vendredi 26 février 2016

Chronique d'un redoublement : 97. Quelques heures de gagnées, mais une surprise de Diane...

SUITE 96

Je n'aurais pas pu répéter un mot de ce qu'a dit Mlle Paule durant le dernier quart d'heure de son cours d'anglais. Heureusement qu'elle n'a pas cherché à m'interroger...
J'étais vraiment ailleurs, toute à mes pensées, qui s'entrechoquaient dans ma tête.
Je m'en voulais d'avoir réagi à voix haute, me réjouissant du malheur, ou du moins de la punition infligée à mes deux moqueuses de camarades...
Mais, surtout, je me répétais les avertissements maternels et les menaces sans équivoque qui les accompagnaient à propos de ce dernier mois de classe. Maman m'avait prévenue, et mes soeurs en avaient été les témoins, ce qui enlevait toute chance qu'elle se déjuge : durant ces dernières semaines, pas question de ramener autre chose que de bonnes notes, sinon...
Sinon, je n'aurais qu'à préparer mes fesses, et le souvenir de la dernière tannée reçue, sous les yeux de mes soeurs, était encore vif dans mon esprit pour me rappeler que lorsque Maman tient ses promesses, ce n'est jamais à moitié...




Le souvenir de me dernière fessée reçue devant mes soeurs
me hantait  et j'imaginais qu'une nouvelle colle 
dans la même matière me vaudrait au moins autant... 

Si encore, j'aurais été seule à imaginer ce qui m'attendait, j'aurais pu, comme je l'avais fait si souvent, jouer à la fille confiante, à celle qui ne craint rien, et tenter de ne rien montrer de mon angoisse, en gardant tout à l'intérieur de moi...
Mais, cette fois, depuis que Babette et Brigitte jouaient les oiseaux de mauvais augure, et se moquaient de mes punitions de gamine, j'appréhendais la fin du cours, les prochaines récréations et autres occasions qu'elles allaient avoir pour me titiller sur le sujet...
Je sais bien que mon réflexe premier allait être de tout nier en bloc, mais ce que mes deux camarades savaient sur le sujet, de par les confidences de ma mère (et aussi, ce que j'ignorais, de par les récits de Diane), rendait ma position de moins en moins crédible...
A la fin du cours, je laissai les deux moqueuses sortir et m'arrangeai pour les éviter le temps de la récréation. Mais, je les guettais de loin, et constatais qu'elles étaient bien entourées et avaient cette attitude de personnes qui échangent des secrets... Ce n'était peut-être pas ça, mais mon imagination angoissée me ramenait à ce genre d'hypothèse.
En rentrant en classe pour la dernière heure de cours de la journée, Babette réussit quand même à me glisser à mi-voix : "Alors, Christine, ta mère va s'occuper de tes fesses, ce soir..." Son petit geste de la main ne laissait aucun doute sur ce à quoi elle faisait allusion...


Babette avait réussi à me glisser des mots moqueurs, 
me prédisant une fessée magistrale le soir-même... 

Par chance, durant cette dernière heure de cours, avec la prof d'histoire-géo, j'étais placée au premier rang, et mes deux moqueuses trois pupitres derrière moi, et j'échappai à leurs mimiques et rires sous cape, en ne me retournant pas de toute l'heure. La Christine habituellement dissipée, ou du moins pas la dernière à rire, à participer en classe, s'était muée en modèle de silence, ce que la prof a dû remarquer, et sûrement mes camarades aussi qui devaient deviner que cela gambergeait dans ma petite tête...
Mais, je me gardais bien de faire partager mes pensées qui étaient bien éloignées du cours de géo, et se concentraient sur ce que j'allais faire ou ne pas faire en rentrant à la maison...
Quand la fin des cours sonna, je rangeai mes affaires comme une automate, et j'ai gagné la porte du collège sans dire un mot à personne. Devant l'établissement, je tombai sur Babette et Brigitte qui m'interpellèrent : "Hé ho, Christine, dépêche-toi de rentrer raconter tes exploits à ta maman. Je suis sûre qu'elle va te féliciter..." lança Babette.
Je haussai les épaules, jouant les blasées... Brigitte embraya : "Tu ne veux pas qu'on te raccompagne ? Tu pourrais nous inviter à jouer chez toi ?" Je ne pus m'empêcher de réagir, même si la ficelle était un peu grosse. Je répondis du tac au tac : "Euh, non, non, euh pas ce soir, pas ce soir..."
Mes camarades éclatèrent de rire, Babette enfonçant le clou : "Ah, oui c'est vrai que tu ne vas pas pouvoir jouer ce soir... Parce que ce soir, c'est la fessée qui t'attend... La grosse fessée déculottée sur les genoux de ta Maman... Et c'est bien fait pour toi, na !"
Je ne sus que dire : "Même pas vrai, c'est même pas vrai !" avec des larmes qui me montaient aux yeux et que je cachai en détournant la tête et  en prenant la poudre d'escampette, pendant que Brigitte lançait : "C'est ça, file. Va vite voir ta Maman..."


 Les deux moqueuses m'avaient à nouveau titiller,
à la sortie du collège, imaginant mon retour peu glorieux
à la maison avec une déculottée assurée...


