dimanche 8 novembre 2015

Chronique d'un redoublement : 93. Quand "presque" une fessée fait craindre la "prochaine fois" !

SUITE 92

Bien évidemment, Diane s'était bien gardée de se vanter de ce qu'elle avait raconté sur les épisodes les plus claquants de mes rapports avec Maman...
Méfiante, et sûrement consciente que cela me fâcherait, elle n'avait même pas confié cela à Aline qui, de par sa position médiane, même si elle était plutôt classée dans les "petites", savait parfois se liguer avec moi contre la plus jeune de la famille.
Je ne sais pas non plus quand Corinne a bien pu commencer à rapporter ce qu'elle avait appris à Babette et Brigitte, en en gardant certainement une partie pour mieux attiser la curiosité de mes camarades de classe, mais toujours est-il que dès le lendemain de ce retour du cours de danse, je constatai que Babette et Brigitte recommençaient à me regarder en riant sous cape, et qu'elles s'isolaient parfois dans la cour avec d'autres élèves en se faisant des messes basses prolongées.
Cela commençait à me perturber et j'avais la tête qui bouillonnait en me demandant ce qui se tramait derrière mon dos...


Babette et Brigitte continuaient les apartés,
en me regardant de loin et pouffant de rire,
et cela me perturbait
jusqu'à m'empêcher de me concentrer en classe...
Ce qui risquait de se retourner contre moi... 

Voilà d'ailleurs pourquoi j'eus du mal à me concentrer lors de l'exercice de français que la prof nous fit faire sur place en dernière heure de la matinée. Babette, en sortant de la classe, me glissa dans l'oreille : "C'était assez dur ce devoir. J'espère que tu n'auras pas une mauvaise note... Ta Maman ne serait pas contente, si tu vois ce que je veux dire..."
J'avais hélas trop bien compris, et je fanfaronnai : "Non, ce n'était pas trop dur. J'aurai la moyenne, je suis sûre..."
Cette insistance de Babette commençait à m'agacer gravement. Et, en y réfléchissant, je m'apercevais que je me défendais mal. J'aurais dû répondre de façon détachée, en jouant la fille tranquille qui ne risquait rien, ou qui avait passé l'âge d'être punie comme une gamine.
Or, là encore, je venais surtout d'affirmer que j'aurais la moyenne, ce qui accréditait bien le fait que c'était important de l'avoir, et donc revenait à dire que je craignais les conséquences qu'aurait une mauvaise note...
Cela me rendait irritable, et je montrai quelques signes d'énervement le soir même à la maison, notamment vis à vis de mes soeurs. Maman me fit une ou deux remarques, rappelant que ce n'était "vraiment pas le moment de chercher des histoires", sinon j'allais les trouver...  La menace accompagnée d'un geste effectué de la main droite suffit à me faire comprendre de quelles "histoires" il s'agirait...


"Ce n'est vraiment pas le moment de chercher des histoires, Christine !",
me rappela Maman avec un index menaçant...
Je me doutais bien que, pour Maman, la première occasion 
de mettre ses menaces à exécution serait la bonne...

Je me réfugiai dans ma chambre et me remis à réviser mes leçons, tentant de me calmer, en me répétant dans ma petite tête que pour supporter les moqueries des copines, la meilleure, pour ne pas dire la seule solution était d'éviter toute nouvelle fessée...
Le problème étant que, comme lorsque l'on fait attention à ne pas tomber, plus on y pense et plus la peur monte, et souvent plus vite la chute se produit...
J'eus du mal à m'endormir ce soir-là. Même si j'avais assez confiance en mon contrôle de français, j'avais une appréhension, la peur d'avoir fait des erreurs d'inattention, celle que la prof soit dans un mauvais jour où elle aurait le crayon rouge facile. J'en eus une fois de plus des visions de cauchemar, des rêves moitié éveillés où Babette me voyait sur les genoux maternels et allait à son tour raconter la scène à Corinne...



J'étais si peu sûre de moi que je cauchemardai à nouveau,
me voyant sur les genoux de Maman,
qui me déculottait largement,
pour me donner la fessée devant Babette...

Le lendemain matin, on avait cours de français après la récréation de 10 h. Babette au moment où l'on allait se remettre en rang, me lança : "Ah, moi, j'espère qu'on va avoir nos notes de l'interro d'hier. Sûrement pas toi, Christine ? Tu as peut-être peur du résultat ?" 
Je fis semblant de ne pas entendre, mais je croisais vraiment les doigts en souhaitant que je n'aie pas une mauvaise note.
De fait, Babette récolta 11 sur 20, Brigitte 10, et moi 9,5. Je fus soulagée sur le moment, étant bien consciente que 9,5 ou 10, c'était presque pareil.
Babette et Brigitte riaient pourtant sous cape en me regardant, la copie dans les mains, essayant surtout de cacher la moindre réaction négative.
A la fin des cours, à midi, les deux moqueuses se vantèrent : "Nous, on a la moyenne, na, na na ! Et pas toi !"
Je rétorquai en me forçant à sourire : "Je l'ai presque. 9,5, ce n'est pas une mauvaise note".
Babette répliqua : "Presque la moyenne, c'est pas la moyenne. Tu verras bien ce que dira ta mère. Je ne sais pas si cela la fera rire..."
Et Brigitte ironisa à son tour : "Oui, hi, hi, tu verras bien ta Maman si elle fait la différence entre une fessée et "presque" une fessée, hi, hi..."
Je sentis les larmes me monter aux yeux et je détournai la tête, m'éloignant des moqueuses pour ne surtout pas leur montrer mon émotion.
En revenant vers la maison, j'étais de moins en moins sûre de moi, me demandant si Babette n'avait pas raison. Surtout en cette période charnière du dernier mois, où Maman claironnait à qui voulait l'entendre qu'elle serait intransigeante...


Même avec un 9,5 sur 20, j'étais toute penaude
en rentrant à la maison, pas vraiment rassurée,
surtout après les menaces maternelles répétées...

Au déjeuner, Maman demanda si on avait eu des notes le matin. Diane annonça un 15 en histoire, et j'hésitai avant de répondre, ce qui fit que Maman devina mon embarras et reposa la question. Cette fois, je préférai ne pas rajouter de mensonge et je pris une respiration pour avoir l'air tranquille en répondant : "Oh, si, on a eu le résultat d'un petit contrôle en français. J'ai eu 9,5 sur 20, mais il n'y a pas eu beaucoup de copies au dessus de 10.
En fait, la moitié de la classe avait eu la moyenne, mais mon argument un peu exagéré servait à relativiser mon 9,5.
Maman fit la moue, réagissant de suite : "9,5 en français, il n'y a pas de quoi être fière, Christine. Surtout dans une de tes meilleures matières. Tu files vraiment un mauvais coton..."
Je ne répondis rien, afin de ne pas envenimer les choses. Maman qui savait que l'on était pressées à midi, servit le dessert, rajoutant seulement : "Tu me montreras ta copie. On en reparlera ce soir..."
Cette dernière petite phrase ne me rassura pas, même si la réaction de Maman était restée calme par rapport à bien d'autres fois où l'annonce d'une note avait immédiatement reçu en écho l'annonce d'une fessée...

Je retournai au collège, en jouant les guillerettes, et je décidai de ne pas attendre les moqueuses, me dirigeant dès mon arrivée vers Babette à qui je dis : "Eh bien, Maman ne m'a même pas grondée. Elle a juste dit que ce n'était pas terrible, mais c'est tout".
Babette se demandait si je ne mentais pas, mais n'insista pas, me répondant juste : "Tant mieux pour tes fesses, Christine. Mais ce sera pour la prochaine fois..."
Là, encore, je préférai ne pas répondre, me rendant bien compte que je venais encore d'accréditer les théories de Babette et Brigitte. En allant de suite fanfaronner que je n'avais pas été "grondée", comme si c'était exceptionnel, cela revenait plus ou moins à leur avouer qu'en situation plus classique pour ne pas dire habituelle, j'aurais dû préparer mes fesses...
Mais, je n'arrivais pas à simuler l'indifférence, à jouer les non concernées, sur un sujet qui me touchait si profondément...
Surtout que, dans mon for intérieur, je pensais bien que Babette n'avait pas tort quand elle prédisait que ce serait "pour la prochaine fois" !
Et, encore, me trottait dans la tête la petite phrase de Maman au déjeuner : "On en reparlera ce soir", une expression qui avait souvent été utilisée pour annoncer qu'elle "s'occuperait" de mes fesses le soir-même.
Je n'étais d'autant moins rassurée que la fameuse copie du 9,5 en français était annotée par la prof d'un "Trop de fautes d'étourderie. J'espérais mieux de Christine !"  Et j'enrageais en lisant cela, car je savais bien que je n'avais pas fait ce contrôle dans de bonnes conditions, ayant en tête les moqueries de mes camarades.
Quand Maman vint contrôler mes devoirs, avant le dîner, l'annotation de la prof la fit sortir de ses gonds : "Des fautes d'étourderie, ce n'est pas vrai ! Franchement, Christine, tu n'en loupes pas une... Tu sais pourtant combien ce dernier mois est important. Tu mériterais encore une bonne fessée pour t'apprendre à faire attention. D'ailleurs, je me demande si je ne vais pas t'en donner une ce soir pour la peine..."


