mardi 2 août 2016

Chronique d'un redoublement : 104. Quand les confidences à la voisine amènent à imaginer une suite cauchemardesque...

SUITE 103 

J'avais quitté le salon sur le coup d'une grosse frayeur. Avec ces mots de Maman qui revenaient dans ma tête : "Oh, Christine, tais-toi, ne me défie surtout pas... Tu veux que je montre la preuve à notre voisine ? Ca peut aller vite, tu sais... Retourne plutôt lire dans ta chambre, et dis-toi que tu as de la chance que je ne te déculotte pas sur le champ..."
Non seulement, Maman n'avait rien caché à la visiteuse de mes mésaventures, mais elle venait tout simplement de me menacer de montrer à la voisine l'état de mes fesses...
C'était certainement, car Maman n'a jamais joué réellement avec notre pudeur, une de ces phrases de simple menace, pour asseoir son autorité, pour me faire peur, mais sur le coup j'y avais cru ou, en tout cas, je n'aurais jamais pris le risque de mal répondre ou de tenir tête, sachant que, là, cela aurait pu la pousser à passer de la menace à l'acte...
Je me rappelais ainsi quelques autres exemples de situations similaires, comme une fois dans un parc public et une autre à la piscine, où Maman avait usé de menaces pour me faire rentrer à la maison pour une explication cuisante... Si je me souviens bien, la fois à la piscine, elle était venue me glisser son message à l'oreille, et l'autre fois, elle l'avait dit à haute voix devant mes soeurs et une de leurs copines, mais le contenu était du même genre : "Christine, je ne le répéterai pas une fois de plus... Tu rentres tout de suite à la maison et on va s'expliquer toutes les deux... A moins que tu ne veuilles que je te déculotte ici devant tout le monde..."


J'avais souvenir de deux ou trois fois, où Maman m'avait menacée
d'une déculottée publique... C'était surtout un moyen de me faire bouger...
Et je me rappelle comment je rentrais à la maison, 
tout en sachant ce qui m'y attendait...

Evidemment, ces jours-là, j'avais obéi au quart de tour, même si je trainais les pieds en rentrant, sachant ce qui m'attendait au bout du chemin, mais je n'aurais jamais pris le risque d'une déculottée publique. Même si, a posteriori, je le répète, il s'agissait plus d'un moyen de me faire bouger que d'une volonté réelle... Je préférais ne prendre aucun risque, chacun le comprendra...

Mais, revenons à notre scène du jour. Renvoyée dans ma chambre par Maman, je m'étais un instant arrêtée en bas des escaliers et je guettai la suite de la conversation entre Maman et la voisine jardinière. Cette dernière tenta de rassurer Maman : "Ma pauvre, elles vous en donnent du fil à retordre vos filles. Mais, cela va déjà un peu mieux que l'an dernier, surtout pour Christine, à ce que vous m'aviez dit l'autre soir, non ?"
Maman l'admit à demi-mots : "Heureusement encore que ce n'est pas pire que l'an dernier. Elle redouble et elle travaille plus régulièrement, mais c'est encore parfois en dents de scie, et c'est aussi sa manie de chahuter ou jouer l'intéressante en classe qui lui attire le plus d'ennuis... Et, ça, je ne peux pas l'admettre, et elle le sait pourtant... A croire qu'elle cherche les ennuis".
La visiteuse commenta : "Il y a des enfants comme ça, qui veulent tester nos limites. Rien de telle, en effet, qu'une bonne fessée de temps à autre pour qu'ils soient recadrés. Votre Christine grandit, la sagesse ne va pas tarder, vous verrez..."
Maman remercia son hôte de ses encouragements : "Ah, j'espère bien, mais je ne céderai pas. Il y a des choses que je ne laisserai jamais passer. Il y a encore les deux petites derrière, et relâcher l'attention sur l'aînée, c'est la porte ouverte à multiplier les problèmes par trois. Je vois bien que ma grande aime jouer les demoiselles, mais c'est à elle de faire en sorte de ne plus mériter de fessées... Sinon, tant qu'il le faudra, elle se retrouvera sur mes genoux pour une déculottée des familles qui n'est pas rien, vous pouvez me croire..."