J'avais couru jusqu'au carrefour suivant, et m'arrêtai une fois le coin passé, le coeur battant.
Babette et Brigitte ne m'avaient pas suivie. De fait, comme je pus l'observer de loin, elles étaient restées devant le collège, en attendant Corinne, à qui elles racontèrent mes exploits, un renseignement dont la "grande de quatrième" comprit l'importance, et se fit forte auprès de mes camarades de leur donner des nouvelles de la suite qui en serait donnée dans la famille Spaak...
Je restai de longues minutes bloquée, à deux rues de la maison, le cerveau traversé par une foule de sentiments contradictoires. Cette nouvelle colle était comme un fardeau insupportable. Je ne savais que trop que cela allait me valoir une déculottée maison, mais je ne pouvais supporter l'idée que Babette et Brigitte, et sûrement d'autres à qui elles allaient raconter mes tourments, étaient en train d'imaginer la scène...


J'étais restée bloquée à deux rues de la maison,
hésitant sur la conduite à tenir, ne sachant que trop
que même la franchise m'amènerait sur les genoux de Maman
pour une nouvelle tannée promise et méritée...  


D'un côté, dans le contexte particulier de ce dernier mois de classe, j'avais conscience que mieux vaudrait être franche avec Maman, mais d'un autre côté, j'aurais tellement voulu revoir Babette et Brigitte en leur disant : "Non, je n'ai même pas eu la fessée..."
Comment faire donc ? Attendre l'arrivée du bulletin de colle paraissait difficile, car nous étions vendredi soir, et que l'avis n'arriverait pas avant mardi ou mercredi, ce qui supposait aussi que Maman ne rencontre pas la prof ou une autre mère concernée, et aussi que j'arrive à cacher mon trouble, mon angoisse aussi longtemps...
Mais, rentrer et vider son sac tout de suite, c'était donner raison aux deux moqueuses, et je n'étais même pas sûre que mon élan de franchise aurait eu une conséquence sur ce qui m'attendait... C'était comme amener mes fesses sur un plateau pour les offrir à la sainte colère maternelle...
Finalement, je repris le chemin de la maison, en me disant que j'allais ne rien dire sur le moment, et que je chercherais une opportunité d'annoncer la nouvelle durant le week-end...
"Tu n'es pas en avance, Christine. Je n'aime pas quand tu traines en route", remarqua Maman quand je rentrai ayant en effet perdu un petit quart d'heure à réfléchir et à retrouver une attitude calme, ou plus exactement "faussement calme".
Mais, je me gardai bien de répondre, de peur que mon ton peu rassuré n'éveille les soupçons maternels... 
L'alerte passée, je ressentais déjà comme une petite satisfaction d'avoir gagné un peu de temps. Et les événements allaient m'aider pour une fois.


Maman avait remarqué que j'avais traîné en chemin...
Même si elle se doutait de quelque chose, je réussis à jouer
les innocentes... C'était toujours cela de gagné...

Ce vendredi soir, Maman était pressée, et n'allait pas tout de suite vérifier cartables, notes, leçons et devoirs, ayant du temps en perspective le samedi. Voilà qui m'évita de rajouter un mensonge de plus si elle m'avait demandé si tout s'était bien passé...
Aline avait rendez-vous chez le dentiste et Maman devait l'accompagner, nous annonça-t-elle. Puis, on dinerait tôt, avant que les deux petites n'aillent à la répétition de leur gala de danse de fin d'année. Diane devait y être de 19 h 45 à 20 h 45, et Aline de 21 h à 22 h
Les petites étaient très enjouées par leurs histoires de costumes, de pas à répéter, et j'avoue que cette agitation me permettait de rester à l'écart, de me donner une image de fille sage, et d'éviter les questions maternelles. Bref, je cachais bien mon jeu, et j'en jubilais intérieurement.
Les parents des petites danseuses s'étaient arrangées pour s'épargner une part des trajets, notamment pour ceux qui, comme Maman, avaient des enfants dans les différents niveaux (il y avait même un troisième cours pour les tout-petits de 18 h 30 à 19 h 30).
C'est une autre mère qui est venue chercher Diane, et la ramener alors que Maman allait emmener Aline dont elle suivrait la répétition.
Avant de partir, Maman me rappela la consigne. Diane devait se mettre en pyjama et aller au lit, et moi je devais me coucher aussi, même si j'avais la permission de lire en attendant son retour. Je savais aussi que je pouvais appeler Tata Jacqueline s'il y avait le moindre problème. Voilà qui me donnait un rôle de grande que j'appréciais, et me changeait de mes peurs et angoisses du moment...
En tout cas, j'avais la satisfaction de me dire que j'avais gagné une soirée, et je me disais, fataliste, qu'il ferait jour demain, et advienne que pourra...
Je surveillai la mise en pyjama de Diane, qui était sage, comme souvent quand elle n'était pas avec Aline. Elle était aussi fatiguée de sa répétition de danse et s'est mise au lit sans difficulté. Elle me demanda de laisser sa porte entrouverte et de la lumière dans le couloir, ce que Maman aurait elle-même autorisé.
Ayant à me mettre à mon tour en tenue de nuit, je dis bonsoir à ma soeur, et m'apprêtai à quitter la chambre des petites, quand Diane me demanda d'une petite voix curieuse : "Dis, Christine, c'est vrai que tu as eu deux heures de colle en anglais ?"
Je manquai de trébucher en me retournant, surprise, stupéfaite même...