"On en reparlera ce soir", avait dit Maman, et la petite phrase
m'avait tourné dans la tête tout l'après-midi...
Puis, en découvrant l'annotation de la prof, elle avait menacé
de me donner "une fessée pour m'apprendre à faire attention".
Je l'écoutais, anéantie, croyant mon heure arrivée...
 
 Mon coeur se mit à battre la chamade, et je suppliai : "Non, Maman, je t'en prie, non. C'est juste que la prof ne nous a pas laissé le temps de bien relire avant de ramasser les copies. Mais, j'aurais vu sans ça... Tu peux m'interroger, je suis sûre que j'aurai tout bon..."
Je dus être assez convaincante car Maman vérifia en me posant cinq ou six questions, correspondant à mes fautes du contrôle. Je répondis bon à toutes, euh enfin, sauf une. Il faut dire que j'avais eu le temps de bien mémoriser le corrigé fait en classe.
Maman se calma, tout en regrettant : "Tu vois, Christine, quand tu veux, tu peux bien faire. Cela me désole de voir comment tu peux gâcher tes chances... Si tu t'appliquais, au lieu d'être distraite, de rêver ou de bavarder, tu serais parmi les meilleures... Ne compte pas sur moi pour te laisser faire... Je veux bien passer pour cette fois, mais ce sera la seule... Je ne veux plus la moindre remarque de ce genre sur une de tes copies... Gare à tes fesses, la prochaine fois..."
J'étais toute penaude en entendant les menaces maternelles. Je me disais surtout que j'avais eu chaud, que j'avais bien fait de réviser le corrigé de ma copie, et que j'avais eu raison de craindre le pire...
Au diner, Aline et Diane qui se chamaillaient eurent droit à une menace maternelle : "Calmez-vous ou ça va mal finir... Christine a déjà failli prendre une fessée tout à l'heure... Alors, ne m'énervez pas davantage, je ne suis pas d'humeur..."
De toute manière, mes soeurettes n'avaient rien loupé de la discussion entre Maman et moi, dans ma chambre à la porte laissée ouverte.
Quand Maman nous renvoya dans nos chambres après le dîner, je sentis un soulagement, puisque cela n'était pas accompagné d'un "File te mettre en pyjama et attends-moi dans ta chambre. Je viens de m'occuper de toi".
Non, il n'y avait pas de fessée au programme de la soirée, et j'appréciais que mes peurs ne se soient pas concrétisées. Mais, que ce soit quand Maman vint me dire bonsoir, tout en rappelant ses menaces, ou après en essayant de trouver le sommeil, je repensai souvent à mes camarades et à leurs moqueries. 
Finalement, sans le savoir, Brigitte avait eu raison : je venais d'avoir "presque une fessée" ! Et, plus angoissant encore, Babette s'était montrée "devin" en employant avant même Maman cette expression qui me faisait frissonner, rien que d'y penser : "la prochaine fois" !
Et cette prochaine fois, je l'imaginais aisément, une foule d'images se bousculant dans ma tête...



J'eus du mal à m'endormir. J'aurais pu positiver, puisque j'avais
échappé au pire, à cette déculottée "presque" méritée...
Mais, une petite voix me répétait que je n'y échapperais pas,
que "la prochaine fois" serait la bonne...
De quoi faire bien des mauvais rêves... 

 
Bien sûr, j'avais l'intention de faire le maximum pour l'éviter cette "prochaine fois", mais elle était conditionnée à "la moindre remarque de ce genre" d'un prof, et j'avais beau essayé de m'en persuader, une petite voix me répétait dans ma tête que ce n'était guère réaliste d'imaginer qu'il n'y aurait pas de "prochaine fois" et que j'allais bientôt devoir préparer mes fesses...
A SUIVRE

45 commentaires:

  1. Christine, cet épisode est très riche en rebondissement. En effet, sans avoir eu connaissance de se qui se tramait dans son dos entre Diane et cette peste de Corinne, notre Christinette se doute bien qu'entre Corinne, Babette et Brigitte, les ragots et moqueries allaient s'intensifier et elles savaient y faire pour déstabiliser notre pauvre héroïne et la pousser à la faute. Mais pourquoi, Christine donne t'elle autant d'importance à ces deux chipies qui n'ont qu'une chose en tête, l'emmener sur les genoux maternels. Mais à 12 ans (puisque j'imagine que c'est votre âge à cette époque), a-t-on les idées bien en place pour faire face à ce genre de situation. En tous cas, elles ont réussi à vous déstabiliser, et cette note de 9,5/20 dans une matière ou vous excellez, ne fait que confimer l'état de stress dans lequel vous vous trouviez durant ce dernier mois de l'année scolaire et il était moins une pour que vous passiez sur les genoux de Maman Spaak.
    Mais comment y remédier. À mon avis ce serait d'en parler franchement à Maman, mais Christine n'en aura pas le courage. La deuxième solution, que j'ai évoqué déjà, c'est l'ignorance, mais à cet âge de pré adolescence (alors que vous êtes toujours une gamine) en a-t-on la force. Et la troisième solution, que j'ai également évoqué lors d'un message précédent serait de se défendre, mais es-ce vraiment la bonne solution. Voilà une fin d'année scolaire qui s'annonce difficile pour notre Christine qui devra redoubler de vigilance pour ne pas retourner sur les genoux maternels.
    Voilà, Christine mon analyse de ce paragraphe. Bien entendu, je n'ai pas le talent et la verve de vos deux archivistes, Dominique et Mardhol, mais j'ai, pour la première fois essayé de développer mon ressenti sur cet épisode. J'espère que mes propos ne vous ont pas trop choqué.



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  2. Tiens, aurais-je gagné une commentatrice de plus ? Cela ne me déplairait pas, en effet, car c'est dans le débat, la confrontation des idées et des réactions que l'on avance. Je suis sûre que Dominique et Mardohl n'y verraient pas d'inconvénient. A condition, bien sûr, que la nouvelle contributrice demeure dans le cadre de ce que je valide, c'est à dire sans dérapage aucun, ni digression mal placée.
    Et, sur ce point, ledit commentaire est nickel.
    Sylvie remarque bien comment la situation me stresse, jusqu'à perturber mon travail, à un moment où, comme qui dirait, "ce n'est pas le moment de se relâcher".
    Bonne réflexion aussi sur les trois solutions possibles.
    1 : Aller en parler à Maman, je ne m'en sentais pas le courage, et puis c'était assurément recevoir comme réponse une tirade du genre : "si tu ne veux pas que l'on se moque de tes fessées,tu n'as qu'à t'arranger pour ne plus en mériter..."
    2 : Jouer l'ignorance, c'est vrai que c'est mission impossible pour la pré-ado que j'étais alors. Je m'en serais fichue peut-être si les ragots étaient infondés, mais contrairement à ce que j'aurais voulu leur faire croire, ma dernière fessée ne datait que de quelques jours, et elle avait été spectaculaire et magistrale, tout comme je ne pouvais faire croire que je n'en recevrais plus puisque Maman me rappelait au quotidien qu'en ce mois crucial la moindre bêtise, faute ou entourloupe me ramènerait sur ses genoux...
    3 : Quant à se défendre, ou à provoquer la bagarre, cela aurait peut-être fait punir Babette et Brigitte, qui s'en seraient sorties avec une privation quelconque ou une paire de gifles au pire, alors que, moi, j'aurais sans nul doute eu droit à une déculottée maison...
    Tout cela pour confirmer que la Christine de l'époque se trouvait dans une sorte d'impasse, à angoisser et cauchemarder en ne se faisant guère d'illusion sur sa capacité à garder sa lune blanche encore bien longtemps...
    Vous voyez, Sylvie, vos propos ne m'ont pas choquée. Vous pouvez continuer si cela vous chante.

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  3. Contente que vous approuvez mes propos, mais en lisant plus intensément ce paragraphe, je constaté que la discussion que vous avez eu avec votre Maman à été tout particulièrement suivie par les deux soeurettes et notamment Diane qui se fera un malin plaisir à tout colporter à cette diablesse de Corinne. Je pense donc que les moqueries de Brigitte et Babette vont s'intensifier. Elles arriveront même à vous destabiliser avec bien entendu une chutte dans les notes, voir même des rappels à l'ordre des profs , non pas pour des bavardages ou tout autre motif d'indiscipline, mais tout simplement pour rêverie (comme on dit sans être dans la lune), et avec Mlle. Paule, vous le savez bien, ce sera deux heures de colle (je pense que la Christinette de l'époque le sait, heures de colle = déculottée carabinee).
    Babette et Brigitte se feront une joie d'humilier Christinette pour la destabiliser et ainsi l'emmener très rapidement sur les genoux maternels. L'avenir ne semble pas tout rose pour vous, malgré tous les efforts que vous essayez de faire. Ils sont sans doute voués à l'échec.

