jeudi 9 février 2017

Chronique d'un redoublement : 110. Retour au collège sur fond de confidences et de moqueries répétées

SUITE 109 

La balade dominicale dans le jardin public s'acheva sans autre anicroche. Calmées par la menace maternelle, Aline et Diane s'étaient dépensées sur les balançoires du parc, pendant que je m'amusais avec Tata à jouer aux devinettes.
Nous rentrâmes chez Mamie vers 4 h, et Maman en profita pour prendre le téléphone de sa mère et appeler les parents de Martine, chez qui j'aurais dû aller à 16 h 30 pour son goûter d'anniversaire. Maman dit qu'elle était désolée, mais que "Christine était punie et privée de sortie".
La mère de ma camarade dût insister un peu car Maman développa : "Non, je ne peux pas revenir dessus. Une promesse est une promesse, et je tiens les miennes. Sinon les enfants abusent et ne nous croient plus".
Je n'entendais pas ce que disait la mère de Martine, mais elle dût suggérer à Maman qu'elle trouve une autre forme de punition pour remplacer cette privation de sortie, ce à quoi elle répondit : "Mais, question autre punition, c'est déjà fait, vous savez. Ma chère fille a eu droit à une fessée bien méritée".
Je grimaçai en entendant Maman qui, heureusement, n'en rajouta pas, et souhaita une bonne fin de journée à son interlocutrice, précisant qu'elle apporterait un jour prochain le petit cadeau que nous avions choisi pour Martine, à savoir une bande dessinée de sa collection préférée. Et de conclure : "C'est normal, Martine n'a pas à être pénalisée de par la conduite de Christine".
C'est donc chez Mamie que nous goutâmes avant de rentrer à la maison, où ce dimanche s'acheva dans le calme. Maman vérifia nos devoirs, ravie de constater que les miens, mais aussi ceux d'Aline et Diane étaient parfaitement faits. Elle en fit même la réflexion à voix haute : "C'est quand même drôle qu'il y ait des jours où tout le monde travaille bien... Mon petit doigt me dit qu'il y a une raison... Comme si mes trois filles voulaient éviter quelque chose..."
A n'en pas douter, dans son for intérieur, Maman devait se féliciter de l'efficacité de sa méthode... Mais, pour moi, cela me faisait rager intérieurement, qu'une fois encore, ce soit une fessée de Christine qui soit la référence, qu'une fois de plus, ma déculottée magistrale serve en quelque sorte aussi à calmer toute la maisonnée...
Nous dinâmes assez tôt et fûmes envoyées au lit avec la permission de lire un peu, sans bruit, avant que Maman ne vienne éteindre. Elle s'attarda quelques instants auprès de chacune d'entre nous, disant qu'elle espérait que nous allions être sages la semaine prochaine, sans qu'elle soit obligée de sévir comme durant ce week-end agité...
J'eus droit à un petit rappel des faits et à une mise en garde claire, que plus rien ne serait toléré jusqu'à la fin de ce dernier mois de classe. J'avais envie de dire : "Mais, Maman, tais-toi donc. Bien sûr que je sais, bien sûr que je n'oublie pas tes promesses, bien sûr que je n'oublie pas mes déculottées d'hier, même que mes fesses s'en souviennent, et que je sais que c'est ce que je risque si je ramène encore des heures de colle, une punition, une mauvaise note... Et que ce n'est même pas ce que je "risque", mais plutôt ce qui m'attendrait..." Mais, pas sûr qu'elle aurait apprécié ma tirade...
Couchée assez tôt, j'eus un peu de mal à m'endormir, après que Maman soit redescendue. 


J'eus du mal à m'endormir en ce dimanche soir... 
Le sermon maternel me ramenait des images des fessées de la veille...
Et la perspective de retrouver le collège et ses moqueuses
ravivaient des angoisses... 

Ses rappels et promesses me ramenaient aux souvenirs cuisants de la veille... J'angoissais aussi de retrouver le collège, mes pseudo-copines moqueuses, et même Martine qui avait dû être mises au courant par sa mère... J'en fis quelques rêves agités, mais dormis ensuite d'une seule traite jusqu'au matin.
Au réveil, Maman prépara mes affaires du jour, plaçant la jupe plissée écossaise sur ma chaise. J'eus la tentation de grogner, mais n'en fis rien, devinant que Maman ne céderait pas, et puis ma tenue était finalement une préoccupation mineure par rapport à ce que je craignais en matière de moquerie...
Je m'habillai et eus droit aux compliments de Maman qui me trouvait "très bien" avec cette jupe et le chemisier clair. Je ne répondis pas et me mis en route pour le collège en ralentissant le pas habituel. Je ne voulais pas être trop en avance, et n'arrivai dans la cour que trois minutes avant la sonnerie. Bien m'avait pris d'avoir ralenti, car je tombai sur Babette et Brigitte qui, visiblement, m'attendaient...
"Alors, Christine, comment s'est passé le week-end ? Ta Maman s'est fâchée pour tes heures de colle ?", demanda en ricanant Brigitte. Je ne répondis rien sur le moment. Babette embraya : "Maman s'est occupée de tes fesses, je suis sûre..."
Je n'avais nullement l'intention de rentrer dans leur jeu, et je trouvai une parade en répondant : "Pff, on n'a même pas reçu le bulletin de colle". Cela leur cloua le bec un instant, puis Brigitte renchérit : "Ah, ta Maman ne le sait pas encore... Petite cachotière, ça va drôlement barder quand elle saura... Tu peux préparer tes fesses, hi hi..."


