dimanche 28 octobre 2018

Chronique d'un redoublement : 134. D'une déconvenue pour Diane à des conseils peu rassurants de Tata

SUITE 133

Si Aline avait payé cher sa petite révolte par une fessée donnée devant ses deux grandes soeurs, Maman n'avait pas l'intention de nous lâcher la bride complètement durant les deux semaines de vacances en bord de mer.
Nous avions bien conscience que passer ce séjour avec Mamie, sans oublier Tata Jacqueline, allait être plus tranquille pour nous, ne serait-ce que sur le plan des devoirs de vacances, dont Maman avait annoncé qu'il y en aurait beaucoup moins, sauf si nous étions indisciplinées. Mais c'était évidemment moins dissuasif que de nous promettre d'atterrir sur ses genoux les fesses à l'air...
Cela impressionnait encore moins Diane, qui se croyait à l'abri de toute déconvenue. Peut-être est-ce pour cela que la plus jeune de nous trois se permit quelques caprices, déjà dans le trajet vers la Bretagne, en grognant à tout bout de champ, en se plaignant d'avoir trop chaud, puis trop d'air, puis soif, etc. Elle arriva à énerver Maman qui la menaça même d'une fessée sur le parking d'une station-service, après qu'elle ait réclamé une boisson gazeuse en insistant longuement, puis en boudant, assise par terre.



Diane avait réussi à énerver Maman durant le trajet vers la Bretagne
Elle avait même boudé assise par terre lors d'une pause sur un parking.
Elle fut toute heureuse d'arriver à bon port sans prendre même une claque...
Mais Maman avait retenu son comportement, et saurait s'en souvenir...

Cela en resta à la menace et Diane fut toute heureuse d'arriver à destination, sautant dans les bras de Mamie qu'elle fit presque tomber. Maman haussa le ton, mais déjà Mamie invoqua la fougue de ma soeur, demandant à Maman de comprendre que sa petite-fille était tout simplement heureuse de la retrouver.
Diane rassurée continua à faire des siennes, voulant choisir là où elle coucherait dans la chambre à deux lits qui était destinée aux petites, moi étant dans une autre dont le deuxième lit serait occupée par Tata Jacqueline qui arrivait le lendemain.
Je sentais bien que Maman commençait à avoir la moutarde qui lui montait au nez, mais Diane demeurait agitée se chamaillant pour un rien avec Aline.
Mamie se proposa de séparer les petites en emmenant Aline avec elle pour faire une course. Ce qui fit que nous nous retrouvâmes Diane, Maman et moi seules durant une petite heure.

Maman avait retenu Diane, qui aurait voulu accompagner Mamie aussi, en lui disant : "Non, tu restes. D'ailleurs, il faut qu'on parle..." qui résonnait comme une menace d'explication imminente...
Mamie n'avait pas relevé, mais moi si, connaissant mieux que quiconque la méthodologie maternelle... Diane, elle, s'était calmée d'un coup, en allant s'asseoir sur la terrasse donnant dans le jardin devant la salle à manger.
Maman rangea quelques affaires, ouvrant les valises, avant d'appeler Diane qui ne répondit pas la première fois. "Diane, ne me fâche pas davantage que je ne le suis. Viens donc ici", avait relancé Maman.
"Mais, pourquoi, pourquoi, hein, dis, Maman ?" demanda ma soeur. "N'aggrave pas ton cas, Diane, tu sais très bien ce qui t'attend... Tu as déjà eu de la chance que je ne t'ai pas flanquer une fessée sur le parking tout à l'heure".
Le mot était lancé, et Diane balbutia "Non, non, Maman, non, je serai sage". Sans bouger, comme paralysée. "Tu viens de suite ou tu préfères prendre ta fessée dans le jardin ?" la menace de Maman fit enfin bouger ma soeur, d'autant qu'un couple de voisins jardinait de l'autre côté du grillage.


Une fois Mamie partie faire des courses avec Aline,
Maman attrapa Diane et la tira vers la banquette du salon...
Ma petite soeur allait devoir payer pour son comportement
durant le voyage et ça allait barder...

A peine, Diane était elle dans l'entrée de la cuisine, que Maman l'attrapa et l'attira vers la banquette du salon, où elle s'est assise, basculant soeurette en position : "Ah, tu te crois à l'abri parce qu'on est en vacances chez Mamie, mais c'est un mauvais calcul, Diane, et j'espère que cette fessée va t'ôter l'envie d'être insupportable et capricieuse pendant ces vacances..."
Et méthodiquement, Maman remonta la robe de Diane et lui baissa sa culotte, se mettant à lui administrer une fessée carabinée, du moins pour ses petites fesses qui se colorèrent bien vite. J'étais aux premières loges, et je venais après celle d'Aline d'assister à une déculottée magistrale de mes deux soeurs, qui me consolait un peu de mes déboires précédents, même si je n'arrivais pas à m'en réjouir, ayant trop dans la tête de souvenirs du même genre... faisant que je m'y voyais en quelque sorte.




