dimanche 25 août 2019

Chronique d'un redoublement : 148. Un rendez-vous professoral qui entraîne un retour angoissé à la maison

SUITE 147

Je sursautai quand la sonnerie de la fin des cours se fit entendre. Pour une fois, j'aurais bien préféré qu'elle ne retentisse pas de sitôt... Je n'étais nullement pressée de retrouver Maman et Mlle Simon...


Je devais attendre Mlle Simon et Maman dans le couloir
du bâtiment administratif du collège,
un endroit associé à bien des mauvais souvenirs
des années précédentes, et aux conséquences cuisantes...

Cette dernière devait recevoir Maman dans un des deux petits bureaux individuels, proches de la salle des profs, près du secrétariat et du bureau de la principale. C'était là une partie du bâtiment du collège que je n'appréciais guère, associée qu'elle était avec des souvenirs de colle, sans oublier un passage en conseil de discipline, ni le conseil de classe qui avait entériné mon redoublement, un an et demi plus tôt...
Me voyant m'y diriger, les deux moqueuses de ma classe arboraient un sourire en coin, imaginant certainement qu'il y aurait des sujets de moquerie dans les jours à venir...


Les moqueuses m'ayant vue me diriger vers le bâtiment administratif
se mirent à ricaner, espérant avoir bientôt des sujets de moquerie... 

Maman était arrivée au collège avec dix minutes d'avance, selon le vieux principe que l'on ne fait pas attendre les professeurs. Je la retrouvai dans le couloir, près de la salle d'attente, et elle m'accueillit déjà plutôt froidement. Elle avait en effet, entre temps, croisé la principale qu'elle connaissait bien, de par mes exploits des trois premières années de collège. 
Maman me résuma la conversation avec elle, qui aurait dit : "Christine, ça va pour le moment. Elle travaille plutôt pas trop mal. Avec juste encore une tendance à être un peu dissipée". Bref, rien de grave, mais assez pour agacer ma mère, pour qui je devrais être studieuse, attentive et parmi les premières de la classe !  
Je tentai de lui faire dire que "c'est plutôt bien quand même". Mais, elle n'acquiesça pas, répondant au contraire : "J'espère que l'avis de Mlle Simon sera plus positif... Je l'espère pour toi, Christine... Mais, j'ai bien l'impression qu'il était temps que je reprenne les choses en main" !



En estimant qu'il était temps de "reprendre les choses en main...",
Maman ne m'annonçait rien de bon... 
Je savais trop ce que cela voulait dire... 

L'expression me fit frissonner une fois encore. J'imaginais trop ce que cela sous-entendait...
Mlle Simon arriva sur ces entrefaites et Maman la remercia chaleureusement de lui accorder un peu de temps. La jeune prof répondit que c'était normal, et que cela permettait de mieux connaitre les élèves et leurs familles, ce à quoi Maman rétorqua en la féliciitant de ce bon état d'esprit, et en ajoutant un de ses couplets habituels sur la nécessité que parents et profs travaillent de concert, etc., etc.
Et, comme je m'y attendais, je dus rester dans le couloir pendant que Maman et la prof s'isolèrent dans le petit bureau... Je n'aimais pas cette situation d'attente, où il n'y a rien d'autre à faire qu'à imaginer ce qui se dit entre les deux adultes... Et dont le sujet principal est ma petite personne...
Au bout de dix minutes, je commençais à m'impatienter, surtout que la longueur de l'entretien laissait peu de chances à ce que Mlle Simon "oublie" de parler de la fameuse punition des cent lignes... Même si je pouvais théoriquement l'espérer, la petite voix de ma raison me disait dans ma tête qu'il fallait que je m'attende hélas à devoir me justifier pour quelque chose qui réunissait plusieurs des choses dont Maman avait horreur, à savoir du bavardage en cours, une punition, et circonstance aggravante, une cachotterie, et une ribambelle de mensonges par omission ou dénégation...

Sûr que l'année passée, il aurait fallu bien moins que cela pour me retrouver, culotte baissée, sur les genoux maternels, pour une fessée "bien méritée", du moins selon les critères maternels...


Plus l'entrevue de Maman et de la prof durait, et plus j'angoissais...
Je n'avais plus guère d'espoir que mes cachotteries 
ne soient pas venues aux oreilles de Maman... 
Et j'imaginais ce qu'elles me vaudraient...

Le quart d'heure passa, et je vivais chaque minute supplémentaire avec une angoisse croissante. Même si, à tout réfléchir, c'était bien une façon de faire de Maman de vouloir créer des liens avec les enseignants pour que la communication passe au mieux, et pour que les profs ou les instit' soient bien réactifs en cas de problème avec moi ou mes soeurs.
Dans le cas de Mlle Simon, je l'ai appris plus tard, mais Maman avait poussé l'amabilité jusqu'à s'enquérir du fait que la jeune enseignante n'avait pas de difficultés pour s'intégrer dans notre petite ville où elle venait d'être nommée, alors qu'elle était auparavant dans la préfecture et ville universitaire voisine.
Maman lui avait donné des conseils à propos de la vie associative locale, et avait même évoqué de l'inviter à dîner un de ces soirs. Sans en fixer la date quand même. Mais, j'imagine bien la scène, et Maman faisant tout pour être bien vue de ma jeune prof. Il est vrai qu'elle n'avait jamais vraiment réussi, les années précédentes avec ma bête noire de Mlle Paule, la vieille fille revêche qui m'avait valu tant d'ennuis...
Je sursautai quand, au bout de vingt bonnes minutes, la porte s'ouvrit. Mlle Simon arborait comme un petit sourire, en coin. Maman, elle, semblait froncer les sourcils. La jeune prof s'adressa à moi sur un ton presque taquin : "Ah voilà donc notre petite cachotière, celle qui cache ses punitions à sa mère" !



En me traitant de petite cachotière, Mlle Simon avait le sourire.
Mais Maman ne l'avait pas du tout... 
Et de me promettre qu'on allait s'expliquer à la maison... 

Je sursautai, même si la phrase ne faisait que confirmer ce dont j'étais presque sûre que cela allait arriver... Mon coeur se mettant à battre fort, je balbutiai : "Bah, euh, je, euh, enfin... C'est à dire que, euh... je vais vous expliquer..."
Mais, Maman me coupa la parole d'un ton qui, lui, n'était pas à la plaisanterie : "Bon, Christine, je ne suis pas sûre qu'il y ait grand chose à expliquer à ta professeure. Cela nous regarde surtout toi et moi... Mlle Simon a d'autres choses à faire... Prends donc ton cartable et nous allons rentrer à la maison, où une petite discussion nous attend..."
Je baissai la tête et attrapai mon cartable, pendant que Maman prenait congé de l'enseignante : "Merci encore Mademoiselle, et croyez bien que je suis désolée des agissements de Christine, mais je vous assure que je vais faire le nécessaire pour qu'elle n'ait plus envie de recommencer. En tout cas, si elle persiste à faire des siennes, n'hésitez pas à m'en faire part, je saurai agir en conséquence..."
Mlle Simon acquiesça et nous dit au revoir en nous raccompagnant jusqu'à la porte de la conciergerie. Une fois dans la rue, Maman prit le chemin de la maison, en faisant juste un petit détour pour passer à la boulangerie reprendre une baguette, car elle avait proposé à Tata Jacqueline de rester à dîner.
La perspective que ma chère tante soit à la maison, me rassurait un peu, car j'imaginais bien qu'elle allait prendre ma défense. Mais, je ne me faisais guère d'illusion quant à ce qui m'attendait une fois que Tata serait repartie...