Babette et Brigitte étaient persuadées qu'une fessée m'attendait
à l'arrivée du bulletin de colle...
Je lisais dans leurs yeux qu'elles m'imaginaient en plein salon,
culotte baissée sur les genoux de Maman,
ma lune rougissant sous la tannée maternelle...

Heureusement, la sonnerie retentit et nous nous mîmes en rang pour rentrer en classe... J'étais sauvée par le gong !
Les deux moqueuses me laissèrent tranquille à la récréation de 10 h. Il semble que je les avais convaincues avec mon histoire de bulletin de colle non reçu, ce qui était vrai d'ailleurs puisque, pour une fois, piégée par le fait que Diane avait appris pour ma colle, je l'avais avouée avant l'arrivée du courrier redouté.
La matinée s'acheva donc sans autre taquinerie notable. J'en étais ravie...
A midi, au cours du déjeuner, Maman m'apprit qu'elle avait "déposé le cadeau de Martine" chez elle, et "discuté un moment avec sa mère". Cela n'était pas de très bon augure pour moi...
Au retour au collège, Babette et Brigitte me retombèrent dessus, en me demandant si le courrier était arrivé, comme chez Brigitte, mais ni chez Babette, ni chez moi, le facteur n'avait rien amené. Ce serait donc pour le lendemain, mais pour une fois, moi, je ne m'inquiétais pas, puisque j'avais déjà été punie et servie pour mon compte.
Nous discutions avec Babette et Brigitte, quand arriva Martine, toute contente de mon cadeau, me remerciant, et regrettant que je n'ai pas pu venir à son anniversaire, ce qui ne manqua pas d'attirer l'attention des moqueuses...
Et Brigitte de poser la question du pourquoi de mon absence. J'hésitai et balbutiai : "Euh, bah, c'est-à-dire que, euh, on était invités aussi chez ma grand-mère." Mais, Martine, ne sentant pas le piège rétorqua : "Oui, et puis, il parait que tu étais punie et privée de sortie".
Je vis les deux moqueuses se mettre à pouffer, ravies d'avoir obtenu cette information. Brigitte s'empressa d'essayer d'obtenir des détails : "C'est sa maman qui te l'a dit ? Tu sais pourquoi ?" Martine répondit qu'elle tenait cela de sa propre mère qui avait vu la mienne ce matin. Mais, là encore, l'heure du cours ayant sonné, on s'arrêta heureusement là... 
A la récréation de l'après-midi, Martine vint me revoir, m'entrainant dans un endroit plus calme de la cour, et me confia : "J'ai pas voulu en parler devant Brigitte et Babette, mais Maman m'a dit que tu avais reçu une fessée. Dis, c'est vrai ? Ma mère a même dit que je n'avais qu'à bien me tenir, parce que je n'étais pas à l'abri d'en avoir encore. Ca m'a fichu la trouille, même si je n'en ai plus eu depuis avant Noël, car j'ai vu qu'elle était sérieuse en le disant".
Je compris que je ne pouvais pas mentir à Martine, mais lui servis une version light de mes mésaventures. "Bah, oui, c'est vrai. Maman me donne encore la fessée de temps à autre. Moins souvent qu'à mes petites soeurs, bien sûr. Mais, ça arrive encore, parfois...Faut dire qu'elle ne supporte pas que j'ai des heures de colle, et en plus j'ai fait des caprices toute la journée. Je me rends compte que j'avais exagéré".


Maman l'ayant annoncé à la mère de ma camarade,  
j'avais dû avouer à Martine que j'avais bien reçu la fessée...
J'en minimisai la fréquence et le mal que j'avais, 
mais Martine me regardait avec beaucoup de compassion,
presque admirative devant mon détachement, 
du moins celui que je tentais de faire croire... 

J'avais fait cet aveu d'un trait, et je m'en étonnais moi-même, mais c'était comme un secret entre copines, Martine semblant avoir de la compassion pour moi. J'avais évidemment minimisé la fréquence de ce qui m'arrivait, mais jamais je n'aurais dit pareil devant Babette ou Brigitte.
Martine me regardait avec un air presque admiratif : "Bah, dis donc, ça doit être dur. Ca fait drôlement mal. Tu pleures beaucoup, hein ?"
Je jouai les dures à cuire, les dures au mal : "Bien sûr que je pleure un peu, mais je n'ai pas trop mal. C'est juste une fessée à la main, tu sais ?"
Martine rétorqua : "Bah, Maman aussi me la donnait à la main, mais quand c'est sans la culotte, ça me faisait crier moi. Toi aussi, c'est déculottée qu'elle te la donne ?"
Je répondis évasivement : "Bah, ça arrive", et fis comprendre à Martine que je n'avais pas envie de m'étendre davantage sur le sujet, non sans lui faire promettre de ne rien dire aux autres, ce qu'elle promit comme si c'était un secret entre nous.
La journée s'acheva sans que les moqueuses ne reviennent à la charge. 
Mais, le lendemain matin, Babette et Brigitte reprirent leur petit manège. Persuadée que mes ennuis seraient dépendants de la réception du bulletin de colle, elles me titillèrent le matin, en me rappelant que le facteur allait sûrement apporter l'enveloppe du collège ce matin à la maison, et en me pronostiquant une chaude réception maternelle l "Alors, Christine, on prépare ses fesses... Après la privation de sortie de dimanche, ça sera la fessée du mardi, hi hi..."