Non seulement, Maman avait raconté avec tous les détails à la voisine
la scène de ma fessée interrompue du matin, mais elle lui confiait aussi
sa certitude qu'hélas, je n'avais pas fini de revenir sur ses genoux... 

J'en avais assez entendu, et je montai sans bruit dans ma chambre, refermant la porte pour être seule et cacher mon émotion. Non seulement, la voisine avait été témoin indirect du début de ma fessée, mais Maman venait de lui raconter la suite en détail.
Et puis, ce que je venais d'entendre de leur conversation me rappelait que mes "exploits" ne restaient pas confinés au secret de ma chambre. Il est vrai que cette voisine-là, dont le jardin et la façade arrière de son domicile ne donnaient sur notre maison que par derrière, et dont l'entrée était sur la rue d'après, et non sur la nôtre, n'était pas la plus proche, ni la plus fréquentée de nos voisines. Mais, justement, le dialogue avec Maman avait bien confirmé qu'elle aussi était au courant de nos questions familiales, et des méthodes maternelles. Cela se comprend d'ailleurs, les deux femmes ayant parfois l'occasion de dialoguer par dessus la petite clôture séparant l'arrière de nos jardins, et j'imagine aisément que certains épisodes devaient être confiées par Maman, le temps de cueillir une salade, des fraises, ou d'arroser les quelques pieds de haricots verts de notre fond de parcelle.
En tout cas, seul côté positif de ces confidences, d'après ce que disait la voisine, Maman avait dû lui confier précédemment que son aînée travaillait "un peu mieux" que l'année précédente, ce que son interlocutrice avait traduit par le fait que je devais avoir donc "un peu" moins affaire avec la discipline maternelle...
Il n'empêche que tout cela me perturbait de savoir comment mes fessées alimentaient les conversations du quartier.
Je cherchai à me changer les idées, à oublier ces dialogues, et surtout cette menace que Maman avait faite quand elle évoquait ma tannée cuisante, prononçant ce : "Oh, Christine, tais-toi, ne me défie surtout pas... Tu veux que je montre la preuve à notre voisine ?"
Bien sûr, elle n'avait pas mis sa menace à exécution, fort heureusement...
Mais l'image m'était venue en tête sur le moment, et j'y pensais tellement fort que je me doutais bien qu'elle peuplerait de futurs cauchemars les nuits prochaines...

Il fallait que j'oublie la scène, la peur que j'avais eue et qui me poursuivait... Je me répétai : "Mais, non, Christine, c'était pour te faire peur. Tu vois bien que Maman n'a pas montré tes fesses à la voisine. Oublie ça, pense à autre chose..."
Mais, à côté de cette voix de la raison, mon imagination me jouait des tours, et repartait de la phrase maternelle : "Oh, Christine, tais-toi, ne me défie surtout pas... Tu veux que je montre la preuve à notre voisine ?"  Mieux encore, c'était comme si je vivais la suite... J'avais beau fermer les yeux, chercher à penser à autre chose, je n'y arrivais pas. Mieux, je déroulais vraiment dans ma tête chaque détail de ce que la scène aurait pu être...
Je voyais Maman me demander d'approcher en haussant le ton. Tétanisée, devant la voisine, je n'osais désobéir et avançais en tremblant, jusqu'à portée de la main maternelle qui m'empoignait et me basculait une nouvelle fois, une troisième fois sur ses genoux... 

 Mon imagination me jouait des tours, et la menace de Maman m'avait
tellement apeurée que, dans ma tête, je voyais la suite comme elle aurait pu
se dérouler... Maman m'y attirait à nouveau sur ses genoux
pour montrer à la voisine ma lune encore rouge...


