lundi 5 octobre 2015

Chronique d'un redoublement : 92. Quand Diane raconte mes déboires sans rien cacher...

SUITE 91

Ma situation au début de ce dernier mois de mon année de redoublement aurait pu être celle d'une ado confiante, sachant qu'elle allait obtenir sans trop de discussion son passage en Quatrième, et que l'on allait pouvoir tourner la page de ces deux années de Cinquième aux multiples rebondissements... Notamment pour mon bas du dos...

J'avais conscience qu'il valait mieux ne pas faire de faux pas, avec une mère aux aguets, bien décidée à ne rien laisser passer...
Mais, la dernière fessée reçue, qui plus est devant mes soeurs, pour du bavardage et une colle en anglais, m'avait servie de leçon et je m'étais résignée à faire attention, à ne pas négliger devoirs et leçons, dans l'espoir d'aller jusqu'aux vacances sans retourner sur les genoux maternels...






Ma dernière fessée m'avait fait réfléchir. Je savais qu'il ne restait plus
qu'un mois de classe, et je me fixai comme objectif de passer le cap
sans avoir à retrouver les genoux maternels, 
sans une déculottée supplémentaire,
bref sans la moindre fessée... 


J'avais un autre atout, c'est que ce programme des dernières semaines de l'année, je l'avais déjà travaillé davantage que d'autres parties. L'année précédente, quand Maman avait pris conscience qu'il y avait danger de redoublement, elle m'avait surveillée et fait travailler doublement, avec quelques fessées à la clé, sans toutefois pouvoir inverser la décision du conseil de classe, où il faut bien dire que les questions de discipline avaient joué au moins autant que le manque de travail.
Avec cette partie de programme assez bien assimilée, je pouvais me sentir en confiance, malgré le fait que la pression maternelle était réglée au maximum, Maman ne voulant pas que je termine sur une mauvaise note.

Mais, là où ma méfiance se transformait en inquiétude, c'était en constatant que Babette et Brigitte continuaient à se faire des messes basses, et à rire sous cape à propos de moi. Surtout après que j'ai vu qu'elles discutaient avec Corinne, mon ex-camarade de classe de l'année passée, et qui avait été une des actrices des moqueries dont j'avais été victime en fin de premier trimestre, à la suite de ma tentative manquée de me faire passer pour malade et éviter un contrôle en classe... Une tentative qui m'avait valu, déjà devant mes soeurs, une des plus belles fessées d'une année qui fut riche en la matière... Enfin, quand je dis "belle", je devrais dire "marquante" ou "démonstrative" par une mère bien décidée à ce que je retienne la leçon... Objectif atteint puisque je m'en souviens encore d'ailleurs !

Ce qui suit, je ne l'ai su que plus tard, à travers des confidences recueillies plusieurs années après, mais qui m'ont permis d'éclairer comment mes camarades de classe avaient pu se délecter de témoignages et détails sur les épisodes de ma vie familiale que j'aurais voulu garder cachés à jamais...

En fait, j'aurais dû m'en douter. Il n'y avait pas à chercher bien loin, puisque ce sont de petites manoeuvres de filles de ma classe qui leur ont permis de faire parler mes soeurs qui, elles, n'avaient pas conscience de la gêne et de la honte que cela allait provoquer en moi...

Actrice importante de mes déconvenues de l'année précédente, Corinne avait bel et bien confirmé à Babette et Brigitte que leur camarade Christine recevait encore, du moins l'année précédente, de cuisantes fessées... Elle s'était même fait un malin plaisir d'en rajouter un peu...

Presque dix-huit mois plus tard, le sujet ne manquait effectivement pas d'amuser Corinne, et d'attiser sa curiosité, son envie de savoir ce qu'il en était cette année... Et il ne lui fallut pas longtemps pour trouver un moyen de répondre à l'interrogation de Babette et Brigitte...

C'est Corinne à son tour qui attendit le lendemain midi mes deux camarades avec un petit air complice. Et ce qu'elle leur dit les fit faire des yeux ronds et complices. "Je vais savoir pour Christine, en faisant parler sa soeur...", avait annoncé Corinne.
Charline, la soeur cadette de Corinne, était en effet en primaire dans la classe de Diane, comme l'année précédente, et les confidences de ma soeurette m'avaient déjà joué des tours et valu quelques grands moments de honte.

Pressée de concrétiser son idée, Corinne alla, le soir même, chercher sa petite soeur à la sortie de l'école primaire, et elle s'arrangea pour engager la discussion avec Diane, lui demandant si sa grande soeur allait bien, puis changeant de sujet alors que Maman arrivait pour récupérer ses deux cadettes. 
Maman échangea quelques mots avec Corinne, qu'elle n'avait pas oubliée, d'autant que nous habitions à deux rues d'intervalle.

Charline et Diane allant au même cours de danse le lendemain soir, Corinne proposa à Maman de ramener Diane à la maison en allant chercher sa soeur à l'issue du cours. Confiante, Maman accepta, car cela lui économisait un trajet de plus à l'heure où elle préparait le diner et surveillait les devoirs de ses deux autres filles.




Corinne, avec son statut de grande, avait la confiance de Maman,
et elle pouvait, en jouant les grandes soeurs de Charline,
amadouer Diane, et la pousser à faire des confidences... 

C'est ainsi que le lendemain soir Corinne attendait Charline et Diane à la sortie du cours de danse. La grande soeur avait bien préparé son coup, profitant du chemin de retour pour aiguiller la conversation sur le sujet désiré... Prenant un air grave, elle suscita la curiosité des deux petites qui l'interrogèrent. Corinne se fit prier puis, faisant comme si elle délivrait un secret, elle prétendit avoir croisé juste avant une mère ramenant sa fille en pleurs à la maison : "D'après ce que j'ai entendu, elle avait volé dans un magasin, et sa Maman lui promettait de régler l'affaire en rentrant".
Charline rétorqua : "Ca va être sa fête", et Diane embraya : "Je n'aimerais pas être à sa place, dis donc", avant de demander : "Elle avait quel âge ?".
Corinne répondit : "Onze ou douze ans, je pense. Je crois qu'elle doit être au collège." Et, elle ajouta : "En tout cas, d'après ce que disait sa mère, elle était encore en âge de recevoir une fessée... Si elle a volé, moi, ça ne m'étonne pas. Qu'est-ce que tu en penses, Diane ? Si cela avait été ta grande soeur ?"
La manoeuvre était imparable, et Diane répondit du tac au tac : "Ca, c'est sûr, si c'était Christine, elle pourrait préparer ses fesses... Surtout pour un vol, tu penses bien."