A peine arrivée au collège le lendemain matin, 
je vis les deux moqueuses revenir à la charge,
me rappelant que le bulletin de colle arriverait ce mardi,
et me suggérant de préparer mes fesses...  

Cela me faisait bouillir intérieurement, mais comme j'avais déjà été punie à la maison pour ma colle samedi, j'étais moins anxieuse quant à l'arrivée du courrier du collège.
Effectivement, l'enveloppe habituellement redoutée était bien arrivée dans notre boîte à lettres peu avant midi, et je la vis posée bien en évidence sur le guéridon de l'entrée sur le petit tas de courrier du jour...
Maman l'avait d'ailleurs ouverte sans tarder, comme elle le faisait à chaque fois que le tampon du collège sur une enveloppe lui faisait craindre une mauvaise nouvelle. Je ne dis rien, mais Maman m'interpella : "Tu as vu le courrier du collège, Christine ? Tu sais ce que c'est ?"
Je répondis : "Bah, euh, oui Maman, c'est le bulletin de colle dont je t'ai parlé, tu sais bien..."
Maman répliqua avec un brin d'ironie : "Oui, c'est vrai que nous en avons parlé samedi matin, et j'espère que tu t'en souviens..."
Je baissai le regard et acquiesçai : "Oui, Maman, oui". Mais, comme Mlle Paule avait assorti le motif : "Se moque de ses camarades en plein cours", d'un commentaire vachard du style : "Ferait mieux de travailler au lieu de distraire la classe", Maman avait l'oeil noir des mauvais jours et menaça : "Quand je lis ça, Christine, j'ai la main qui me démange... Je ne sais pas ce qui me retient de ne pas te flanquer une fessée de plus pour que tu comprennes vraiment..."


Le bulletin de colle était bien arrivé à la maison, 
mais le motif de la punition était assorti d'un commentaire acerbe
de la prof d'anglais... Maman n'appréciait pas du tout...
Elle avait même la main qui la "démangeait" de me flanquer
une fessée de plus... Je fis profil bas pour éviter le pire...  

Je fis profil bas, et promis de bien travailler, consciente que toute autre attitude ou réflexion vive aurait pu me conduire à nouveau sur ses genoux...
Il n'en fut rien, heureusement !
Je repartis après déjeuner au collège. Babette aussi avait reçu le bulletin de colle, et faisait la grimace, ayant sûrement été privée de sortie et autres punitions du même genre. Les deux moqueuses m'interrogèrent et j'avouai que le facteur était bien passé chez nous aussi, ajoutant que Maman avait râlé et qu'elle m'avait privée de cinéma. "Et la fessée, elle t'a donné la fessée, je suis sûre", affirmait Brigitte. Je niai avec d'autant plus de force que c'était vrai. "Eh, bien, ce sera pour ce soir, je te le dis, Christine. Tu vas aller au lit avec les fesses toutes rouges, et ça sera bien fait pour toi..." Je jurai que ce n'était pas vrai. Mais, à l'évidence, Babette et Brigitte ne me croyaient pas. Brigitte rajouta même : "De toute façon, tu n'es qu'une menteuse... Pfff, je saurai bien si tu racontes des sornettes..."
Comme j'avais évité la fessée évoquée par Maman à midi, et qu'il n'y avait plus de raison que j'en reçoive une le soir, je ne fis pas attention à cette petite phrase de Brigitte : "Je saurai bien..." Pour moi, il n'y avait rien à découvrir sur le jour même puisque, pour une fois, une arrivée de bulletin de colle ne coïnciderait pas avec une fessée... 
Sauf que, bien sûr, les curieuses et je n'en avais pas conscience vraiment, n'auraient peut-être pas de mal à apprendre des choses sur les épisodes de samedi...

A SUIVRE 

 

 

19 commentaires:

  1. Bonjour Christine.
    Surprise, je le suis à plus d'un titre, surprise de la rapidité à laquelle vous livrez ce nouvel épisode d'ailleurs j'ai été très surprise de constater après l'envoi de mon dernier commentaire sur l'épisode précédent qu'il était déjà transmis.

    En tout état de cause, à ma première lecture en diagonale, je dois bien l'avouer, pour le moment, notre Christinette peut se préparer à vivre des moments forts difficile pour son ego de jeune fille pré adolescente. Déjà Brigitte et Babette sont entrain de la harceler mais lorsqu'elles apprendront que finalement, notre jeune demoiselle a déjà reçu sa déculottée et que ce n'est pas qu'une mais trois fessées qu'elle s'est prise ce samedi, oh la la ! La pauvre... (Diane se fera un malin plaisir à tout divulguer)

    Pour le moment elle s'en sort relativement bien, mais la suite...

