dimanche 21 avril 2019

Chronique d'un redoublement : 143. Une étourderie sanctionnée par une mauvaise note qui risque de coûter cher...

SUITE 142

Ce premier mois sans incident fessier m'avait remise en confiance. Et il avait aussi un peu calmé mes moqueuses attitrées. Je commençais à croire en ma bonne étoile, d'autant qu'en comptant bien, si la dernière "explication" pour motif scolaire avait été plus que sévère, lors de la découverte de ma contrefaçon de signature, je n'avais retrouvé les genoux maternels qu'une fois, et encore était-ce en vacances au bord de la mer, sans témoins, et pour une fessée interrompue par le coup de sonnette d'une voisine.
Parallèlement, les premières notes d'Aline n'étant guère brillantes, Maman lui avait déjà, par deux fois, flanqué une déculottée maison. Ce qui me chagrinait pour ma soeur, alors que, dans le même temps, pour un caprice, suivi d'une colère, Diane avait été calmée par une fessée rapide, mais devant nous, qui m'avait consolée d'une partie de ses moqueries...



Aline, par deux fois pour du mauvais travail , puis même Diane
en raison d'une colère suivant un caprice de sa part,
mes deux soeurs avaient eu chacune deux fessées durant ce premier mois
de l'année scolaire.  Ayant pour ma part été épargnée,
je commençais à croire en ma bonne étoile et la fin des tourments.

Reprenant donc confiance en moi, d'autant que j'étais la seule épargnée depuis les vacances, je commençai à survoler certains devoirs ayant, sans vouloir me vanter, une certaine facilité à apprendre certaines leçons, et à les retenir en les ayant juste lues deux fois, voire une seule.
Je fis ainsi un soir en apprenant à ma manière une leçon sur laquelle la prof d'histoire-géo avait annoncé qu'il y aurait interrogation écrite. J'étais confiante en arrivant en cours, mais je pâlis en découvrant les questions de ce contrôle annoncé. Je m'aperçus que j'avais de fait révisé la leçon d'histoire au lieu de celle de géographie !
C'était une étourderie manifeste, mais ce n'est pas le genre d'excuse qu'allait admettre Maman qui avait souvent lutté, à sa claquante manière, contre la propension de son aînée à être étourdie ou en pas faire attention à ce qu'elle faisait...
Je fis de mon mieux pour répondre à l'interrogation, mais je ne pus faire de miracle, et tentai tant bien que mal de cacher mon angoisse à Babette et Brigitte... Comme je n'en dis rien le soir à la maison... Mais je n'en angoissais pas moins...


 

Je ne dis rien le soir même à la maison, mais je savais bien
que je récolterais une très mauvaise note...
Ma confiance se mit à virer à l'inquiétude...
Et, posant ma main sur mon bas du dos, je me mettais
à penser qu'après avoir été épargnée depuis près de deux mois,
je risquais fort un réveil claquant et douloureux... 


Le suspense ne dura pas longtemps, car dès le lendemain matin, en deuxième heure de cours, la prof d'histoire-géo rendit les copies qui étaient quasiment toutes au dessus de la moyenne, si ce n'est trois élèves ayant 8 pour l'une, 5,5 pour l'autre et... 4 sur 20 pour moi !
La prof avait écrit en rouge : "Une leçon visiblement pas apprise..." Et, en rendant les feuilles, la prof de demander : "Les trois en dessous de la moyenne, vous ferez signer pour le prochain cours votre copie à la maison".

J'eus bien du mal à ne pas éclater en sanglots, comprenant que j'allais au devant de gros ennuis, Maman n'étant pas du genre à oublier ses promesses...
Babette et Brigitte avaient bien deviné que j'étais très inquiète, et les moqueuses s'en donnèrent à coeur joie durant la récréation du milieu de matinée... "Alors, Christine, c'est ta Maman qui ne va pas être contente... Ma pauvre chérie, tu vas l'avoir cette fois ta fessée..."
Je haussai les épaules et réussis à ne pas entrer dans leur jeu.
Elle revinrent à la charge à la sortie du collège, à midi, en me conseillant : "Prépare tes fesses, Christine", mais je détalai pour ne pas qu'elle me suive et ne plus entendre leurs moqueries.


 

 Brigitte et Babette avaient bien senti mon trouble
ainsi que ma peur... Elles riaient en me pronostiquant
une fessée déculottée. Et de me conseiller de "préparer mes fesses" !
J'enrageais d'autant que je pensais comme elles...