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  4. Dans l'attente des réactions des deux commentateurs "historiques", Sylvie en remet une couche, si j'ose dire, dans l'anticipation et les prévisions cauchemardesques pour la Christine d'alors... Heureusement que je n'ai pas pu, à l'époque, prendre connaissance de ces lignes... J'aurais encore plus angoissé à me voir ainsi prévoir un avenir passant par les genoux maternels pour quelques "déculottées carabinées" de plus...
    Cela dit, même si Sylvie a peut-être un peu raison, mais je ne veux pas déflorer le sujet des prochains épisodes...
    Seul élément qui pourrait rassurer Christine, c'est que nous sommes alors au dernier mois de cette année scolaire, et qu'il ne peut y avoir une avalanche d'épisodes d'ici aux vacances... Même si vous me direz que, justement, puisque c'est le dernier mois, l'attention maternelle n'en est que renforcée... Et que ce n'est pas forcément de bon augure...

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  5. Chère Christine,

    Comme vous le savez, Christine, je n'ai rien contre la confrontation des idées lorsqu'elles sont de qualités et je salue l'arrivée de Sylvie parmi nous, tout en la remerciant pour les compliments.

    Il est vrai que cet épisode, recel bien des éléments propices à développer le stress d'une Christinette, qui en ce dernier mois scolaire doit déjà redoubler d'attention, face à Maman plus que décidée à ne rien laisser passer.

    D'ailleurs, l'attitude clairement moqueuse et les propos sans équivoque de ses camarades de classe, font immédiatement effet sur Christine, qui perturbée connaît un premier loupé en français avec une note juste en dessous la moyenne (9,5).
    Résultat non catastrophique en soit, durant une période de détente maternelle, mais là ce n'est pas le cas et au delà de la note, l'annotation du prof fait démarrer au quart de tour Maman, qui recadre Christine en lui rappelant ses responsabilités, cette dernière frôle alors la correctionnelle mais ne peut éviter la promesse de sanction au prochain écueil.

    Dés lors, l'avenir de Christine est plus que sombre entre les copines, les confidences possibles (voir sures) de Diane et la détermination maternelle ! Il y a donc de fortes probabilités que notre Christinette doive préparer ses fesses, pour un nouveau rendez-vous musclé avec la main de Maman.

    Amicalement, Dominique

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  6. Décidément, mes commentateurs se liguent contre moi, même si j'avoue que c'est là l'issue la plus probable, sans vouloir la divulguer...
    Dominique estime qu'il y a de fortes probabilités que Christinette doive préparer ses fesses à un nouveau rendez-vous "musclé" avec la dextre maternelle.
    Si je l'avais entendu dire ça à l'époque, j'aurais rougi et nié l'évidence, en disant que j'allais être sage, bien travailler, etc., etc. et éviter donc ledit "rendez-vous".
    Mais, à distance (et connaissant la suite pour en avoir de "vifs" souvenirs), je ne peux que confirmer que son analyse tient la route. Surtout qu'il souligne bien combien j'étais perturbée par le retour des moqueries, à un moment où j'avais l'impression d'atteindre le bout du tunnel, en finissant relativement bien cette deuxième Cinquième.
    Je ne sais si Dominique l'a fait exprès, mais je trouve astucieux l'emploi du verbe redoubler, quand il explique avec justesse que je devais "redoubler" d'attention, moi la redoublante, face à une Maman décidée à ne rien laisser passer, et donc prompte, s'il le fallait, à "redoubler" fessées et déculottées afin que je ne m'écarte pas du droit chemin.
    Et je savais bien, comme les archivistes en citeraient nombre d'exemples, qu'avec Maman quand je "frôlais la correctionnelle", quand j'échappais de peu à une fessée que j'étais moi-même persuadée de prendre, les compteurs ne revenaient pas à zéro, et comme si le "vase" restait encore plein, la fameuse "goutte d'eau" qui le faisait déborder arrivait souvent plus vite que prévu... Autant de références et d'exemples qui faisaient que la clémence passagère pour mon 9,5 dans une matière forte, me rendait encore plus vulnérable et pouvait transformer la prochaine remarque, non en avertissement, mais bien en tannée magistrale...

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  7. Vous voyez, chère Christine que dans son analyse Dominique dont je salue la pertinence des propos, me rejoint un peu. D'ailleurs, l'erreur (que vous reconnaissez aujourd'hui) d'aller fanfaronner auprès de Babette que vous n'aviez même pas été grondée par votre Maman suite à la note en français, ne peut qu'attiser la haine ( c'est peut-être un bien grand mot pour des petites demoiselles de 12 et 13 ans) de cette petite peste à votre égard. De plus, il ne faut pas l'oublier, elle aura très certainement obtenu des informations fraîches de la part de Corinne sur les dernièrs rebondissements entre Maman Spaak et vous.

    Ainsi alimentée, Babette et Brigitte pourront agir à leur guise pour provoquer une Christinette de plus en plus angoissée et de ce fait poussée dans ses derniers retranchements.

    C'est pour ses raisons qu'une dernière déculottée me parait inévitable pour une Christine apeurée et sur le qui-vive. Toutefois je ne pense pas qu'elle atteindra les sommets de votre dernière fessee qui avait quand même été un modèle du genre (perte de petite culotte tout de même)., mais elle devrait selon toute vraisemblance être efficace.

    Voilà, Christine, sans augurer de la suite des événements, tout comme Dominique, au vu des épisodes déjà relatés, j'ai essayé de deviner la suite de vos péripéties de ce dernier mois de cours. Je sais que je ne suis probablement pas dans le vrai, mais avouez tout de même que je ne devrais pas m'en être trop éloigné.

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  8. Sylvie persiste dans le rôle de celle qui prédit l'avenir. Son raisonnement tient en effet la route, s'appuie sur une lecture attentive des épisodes précédents. Notamment avec ce détail, pas si anodin que cela, où je ne me rendais pas compte qu'en me vantant de ne pas avoir été grondée pour mon 9,5, je ne faisais qu'avouer en quelque sorte que j'avais craint de l'être, et donc que j'étais donc encore bel et bien soumis à une discipline maternelle stricte.
    Cela dit, Sylvie me promet une "dernière déculottée" et je serais presque ravie que ce soit le cas. En subir une nouvelle m'angoissait alors, tant par la dureté que par les moqueries que cela allait m'apporter, mais je l'aurais peut-être supportée si l'on m'avait dit que c'était la dernière... Mais, connaissant Maman, j'imagine mal qu'elle se risque à ce genre d'annonce qui signifierait un changement de méthode...

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  9. Bonjour Christine, cela fait maintenant une semaine que cette effroyable tragédie s'est déroulée à Paris. J'espère qu'il ne vous ai rien arrivée ni à aucun de vos proches.

    Quant à moi étant domiciliée depuis maintenant une dizaine d'année en Outre Mer, j'ai vécu ces événements horribles avec tristesse et grandes peines. Je pense bien sûr à ma fille qui vit en métropole, plus précisément à Sochaux avec ses deux enfants de 9 et 7 ans, mais je pense très fort à mes anciens collègues parisiens que j'ai quittées il y a maintenant dix ans. Fort heureusement, je n'ai à déplorer aucun blessé ni décès de leur côté.

    Vous comprendrez bien qu'en de pareille circonstance, je fasse un peu l'impasse de précisions supplémentaires que j'allais vous donner. Je le ferai dans quelques jours n'ayez crainte. Cependant, j'attendais avec impatience les commentaires supplémentaires de Dominique et surtout de Mardohl, dont on a eu aucun commentaire sur ce paragraphe J'espère de tout coeur qu'il ne leur ai rien arrivé de grave ni à eux ou à leur proche.

    Voilà Christine, je tenais à faire ce commentaire, car les événements de la semaine dernière m'ont profondément marquée..