L'expression employée par Diane ne doutant pas qu'en telle situation sa grande sœur devrait "préparer" ses fesses fit rire Charline qui imaginait déjà la scène...
Corinne commenta astucieusement : "Ça, je pense bien que ta Maman serait en colère si sa propre fille jouait aux petites voleuses. Heureusement que Christine est plus sage, maintenant qu'elle devient grande... Je suis sûre qu'elle n'est plus trop souvent punie... Hein, c'est vrai, Diane ?"
Sœurette fit la moue, avec un air mi-dubitatif, mi-amusé, et elle rétorqua : "Plus sage, Christine ? Je ne dirais pas ça... Hi, hi..."

 
Charline, à qui Diane faisait parfois des confidences, décrypta : "Tu veux dire que ta grande sœur reçoit encore des fessées comme une gamine, c'est ça, non ?"
Diane acquiesça : "Oui, Christine en reçoit encore, comme Aline qui ne travaille pas très bien, alors que moi j'ai des meilleurs résultats", se vanta même ma petite sœur.

 
Corinne fit semblant d'être incrédule poussant Diane à en rajouter. Ce qu'elle fit de bon cœur : "Si, c'est vrai. Moi, je suis moins souvent punie que mes sœurs. Même que c'est Christine qui reçoit le plus de fessées. Surtout depuis qu'elle est au collège... Maman veut qu'elle ait de bons résultats, et elle se fâche chaque fois que Christine a des mauvaises notes, ou quand elle est punie en classe ou qu'elle a des heures de colle".
 

Corinne interrogea, en faisant semblant de douter de la parole de soeurette : "Tu es sûre ? Tu ne racontes pas de bobards ? A chaque fois ? Comment tu le sais, donc ?"
Diane, piquée au vif, se justifia sans rien cacher : "Bah, c'est facile à savoir. Quand Maman gronde Christine et l'envoie l'attendre en pyjama dans sa chambre, on sait bien que ce n'est pas pour la féliciter... En tout cas, il faut voir la tête de Christine, quand elle file dans sa chambre... Elle sait qu'elle peut préparer ses fesses..."






 Avec ce que dit Diane, il est facile à Charline et Corinne d'imaginer
ma tête quand je file vers ma chambre "préparer" mes fesses...

Charline pouffa de rire, ajoutant : "Et alors, qu'est-ce qui se passe ? Si c'est dans sa chambre, tu ne dois rien voir..."
Diane ne se fit pas prier pour poursuivre : "Mais si, mais si. Parfois, Maman ne ferme pas la porte, et on peut guetter depuis le couloir... Et puis, avec Aline, on est dans la chambre juste à côté, et on entend tout. Maman attrape Christine, la met sur ses genoux et, à chaque fois, elle lui baisse sa culotte... Et, alors, ça claque fort sur ses fesses. Fort et longtemps..."




Diane ne se fait pas prier pour confirmer
le mode opératoire coutumier de Maman :
la fessée, culotte baissée,
le soir au moment du coucher...
Une fessée qui "claque fort et longtemps" ! 


Corinne savourait cet échange qui lui confirmait que, depuis l'épisode de "la malade imaginaire", rien n'avait changé pour son ancienne camarade de classe. Un an et demi plus tard, apparemment, Christine se faisait encore rougir les fesses pour ses bêtises ou ses mauvais résultats. Elle allait pouvoir le confirmer à Babette et Brigitte !

Corinne, qui avait fait semblant de ne pas croire Diane, joua cette fois la convaincue : "Ah, d'accord, je comprends, vous devez tout entendre, Aline et toi. Christine ne peut pas prétendre que votre Maman ne lui a pas donné la fessée. Et, c'est toujours dans sa chambre que ça se passe ?" 

La question de Corinne, qui avait souvenir de détails de l'épisode de l'année précédente, n'était donc pas anodine, et Diane s'y enfourna avec un petit sourire au coin des lèvres, comme si elle avait un secret à confier : "Non, pas toujours. C'est vrai que c'est le plus souvent dans la chambre de Christine, parfois avant le dîner, mais en général plutôt après, au moment du coucher. Maman vient nous dire bonsoir, et puis elle va donner sa fessée à Christine qui l'attend en sachant ce qui va lui arriver... Ca, c'est les habitudes de Maman, mais aussi des fois Christine reçoit sa fessée dans le salon, devant nous. Pour donner l'exemple, comme dit Maman".

Charline ouvrit des grands yeux étonnés : "C'est vrai, ça ? Alors, là, tu vois tout ? Raconte..."
Diane, contente de son effet, embraya : "C'est pas souvent, mais justement la dernière fois, ça s'est passé comme ça. C'était la semaine dernière, ou juste un peu avant. Christine a encore été collée par sa prof d'anglais..."
Corinne intervint : "Ca ne m'étonne pas, déjà l'année dernière, je me souviens bien que Mlle Paule lui en avait donné pas mal des heures de colle. Ta mère devait être habituée..."
C'était une manière astucieuse pour Corinne de montrer à Diane qu'elle savait ce qui se passait au retour à la maison, et d'inciter Diane à parler librement.





Les propos de Diane étaient catégoriques : à chaque fois que l'ainée 
ramenait une colle, il y avait à coup sûr une fessée pour Christine.
Et toujours, culotte baissée, pour une tannée magistrale... 


Diane confirma : "Oui, c'est vrai que c'était encore plus fréquent l'an dernier, et Maman n'a jamais accepté que Christine ait des colles pour du bavardage ou du chahut en classe. D'ailleurs, Christine faisait tout pour essayer de cacher la nouvelle, et gagner du temps. Mais, quand le courrier du collège arrivait, tout le monde savait bien qu'à chaque fois, cela se terminerait par une fessée pour Christine. Ca, c'est sûr de sûr, Maman n'a jamais pardonné..."

Corinne riait sous cape, en se remémorant les déboires que j'avais eus avec Mlle Paule, l'an passé, et elle venait d'avoir la confirmation que si, comme elle le savait déjà, l'épisode de la malade imaginaire, m'avait valu une déculottée magistrale, chacune de mes colles m'avait renvoyée sur les genoux maternels, et elle imaginait secrètement le tableau de mes fesses écarlates...