    Par contre j'apprécie beaucoup le comportement de Martine qui est en parti au courant de la fessée reçue, d'ailleurs d'après ce que j'ai compris, elle en reçoit toujours, même si elle dit que la dernière remonte à Noël cela reste à prouver également. Mais c'est très bien de sa part de l'avouer.

    Voilà Christine mon premier commentaire sur ce nouvel épisode surprise. Je continue donc à m'en imprégner et vous livrerai un nouveau commentaire beaucoup plus élaboré.

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  2. Bonjour Christine. Je suis très surprise et un peu inquiète, je dois vous l'avouer car je vous ai transmis deux commentaires (l'un sur l'épisode précédent et le dernier sur ce nouvel épisode) et je n'ai eu aucun retour de ces commentaires. Je ne suis dit que ça y est, après la disparition de Dominique et de Mardohl, voilà que Christine est à son tour portée disparu.

    J'ai une dernière analyse à vous transmettre, alors faites moi un signe pour que je puisse vous l'envoyer.

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  3. Bonjour Christine. Que se passe-t-il? Plus aucun signe de vie. Cela fait mon quatrième message que je vous transmets et toujours rien. Cette absence est très inquiètante d'autant plus que cela ne vous est jamais arrivé. Alors juste un petit signe de vie, nous rassurerait bien. Merci d'avance pour ce petit mot. Mon analyse sur cet épisode est prêt. Alors dites moi si je peux vous le transmettre.

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  4. Pas d'inquiétude, Sylvie. Je viens de prendre quelques jours de vacances, et j'ai préféré ne rien dire à l'avance car, trop souvent, quand je préviens que je m'absente, les commentaires se font rares.
    Vous me direz que, là, même en ma présence, ils ne sont pas nombreux, mais je ne désespère pas... Les anciens reviendront, et en plus, de votre côté, vous avez une analyse à transmettre. Je ne vais donc pas faire la mauvaise tête... Je sais, d'après quelques souvenirs personnels que vous devinez sûrement qu'être grognonne ou de mauvais poil n'apporte pas que des caresses... Vous voyez ce que je veux dire ?

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  5. Chère Christine bonjour. Je salue également Sylvie, dont j'apprécie aussi les récits, ainsi que Dominique et Mardohl, même s'ils sont très discrets actuellement.

    Depuis que je suis attentivement votre blog (quasiment depuis le début), il y a longtemps que j'ai pu constater les points communs entre votre maman et la mienne. Une maman douce, pas avare de bisous (notamment le bisou du soir avant le coucher), attentionnée envers ses enfants, soucieuse de leur préparer un bel avenir... Mais aussi une maman sévère quand c'est justifié, qui est pour la bonne vieille méthode de la fessée pour remettre ses enfants dans le droit chemin. Quelques petites différences toutefois. Votre maman, Christine, déculottait systématiquement, y compris la culotte, la mienne déculottait souvent, mais pas toujours, tout dépendait de son humeur. J'étais toutefois plus souvent déculotté quand j'étais en pantalon. Autre différence : j'ai "collectionné" les fessées en public, et pas seulement, comme pour vous, devant ma tante ou mes grands-parents. Enfin, la différence de position : la plupart du temps, je me retrouvais courbé sous le bras gauche de maman, puis soulevé à l'horizontale, à un mètre du sol.

    Mais autre point commun que je viens de découvrir. Nous avons, vous et moi, reçu une éducation catholique. Je ne sais pas ce qu'il en était pour vous, pour ma part, dès mon âge de 5 ou 6 ans, maman nous interdisait de nous "balader" tout nus ou même en slip dans la maison. Quand nous avions du monde, si nous avions à nous changer, même à 5 ou 6 ans, nous devions fermer la porte de notre chambre, pour que les invités ne nous voient pas. Mais ce qui est paradoxal, c'est que, dès que nous faisions une grosse bêtise, même en présence d'invités ou lorsque nous étions invités, et même en dehors du cercle familial ou amical, maman n'hésitait à baisser le pantalon (ou short) et le slip, dans ce cas, pour maman, la pudeur n'existait plus. C'est rigolo, non ?

    Amicalement.
    Déculottement vôtre.