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  10. Rappelant le système d’alliance – et ses possibles renversements – caractérisant votre fratrie (ou devrais-je écrire « votre sororité ») vous soulignez que Diane, consciente d’avoir en quelque sorte trahi un secret de famille, dévoilé un aspect de la vie privée censé demeurer dans l’intimité domestique, ne s’est même pas ouverte à Aline des révélations pour ainsi dire renégates dont elle s’est fendue à l’égard de Corinne.
    Divulgations qui en effet précarisent votre situation, car vous voilà désormais contrainte de vous défendre sur deux fronts : non seulement envers votre mère, mais également envers vos camarades qui ne se font pas faute de s’appuyer sur les renseignements ainsi récoltés pour vous empoisonner votre quotidien scolaire.
    Babette et Brigitte, en effet, fortes de l’avantage conféré par leur connaissance de votre régime maternel, par lequel elles se sentent autorisées à se liguer contre vous et à se payer votre tête, ne cessent de vous observer en pouffant d’un air entendu, ce qui par suite vous inquiète, vous interroge, vous tracasse, vous empêche de vous concentrer en classe, et par conséquent, selon un cercle des plus vicieux (fessée appelant moqueries appelant déconcentration appelant copie bâclée appelant fessée et ainsi de suite), risque de vous amener des mauvaises notes, aux effets redoutables, redoutés, et dont désormais vos rivales n’ignorent rien.
    Ainsi, au sortir de cet exercice de français qui vous laisse sur une impression mitigée, perturbée que vous vous trouvez par les railleries de vos camarades, Babette, ne loupant désormais aucune occasion de vous asticoter, vous chuchote une vanne par laquelle elle vous susurre implicitement qu’elle réalise parfaitement la pénible perspective que représente pour vous (mais non pour elle) le fait de ramener une évaluation discutable à la maison. Plutôt que d’ignorer la remarque, ou d’y répondre par une boutade, vous lui opposez une réponse trahissant votre inquiétude et la confortant dans sa stratégie. Oui, elle comme vous, êtes pleinement conscientes de la dissymétrie caractérisant vos situations respectives : contrairement à elle, vous encourez le risque d’être « punie comme une gamine », à un âge ou les fessées ne sont normalement plus de saison.
    Les nerfs à vif, Christine se voit plus que jamais en danger de commettre le faux pas qui la ramènerait sur les genoux maternels que, plus qu’en toute autre circonstance à présent que la rumeur en est divulguée, elle cherche à éviter. Et ce, vertu du principe, que vous mentionnez judicieusement, selon lequel fixer l’obstacle qu’on désire obsessionnellement éviter, constitue au contraire le meilleur moyen de le percuter. Le soir même, irritée par les allusions de Babette, Christine se fend envers ses sœurs de quelque mouvement d’humeur, ce qui lui vaut un cinglant rappel à l’ordre maternel.

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  11. Le malaise dans lequel vous vous débattez se traduit – procédé classique sous votre plume – par un cauchemar par lequel s’expriment nettement vos appréhensions : vous vous y voyez, à rebours de toute cohérence mais à l’apex de votre frayeur, déculottée devant Babette. Diane, en quelque sorte, a implanté par ses confidences cet incommode regard étranger au sein de vos quatre murs.
    Le lendemain, Babette, avec un salace acharnement vous harcèle de près, ne manquant pas d’insister sur la note qui va tomber, sachant ce que peut signifier pour vous l’absence de moyenne. Vous feignez judicieusement l’indifférence, mais ne pouvez dissimuler votre anxiété devant ce 9.5, ce qui suscite les mesquines provocations de vos contradictrices, qui elles peuvent se targuer d’une note suffisante, et permet à Brigitte de mettre en mot (en un bien peu spirituel parallélisme reprenant l’adverbe « presque » émis par Christine pour se couvrir) le terme de « fessée », qui prend dans ce contexte une charge à la fois menaçante et humiliante, car il vous rappelle que votre camarade ne méconnaît rien de l’administration « spaakienne », et qu’elle se fait fort d’y recourir à l’envi pour se moquer de vous, voire vous discréditer aux yeux de toute la classe.
    Christine masque tant bien que mal ses angoisses, mais le retour à la maison lui confirme malencontreusement la prédiction de Brigitte : sa mère, à l’annonce de cette note moins que passable, l’informe d’une discussion le soir même. Néanmoins, ayant sur le moment échappé à la fessée, elle s’exagère ce sursis et, dès l’après-midi, commet une grossière erreur (mais combien manque-t-on de bon sens à cet âge, n’avouez-vous pas vous-même que vous ne parveniez pas à simuler le détachement ?) en allant spontanément prévenir Babette que sa mère ne l’a même pas tancée. Or, seuls les coupables se justifiant, cela signifie que cela aurait pu être le cas, voire pire. Christine aurait mieux fait de ne pas aborder son adversaire et de se taire, pour laisser retomber le soufflé : cette information en effet, loin de la blanchir, ne fait qu’apporter de l’eau au moulin de Babette, qui, lui assénant encore le mot « fesses » (tapant là où ça fait mal sur un sujet qui vous émeut si vivement, en ce qu’il touche à votre fierté, votre pudeur, votre réputation en classe, votre dessein de passer pour une jeune fille et non plus comme une enfant), lui prophétise que cet ajournement ne saurait être que provisoire, et que la fessée suivante l’attend à la première moindre bévue.
    En effet, de retour à la maison, Christine échappe de très peu à une nouvelle fessée (heureusement pour elle, en élève consciencieuse, a-t-elle bien intégré le corrigé), et, conformément aux augures hélas avérés de Babette (bien instruite par sa propre mère du règlement interne chez les filles Spaak, vous pointez d’ailleurs avec à-propos cette perturbante reprise de la même expression « la prochaine fois », par Babette comme par votre mère) se voit signifier que celle-ci lui écherra dès le subséquent prétexte.
    Notre narratrice a donc une double raison de se faire du mauvais sang : elle ne s’alarme non plus seulement d’une fessée, mais également de l’écho que celle-ci rencontrera auprès de ses pairs. Pourtant, à un mois de la fin de l’année, il lui reste une mince chance d’y échapper. Là réside tout le suspense des prochains épisodes.

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  12. Que Sylvie se rassure, il ne m'est rien arrivé de fâcheux en cette période plus que troublée. Merci de vous soucier de ma santé.
    Le seul disparu, mais c'était avant les événements, c'est Dominique. Ce serait sympa qu'il réapparaisse, au moins pour dire qu'il n'a pas le temps ou qu'il boude, mais ce serait mieux que le silence...

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  13. Mardohl une fois de plus analyse avec justesse combien les moqueries des camarades me portent sur les nerfs, me déstabilisent, font que j'en perds même une partie de mes capacités d'attention, ce qui risque de me jouer des tours en me faisant récolter de mauvaises notes, voire pire encore des heures de colle, avec ce que cela signifierait pour moi au retour à la maison...
    J'en ai tellement peur, presque plus de la divulgation que de la fessée elle même, que mes affirmations comme quoi je n'ai pas été punie sont comme l'aveu que je craignais de l'être et que je le suis bien encore quand Maman le décide.
    Et comme dit Mardohl, tout cela me donne "une double raison" de me faire du mauvais sang, car Maman Spaak ne laissera rien passer en de dernier mois...
    Il reste "une mince chance", admet Mardohl. La Christine de l'époque s'accrochait à cet espoir, mais une petite voix qui se trompait rarement lui susurrait à l'oreille, qu'il y avait plus de chances encore qu'elle ne doive bientôt préparer ses fesses...

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  14. Bonjour Sylvie !
    Tout comme Christine, je salue le bien à-propos de votre venue sur ce blog, malheureusement trop peu commenté en ce moment, et, tout comme il m’arrive d’en prier Christine, vous conjure de ne pas pécher par excès de modestie : votre style et vos réflexions s’avèrent tout à fait appréciables, tant par la forme que le fond. Ne prétendez donc pas que Dominique et moi ne vous surclassons le moins du monde d’un quelconque talent.
    Et rassurez-vous sur mon compte : bien que j’habite actuellement une ville où s’est produit un récent attentat (non, pas Paris), je demeure indemne.
    J’espère que vous aurez apprécié mon dernier commentaire, dans lequel j’ai tâché de ne pas trop répéter vos propres remarques. Au fait, j’ai eu beau me relire, j’ai laissé échapper un morceau de préposition. J’ai en effet écrit « Et ce, vertu du principe […] ». Or, il fallait lire « « Et ce, EN vertu du principe […] ». Vous aurez rectifié de vous-même.

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  15. Chère Christine,

    Non, Christine, je n'ai ni disparu, ni ne fait de boudin, moins de temps à vous consacrer c'est tout !
    Bien sur je le regrette, mais c'est ainsi pour le moment, d'ailleurs à ce sujet je vous annonce dés maintenant mon absence pour les deux dernières semaines de l'année.

    Sinon, en dehors de cela, je fait en sorte de peaufiner mon commentaire sur l'épisode, afin de vous l'adresser au plus tôt et désolé pour cette période hachée de ma présence, indépendante de ma volonté.


    Amicalement, Dominique

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  16. Mardohl qui félicite Sylvie, et Dominique qui sort de son silence et nous rassure, voilà qui me fait bien plaisir, et le donne l'espoir que ces commentaires et analyses à plusieurs voix se poursuivent et se développent. En tout cas, cela m'encourage à poursuivre. Merci les amis !

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  17. Merci à Mardohl pour ses compliments, mais, je pense ne pas avoir tout le vocabulaire qu'il possède, car bien souvent, je suis obligé d'aller rechercher sur wikipedia certains mots qu'il emploie. Certes, Christine, j'ai lu toute votre oeuvre depuis le début, et pour ne rien vous cacher, j'ai des fois trouvé, Maman Spaak un peu sévère avec vous, par exemple cette fessée que vous avez reçue, bien que vous ayez essuyé par la suite, après avoir inondé la salle de bain. Mais, je le reconnais bien des fois les déculottées étaient bien méritées.

    Il y a des moments également où vous m'avez fait bien rire, par exemple, donner au secrétariat du collège une fausse adresse (Mamitzou, je crois, si ma mémoire ne me fait pas défaut). Moi même, petite futée que j'étais à mes années collèges pour échapper aux raclées de mon père (qui étaient autre que les déculottées car nous étions, mon frère et ma grande soeur corrigés à la ceinture qu'on avait surnommée Catherine), pour des mauvais bulletins scolaires ou heures de colle que, comme vous je collectionnais à l'époque car, contrairement à vous j'avais beaucoup de difficultés avec les maths, je n'y ai jamais pensée.