Diane poursuivit : "C'est pareil cette année, mais heureusement, Christine a eu moins de colle. Avec encore une fessée à chaque fois... Mais, là, pour la fessée dans le salon, c'est juste que cette fois, comme la fin de l'année approche, et que Maman était en colère que Christine n'ait pas compris, comme elle dit, et qu'elle ramène encore une colle, elle a eu droit à sa fessée devant nous !"
Charline, les yeux brillants, n'en croyait pas ses oreilles : "Tu as tout vu, tout vu, alors ? Allez, raconte, raconte..."

Diane fit oui de la tête, marquant toutefois un changement de ton. Alors qu'elle avait confié tout le reste comme des confidences presque moqueuses, son récit de la scène marquait plus de compassion pour son ainée, impressionnée de ce qu'elle avait vu, et espérant ne jamais être à la place de sa grande soeur : "Ah, oui, ça, on a tout vu. Il faut dire qu'on savait bien que Christine allait en prendre une. Elle avait annoncé sa colle la veille au soir à Maman, quand tout le monde était déjà couché. Il était trop tard, mais Maman a bien prévenu Christine qu'elle lui donnerait une fessée déculottée le lendemain. Ma pauvre soeur a dû bien mal dormir en y pensant..."
Corinne fit semblant de compatir aussi : "Ca c'est sûr, surtout que votre Maman tient toujours ses promesses. Ce n'est pas drôle de penser qu'il faut préparer ses fesses... Et donc, le lendemain, Christine a eu ce qu'elle attendait... Dès le matin, peut-être ?"
Diane reprit son récit : "On le croyait, mais comme il y avait école, Maman a dit qu'elle s'occuperait d'elle plus tard. A midi aussi, on était un peu pressés, même si le bulletin de colle de Christine était arrivé... Et Maman lui a bien confirmé qu'elle recevrait une bonne fessée en rentrant à la maison..."
Diane faisait durer le suspense, et Charline la pressait d'en arriver au fait, ce que ma petite soeur fit enfin : "Je pensais que Maman lui donnerait au moment du coucher, mais au retour de Christine, elle l'a expédiée dans sa chambre attendre qu'elle l'appelle. Puis, après notre goûter, Maman nous a envoyée dans le salon, et on a compris qu'on allait assister à tout.  Aline et moi, on était assises dans le canapé, juste en face de Maman, qui a appelé notre soeur, et lui a demandé d'amener son bulletin de colle. Christine ne savait pas trop quoi dire et demandait surtout pardon, mais Maman a fait un grand sermon à Christine, en lui rappelant ses promesses, avant de la faire venir sur ses genoux. Christine suppliait déjà en pleurant, mais Maman avait son oeil noir des mauvais jours, et elle a étalé Christine en travers de ses cuisses", poursuivit Diane en reprenant sa respiration devant Charline curieuse comme jamais, qui s'impatientait : "Et, alors, et alors...."
Diane ravie de son effet, ne fit plus attendre son auditoire : "Christine était restée habillée comme en revenant du collège, et Maman a pris son temps pour bien remonter sa jupe et dégager sa culotte que Christine essayait de protéger de sa main libre. Maman a élevé la voix, et Christine a dégagé sa main, laissant Maman lui baisser sa culotte jusqu'aux genoux... Les fesses blanches de notre grande soeur tremblaient, mais Maman les a vite faites changer de couleur... Et les claques sont tombées et tombées. Christine demandait pardon, pleurait, criait, implorant Maman d'arrêter, mais elle a continué longtemps, longtemps. Ma grande soeur pleurait et gigotait pour essayer de se dégager, tellement que sa culotte est tombée par terre. Maman a continué jusqu'à ce que Christine ne gigote plus et la laisse finir sa fessée... La pauvre Christine s'en souviendra longtemps, sûrement... Je n'avais jamais vu des fesses aussi rouges... Pour une fessée, c'était une sacrée fessée..." 






Diane était encore impressionnée du spectacle de la fessée
reçue par sa grande soeur, sous ses yeux et ceux d'Aline, 
une déculottée mémorable, qui lui inspirait même de la compassion pour la punie.
Ayant encore les images en tête, elle en fit une description précise 
qui ne tomba pas dans l'oreille d'une sourde... 

Corinne, qui avait tout prévu pour amadouer Diane, sortit de sa poche une poignée de bonbons et en donna deux à ma petite soeur, en glissant : "Toi, tu es donc la plus sage de la famille. Tu mérites des récompenses. C'est dommage pour Christine, mais elle n'a qu'à plus bavarder en classe, et elle n'aura plus de fessée, ou en tout cas moins souvent".
Diane commenta : "C'est exactement ce que lui dit Maman, mais Christine oublie vite..."

Corinne pronostiqua : "Alors, tu n'as pas fini d'entendre du bruit dans la chambre de Christine, ou de voir ses fesses rougir..."
Diane acquiesça en riant, alors que Charline ajouta : "Tu me raconteras, dis ?"




Contente de l'effet de ses confidences, Diane promit même
à Charline de lui raconter les prochains épisodes,
certaine qu'elle était qu'il y en aurait...
Même Corinne ne s'attendait pas à pareille aubaine... 

Ma petite soeur, contente de son effet, dit : "Oui, promis, mais vous ne le direz pas à Christine ?"
Corinne jura qu'elle et sa soeur ne diraient "rien à Christine". Mais, c'est à Babette et Brigitte que Corinne pensait en douce, trop heureuse d'avoir de telles révélations à leur faire...



A SUIVRE

28 commentaires:

  1. Quel suspense! Babette va-t-elle aussi goûté à la fessée? Ou l'épilogue va t-il être cuisant pour la pauvre Christine? Voire les deux!!

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  2. Mardohl et Dominique n'ont pas encore réagi, snif, snif... Bouderaient-ils ?
    Pour ce qui est de l'épilogue, toutefois, il va falloir patienter "lunapower" ! Mais la seconde hypothèse n'est peut-être pas éloignée de la vérité...