 
Maman s'installa dans le salon, prenant le temps
de bien baisser la culotte de Diane,
et lui administrant une fessée carabinée sous mes yeux...
Je considérais que c'était mérité, mais je n'arrivais pas à me réjouir, 
me remémorant nombre de souvenirs, récents notamment,
où c'étaient mes fesses que Maman rougissait...

En plus, Maman ne manqua pas de s'adresser à moi qui regardait : "Et toi, Christine, dis-toi bien que tu n'es pas à l'abri non plus... Surtout que cela fait un bon moment que je ne me suis pas occupée de tes fesses... Alors, je te conseille de ne pas chercher d'histoire..."
Je fis la grimace en écoutant les menaces maternelles... J'avais bien conscience que je n'étais pas à l'abri de nouvelles fessées, mais ce qui me faisait grincer les dents, c'était le raisonnement de Maman. Alors que souvent, c'était l'accumulation de petites remarques, de menaces de sévir, faisant comme si le vase de reproches allait déborder, qui justifiait la promesse maternelle, cette fois, Maman me disait en quelque sorte : "Gare à toi ma grande, car tu n'as pas eu de fessée depuis longtemps et cela pourrait bien ne pas durer" !
Mais, aussi bizarre que cela ne puisse paraître, je prenais très au sérieux les menaces maternelles, et au lieu d'être rassurée et confiante de n'avoir plus été déculottée depuis un bon mois, je me disais presque que chaque jour de plus était un jour de moins  avant la prochaine... Comme si c'était une fatalité...


Maman m'avait mise en garde après avoir fessé ma soeur...
Elle me rappela que je n'étais pas à l'abri de futures fessées...
Et de remarquer que cela faisait un bon bout de temps
qu'elle ne s'était pas occupée de mes fesses...
Comme si cela allait rendre une prochaine fessée nécessaire...
J'en frissonnai à l'avance... 

Diane sérieusement calmée alla pleurer dans sa chambre, tentant de cacher ses larmes au retour de Mamie. Cette dernière trouva la maison bien calme, mais Maman ne raconta rien de la scène tout de suite. C'est Aline qui devina ce qui était arrivé, pressant de questions Diane qui ne répondit pas. Elle demanda alors à Maman, qui confirma : "Oui, ta soeur a reçu une bonne fessée déculottée qu'elle a bien cherchée, et cela devrait la calmer un moment."
Mamie poussa comme un petit cri, "Oh ma pauvre chérie", et elle alla consoler Diane, en disant à sa fille : "Quand même tu devrais être moins sévère. Je sais bien que tes filles sont vives et souvent agitées, mais tu devrais essayer de les calmer autrement. Tu sais, il y a des bonnes tisanes qui apaisent les nerfs, tu devrais demander conseil au docteur François".
Maman ne voulut pas prolonger la conversation, souriant à la proposition de Mamie, en pensant dans son for intérieur qu'en matière de tisane calmante, sa méthode à elle était la meilleure...
En tout cas, Diane avait bel et bien été calmée. Le fait d'avoir été fessée devant moi, d'être la première et la seule punie depuis notre arrivée chez Mamie, vexait à l'évidence celle dont on faisait souvent le plus de compliments en famille. J'avais d'ailleurs remarqué son oeil noir fusillant Aline du regard quand elle a insisté auprès de Maman pour savoir ce qui lui était arrivée. C'est vrai qu'il est plus facile de se moquer des fessées de ses soeurs (et surtout des miennes) plutôt que d'entendre sa mère raconter qu'elle lui a baissé sa culotte...
J'en conclus dans mon for intérieur que Diane chercherait à se venger, ou à nous attirer des ennuis... J'allais donc devoir faire attention à ce que pourrait bien faire ma petite soeur pour attirer les foudres maternelles sur Aline ou moi.
Cela dit, le dîner et la soirée furent des plus calmes, confortant une fois encore notre mère sur l'efficacité de sa méthode...

Le lendemain matin, Maman inscrit les petites au club de plage pour enfants, où elles allaient pouvoir jouer sans que l'on ait à les surveiller sans arrêt. Je restai tranquillement avec Maman, à lire et à profiter un peu de la baignade.

A midi, Tata Jacqueline débarqua à l'heure du déjeuner, se faisant raconter les derniers épisodes de la vie de famille.
Dès le déjeuner achevé, Maman nous envoya à la sieste, une pratique obligatoire en vacances, pour éviter de se baigner juste après avoir mangé.
La consigne maternelle était claire : "Aucun bruit" jusqu'à 15 h, voire 15 h 30. Un début de chahut dans la chambre des petites fut de suite réprimé par une menace sans équivoque de Maman... "Aline et Diane, Mamie dort... Du calme, encore un bruit et c'est la fessée".