La question de Diane, au moment du coucher, me stupéfia :
 "Dis, c'est vrai que tu as eu deux heures de colle en anglais?"
Je me sentis comme dans une impasse...
 

"Mais, mais, comment tu sais ?" l'interrogeai-je.
"Alors, c'est vrai, dis ? C'est Charline qui me l'a raconté." avoua sans peine Diane, et je compris en un instant le cheminement de la nouvelle, via les moqueuses et via Corinne, la grande soeur de Charline...
Je me sentais prise dans un piège, coincée, dans une impasse... Je ne savais plus quoi dire...
Diane chercha à en savoir plus : "Mais, Maman ne le sait pas encore ? Tu ne lui as pas dit, hein ? Elle ne va pas être contente..."
Je balbutiai : "Bah, euh, j'ai pas, euh j'ai pas eu le temps. Je lui dirai demain, promis. Mais, toi, tu ne dis rien, d'accord ?"
Diane hésitait : "Moi, je ne veux pas cacher quelque chose à Maman. C'est un mensonge, et elle n'aime pas ça..."
J'insistai : "Si elle ne sait pas, elle ne va pas te demander, alors tu ne mentiras pas. Et puis, tu vas sûrement dormir quand elle rentrera. De toute façon, je lui dirai demain. Allez, sois gentille, je n'ai pas envie d'en discuter ce soir avec Maman..."   
Diane comprit, commentant : "Surtout que si elle le sait, tu vas recevoir une sacrée fessée, c'est sûr, ça..."
Je cherchai à nier un instant et à jouer les détachées : "On verra, Si je lui explique bien, elle sera peut-être compréhensive, tu sais..."
Diane me ramena sur terre : "Je sais surtout ce qu'elle a promis pour le dernier mois de classe... Tu y échapperas peut-être ce soir, si je ne dis rien, mais tu peux préparer tes fesses pour demain. Je te dis que ça va barder..."
Je laissai Diane dans la pénombre, ne refermant pas totalement la porte, comme elle le souhaitait... Ce n'était pas le moment d'entrer en conflit avec soeurette, si je ne voulais pas que la soirée s'achève de la pire des façons...


En me déshabillant, je scrutai mon bas du dos... 
Je savais qu'il allait devenir brûlant et écarlate...
Et ce serait pour demain, au plus tard, si ce n'est ce soir...
J'en frissonnais de tout mon corps... 


Bouleversée et sachant maintenant que tout se réglerait au plus tard demain, je me hâtai de me mettre en tenue de nuit, imaginant que mieux vaudrait, pour éviter toute discussion, faire semblant de dormir quand Maman et Aline rentreraient...
En me déshabillant, j'observai un instant mon bas du dos dans la glace. J'en frissonnais en me disant que si j'arrivais à passer le cap de ce soir (ce qui n'était pas encore fait...), demain à n'en pas douter ma lune blanche allait devenir écarlate...

A SUIVRE 
             
  

22 commentaires:

  1. Bonjour Christine,

    Me voilà de retour après une croisière de rêve dans les caraïbes qui m'a fait le plus grand bien. Â mon retour un nouveau paragraphe et mon premier commentaire à chaud relève de la surprise.

    En effet, surprise par l'attitude de notre Christinette qui semble donc accepter son sort. Aucune discussion avec Mlle Paule à la fin du cours pour faire baisser la sanction, car comme je l'ai évoqué dans l'un de mes commentaires c'est finalement toute la classe qui aurait dû être punie, avec bien entendu un petit supplément pour notre Christinette pour s'être exprimée un peu plus que les autres. La cause était donc défendable pour elle. Même si en final de compte elle aurait récolté de ces deux heures de colle, le fait que toute la classe soit punie, elle aurait eu des arguments auprès de Maman pour au moins atténuer la sentence. Là, je crains pour ses fesses une tannée supérieure à la précédente.

    Autre point de surprise, c'est l'attitude de Brigitte, mais surtout de Babette envers notre Christinette car elles aussi ont récolté de deux heures de colle et rien n'est dit que la sentence pour Babette ne soit identique à celle qui attend notre héroïne et là encore Christinette se défend comme une gamine de 8/9 ans alors qu'elle en a 12/13.

    Et enfin ma troisième surprise c'est la réflexion de Diane qui était déjà au courant des heures de colle récoltée par notre Christinette. Cela aurait dû lui mettre la puce à l'oreille. Elle aurait pu tout de suite faire le lien entre Charlise petite sœur de Corinne (qui n'est pas dans sa classe), Diane et bien sûr Babette et Brigitte et se faire une petite idée sur l'origine des informations confidentielles obtenues par ce trio infernal.

    En tout état de cause, Christinette doit préparer ses fesses car encore une fois, elle n'échappera pas à une tannée mémorable imminente et à mon avis supérieure à la dernière reçue et cela ne devrait malheureusement pas être là dernière.