Je n'étais pas pressée de rentrer, 
d'autant que Maman avait annoncé la couleur
avant même qu'on ne s'explique, 
en me conseillant de "préparer mes fesses".
J'en tremblais à l'avance... 

Je trainais toutefois un peu la patte, marchant derrière Maman, ce qui contribua à l'agacer : "Christine, peux-tu marcher normalement ? Je comprends que tu ne sois pas pressée de rentrer, mais cela ne changera rien et tu n'échapperas pas à notre petite discussion..."
Je tentai de plaider ma cause : "Mais, Maman, je vais t'expliquer".
Elle répliqua : "Tais-toi donc, et n'aggrave pas ton cas. Se faire punir de cent lignes pour bavardage est inadmissible, Christine. Et, en prime, me le cacher en mentant effrontément est pire encore... Alors, je serais à ta place, je n'énerverais pas davantage ma mère en trainant les pieds. Et, je commencerais à préparer mes fesses..."
Je suppliai : "Oh, non, Maman, noooon ! Tu sais, j'ai aussi bien travaillé. J'ai même eu un 16 sur 20 hier !".
Maman ricana : "Arrête ton cinéma, Christine. Je ne suis pas dupe. Un 16, la veille du rendez-vous avec la prof, ça prouve surtout que tu avais peur de ce qu'elle allait me dire, et ça montre aussi et surtout que tu es bel et bien capable de ramener de vraies bonnes notes, si tu te donnes la peine de travailler... Au lieu de cela, Mademoiselle papote en classe et se contente de notes moyennes... Tu sais, Christine, je ne devrais même pas te féliciter pour un 16, mais te punir à chaque fois que tu n'as pas au moins 14. En tout cas, prépare tes fesses, ma fille, prépare tes fesses..."
Je me mis à sangloter, et Maman rajouta : "Garde donc tes larmes pour plus tard... Tu vas en avoir bien besoin..."


J'eus beau essayer de commencer à plaider ma cause...
Maman ne voulut rien entendre...
Et de me répéter, geste à l'appui, que je devais préparer mes fesses...
Jusqu'à y faire une allusion à peine voilée devant la boulangère...
 

En prenant la baguette à la boulangerie, la patronne remarqua que je faisais grise mine, et demanda : "Votre fille ne semble pas dans son assiette. Aurait-elle encore fait des siennes ?"  Ce à quoi Maman rétorqua : "Vous ne croyez pas si bien dire... Nous allons de ce pas en parler à la maison".
Je rougis et détournai le regard, alors qu'en rendant la monnaie à Maman, la boulangère me glissa : "Ma pauvre demoiselle, courage, c'est juste un mauvais moment à passer". Mais je me serais bien passée de ce propos faussement compatissant. 
Nous finîmes le trajet sans dire un mot, Maman m'ayant laissée passer devant, et je marchai cette fois à allure normale, n'ayant qu'une envie, qui était d'aller me réfugier dans ma chambre dans l'attente de la "discussion" promise par Maman, et dont je devinais bien quelle en serait l'issue, qui ressemblerait certainement à un "monologue" d'une main maternelle sur mes fesses épargnées à son goût depuis trop longtemps !


Je ne pouvais raisonnablement plus compter sur une clémence maternelle...
Depuis la rentrée, j'avais échappé maintes fois à une fessée...
Cette fois, mensonge et bavardage, c'était assurément de trop... 

A SUIVRE

62 commentaires:

  1. Une fois encore, la boucle se boucle : cet épisode 148 fait partiellement écho aux épisodes 1 et 2. Dans les deux cas, Christine attend avec angoisse dans le couloir le résultat d’un entretien, entretien suivi d’un retour à la maison sur les talons d’une mère furieuse (dans les deux cas également, votre tante Jacqueline participera le soir même au dîner).
    Dans ce lieu émotionnellement chargé de mauvais souvenirs, elle se rappelle d’ailleurs cette entrevue qui avait entériné son redoublement (et inauguré la présente chronique) et craint fort que celle qui se tient en ce moment entre Madame Simon et votre mère n’aboutisse le soir même à la même claquante conclusion. (Ce que par contre espèrent Babette et Brigitte, qui moqueuses vous voient partir vers le bâtiment administratif, et que Diane ne se fera pas faute de renseigner.)
    En voyant sa fille, Madame Spaak annonce immédiatement la couleur : gare à ses fesses si le rapport de sa professeure d’anglais ne s’avère pas exemplaire. Peut-être que votre mère regrette après coup de s’être montrée trop indulgente envers vous depuis la rentrée, de s’être cantonnée à des menaces plutôt que de sévir, d’avoir tardé à, selon ses termes, « reprendre les choses en main ». Le retour de flamme ne vous en sera que plus ardu.
    Arrive Madame Simon, qui disparait dans un bureau avec votre mère. (Pratique apparaissant aujourd’hui surannée. Actuellement, il est plutôt d’usage de laisser les élèves assister aux entrevues entre parents et professeurs.)
    L’entretien dure plus longtemps que prévu, et votre angoisse s’exaspère d’autant. En fait, vous nous apprendrez qu’il n’a pas été uniquement question de votre personne. Votre mère, outre son extrême affabilité envers les professeurs, qu’elle ne désire pas faire attendre, avec qui elle désire collaborer, exerce en outre son souci de bon voisinage que vous nous avez déjà souligné en diverses occurrences : elle s’intéresse à l’intégration dans votre ville de cette nouvelle arrivante, la renseigne sur la vie associative, et même l’invite à dîner. (Je me souviens qu’une camarade de ma sœur rayonnait de fierté à l’idée que sa prof soit invitée par ses parents, au point de lui déclamer outrageusement, en classe, le menu auquel elle aurait droit : « Madame, pour ce soir ma maman vous a préparé une quiche lorraine. » ce qui évidemment suscitait l’énervement des autres écoliers qui la traitaient de fayote. Mais dans un tel cas de figure, je doute vraiment que Christine ne s’en vante devant ses camarades.)

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  2. Après vingt minutes la porte s’ouvre, et d’emblée tombe l’information redoutée : Madame Simon a bel et bien instruit votre mère de cette punition. Le ciel tombe sur la tête de Christine, car en effet, d’un seul coup votre mère s’est vue informée d’un triple délit, dont elle ne tolérerait aucun pris individuellement : bavardage en classe, plus punition subséquente, plus dissimulation de ladite punition, ce qui risque d’appeler une triple peine.
    Votre professeure semble s’amuser de votre espièglerie, votre mère beaucoup moins, et vous annonce ce que vous redoutiez : une « explication » dont ni vous ni elle ne doutez de la nature, mais qui reste sans doute vague pour Madame Simon, envers qui, en la quittant, Madame Spaak assure euphémiquement « faire le nécessaire ».
    Voilà donc Christine tremblante et engagée dans un retour peu glorieux. Sa démarche retenue, ses tentatives d’explication ou même l’argument de ce récent 16, ne stimuleront que davantage le courroux maternel, qui réitère sa sentence, vous laisse entendre que votre première fessée de Quatrième se révélera exemplaire et même qu’elle se prolongera d’un sacré tour de vis, puisqu’elle prétend vous punir dorénavant pour chaque note inférieure à 14.
    Madame Spaak, dans une colère des grands jours, instruit même la boulangère de ce qui vous attend. Celle-ci, faussement compatissante, se fend à votre égard d’un piètre mot de consolation qui ne vous apaise aucunement. (Use-t-elle avec ironie de l’appellation « pauvre demoiselle » alors que vous allez être punie comme une gamine ?)
    Si l’imminence de cette fessée ne vous fait plus de doute, reste à savoir selon quelles modalités votre mère va vous l’administrer. Vous espérez vraisemblablement que cette « remise à jour » que vous pressentez mémorable s’opérera dans l’intimité de votre chambre, mais peut-être n’est-ce pas l’idée de votre mère.