Maman imposa le silence durant la sacro-sainte sieste.
Et elle menaça qu'au moindre bruit
ce serait la fessée pour la fautive.
Nul doute que toutes les trois nous prîmes la menace au sérieux...

Tata Jacqueline était dans notre chambre, défaisant sa valise, avant de s'allonger un peu elle aussi. Je lisais tranquillement, et nous nous mîmes à papoter. L'avertissement maternel aux petites eut pour effet d'orienter la discussion sur le sujet de la discipline...
"J'ai l'impression que tes petites soeurs ont intérêt à se tenir à carreau. Ta mère me semble énervée. Si même Diane a pris une fessée hier, Aline devrait se méfier", commenta Tata.
J'acquiesçai sans en rajouter et ma tante revint sur le sujet en confiant : "Enfin, heureusement pour toi, tu es plus sage depuis le début des vacances, m'a dit ta mère. C'est vrai, ça ? Pas de dispute depuis la fin des cours ?" Plutôt contente de cet état de fait, je confiai ma satisfaction à Tata : "Non, je n'ai plus eu de fessée, alors qu'Aline en a eu deux et Diane une hier". Tata me félicita non sans rappeler le contexte : "C'est bien ma chérie. Cela fait un bon mois... Tu vois que quand tu veux, tu peux être sage. Il faut dire que tu avais été servie le jour des vacances, et que tes fesses doivent encore s'en souvenir... Alors, j'espère bien que tu ne mettras pas en colère ta chère Maman, mais méfie toi quand même... Tu sais que j'essaie parfois de prendre ta défense, mais je ne peux pas faire de miracles..."

Je remerciai Tata qui sentit bien que j'étais émue de sa gentillesse, mais aussi touchée de l'entendre évoquer les douloureux épisodes de mon dernier jour de cours, mémorables en effet, et pas que pour mes fesses, mais dans ma tête où se bousculaient les images et ressentis de ces fessées ô combien marquantes...
Tata vint près de moi et me serra très fort dans ses bras : "Ah, ma petite chérie, allez, ne t'inquiète pas. Ca va bien se passer. Tata est là. Et si tu ne fais pas de grosses bêtises, tu vas réussir à passer ces vacances d'été sans la moindre fessée..."

Et, en partant d'un grand éclat de rire, Tata descendit sa main droite dans mon dos, et se mit à tapoter par dessus mon maillot de bain, en disant : "Ca va leur faire des vacances à tes petites fesses, ma grande. A moins qu'elles n'y tiennent..."
Je protestai : "Oh, non, non, non, je n'en veux plus de fessées. Plus jamais..."
Tata modéra ma réaction : "Plus jamais, plus jamais, ça, ce n'est pas garanti, Christine. Attention au retour en classe. Mais tu es prévenue. Ce sera à toi de tâcher d'en éviter le plus possible..."


Autant j'avais apprécié que Tata Jacqueline m'assure 
qu'elle me défendrait ou plaiderait ma cause
en cas de menaces maternelles pour mes fesses, 
autant ses conseils me demandant de faire attention, 
notamment lors du retour en classe, me faisait comprendre
que je n'étais pas à l'abri de nouvelles déculottées,
ni pendant ces vacances, ni à la prochaine rentrée...
 

Je me remis à lire en attendant le départ à la plage. J'avais du mal à me concentrer, rassurée que Tata dise vouloir m'aider à éviter les fessées durant ces vacances, mais inquiète de constater que, même Tata, l'éternelle optimiste imaginait que j'en aurais d'autres, même en Quatrième...


A SUIVRE

18 commentaires:

  1. Pas encore de commentaire de ce nouvel épisode. N'y aurait-il rien à dire sur les angoisses de Christinette ?
    Allez, mes fidèles commentateurs et commentatrices, quelques lignes me motiveraient à poursuivre mon récit...

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  2. Bonjour Christine,
    Voilà maintenant deux jours que j'essaie de vous transmettre mon commentaire sur ce nouvel épisode sans succès jusqu'ici et cela devient très agaçant. Je ne sais pas ce qui se passe avec google actuellement, mais c'est décourageant. Je vais à nouveau essayer en espérant que cette fois-ci, j'y arriverai.

    Pour en revenir à ce nouvel épisode, je ne suis pas mécontente du tout de la tournure des évènements pour la petite Diane qui l'a bien cherchée, cette fessée. Je dois dire que bien des fois, la petite dernière de la famille, ne serait-ce que pour ses moqueries en douce, sa façon de se comporter notamment avec son aînée, ses bavardages avec ses copines etc... aurait mérité une corrections carabinée. Toujours est-il que cette fois-ci, elle n'y a fort justement pas échappée.