Je m'entendais supplier, puis crier: "Non, Maman, non, ça suffit, non pas la fessée, plus la fessée". Et elle de répondre : "Arrête tes simagrées, Christine. Je veux juste vérifier la couleur de tes fesses..." Dégageant ma petite robe vers le haut, elle s'attaquait ensuite à ma culotte, la baissant lentement pour dévoiler pleinement ma lune...
Dans mon cauchemar éveillé, la voisine était là juste à côté de Maman et commentait : "Eh bien, vous aviez raison. Il faut le reconnaître. Voilà deux fesses de grande fille restées bien rouges... Assurément, Christine a eu droit à une bonne fessée, cela doit lui chauffer encore le bas du dos." 
Maman avait un petit sourire satisfait : "Vous savez à son âge, je ne peux pas me contenter d'une petite fessée rapide de gamine... Mademoiselle a la peau résistante depuis le temps que je lui rougis régulièrement les fesses. Mais, c'est bien la seule méthode qui marche avec elle..."
Toujours dans ce cauchemar éveillé, j'imaginais qu'Aline et Diane, alertées par mes cris, déboulaient dans le salon, tombant sur la scène de leur aînée déculottée sur les genoux maternels, et demandaient : "Maman, Maman, qu'est-ce qui se passe ? Tu vas encore donner la fessée à Christine ? Pourquoi ? Qu'est-ce qu'elle a fait ?"




J'imaginais aussi que mes supplications faisaient descendre
mes deux soeurs, se pointant alors que Maman me déculottait à nouveau,
Aline et Diane croyant alors à une nouvelle fessée de leur grande soeur... 

Et Maman de froncer les sourcils : "Je ne vous ai pas demandé de descendre, petites curieuses. Je suis juste en train de montrer à notre voisine comment j'ai bien rougi les fesses de Christine. Une bonne déculottée méritée par deux nouvelles heures de colle. Puisque vous êtes là, regardez donc vous aussi... Vous voyez que Maman ne plaisante pas... Vous avez intérêt à être sages si vous ne voulez pas que cela vous arrive aussi..."
Diane et Aline étaient presque le nez au dessus de mes fesses, et je suppliais : "Arrête, Maman, arrête. Elles ont assez vus..." Aline commenta : "Elles sont presque aussi rouges que la dernière fois quand Maman lui a donné la fessée devant nous deux, ici dans le salon..." Je sentais que j'étais prête à pleurer, d'entendre en plus ainsi un récent épisode raconté à la voisine.
Diane, elle, s'approcha encore plus et crut bon d'en rajouter : "Je me rappelle, je me rappelle. Oui, elles étaient encore plus rouges les fesses de Christine, toutes rouges, toutes rouges".
La voisine comprit que, pour Maman, les réflexions des petites étaient comme si elles minimisaient son "travail", et elle intervint : "Oui, elles sont sûrement un peu moins rouges que sur le moment. Cela va faire plus d'une heure que Maman lui a donné sa fessée et, comme on dirait, le brasier refroidit. Cela passe du rouge au rose, mais je crois que Christine s'en souviendra un bon moment. Votre Maman lui a vraiment donné une bonne fessée... C'est du beau travail, je peux vous le dire, parole d'une autre mère" !
Maman avait posé la paume de sa main gauche sur mes fesses dénudées sous ses yeux... Elle sentait que ma lune était encore chaude, mais bien sûr moins brûlante qu'à l'issue de la fessée précédente... Je l'imaginais commenter avec un brin d'ironie : "C'est vrai, chère voisine, que Christine a été bien servie, comme elle le méritait... Mais, les couleurs ont déjà pâli... Vous pouvez croire Aline et Diane que ces fesses-là peuvent être beaucoup plus rouges... Et elles les ont vues en cette position plus d'une fois !"


Je sentais la paume maternelle posée sur ma fesse gauche,
constatant qu'elle était encore chaude, 
mais pouvait sûrement en supporter encore...