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  3. Mince alors, une fois encore, ce n’est qu’après que mon commentaire se trouve édité, que j’y cerne une affreuse redondance : « Votre mère, outre son extrême affabilité envers les professeurs […] exerce en outre son souci de bon voisinage ». Les lecteurs avertis auront déduit d’eux-mêmes quelle répétition a passé outre mes relectures.
    J’en profite pour signaler cette autre coïncidence, relative à la symbolique des lieux : la boulangerie demeure également pour Christine associée à quelques mauvais souvenirs. (Vous souvenez-vous de ce coup de pied simulé envers votre petite sœur, et de la question embarrassante que vous y a posée après coup une apprentie ?)

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  4. Merci Mardohl pour ces commentaires toujours très judicieux et pour votre sens de la précision et amour de la langue et du style.
    Cela dit, oui, bien sûr, je me rappelle de cet épisode de la boulangerie où j'avais tenté de faire accuser ma soeur, mais où la vendeuse avait vu ma manoeuvre et prévenu Maman...
    Ma pauvre lune avait payé cher mon mauvais geste en recevant une fessée magistrale...

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  5. Bonjour Christine,
    Je profite de ce petit moment libre pour vous transmettre mon commentaire sur cet épisode qui annonce une suite bien cuisante pour les fesses de notre Christinette, enfin... j'espère pouvoir me tromper. Mes jumelles sont reparties vers l’hexagone et moi j'ai repris le chemin du collège et de mes élèves.

    Avec cette rencontre entre Maman Spaak et Mlle Simon, nous voilà revenu un an et trois mois en arrière. Le retour à la maison ressemble en tout point au retour effectué lors de l'annonce de votre redoublement.

    Je crains beaucoup pour les fesses de Christine, car, tout comme pour l'imitation de signature, il y a eu cachotterie et mensonge, tout ce que Madame Spaak déteste. De plus, comme il fallait s'y attendre, Christine n'a pas tenu ses promesses prises au terme des magistrales corrections qui lui ont été administrées lors de ce douloureux après-midi. Malgré tout, le bilan de ce premier mois d'école n'est pas si mauvais que cela, et on peut même dire bon, à part peut-être la tendance à se dissiper, d'ailleurs la principale en fait écho à Mme Spaak qui ne retient malheureusement que la partie discipline. Mais qu'elle est la raison qui empêche notre Christounette à se retenir en cours ? Pour répondre à cette question, il aurait déjà fallu savoir comment s'est déroulée son entrée en 6e, les premiers rapports entretenues avec les professeurs et notamment Mlle Paule.

    Enfin, si son retour à la maison s'annonce particulièrement chaud surtout pour ses fesses, notre pitchounette à tout à craindre des jours qui suivront. En effet, les deux pimbêches auront forcément été mises au courant par Diane et ne manqueront pas de harceler la pauvre Christine et de ce fait la déstabiliser au point de la faire retomber dans ses maladresses des années passées. Et puis, il y a Mlle Simon que Maman Spaak est entrain de se mettre dans la poche. Là, c'est peut être le plus dur pour notre héroïne qui devra faire avec une prof devenue l'amie de sa mère. Imaginer un peu, le moindre bavardage en cours, les heures de colle, les mauvaises notes, Christine ne pourrait plus rien cacher à sa Maman. Bien joué Mme Spaak, quel meilleur moyen pour avoir l’œil sur son rejeton que de faire amie amie avec une prof qui se fait un grand plaisir d'accepter. Comment Christine prendra-t-elle la chose ? Il faudra bien qu'elle s'y fasse.

    Cela pourrait par la suite également concerner les sœurettes (notamment Aline qui selon mes calculs devrait être en CM2) qui seront amener à fréquenter le collège très rapidement.

    Voilà Christine mon commentaire sur cet épisode qui annonce très certainement une suite très cuisante pour les fesses de Christinette, à moins qu'elle ne trouve des arguments irréfutables pour sauver ses fesses et puis n'oublions pas la présence de Maître Tata Jacqueline.

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  6. Bonjour Christine,
    C'est une Christinette très anxieuse et apeurée qui, dans un premier temps, suit sa Maman sur le chemin du retour à la maison.

    Madame Spaak, très énervée, est décidée à remettre les pendules à l'heure. Notre pitchounette ne pourra échapper à la première terrible déculottée de son année de 4ème. D'ailleurs, notre petite demoiselle en est consciente. Elle sait qu'elle aura du mal à échapper à la terrible punition qui l'attend. Dans sa petite tête, ça semble cogiter beaucoup. Fort heureusement, la présence de Tata Jacqueline pourrait éventuellement pousser Maman Spaak à la tolérante, mais elle n'y croit guère, elle sait son que son cas est désespéré. Les fautes qui lui sont reprochées à savoir, cachotteries, mensonges, sont aux yeux de Maman Spaak impardonnables.

    Reste à savoir, maintenant, la manière adoptée par Maman Spaak pour corriger sa grande fille. Es-ce en présence de témoins gênants à ses yeux (Tata Jacqueline et sœurs), seule dans sa chambre, ou Madame Spaak préférera-t-elle être seule dans la maison avec son aînée pour avoir cette petite discussion, comme elle dit.

    Voilà, Christine, un complément de mon commentaire transmis hier. J'essaierai de vous transmettre, soit une petite analyse sur les conséquences désastreuses qu'encourt notre Christounette, si déculottée il y a, ou un récit des exploits de mes jumelles qui nous ont fait, mon mari Jean-Claude et moi, sortir de nos gongs.

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  7. Merci Sylvie pour votre double contribution. Vous mettez bien en avant le fait que Christinette a de quoi être anxieuse et apeurée, ne doutant pas qu'elle va inaugurer le chapitre des fessées de Quatrième !
    Comme vous insistez justement sur la tactique maternelle qui est de sympathiser avec les profs, ce qui lui garantit une information plus sûre à propos du comportement de son ainée...
    Cela dit, même si je ne doute pas que vous me raconterez les exploits de vos jumelles, j'attends avec encore plus d'impatience ce que vous nommez "une petite analyse sur les conséquences désastreuses qu'encourt notre Christounette, si déculottée il y a" ! Et que j'ai hâte de la lire cette analyse certainement judicieuse... Merci d'avance.

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  8. Bonjour Christine,
    Je viens de découvrir votre site que j'ai Lu avec voracité.
    Il me tarde de lire la suite avec notamment l'explication qui s'annonce cuisante pour une partie de l'anatomie de Christounette.

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  9. Merci du compliment, Déborah. Cela dit, n'hésitez pas à commenter plus largement. Il me serait agréable de lire, moi aussi, des commentaires un peu plus détaillés...
    Prenez l'exemple sur Mardohl ou sur Sylvie.

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  10. Bonjour Christine.
    Pour répondre à Déborah à qui je souhaite la bienvenue, bien que la suite des événements parait cuisante pour une partie intime de son anatomie, et bien que je n'y crois guère, les choses peuvent encore tourner à l'avantage de Christine, n'oublions pas la présence de Tata Jacqueline et puis Maître Christine elle-même a prouvé qu'elle savait plaider sa cause. Cependant, ce sera très compliqué de convaincre Maman Spaak.

    J'ose même pas imaginer le calvaire qu'aura à endurer notre pitchounette si fessée il y a. Forcément cette déculottée arrivera aux oreilles des deux moqueuses et là, Christinette rentrera obligatoirement dans un engrenage dont elle aura du mal à se défaire : retour des mauvaises notes dues à un manque de concentration, heures de colle pour manque de suivi dans les cours. Aussi, notre héroïne aurait tout intérêt à en parler.