    Comme je l'ai dit précédemment, cette déculottée administrée devant son aînée était vraiment méritée, car durant tout le trajet, Diane s'est montrée odieuse, capricieuse, boudeuse etc... Maman Spaak ne pouvait laisser passer un tel comportement. Je dirai même que finalement Diane a fait du Diane. Cela ne pouvait que l'emmener directement sur les genoux maternels. Ainsi Madame Spaak profite de l'absence de Mamie, très protectrice envers ses petites filles et notamment de l'aînée pour lui infliger la correction qu'elle méritait amplement.

    Ainsi, je dois reconnaître également le très bon cœur de notre Christinette qui, malgré toutes les vâcheries, moqueries etc... que lui a fait subir la petite dernière de la fratrie arrive à éprouver une certaine compassion pour elle.

    Il faut toutefois reconnaître que depuis la grosse bêtise de Christine, Maman Spaak, est très remontée contre ses filles et notamment contre son aînée à qui elle n'a visiblement pas tout pardonné et malgré tous les efforts employés par notre héroïne, elle aura beaucoup de mal à rester les fesses vierge de toutes fessées. Il suffit d'une petite goutte d'eau pour faire déborder le verre et à la moindre occasion, cela pourrait mal se terminer pour Christinette, et ce même en présence de Mamie ou Tata Jacqueline.

    Voilà, Christine, mon premier commentaire sur ce nouvel épisode que j'espère arrivera à bon port.

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  3. Bonjour chère Christine. Me revoici enfin, après une si longue absence que je vous avais "justifiée" par ailleurs.

    Diane a eu effectivement de la chance, dans son malheur, que votre maman ne lui donne pas sa fessée sur le parking.

    Si je vous dis ça, c'est que ça m'est arrivé deux fois avec ma mère. Maman était très impulsive et ne pouvait jamais attendre d'être rentrée à la maison. Ces deux fois, maman avait ouvert deux portières d'un même côté, nous étions tous deux debout face à face entre les portières, et elle m'avait plaqué contre elle. Quand je sentis qu'elle baissa énergiquement mon pantalon (ou short, je ne sais plus), puis mon slip blanc de coton, je me mis à crier et à supplier maman, mais c'était trop tard. "Il fallait réfléchir avant", m'avait-elle dit une des deux fois. Quand la cuisante et longue fessée fut terminée, je me suis aperçu pendant que je me reculottais que, malgré les portières grandes ouvertes, des gens se trouvaient sur le côté et avaient vu toute la scène. La honte, l'humiliation s'ajoutaient à l'horrible cuisson de mon postérieur.

    Je me souviens très bien que, lors de ma première fessée sur le parking, maman tournait le dos à la voiture. J'avais donc pour ma part les fesses parfaitement exposées sur le côté parking.

    Pour ma deuxième fessée, c'était guère mieux. C'était l'inverse, c'est moi qui étais côté voiture. Mais je me suis aperçu en remontant mon slip et mon pantalon que des gens m'avaient vu de l'autre côté de la voiture, au travers des vitres.

    Bref, une fois de plus, si maman pensait faire genre discret en ouvrant en grand les deux portières, c'était raté !

    Promis, chère Christine, j'essaierai, comme par le passé, d'intervenir plus souvent.

    A bientôt.
    Fesseusement vôtre.

    Louis
    gallie050753@yahoo.fr

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  4. Louis est de retour et nous fait partager deux de ses mésaventures fessières... Voilà une mère, la sienne, qui savait tenir ses promesses. Et qui agissait, si nécessaire, en semi-public, de quoi augmenter la honte ressentie par son galopin de fils. Merci de cette confidence, en espérant que Louis aura aussi le temps de commenter mes propres aventures.

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  5. Merci à Sylvie aussi, la très fidèle, dont les écrits me touchent car elle est très compatissante envers moi, comme si elle prenait ma défense, en faisant remarquer que Diane n'a vraiment pas volé cette fessée magistrale, judicieusement donnée par Maman à un moment où Mamie s'était absentée.
    Maman pouvait alors régler son compte à la plus jeune de ses filles, et me montrer par la même occasion, combien elle était déterminée à ne pas se laisser déborder par ses filles durant les vacances.
    Une manière de me rappeler que cela faisait déjà un mois que j'étais épargnée, après ma série du dernier jour de classe, où elle avait découvert ma contrefaçon de signature et où je l'avais payée très très cher...
    Sylvie souligne mon "bon coeur" quand je plains quand même Diane durant son passage sur les genoux maternels... C'est évidemment la preuve que, malgré tout, j'aime bien mes soeurs, et surtout le fait qu'étant aux premières loges, je peux voir la main maternelle en action, et que je sais, mieux que quiconque, combien la fessée maternelle n'est pas de la rigolade...