Comme nous n'avions pas trop de temps pour déjeuner et que mes soeurs étaient bavardes ce midi-là, Maman ne remarqua pas mon trouble. J'hésitais au fond de moi, car le prochain cours d'histoire-géo n'était que dans 48 heures, et je pouvais donc faire signer la copie, soit le soir-même, soit le lendemain... Et j'avais quand même plutôt l'habitude d'essayer de gagner du temps avant d'affronter les conséquences de mes actes...  Avec toutefois le risque que Maman m'en tienne rigueur, surtout si je mentais pour gagner ce temps-là...


Au moment de repartir accompagner Aline et Diane à l'école, Maman me trouva "un drôle d'air..." Je me surpris moi-même en ne niant pas : "Bah, euh, il faut que tu me signes quelque chose", répliquai-je d'un ton un peu hésitant quand même.




Je ne pris pas le risque de cacher 24 h de plus ma déconvenue...
Informée qu'elle aurait une copie à signer, Maman comprit
que la note serait mauvaise... Et, elle rappela ses promesses,
annonçant que cela allait sans nul doute barder très fort... 

"Ne me dis pas que tu as eu des heures de colle, Christine ?", demanda-t-elle. Je répliquai : "Non, non, promis, c'est pas une colle, promis. C'est juste un résultat de contrôle, euh..."
Maman fronça les sourcils : "A voir ta tête, ça ne doit pas être brillant... Mais, ce n'est pas le moment. On verra ça ce soir, sinon vous allez être en retard" !
Aline et Diane surtout écoutaient notre dialogue avec grand intérêt. Maman qui amenait les petites à l'école, referma la porte, et nous partîmes, faisant les 200 premiers mètres ensemble avant que je ne tourne au bout de notre rue à droite vers le collège. Maman était visiblement contrariée par mon histoire de note à signer, et y revint avant que nos chemins divergent. "Bon, allez file donc au collège, et travaille bien. Ne traine pas trop en rentrant, il faut qu'on parle de ta note à signer... J'espère qu'elle n'est pas aussi mauvaise que je ne l'imagine".
Je répondis : "Mais, non Maman, non, je t'expliquerai..."
Elle rétorqua : "Oh, tu sais, Christine, je me méfie de tes explications. C'est le résultat qui compte et, s'il n'est pas bon, tu sais ce que je t'ai promis... Gare à toi, ma fille, gare à toi..."
 

Elle n'avait pas besoin de préciser, je ne savais que trop ce qui m'était promis, et j'en tremblais à l'avance... Surtout que Brigitte et Babette revinrent à la charge à la récréation et au moment de la fin des cours, et j'avais beau leur dire que je n'avais pas été punie à midi, elles n'en faisaient que renforcer leurs moqueries, jouant faussement la compassion, en disant : "Ma pauvre Christine, je plains tes pauvres petites fesses que ta Maman attend... Oh, elles vont être toutes rouges..."


 Babette revint à la charge à la fin des cours,
imaginant que Maman m'attendait à la maison
pour me rougir les fesses...

Je n'en pouvais plus de leurs rires en coin, et je rentrai à la maison sans traîner les pieds, devenue totalement fataliste, même si entre temps, dans l'après-midi, j'avais récolté un 15 en maths, avec une appréciation encourageante, mais je n'y croyais guère, trop persuadée que je n'échapperais pas à cette fessée tellement souvent promise...

Aline et Diane était en train de finir leur goûter et Maman vérifiait leurs affaires de danse, mes soeurs devant aller à leur cours, emmenées ce soir-là, non par la mère de Charline, qui assurerait le retour, mais par celle d'une autre fillette du voisinage.


Je pris cela pour une chance en me disant que j'allais pouvoir m'expliquer avec Maman en l'absence des petites...

Je montai donc dans ma chambre et commençai à ranger mes affaires en attendant que Maman n'aille accompagner Aline et Diane au bout de la rue, où la mère de leur copine allait les prendre. Maman me laissa ainsi seule dans la maison cinq minutes, non sans commenter : "Oui, Christine, sors donc tes affaires et ta fameuse note. Je surveille le départ de tes soeurs, et je reviens vite. On va pouvoir parler tranquillement de la copie à signer, avant que je ne m'occupe de ton cas..."
Diane, qui n'en ratait pas une miette, aurait bien sécher le cours de danse pour assister à la suite... Elle glissa à Aline dans l'oreille : "Je te dis que Maman va lui donner la fessée..."
Maman qui avait compris rétorqua : "Tais-toi donc Diane, cela ne te regarde pas..."
Mais je vis bien qu'au lieu de calmer Diane, la petite phrase maternelle était plutôt du genre à confirmer ce que ma petite soeur imaginait...