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  2. Sylvie rentre de croisière, et j'espère qu'elle est reposée et pourra alimenter ces commentaires quand l'un ou l'autre des fidèles se fait attendre, comme c'est le cas de Dominique actuellement...
    Trois sujets d'étonnement interpellent Sylvie. Pourtant, personnellement, je ne trouve pas mes réactions (du moins du temps de Christinette) surprenantes.
    - Parlementer avec Mlle Paule, à la fin du cours, je ne l'ai pas fait, car je n'y croyais pas un instant. Ma réflexion à voix haute était trop déplacée en plein cours, et avait provoqué une sorte de stupéfaction teintée de rire de toute la classe, hormis les deux punies, que jamais la prof d'anglais ne serait revenue sur sa sentence. Ou alors, aurait-il fallu tout lui expliquer et lui avouer donc les moqueries de Brigitte et Babette à propos de mes fessées, ce qui revenait à lui confirmer que les heures de colle précédentes m'avaient bien valu une "croisière" sur les genoux maternelles...
    Et puis, à la limite, si elle était revenue sur les heures de colle, elle les aurait remplacées par des lignes à faire le soir même ou un mot à faire signer, qui, dans le contexte, allaient me valoir aussi une cuisante réception. Les heures de colle, au moins, cela me laissait une marge de manoeuvre pour les annoncer...
    - La réaction de Babette et Brigitte apprenant leurs heures de colle avait, je ne me suis pas étendue dessus, été grimaçante, mais fataliste. Malgré les menaces croissantes d'une des mères, qui avait été jusqu'à une paire de gifles, les deux camarades savaient bien qu'elles s'en tireraient avec une engueulade carabinée certes, voire une privation ponctuelle quelconque, mais elles n'imaginaient pas pire. Alors que, juste après avoir été collées elles-mêmes, ma réaction suivie de la décision de Mlle Paule de me coller aussi, ouvrait dans leur tête la perspective de pouvoir se moquer de moi en étant sûres de mon devenir... Corinne leur avait bien dit que chacune de mes colles me valait une fessée... Et donc, si elles savaient qu'elles allaient être grondées chez elles, cela les réconfortait plus encore de pouvoir déjà imaginer leur camarade les fesses à l'air... Et, c'est parce que je le ressentais, je le devinais, que je n'étais pas capable de me défendre autrement que comme une gamine prise la main dans le sac...
    - Troisième remarque de Sylvie : je ne l'ai pas développé encore, et y reviendrai par la suite, mais évidemment j'ai vite compris comment Diane pouvait être au courant. J'avais aperçu Babette et Brigitte attendre Corinne à la sortie du collège, et je savais bien sûr les liens d'amitié entre Diane et Charline (et non Charlise). Pas la peine de me faire un dessin, je voyais le cheminement de l'information. Ce qui me surprenait surtout, c'était la rapidité de la transmission de la nouvelle, comme si c'était un sujet de haute importance, un "scoop" comme on dit... Et ce qui me gênait, c'était bien que Diane fasse tout de suite le lien entre la nouvelle et ses conséquences plus que probables, qu'elle ne demande même pas pourquoi j'ai été collée, et n'en retienne qu'une chose, une seule, c'est que sa grande soeur allait avoir droit à une nouvelle déculottée maison...
    Et, moi, si évidemment, le cheminement de l'information m'intéresse, la première urgence est de savoir si Maman est au courant, si ma soeur veut bien ne rien dire et me laisser le temps d'avouer moi-même. Car, assurément, cela allait barder pour mon matricule...

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  3. Bonjour Christine

    Là, vos explications ont le mérite d'être claires.

    Toutefois, si j'ai réagi comme cela c'est du à mon caractère de l'époque. C'est vrai qu'à votre place j'aurai tenté le coup, inventer toutes sortes d'explications plus ou moins bidons quitte à gonfler la punition, j'étais très forte sur les coups plus ou moins foireux. Mais ne vous en faites pas à chaque bulletins de colle que je ramenais à la maison, j'avais droit également à une raclée carabinée (soit de maman ou de papa) et pas à mains nues. Mais, et ça c'est un point positif pour moi, pas de fessées déculottées, ce n'étais pas la règle de la maison.

    Sur le deuxième point, là encore vous avez raison, bien que je ne serai pas étonnée que la sanction de Babette se transforme en autre chose qu'une simple engueulade ou privation quelconque (Mme Vitoz l'ayant déjà menacé de fessée déculottée).

    Troisième point, Diane. Là, je reste sur ma position. C'est très étonnant que Diane soit aussi rapidement mis au courant et là, je crains qu'elle ne dévoile à Maman dès son retour avec Aline, vos deux heures de colle. Diane n'ayant pas la même compassion qu'Aline.

    En effet, votre cadette ne vous avait pas dénoncée à la fin du premier trimestre lorsque vous lui avez répondu alors qu'elle pronostiquait avec juste raison une déculottée carabinée pour le bulletin trimestriel que vous rameniez "je m'en fiche".

    Diane, à coup sur ne retiendra pas sa langue et là ce serait terrible pour vous que Maman l'apprenne par la bouche de la petite dernière. Je n'ose imaginer la colère de Maman si c'était le cas. Ce serait vraiment l'enfer pour notre Christinette, n'es-ce pas ?

    Voilà Christine ma réponse en attendant les commentaires des deux experts Dominique et Mardohl.