    Enfin... en attendant, avec impatience, le prochain paragraphe de vos mésaventures, qui j'espère ne saurait tarder, j'aimerai, vous faire part de la première déculottée que j'ai reçue, par une maîtresse (Mère Solange) que d'ailleurs j'aimais bien. Mais, là, je l'avais bien méritée, je le conçois.

    En effet, à l'époque, je devais être en 9e (correspondant aujourd'hui au CE2), nous écrivions avec un porte plume et de l'encre, et moi pour m'amuser (je n'étais pas mince non plus), j'avais trempé mon porte plume dans l'encrier puis secoué sur ma voisine devant moi, tâchant son chemisier. Mère Solange, qui avait été témoin de la scène fondit sur moi, m'attrapa par le bras, m'entraîna à son bureau, m'étala sur ses genoux, releva ma jupe, glissa ma petite culotte et m’asséna et violents coups de règle en bois. Je n'en menais pas large et ne comprenais rien à ce qui m'arrivais, Mais, je peux vous assurer que je n'ai jamais recommencée, envahit par la douleur et la honte, même si toute la classe qui avait été témoin de la scène n'avait rien vu, car les fessées étaient toutes données derrière le bureau.

    J'ai reçu pas mal de fessée par d'autres religieuses, moins conciliantes que sœur Solange, Surtout pour des exercices de maths (problèmes à résoudre) que j'avais beaucoup de mal à assimiler, mais c'était comme cela à l'époque.

    Voilà, Christine, une petite anecdote avant le prochain paragraphe de vos aventures que nous attendons tous avec beaucoup d'impatience?

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  18. Dominique doit être en train de peaufiner son commentaire promis. Et Sylvie occupe gentiment le terrain en nous confiant quelques souvenirs. N'ayant pas, et j'en suis fort aise, connu les corrections à la ceinture ou la règle en bois, ni les bonnes sœurs d'ailleurs, je compatis sincèrement avec Sylvie. Je n'aurais pas voulu être à sa place, mais pas du tout. Même si elles furent peut-être plus nombreuses, j'avoue sincèrement que je n'échangerais pas mes fessées et déculottées maternelles contre ces tannées là !
    C'est effectivement gentil de la part de Sylvie de considérer que Maman était parfois bien sévère et de me plaindre. Cela dit, dans l'exemple qu'elle cite (Merci de donner les dates ou la référence, quand vous citez un exemple, afin que je le retrouve rapidement), je ne me rappelle plus des circonstances exactes mais je ne doute pas qu'il devait y avoir d'autres griefs récents qui faisaient que l'inondation de la salle de bain, même essuyée en vitesse, ressemblaient à la goutte d'eau qui fait déborder le vase, et amenait Maman à remettre les pendules à l'heure si j'ose dire...
    Et d'ailleurs si j'ai tenté, comme je l'imagine, d'essuyer mes dégâts, c'est à n'en pas douter, que je devais savoir qu'il y avait comme de la fessée dans l'air...

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  19. Autant pour moi Christine, 23 mars 2010, vous n'avez pas reçu de fessee ce jour là car au moment où Maman Spaak s'apprêtait à vous la donner le téléphone sonna, sauvée par le gong si je puis dire, ce qui fait qu'à son retour, soit 10 minutes plus tard, Mme Spaak était dans un autre esprit.
    Pour l'adresse ce n'est pas Mamitzou, mais Mimizou la je n'est pas relevé la date.
    Voilà Christine, encore une fois mille excuses pour cette petite confusion, mais vous savez à mon âge là mémoire commence à me jouer de vilains tour (56 ans).

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  20. Merci pour ces précisions, Sylvie, et qu'importe que votre mémoire vous joue des tours. Là n'est pas l'essentiel quand on garde la santé et la joie de vivre.
    Pour l'épisode de la salle de bain (un peu) inondée, cela venait en effet après plusieurs menaces maternelles claires à mon encontre. D'où mon empressement, affolée, à tout bien essuyer, consciente que ma sottise allait être très mal appréciée.
    C'est aussi pourquoi Aline se faisait un malin plaisir d'informer Maman du début d'inondation du carrelage... se doutant bien qu'elle réagirait au quart de tour...
    D'ailleurs une fois les dégâts réparés, quand je retrouvai Maman dans ma chambre, il était moins une que je me retrouve sur ses genoux, les fesses à l'air...
    L'appel téléphonique de Tata interrompit la scène et j'eus droit, ce qui était rarissime, à échapper à la fessée annoncée. Même si la suivante ne tarda pas...
    Pour ce qui est de la fausse adresse, j'avais imaginé un nom d'hôtel à Mimizan, qui est une plage des Landes où Mamie avait passé quelques séjours. Cela pouvait, dans l'absolu, et dans mon imagination surtout, être crédible que Maman y soit, mais dans une petite ville où les gens se croisent fréquemment, cela n'a pas trompé la vigilance du secrétariat du collège qui a renvoyé le bulletin de colle à notre bonne adresse, avec l'enveloppe fantaisiste en prime...
    Et, là, il n'y eut pas de coup de téléphone de Tata, d'ailleurs cela n'aurait rien changé cette fois, et mon entourloupe, doublée des heures de colle, avait été corrigée avec une détermination rare, par une déculottée magistrale donnée devant mes soeurs, pour l'exemple et pour marquer le coup... La preuve, je m'en rappelle encore, et depuis je n'ai plus jamais tenté le coup de la fausse adresse...

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  21. Chère Christine, avant que vous dévoiliez la suite de vos tumultueuses aventures, je souhaiterais, si vous le voulez bien faire un petit état des lieux, ou plutôt faire une petite analyse des forces en présence en ce dernier mois de l'année scolaire. Je suis donc entrain de peaufiner mon analyse et si vous êtes d'accord, je vous le livrerais dès votre réponse.

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  22. Faites donc Sylvie, faites donc. Cela m'intéresse fortement. Merci d'avance.

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  23. Chère Christine,
    Commentaire épisode :

    Même si Christinette n'a pas encore eu vent des confidences de Diane, celle-ci n'étant pas idiote s'interroge sur l'attitude de ses camarades à son égard, dés le lendemain (messes basses, regards rieurs en coin), lui faisant penser qu'elle est au centre de l'attraction de ces dernières.
    Et au vu des précédents événements, sa dernière fessée relatée en détail par Maman à la mère de Babette, utilisant cette évocation à l'encontre de sa fille pour calmer ses ardeurs et donc Christine à eu connaissance ! Rien de tel, pour faire gamberger notre héroïne et la perturber dans son quotidien scolaire, alors que ce n'est surtout pas le moment, Maman Spaak étant plus qu'aux aguets en ce dernier mois pour ses filles et en priorité la grande, qui se doit de finir l'année en positif, avec un passage en quatrième.

    Or pour une Christine déjà gênée par les simples échos qu'elle produit et qui parviennent aux oreilles des soeurettes, lors des entretiens particuliers avec Maman, les événements directs ou collatéraux liées à sa dernière fessée (Babette et sa mère, étalage de Diane) ne sont pas de nature à donner, une totale sérénité à la demoiselle en ce dernier mois crucial, fragilisée par ses pensées.

    Là est tout le problème pour Christine qui sous une apparence de jeune fille, demeure encore une gamine en proie aux contradictions (ce qui en fait tout son charme), capable de raisonnement très sensés, mais aussi de bourdes inopinées telle ses justifications grossières auprès des autres qui ne réclame rien (Ces instants vexatoires 26/05/2011 : « Oui,mais moi, je suis plus raisonnable que Diane. Vous savez, j'ai même pas été punie de la semaine »). Ceci prouvant la candeur de l'héroïne.

    Et cet opus confirme la fragilisation de Christinette, au détour d'un devoir de français (pourtant matière ou elle excelle) un peu ardu et les sous entendus d'une Babette, sur les conséquences d'une mauvaise note, énervant passablement la demoiselle qui une nouvelle fois se défends maladroitement.
    Bien évident cette irritation perdure et agite l'ambiance familial, amenant un recadrage maternel sans équivoque qui pousse Christine à s'enfuir vers son havre de paix, pour ne pas essuyer un éventuel orage !
    Celle-ci replonge alors dans ses atermoiements, cogitant sur les solutions permettant de faire cesser les moqueries dont-elle est l'objet, mais cette ébullition improductive fait grandir sa peur de rechute affectant l'endormissement et l'amenant à cauchemarder, comme d'autres fois (épisode 89, 81, 80, 68, 66 ou le 51 avec la boulangère, de la présente saga et il y en d'autres non cités, pour épargner les méninges de la chère conteuse)

    L'après récréation du lendemain au collège, n'allait pas dissiper l'état mental conflictuel de Christine, suite à la remise de sa copie arborant un 9,5 un peu décevant pour une forte en thème. D'autant que les moqueuses, qui n'avaient pourtant fait guère mieux, ne se privèrent pas de ricaner et claironner à la fin du cours, l'obtention de la moyenne, à l'inverse de Christinette.
    Celle-ci ne pouvant retenir une réplique, contenant un adverbe (presque) à double tranchant aussitôt repris par les copines et surtout Brigitte de façon direct et crue « Tu verras ta Maman si elle fait la différence entre une fessée et 'presque' une fessée, hi, hi... » faisant craquer la demoiselle qui s'éclipse et perd son assurance dans l'objectif d'affronter la pensée maternelle, pouvant être identique à celle de ses camarades. De quoi, angoisser fortement sur le chemin du retour au bercail.