    Néanmoins, le rapprochement entre Mme Spaak et Mlle Simon, la prof d'anglais peut être bénéfique pour Christine, elle pourrait ainsi se confier bien plus facilement du harcèlement de Babette et de Brigitte dont elle est victime depuis plus d'une année maintenant. Toutefois, suite a cette amitié naissante entre mère et prof, Mlle Simon serait mise dans la confidence de la méthode employée par Maman Spaak pour remettre son aînée dans le droit chemin.

    Voilà Christine mon analyse sur les conséquences qui pourraient se produire à la suite de cette déculottée que Tata Jacqueline et Christine elle même auront du mal à éviter.

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  11. Bonjour Christine,
    Voilà un revenant d'outre-tombe vous direz-vous et c'est un peu le cas! Sans m'appesantir sur les faits, je réponds oui! J'ai suivi l'évolution de ce redoublement (qui en principe, devait s'achever bientôt selon une réponse de Christine en décembre 2016)! Mais bon je ne vais pas me faire l'avocat du diable, compte tenu de cette réapparition qui je l'espère vous fait plaisir!
    Amicalement
    Dominique

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  12. Bonjour Christine,
    Je rejoins mon ancien compère Mardohl, sur la "boucle se boucle" pour une Christinette aux abois dans le corridor du juge Simon, situation qu'elle a déjà vécu l'année passé, avec Mme Petit ou Melle Paule (trop coincée, pour ne pas dire autre chose) et qui l'angoisse au plus haut point!
    Car malgré son accession en 4° et un départ plutôt positif, Maman Spaak ne relâche pas la pression sur la Christinette qui se doit de montrer l'exemple, vis à vis des sœurettes! Ce qui pour elle, n'est pas un mince affaire, être la référence, alors qu'elle est plus encline à distraire l'assemblée, se reposant sur ses acquis!
    Malheureusement pour Christinette, le principe du redoublement se prolonge dans l'esprit de Maman Spaak, comme elle l'avait entamé avant même que la première cinquième de Christine, ne soit terminée! Celle-ci bien décidée à ne pas revivre, une année aussi délicate, ayant les deux petiotes qui suivent!
    Sinon, concernant l'entretien avec Melle Simon, on se doute bien de quelle manière, il va se conclure pour Christinette, malgré son nouveau statut!

    Amicalement
    Dominique

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  13. Désolée de ne pas avoir validé plus tôt les commentaires précédents, mais je n'étais pas en situation de me connecter une bonne partie de la semaine dernière.
    Je remercie donc Sylvie d'avoir tenu promesse et exprimé ses craintes pour l'avenir proche de la blancheur du bas du dos de Christinette... Il semble évident qu'il y a de la déculottée dans l'air... Et que ce retour sur les genoux maternels cette fois d'une élève de Quatrième s'annonce forcément mémorable...

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  14. Dominique est de retour ! Je n'en crois pas mes yeux... Comme quoi, il ne faut désespérer de rien... J'ai toujours pensé qu'il reviendrait et j'en suis ravie.
    Merci donc cher Dominique, et j'espère que ce retour ne sera pas qu'un feu de paille ponctuel...
    D'ailleurs, puisque je le demande gentiment, je serais ravie que Dominique nous confie quelques commentaires supplémentaires, quelques remarques ou analyses sur des points qu'il a lus durant sa période de silence sur ce blog...
    En tout cas, ce serait très sympa... Et merci encore de cette belle surprise du retour...

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  15. Bonjour Christine,
    Je suis heureux que mon retour vous plaise et comme vous le demander si gentiment, je tâcherais de revenir sur certains épisodes en y apportant ma contribution! Par contre je ne suis pas certain que la chère Christinette appréciera mes commentaires, ceux-ci mettant l'accent sur ses p'tits travers de jeune écervelée, plus encline à jouer avec le temps ou tirer à l'extrême sur la corde de la compréhension maternelle, donc elle a eu un bel exemple, lors de la dernière semaine de vacances à la mer!!!
    Désolé, Christinou, ce n'est qu'un constat, certes affligeant pour la demoiselle, je l'admets!
    Amicalement
    Dominique

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  16. Mardohl et Sylvie ne m'en voudront pas, j'espère. Je leur dis souvent ma joie de les avoir comme fidèles commentateurs.
    Là, je me permets juste d'accueillir avec un grand plaisir le retour de Dominique. Et je suis sûr qu'ils apprécient aussi.
    Surtout si, comme je l'ai demandé "gentiment" notre revenant nous fait part de quelques commentaires inédits sur des épisodes qu'il a lus, mais sans réagir pour l'instant.
    Il est vrai que si cela m'intéresse (en tant que Christine), ce n'est pas sûr du tout que cela soit apprécié pareillement par Christinette qui, à ce point du récit, angoisse déjà un maximum en ne doutant guère de ce qui l'attend...

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  17. Bonjour Christine,
    Je suppose que mon ancien compère de joutes amicales et Sylvie, n'auront pas de rancœur à votre égard et apprécieront eux aussi mon retour!
    Quant à Christinette, qu'elle cesse donc de faire la p'tite demoiselle non responsable de ce qui lui va lui arriver! Il me semble que la collégienne en 4° a bien conscience, qu'elle n'a pas eu le courage d'avouer à Maman Spaak, la punition de Melle Simon, (effectué en douce) pour en éviter une autre plus tangible de Maman, la prof ayant omis de demander une signature des parents! Alors, non Christinou! Cette soudaine rédemption est trop facile, seulement justifiée par un retour au bercail qui s'annonce difficile pour ses rondeurs jumelles, après l'entretien de Maman avec Melle Simon!
    Et oui, je confirme à Christinette ses prévisions sur le quart d'heure qu'il l'attend entre les mains de sa chère Maman, jupe relevée et culotte aux genoux, sous l'écoute attentive des sœurettes et de Tata Jacqueline et encore je suis sympa, n'envisageant pas une vision directe de la scène par celles-ci!
    Amicalement
    Dominique

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  18. Rapide notre Dominique de retour. Je réponds aussi rapidement, ne voulant pas que le commentateur ne se lasse vite. Et trop contente de voir la liste des commentateurs s'étoffer à nouveau...
    Cela dit, c'est Christinette qui risque de moins apprécier... Surtout que ces propos ne lui laissent guère d'illusions sur "un retour au bercail qui s'annonce difficile pour ses rondeurs jumelles", comme l'écrit Dominique...
    De même, Christinette se serait bien passée de l'imagination du commentateur sur "sur le quart d'heure qui l'attend entre les mains de sa chère Maman, jupe relevée et culotte aux genoux, sous l'écoute attentive des sœurettes".
    Voilà bien une allusion et des prévisions qui ne peuvent que faire augmenter l'angoisse de Christinette...
    Sacré Dominique qui a, semble-t-il, bien lu les épisodes précédents, et se permet de faire même allusion à un certain épisode de la dernière semaine de vacances à la mer... Encore heureux qu'il n'en donne pas de détail...