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  4. Pour ce qui concerne les méthodes de Mme Vitez, je serais effectivement satisfaite qu'elles évoluent et que Babette craignent pour ses fesses, mais je ne peux refaire le monde, ni l'histoire à ma guise, et je peux vous dire, sans tout vous dévoiler, que vous risquez d'être déçue si vous imaginez la moqueuse sur les genoux de sa mère...
    Pour ce qui est de Diane, effectivement le risque là est grand. Je l'ai bien compris, et je n'ai pas perdu de temps à lui demander exactement ce qu'on lui avait dit et comment cela était arrivé jusqu'à elle. Ma priorité en ces instants là, est surtout d'être convaincante et de réussir à obtenir le silence, du moins momentané de soeurette, tout en sachant qu'elle ne tiendra pas sa langue très longtemps et que cela m'oblige à tout avouer le soir même ou le lendemain matin, mais pas plus tard...
    Et je me sens déjà chanceuse que Maman n'ait pas été là quand Diane m'a posé la question... J'imagine ce qu'aurait été la réaction maternelle d'apprendre les exploits de son ainée de par la bouche de sa cadette...
    Cela n'aurait pas été de bon augure pour les fesses de Christinette, vous l'imaginez, n'est-ce pas ?

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  5. Effectivement Christine vous avez raison sur tous les points, mais avec Diane je pense que vous prenez de très très gros risques.
    En effet, faire semblant de dormir au retour de Maman et Aline, es-ce une bonne idée ?
    Je m'explique, même si Diane est endormie, elle sera forcément réveillée au moment du coucher d'Aline et comme Maman se rendra dans la chambre des petites avant de venir vous voir, Diane risque de ne pas tenir sa "langue" et divulguera votre secret, ce qui pourrait rendre Maman encore plus en colère contre vous et là...
    Vous avez donc tout intérêt à surveiller l'arrivée de Maman et même à l'accueillir et rester proche de Diane.
    Je ne sais pas si c'est comme cela que vous avez réagie, la suite des événements nous le dira.

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  6. Je comprends vos remarques, Sylvie. Et je ne vais pas dévoiler dans un commentaire la suite de la scène, telle que je ne vais pas tarder à l'écrire.
    Il est évident que Christinette se méfie de Diane qui n'a pas sa langue dans sa poche, et qui ne comprend pas forcément en quoi ses confidences me mettraient dans une situation que je crains fortement...
    Mais, soeurette est plutôt du genre à vouloir jouer les fayotes en rapportant tout à Maman.
    Cependant, dans le cas présent, je crois avoir été très persuasive en lui demandant de ne rien dire sur le champ, et en lui promettant que je dirais tout à Maman le lendemain...
    Comme c'est samedi, et qu'il n'y a pas d'école, elle sait aussi qu'elle ne manquera rien des "explications" qui découleront de mon aveu...
    Et je suis sûre qu'elle imagine déjà ce qui se passera alors... Vous l'avez deviné aussi, n'est-ce pas ?

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  7. Pas de nouvelles de Dominique ? Serait-il perdu dans ses recherches d'archiviste ? Ce serait dommage... J'hésite à poursuivre avant d'avoir lu ses réactions.
    Tout comme l'analyse de Mardohl m'intéresserait bien sûr...

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  8. Effectivement Christine, je constaté qu'actuellement, je suis là seule à vous transmettre mon avis. J'imagine Dominique très occupé en ce moment et c'est vrai que son analyse avisé sur cet épisode nous manque beaucoup mais je pense qu'il ne tardera pas à nous la livrer, si ce n'est déjà fait au moment où j'écris ces quelques lignes.

    Je constaté également que si vos fidèles commentateurs sont peu nombreux (3 en ce moment), vous avez de nombreux lecteurs et puis, il vaut mieux être peu mais avoir la qualité comme c'est le cas actuellement avec Dominique et Mardohl.

    Je pense que vous recevez de nombreux messages sur ce blog, mais peu sont en adéquation avec vos recits. Il n'y a dans vos recits aucun rapport avec le sexe et si vous recevez ce genre de message vous avez raison de ne pas les publier.

    En tous cas, je vous encourage à nous transmettre très rapidement la suite de ce trépidant épisode.

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  9. Sa bourde commise, Christine se voit, comme on pouvait s’y attendre, prise sous les feux moqueurs de ses camarades, qui, loin de s’atermoyer sur leur propre colle, taraudent leur pauvre victime au sujet de son imminente « punition de gamine ». Babette vous glisse une mortifiante allusion dès la récréation, puis, avec Brigitte, vient vous harceler à la sortie de l’école. Les deux alliées de circonstance poussent même le sarcasme jusqu’à demander à venir jouer chez vous… alors que jamais auparavant elles n’ont figuré parmi vos invitées. Fausse familiarité par laquelle elles soulignent que, ce soir moins que jamais, vous n’aurez l’heur de vous amuser, avec qui que ce soit, à votre domicile. De plus, Babette, en mentionnant très explicitement « la grosse fessée déculottée sur les genoux de […] Maman » (formule qu’elle ponctue d’un jubilant « c’est bien fait pour toi, na ») montre une fois encore qu’elle n’ignore aucun détail de la procédure maternelle en matière de fessée. Un peu plus tard, vous les voyez d’ailleurs en conversation avec Corinne, leur principale source d’information (même si vous l’ignorez encore) : vous vous doutez bien que ces deux harpies lui racontent par le menu le scoop de votre récente déconvenue. Mais ce que vous ne pouvez comprendre pour le moment, c’est que Corinne se fera fort d’extirper à Diane et/ou Charline la relation minutieuse de votre toute prochaine fessée. En quelque sorte, par le biais de votre petite sœur, vos rivales assisteront à l’intégralité de votre imminent épisode claquant.
    C’est donc selon un paramètre inédit que vous hésitez à tout révéler à votre maman : un aveu spontané donnerait raison à celles qui viennent de vous persifler. Retarder l’échéance vous permettrait de revenir lundi et de déclarer fièrement à vos contradictrices que vous n’avez pas été punie. Mais évidemment, une telle procrastination vous garantit des circonstances aggravantes.
    Néanmoins, quand vous rentrez, malgré votre léger retard, votre mère ne vous questionne pas tout de suite, se voyant occupée par d’autres responsabilités, notamment les répétitions de vos deux petites sœurs pour le gala de fin d’année. (Je loue en passant votre précision d’évocation, puisque vous parvenez à restituer les horaires exacts des exercices selon les tranches d’âge. De même, je pointe une fois encore le réalisme de votre compte-rendu, puisque vous faites allusion à la « solidarité de quartier » des mamans qui s’entraident et se relaient pour amener et ramener leur progéniture.)

