mardi 30 juin 2015

Chronique d'un redoublement : 87. Un (assez) bon carnet n'empêche pas de craindre pour l'avenir...

SUITE 86

J'avais un mauvais pressentiment à propos de cette mauvaise note de Babette, et je m'attendais au pire le lendemain au collège.
Toutefois, même en tentant d'épier les conversations qu'elle avait avec d'autres camarades, je ne notai rien de gênant pour moi. Il en fut de même le surlendemain et le jour suivant.
Voilà qui me rassurait, Mme Vitez n'avait donc rien dit à sa fille, et j'étais soulagée, même si Maman était revenue à la charge, me demandant si je savais comment la mère de Babette avait accueilli la mauvaise note de sa fille...
N'ayant eu aucune nouvelle à ce sujet, je ne pus répondre à Maman, et cela m'agaçait qu'elle veuille ainsi savoir de ce que, moi, de mon point de vue évidemment, j'aurais voulu cacher tout le temps...
Comme toujours, le dernier jour du mois, qui tombait donc peu après l'épisode précédent, nous reçûmes le carnet de notes mensuel, et si ce n'était une appréciation plutôt moyenne de la prof d'anglais (ce qui était déjà mieux que les mois précédents), j'affichai un sourire satisfait, sachant pour une fois qu'il n'y aurait pas de mauvaise surprise, ni de conséquences cuisantes pour mon bas du dos.
Je remarquai tout de même que Babette, elle, faisait grise mine. Je compris que, en fait, elle n'avait pas annoncé sa mauvaise note à sa mère, sachant qu'elle serait sur le carnet qui allait nous être donné. Le souci, c'est qu'en plus, la prof de sciences naturelles avait souligné le fait que c'était la plus mauvaise note de la classe et que c'était dû à des leçons non apprises...


 Cette fois, le contenu de mon carnet de notes était satisfaisant,
et je rentrai à la maison, assez confiante. Je ne trainai pas en route,
comme je le faisais quand j'étais persuadée qu'une fessée m'attendait...
J'imaginais au contraire que Babette, elle, devait angoisser...


Et, en regardant Babette prendre le chemin de son domicile, à la sortie du collège, j'avais un peu l'impression de retrouver une démarche sans enthousiasme, pour ne pas dire angoissée, que je connaissais bien pour ma part...
Arrivée à la maison, je fus pour une fois la première à sortir mon carnet et à le montrer à Maman, ce qui me valut une réflexion amusée d'une mère rappelant que ce n'était pas mon habitude...
Sans aller jusqu'à me féliciter, car toutes les notes n'étaient pas au top, et parce que Maman était persuadée que je pouvais encore faire mieux, j'eus droit à un "C'est bien, Christine", qui était pour moi comme un bravo.
Son "Tu vois quand tu veux..." était aussi un compliment assorti d'un "Maintenant, il ne te reste plus qu'à confirmer durant le dernier mois avant les grandes vacances. Et, là, jusqu'au dernier conseil de classe, tu as intérêt à te tenir à carreau... Je ne lâcherai rien, tu le sais, Christine !"
Je tentai de rassurer Maman, lui promettant de bien finir l'année : "C'est promis, et tu vois que je peux avoir de bonnes notes".
Je n'aurais peut-être pas dû focaliser son attention sur ce 16,5 en sciences nat', car Maman, elle, n'avait pas oublié le contexte, et le rappela sous forme d'une question qui prenait la forme d'une autosatisfaction : "Oui, oui, Christine, mais je voudrais être sûre que tu aurais eu une aussi bonne note si, peu de temps avant, je n'avais pas dû encore te rappeler à l'ordre en te flanquant une fessée carabinée ? Tu t'en souviens, j'espère..."
Je baissai la tête, préférant ne rien rajouter, voyant les yeux de mes soeurs qui pétillaient, en se souvenant, elles aussi, de ma dernière déculottée sous leurs yeux au salon....


L'évocation de ma dernière déculottée fit rire sous cape Diane.
Je comprenais dans ses yeux pétillants
qu'elle revoyait la scène... 


Finalement, je m'en voulais presque d'avoir insisté sur cette bonne note, car si ce carnet de notes mensuel n'allait pas me valoir de nouvelle fessée, ma dernière mésaventure était revenue dans tous les esprits. Surtout dans la tête de Diane, tranquille, avec un carnet de notes, une fois de plus excellent. Aline, elle, semblait plus soucieuse, car le sien n'était pas terrible... Maman, même, un instant, en le découvrant, commença à hausser le ton, et à se demander à haute voix si cela ne "méritait pas une bonne fessée"
Maman s'approcha même de ma soeur, esquissant un geste pour lui prendre le bras, et peut-être l'emmener dans sa chambre pour lui régler son compte, mais les sanglots immédiats de ma soeur et ses suppliques eurent raison de la détermination maternelle.
Après lui avoir annoncé que "Comme pour Christine", elle ne "tolérerait rien lors du dernier mois", et que nous pouvions "préparer" nos fesses, elle relâcha Aline. Ceci avant de concéder : "Bon, allez, pour une fois, que les trois carnets sont bons ou acceptables, je vais être clémente", ce qui soulagea ma soeur qui croyait que son heure était venue...