Devant ces commentaires, je cherchai à descendre des genoux maternels, pleurnichant : "Oui, Maman, ça y est. Ca suffit..."
C'était juste la phrase à ne pas dire, surtout que je l'accompagnai d'une ruade de révolte... Et, dans ce cauchemar éveillé, mais qui ne faisait que reprendre d'autres cuisants souvenirs, j'imaginai Maman élevant le ton : "Oh, Christine, c'est moi qui décide quand ça suffit. Tu le sais bien, et tu es mal placée pour grogner... Et, d'ailleurs, c'est vrai que tes fesses commencent à être bien pâles... Il faudrait peut-être raviver la couleur... Tu sais que je n'aime pas du tout, mais PAS DU TOUT, les gestes de révolte, je vais te le rappeler à ma manière..."
Et, sur ce, Maman de me rajuster en parfaite position et de se remettre à claquer ma lune, en commentant : "Allez, une fessée de plus, tant qu'on y est... Pour te rappeler aux bonnes manières, ma fille... Un petit supplément de bonnes claques sur tes fesses... Ce sera aussi de l'avance sur tes prochaines bêtises. Regardez donc, Madame, comme cela claque bien sur les fesses de ma redoublante. Vous allez voir, comme elles vont rougir à nouveau..."
Et, je me voyais haleter, crier, supplier jusqu'à ce que la voisine, un peu gênée, demande grâce pour moi : "Ah, cette fois, voilà une lune bien rouge... Ce n'est pas la peine de continuer... Gardez des forces pour la prochaine fois..."
L'argument semblait plaire à Maman qui me laissait enfin retomber, non sans dire : "Oui, vous avez bien compris... Avec Christine, il y a toujours une prochaine fois"...




Dans ce cauchemar éveillé, je prenais devant mes soeurs et la voisine,
une troisième couche de fessée brulante...
Heureusement, ce n'était que le fruit  d'une imagination apeurée...

Un bruit dans la maison me fit sortir de ma torpeur. Non, je n'avais pas vécu cela, c'était juste un cauchemar éveillé, mais il s'était développé si vite que je ne doutais pas qu'il me reviendrait encore et encore les jours prochains...

A SUIVRE

 

22 commentaires:

  1. Mes commentateurs préférés seraient-ils tous en vacances ? Je ne vais pas les blâmer. Christinette, elle-même, était souvent plus flemmarde dès que revenaient les beaux jours... Ce que Maman Spaak n'appréciait guère...

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  2. Bonjour Christine. Je ne suis pas encore en vacances, et je ne garderai pas à vous livrer mon commentaire sur ce nouvel épisode qui me semble à première vue transitoire. J'ai commencé à le lire, mais actuellement j'ai la garde de mes petits enfants pour une quinzaine de jours encore et croyez-moi ce n'est pas évident du tout. Mais à première vue je pense que Maman Spaak n'aurait peut-être pas hésité à mettre à exécution ses menaces si notre Christinette lui avait un temps soit peu répondu ou protesté. Donc Christine je l'imprègne de ce nouveau paragraphe et vous livre mon analyse.

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  3. Chère Christine,

    Non, je ne suis pas en vacances, vous le savez et je viens de lire ce nouvel épisode d'une Christine plus disponible, j'en suis ravi.
    Sinon au sujet de ce dernier, je le trouve fort intéressant sur la notion d'imaginaire cauchemardesque qu'une Christinette, soumise au régime des bonnes déculottées maternelles (méritées, ça va s'en dire), pouvaient développer lorsque son égo de demoiselle et sa pudeur, étaient mis à rude épreuve, par les confidences et les menaces de Maman Spaak.

    Ceci dit, j'imagine mal, malgré sa rigidité, Madame Spaak mettre en place un tel scénario, déterminée à corriger sa fille quand il le fallait et le faire savoir éventuellement: Oui! La ridiculiser: Non! Ou alors, si Christine avait une réaction trop prononcée, mettant sa crédibilité et son autorité en doute, devant la personne générant un excès de colère non maîtrisée, pas vraiment le genre de Maman Spaak avec son aînée, non ?