    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  6. Merci Louis de votre contribution. Je vous accorde volontiers que nos éducations ont eu bien des points communs. Les différences ne sont que sur des points de détail. Vous parlez de "déculottage systématique" de la part de Maman, c'est en tout cas vrai pour les fessées dont je me souviens, mais il y avait parfois aussi des "mini-fessées" je dirais, consistant en quelques claques données à la va-vite sur le fond de culotte ou de robe, comme un dernier avertissement avant une fessée plus sévère.
    Là, d'ailleurs, c'était sans véritable annonce préalable, une façon de dire : "Tu la sens cette claque ? Calme toi si tu ne veux pas que je m'occupe plus sérieusement de ton cas..."
    Et, là, effectivement aussi, ce n'était pas en position classique sur les genoux maternels, mais bien coincée sous le bras gauche de Maman. Seule différence, en général, elle ne soulevait pas la punie, mais la bloquait en position debout ou par terre.
    Il est vrai aussi que ce genre de claquée express était plus souvent pour mes petites soeurs que pour moi à qui Maman réservait davantage la fessée majuscule si j'ose dire...
    Pour ce qui est de la pudeur qui faisait partie de notre éducation catholique, c'est vrai que c'était très marquant pour moi notamment, les petites y étant moins sensibles, alors que moi, la grande, j'avais honte que l'on puisse me voir ne serait-ce qu'en partie dénudée.
    Je n'ai jamais été pour ainsi dire déculottée en public, mais seulement dans un cercle familial proche.
    Mais, ma honte, je la ressentais même et fortement quand Maman évoquait à des tiers mes fessées. J'avais l'impression qu'ils me déshabillaient du regard et imaginaient ma lune rougissant devant leurs yeux...
    C'est vrai que cette pudeur d'un côté et cette exposition pour la fessée d'un autre côté est paradoxale, mais cela relève d'une même logique, par laquelle mettre à nu la surface à corriger est un degré de punition supplémentaire.
    Mais, je ne dirais pas comme vous : "C'est rigolo, non ?" Mes souvenirs en la matière restent trop présents pour que je m'en amuse vraiment.
    Amicalement.

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  7. Bonjour Christine.

    Ouf ! Me voilà rassurée. Rien de bien fâcheux ne vous est arrivée.

    Pour en revenir à cet épisode, notre Christinette affronte les deux pimbêches avec un courage déconcertant. Certes, elle sait que la punition, elle l’a déjà subie, et qu’elle ne risque plus rien.

    Par contre, à la lecture du bulletin de colle, elle aurait très bien pu se retrouver une nouvelle fois sur les genoux de Maman Spaak en raison des motifs un peu exagérés, évoqués par Mlle Paule. Il faut dire que la prof d’anglais n’y est pas allée de mains mortes.

    En effet, les propos acerbes énoncés : « se moque de ses camarades en plein cours », mais surtout : « ferait mieux de travailler au lieu de distraire la classe » (ce qui est complètement faux, puisque notre héroïne, ne faisait que se libérer d’un gros poids qu’elle avait suite aux moqueries de Babette et Brigitte et qu’il n’était nullement question de distraire la classe), sont très exagérés. Enfin, comme dirait Sylvette c’est du Mlle Paule ça…

    S’agissant de Martine, notre Christinette se sent en confiance et lui confirme même avoir reçu cette déculottée, chose qu’elle n’aurait jamais avouée devant Babette et Brigitte. En sera-t-il de même à l’avenir, surtout lorsque cette dernière apprendra que finalement, Christine lui a caché beaucoup de choses :
    1er que ce n’était pas une seule fessée qu’elle avait reçue dans la même journée, mais trois,
    2e qu’elle avait eu mal et donc hurlée de douleur, contrairement à ce qu’elle a avoué (Bien sûr que je pleure un peu, mais je n’ai pas trop mal. C’est juste une fessée à la main).

    Quant à Babette et Brigitte, leur harcèlement est tenace. Ces deux dernières pour le moment ne sont pas arrivées à obtenir le moindre renseignement de la part de Christine, car celle-ci se montre très perspicace et rusée. Il faut reconnaître qu’elle réagit de très belle manière aux moqueries de ces deux pimbêches. Mais, qu’en sera-t-il lorsqu’elles auront eu connaissance des faits réels ? Vous seule avez la réponse, Christine.

    Voilà, ce que je peux dire sur ce 110e épisode, Christine. Mais je sents que la fin de la semaine a été particulièrement très dure à supporter.

    Un petit salut à salut.

    Vous voyez Christine, tout le monde revient au fur et à mesure.

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  8. Oui, Sylvie, tout le monde revient, à son rythme, et c'est là l'essentiel. Pas question de se forcer en la matière. Les commentaires doivent venir sans contrainte, quand les uns ou les autres ont envie d'écrire. Sans se sentir nullement obligés.
    D'accord avec vous que Mlle Paule ne m'avait, une fois encore, pas loupée. Son commentaire acide aurait pu me valoir de nouveaux ennuis pour peu que j'aie râlé ou protesté en réponse à la remarque maternelle. J'ai préféré faire profil bas et ne pas provoquer une mère dont la main la "démangeait"...
    Je peux presque dire que "heureusement" comme j'avais été "servie" plus que copieusement le jour de l'annonce de la colle, Maman n'a pas insisté, même si je sentais bien qu'il n'en aurait pas fallu beaucoup pour que je me retrouve une fois de plus en fâcheuse position...
    Pour Martine, je savais que Maman avait confié à la mère de ma copine ce qui m'était arrivé. Si elle était venue me taquiner sur le sujet, je n'aurais pas forcément avoué et j'aurais tenté de noyer le poisson. Mais, Martine m'avait abordé sans témoin, avec un regard compréhensif, plein d'une certaine compassion, chose que Babette et Brigitte n'avaient jamais.
    Vous comprenez que cela me touchait d'être plainte et non pas moquée...