Diane aurait préféré ne pas aller au cours de danse
pour ne pas manquer l'explication entre Maman et moi.
Elle avait même assuré à Aline que Maman allait
me donner la fessée... En lui disant que cela ne la regardait pas, 
Maman n'avait pas non plus démenti et Diane bichait à l'avance...

J'avoue que, moi-même, je ne voyais pas comment y échapper. J'en devenais fataliste, ayant été "prévenue, mise en garde" plutôt dix fois qu'une. J'avais bien préparé un argumentaire, des éléments pour ma défense, je m'apprêtais à plaider ma cause, à implorer le pardon, à promettre monts et merveilles, mais je sentais bien la détermination de Maman et ne voyais qu'une seule issue qui passerait par les genoux maternels pour une déculottée magistrale...
J'en arrivais même à craindre surtout que Maman, une fois après m'avoir, comme je le craignais, annoncé que j'allais recevoir une fessée, ne décide d'attendre le retour de mes soeurs ou l'heure du coucher pour me flanquer la tannée promise...
C'était, bizarrement, puisque d'habitude je cherchais toujours à gagner du temps, la chose qui m'inquiétait le plus à ce moment précis, mais je n'allais quand même pas dire à Maman qu'à tout choisir je préférerais qu'elle me déculotte et me donne la fessée promise avant le retour d'Aline et Diane...
En tout cas, je frissonnais, consciente que mes explications et promesses avaient peu de chances de détourner Maman de sa détermination... 


 Je n'avais pas encore montré à Maman la copie à signer,
mais je n'arrivais pas à me défaire de l'esprit que je n'y échapperais pas...
Après largement plus d'un mois sans fessée, 
je me voyais culotte baissée, pleurant et suppliant,
les fesses rougissantes sous la dextre maternelle

Et, en effet, Maman ne semblait pas prête à discuter... Une fois mes soeurs confiées à celle qui les amenait à la danse, elle rentra à la maison et m'appela du bas de l'escalier : "Viens donc par ici avec ta copie, Christine. On va pouvoir régler nos comptes..."
J'aurais préféré que Maman ne monte, mais qu'importe puisque nous étions seules, elle et moi, à la maison.
Je pris la copie du fameux contrôle de géo, mais me munis aussi du carnet de correspondance où la prof avait laissé un pot à faire signer, ainsi que du devoir arborant un beau 15 en maths, avec un commentaire positif de la prof, histoire de tenter d'amadouer Maman...
Prenant la copie de géo, Maman éleva le ton tout de suite : "Mais, je rêve, un 4 sur 20 en géo, une matière que tu aimes habituellement. Une leçon "non apprise" dit la prof. Tu te fiches de moi, Christine ? C'était trop beau ! Un premier mois sans la moindre anicroche, ça ne pouvait pas durer... Eh bien, tu sais ce qui t'attend, ma fille... Je vais te rappeler ce que c'est qu'une bonne fessée puisqu'il n'y a que cela qui marche avec mademoiselle... Et ça va barder, Christine, tu peux me croire..."
Je suppliai : "Non, Maman, pas la fessée, pas la fessée. Attends, je vais t'expliquer, je vais t'expliquer..."


 A peine avait-elle vu le 4 sur 20 que Maman m'annonça
qu'elle allait me donner la fessée promise depuis longtemps...
Je suppliai pour qu'elle me laisse m'expliquer, 
mais Maman semblait bien décidée à ne pas changer d'avis...


Maman qui, assise sur le canapé du salon, tapotait déjà ses genoux comme pour m'inviter à venir m'y étendre, émit un gros soupir : "T'expliquer, t'expliquer, je ne vois pas trop ce qu'il y a à dire, Christine...Tu cherches juste à gagner du temps, mais cela ne changera rien... Et tu risques juste de m'énerver davantage... Bon, mais, c'est comme tu voudras, qu'as-tu donc à expliquer ?"
J'avais le coeur qui battait fort, les mots se bousculaient dans ma gorge, j'avais pourtant répété dans ma tête ce que j'allais dire, mais j'avais du mal à me lancer. J'avais surtout le regard fixé sur les genoux maternels, sur sa main droite qui pianotait sur sa cuisse comme impatiente...