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  3. Permettez-moi deux remarques en préambule. D’abord, vous rappelez cette mémorable fessée relatée dans la fameuse suite « La malade imaginaire » en assurant « je m’en souviens encore ». Et en effet, vous avez utilisé exactement les mêmes termes quand vous nous l’avez décrite. (Relisez-vous vous-même : opus du mardi 12 octobre 2010, il y a cinq ans moins un jour.)
    Ce qui me fait sourire également, c’est le fait que vous craigniez que vos sœurs ne rapportaient à autrui des « témoignages et détails » sur votre régime disciplinaire. Or, n’est-ce pas précisément ce que, par sa nature même, votre blog nous propose, à savoir des témoignages authentiques accompagnés de détails en abondance ? Mais ce genre de révélations qui à l’époque pouvaient vous plonger dans la gêne, quand elles venaient à se voir incidemment divulguées à des personnes de votre âge que vous connaissiez, vous vous en fendez aujourd’hui avec largesse et complaisance, pour le plus grand plaisir de votre public anonyme.
    Ici encore, une certaine fraîcheur inédite souffle sur cet épisode. En effet, pour la première fois me semble-t-il dans la tenue de votre site, nous avons droit à un « récit sur Christine sans Christine », autrement dit un chapitre dans lequel vous n’apparaissez pas directement, dont vous n’avez même pas été témoin, mais que vous avez reconstitué à une époque bien postérieure « à travers des confidences » (on imagine que Diane, consciente d’avoir eu en l’occurrence la langue un peu trop pendue, vous a avoué un jour la manière avec laquelle elle a « lâché le morceau » à son amie Charline et surtout votre ancienne camarade Corinne). Est-ce d’ailleurs pour marquer ce changement de perspective que vous avez pour l’occasion, et en cours de texte, rapetissé votre police et modifié la couleur des caractères ?^^
    Avec le personnage de Corinne, vous nous tirez le portrait d’une redoutable stratège doublée d’une fine psychologue, qui pour parvenir à ses fins, usera de stratagèmes subtils et retors. Vraiment, pour soustraire à votre petite sœur toutes les informations qu’elle souhaite, elle recourt à tout l’arsenal de la manipulation. (Pour tout vous avouer, j’en ai presque parfois ressenti du malaise, car un pédophile n’aurait pas fait mieux !)
    D’abord, au sortir de l’école elle engage la conversation avec Diane, en se bornant à des généralités, se contentant de lui demander de vos nouvelles, ce qui peut parfaitement se comprendre, étant donné qu’il s’agit d’une de vos anciennes camarades. Puis elle obtient la confiance de votre mère en lui proposant de lui ramener sa benjamine, en même temps que sa propre petite sœur, après son cours de danse du lendemain soir (une proposition qui n’a rien d’incongru étant donné que vos deux familles sont presque voisines), ce qui la fait passer à peu de frais pour une fille serviable.
    Ce soir venu, elle procède avec une perfide diplomatie. Elle éveille l’intérêt des deux petites en simulant un secret qu’elle ne dévoile que comme à contrecœur, puis devant leur insistance, mentionne l’air de rien un épisode savamment inventé de toutes pièces, qui lui permet d’amener comme par hasard le sujet sur lequel elle désire s’informer. Ayant brossé le contexte qui lui permet de prononcer le terme « fessée » sans qu’il ne paraisse déplacé, elle demande à ce sujet l’opinion de Diane, qui trop heureuse sans doute de susciter l’intérêt d’une « grande », de se voir promue comme un centre d’attention, donne dans le panneau sans même s’en apercevoir. Selon vos propres termes, elle « s’enfourne » dans ces questions savamment préparées par une Corinne simulant la surprise et la spontanéité.

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  4. Puis, à plusieurs reprises, selon un principe éculé, mais que votre petite sœur dans son innocence n’évente en rien, Corinne prêche le faux pour savoir le vrai, en affectant l’incrédulité, en prétendant douter de la véracité des révélations imprudemment tenues par Diane, ce qui pousse cette dernière à en rajouter dans la précision, allant exactement dans le sens souhaité par son hypocrite interlocutrice. Diane, qui des trois filles Spaak se trouve la moins concernée par les fessées maternelles, s’épanche d’autant plus volontiers qu’elle peut ainsi se gargariser de son comportement exemplaire et de ses bons résultats scolaires. Elle est d’autant plus mise en confiance que Corinne, loin de paraître tomber des nues à ses aveux, se prévaut de connaître également les mésaventures que vous subissez sur les genoux maternels. (Sans se souvenir forcément que c’est par le biais de ses propres confidences que Corinne en a été instruite l’année précédente !)
    Mentionnons également le rôle de Charline, qui en jouant de sa curiosité ainsi éveillée, seconde efficacement par ses petites questions la captation de sa grande sœur : « Tu vois tout ? », « Tu as tout vu ? »
    Corinne oriente avec maestria les divulgations de Diane par une succession de questions faussement anodines, obtenant un par un tous les éléments qu’elle pourra transmettre en se gaussant à Babette et Brigitte : oui, Christine reçoit encore régulièrement la fessée, oui, de vraies fessées déculottées, oui, qui la laissent en pleurs et les fesses écarlates. En apothéotique conclusion, Diane cafte avec toutes les croustillantes options (sermon maternel, pleurs, déculottage, supplications, rougissement), le récit de votre dernière fessée, celle-là même qui fut administrée au salon sous ses yeux (et ceux d’Aline), et dont j’ai comme l’impression que l’écho va s’en perpétuer pendant quelque temps encore, pour votre plus grande gêne.
    (Petite précision : Diane – ou vous-même – semble[z] commettre une erreur : elle prétend en effet que votre mère vous a alors baissé votre pantalon de pyjama. Or, vous n’étiez pas précisément dans cette tenue. Relisez le chapitre 83 : vous étiez encore habillée et votre mère vous a relevé votre jupe avant de baisser votre culotte. On remarquera également que Diane ne relate pas le fait que cette pièce de vêtement a chu au sol à l’issue de l’opération.)
    Mission parfaitement accomplie donc pour Corinne, qui sans que sa manœuvre ne soit décelée, a intégralement tiré les vers du nez de Diane. (Vous prétendez que cette dernière ne réalisait pas la honte qu’elle vous causait en dévoilant ces secrets de famille. Mais ne pourrait-on pas subodorer, même si elle demande à son auditoire de ne rien vous en dire, une intention quelque peu taquine voire vengeresse de sa part, heureuse de vous causer de biais quelque trouble, en réponse aux inévitables conflits qui vous opposent parfois ?) Parachevant à la perfection sa manigance, elle achète ce témoignage par des compliments, deux bonbons et de la fausse compassion. Je suppose que la circulation de ces informations constituera la substance des prochains épisodes, que j’attends comme de coutume avec intérêt.

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  5. Ravi de ces deux contributions de Mardohl, toujours aussi excellent analyste et commentateur. Il relève même quelques erreurs. C'est vrai que Christine était en tenue de collégienne lors de cette plus récente fessée donnée devant mes sœurs. Mais ayant aussi introduit le souvenir de celle reçue pour avoir jouer la malade imaginaire l'année précédente et dont Corinne avait eu vent, j'ai confondu les deux scènes au contenu assez proche pour mes fesses, mais aux tenues différentes, la première ayant été donnée après que je me sois mise en pyjama.
    Pour éviter d'autres remarques, je viens donc de corriger mon texte en réécrivant le récit supposé de Diane.
    Je reviendrai plus tard sur d'autres aspects intéressants de ce double commentaire mardohlien...