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  9. Chère Christine, me voici donc de retour pour commenter votre dernier épisode.
    J’en retiendrai essentiellement l’échange entre Martine et Christine. Mise au courant par sa mère, elle-même instruite par la vôtre (cette fois-ci, le canal d’information passe par le binôme des mamans, et non par celui des petites sœurs), votre camarade se trouve formellement instruite de votre fessée du week-end (ou plus exactement de l’une d’entre elles). Christine cette fois ne saurait nier l’évidence, comme devant Babette et Brigitte, mais se voit contrainte d’avouer la vérité.
    Il est vrai que vous révélez le pot aux roses face à Martine, qui ne fait pas figure d’ennemie, mais se montre plutôt compatissante. Cet aveu vous surprend vous-même, en ce qu’il s’avère presque inédit (la seule autre mention d’une fessée révélée à une camarade consistant, si mes souvenirs ne me trompent pas, à celle que vous avez témoignée à Anne dans la série « La malade imaginaire »), et vous en minimisez l’intensité comme la fréquence autant que faire se peut, de même que vous édulcorez votre ressenti, en jouant selon vos propres termes les « dures à cuire ».
    Il en résulte une conversation intime, complice, bienveillante, entre deux jeunes filles, unies par leur statut d’infortune, qui se susurrent à l’abri des oreilles indiscrètes ces pénibles secrets de leur vie familiale sur lesquels entre copines il est en principe de bon ton de se taire.
    Ainsi, Martine apparaît comme moins réservée que vous-même, moins pudique, puisqu’elle déclare sans ambages recevoir elle aussi des fessées, même si, du moins selon ses dires, la dernière remonte à une période antérieure à Noël. (Je crois bien que pour la toute première fois dans votre blog il est fait allusion à cette pratique éducative en dehors de votre cercle familial.) Elle admet ainsi que la menace du châtiment lui a fait peur, et se montre émue devant le (feint) stoïcisme que vous lui opposez.
    Contrairement aux questions déplacées, harcelantes même, de Babette et Brigitte, qui attestent un voyeurisme moqueur, celles de Martine se veulent prévenantes, pleines d’empathie, tendent à susciter la confidence de Christine, pour recueillir sa confession dans un esprit de connivence, dans la mise en mots d’une souffrance d’autant plus compréhensible qu’elle se trouve commune, partagée. C’est en parfaite connaissance de cause que Martine peut se fendre, sans doute les yeux humides ou portant instinctivement les mains à ses fesses à l’évocation d’un souvenir aussi désagréable, d’un « Ça fait drôlement mal. »

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  10. Ainsi, les détails réclamés par Martine ne participent pas d’une curiosité malsaine, mais d’un sincère (bien que peut-être maladroit) désir de communion, puisqu’elle-même, loin d’affecter le courage, ne cherche pas à les dissimuler. Christine pleure-t-elle ? Vous répondez avec un faux détachement « un peu » alors que Martine admet en crier. La fessée se donne-t-elle déculottée ? Christine, dont on sent la pudeur mise à mal, répond le plus évasivement possible « Ça arrive. » alors que Martine reconnaît spontanément que dans son cas « c’est sans la culotte ». (Par contre, sans doute par réserve, par manque de temps, plus peut-être que par manque d’honnêteté, ne mentionne-t-elle pas la honte qu’elle en ressent.) Si Christine précise que ses fessées lui sont données « à la main », Martine le reconnaît aussi. (Ce qui sous-entend que cet aspect ne va pas de soi et qu’elles peuvent s’en estimer heureuse : même si le sujet demeure celé, il ne serait donc pas exclu que certaines de leurs copines aient droit à un instrument.)
    Au final, Christine, dont on devine le malaise qu’implique une telle confidence, élude le thème et met un terme à la conversation, non sans la placer sous le sceau du secret. Dès lors, Martine sera-t-elle tentée de revenir sur la question, ne serait-ce que pour se sentir moins seule dans son tourment ? Lira-t-on d’autres « échanges de petits malheurs » de ce genre ? Saura-t-elle vraiment tenir sa langue, tant on prétend que les filles doivent se mettre à plusieurs pour tenir un secret ? Et si, par le biais des indiscrétions de Diane, diligemment transmises par Charline à Brigitte puis Babette, qui ne se feront pas faute de la chanter sur les toits, une version « non censurée » des événements du week-end venait à ses oreilles (ce qu’effectivement vous craignez), qu’en pensera-t-elle ? (Anne également avait récolté par vos camarades les détails que vous lui aviez cachés.) Prendra-t-elle la mesure de votre manque de sincérité et, partant, du faux flegme et des semi-mensonges que vous ont fait affecter votre fierté blessée ?
    Peut-être que ces questions demeureront en suspens, votre récit nous proposant d’autres enjeux. Peut-être pas.