 La main droite de Maman semblait pianoter sur ses cuisses,
comme pour se délier les doigts, et me montrer
où j'allais devoir m'allonger pour la fessée promise...

Je balbutiai deux "Bah, Maman, euh". qui lui firent froncer les sourcils...Et m'avertir : "Oui, Christine, je t'écoute, mais je n'ai pas que cela à faire... Il faut que je m'occupe de tes fesses, et depuis le temps que tu y échappes, cette fois, crois-moi, tu n'es pas près de l'oublier..."
Je n'avais plus guère d'illusion, imaginant déjà mes fesses sur les genoux maternels. Je fermai les yeux pour ne plus voir sa main qui s'impatientait, sa main qui attendait mes fesses... Et je me lançai dans une plaidoirie désespérée...
A SUIVRE

5 commentaires:

  1. Bonjour Christine,

    Mon Dieu que les épisodes sont rapides ! Alors que, profitant de l'absence pour quelques jours de mes petits enfants, partis chez leur mère (hôtesse de l'air) pour quelques jours, je m’apprêtais à vous transmettre un commentaire sur l'épisode précédent, mais voilà déjà la suite des événements et cette fois-ci, notre Christinette est vraiment en très mauvaise posture. Échappera-t-elle à la déculottée ou ses explications seront-elles suffisantes pour l'épargner de cette fessée qu'elle redoute particulièrement. En tous cas, elle ne semble pas, au travers des premiers mots prononcés, être particulièrement à sereine et pense que malgré tout elle n'y échappera pas. Son but maintenant est que cette punition lui soit administrée immédiatement sans la présence de témoins gênants. C'est d'ailleurs, la nouvelle façon adoptée par Mme Spaak depuis l'affaire de la fausse signature de punir son aînée (Je crois d'ailleurs, à ce sujet que dans votre récit vous oubliez de citer une fessée, celle reçue un mois après les trois récoltées suite à la découverte de la fausse signature. Il s'agissait d'une déculottée que notre Christounette a reçu à la suite d'un devoir de vacances, juste avant le départ en vacances).

    Mais voilà, aujourd'hui tout peut arriver, un 4/20 en géo suite à une erreur de révision (histoire au lieu de géo), pourrait emmener Maman Spaak à passer l'éponge, même si je n'en suis pas convaincue. Christine saura-t-elle se défendre et ainsi éviter une fessée ?
    Maman Spaak, elle même se sentira-t-elle fautive pour ne pas avoir consulté le cahier de texte de son aînée notamment sur les devoirs et leçons à faire ?
    C'est vrai que l'erreur est humaine, mais une telle étourderie est impardonnable pour une gamine de 13 ans censée être autonome.

    Voilà Christine mon premier commentaire sur ce nouvel épisode.
    Mais une question me brûle les doigts, selon mes calculs, (4 ans de différence d'âge), je situe Aline en CM2 et Diane soit en CE2 ou CM1.

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  2. Chère Sylvie, merci de vos compliments pour ma rapidité. J'avoue avoir été tentée de retarder cet épisode avant d'avoir les commentaires de mes plus fidèles analystes.
    J'espère que vous remonterez sur l'épisode précédent pour y laisser quelques commentaires malgré le fait que la suite est livrée. Je compte sur vous ?
    Comme je note aussi que vous parlez de "premier" commentaire de cet épisode, ce qui me fait espérer, là aussi, un supplément de votre plume...
    Cela dit, merci de votre sagacité : en effet j'ai omis de faire référence à la fessée reçus vers le milieu des vacances, pour des devoirs de vacances un peu bâclés, et divers gestes de mauvaise humeur de ma part. Il faut dire qu'elle avait été plus ou moins cachée à mes soeurs, déjà parties à la piscine, et que, dans l'épisode que vous venez de découvrir, c'est le temps passé depuis la dernière fessée reçue à la location en bord de mer qui sert de référence, et qui me fait angoisser dans la perspective de me retrouver déculottée...
    Sinon, votre calcul est bon, l'année de ma Quatrième, Aline est en CM 2 et Diane en CM 1.

