcher davantage ta mère..." Ce qui fait pleurnicher et gémir une Christinette ayant le trouillomètre à zéro exprimant sa peur grandissante à sa marraine "Oh Tata, j'ai peur. Je veux pas la fessée". qui s’efforce de la rassurer dans une étreinte de tendresse, en recadrant la situation 'Ne pleure pas, ma pauvre chérie. Il fallait y penser avant. Tu sais bien que ta Maman déteste les mensonges et quand tu bavardes en classe..." Ce qui fait répéter une Christinou aux abois. "Mais, Tata, je veux pas la fessée, non !"

    Sa Tata chérie concluant la conversation de façon censée, "Allons, Christine, ce n'est pas à moi de le décider. Tu sais, j'ai bien essayé de te défendre, mais cette fois ta Maman est trop en colère. Elle dit que tu as déjà eu de la chance de ne pas avoir reçu la moindre fessée depuis la rentrée... Alors, je pense hélas que tu n'y échapperas pas... Allez, n'y pense plus, de toute façon, tes petites fesses en ont vu d'autres..." mais aussi un peu vexatoire avec une tapette symbolique sur chacune de ses fesses, encore couvertes. Christine ressent alors que même sa meilleure avocate, admet le jugement maternel, l’invitant à être « courageuse ».

    Amicalement
    Dominique

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  67. Merci Dominique. Le commentaire souligne bien combien l'angoisse monte chez Christinette, alors que Diane imagine déjà ne rien manquer de la fessée à venir.
    Et comme Tata, elle même, ne laisse aucun espoir à sa nièce préférée, Christinette désespère, et ne peux que se résigner à "préparer" ses fesses...

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  68. Je suis ravi de vous avoir fait plaisir avec les suites de l'analyse, même si je n'ai pas le talent de mon compère Mardohl, bien plus lettré que l'ex-officier de Marine.

    Ceci étant, chère conteuse, juste avant la transmission des suites, j'avais répondu à votre dernier message du 27/10, mais n'en voit pas la trace? Cela dit si vous avez décidez, de le garder par de vers vous, je n'y voit aucun inconvénient! Ou à moins que je ne l'ai pas transmis, fort possible.

    Amicalement
    Dominique

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  69. Je n'ai rien sous le coude, Dominique. L'envoi a dû être perdu.

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  70. C'est possible, comme il se peut que j'ai omis de le transmettre, alors le voici. Vous pouvez le publier ou le garder par de vers vous.

    "En effet, je suis plutôt du genre Maman Spaak qui tient ses promesses, certes bien moins douloureuses que celle-ci et à l’inverse d’une Christinette, qui en faisait des tonnes sans les tenir ! Lui coûtant plus cher, au final ! La suite arrive, Christine, rassurez-vous ! Mais comme vous, je ne suis plus sous le joug de mes parents pluriels et décide de mon libre arbitre."

    Amicalement
    Dominique

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