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  11. Mardohl est comme le bon vin : cela vaut souvent le coup d'attendre. Merci en tout cas pour ce double commentaire fondé sur une grande connaissance de ce blog. Je suis d'ailleurs toujours étonné des références faites judicieusement à des textes passés, dont je ne me souviens pas forcément en détail. Comme ce dialogue que j'avais eu avec Anne dans la série de la "malade imaginaire". Là aussi, elle avait appris de par des confidences entre sa mère et la mienne ce qui m'était arrivé, et là déjà j'avais minimisé au maximum mes mésaventures, ne voulant surtout pas avouer que cela m'arrivait non pas rarement mais plutôt régulièrement en cette période du collège.
    Peut-être que d'autres auraient tout raconté pour se faire plaindre, mais de mon côté j'ai toujours préféré cacher ce qui m'arrivait, ne serait-ce que par pudeur.
    Martine, ici, est comme Anne alors, dans la compassion et c'est ce qui me pousse à lui parler, même si c'est en version édulcorée. Et cela m'apporte en retour la confirmation qu'elle aussi reste sous la menace de la fessée, même si presque deux trimestres sans rien pour elle, cela commence à signifier le début de la fin du traitement à son encontre... Je ne pouvais pas, moi, faire le même constat d'une aussi longue trêve fessière...
    Cela dit, c'est probable, comme le suggère Mardohl, que si Martine apprend davantage sur la réalité de ce qui m'est arrivée, elle risque fort de revenir à la charge pour ré-évoquer le sujet...

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  12. Je reviens encore sur le commentaire de Mardohl à propos des autres filles de mon âge soumises à la même méthode. C'est un sujet qui restait tabou et dont nulle ne se vantait, mais les châtiments corporels faisaient partie des moeurs en bien des familles.
    Et si je pouvais envier celles de mes camarades qui n'y étaient plus soumises, la plupart avaient eu, au moins dans la prime enfance des gifles ainsi que des claques sur les cuisses ou les fesses.
    Ce qui rend mon vécu plus sensible à mon point de vue, c'était d'y être encore soumise, non d'y avoir été.
    Quant à l'allusion de Mardohl à propos d'autres méthodes que "la main seule", nous étions à une époque où l'on trouvait des martinets à vendre dans bien des magasins. Comme l'on savait que la génération d'avant, et certains parents encore n'hésitaient guère à utiliser la ceinture pour corriger leurs rejetons.
    D'où l'insistance que Martine, comme moi, pouvions mettre en disant que nos fessées étaient données "à la main", ce qui voulait presque dire que nous avions de la chance, ou du moins que cela aurait pu être pire.
    Cela dit, je ne développerai pas plus ces histoires d'instruments, fidèle que je suis, à la condamnation de tout ce que je considère comme de la maltraitance.
    Cela même alors que, dans ce que nous avons vécu, mes soeurs et moi, il y avait surtout une volonté de bien faire, de suivre une certaine doctrine chrétienne, du qui aime bien châtie bien, et beaucoup de chaleur humaine en dehors des épisodes de correction, que l'on qualifiait de "c'est pour ton bien, ma fille".

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  13. Bonjour Christine.

    Waoh ! Quel retour en fanfare de Mardohl, j'adore...

    Un commentaire comme seul sait le faire Mardohl.

    J'abonde totalement à son analyse sur la situation. Et si je compare un peu ce que j'ai vécue à votre âge, je dois dire que Martine me rappelle un peu Inez. Bien entendu, il ne me semble pas y avoir la complicité qu'il y avait entre Inez et moi, mais le fait de discuter avec vous dans un endroit bien calme, à l'abri des oreilles indiscrètes, de la déculottée que vous avez reçue et d'avouer qu'elle même n'était pas dispensée de fessées est tout à fait étonnant de sa part. Mais, bien sûr, je ne pense pas que Martine irait jusqu'à vous défendre auprès de pimbêches comme Babette et Brigitte (elle se rangerait plutôt de leur côté). C'esdt peut être ce qui risque de se passer lorsqu'elle saura que vous ne lui avez pas dit toute la vérité, comme je le mentionne déjà dans mon précédent commentaire.

    En ce qui concerne Babette et Brigitte, êtes-vous vraiment certaine qu'elles n'en recevaient pas également, pour Babette c'est à peu près sur, mais Brigitte... De toutes façons, comme vous le mentionnez, c'était la manière des parents d'éduquer leur rejetons. Moi-même j'en ai souvent reçue (de plus pas uniquement à la main) et je dois bien le reconnaître aujourd'hui, elles étaient toutes méritées.

    Voilà Christine ce que je peux dire sur ce sujet qui me permet également d'évoquer le retour de Mardohl, mais de saluer également Louis.

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  14. Effectivement Sylvie, c'est un beau retour de Mardohl, toujours nickel et intéressant, et il reste à espérer que Dominique reviendra à son tour, ses talents d'archiviste nous manquant. Comme les réponses aux questions qu'il devait traiter...
    Pour ce qui est de ce qui se passait chez Babette et Brigitte, je n'ai guère d'éléments, même si je pense qu'elles n'ont pas dû échapper à quelques fessées étant gamine, car c'était un mode éducatif plus que répandu, mais leur aplomb dans la moquerie envers moi semblait quand même témoigner qu'elles ne craignaient plus guère ce traitement...
    Martine, elle, étant encore sous la menace, même si elle avait été épargnée depuis avant Noël (disait-elle du moins, car cela pouvait être aussi depuis moins longtemps), Martine, donc, étant du côté de celles qui craignaient encore, avait donc plus facilement de la compassion, sachant bien, et s'en souvenant, ce qu'une bonne fessée voulait dire...

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  15. Bonjour Christine.