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  19. Bonjour Christine,
    Concernant le "quart d'heure délicat avec Maman" ce n'est que le reflet de ma connaissance sur le blog de Christine et de ce qui ai lu!
    Pour l'instant, je n'en donne pas de détails, mais m'en réserve le droit en reprenant l'écrit du moment, celui-ci n'étant qu'une tranche de vie simple où Christinette multiplie les erreurs face à une Maman intransigeante et sûre de sa démarche envers ses filles! Une bonne déculottée et tout rentres dans l'ordre, n'est-ce pas Christine?
    Désolé Christine, mais j'ai appris à connaître Maman Spaak (de part vos écrits) pour savoir que l'alternative ne fait parti de son vocabulaire, qu'à la condition que la demoiselle (j'inclus les sœurettes)fasse l'effort de bien faire! Sinon....!
    Amicalement
    Dominique

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  20. Je ne peux, hélas, que confirmer les propos de Dominique. Il ne fallait pas "multiplier les erreurs face à une Maman intransigeante et sûre de sa démarche", pour ne pas dire de sa méthode...
    En effet, "l'alternative" ne faisait pas partie de son vocabulaire... J'en ai vécu trop d'exemples pour savoir qu'on n'échappe pas à une fessée promise... Surtout quand les motifs s'accumulent, comme dans le cas qui nous préoccupe aujourd'hui...
    Christinette a beau avoir grandi, elle continue à jouer un jeu dangereux... Il y a bien quelques notes plus ou moins bonnes, mais "bavarder en classe" est pour Maman Spaak inadmissible, qui plus est en cours d'anglais...
    "Se faire punir de cent lignes" est pire encore... Quant à cacher la punition, ne rien dire à sa mère, mentir effrontément, sont autant de circonstances aggravantes, impardonnables dans la logique maternelle, et qui ne peuvent que se payer par une sanction exemplaire, par une fessée magistrale...

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  21. Bonsoir Christine,
    C'est tout le dilemme pour Crhistinette, même en ayant grandi, celle-ci garde ses vieux réflexes pourtant à l'origine de déboires très mémorables! Sachant pertinemment que "mentir" même par omission, est un très mauvais calcul face à Maman Spaak, qui retiendra cela en priorité, en dehors des cent lignes qu'elle n'accepte pas, s'agissant d'indiscipline! Mais constater que sa fille n'a pas eu le courage de lui avouer son erreur, est encore pire à ses yeux, espérant au fond d'elle-même que celle-ci ai vraiment grandi, après cette année de redoublement délicate et qui malgré des débuts encourageants lui offre, l'occasion de confirmer que la seule méthode efficace avec Christine, est une bonne fessée pour la remettre dans le droit chemin!
    Amicalement
    Dominique
    Amicalement
    Dominique

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  22. Dominique insiste en reprenant l'argumentaire de Maman Spaak, lui donnant implicitement raison de vouloir sévir...
    C'est bien là quelque chose qui chagrine Christinette, déjà très angoissée de par l'annonce claire faite par Maman de la suite qu'elle entend donner à cette entrevue avec Mlle Simon...
    Christinette aurait bien sûr préféré voir Dominique tenter de prendre sa défense, insister sur le fait que si elle n'a pas fait signer sa punition, c'est bien parce que la prof ne lui avait pas demandé... Et c'est donc moins grave que si elle avait imité la signature maternelle... Il y a bien sûr les dénégations, les mensonges par omission quand Maman l'interrogeait en demandant si elle n'avait rien à lui dire...
    Et puis bien sûr le fait que ce sont encore des faits de bavardage en cours qui lui ont valu ladite punition, et que cela, Maman n'aime guère...
    Mais est-ce que cela mérite vraiment une fessée ? Ou juste une petite alors ?

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  23. Bonjour Christine ainsi que vos lecteurs et lectrices (merci Sylvie au passage).
    Arrivée à la maison, Madame Spaak vit dans le salon Tata Jacqueline.
    Les sœurs cadettes de Christine étaient censées faire leur devoir.
    Maman lui raconta tout, du bavardage au cent lignes en passant par la cachotterie sur ma punition.

    Diane et Aline, du haut de l'escalier, tentait d'écouter ce qu'il se passe, espérant que leur sœur ainée reçoit une fessée. Elles étaient discrètes jusqu'à ce que Diane tombe, tout cela pendant la dernière tentative de plaidoirie de Christine.

    Madame Spaak releva Diane puis regarda vers le haut et sans surprise remarqua la présence d'Aline.
    Elle leur dit:
    "Alors comme ça, on veut jouer aux espionnes. Sans doute avez vous oublié ce qu'est une fessée. Ne vous inquiétez pas : je vais vous le rappeler. Aline, sur mes genoux."
    "Non, maman, pas devant les sœurs et tata Jacqueline."
    "Ne m'oblige pas à te faire venir de force."
    Tout en pleurant, elle vient s'allonger en travers des genoux de sa mère qui retrousse sa jupe.
    Christinette frissonna quand elle entendit la première claque, se disant que cela aurait pu être sur son postérieur. Elle mit une main sur ses fesses; geste qui n'échappa pas à tata Jacqueline qui lui fit une moue compatissante.
    L'aînée observa distante la punition d'Aline puis de Diane un peu distraite pensant que ce serait bientôt elle à leur place. Elle espérait une fessée moins cuisante du fait de l'énergie dépensée par sa mère pour celle de ses sœurs.

    Un simple "Christine sur mes genoux" la réveilla de sa torpeur. Elle alla en travers des genoux de sa maman.

    Christine tenta de négocier une fessée sur sa culotte pour être à égalité avec ses sœurs. Tata Jacqueline appuya sa requête.
    Maman céda mais lui a promis une autre fessée en privé qui celle-ci sera déculottée qu'elle le veuille ou non.
    C'était une première pour Christinette même si elle en récoltait une deuxième pour la peine. Elle remercia tata Jacqueline et sa mère. Maman montra ses genoux d'un air impatient.
    Ne voulant pas la fâcher davantage et qu'elle revienne sur sa décision, je m'exécute en soulevant ma jupe moi même.

    Maman caresse mes fesses couvertes par ma petite culotte puis commence son œuvre correctrice.
    Elle m'arracha un cri qui démentit l'espoir d'une fessée moins cuisante puisque la douleur monte crescendo.
    Cependant, j'échappai à la fin en feu d'artifice, Maman me la réservant pour la fessée privée.


    Après ma première fessée, maman nous invita à nous mettre à table parce que ce n'est pas tout mais la fessée, ça creuse.


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  24. Certes, je veux bien prendre un peu la défense de Christinette sur le principe que son manque de franchise et le mensonge par omission, pour ces cent lignes est moins grave qu'une imitation de signature! Mais aux yeux de Maman, une fois encore Christine a récolter ladite punition pour un problème de discipline et lui a caché celle-ci, par crainte pour ses p'tites fesses!
    Quant à savoir si tout cela mérite une fessée, c'est à Maman Spaak d'en juger, mais connaissant cette dernière, je crains qu'elle n'est déjà décider, que oui!
    Et sans vouloir ruiner "l'espoir" de Christinette! A t-elle déjà connu de petites fessées, pour de l'indiscipline avec sa chère Maman?
    Amicalement
    Dominique

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  25. Merci Déborah d'avoir imaginé une suite... Mais, ce n'est pas trop ce que j'attends, puisque c'est moi qui développe le récit selon mes souvenirs et non selon l'imagination de l'un ou l'autre. Ce serait sympa de commenter le récit plutôt que de le prolonger à votre guise.