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  6. « la première ayant été donnée après que je me sois mise en pyjama »
    FAUX ! Vous veniez de vous rhabiller ! (Et puis « après que » n'est jamais suivi du subjonctif.)
    Je vous cite dans le texte : « Maman avait ordonné que je m'habille et je m'exécutais à la hâte » puis « Ma jupe dégagée, je n'ai même pas cherché avec ma main d'empêcher Maman de baisser ma culotte. »
    Considérez dans cette rectification la rigueur de l'exégète averti.
    Mais moi aussi je compte ajouter quelques remarques après les vôtres. A tantôt !

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  7. HI HI, je crois bien que ce pauvre Dominique boude ....

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  8. OK, je viens de vérifier, et effectivement, dans l'épisode de ma tentative de jouer la malade imaginaire, la fessée m'est donnée à midi, quand Maman s'est aperçue de mon subterfuge et compte me renvoyer au collège l'après-midi même. Elle me demande de me rhabiller, avant de m'appeler au salon et de me flanquer une tannée méritée devant mes soeurs... Pétrifiée par l'importance de ce que j'ai fait, je ne cherche même pas à empêcher Maman de me déculotter, ayant entendu qu'elle avait d'ailleurs bien annoncé au docteur ce qu'elle allait faire pour m'ôter l'envie de recommencer...
    Pour expliquer mon erreur, il est vrai que la même histoire de malade imaginaire ne m'empêcha pas de faire quand même le contrôle redouté, et de ramener une mauvaise note là où j'avais promis la moyenne. Et, là, effectivement, cela me valut une autre fessée, donnée alors que Maman m'avait demandé de me mettre en pyjama pendant qu'elle amenait mes soeurs à la danse...
    Désolée pour ces petites erreurs de références, que la sagacité de Mardohl sait relever. Mais, comme je l'ai déjà dit, j'essaie de regarder le moins possible mes écrits précédents, pour éviter de reprendre même involontairement des bouts de récits ou de mélanger les scènes.

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  9. Je comprends parfaitement, chère Christine, qu’entre les détails et aléas des multiples fessées que vous avez reçues, vous puissiez vous emmêler les pinceaux. Moi aussi, je me souviens de cette autre fessée, reçue en pyjama après ce 7 sur 20 en anglais, mais heureusement dans l’intimité de votre chambre, vos deux sœurs étant absentes. (Ce qui ne les a pas empêchées, si je me souviens bien, de vous taquiner en déposant votre oreiller sur votre chaise de bureau, comme pour vous montrer qu’elles savaient bien que vous aurez quelque peine à vous asseoir.)
    Mais vous savez pertinemment rectifier le tir : j’ai apprécié les modifications que vous avez apportées dans les révélations finales de Diane, qui en effet « collent » au plus près des faits : j’ai relu l’exact résumé de votre dernière fessée. De même, vous soulignez avec justesse les effets de suspense malicieusement ménagés par votre sœur, ainsi que l’impatience de son auditoire, surtout de Charline en fait, ce qui permet à Corinne de ne pas trop afficher sa curiosité, de demeurer en retrait et de se présenter comme une fille plus raisonnable, compatissante même. (Pour parachever efficacement sa manœuvre, Corinne devrait, lors de ses prochaines entrevues avec Diane, continuer à lui témoigner de l’attention tout en évitant soigneusement d’aborder le sujet des fessées de Christine, allant jusqu’à rabrouer sa petite sœur si elle s’aventure à relancer la vôtre sur ce point : « Voyons Charline, nous avons déjà parlé de ça la dernière fois, tu es vraiment une petite curieuse. Tu crois que ça te ferait plaisir, toi, que je me mette à raconter à toutes tes copines comment tu es punie à la maison ? »)

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  10. Ah, ça alors, voici Mardohl qui donnerait des conseils à Corinne pour mieux faire parler ma petite soeur. Heureusement que mon ancienne camarade de classe ne l'entend pas, et que l'on ne peut refaire le monde... Cela dit, Charline étant curieuse et Diane assez fière de pouvoir jouer l'intéressante et faire son petit effet en confiant les déboires de son aînée, nul doute qu'il devrait revenir d'autres éléments, voire d'autres épisodes aux oreilles de Corinne...
    Cela dit, une fois encore, les précisions de Mardohl sont pertinentes, avec le rappel de cette scène du coussin sur ma chaise de bureau, manière pour les petites de montrer qu'elles m'imaginaient avec les fesses écarlates...
    Ayant relu, pour une fois, les épisodes en question, je ferais juste remarquer (petite erreur du commentateur pour une fois) que la fessée suite à la mauvaise note au fameux contrôle que j'avais tenté en vain d'éviter, et qui m'avait valu une déculottée devant mes soeurs, cette deuxième m'avait été donnée, à nouveau au salon, mais sans public cette fois, les petites étant à la danse, et Maman s'occupant de mon cas avant qu'elles ne reviennent, après que j'ai dû attendre en me mettant en pyjama, manière symbolique et si éprouvante nerveusement, de "préparer mes fesses".

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  11. Au temps pour moi chère Christine, en l'occurrence, j'ai péché à mon tour par imprécision : cette fessée a eu effectivement lieu dans le salon, et non dans votre chambre, mais à l'abri du regard des petites sœurs, ce qui, selon vos propres termes, aurait constitué une "nouvelle humiliation" (épisode du samedi 13 novembre 2010).
    Sinon je constate qu'aucun autre commentateur ne semble se manifester... dommage, car vos récents épisodes méritent amplement qu'on s'y arrête, et qu'attendant la suite avec intérêt, je ne voudrais pas que vous en fussiez découragée.