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  10. Christine, momentanément seule avec Diane dont elle doit superviser le coucher, se voit donc investie de certaines responsabilités, d’un « rôle de grande » qui sans doute lui permet d’oublier momentanément ses tracas, mais qui ne la feront dégringoler que plus durement sur les genoux maternels.
    Or, comme si le front ouvert par ses camarades sarcastiques ne lui suffisait pas, voilà Christine pour ainsi dire attaquée dans ses arrières, par une ennemie interne, une cinquième colonne, un ver dans le fruit. En effet, suivant le chemin inverse de celui qu’emprunte le témoignage de vos fessées (et selon le canal Babette – Corinne – Charline – Diane que vous devinez enfin), l’exclusivité de votre dernier exploit est parvenu aux oreilles de votre benjamine, qui menace de tout dévoiler à votre mère.
    Décidément, je compatis à la situation inconfortable de Christine, mise au ban dans sa propre classe, mais confrontée de surcroît à la possible trahison de sa propre sœur, qui se fait fort de jouer les petites filles modèles en divulguant elle-même à votre maman la nouvelle de cette colle, avec les conséquences que nul dans votre famille n’ignore (même si, comme avec Babette et Brigitte, vous tentez maladroitement de minimiser voire de nier cette évidence dont personne n’est dupe). Plus que jamais, vous deviez ressentir en cette fin de semaine un atroce sentiment de solitude.
    Diane vous met donc au pied du mur : plus question de laisser passer le week-end, vous voilà forcée de révéler votre faute le lendemain samedi au plus tard. Quelque part, l’ultimatum de votre sœur peut être interprété comme une incitation au moindre mal, puisqu’en évitant de trop tarder l’aveu, vous éviterez de même d’accroître davantage l’ire maternelle.
    La scène finale, dans laquelle Christine contemple en frissonnant ses fesses encore blanches – mais pour combien de temps encore – nous rappelle si besoin est que, outre les moqueries de son entourage familial et scolaire, qui la blessent psychologiquement, notre narratrice n’en craint pas moins comme une gamine la réalité physique d’une vraie fessée maison. (Fessée dont je suis curieux de lire le déroulement.)

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  11. Sylvie avait raison. Les commentaires arrivent, mais c'est Mardohl qui est plus rapide que Dominique cette fois. J'espère que ce dernier ne s'est pas perdu au fond des archives "spaakiennes", hi hi...

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  12. Mardohl s'étonne de mes précisions d'horaires des répétitions. Je ne les garantis pas. C'était pour donner un ordre de grandeur, et expliquer que Maman n'allait pas faire les quatre trajets pour emmener et ramener mes deux petites soeurs. Les arrangements entre parents étaient utilisés de temps à autre, ce qui est fort compréhensible.
    Mais, je n'appréciais pas forcément cette pratique, car cela donnait des occasions de se croiser entre mères, et de papoter sur les sujets du moment ou sur comment allaient les enfants, etc., etc.
    Et, l'archiviste (s'il est encore réactif) pourrait sûrement citer des exemples où les rencontres organisées ou fortuites entre parents ont permis à notre chère mère d'apprendre de la bouche de tiers quelques uns des exploits de sa progéniture que nous nous étions bien gardés d'avouer de suite.
    Et je peux témoigner que cela n'était pas du genre à mettre Maman en joie. C'était au contraire un motif de colère supplémentaire. Et quand je dis que je peux en témoigner, étant des trois la plus portée à cacher mes bêtises, ce sont surtout mes fesses qui pouvaient en témoigner, de manière éclatantes autant qu'écarlates...

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  13. C'est vrai, comme note Mardohl, que le fait que Diane soit au courant, diminuait ma marge de manoeuvre. Je n'avais aucun moyen d'obtenir qu'elle tienne sa langue durant tout le week-end, ce qui m'aurait arrangée, ne serait-ce que pour pouvoir déjouer les pronostics des moqueuses, et me vanter de ne pas avoir été punie comme elles l'imaginaient...
    Je sais bien que Diane serait trop contente de révéler ma colle si je tardais trop le lendemain matin, et j'avoue que j'avais même peur qu'elle ne décide au dernier moment de tout dévoiler le soir même à Maman...
    Alors, oui, si des frissons me venaient en regardant la blancheur de mon bas du dos, c'était bien parce que je savais que Diane avait raison, que la révélation de ces nouvelles heures de colle amènerait Maman à tenir ses promesses, et que j'allais, au plus tard, demain samedi, me retrouver une fois encore sur les genoux maternels, largement déculottée, pour une fessée carabinée... Une "vraie fessée maison" comme dit Mardohl... Et non pas en version petites soeurs, mais une fessée en version "aînée" et je savais que cela promettait une claquée magistrale...