    Amicalement Dominique

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  4. Sylvie et Dominique me promettent chacun un commentaire approfondi. J'en suis heureuse, même si Christinette n'aurait pas apprécié...
    Cela dit, leurs premières remarques sont justes. Si Christinette fait ce cauchemar éveillé, c'est bien parce que sa peur est réelle, et fait ressurgir des images, des angoisses, des sensations déjà vécues...
    A posteriori, des années plus tard, je suis sûre que Maman n'aurait pas été jusque là dans la démonstration. Au pire aurais-je eu droit à une fessée carabinée, seule à seule, ou devant les petites, mais pas en exposition commentée devant la voisine.
    Sauf que, ce qui faisait la force de la méthode maternelle, c'est qu'elle tenait parole quand elle promettait quelque chose, et que cela explique que, face à une menace à demi-mots de montrer la couleur de ma lune à la voisine, j'ai fui, en surtout ne voulant pas envenimer les choses, bien consciente que toute réaction de colère ou de révolte excessive aurait pu alors pousser Maman à passer de la menace à la promesse, puis à l'amener à s'occuper de mes fesses...

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  5. C'est le calme plat ! Pas un "chat" à l'horizon... Normal, direz-vous, c'est la mi-août (miaou) !
    Au moins Christinette est-elle tranquille, n'ayant plus à guetter les commentaires...

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  6. Dix jours sans le moindre petit signe de la part des commentateurs les plus fidèles... Rassurez-moi au moins... Ce serait sympa...

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  7. Bonjour Christine énormément de mal à vous transmettre mon commentaire depuis plus d'une semaine. Il est prêt mais je n'arrive pas à vous le faire parvenir. Là, j'essaie depuis mon téléphone portable. Dominique et Mardohl doivent rencontrer les mêmes difficultés.

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  8. Bizarre, bizarre ! Vous voyez : votre remarque sur la transmission est bien apparue, elle. Re-tentez donc de poster votre commentaire. Il n'y a pas de raison que cela ne fonctionne pas... Merci d'avance.

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  9. Effectivement, mais je suis en navigation privée sur téléphone portable, sur l'ordinateur ça ne fonctionne plus, sans doute un coup des gamins en vacances actuellement à la maison. Je m'en vais leur passer un savon à la manière Maman Spaak (c'est tous les jours la bagarre pour l'ordinateur, je ne vous raconte pas). Enfin, je vais à nouveau tenter si ça ne fonctionne pas je passerai par le portable.

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  10. Bonjour Christine. C'est la énième fois que j'essaie de vous transmettre mon commentaire. Enfin...

    Pour tout vous dire, cette séquence cauchemardesques fait ressortir chez notre Christinette, un sentiment de honte allant peut-être jusqu'au traumatisme.

    En effet, notre jeune demoiselle si pudique semble très honteuse des propos tenus par Maman devant la voisine, fort heureusement elle ne montre aucun signe d'énervement, ni d'agacement.

    Dans son commentaire, Dominique estimé que malgré sa rigidité, Mme Spaak est incapable de mettre à exécution ses menaces. Mais qu'en serait il si Christine ne serai-ce qu'une fraction de seconde avait montre son mécontentement.

    À cet effet, je me rappelle d'un épisode ou pour un regard déplacé, Christine s'était prise une déculottée des grands nous devant Tata Jacqueline.

    Mais pour les raisons qui ont amené Christine (à deux reprises) sur les genoux de Maman, je prendrai sa défense, car je trouve que Mlle Paule à été très sévère cette fois-ci, car contrairement à Babette et Brigitte, notre jeune demoiselle n'a reçu d'avertissement avant la sentence. Ce qui me fait penser que Mlle Paule est bien au courant des déculottées de Christinette.

    Voilà, Christine mon premier commentaire que j'ai déjà refait une dizaine de fois puisqu'il s'efface au moment de vous le transmettre.

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  11. Cette fois ci, ça marche donc. Tout arrive. Merci de votre persévérance. Je répondrai plus tard à vos remarques.

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  12. Problème de transmission : Si cela vous arrive, le mieux est bien de copier la réponse dans un document avant de l'envoyer. Ainsi, on peut refaire la manip' via un copié-collé si l'envoi échoue.
    Sinon, vous pouvez m'envoyer le message sur ma boite à
    l'adresse :
    christinespk2@hotmail.fr

    Merci d'avance.