    A suivre.............

    Amicalement, Dominique

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  24. Il a fallu attendre, mais Dominique, à l'instar d'une certaine Maman Spaak, a "tenu ses promesses" et les points de suspension au final semblent même annoncer une suite que j'espère pour bientôt.
    Merci bien pour ce commentaire remarquablement fourni en exemples et références, notamment sur les nombreux épisodes où la peur de la fessée envahissait mes nuits et me faisait cauchemarder, jusqu'à imaginer l'irruption de la boulangère et de sa vendeuse.
    Il souligne aussi mes réflexes d'autodéfense où je niais trop rapidement ou voulais me justifier, ce qui montrait à l'évidence combien le sujet était encore d'actualité...

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    1. Chère Christine, voilà mon résumé avec un peu de retard du à mon métier très prenant en cette fin d'année.

      Après un parcours presque parfait en primaire, notre Christine intègre le collège avec une année d'avance. Mais les changements sont radicaux pour une gamine d'une dizaine d'année qui se retrouve de ce fait très perturbée.

      En effet, le passage d'une enseignante en primaire (un peu comme une seconde maman) à une par matière complique un peu plus son adaptation. Elle se retrouve, ainsi en conflit avec quelques unes d'entre elles dont notamment, Mle Paule, la prof d'anglais, qu'elle devra supporter durant trois très longues années, mais ça elle ne le sait pas encore.

      Paradoxalement, notre Christinette se retrouve avec une certaine autonomie. Ainsi, elle constate que le système de punition diffère du primaire : heures de colle, carnet de correspondance et devoirs notés à faire signer par les parents, et qu'il est possible de cacher pendant quelques jours toutes ces mauvaises nouvelles et donc retarder le plus possible les sermons, réprimandes voire fessées. Elle en abuse abondement durant les deux premières années en cachant jusqu'au dernier moment les punitions ou mauvaises notes, ce qui lui vaut des déculottées mémorables.

      C'est ainsi que son passage de la 6e à la 5e se fait de justesse et surtout grâce à l'intervention de Maman Spaak.

      Sa première année de 5e reste très difficile pour Christine qui accumule les heures de colle et punitions de tout genre. Notre Christinette qui a un très gros potentiel est fainéante, elle rêve, chahute, bavarde enfin elle aime amuser la galerie comme on dit. Bien entendu son travail scolaire s'en ressent et le passage en 4e, malgré la reprise en main de Maman par de nombreuses déculottées durant le dernier trimestre est compromis... Chasser le naturel il revient au galop.

      Sa 2e année de 5e semble moins tumultueuse. Après un premier trimestre qui lui vaut pas mal de passage sur les genoux maternelles, notre Christine essaie de s'assagir : A 12 ans on est quand même un peu plus mâture, et les fessées, bien que présentes, se font plus rares. Cependant la dernière en date, reçue devant les deux frangines est un modèle du genre. Maman claquant tout azimut des fesses qui deviennent très vites incandescentes. La force des claques est telle que notre Christinette passe un très mauvais quart d'heure, elle y pert même sa petite culotte. Alors bien plus que la honte c'est la douleur qui l'envahit, mais malgré ses cries, ses supplications, la dextre maternelle ne faiblit pas d'un pouce, bien au contraire, c'est sur une avalanche de claques sur des fesses écarlates que se termine cette tannée qui restera gravée dans sa mémoire.

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    2. Malheureusement, pour Christine cette histoire ne se termine pas là, bien au contraire, puisque, comme d'habitude, la correction reçue n'est plus un secret pour personne, outre la famille, Tata Jacqueline, Mamie etc., Mme Vitoz, mère d'une camarade de classe : Babette détestée par Christine, est mise au courant des méthodes employées par Maman Spaak avec ses rejetons et notamment son aînée qui doit servir d'exemple pour les soeurettes. Bien entendu, la méthode employée par Mme Spaak arrive aux oreilles de Babette, qui avec l'aide de sa copine Brigitte se fond des messes basses et se moquent de cette pauvre Christine qui se défend très mal, et au lieu de calmer les choses, Christine donne du grain à moudre à Babette, qui en profite donc pour répandre à la plupart des camarades de classe la manière dont Mme Spaak punie à la maison. Bien entendu, cette histoire rejaillit sur Christine qui a du mal à se concentrer, d'où la note plus que moyenne obtenue en français qui lui vaut « une promesse de fessée » de la part de Maman.

      Tous les ingrédients sont donc réunis pour que notre héroîne, qui s'était jurée d'avoir, durant ce dernier mois de l'année un comportement exemplaire et ne plus retourner sur les genoux maternels pour des raisons scolaires, y passe assez rapidement. Mais comment l'éviter ? En racontant tout à Maman ? Non, car cela donnerait à Mme Spaak du grain à moudre. En parlant au professeur principal ? Non car le corps enseignant aurait la confirmation de la méthode employée par Mme Spaak pour la mettre dans le droit chemin. Alors comment faire et surtout Christine sera-t-elle forte dans sa tête pour surmonter tout cela ? Christine, la suite que nous attendons avec grande impatiente, vous revient maintenant.

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  25. Chère Christine,

    Ravi que le commentaire, vous est plu et sachez que je prépare la suite pour la livrer rapidement.

    En effet, l'utilisation d'exemples et de références me paraissait évident, pour étayer mes propos, j'aurai pu également en citer au sujet de l'usage malencontreux d'adverbes ou de mots à double sens, par Christinette, mais je voulais pas enfoncer davantage le clou pour la grande Christine, avec des souvenirs désagréables.

    Sinon, malgré mon manque de disponibilité, je consulte régulièrement les divers commentaires de votre blog et sans sortir du sujet, je souhaite apporter ma contribution par un exemple vécu rapide corroborant le témoignage de Sylvie et l'institution catholique de l'époque, je suis du même âge qu'elle.

    En dehors de mes Tantes (sœurs de ma mère), j'ai deux oncles (frères de mon père) dont l'un fonctionnaire vivait à Paris, ses deux filles ont comme Sylvie effectuées toute leur scolarité (du CP au Bac) dans une institution catholique privée ou l'ordre et l'apprentissage étaient régis par le biais de la fessée pour les demoiselles réfractaires ou fainéantes !
    Selon la gravité des fautes, la déculottée (systématique) était distribuée manuellement par les bonnes sœurs (enseignantes ou autres) ou à l'aide d'une palette ovale en bois, utilisée par la mère supérieure ou son assistante !
    Les deux sanctions pouvaient se cumuler pour les très grosses fautes et dans ce cas, c'était la mère supérieure et son assistante qui officiaient (je précise que ces informations m'ont été données par mes cousines, au cours de conversations sur l'éducation), différence notable entre mes cousines et moi sur le plan scolaire enseignement public ou le châtiment corporel n'existait plus.
    Par contre, à l'inverse de Sylvie celles-ci étaient soumises à la double peine, chaque punition scolaire étant signifiée aux parents, par le carnet de correspondance qui devait être paraphé chaque jour et valait donc à mes cousines, une copieuse déculottée de leur mère, sans s'occuper de la présence d'éventuels témoins.
    C'est ainsi que me trouvant chez eux lors d'un stage militaire (j'avais 19 ans), la carnet de la plus jeune (12 ans) qui comportait la mention d'une fessée reçue dans la matinée (pour avoir perturbé le cours) se ramassa sous les yeux de sa sœur et des miens, une déculottée carabinée, malgré ses dénégations d'être corrigé devant moi et lui valant même un supplément, pour avoir osé contester l'autorité maternelle.

    Voilà pour ma contribution, qui je l'espère ne vous dérangera pas, chère conteuse et je vous confirme la livraison rapide de la suite de mon commentaire, sur l'épisode.


    Amicalement, Dominique

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  26. Dominique tient à raconter ce souvenir de fessée en milieu scolaire privé. Je ne me permettrai pas de commenter n'étant pas très d'accord avec l'idée de châtiments corporels hors contexte familial.
    Je n'en attends pas moins avec plaisir la suite de ses commentaires promis pour très bientôt. Merci d'avance Dominique !

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  27. Sylvie pour sa part à livré un résumé assez fidèle de ce que furent mes premières années collège. Elle va bientôt figurer au rang des experts et je ne peux que m'en réjouir, les commentaires et analyses étant une bonne motivation pour moi de poursuivre.
    Cela dit, je suis dans une période très chargée professionnellement et n'ai guère le temps d'écrire. Ça devrait mieux aller dès le milieu de la semaine. Je tâcherai de me rattraper... Je ne voudrais pas être traitée de paresseuse, ce qui m'aurait valu en ce temps-là vous devinez quoi, non ?