    Je suis très surprise de la longue absence de Dominique. C’est étonnant quand même et ça devient même inquiétant. Ce n’est pas possible que sa dulcinée l’a autant accaparé. J’espère qu’il ne nous cache rien de grave… gros problème familial, voire maladie, etc.

    Malheureusement, je constate que je suis aujourd’hui (avec de temps à autre Mardohl et Louis) la seule a laissé quelques commentaires sur votre blog, commentaires qui se font, je le reconnais volontiers de plus en plus rares, car je suis très prise actuellement avec mon travail (nous sommes avec mes élèves en train de préparer une comédie musicale qui me prend pratiquement tout mon temps libre) et je m’en excuse auprès de vous.

    En attendant que vous nous dévoiliez la suite de cette semaine tumultueuse de Christine, je vais vous livrer une de mes nombreuses disputes avec ma tante Julie, qui cette fois-ci ne m’a pas valu une de ces fessées dont elle avait le secret, mais quelques bonnes claques sur les cuisses, etc.

    C’est encore pour un devoir de maths (matière que je détestais au plus haut point) que j’ai une nouvelle fois été punie, avec quelques grosses engueulades, tirages d’oreille et fortes claques sur les cuisses.

    En classe de 4e la prof nous avait donné un exercice sur les puissances et racines carrées. Je n’avais absolument rien compris lors de son cours et bien entendu, ne pouvais nullement faire l’exercice qu’elle nous avait donné à faire trois jours auparavant à la maison.

    Je ne l’avais pas fait et donc pas remis le jour prévu à la prof, prétextant que je l’avais oublié à la maison. Dans sa grande gentillesse, la prof, au lieu de me coller un zéro, m’a accordé un sursis d’une journée.

    N’arrivant toujours pas à le faire, je fus dans l’obligation de demander à ma tante Julie de bien vouloir m’aider. Cependant, dans ma petite tête de linotte, j’espérais qu’elle le ferait à ma place, mais je savais bien au fond de moi que ça ne marcherait pas, car, ce n’était pas dans sa nature. Elle m’expliqua donc l’exercice et me demanda de le faire et qu’elle le corrigerait après.

    Inutile de vous dire que c’était l’occasion rêvée pour moi (je n’aurais plus qu’à recopier ses corrections). Naturellement, je n’ai rien suivi de ses explications et n’arrivais donc pas à le faire, d’où son énervement lorsqu’elle constata que finalement je n’avais rien suivi et que je me fichais un peu d’elle. Elle les réitéra, mais sous une autre forme, en me posant des questions pour jauger de mon assiduité. J’avais beaucoup de mal à me concentrer, d’où son agacement, car elle sentait que je n’y mettais aucune bonne volonté (un certain je-m’en-fichisme). Après quelques grosses engueulades, elle me tira l’oreille à plusieurs reprises, de très grosses claques s’abattaient sur mes cuisses (qui me firent très mal), car je n’y mettais aucune bonne volonté.

    Après près de deux heures, et quelques bonnes et fortes claques sur les cuisses, et beaucoup de pleurs, j’avais compris la leçon et enfin réussie à faire l’exercice.

    Mais, tout ne s’arrêta pas là, parce qu’au retour de Maman de son travail, elle fut mise au courant au moment où elle contrôla si nos devoirs étaient faits et qu’elle constata que cet exercice de maths aurait dû être rendu ce jour même. Je repris quelques claques sur les cuisses et fut envoyée au coin jusqu’à dîner.

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  16. Merci Sylvie de votre persévérance, et de ce récit qui doit vous rappeler quelques souvenirs cuisants...
    Je ne désespère pas de retrouver notre archiviste Dominique, mais c'est vrai que cela commence à durer... Je vais essayer de mon côté de poursuivre comme si de rien n'était...

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  17. Bonjour Christine,
    une partie de votre lectorat dont je fais partie (et j'en connais d'autres) bien que ne commentant pas vous est très fidèle et a hâte de connaître la suite de vos aventures!!!

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  18. Bonjour Christine. Vous voyez que finalement vos lecteurs sont nombreux. Comme je le pense, il y en a pas mal qui n'osent pas faire de commentaires. Tout de même cette absence de notre archiviste est inquiétante, mais comment savoir ce qui se passe ?

    De mon côté c'est Sylvette qui voudrait intervenir car elle trouve que vous donnez trop d'importance aux deux pimbêches.

    "Oui, Christine pourquoi n'essaye-tu pas d'éviter Babette et Brigitte ? On dirait qu'au lieu de les éviter tu vas directement à leur rencontre. Je sais que ce n'est pas évident, mais moi à ta place, je ne leur aurais pas répondue et encore plus, je leur aurais tournée le dos avec très certainement une petite insulte bien placée style poufiasses, c
    Connasses etc. En tous cas, c'est sûrje les aurais envoyé balader ces deux pimbêches"

    Voilà Christine, ce que voulait vous dire Sylvette. Mais avouez quand même que vous cherchiez à les affronter.

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  19. Merci Sylvette de ces conseils, mais ce n'est guère facile d'éviter deux filles de sa propre classe. Quant à les traiter de "connasses" ou de "poufiasses" ce n'était pas du tout dans mon vocabulaire, les "gros mots" étant interdits à la maison...

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