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  13. Bonnes remarques, Sylvie. Mais, je crois que la vérité est entre Dominique et vous, et que vous avez en partie raison chacun.
    Comme Dominique, je pense maintenant (contrairement à mes peurs sur le moment, à l'époque) que Maman n'aurait sûrement pas agi devant la voisine, mais dès qu'elle aurait tourné le dos.
    En revanche, comme vous dites, le fait que j'exprime mon mécontentement publiquement m'aurait certainement valu une nouvelle séance peu après...
    La référence avec l'épisode où j'avais répondu devant Tata est judicieuse, mais c'était la soeur de Maman et on restait en famille, ce qui n'avait pas le même poids de honte, si j'ose dire...
    Quant à Mlle Paule, évidemment qu'elle est plus sévère avec moi qu'avec Babette et Brigitte, mais entre elle et moi c'est une histoire qui dure depuis deux ans du fait de mon redoublement... Et quand on a distribué des heures de colle fréquentes à une forte tête, il est compréhensible de sévir dès la premier remarque, surtout que ce sonore "C'est bien fait" ne peut rester sans réaction... Et que la facilité est d'ajouter juste mon nom à la liste des collées du jour, pour faire preuve d'autorité devant la classe...

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  14. Effectivement, concernant Mlle Paule, vu sur cet angle vous avez parfaitement raison. Mais n'aurait il pas été justifiable pour notre Christinette de se confier, dès le départ des affronts qu'elle subissait de la part de Babette et de Brigitte. Cet épisode de sa vie, l'a fortement marquée tout de même, car en arriver à ne pratiquement plus vouloir se rendre au collège est un signe quand même.

    Par ailleurs, vous me répondrez si vous le jugez nécessaire, mais vous n'avez jamais parlé de votre père. Ça me gène d'en faire mention aujourd'hui, mais j'ai toujours été surprise de la non présence masculine dans vos récits.

    À cet effet, si Mme Spaak à élevé ses filles seules, cela explique aisément sa rigidité.

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  15. Absence du père, oui. J'en ai déjà parlé en d'autres occasions, et n'ai pas envie de m'étendre sur le sujet. Disons que mon père, en particulier durant mes années collège et lycée, n'était là que quelques semaines par an. Il travaillait sur des gros chantiers à l'étranger. Bonne situation, mais qui le passionnait plus que sa famille, dont il laissait toute la gestion au quotidien à Maman. Et le peu qu'il était là, il ne s'intéressait pas aux tracas de tous les jours. Comme si Maman voulait le "laisser tranquille" avec des sujets qu'elle gérait le reste de l'année.
    J'ajoute aussi que la moindre présence d'acteurs ou spectateurs masculins dans mes récits est volontaire, car la moindre allusion en ce sens me ramène des tas de commentaires d'obsédés et autres détraqués que j'élimine sans coup férir, mais qui m'agacent.

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  16. Pour ce qui est du fait que j'aurais dû me confier dès le début au sujet des moqueries de mes camarades, je ne peux pas refaire le monde, ni mon histoire. J'aurais peut-être, voire sûrement dû... Mais je ne l'ai pas fait, parce que je suis ainsi faite, prenant sur moi, préférant essayer de m'en sortir seule, faisant preuve d'imagination et imaginant pouvoir cacher mes déboires fessiers le plus possible.
    Et puis, je savais bien que si j'avais évoqué les moqueries de mes camarades, la première réponse maternelle aurait été du genre : "Mais, Christine, si tu faisais en sorte de ne plus mériter de fessées, tes copines n'auraient pas de quoi se moquer".
    J'agissais d'ailleurs plus ou moins de même avec Maman, puisque j'avais tendance à toujours gagner du temps, à essayer de retarder l'annonce ou la découverte de mes "exploits". Je voulais retarder le moment où je serais sur ses genoux, tout en me doutant bien que cela ne faisait qu'aggraver mon cas... Mais, en même temps, c'était du temps de gagné, sur la fessée, mais aussi sur les moqueries de mes soeurs, et autres annonces faites à Tata ou Mamie par exemple.
    Mais, j'ai bien conscience aujourd'hui que si j'avais toujours tout de suite avoué mes fautes, j'aurais été plus vite débarrassée de la fessée, et que je n'aurais pas vécu des jours d'angoisse en secret, sachant ce qui allait m'arriver... Et cela pouvait aller jusqu'au cauchemar éveillé relaté dans cet épisode.
    Si, si, mais avec des si, on referait le monde, et je ne serais pas moi.