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  14. Chère Christine,

    Désolés Mesdames, mais je suis un peu débordé par le travail et d'ailleurs mon week-end ne démarrera que demain soir, donc je n'ai pas trop de temps à vous consacrer, chère Christine ! Néanmoins pour vous donner un peu lecture, voici un petit texte sur le 97 pour rattraper un peu mon retard, pour le 98 je verrais après, alors soyez patientes Mesdames ! Tout vient à temps, à qui sait attendre !

    Analyse épisode :

    Après ce coup de massue de Mlle Paule, Christinette termine le cours dans un brouillard total, les méninges secouées, se reprochant ce cri du cœur idiot (mais ô combien satisfaisant) qui va l'amener à cette situation tant redoutée et qu'elle s'efforce d'éviter, malgré les sarcasmes subis, ayant encore à l'esprit le coté très tangible et complet d'une promesse maternelle, à son égard.
    Le souci pour Christine, est qu'elle n'est plus la seule à connaître le dénouement qui lui est réservé, pour ce type d'erreur et ne souhaite surtout pas qu'on le lui rappelle, parvenant à éviter tout contact avec les railleuses durant la récré (sauf, la petite phrase assassine de Babette) et le cours suivant, coiffant sa casquette de sagesse ! Malgré sa vigilance et sa promptitude à filer, elle tombe sur les moqueuses à la sortie du collège, qui ne se privent pas pour la titiller et lui tendre une énorme perche, la mettant sur la défensive et leurs donnant l'occasion de rebondir, avec moult détails très gênants pour Christinette, qui réplique et se sauve comme une gamine au bord des larmes.

    Malgré sa fuite, Christine, se rend compte que les deux filles attendent, la sortie de celle qui est à l'origine de ses tourments (sans le savoir encore) et qu'elle se fera un malin plaisir de répandre, à qui veux l'entendre, la suite des événements pour son ex-collègue et cela s'ajoute, au moment difficile que va lui faire vivre Maman!

    Amicalement, Dominique

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  15. Dominique a retrouvé le chemin des commentaires et j'en suis fort aise. Il y a eu un peu de retard à l'allumage, mais l'essentiel est qu'il soit de retour. Comme une certaine Maman Spaak, il tient ses promesses... A cette différence, c'est que les siennes ne me font pas faire des cauchemars... Contrairement à celles de Maman... Si vous voyez ce que je veux dire...

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  16. Chère Christine,

    Merci Christine, c'est pour moi un honneur que d'être élevé au rang de Maman Spaak (femme de devoir exemplaire), pour la tenue des promesses, ça fait chaud au cœur !
    Ceci dit, je me mets aisément à votre place et surtout à celle de Christinette, sur la différence de ressenti, entre les miennes et certaines au goût plutôt aigre (pour être soft) de Maman, propice aux mauvais rêves, lorsqu'on l'attend sans illusion de dérogations possibles.
    Sans vouloir être désagréable et pour faire un parallèle militaire, il semble bien que Christinette soit actuellement entrain de préparer le terrain, pour l'opération maternelle de demain ! Non ?

    Amicalement, Dominique

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    1. Oui, Dominique, vous avez bien saisi en quoi les promesses maternelles différaient de vos promesses de commentaires (que j'espère toujours sur le 98, soit dit en passant...).
      Quant au parallèle militaire, j'en comprends le sens aussi, bien sûr... Toutefois, à ce point du récit, si Christinette "prépare le terrain", c'est psychologiquement, et en pensées cauchemardesque parlant, pensées qui imaginent et "voient" déjà pour ainsi dire ce qui l'attend...
      Pour ce qui est de la "préparation" réelle et matérielle du terrain, j'ai bien peur, et ne doute guère que ce soit Maman Spaak qui s'en occupe personnellement, à sa manière hélas bien souvent connue, en attirant la fautive en travers de ses genoux, puis en dégageant le plus largement possible le fameux "terrain" de cette redoutée "opération maternelle" qui va "mettre le feu" à une partie rebondie de mon anatomie que je n'ose dénommer...

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  17. Chère Christine,

    Oh ! Mais la conteuse se fait gourmande et impatiente pour le commentaire Dominicain sur le 98 !

    Bizarrement, je pense qu'elle le soit beaucoup moins pour livrer la suite 99, qui verra peut-être en effet, cette chère Maman Spaak dévoiler concrètement le terrain de son opération, par un baissé de culotte, livrant à son regard et surtout à sa main, deux rondeurs toutes blanches qu'elle connaît très bien (pour s'y être exercée, à plusieurs reprises), se chargeant alors d'en modifier la température et la coloration !

    Ceci dit, ma contribution au 98 est en préparation (elle aussi) et vous sera adressée, au plus vite !