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  26. Chacun comprendra que je préfère les commentaires à la Dominique, qui donne envie de rebondir, surtout quand il met Christinette dans l'embarras...
    Oui, reconnait-il, ne pas montrer une punition, c'est moins grave que faire une fausse signature...
    Mais, quand la punition vient d'un bavardage, qu'en plus on ment effrontément aux questions maternelles, voilà bien qui laisse entrevoir une punition exemplaire...
    Voilà des remarques de bon sens qui ne peuvent qu'inquiéter Christinette, lui faire prendre conscience de ce qui l'attend...
    Quant à la question finale de Dominique, elle est assez diabolique, et apte à faire angoisser Christinette de plus en plus...
    En demandant à Christinette si elle "a déjà connu de petites fessées" de Maman Spaak, c'est la porte ouverte à la faire réfléchir et repenser à ses fessées reçues... Tout cela pour constater à l'évidence que Maman ne donne jamais que de "bonnes fessées", de "tannées magistrales", de "sacrées déculottées" ! Et lorsque l'on rentre à la maison avec une mère qui vous demande de "préparer" vos fesses, on comprend que la peur vous prenne...

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  27. Bonjour Christine,
    Merci pour le compliment, mais il était nullement question pour moi d'embarrasser Christinette! Quoique!!
    Comme vous le savez, Christine, je suis un cartésien comme Maman Spaak (d'ailleurs) s'attachant aux faits et gestes d'une Christinou, qui malgré son passage en classe de 4° accompagné de débuts prometteurs, conserve et replonge dans ses p'tits travers de cachottière, lui ayant pourtant valu de très sérieuses discussions avec Maman! En fin quand je dis Maman, je devrais plutôt dire la main de celle-ci s'appliquant à rougir le fessier dévoiler de la demoiselle!
    J'en suis navré, Christinette, mais toi-même le reconnait, avec Maman (surtout pour son aînée) les petites fessées ne sont pas de mises! Pour que celle-ci fasse amende honorable et redevienne une Christine sérieuse et appliquée dans son travail, au moins pour un temps, seules des "bonnes fessées", des "tannées magistrales" ou des "sacrées déculottées" sont à même d'inciter Christinou, à une meilleure attitude! Ce n'est qu'un constat, certes désagréable pour la Christine de l'époque!
    Ceci dit, je souhaite de tout cœur à Christinette d'échapper à une nouvelle volée maternelle, même si foncièrement je n'y crois pas beaucoup et compatis à son futur sort, à l'inverse de Diane!
    Amicalement
    Dominique

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  28. Si j'ai bien compris, Dominique ne croit pas un seul instant que Christinette puisse "échapper à une nouvelle volée maternelle" même s'il dit le "souhaiter de tout coeur..."
    Je ne sais trop qu'en penser... Cela sonne un peu faux, non ?
    D'un autre côté, j'aimerais le croire, surtout que cela me ferait oublier la réaction foncièrement inverse de Diane, dont j'imagine déjà les yeux qui vont pétiller quand elle saura les intentions de Maman à l'encontre de sa grande soeur...

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  29. Loin de moi, la volonté de vouloir mettre cette chère Christinette dans l'embarras....Quoique...!
    D'autant qu'elle s'est mis elle-même dans l'embarras, par ses dénégations et le mensonge, face à Maman!
    Il est donc inutile de pleurnicher à l'avance sur son futur sort, qui est peu enviable, je veux bien l'admettre! Mais donc Christinou a parfaitement connaissance, n'en étant pas à sa première occurrence!
    La preuve en est qu'elle repense à toutes celles reçues en pareille circonstances et tremble de trouille à l'idée d'en vivre une nouvelle!
    Je compatis, mais qui sème le vent, récolte la tempête!
    Amicalement
    Dominique

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  30. Ma phrase sonne peut-être faux, mais ce qui risque de tomber sur la belle partie anatomique rondelette de Christinette sonnera parfaitement juste, à n'en pas douter!
    Désolé Christinou, pour l'angoisse que cela génère dans ta cervelle, mais je pense que tu es à même de savoir qu'avec Maman, on n'échappes pas à sa destinée quand on a fait l'idiote! Alors tu n'a plus qu'à préparer tes fesses!
    Amicalement
    Dominique

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  31. Merci à Dominique, décidément très présent pour son retour. J'apprécie, en croisant les doigts pour que cela dure...
    Ce qui n'est pas le cas de Christinette qui n'apprécie guère les prédictions funestes du commentateur et le fait que cela la replonge dans ses angoisses quant à l'avenir de son bas du dos...
    Mais, au fond d'elle-même, ce qui fait enrager Christinette, c'est bien qu'elle sait que Dominique n'a pas tort... Elle voudrait bien jouer celle qui n'a pas peur, celle qui croit qu'elle va s'en sortir avec juste un sermon maternel, celle qui va encore échapper à la fessée promise... Mais, une petite voix en elle lui conseille de faire profil bas, et de ne rien faire qui puisse aggraver son cas...

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  32. De rien Christine, je tâcherais de faire durer ce retour! Certes je me doutes bien que Christinette n'a pas le même enthousiasme que la conteuse, sur ce retour Dominicain! Ce dernier ayant plutôt tendance à raviver les angoisses et les peurs de Christinou.
    Alors même si le redoublement à fait quelque peu grandir notre Christinette chérie, force est de constater que mu par ses idées et la démarche maternelle qui n'a pas changé, malgré le passage en 4°! La Christinou retombe dans ses p'tits travers de cachottière, lui ayant pourtant valu de très sérieux rendez-vous avec Maman et dont un nouveau ce profile à l'horizon
    Vous voyez, Christine, je n'ai utilisé aucun mot précis que Christinette ne pouvait prononcer, trop honteuse à leurs évocations!
    Amicalement
    Dominique

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  33. Cher Dominique, Christinette veut bien reconnaître que vous n'avez employé aucun "mot précis" mais la référence à ces "sérieux rendez-vous avec Maman" est assez claire pour qu'elle comprenne que vous savez ce que vous évoquez, et qu'elle en frissonne d'avance... D'autant que les menaces maternelles, elles, étaient encore plus claires...
    Je suppose que vous savez clairement à quels mots et expressions je fais allusion...

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  34. Cela dit, et sans vouloir vous faire revenir trop en arrière, Dominique, cela m'intéresserait de savoir quels épisodes ou scènes publiés durant votre période "d'absence" mais que vous avez lus quand même vous ont le plus intéressés ?

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  35. Bonjour Christine.
    Très bon retour de Dominique qui nous a énormément manqué durant plus d'une année je crois. Je suis d'ailleurs en parfait accord avec ses propos et je pense qu'il sera très difficile à la pitchounette d'éviter la déculottée qui lui est promise, mais sait-on jamais, si Maman Spaak lui donne le loisir d'assurer sa défense, Maître Christine peut trouver des arguments qui feront mouche. Même si, tout comme Dominique, je n'y crois guère. Et puis n'oublions pas la présence de Tata Jacqueline qui pourrait également prendre le relais et ainsi éviter à Christinette le terrible ouragan qui pourrait s'abattre sur ses petites fesses dépourvues de toutes protections. Nous attendons la suite avec une très grande impatience.
    Voilà Christine mon dernier commentaire sur cet épisode dont la suite risque d'être déterminante pour notre Chrstounette.

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  36. Sylvie s'y met aussi. J'avoue que cela fait plaisir de constater ce regain d'activités dans les commentaires. Voilà de quoi me motiver pour avancer ce récit... Promis, je m'y remets au plus vite...
    Croyez-moi... Même si je ne suis autre que Christinette devenue grande... Et que donc, j'en garde parfois trace de ses défauts d'alors...
    Et comme Christinette, j'ai tendance à ne pas trop aimer devoir raconter en détail ce qui m'est arrivé alors... Et dont vous vous doutez bien... Même si Dominique ne dit pas les mots qui m'angoissaient alors...