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  6. Au fait, chère Sylvie, si je lis bien votre commentaire du 3 novembre, il s'agissait, écrivez-vous de votre "premier commentaire" sur cet épisode là... Ce qui alimente ma curiosité, en me faisant miroiter une suite ou d'autres remarques et réactions... Cela me ferait fortement plaisir... Alors, merci d'avance, Sylvie...

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  7. Bonjour Christine,
    Les aléas de la vie m'ont empêché, jusqu'ici de vous transmettre un nouveau commentaire. Il est vrai que le temps me manque cruellement. Cette année, j'ai été affectée dans deux collèges différents. Malgré tout, je trouve une petite brèche pour vous transmettre ce nouveau commentaire qui ne sera pas, cette fois-ci sur votre dernier épisode, mais tout simplement sur mon vécu, sur les faits manquants de mon enfance, de ma pré-adolescences.

    Etant deuxième de la famille, je n'ai pas connu comme mon grand frère Emile (de 4 ans mon aîné), durant mon enfance, de volée carabinée à la ceinture de mon père, mais, s'il est vrai que durant ma pré-adolescence j'en ai reçues, elles sont peut nombreuses et méritées. Maman quant à elle, se servait d'une petite ceinture synthétique peut douloureuse, mais tout de même efficace puisque je les redoutais plus ou moins. Mais je dois reconnaître que les fessées de ma tante Julie étaient particulièrement craintes de ma sœur Sonia, mon petit frère Eric, mais encore plus de moi, car vu le peu d'enthousiasme que je mettais pour mes devoirs de maths, matière dans laquelle j'étais, contrairement à vous, très très faible, j'en recevais pas mal.
    Mais celle, je dois avouer que celle qui m'a marquée le plus fut celle reçue durant mon enfance, la première, administrée par la Maîtresse Mère Elise, pourtant d'une grande gentillesse avec ses élèves et notamment avec moi, je chantais et jouais du piano déjà à cet âge très bien, et faisais l'admiration de ma Maîtresse (j'avais 5/6 ans et était en CP).
    Sachant déjà lire (Maman avant de connaître mon Père était institutrice et nous a initié très tôt, tous les 4 à la lecture), je n'avais donc aucun problème sur ce point, en ce qui concerne l'écriture, c'était autre chose.
    Dans les années 1967/1968, nous apprenions à écrire au stylo à plume, beaucoup plus adapté pour avoir une belle écriture. Ce jour là, je ne me rappelle pas bien des circonstances (cela fait plus de 50 ans aujourd'hui), mais j'étais en conflit avec ma voisine de table (une petite bagarre enfantine durant la récréation) et je ne trouvais pas mieux à faire que de la salir avec l'encre de mon stylo (j'avais retiré la cartouche d'encre du stylo et avais sali son tablier et bien sûr le mien). Mère Elise qui avait probablement suivi toute la scène, nous appela toutes les deux à son bureau, j'avais les mains remplies d'encre, mon tablier et cahier et celui de ma voisine tâchés par l'encre. Le savon qu'elle m'a passé ne fut rien à côté de la suite des évêments. Ma camarable fut donc renvoyée à sa place, tandis que moi, je me retrouvais à la gauche de la Maîtresse, et fus très vite allongée sur ses genoux, ma petite jupe se retrouvant sur mon dos, mon bas de laine et ma petite culotte se retrouvant à mi-cuisses, je hurlais lorsque les premières claques s'abatirent sur mes petites fesses qui devenaient très vite incandescentes et douloureuses. Des fessées comme cela, à 5/6 ans, je n'en avais jamais reçues, mais aujourd'hui, cette étape de ma vie m'a tellement marquée, que plus de 50 ans après, le souvenir est encore vivace dans ma tête.
    Voilà Christine, une étape, peut-être la plus forte, de ma vie que je dévoile aujourd'hui. Je reviendrais très prochainement sur un nouveau commentaire sur votre dernier épisode.