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  3. Encore une fois, vous vous laissez griser par le succès et baissez imprudemment la garde. Après un premier mois sans fessée (alors que vos sœurs y ont eu droit, chacune à deux reprises) vous vous croyez exonérée de ce régime et retombez dans votre sempiternel travers : vous commettez une étourderie en révisant la mauvaise leçon, un faux pas que vous auriez pu éviter. Du coup, vous produisez une bien piètre prestation en géographie, et dès votre retour à la maison, vous en pressentez les conséquences en posant une main angoissée sur vos fesses.
    Dès le lendemain, vous recevez la plus mauvaise note de la classe, et vous ne savez que trop bien ce qu’il vous en résultera. (Tout comme Babette et Brigitte, desquelles on notera que cette fois, et plus intelligemment que dans le dernier chapitre, vous parvenez à ignorer et fuir les sarcasmes.)
    Comme il advient en pareilles circonstances, vous vous retrouvez devant une marge de manœuvre fort réduite. Allez-vous avouer d’emblée cette mauvaise note, et encourir sans délai les foudres maternelles, ou temporiser, au risque de « saler l’addition » (par une fessée plus magistrale encore, voire administrée devant vos sœurs, ce que vous redoutez plus que tout) ?
    Vous vous surprenez à jouer la franchise et, répondant à la question de votre mère à midi, vous lui révélez d’emblée que vous devez lui faire signer « quelque chose ». Votre mère se doute bien que ce vague euphémisme recouvre un exploit peu glorieux, et reporte l’explication au soir.
    Entretemps, la configuration vous est plutôt favorable puisque vous obtenez une bonne note en maths. De même, vos petites sœurs partant pour leur cours de danse, cela vous libère un créneau pour rester en tête-à-tête avec votre mère, et vous laisser l’espoir d’être punie dans l’intimité (car vous-même, en dépit des bons arguments que vous fourbissez désespérément, ne doutez pas de l’être).
    Vos craintes se réalisent instantanément, car, dès transmission de ce 4 en géographie, votre mère vous annonce d’emblée une fessée qu’elle promet magistrale. Pourtant, plutôt que de vider au plus tôt cette querelle, vous la suppliez de pouvoir vous justifier, ce qu’elle vous accorde de mauvaise grâce, en vous précisant que vous ne risquez que d’aggraver votre cas. Comme Madame du Barry qui aurait imploré : « Encore un moment, Monsieur le Bourreau » avant de s’allonger sur la bascule de la guillotine, vous sollicitez désespérément un délai avant de vous allonger sur les genoux maternels.
    Les yeux fixés sur les « instruments » de votre « châtiment », dont la main droite de votre mère qui déjà s’agite avant de s’abattre sur votre postérieur, et bien que sans illusion sur l’inéluctabilité de votre sort, vous lancez frénétiquement votre plaidoyer, dont nous verrons au prochain épisode dans quelle mesure il modifiera la sentence déjà prononcée.

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  4. Bonjour Christine,
    Notre héroïne est maintenant face à son destin. Parviendra-t-elle à éviter les genoux maternels ? Il faut dire qu'elle a de bons arguments pour le faire, l'erreur de la matière à réviser (quoique, à son âge...), de plus, elle pourra s'appuyer, comme le mentionne Mardolh dans son commentaire, sur le 15/20 obtenu en Maths (matière forte de la demoiselle). Mais son entrée en matière est plutôt mal engagée. On ne balbutie pas lorsque l'on a de très bons arguments pouvant faire pencher la balance en sa faveur. Elle pourrait en être quitte pour une bonne gueulante comme on dit, mais pour cela, il faudrait que ses arguments soient rondement menés surtout que cette fois-ci Maman Spaak accepte de les écouter. Maman Spaak, elle-même pourrait s'en vouloir de ne pas avoir vérifié, comme à son habitude, les devoirs et leçons de son aînée, qu'elle sait un peut tête en l'air et étourdie.
    N'oublions pas non plus, les sœurettes et notamment Diane dont l'oreille fut aux aguets avant son départ à la danse et qui dès son retour fera tout pour connaitre la suite des réjouissances.
    Voilà Christine mon deuxième commentaire sur cet épisode que je qualifierai de transitoire. La suite devrait être palpitante.
    Je vous livrerai mon commentaire sur l'épisode précédent dès demain.

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  5. Je note que Sylvie annonce un autre commentaire sur l'épisode précédent, et j'en suis fort aise... Merci d'avance.
    En attendant grand merci à Mardohl et à Sylvie de leurs commentaires sur le présent épisode, commentaires qui se complètent assez, comme leurs auteurs sont impatients de connaître la suite...
    J'avoue que la Christinette de l'époque, elle, n'était pas impatiente de connaître la suite, plutôt persuadée qu'elle passerait par une exposition fessière en travers des genoux maternels...

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