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  37. Ce sera fait cher conteuse, n'ayez pas d'inquiétude, puisque actuellement je me replonge dans cette chronique du redoublement pour me remettre en mémoire, ces différents épisodes! Tout en commentant le plus récent, qui a presque un mois d'existence! J'en conclus donc que la Christine, n'a pas perdu les penchants d'une Christinette, dans l'effort de travail pour être au sommet, comme l'aurait souhaité Maman Spaak! Par conséquent, "Papy moustache" n'ayant jamais été une lumière dans les études, prendra le temps qu'il convient pour rédiger ses commentaires et faire râler la "Jolie petite Christinou"! Ceux-ci la ramenant à ses devoirs et ses angoisses! Na, na, na! Tiens on croirait entendre "Diane"!
    Amicalement
    Dominique

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  38. On ne se refait pas complètement cher Dominique... Même si j'avoue bien volontiers que Maman m'a évité de sombrer dans la facilité, et n'est pas pour rien dans la réussite postérieure de mes études et de ma vie professionnelle ensuite.
    J'attends donc vos commentaires sur certains points évoqués durant votre absence.
    Cela dit, Christinette bout intérieurement très fort quand vous employez les interjections moqueuses de Diane, ces Na, Na, Na ! dits en douce, ou simplement pensés, comme ce devait être le cas, quand Maman racontait à Tata les exploits de Christinette, ne laissant guère de suspense sur comment elle allait traiter les agissements de son ainée...
    Vous voyez ce que je veux dire...

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  39. Je ne contesterais pas le fait que Maman Spaak, a eu une part prenante dans l'évolution et la réussite d'une Christinette, devenue Christine, tout comme pour ses sœurettes!
    Quant à Christinette, qui "bout intérieurement très fort" du fait de mes reprises moqueuses de Diane. Elle ne peux s'en prendre qu'à elle-même, ayant la fâcheuse tendance à se fourrer dans des pétrins, la conduisant à obtenir une fournaise à l'endroit, que je vois très bien et que je pourrais même désigner ou dessiner, même si je suis nul en dessin!
    Quant à l'élève de 4° qui rentre à la maison, avec Maman, que celle-ci ne se fasse pas d'illusion, ça va chauffer grave pour son matricule! Foi de l'ex-commandant!
    Amicalement
    Dominique

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  40. C'est "juste" une pensée Dominicaine! Désolé, chère conteuse et Dominique demande pardon, à Christinette.

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  41. Ne vous sentez pas coupable, Dominique. Je ne suis pas fâchée du tout de vos propos un peu taquins et très pessimistes pour le devenir proche du "matricule" christinien...
    Non, ma petite réaction était à mettre dans la bouche de Christinette, forcément vexée qu'un tiers sache ce qui l'attend et se permette de donner son sentiment sur ce qui risque de se passer, pour ne pas dire sur ce qui va immanquablement se passer...
    Vous devinez bien sûr ?

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  42. Bonjour Christine.
    Dominique semble convaincu du sort réservé à notre Christinette à son retour à la maison. Moi, je pense qu'il peut très bien n'y avoir qu'une grosse engueulade et des menaces très sérieuses. Mais s'il y a fessée, ce sera le début d'un long calvaire pour notre pitchounette.
    Voilà mon point de vue sur le futur, car vous nous avez déjà habitué à tellement de rebondissements qu'un de plus ne serait pas surprenant.

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  43. Je me doute que vous n'êtes pas fâchée par ma prose taquine et pessimiste (mais réaliste) envers l'avenir non enviable, de la charmante Christinette.
    Comme je sais que ce mécontentement venait de cette dernière "presque outragée" de savoir qu'un inconnu puisse oser supputer (pour ne pas affirmer) qu'elle fasse prochainement un voyage très désagréable, sur le giron maternel, sans couverture.
    Vous voyez que j'ai deviné, de quoi il s'agit!
    Amicalement
    Dominique

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  44. Voici que Sylvie et Dominique n'ont pas la même idée du sort qui va être réservé à Christinette... Je ne vais pas vous dévoiler la suite en commentaires, mais sachez que je ne vais pas tarder à en publier une partie...

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  45. Allons Christine! Ne nous voilons pas la face, Maman Spaak s'est être conciliante fasse à un raté scolaire s'il y a eu un effort de travail (je pense davantage à Aline), mais un problème de discipline, doublé de faux fuyants ou mensonges! Que nenni pour elle! C'est la sanction immédiate, donc je ne cite pas le nom, pour ne pas chagriner Christinette.
    Et pour répondre à Sylvie, je doute fort que Maman Spaak se contente d'une "grosse engueulade" vis à vis de son aînée! Mais je comprends votre solidarité féminine.....
    Sinon, Christine, même si le suspens n'est pas de mise, nous attendons la suite avec impatience, n'est ce pas Sylvie?
    Amicalement
    Dominique

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    Réponses
    1. Exactement Dominique et même si, comme je le pense nous n'aurons pas la réponse définitive dans le prochain épisode qui risque d'être transitoire.
      Mais puisque l'on en est aux suppositions, je suis comme vous, je pense que Christine te aura du mal à échapper à la terrible sanction qui l'attend, un revirement de situation ou un imprévu pourrait toujours arriver et changer les choses. Sait-on jamais. Il y en a eu tellement.

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    2. Je partage votre avis, Sylvie, sur le fait que le prochain épisode ne sera pas la conclusion, même si nous imaginons fort bien celle-ci!
      Bon Christinette, ne va pas du tout apprécier, nos pensées négatives chère Sylvie!
      Amicalement
      Dominique

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  46. Une histoire extraordinaire, pleine de passages et de suggestions. Un style littéraire très placide et intriguant. Une suggestion constante qui accélère le pouls.

    Oleadas de Placer

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  47. Relisant mon commentaire validé, par vos soins! Je constate une grosse bourde que j'ai commise entre ÊTRE et AVOIR! Je pensais que la Christine forte en la matière, l'aurais corrigé, sans claquer les fesses du 'pas gentil' Dominique! Humour!
    Amicalement
    Dominique

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  48. Bon! C'est bien beau de validé les commentaires (donc certains énigmatiques?). Mais à quel moment la conteuse compte se remettre sérieusement au travail, sa dernière production remontant au 25/08! A moins quelle n'est besoin d'un p'tit coup de main, du genre maternel pour se bouger?
    Avec humour et en toutes amitiés.
    Dominique

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  49. Patience, chers amis, la suite vient bientôt. Elle est en bonne voie, du moins l'épisode suivant qui ne sera, évidemment, pas le dernier...
    Cela dit, je précise à Dominique que je ne peux changer les commentaires, sauf à les recopier et renvoyer sous mon nom. J'ai bien vu, toutefois, quelques fautes d'orthographes que j'attribue au fait d'avoir écrit trop vite, et non à des lacunes en français de notre cher Dominique.

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  50. Merci pour ce clin d'oeil suggérant que pour me faire accomplir plus vite mes "devoirs d'écriture" il serait peut-être utile de demander à Maman Spaak un "petit coup de main", dont chacun aura compris de quoi il s'agit, et qui à l'époque faisait trembler à l'avance Christinette...
    Oh, nooon, s'il vous plait, ne dites rien à Maman.... (hi hi)

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  51. Quand je parlais de "correction de Christine, la forte en français" je pensais par écrit, lors d'une réponse. Car je ne voudrais nullement devoir, me présenter à elle, comme il m'arrivait (pas fréquemment, hi, hi!!!) de le faire face à Maman ou Tata pour une suite, pas très agréable
    Quant à l'information sur l'absence de production Christienne à diffuser, à Maman Spaak, je peux sans aucun d'âme me faire l'avocat du diable et lui glisser celui-ci à l'oreille!
    Après Christine, n'aura plus qu'à préparer une partie de son anatomie, pour sa chère Maman!
    Humour Dominicain, que vous connaissez, bien sur!
    Amicalement
    Dominique

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  52. J'ajoute un petit billet de complaisance à la conteuse, qui attribue à Dominique, que les quelques (pour ne pas dire nombreuses) fautes d'orthographe dans ses commentaires sont du, à une écriture trop vive, sans relecture, ce qui est vrai!
    Rien que pour ça, je vous a.....Christine, tout en souplesse et magnanime!
    Amicalement
    Dominique

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  53. Dominique n'hésiterait pas à glisser à l'oreille de Maman Spaak que son ainée n'a pas fait ses devoirs d'écriture... Voilà qui pourrait m'attirer quelques ennuis que vous devinez aisément... Si j'étais encore à l'âge de Christinette évidemment...
    D'ailleurs je m'aperçois que cela fait un mois aujourd'hui sans nouvel épisode... Un mois comme l'espace entre deux pages du carnet de notes à faire signer... J'imagine la scène...