Pour Maman, le carnet d'Aline n'était pas loin de mériter une fessée...
Nous crûmes un instant qu'elle allait lui donner,
mais les promesses et sanglots de ma soeur réussirent pour une fois
à faire changer d'avis Maman...

En repensant à cette conclusion maternelle, je me dis que c'était un peu moi qui avais sauvé ma soeur. En reprenant le raisonnement de Maman à l'envers, cela voulait dire que si Christine ou bien Diane (mais cette dernière hypothèse était peu probable), avait eu un mauvais carnet, la fautive aurait eu droit à la fessée, et Aline aussi... 
D'abord, dans cette hypothèse-là, je ne doutais pas que cela aurait été d'abord Aline qui aurait piaillé la première sur les genoux maternels, sorte d'entrée en matière, avant une tannée plus sérieuse encore, réservée (redoutable privilège) à la grande soeur...
Alors que, je ne suis pas sûre, pour ne pas dire le contraire, que si seul mon carnet avait été mauvais et ceux de mes soeurs corrects, Maman se serait montrer aussi clémente. A mon avis, je n'y aurais pas certainement échappé...

Mais, il en était ainsi, Aline s'en sortait bien, et je ne voulais pas de mal à ma soeur qui avait de la chance sur ce coup-là... Mieux valait penser à autre chose, et se changer les idées en cette soirée de carnet de notes qui s'achevait, pour une fois, par trois lunes blanches...
Le diner fut enjoué et nous eûmes même droit de regarder un film à la télévision, le lendemain étant le premier jour du week-end.
En venant nous coucher ensuite, j'entendis Maman rappeler à Aline que dès lundi, il allait falloir s'accrocher pour réussi le dernier mois. J'eus droit au même sermon, assorti d'un "Tu vois que c'est quand même mieux de ramener des bonnes notes", mais ponctué d'un "Je t'ai assez prévenue, Christine. C'est la dernière ligne droite. Alors, il n'y aura pas à discuter quoi que ce soit... Le moindre faux pas sera sanctionné, et tu sais ce qui t'attend"...


Si Maman, sans aller jusqu'à me féliciter, reconnaissait que
c'était mieux de ramener de bonnes notes,
elle n'oubliait pas de me rappeler "ce qui m'attendrait" en cas de faux pas...
Et si elle ne précisait pas quoi, moi, dans cette chambre qui en avait connu
tant d'épisodes, je ne savais que trop ce qu'il en retournait... 

J'aurais voulu me boucher les oreilles, lui dire de se taire, lui répondre que je le savais bien, qu'à force de me le répéter je ne pouvais pas oublier, mais cela n'aurait fait que repartir la conversation sur un sujet que j'aurais bien aimé éviter, au moins ce soir-là...
En effet, pour une fois où j'étais rentrée sans guère d'appréhension (même si je demeurais toujours méfiante), ramenant un carnet de notes tout à fait acceptables voire correctes, j'avais pu faire le chemin sans imaginer qu'il déboucherait sur les genoux maternels... Mais, dès l'examen des résultats, alors que j'aurais bien fanfaronné, Maman n'avait pas manqué d'associer ma réussite à l'efficacité de ses méthodes, mettant mon 16,5 au crédit de la tannée reçue devant mes soeurs.
Et, alors que nulle n'avait été punie sous notre toit ce soir-là, et que j'aurais donc pu m'endormir apaisée et confiante, c'était au contraire les menaces réitérées de Maman qui hantaient mes pensées, une petite voix venant me répéter : "Tu as vu combien Maman ne rigole pas. Il va falloir faire gaffe jusqu'au dernier jour, sinon, ça va barder... Ma pauvre Christine, Maman ne lâchera rien... Je ne donne pas cher de tes fesses, quand elle va s'en occuper... Ne te fais pas d'illusions... Il y a de la déculottée dans l'air... Et tu auras de la chance si ce n'est pas devant tes soeurs..."


Alors que mon (assez) bon carnet m'avait épargné une chaude réception,
les menaces maternelles pour ce dernier mois trottaient dans ma tête,
angoissantes car je savais que Maman tiendrait parole...
Je n'arrivais même pas à imaginer quiconque d'autre en mauvaise posture,
seuls les souvenirs de la déculottée et de la longue tannée
reçue devant mes soeurs remontaient comme si j'en sentais encore la claquée...