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  17. Encore un week-end bien calme, mis à part une paire d'échanges avec Sylvie, dont j'espère une suite...
    Les autres sont aux abonnés absents. A se demander si l'on ne doit pas se dire : vivement septembre !
    Mais, comme c'était la rentrée des classes, à une certaine époque, je n'étais pas aussi pressée, pour des raisons que vous comprenez aisément, non ?

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  18. Bonjour Christine. La suite arrivé n'ayez crainte
    Toutefois, mes petits enfants doivent d'ici mercredi prendre l'avion pour rentrer en métropole (4 voyageant seul entre 12 et 7 ans), donc je ne suis pas trop disponible jusqu'à cette date. S'agissant de vos fervents commentateurs, je me demande s'ils ne rencontrent pas les mêmes difficultés queoi. Si c'est me cas, je leur dit d'utiliser soit un téléphone portable ou une tablette et de se mettre en conversation privée. Voilà mon petit message pour m'excuser un peu de l'absence de réponse à votre dernier commentaire.

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  19. Chère Christine,

    La saison tire à sa fin et Dominique devrait être plus disponible. Est-ce une bonne nouvelle, pas sûr?
    Pour Christine, je pense que oui! Mais pour Christinette, j'en doute, d'autant que si la rentrée approche, celle du redoublement n'est pas encore close, alors????
    Bon n'anticipons pas et souhaitons lui, une fin d'année plus calme pour une partie de son anatomie, hi,hi!!!!!

    Amicalement Dominique,

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  20. Bonnes nouvelles de Dominique ! Dommage pour Christinette, mais j'attends avec impatience les commentaires promis sur divers points... Et le travail ne va pas manquer puisque je viens de livrer un épisode, dit de transition, supplémentaire, mais qui devrait faire réagir.
    Mardohl aussi m'a promis de nouvelles analyses, et Sylvie n'a pas fini. Voilà donc une Christine confiante, qui espère que tout cela va coïncider avec la rentrée, même si cela ne réveille pas que de bons souvenirs.
    Merci d'avance à tous !