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  8. En exergue de ce chapitre, vous rappelez par comparaison l’indiscutable efficacité de la méthode maternelle, en mentionnant que la perspective des devoirs de vacances s’avère « moins dissuasive » que celle d’une déculottée. On comprend dès lors que vous comme vos sœurs soyez prêtes à tout pour échapper à une nouvelle fessée.
    Vient le départ en vacances, et son lot de scènes réalistes, nous plongeant dans le pittoresque quotidien d’une famille française (si ce n’est l’absence de figure paternelle ou même masculine, point sur lequel je ne m’étendrai pas) : voyage en voiture avec ses aléas (ce qui en passant nous confère un indice géographique : la Bretagne se situe à moins d’une journée de votre domicile), retrouvailles avec votre grand-mère, puis votre tante, dans la maison de vacances à l’espace plus restreint, club pour enfants, séances de plage, baignades, sieste obligatoire pendant laquelle est de mise un silence absolu. (Au fait, saviez-vous que ce soi-disant risque de se noyer si l’on se baigne juste après avoir mangé relève en fait de la croyance populaire ?)
    Mais Diane, fidèle à elle-même et se croyant exonérée du fait sans doute de son excellent travail scolaire, fait sa diva et multiplie les caprices, se plaignant, boudant, réclamant en vain un soda, puis se permettant des extravagances envers sa grand-maman compréhensive, cherchant des poux à sa sœur, en un mot jouant avec les limites et suscitant lentement mais sûrement l’ire de votre maman.
    Celle-ci va dès lors profiter d’une absence momentanée de Mamie, dont on connaît le pouvoir lénifiant, pour régler ses comptes. Les propos secs qu’elle adresse à sa benjamine lui paraissent assez limpides (de même qu’à vous qui connaissez sur le bout du pouce l’algorithme maternel), pour équivaloir à une condamnation sans équivoque.
    Aussi, Diane ne peut se sentir que trop fixée sur son sort quand votre mère l’appelle, lui faisant savoir qu’elle peut déjà s’estimer heureuse de ne pas avoir été punie devant les clients de la station-service, et la menaçant même, pour la faire obéir, d’une fessée dans le jardin, sous les yeux des voisins, si elle ne s’exécute pas.
    Cette perspective mortifiante se révèle aussi dissuasive pour elle qu’elle ne pouvait l’être pour vous : Diane rejoint sans atermoyer davantage les genoux maternels, pour y recevoir une fessée méthodique. Encore une fois, vous vous trouvez aux premières loges, et encore une fois, loin de vous en amuser, vous compatissez à cette cuisante sanction. En effet, vous vous en êtes trouvée vous-même la victime récurrente, et vous ne craignez que davantage le fait d’y avoir bientôt droit vous-même. (D’autant que votre mère, érigeant cette fessée en exemple, en profite pour vous mettre en garde.)

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  9. A son retour, votre grand-mère, jouant pleinement (et presque à la caricature) son rôle d’apaisante modératrice, partisane d’une éducation non-violente, compréhensive et bienveillante, admoneste gentiment votre mère et lui conseille la méthode douce pour calmer ses filles, en l’occurrence une tisane, véritable « remède de grand-mère » (même si elle lui a été prescrite par son docteur). Votre mère évidemment sourit (comme sourit le lecteur devant ce décalage) sans s’en laisser compter ni même se remettre en question.
    Voilà donc Diane vexée de se voir rappeler que son immunité n’a rien d’imprescriptible, même en vacances, et vous vous trouvez vous-même assez lucide pour comprendre que son faux-pas risque de se retourner contre vous. En effet, votre susceptible et rancunière benjamine pourrait bien se venger et vous piéger en dirigeant inopinément vers vous les foudres maternelles.
    Les vacances commencent donc pour de bon. Libérée de vos sœurs, prises en charge par le club, vous faites bonne figure en lisant sagement avec votre mère sur la plage.
    Tata Jacqueline arrive sur ces entrefaites. Complices, tante et nièce, désormais partageant la même chambre, peuvent à loisir disserter sur les récents événements. Avec un rien d’insistance, Jacqueline s’enquiert sur votre propre état des lieux, et vous complimente d’avoir su, contrairement à vous deux sœurs, échapper à toute nouvelle correction depuis votre triple fessée du premier jour de vacances (dont vous conservez physiquement et moralement l’amer souvenir). Votre tante vous embrasse et vous taquine, vous assurant de sa protection, tapotant vos fesses et vous rappelant, avec un humour peut-être un peu déplacé (car est-il besoin de vous le rappeler avec un tel entêtement ?) combien elles sont familières des claques maternelles. Et face à vos protestations, elle vous responsabilise finalement en vous rappelant que vous avez toutes les cartes en main pour vous soustraire à toute nouvelle fessée, du moins pendant les vacances. (Donc non, contrairement à ce que vous vous imaginez, cela n’a pour elle rien d'une « fatalité ».) Reste à savoir si vous saurez vous montrer aussi sage qu’elle ne le souhaite.

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  10. Merci Mardohl de ce (double) long commentaire. Vous relevez à bon escient le fait que je n'arrive pas (sauf à de rares exceptions à me réjouir des fessées de mes soeurs. J'ai en effet, comme mal pour elles, et je ne peux qu'être impressionnée par la détermination maternelle. Sans compter que, placée comme témoin de la déculottée de Diane ou Aline, je ne peux m'ôter de la tête que c'est la même scène à laquelle ont assisté souvent mes petites soeurs, avec alors leur aînée recevant la fessée devant elles...
    D'où cette propension à m'imaginer moi en même fâcheuse posture et à me sentir honteuse de montrer ainsi mes fesses rougissantes sous une claquée maternelle forcément plus longue et plus forte du fait de ma taille et de mon âge.