Allez vous endormir quand tout cela vous trotte dans la tête... Je ne trouvais rien pour me consoler et apaiser mes peurs. L'idée me vint que je n'étais pas forcément seule en ce cas, qu'il y avait aussi Aline, promise aux foudres maternelles si elle ne travaillait pas...
Je pensai également un instant à Babette, en me disant que peut-être sa mère allait changer de méthode, mais, une fois encore, je n'arrivais pas à l'imaginer, et mes pensées me ramenaient à des images et des sensations vécues sur les genoux de Maman, celles de bonnes fessées reçues devenant annonciatrices de possibles, pour ne pas dire de probables déculottées à venir...


A SUIVRE

8 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Et bien, Mademoiselle Christine, semble plus en verve et travailleuse que ses commentateurs, livrant deux devoirs en une semaine, chapeau ! Cela est de bonne augure, pour le dernier mois avant les grandes vacances offrant à Maman la possibilité de soulager un peu son bras et sa main, ainsi que les fesses de sa grande fille, par voie de conséquence.
    Mme Spaak n'ayant à soigner que les éventuelles dérives de la vie quotidienne, donc la demoiselle n'est pas exempt et pour lesquels, le seul traitement adapté et compris par la jeune fille, est une bonne fessée déculottée (hi, hi...).

    Bon ceci dit, l'activité Christinienne incite davantage aux actes, qu'aux promesses pour un certain lecteur, donc je tairais le nom par solidarité, mais que la conteuse saura identifier et rappeler à l'ordre, sans aucun doute.

    Amicalement, Dominique

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  2. Oui, je ne voudrais pas être désagréable et faire peur à l'ex-Minot, mais il y a du relâchement dans les commentaires... Et cela date de bien avant la canicule de ces derniers jours. J'en connais une qui, du temps de ma jeunesse, n'aurait pas laissé passer tout ce temps sans agir... Il y a vraiment des fessées qui se perdent...
    Mais, bon, soyons indulgente, et espérons que chacun des épisodes non commentés aura sa contribution...
    Mardohl, lui aussi, manque à l'appel, mais il m'a prévenue par mail, que les prochaines semaines seraient plus propices pour lui pour écrire... Acceptons-en l'augure, en espérant lire l'un comme l'autre de mes commentateurs les plus fidèles...

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  3. Je reviens à la remarque de Dominique qui note qu'en effet il se trouve que j'ai livré deux épisodes en une semaine, du moins deux mardis consécutifs, ce qui lui fait dire que Christine est plus travailleuse à l'approche de ce dernier mois, soulageant Maman et la rassurant sur l'efficacité (selon elle) de sa méthode...
    C'est peut-être subliminal, et je ne l'ai pas fait exprès en reprenant la plume si rapidement, mais après le récit de la fessée reçue au salon devant mes soeurs, et les confidences à Mme Vitez, j'avais comme envie de dire que j'ai eu cette fois un carnet correct, sans conséquence fâcheuse.
    Je ne dis pas que j n'avais pas la moindre appréhension, Maman étant capable d'interpréter à sa manière la moindre remarque d'un professeur, mais contrairement à bien d'autres fois, je n'étais pas rentrée, la peur au ventre, les jambes flageolantes, persuadée que la journée ne s'achèverait pas sans que je me retrouve sur les genoux maternels pour une tannée en règle, une déculottée version ainée !
    C'est comme si, en racontant vite cela, je voulais montrer que ce n'était pas systématiquement mon tour...
    Cela me rappelle et les archivistes le confirmeront peut-être, même si je préfère qu'ils commencent par faire leurs commentaires, cela me rappelle donc une fois, je crois, où j'avais tenté de minimiser le nombre des interventions maternelles, en répliquant à une dame comme si je me vantais que "je n'avais même pas eu de fessée de la semaine", réflexe idiot car cela revenait à avouer que j'en recevais régulièrement, et réflexe même exagéré car cela pouvait faire croire que j'avais droit à ma déculottée toutes les autres semaines, ce qui était loin d'être le cas, sauf circonstances ou périodes plus agitées ou cruciales que d'autres...

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  4. En effet :
    JEUDI 26 MAI 2011 Ces instants vexatoires : où la moquerie se retourne contre moi... (Petite suite)
    "Oui, mais moi, je suis plus raisonnable que Diane. Vous savez, j'ai même pas été punie de la semaine."
    Et ne vous inquiétez pas, chère Christine, je me fendrai prochainement d'un commentaire.

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  5. Chère Christine,

    Message reçu par l'ex-Minot et celui-ci, vous précise qu'il sera plus disponible la semaine prochaine, après avoir récupéré son fiston pour les vacances.