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  28. Merci Christine pour vos compliments. Je vous comprend très bien car étant moi même professeur en musicologie dans un collège privé catholique mais également dans une école de musique, je suis actuellement très prise avec mes élèves : nous préparons des concerts. Je sais donc ce que c'est.

    Pour revenir aux propos de Dominique, je confirme ses dires, c'était la méthode des religieuses a l'epoque et vous pouvez me croire cela marchait, même moi qui avait beaucoup de difficultés avec pratiquement toutes les matières, je faisais en sorte de bien suivre les cours pour ne pas me retrouver déculottée sur les genoux des religieuses. Mais le plus vexant n'était pas de recevoir les déculottées, car elles étaient toutes données derrière le bureau donc à l'abrit des regards, mais et j'en ai reçu énormément comme cela, recevoir des grands coups de règle en bois voire même de ceinture sur des fesses certes recouvertes par les jupes mais que vous sentiez quand même pour chacune des erreurs que vous faisiez au tableau lors d'exercices devant une classe hilare était très vexant d'autant plus que vous étiez la risée pendant au moins une semaine de toutes vos camarades de classe. Voilà Christine pour confirmer les dires de Dominique que je salue.

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  29. Chère Christine,

    Je n'ai tenu à raconter ce souvenir de mes cousines en milieu scolaire, uniquement pour apporter une petite contribution au témoignage de Sylvie et vous aviez, bien entendu, tout loisir de ne pas publier ce texte, en me faisant juste un accusé réception. Je permets de vous rappeler certains de mes propos, que vous avez gardé de vers vous, sans que j'en sois gêné.

    Bon ceci dit, voici la suite de l'épisode, pour votre plaisir :

    Après cet échange, le doute n'est plus permis pour Christinette, maintenant ses plus proches camarades de classe savent que Madame Spaak punie sa grande fille comme une gamine pour ses résultats ou problèmes scolaires, ainsi que ses bêtises très certainement. Seule interrogation, pour Christine comment ont-elles appris cela ? Oh bien sur, celles-ci ont également des petites sœurs qui sont à l'école primaire, avec Aline et surtout Diane, non avare de potins pouvant être rapportés.

    L'avenir en apprendra peut-être plus à Christine ? Mais avant cela, elle doit rentrer déjeuner et probablement devoir annoncer sa note à Maman, qui en cette période suit de près les résultats de ses filles et en particulier la grande. Et comme de juste Diane fanfaronne avec un 15, d'où l'hésitation de Christinette pour avouer ce 9,5 pas terrible, en français, avec pour seule défense le coté ardu du devoir et peu de résultats au dessus de 10 dans la classe, bien maigre face aux exigences maternelles. Heureusement, le temps restreint permet à Christine de s'en sortir avec une remarque incontestable et une précision laissant planer le doute sur les intentions réelles de Maman.

    Christine repart alors confiante vers le collège, avec l'intention de devancer les moqueuses, en donnant une version édulcorée de la réaction de sa mère, pour se justifier comme d'habitude, sauf que la réponse de compassion un peu crue de Babette comporte une prédiction, peu rassurante.
    Christinette constatant son erreur, vis à vis de ses camarades replonge alors dans des pensées négatives, d'autant qu'elle peux associer la conclusion de Babette « pour la prochaine fois » avec celle de Maman « On en reparlera ce soir », donc l'usage est souvent annonciateur d'une bonne déculottée pour le soir-même.

    A cela vient s'ajouter, la phrase assassine de la prof sur la copie, qui risque d'amoindrir sa plaidoirie de midi et la mettre en danger, Maman n'appréciant pas les fausses excuses ou l'enrobage des faits (67 du redoublement pour la fausse excuse et le 30 pour le motif, Christine échappant de peu à une seconde fessée) et n'apaise pas ses craintes.

    D'ailleurs Maman réagit bien différemment à la lecture de la phrase, sermonnant Christine et lui adressant même une menace précise, effrayant la demoiselle qui totalement paniquée expulse une supplique argumentée, proposant même à sa mère une interrogation orale pour confirmer ses dires !
    Par sûreté, Maman Spaak s'exécute et Christine passe le test sans encombre, évitant la fessée de justesse, mais pas le développement du sermon maternel et sa conclusion, confirmant la prédiction de Babette.
    Par conséquent, si Christine venait de goûter à « presque une fessée » édicté par Brigitte, au moindre écart « la prochaine fois » de Babette sera au rendez-vous et Christinette n'aura plus qu'à préparer ses fesses, qui ne seront pas épargnées une seconde fois !
    De quoi cauchemarder, une nouvelle fois et être encore plus perturbée dans les jours à venir, d'autant que les frangines reprises par Maman, lors du repas n'ont rien manqué de la conversation et Dieu seul sait, ce qu'elles pourront rapporter ?

    Amicalement, Dominique

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  30. Chère Christine,

    Après mon commentaire, je vous adresse cet écrit, pour corroborer votre appréciation au sujet du résumé de Sylvie, fort bien construit et plaisant à lire. Tout comme vous, je pense que Sylvie est dans la lignée de vos commentateurs patentés. Bon, je sais ! On est jamais aussi bien servi, que par soi-même, hi,hi.....

    Chère conteuse, n'étant pas certain d'avoir le temps de vous adresser de nouveaux textes, avant mon départ, je préfère vous souhaiter dés maintenant de passer de bonnes fêtes, ainsi qu'aux autres commentateurs.

    Amicalement, Dominique

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  31. Chère Christine,

    En complément du précédent commentaire, je voudrais revenir sur votre dernier paragraphe et vous dire que pour compenser votre période chargée et mon absence de fin d'année, je me propose de vous faire parvenir la suite du « Retour du Petit Minot » donc la dernière livraison remonte au 7/04 dans l'épisode 83 du présent opus.

    Sinon, au sujet d'une éventuelle paresse de votre part, je suis bien d'accord avec vous sur le fait que si Christinette avait eu ce genre d'excès, Maman Spaak aurait eu vite fait de l'endiguer grâce à la seule méthode bien comprise par ses filles et notamment l'aînée possédant avec sa chère Maman un abonnement fréquemment renouvelé. Pour ne pas froisser la conteuse, je ne nommerais pas ladite méthode, même si je la connais tout comme Christine.


    Amicalement, Dominique

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  32. Bonjour Christine.

    Je suis toujours de près vos cuisantes mésaventures. Je me permets de saluer Sylvie, qui depuis quelque temps donne son vécu et son point de vue féminin, ce qui est un excellent complément aux commentaires toujours pertinents de Dominique et Mardohl.

    Au risque de vous contredire un peu, chère Christine, je voudrais ajouter que j'apprécie le commentaire de Dominique sur les fessées de ses deux cousines à la maison, mais aussi à l'école. Pour ma part, j'étais à l'école publique (au début des années 60), et les fessées scolaires étaient courantes, et pas seulement dans le secteur privé. Pour avoir été un bon petit diable, j'en ai été souvent l'acteur principal !

    A bientôt, amicalement.
    Fesseusement vôtre.

    Louis
    gallie050753@yahoo.fr

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  33. Chère Christine,

    J'étais donc là, à attendre le bon vouloir de Maman, la peur me triturais le ventre et je guettais le moindre bruit, la porte de ma chambre étant face l'escalier et restée ouverte, tous les sons me parvenaient distinctement, y compris les dialogues entre Maman et ma Tante. Et j'entendis alors cette dernière s'adresser à ma mère :

    « Au fait, Liliane, tout comme toi je pense que Minot mérite une punition pour avoir cassé la lampe et surtout désobéi à Jeanine, mais crois-tu vraiment qu'une sévère rouste soit nécessaire, d'autant que depuis trois jours, il a eu le temps de bien réfléchir à sa bêtise sachant qu'il devra payer la moitié de la lampe et n'étant pas idiot, il sait qu'il t'a contrarié. Et puis Eric, pourtant aussi fautif que lui, s'en sortira sans encombre ! Alors si je suis d'accord avec toi, sur le fait qu'il mérite une punition, je crois que tu ne dois pas être trop dur avec lui, non ? ».

    Il y eu un temps mort et Maman qui devait réfléchir, répondis.

    « Mireille ! Tout ce que tu dis est vrai et tu as peut-être raison, sur le fond ! Mais il n'empêche que la bêtise n'est pas anodine et que celle-ci a été commise malgré l'interdit, de Jeanine. Certes, c'est elle qui aurait du agir sur l'instant et les punir tous les deux, je pense d'ailleurs qu'après j'appellerais Jeanine pour le lui dire et insister auprès d'elle, pour qu'elle en fasse autant avec Eric, ce qui ne serait que justice ! Qu'en penses-tu ? »

    « Je suis bien d'accord, avec toi, mais Jeanine acceptera t-elle ton point de vue ? C'est moins sur, la connaissant! »

    De ma chambre, je compris que si Tata admettais que je devais être puni, elle intervenait auprès de sa sœur, pour m'éviter la trempe magistrale qu'Eric et moi aurions reçu, si cela était arrivée chez nous et surtout que Maman semblait partager son avis, car même si elle était décidée à me punir pour me faire comprendre mon erreur et ne pas se déjuger, son sentiment de justice lui faisait penser qu'Eric méritait aussi une rouste.