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  54. Cela dit, je fais remarquer à Dominique que dans sa phrase "les fautes sont du" il faut écrire "dûs" avec un s et un accent circonflexe...

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  55. Analyse 1
    Chère Christine, je découvre votre dernier sur cet épisode qui m’avait échappé et vous remercie pour la « correction, moins brûlante que d’autres » de mon erreur. Ceci étant je vous propose ci-dessous mon analyse sur cet opus.
    A l’heure de la sonnerie de fin de cours, Christinette sort de sa torpeur sachant qu’elle doit rejoindre une partie du bâtiment lui rappelant de très mauvais souvenirs, d’autant plus que les moqueuses de service l’ayant repéré se gosse et complote à son sujet, pour les jours à venir.
    Là, dans l’antichambre de ce quasi tribunal qu’elle connaît que trop bien, retrouve Maman arrivée avant l’heure et apprend que celle-ci à rencontrer Mme Petit (principale), obtenant quelques informations déjà sujettes à faire monter son adrénaline! Christinou, malgré sa tentative d’apaisement maternel, reçoit une gifle verbale avec menaces voilées mais bien compréhensible pour la demoiselle "J'espère que l'avis de Mlle Simon sera plus positif... Je l'espère pour toi, Christine... Mais, j'ai bien l'impression qu'il était temps que je reprenne les choses en main!"
    Melle Simon débarquant, s’ensuit alors l’entretien privé (Prof/Parent) auquel n’est pas convié Christinette qui doit prendre son mal en patience, en se morfondant, ne pouvant qu’imaginer le contenu du dialogue entre Maman et la Prof. Trouvant sa durée un peu longue et se donnant peu de chance que cette dernière n’évoque pas la punition pour bavardage, cachée à Maman qui elle y ajouterait les mensonges ou dénégations, dont elle a une sainte horreur et n’appelle qu’une seule réponse efficace, à savoir une bonne déculottée, bien méritée.
    Plus le temps passe et plus Christinette angoisse sur son avenir, même si elle sait que Maman assez bavarde et sociale souhaite entretenir les meilleures relations possibles avec le corps enseignant (dont elle a fait partie), sauf en ce qui concerne Melle Paule, vieille bique et mère fouettarde avant l’heure dite, pour Christinou!

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  56. Analyse 2
    Puis tout d’un coup, la porte s’ouvre laissant apparaître Melle Simon souriant avec ironie et lâchant une phrase qui fait sursauter Christinette "Ah voilà donc notre petite cachotière, celle qui cache ses punitions à sa mère !" qui perdue dans ses angoisses tente une défense hachée (comme au moment de rejoindre le giron maternel) "Bah, euh, je, euh, enfin... C'est à dire que, euh... je vais vous expliquer..." aussitôt coupé par Maman affichant une physionomie bien différente de la Prof, précisant "Bon, Christine, je ne suis pas sûre qu'il y ait grand chose à expliquer à ta professeure. Cela nous regarde surtout toi et moi... Mlle Simon a d'autres choses à faire... Prends donc ton cartable et nous allons rentrer à la maison, où une petite discussion nous attend..." avant d’ajouter un couplet que Christine connaît parfaitement "Merci encore Mademoiselle, et croyez bien que je suis désolée des agissements de Christine, mais je vous assure que je vais faire le nécessaire pour qu'elle n'ait plus envie de recommencer. En tout cas, si elle persiste à faire des siennes, n'hésitez pas à m'en faire part, je saurai agir en conséquence..."
    Là pour Christinette, c’est l’effondrement total! Même si le fait que Tata (son avocate) soit présente et fera tout son possible, pour atténuer la colère de sa grande sœur, elle n’a guère d’illusion sur sa destinée finale qui passera forcément par les genoux maternels, après 9 semaines d’abstinence.
    Christine pas pressée de rentrer, marche à petits pas agaçant Maman qui l’invite à se bouger le c.. en confirmant sa décision et provoque une tentative de défense éculée de la demoiselle "Mais, Maman, je vais t'expliquer" se voyant rétorquer l’explication de texte maternelle sur les motifs de sa colère, l’invitant plutôt à préparer ses fesses! Christinette met alors en avant sa bonne note de la veille, faisant rire Maman qui lui rappelle le contexte général de son comportement « capable du meilleur, comme du pire » ajoutant même une phrase qui fait froid dans le dos "Tu sais, Christine, je ne devrais même pas te féliciter pour un 16, mais te punir à chaque fois que tu n'as pas au moins 14. En tout cas, prépare tes fesses, ma fille, prépare tes fesses..." affirmant ainsi sa détermination de punir sa grande fille, en lui conseillant de garder ses larmes, pour plus tard.
    Mais Christinette n’en as pas fini avec ce vendredi cauchemar, la boulangère (bien connue) voit que la demoiselle n’est pas au mieux et interroge la Maman qui confirme sa pensée, précisant qu’elle va en parler avec sa fille, en rentrant à la maison. La commerçante connaissant très bien les us et coutumes de Madame Spaak comprend que Christine, va passer un mauvais quart d’heure lui adressant un message de compassion, pas vraiment sincère.
    D’autant que Christine, sait que la discussion avec Maman va surtout se résumer à un dialogue entre ses fesses (découvertes) et la main maternelle, qui ne va pas l’épargner, compte tenu des 9 semaines d’abstinence et des motifs de ce « retour » Christinien.
    Amicalement
    Dominique

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  57. Ah! Au fait Dominique est quelque peu déçu, de ne pas avoir eu de retour de Christine sur son analyse et si la dame était devant lui, il la prendrait volontiers au travers de ses genoux, pour lui coller une bonne fessée d…………, ça va de soi!

    Je rigole, chère conteuse et vous laisse toute liberté de publier ou pas, ce petit billet d’humour du taquin Minot!
    Amicalement
    Dominique

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  58. Désolée, Dominique, de ne pas avoir réagi plus longuement à votre long et double commentaire. Mais, j'ai apprécié, combien vous savez souligner les moments cruciaux, comme l'attente dans le couloir, alors que Maman s'éternise avec Mlle Simon, ce qui n'est vraiment pas un bon signe, et me rappelle d'autres situations semblables, qui s'étaient prolongées de façon douloureuse pour mon bas du dos au retour à la maison...
    Ou de la façon dont tout s'écroule, quand Maman ne me laisse même pas balbutier mes explications vaseuses, et annonce clairement que cela va mal finir...

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  59. Je vous remercie pour ce message, Christine et suis ravi que l’analyse ait eu votre assentiment! Vous confirmant que comme Maman Spaak et à l’inverse d’une certaine Christinette, je tiens mes promesses!

    Amicalement
    Dominique

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