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  11. J'ai oublié de remercier Sylvie qui nous a confié un épisode claquant de son enfance. Je note qu'elle promet de revenir bientôt pour un nouveau commentaire... J'ai hâte qu'elle m'en fasse part... Merci d'avance.

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  12. Bonjour,
    Votre maman semble bien décidé à ne rien laisser passer durant ces vacances, même en étant chez votre Mamy, pourtant grande protectrice avec ses petites-filles.
    Entre la fessée d’Aline et celle de Diane, toutes deux, corrigées devant vous, cela vous donne le ton de ces vacances... Tolérance zéro !!
    Même votre tante est étonné de la fessée de Diane... dans le sens, où Diane a quand même une petite place de privilégiée (en étant la petite dernière...) et en profite pour vous conseiller de continuer à bien vous tenir, et vous assure aussi de son soutien...
    Cependant, elle reste tout à fait lucide quand au pragmatisme de sa sœur,en ce qui concerne la Rentrée et vous fait bien comprendre que ce n’est pas parce que vous serez en 4ème, que vous serez exempté d’une bonne fessée... Mine de rien, en comptant votre redoublement de 5ème, cela dois vous faire aux alentours de 13/14 ans... Et j’imagine bien, que non seulement, la perspective d’une fessée déculottée sur les genoux de votre maman, vous fais guère envie... mais pire encore, devant vos petites sœurs !!
    On voit encore, la détermination de votre maman à asseoir son autorité auprès de ses 3 filles, puisque dès le lendemain de la fessée magistrale de votre petite sœur, vous vous faites, toutes les 3, menacer d’une fessée si vous persistez à faire du bruit durant la sieste....
    Comment vont se passer la suite de ces vacances estivales ?

    Merci également à Sylvie et à Louis pour leurs anecdotes fessières !
    Avec le récit de notre Christinette, ça m’a rappelé pas mal de souvenirs dans ce genre, qui aujourd’hui me font rire, mais pas du tout à l’époque !
    Anne-sophie.

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  13. Merci Anne-Sophie pour ce commentaire, même s'il n'est pas très rassurant pour mon bas du dos, à qui, décidément, la plupart de mes lecteurs et lectrices prévoient encore nombre d'expositions sur les genoux maternels...
    Petite précision pour Anne-Sophie. J'ai redoublé la Cinquième, mais j'y étais arrivée avec un an, et plus précisément quinze mois d'avance. Je vais rentrer donc en Quatrième à l'âge de 13 ans pile.
    Quant à la suite de ces vacances, patience, son récit arrive... Et il se pourrait bien que cette suite ne soit pas de tout repos pour les filles Spaak !!!

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  14. Bonjour Christine,
    Notre Christinette a commencé ses vacances comme l'année précédente sur à son redoublement, par de belles déculottées et bien entendu cela a changé littéralement son comportement. La voici devenue une pré ado modèle. Mais, je relève toutefois un changement radical de Maman Spaak sur la façon d'agir avec son aînée.
    En effet, depuis la correction administrée par Maman Spaak à Diane suite à ses bavardages à l'encontre de son aînée, c'est dans l'intimité la plus totale que notre Christinette est punie et si ce n'est par hasard ou par espionnage, ni Diane, ni Aline ne sont mises au courant des déculottées reçues par leur aînée. Il n'empêche que Madame Spaak y fait de temps en temps allusion. Malgré tout Christine ne se sent pas pour autant protégée, Maman, qui n'a pas encore totalement digérée l'imitation de sa signature par sa grande fille, veille au grain et les menaces sont de plus en plus précises. Christine le sait, au moindre écart, elle n'y échappera pas, et la protection dont elle bénéficie depuis un petit bout de temps déjà ne sera peut être plus de mise.
    La question que je me pose aujourd'hui que ce serait-il passé, si Madame Spaak ne s'était aperçue de la supercherie ?
    Je pense que, des devoirs, il y en aurait eu, mais le comportement de notre Christinette aurait été tout autre et les déculottées auraient très probablement fusées.
    En tous cas, notre Christinette peut s'estimer heureuse de la protection dont elle bénéficie actuellement, elle qui a assisté aux déculottées de ses deux soeurettes.
    Voilà Christine ce que je peux avancer sur cet épisode dont la suite pourrait être, malheureusement, cuisante pour notre héroïne.