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  12. Merci Mardohl, c'est vrai que je n'ai pas quantité de commentaires, et que cela ne m'encourage guère à poursuivre, même si je vois que c'est très lu, hélas par des muets ou un rien égoïstes...
    Heureusement, à défaut de quantité, j'ai au moins la qualité de vos commentaires toujours pertinents...
    Surtout que vous savez relever les détails importants, ceux qui comptent psychologiquement. C'est vrai que cette deuxième fessée suite à ma comédie de malade imaginaire m'est donnée à nouveau dans le salon, où je dois descendre à l'appel de Maman soit disant pour "parler", mais je savais bien de quelle discussion il s'agirait.
    Lors de la première fessée, après la découverte de mon subterfuge, j'avais dû m'habiller en vitesse pour aller au collège l'après-midi, et descendre aussi pour recevoir ma fessée devant mes soeurs.
    Là, pour la deuxième, Maman garde le lieu (le salon), le changement de tenue (cette fois la mise en pyjama), et l'appel après m'avoir fait mijoter...
    La différence est bien dans le fait que mes soeurs ne sont pas là, mais peuvent rentrer d'une minute à l'autre, ce dont Maman joue non sans ironie, voyant bien que, si je redoute la déculottée à venir, je redoute bien plus encore de la recevoir devant mes soeurs à nouveau.
    La méthode maternelle fonctionne là parfaitement, m'amenant à venir sur ses genoux sans faire les histoires habituelles... La reine du gain de temps que j'étais fait évidemment une exception (très rare, vous le concéderez, à moins que ma mémoire ne me fasse défaut), en choisissant de la recevoir plus tôt, et sur le champ, au lieu d'accepter la proposition maternelle d'attendre la fin du dîner...
    Je pense d'ailleurs que c'était là une fausse proposition, une petite manoeuvre finement menée, et que Maman avait bien l'intention de me flanquer la tannée promise sans attendre. Et sa détermination comme son application à me rougir les fesses le démontrèrent...

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    1. Chère Christine, je vous encourage à poursuivre votre récit que je trouve particulièrement bien écrit. C'est vrai que le peu de commentaire peut être décourageant, mais, comme vous dites être très lu devrait vous redonner du baume au cœur. En tous les cas, votre histoire me rappelle un peu la mienne. En effet étant âgée aujourd'hui de 55 ans (je m'appelle Sylvie), j'ai vécu ce genre de correction. Ce fut peut être même pire, car si les raclées ne venaient pas tellement de mes parents, elles provenaient des religieuses qui enseignaient à l'école primaire ou j'ai effectué toutes mes classes primaires et je peux vous certifier qu'elles ne se faisaient pas à mains nues mais avec une grande règle en bois sur des fesses nues... enfin c'est bien loin tout ça maintenant. Pour en revenir à votre histoire, le dernier paragraphe me laisse penser que Christine n'en a pas fini avec les fessées et quelque chose me dit que les prochains épisodes seront riches en rebondissement surtout pour les fesses de Christine, car à mon avis elle ne pourra supporter les moqueries de Babette, Brigitte et Corinne éternellement et elle devra se défendre, car à mon sens la petite a grandi (dans sa tête). Elle ne se laissera surement pas faire, en tous cas je serais à votre place que j'en donnerai des claques quitte à en prendre en retour. La suite risque d'être palpitante.

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  13. Merci pour ces encouragements "anonymes". Oui, je vais continuer mon récit, même si je constate que M. Anonyme partage l'opinion de Mardohl (et celle qu'avait le Dominique disparu des écrans), à savoir que tous prédisent "des épisodes riches en rebondissements", mais surtout sur mes fesses ! Voilà qui n'est quand même pas encourageant... Personne ne prédit de trêve pour mon bas du dos, et j'en arrive à penser que mes commentateurs seraient du genre à penser que c'est Maman qui a raison...
    Alors, sans vouloir trahir ni dévoiler la suite du récit, c'est vrai qu'il y a quelques "chances" que ces prévisions s'avèrent exactes... Donc, vous comprendrez aussi que je n'aie pas forcément trop envie de raconter lesdits rebondissements...
    Mais, ne vous inquiétez pas... J'ai toujours fini par "faire mes devoirs" surtout quand Maman avait un moyen de me motiver... Vous voyez lequel...

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    1. Alors vu comme cela, je comprends que vous n'ayez pas très envie de raconter les péripéties de cette fin d'année scolaire car à mon avis, la suite ne vous est pas favorable du tout. Il est vrai que Corinne a bien préparé son coup et la pauvre Diane sera, sans le savoir à l'origine de bien des malheurs pour votre bas du dos. Mais j'aimerais revenir sur l'avant dernier paragraphe, si vous le voulez bien, dans lequel je suis restée un peu sur ma fin. En effet, dans ce paragraphe où vous racontez avec precision les propos tenus entre Babette et Mme VITOZ , vous ne précisez pas comment vous avez obtenu autant de précisions sur le scénario puisque vous n'étiez pas présente. Par ailleurs, et je passe du coq à l'âne comme dit le proverbe, n'avez vous jamais pensé imiter la signature de votre mère, sois pour les devoirs et surtout punition. Moi cela m,est arrivée une fois, en classe de 6e pour une heure de colle un mercredi après midi. Bien sûr la directrice (religieuse, puisque c'était dans le même établissement privé) à convoqué mes parents et devant eux m'a flanqué la plus grosse correction de ma vie. Je l'ai fait une fois mais pas deux. J

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    2. Bonjour,
      je suis une des anonyme qui vous lit beaucoup également. J'aime beaucoup votre style d'écriture, vous racontez merveilleusement bien.

      Je vous suis depuis environ 18 mois. Si au début c'était juste de la curiosité, je me suis très vite prise au jeu. A chacun de vos récits j'ai hâte de connaitre la suite.
      Pour ce qui est de la jeune Christine je suis un peu du même avis que les autres, je pense que la situation va se retourner contre elle, ou plutôt contre ses fesses.

      Je n'ai presque pas reçu de fessées étant enfant, c'est maintenant à tout juste quarante que j'y goûte avec mon homme. et en fait j'aime bien jouer les chipies avec lui, même si mon croupion (comme il dit) en pâtit un peu.

      on s'est rencontré sur un jeu d'élevage et de role play bon enfant sur forum, où il a le rôle d'un chef mercenaire viking du temps des celtes et moi la plus jeune et la plus chipie (presque peste) de ses 3 filles. je joue aussi le rôle de la mère de ma chipie (pas la femme du viking) , qui ressemble un peu à votre maman.
      et je dois vous avouer que parfois je me suis un peu inspirée de vos déboires et le la réaction de votre maman pour mes deux persos.

      au plaisir de vous lire très vite
      bon je file car on dois sortir et je ne suis pas prete et mon croupion va sentir le roussi ^^

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  14. Tiens, deux nouveaux commentaires au moment où j'exprime comme un manque d'entrain pour rédiger la suite de mon récit. Voilà au moins qui montre une attente de lecteurs et lectrices qui en suivent le fil. J'espère qu'ils continueront à m'encourager au lieu de rester simples consommateurs.
    Les deux commentaires en tout cas ne me prédisent guère de réconfort et sont persuadés que cela va mal tourner pour ma (encore) blanche lune...
    J'aimerais bien leur donner tort, pouvoir leur dire et démontrer que leurs prévisions de nouvelles averses sur mon bas du dos ne s'avèreront pas exactes...
    Mais, comme, moi bien sûr, je connais la suite, je sais hélas que ce serait mentir...
    Donc, encore un peu de patience et vous découvrirez si Diane aura encore matière à confier secrètement à Corinne et Charline...