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  21. Chère Christine,
    Disposant enfin d’un petit laps de temps, je rattrape mon retard et vous livre successivement mes commentaires pour vos trois derniers épisodes, à commencer par le 104, datant de deux bons mois et demi.
    Si cette menace maternelle affectant votre pudeur demeure virtuelle, elle ne déclenche pas moins dans votre esprit, de par l’horreur absolue qu’elle suggère (vous voir déculottée devant une personne n’appartenant pas au cercle familial), deux automatismes mentaux dont vos lecteurs assidus peuvent se prétendre familiers.
    C’est d’abord un « effet proustien » qui vous renvoie à toutes les occurrences antérieures de ce schéma : toutes les occasions où votre mère, pour vous faire taire ou obéir, vous a semoncée, devant témoins, d’une déculottée publique.
    Après que la voisine eut été mise au courant de votre récente déconvenue (votre maman use dans cette circonstance d’une parlante périphrase : « déculottée des familles » évoquant l’exemplarité de la fessée tout juste reçue) Christine cesse d’écouter cette conversation mortifiante pour elle, mais pour plonger dans l’un de ces « cauchemars éveillés » dont vous avez le secret, et par lequel vous mettez en scène, et sans vous dépareiller de votre sens aigu du détail, une avalanche d’événements impensables dans le quotidien, mais qui ne s’imposent pas moins, en dépit de tout bon sens, à votre imagination galopante. Malgré tous vos efforts mentaux, vous ne pouvez échapper à ce film que vous vous diffusez à vous-même (un peu comme, excusez le parallélisme, l’Alex de « Orange mécanique » forcé de visionner des scènes de plus en plus affreuses).
    Vous vous imaginez ainsi successivement déculottée devant la voisine, qui peut attester de ces fesses bien rouges de petite fille punie, témoins d’une récente et magistrale tannée, que confirme votre mère, précisant que votre âge vous donne droit à un traitement de faveur.
    Cette frayeur fantasmée hausse d’un cran avec l’arrivée de vos petites sœurs, détaillant de près la couleur de vos fesses (comme elles ont pu d’ailleurs le faire dans la matinée même) et se fendant d’une estimation basée sur une pratique éprouvée : votre derrière se révèle moins écarlate que lors de la fessée que vous avez reçue devant elles dans le salon (épisode 83 pour les experts). Je remarque par ailleurs l’impertinence jubilatoire de Diane, insistant comme pour vous faire fulminer davantage, vous qui vous trouvez déjà dans une si humiliante situation, sur le terme « rouge ».
    Clinique, la voisine interprète judicieusement ce hiatus chromatique : si votre bas du dos tire vers le rose, c’est que la correction remonte à quelques heures, et que l’incarnat originel a eu le temps de pâlir. Elle applaudit ainsi en qualifiant l’œuvre correctrice maternelle de « beau travail » (ce qui une fois encore, assimile la fessée à une tâche ménagère).
    Votre mère confirme et, réagissant à un geste de révolte pourtant bien compréhensible de Christine, reprend la fessée devant vos sœurs ainsi qu’une voisine « un peu gênée », jaugeant que, le rouge étant revenu, la poursuite du châtiment ne s’avère plus nécessaire.
    Là-dessus, un bruit dans la maison ramène à la réalité votre esprit vagabond, refermant la parenthèse que vous vous êtes presque masochistement infligée.

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  22. C'est vrai, cher Mardohl, que les "cauchemars éveillés" sont assez marquants dans mes souvenirs. Et surtout qu'ils étaient riches de détails qui s'inspiraient du quotidien et de mes peurs. Celui-ci en est une bonne illustration. Je peux dire aujourd'hui que jamais Maman ne m'aurait déculottée juste pour montrer à la voisine, et donc à des tiers, combien elle avait rougi ma lune.
    Mais, la seule menace d'une fessée donnée sur le champ pouvait faire travailler mon imagination, jusqu'à en cauchemarder toute éveillée...
    C'était, et Mardohl saurait l'analyser, comme le revers de la médaille de mon attitude générale en terme de gestion de mes fessées, si j'ose dire.
    Si j'avais été comme Aline, qui à chaque mauvaise note ou grosse bêtise, venait immédiatement chouiner auprès de Maman et implorer son pardon, quitte à prendre sur le champ sa ration de claques sur les fesses, ma vie aurait peut-être été plus simple, moins tourmentée, moins hantée par ce qui m'attendait...
    Mais, assez vite, et surtout dès que la naissance successive de mes deux soeurs m'a donné une position, presque un "statut" de grande, j'ai eu tendance à chercher à jouer la montre, à retarder l'échéance, voire à ruser pour éviter l'inévitable, ou à mentir pour gagner du temps...
    Et, le problème était justement que cela ne faisait que prolonger mes peurs, que nourrir mes angoisses, etc.
    Surtout que je savais que Maman tenait toujours ses promesses...
    Bien sûr, souvent quand j'arrivais à gagner un jour ou deux, je ressentais comme une sensation de puissance, comme une grande satisfaction d'avoir échappé à la fessée, mais j'avais aussi la tête pleine de pensées me disant du genre : "Ca va, tu as réussi à cacher tes heures de colle, mais demain normalement le bulletin de colle arrivera par courrier, et il va falloir préparer tes fesses..."

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