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  15. Sylvie fait des hypothèses, et ce n'est pas facile d'y répondre avec certitude. Si Maman n'avait pas vu mon imitation de signature, que se serait-il passé ? Ce que je vois surtout, c'est que j'aurais échappé à cette triple déculottée dont je me souviens encore aujourd'hui...
    Cela dit, je pense que j'aurais été tellement contente d'avoir réussi à tromper la vigilance maternelle, que peut-être je n'en serais pas restée là.
    Je crois que j'aurais eu la tentation de récidiver, en imitant à nouveau la signature maternelle sur une copie à faire signer, ou sur un bulletin de colle, ou je ne sais quel mot d'une prof à ramener paraphée de la maison.
    Avoir réussi à rouler dans la farine à la fois le collège et Maman m'aurait certainement rendue plus audacieuse en essayant de récidiver.
    Car sans la signature imitée, j'étais bonne pour une sacrée fessée, et je me croyais vraiment hors de danger sur ce côté là, avant que la curiosité maternelle examinant mes copies de l'année ne découvre le pot aux roses...
    Cela dit, si je n'avais pas eu cette triple fessée, j'aurais sûrement débuté les vacances plus sûre de moi, et en rechignant davantage pour faire des devoirs, avec le risque de me retrouver sur les genoux maternels...

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  16. Bonjour Christine,
    Comme je vous l’ai dit, je relis les épisodes manqués du « redoublement » et pour celui-ci, j’ai des petites remarques à faire, sans aucun esprit critique et avant de revenir sur celui-ci. C’est juste le regard de l’archiviste passionné par vos souvenirs.
    Voici donc celles-ci, pour le première je retranscris le passage du texte, soulignant ce qui provoque mon regard:
    Tata Jacqueline était dans notre chambre, défaisant sa valise, avant de s'allonger un peu elle aussi. Je lisais tranquillement, et nous nous mîmes à papoter. L'avertissement maternel aux petites eut pour effet d'orienter la discussion sur le sujet de la discipline...
    "J'ai l'impression que tes petites soeurs ont intérêt à se tenir à carreau. Ta mère me semble énervée. Si même Diane a pris une fessée hier, Aline devrait se méfier", commenta Tata.
    J'acquiesçai sans en rajouter et ma tante revint sur le sujet en confiant : "Enfin, heureusement pour toi, tu es plus sage depuis le début des vacances, m'a dit ta mère. C'est vrai, ça ? Pas de dispute depuis la fin des cours ?" Plutôt contente de cet état de fait, je confiai ma satisfaction à Tata : "Non, je n'ai plus eu de fessée, alors qu'Aline en a eu deux et Diane une hier". Tata me félicita non sans rappeler le contexte : "C'est bien ma chérie. Cela fait un bon mois... Tu vois que quand tu veux, tu peux être sage. Il faut dire que tu avais été servie le jour des vacances, et que tes fesses doivent encore s'en souvenir... Alors, j'espère bien que tu ne mettras pas en colère ta chère Maman, mais méfie toi quand même... Tu sais que j'essaie parfois de prendre ta défense, mais je ne peux pas faire de miracles..."
    Dans ce dialogue, l’une et l’autre omettez la déconvenue Christinienne, 12 jours après les trois tannées pour ‘la jeune faussaire’, juste avant de rejoindre Tata et les petites à la piscine (épisode 130).
    Quant à la deuxième, elle concerne mon compère Mardohl! Etant très étonné que cet éminent analyste de vos frasques, fasse l’impasse sur ce détail d’archiviste (alors qu’il en relève souvent d’autres) et le corrobore dans son commentaire.
    Voilà pour aujourd’hui et en toutes amitiés pour vous et Mardohl
    Amicalement
    Dominique

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  17. Bien vu, Dominique, c'est vrai que j'aurais dû compter cette fessée là aussi, quand j'évoque mes déboires de vacances...
    Elle est d'autant plus marquante qu'elle est la première après la tannée de la "faussaire" comme vous dites. Et, aussi, fessée mémorable, car Maman est très déterminée, et garde son calme, en réussissant à me faire "choisir" entre la déculottée immédiate et celle qui serait donnée devant mes soeurs... Et cela fonctionne si bien que je suis obligée (voir épisode 130) de dire oui à la fessée et que je viens m'allonger sur les genoux maternels comme pour demander mon dû...

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  18. Bonsoir Christine,
    Merci pour cette réponse et votre appréciation ! Je sais vous n’aimez pas, les congratulations à rallonge, mais le vieux c.. que je suis ne peux s’en empêcher.
    Et rassurez-vous, cet élément du « choix » que vous donne Maman ne m’a pas échappé et j’avais prévu de le mentionner, en commentaire. Je vais donc devoir trouver d’autres détails, pour éviter une redondance, puisque Miss Christine m’a piqué celui-ci
    Amicalement
    Dominique

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