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  15. Pour répondre à Sylvie qui me pose quelques questions, il est évident que je n'étais pas présente lors de la scène entre Diane, Charline et Corinne. Mais, comme je l'ai dit avant, la scène m'a été racontée bien plus tard, quand devenues adultes nous évoquions certains épisodes de ces années là avec mes sœurs...
    Je l'ai transcrite à ma manière en imaginant les dialogues, mais je pense ne pas avoir trahi le fond de l'échange, sachant bien que ma sœurette savait être volubile quand elle racontait des scènes de notre vie.
    Pour ce qui est de l'imitation de la signature maternelle, j'ai évidemment essayé et cela m'étonne qu'aucun de mes textes n'y fasse allusion. Si un de mes chers archivistes pouvait le confirmer, je lui en serais reconnaissant. Mais, comme une part de mes tout premiers textes s'étaient perdus, il se peut que les épisodes en question ne figurent pas ici. J'y remédierai le cas échéant, comme d'autres scènes que j'ai promis de relater. A ceci près que les imitations de signatures datent, je pense, de ma classe de Sixième et que mieux vaut que j'avance surtout sur la série en cours, celle de l'année de redoublement.
    Je peux juste vous confier que ce n'est pas une bonne sœur qui avait réglé la question... Mais le résultat avait été une déculottée maison magistrale...

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    1. J'image donc qu'il y va de même pour l'épisode précédent entre Babette et sa mère. S'agissant de la signature maternelle, effectivement, j'ai lu votre biographie depuis le début, et je confirme que vous n'y avez jamais fait allusion, d'où ma question.Mais je comprends bien qu'il faut poursuivre ces épisodes si palpitants sur cette année de redoublement. Pour tout vous dire moi, pour moi la question avez été réglée séance tenante : convocation des parents (Père et Mère) et grand sermon de la religieuse avant une première raclée royale de cette même religieuse devant mes parents et ensuite à la maison rebelote de la part de mon père. Je vous garantie que je m'en souviens encore.

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  16. Pour ma part, je ne me joindrai pas aux desiderata des derniers venus, dont je ne salue pas moins la présence et l'engagement herméneutique.
    En effet, ceux-ci semblent se contenter d'annoncer de nouvelles fessées pour Christine.
    Personnellement, je m'en soucie peu : le récit de la dernière en date représente un sommet qu'il convient de laisser en jachère pour quelque temps.
    Car ce qui m'intéresse, ce n'est pas tant la relation de déculottées supplémentaires, mais bien plutôt la chronique de l'écho que la dernière en date rencontre et va rencontrer auprès des camarades de notre malheureuse narratrice, informées par les délations inopinées de Diane.
    Là se situe le réel terrain en friche qu'il s'agit à mon humble avis de cultiver.

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  17. Merci Mardohl de ce compliment. Mon dernier récit représente, selon vous, "un sommet" en la matière, et cela me flatte, du moins pour ce qui concerne la qualité littéraire, et la forme donc. Sur le fond, j'en suis moins fière, évidemment, et je me serais bien passée d'avoir à raconter une des plus marquantes de mes fessées déculottées reçues devant mes soeurs...
    Au collège, j'aurais donc décroché une bonne note en rédaction, qui m'aurait valu des compliments maternels, si je vous suis bien, cher Mardohl. Sûr que ce genre de scène serait plus agréable à raconter que de devoir mettre noir sur blanc comment ma lune a rougi sous la claquée énergique et déterminée de la main de Maman.
    Surtout que cette dernière fessée me revient aux oreilles du fait des confidences de ma chère mère envers Mme Vitez, puis de Diane envers Charline et Corinne. Je me retrouve donc dans une situation rare et éprouvante pour mon amour propre. Car si mes passages sur les genoux maternels, eux, n'étaient pas "rares", la connaissance de l'événement avec moults détails par des camarades de classe, elle, était rarissime, et d'autant plus gênante pour moi...
    Promis, Mardohl, je m'y mets au plus vite, et n'hésitez pas, si vous le jugez utile, de formuler quelques questions auxquelles vous souhaiteriez mon éclairage.

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  18. Chère Christine,

    Et oui, c'est moi l'absent des contributions ! Etant beaucoup moins disponible, depuis quelques temps pour diverses raisons, je vais faire pour l'instant l'impasse sur les précédents épisodes pour reprendre le fil de ce redoublement qui ouvre comme le dit Mardohl un horizon très intéressant sur le ressenti profond de Christine, concernant ce châtiment ô combien éprouvant pour une demoiselle en pleine mutation, mais qui n'avait pas d'autres choix que de se soumettre à la volonté d'une mère certes aimante, mais convaincue par les vertus salvatrices d'une bonne déculotté.
    Si cela peux vous consoler, Christine, bien d'autres parents avaient les mêmes convictions, comme les miens et avec le recul, je me dit qu'ils n'avaient pas forcement tout faux (mais là, n'est pas la question)

    Sinon comme vous l'avez compris, je partage entièrement l'avis de mon compère et vous rejoint sur la réponse, concernant le fait que si vos douloureux rendez-vous avec la main maternelle étaient dirons-nous plutôt du genre récurrent, leurs connaissances restaient au sein du clan familial, sauf exception tel que le « malade imaginaire », « le beau temps ne dure pas éternellement / 09.2011 » ou bien « l'épisode 48 du redoublement, avec la boulangère » et d'autres que je ne citerais pas, pour épargner une Christinette en proie, avec les suites de sa dernière déconvenue devant les soeurettes.

    En effet, pour notre Christine, si les confidences maternelles à Mme VITEZ étaient déjà sources d'angoisses et d'inquiétudes pour la jeune fille. Là ce sont celles faites par sa petite sœur, un peu piégée par Corinne qui prêche le faux pour savoir le vrai et qui s'empresse de colporter, la nouvelle aux autres camarades de classe, donc Brigitte et Babette qui n'hésitera peut-être pas à s'en servir contre Christine, en guise de vengeance par rapport aux menaces de sa propre mère.