    Amicalement, Dominique

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  18. Oui, évidemment, que je préfère lire un commentaire de Dominique, même s'il est souvent accompagné de références d'archivistes qui me rappelle de mauvais souvenirs, que de développer mon ressenti et mon vécu au cours de cette nuit qui va déboucher, j'en suis sûre, sur une "opération maternelle" d'envergure à l'encontre de mon bas du dos...
    La révélation que Diane savait, ses confidences qu'elle a partagées avec Aline avant de s'endormir, et le bref échange avec Maman au coeur de la nuit qui a bien compris mon trouble et mon embarras, tout ceci fait que ce que je crains, moi, Maman doit s'y préparer en pensées, et mes soeurs doivent déjà imaginer ce qui m'attend...
    Pas facile, impossible même, de rester sereine dans ces conditions... Alors, oui l'archiviste va bien pouvoir me servir d'autres exemples où je savais que la nuit déboucherait sur une journée rimant avec fessée...
    Mais, est-ce bien la peine de mettre déjà des mots sur mes peurs, en évoquant un "baissé de culotte", "deux rondeurs bien blanches" exposées au regard d'une mère qui les "connait très bien" pour y avoir "exercé" son art à "plusieurs reprises"...?

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  19. Chère Christine,

    Pardon, Christine, mais je n'ai fais que reprendre la perche tendue ! Bon j'admets, je n'ai pas fait dans la dentelle et je comprends votre réaction, ainsi que le fait que vous préfériez des commentaires argumentés, même s'ils ravivent des désagréments ! Que l'évocation d'une sale nuit, précédent une journée, qui s'annonce plus que sombre, avec une action maternelle qui risque en effet d'être « d'envergure » pour la partie anatomique rebondie de Christinette et à laquelle, Maman doit bien évidemment se préparer !

    Amicalement, Dominique

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  20. Chère Christine,
    Suite épisode :

    Dés lors, tout le problème pour Christinette, c'est l'annonce de la tuile à Maman donc les possibilités de le faire sont limités, aveu immédiat, choix du bon moment ou attente du facteur ? Décision difficile pour Christine, bien sur la franchise est plus en rapport avec le courant maternel strict de ce mois (d'ailleurs Aline, en a fait l'expérience très récemment), mais c'est comme si elle venait la bouche enfarinée dire « Maman ! Je mérite une bonne fessée, pour ma colle, alors donne la moi ! », inimaginable !
    Ne rien dire jusqu'à l'arrivée du bulletin (pas avant 4 jours minimum) est très risqué, car Maman pourrait rencontrer quelqu'un (prof ou mère) et elle devra faire de gros efforts, pour ne pas se trahir, face au flair maternel ! De plus une cachotterie et peut-être du mensonge, si Maman interroge sur le bon déroulement d'une journée, augmenterait le courroux maternel et la fessée n'en serait que plus magistrale, pour cumul de motifs et même peut-être exemplaire, sous les yeux des soeurettes, comme la dernière en date !
    Au final dans un élan de raison, Christine, se dit qu'il est préférable de chercher le moment opportun durant le week-end pour lâcher le morceau, puisque de toute façon dés l'instant ou la prof a fait tomber la colle, Christinette sait que ses fesses vont y avoir droit !

    Dans cet optique, elle doit la jouer fine et il ne faudrait pas que Maman se montre trop curieuse, or son petit retard remarqué par celle-ci n'est pas la meilleure des entames ! Fort heureusement, elle n'insiste pas, sa soirée étant minutée et offre (ce qui est rare) une soupape inespérée à Christine, l'épargnant de tomber, dans le mensonge ! L'agitation familiale du moment pour les soeurettes, lui donnant de l'air et obtient même un bonus de grande, Maman lui confiant la surveillance du couché, de Diane et elle, la permission de lire durant son absence !

    Cette mission qui la fait décompresser, va néanmoins la replonger dans ses méandres et lui apporter des réponses, au sujet des moqueuses du collège ! Soeurette lui posant une question, qui la fait presque vaciller « Dis, c'est vrai que tu as eu deux heures de colle en anglais ? » ! Eberluée, elle bafouille et confirme maladroitement l'affirmation, aussitôt reprise par Diane qui dévoile alors à sa grande sœur, tous les dessous de l'affaire des cancanières !
    Christine est coincée et Diane confortée, entame un dialogue presque à sens unique ou la grande sœur est empruntée et sur la défensive, négociant tant bien que mal le silence de soeurette qui exprime sa pensée et celle de Maman, insistant aussi sur sa manière de régler ce genre de chose, n'hésitant pas à rappeler à Christinette, les promesses maternelles pour ce dernier mois et conclure par une prévision néfaste se voulant affirmative, pas rassurante pour un sou ! « Tu y échapperas peut-être ce soir, si je ne dis rien, mais tu peux préparer tes fesses pour demain. Je te dis que ça va barder... ».

    Christinette décontenancée, se change au plus vite et se couche pour ne pas mettre d'huile sur le feu, avec un regard furtif sur ses rondeurs qui demeureront ce soir, à priori, blanches jusqu'à demain !

    Amicalement, Dominique

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  21. Dominique met bien en évidence le dilemme consistant à décider de dire ou ne pas dire tout de suite, et les possibilités de l'aveu le lendemain jusqu'à l'attente fataliste de l'arrivée du bulletin de colle, avec les craintes d'un règlement encore plus exemplaire alors que la dernière fessée devant les soeurs était déjà très marquante.
    Alors quand Diane s'en mêle, la prévision de ne pas garder sa lune blanche le lendemain a toutes les chances d'être confirmée dans les faits...

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