    Malgré la trouille qui me nouait les tripes, cette conversation entre Tata et Maman me rassurait un peu, me disant que si je n'échapperais pas à la raclée promise, j'espérais que ma chère mère se montre moins sévère que prévu, ce qui serait déjà ça de gagner.

    Quelques minutes après, j'entendis Maman qui montait les escaliers, ce qui fît battre la chamade à mon cœur et embuer mes yeux, le moment de régler les comptes étant venu ! Je frissonnais de partout et par réflexe, étant debout à coté du lit, je mis les mains à l'arrière de mon short bleu, imaginant que bientôt mes fesses qui se trouvaient dessous allaient se parer d'un habillage naturel et d'une tout autre couleur.
    D'autant que pour accomplir sa tâche, il était cette fois peu probable que Maman laisse en place short et slip, celle-ci ainsi que ma Tante considérant que pour être efficace une fessée devait être donnée à même la peau, donc déculottée et savaient nous le rappeler, lorsque nous contestions cet effeuillage.

    Maman entrât alors dans ma chambre, se dirigeant vers mon bureau dont-elle retourna la chaise pour s'y asseoir, le tout sans dire un mot, ni même me regarder ! Tandis que moi, j'affichais déjà un regard implorant vers elle ! A suivre.......

    Amicalement, Dominique

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  34. Je ne reviendrai pas sur le débat concernant les châtiments à l'école. Ils n'appartiennent pas à mon histoire et j'en désapprouve le principe, sans vouloir imposer mes vues, ni débattre du sujet. Il y a certainement d'autres blogs pour évoquer ces histoires. Merci de respecter mon choix qui est libre et sans animosité aucune. Je n'y reviendrai pas.

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  35. Dominique a prévenu qu'il ne serait pas trop dispo les derniers jours de l'année, mais j'apprécie ses commentaires fournis récemment livrés. Avec deux références intéressantes sur la manière que j'avais de tenter d'arranger les motifs de mes colles par exemple.
    Quant à la suite de son récit, c'est bien construit, et l'on comprend que le Minot tremble en voyant sa mère monter le rejoindre...

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  36. Chere Christine,

    Voila je suis en vacances, loin de mon ordi, mais avec mon telephone. Je peux donc consulter votre blog et vous adresser quelques textes, meme si c'est moins commode pour moi.

    Sinon, je respecte vos choix et n'ai pour ma part, aucune intention de vous entrainer sur un debat qui n'a pas vos faveurs et sort de l'esprit de vos recits, ma contribution n'avait qu'une valeur d'echange avec le temoignage d'une consoeur commentatrice que je remercie, au meme titre que Louis pour leur aval.

    J'essayerais donc de poursuivre, le retour du petit Minot et vous transmettre, la suite de ses tourments en cette fin de vacances et donc, il se serait bien passe.

    Amicalement, Dominique

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  37. Merci Dominique, je ne doute pas que vous respectez mes choix. Le point en question n'est qu'un détail, et j'aurais pu simplement ne pas publier les contributions en question, comme je ne publie pas diverses réactions déplacées qui ne me plaisent pas.
    Si je les ai laissées passer c'est par sympathie pour leurs auteurs et parce qu'elles restaient acceptables à mon avis, me permettant aussi de re-préciser poliment mais clairement que je ne souhaite pas aborder ces sujets là dans mon blog.
    Bonnes vacances Dominique, et merci d'avance si vous pouvez poursuivre vos récits ou commentaires, même de façon épisodique.
    Et je suis bien d'accord avec vous que le petit Minot se serait bien passé de ce qui l'attendait... Après ce qu'il avait entendu des conversations de sa mère, nul doute qu'il avait bien conscience qu'il devait préparer ses fesses...
    Et pour avoir été, souvent, dans cette position de devoir attendre Maman dans ma chambre, je peux parfaitement partager l'angoisse du Minot et vous confirmer combien la situation est insupportable...

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  38. Chere Christine,

    Merci pour la sympathie, que je vous retourne et les bonnes vacances. Surtout ne perdez rien de votre liberte, pour vos choix et fi a ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas le comprendre.

    Sinon, je vous confirme l'angoisse ressenti par le Minot, lors de la conversation entre les deux soeurs, celui-ci ayant bien saisi leur accord commun sur la punition, car meme si ma Tante avait modere peut-etre reussi les ardeurs de Maman, il etait clair que je pouvais preparer mes fesses comme vous dites! Sauf qu'en l'occurrence c'etait plutot Maman qui allait les preparer et s'en occuper a sa maniere, qui n'avait pas du tout mon aval, connaissant trop bien l'etat dans lequel j'en ressortais au final.

    Alors je vous laisse imaginer, le supplement d'angoisse et de trouille, en l'entendant monter les marches de l'escalier! Enfin que je dis d'imaginer, je pense que pour une certaine Christinette, la fonctionnalite de memoire sera suffisante, non?

    Pour ce qui est de la suite, je la decouperais en plusieurs morceaux, car faire de longs textes avec le telephone, n'est pas aise.

    Amicalement, Dominique.

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  39. Je vous confirme, Dominique, que la Christinette de l'époque aurait aisément imaginé l'angoisse et la peur du Minot dans ce genre de situations mainte fois connues contre son gré. Même la Christine d'aujourd'hui se souvient parfaitement de ce qu'elle ressentait à attendre que Maman vienne s'occuper de son cas sans qu'il y ait le moindre doute sur ce qui attendait la fautive qui allait se retrouver étalée en travers des cuisses maternelles, culotte baissée, les fesses à l'air pour une tannée en règle dont les claques allaient résonner longuement dans toute la maisonnée... De quoi alimenter les conversations d'Aline et Diane entre elles, mais aussi autour d'elles...

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  40. Chere Christine,

    Il est bien certain que la Christinette de l'epoque etait, a son corps defendant, bien rompue a la situation du Minot et ce moment insupportable consistant a attendre, que Maman vienne oter toutes protections de ses fesses pour une tannee brulante et sonore, donc les petites pouvaient se delecter, avant d'en rependre la rumeur, a la plus grande honte de Christinette. Tout ceci etant reste bien gravee dans la memoire de la grande Christine d'aujourd'hui, qui nous les transposes avec finesse et humilite, chaque texte transpirant l'emotion des instants vecus.

    Bon, a part ca, je termine une suite du petit Minot et vous l'envoie
    A suivre.....

    Amicalement, Dominique

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  41. Chère Christine, en attendant que vous devoiliez la suite de ce dernier mois de redoublement, j'aimerais, si cela ne vous gêne pas trop vous faire part de quelques petites choses que j'ai constatée au cours de cette année de redoublement.

    La première, ce sont les efforts que vous avez fournis au cours de cette année scolaire, preuve en est que vous êtes capable de faire des étincelles si vous le vouliez bien.

    Bien entendu, vos passages sur les genoux maternels sont moins fréquents, avec de longues poses (2 mois) donnant cette impression d'être moins dans le collimateur de Maman Spaak. Ainsi vous laissez cette place à Aline qui me semble être la plus soumise aux déculottées maternelles durant cette période.

    Par ailleurs, je ne serais pas surprise du tout qu'un jour vous nous devoiliez que finalement vos professeurs aient ete informes par Maman Spaak de sa méthode educative à votre égard. En effet, comment imaginer que Mme Spaak qui divulgue a tout son entourage les deculottees que vous receviez et les raisons de ces fessées ne l'ai pas fait auprès de professeurs surtout lorsque ceux ci ont des choses à vous reprocher.

    Voilà, Christine nous attendons tous et toutes la suite de cette palpitante fin d'année scolaire, en espérant que vous n'êtes pas tombée dans le piège tendu par Babette et Brigitte.

    En attendant, je tiens à encourager Dominique afin qu'il poursuive son récit du petit Minot, fort intéressant. Par contre je regrette que Valérie n'ai plus donné signe de vie depuis plus d'une année maintenant et nous a laissé sur notre fin pour son récit.

    Ceci dit Christine, je vous souhaite un joyeux Noël ainsi que tous les commentateurs de ce site.

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  42. Joyeux noël à tous mes commentateurs et merci à vous de me donner l'envie de poursuivre mes récits qui, n'en déplaise à la Christinette de l'époque, seront encore riches en rebondissements, dans le cours de l'histoire bien sûr, mais aussi de "rebondissements" sur une certaine partie de mon anatomie qu'il me gêne de devoir préciser... Mais peut-être avez-vous deviné d'où et de quoi il s'agit...

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  43. Chère Christine,

    Merci pour le joyeux Noël, en espérant que Papa Noël vous ai gâté et pour la suite des démêlés maternels de Christinette.
    Au sujet des "rebondissements" et de la partie anatomique concernée par ceux-ci, le Petit Minot connaît fort bien les réponses.
    Et son avatar de Dominique, décrypte parfaitement les non-dit de Christine.

    Amicalement, Dominique

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