    L'autre souci, pour Christine, sera l'attitude de Corinne assez proche du clan Spaak qui pourrait avoir dans l'idée de provoquer une situation néfaste pour notre héroïne et pouvoir être présente, comme les frangines !!!!!

    Bien sur, il ne s'agit que d'une supposition, mais j'ai souvenir d'un passage du « malade imaginaire » ou Corinne exprimais clairement son désir d'être une petite souris, pour assister à la discussion entre Maman Spaak et sa fille. Alors compte tenu de la détermination exacerbée de Maman Spaak en ce dernier mois, pour tenir la cap et sa volonté inaltérable d'agir, en renouvelant si nécessaire, l'exemple public ! Cela ne me semble donc pas surréaliste et puis comme on dit : de l'imaginaire au réel, il n'y a qu'un pas, alors !!!!!!!!!!

    Bien sur, en guise de consolation pour notre Christinette, je ne souhaite pas que cela se produise.


    Amicalement, Dominique

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  19. Ah, une bonne nouvelle. Dominique est de retour et j'en suis fort aise. Je craignais qu'il ait disparu et j'avoue me sentir rassurée quand mes deux principaux commentateurs sont là pour prolonger mes écrits, apporter leur regard, et faire preuve de leurs talents d'archiviste évitant que je n'oublie des références ou fasse des redites.
    Dominique, vous êtes pardonné. Mais, la prochaine fois, prévenez-moi si vous comptez rester silencieux longtemps... Cela dit, je vous préfère présent et actif... Merci d'avance !

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  20. Chère Christine,

    Ravi que mon retour vous fasse plaisir et que vous soyez rassurée par la présence de vos deux commentateurs favoris, qui ne le sont que par le fait de leurs anciennetés et de l'intérêt qu'ils ont en commun pour apporter leurs contributions à votre blog, chacun dans son style.

    Merci encore de votre pardon, sans autres conséquences pour ma petite personne ! Hi, hi... ! Et vous promet de vous prévenir, en cas d'absence prolongée.

    Ceci dit, j'ose imaginer que mon commentaire, aura un écho plus significatif de votre part ! Oui, je sais ! Je suis exigeant, comme mon compère Mardohl, mais c'est à l'image de la Christine d'aujourd'hui.

    Amicalement, Dominique

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  21. Je salue également le retour dominicain, dont l'exactitude archivistique ne cesse décidément de m'impressionner. Si, tout comme lui, j'ai relevé les (trop) rares occurrences où la relation des fessées christiniennes franchit le restreint cercle familial (tante Jacqueline et grand-maman incluses), si, tout comme lui, je garde en souvenir la séquence de "La Malade imaginaire" qui par ailleurs affleure à nouveau dans l'actuelle narration, si, tout comme lui, je me rappelle bien la vicissitude boulangère de l'épisode 48 de la courante chronique, en revanche, celle suivant le massacre vestimentaire de "Le beau temps ne dure pas éternellement", m'était sortie de la tête. Et pourtant, vérification faire à la source, il y avait de quoi marquer les esprits, puisque, successivement, une caissière de supermarché, la mère de votre copine Anne et Anne elle-même (dont par ailleurs nous n'avons guère entendu parler pendant cette année de redoublement) ont été informées de votre magistrale fessée.
    Par contre, il me semble que Dominique sort un peu du cadre quand il envisage une déculottée devant Corinne. Je ne sens pas là le genre de votre mère, ni par ailleurs l'esprit de vos récits. Cependant, en se rapprochant stratégiquement de Diane, cette même Corinne risque fort d'en recueillir d'autres rapports détaillés.

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  22. Heureuse la Christine de voir que les deux commentateurs historiques sont présents et échangent même. Je n'avais pas pris le temps de réagir au texte de Dominique, et ce qui m'amuse, c'est bien que Mardohl fasse une réflexion que j'avais l'intention de faire, concernant la référence aux épisodes du "beau temps ne dure pas éternellement", que j'avais un peu oubliés, mais qui ont effectivement des références proches du récit en cours. Comme la relation de ma fessée pour des vêtements irrémédiablement tachés, que Maman fait à plusieurs personnes au delà de l'habituel cercle restreint de la famille, comme Mamie, ou surtout Tata qui était souvent la mieux informée.
    Effectivement, je n'ai pas parlé d'Anne et sa mère dans cette chronique du redoublement. J'aurais dû, mais je ne peux tout évoquer, sauf à en faire douze tomes. Ce qu'il y a c'est qu'Anne n'a pas redoublé, elle, et se trouve donc en Quatrième, comme Corinne, et nous ne nous voyons plus guère.
    Mais, c'est vrai que j'ai une certaine tendresse pour elle qui était vraiment dans la compassion par rapport à mes fessées, contrairement aux autres moqueuses.
    Cela dit, il n'est pas interdit de penser qu'elle réapparaisse dans un prochain épisode. Je me souviens d'ailleurs que c'est au retour de l'anniversaire d'Anne, l'année précédente, qu'une chaude réception maternelle m'attendait...
    Cela dit, je vais livrer une suite, que je viens d'achever, histoire de montrer aussi que ma motivation revient...

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  23. Chère Christine,

    Petit aparté pour Mardohl, si vous le permettez Christine :

    Merci cher compère, pour le compliment et sachez que j'en ai tout autant à votre service, pour la qualité de vos écrits et votre esprit critique tout en finesse.
    Sinon concernant mon idée d'une fessée grand public de Christine, ceci n'est qu'une extrapolation sortie tout droit de mon imaginaire un peu trop débordant parfois et je vous rejoins totalement sur le fait que Madame Spaak puisse mettre en œuvre un tel scénario, ainsi que sur l'esprit du blog Christinien.
    Tout au plus et Christine pourra me démentir, je crois savoir que Maman Spaak était tout fait capable d'en faire l'annonce (voilée ou franche, selon l'humeur du moment) à des tiers.

    Après cet aparté, Chère Christine, je vais m'atteler à la lecture du nouvel opus, afin d'y apporter ma contribution.


    Amicalement, Dominique

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  24. Oui, Dominique, Maman Spaak était capable de menacer d'une fessée devant des tiers, mais c'était évidemment plus pour me faire peur ou me faire adopter une attitude plus docile, que ce n'était une intention réelle. La déculottée devant mes soeurs, voire devant Tata ou Mamie, était dans les actes la sanction suprême.
    C'est une question de mots et vous avez, Mardohl et Dominique", raison l'un et l'autre.
    Allez donc vous concentrer sur l'épisode suivant, si vous le voulez bien...
    Merci d'avance.

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