    Sinon je confirme la référence de Mardohl (qui m'a devancé, sur le coup), concernant cette journée à la piscine en compagnie de Tata qui m'est revenue immédiatement à l'esprit, ainsi que la réaction maladroite de Christine voulant justifier sa sagesse du moment.
    Sur ce, je vous souhaite un bon week-end et ferait en sorte de ma rattraper sur les commentaires.

    Amicalement, Dominique

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  6. Je vois que mes deux archivistes sont toujours aussi efficaces. J'espère qu'ils le seront aussi dans les commentaires... Merci, en tout cas, d'avoir retrouvé ce mauvais réflexe que j'avais eu à la piscine en croyant me justifier, alors que ma réflexion ne faisait qu'en faire croire encore plus que dans la réalité. Et je me suis retrouvée bien penaude en m'en apercevant...

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  7. Le sursis se prolonge : Babette ne semble rien divulguer. L’honneur de Christine est sauf… pour l’instant. (Alors que votre mère désire absolument savoir ce que Madame Vitez a raconté à sa fille. Nouveau rappel que ce qui constitue un sujet tabou entre pré-adolescentes, ne l’est aucunement chez leurs mères respectives, au grand dam des premières mentionnées.)

    Oui, pour l’instant, jusqu’à la distribution de ce carnet mensuel. Christine s’en tire bien, contrairement à Babette, qui fait grise mine et s’en retourne chez elle du même pas contrit que notre héroïne adoptait quand elle rapportait le soir des mauvaises notes ou des heures de colle.

    Christine devine que sa camarade a caché à sa mère sa piètre évaluation en sciences naturelles, qui figurera sur ce bulletin. Le sursis prorogé en début de chapitre connaît donc une nouvelle échéance : furieuse que sa fille lui ait caché cette bourde, elle pourrait cette fois l’instruire du régime spaakien, conférant sans le savoir à Babette un argument de poids pour ridiculiser sa latente rivale. Une fois de plus, notre narratrice se retrouve au bord du gouffre. La bombe éclatera-t-elle cette fois ? Nous le saurons au chapitre suivant.

    En attendant, vous nous narrez votre propre rentrée, qui ce soir-là s’achève par « trois lunes blanches » (même si Aline n'esquive que de peu) et la permission de regarder un film. Pas de scènes dramatiques en l'occurrence, ce dont tout le monde et même le lecteur se réjouit, mais quelques arriérés signifiants : Madame Spaak remet en contexte ce carnet acceptable, ce qui fait pouffer Diane, qui se souvient en détail de la magistrale déculottée de son aînée ; dissymétrie de sentence et d’application : Aline, étant la seule à ramener un bulletin médiocre, échappe à la fessée, alors que dans le même cas, Christine y aurait eu droit… d’une façon bien plus magistrale que pour sa cadette !

    Christine s’endort donc, taraudée par les rappels maternels : il s’agira de se tenir à carreau, ce dernier mois. Du coup, malgré tous ses efforts, dans le film qu’elle se diffuse, elle ne parvient pas, littéralement obnubilée par cette scène, à transposer une autre personne qu’elle-même sur les genoux maternels, scène que peut-être Babette dépeindra complaisamment dès le lundi suivant à vos camarades hilares.

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  8. Mardohl parle de dissymétrie des sentences et de leur application, mais ce n'est hélas pas nouveau et fait partie de ce qu'induisait mon rôle d'ainée...
    Pardonner ou être moins intransigeante avec l'une ou l'autre des petites était interprété comme une fleur faite à une gamine. Le faire à moi aurait été pris comme un recul, comme une certaine faiblesse presque, comme l'annonce d'un assouplissement général, dont les petites auraient profité plus vite encore que moi.
    Tandis que l'intransigeance vis à vis de l'ainée montrait aux petites que Maman tenait ses promesses, qu'elles devaient se méfier puisque même la grande y avait droit.
    Dans notre exemple, le carnet d'Aline "mériterait une fessée", de l'avis de Maman, mais au dernier moment Aline y échappe, du fait des bons résultats des deux autres, en espérant qu'elle suive notre exemple, Maman étant aussi encline à plus d'indulgence partant du principe qu'Aline avait moins de facilité à étudier que ses deux soeurs.
    Cela aurait été moi qui aurais ramené un carnet "méritant une fessée", d'après le même jugement maternel, ne pas me la donner aurait été comme un signe de faiblesse. Moi, dans ce cas, au contraire, Maman avait tendance à ne surtout pas faiblir, voire à donner à ma fessée une valeur d'exemple, histoire de faire passer le message aux petites : "Vous voyez, il faut bien travailler, et pas que cette année. Car, même à l'âge de Christine, si vous me rameniez un mauvais carnet, vous n'auriez qu'à préparer vos fesses... Et ce ne sera pas une petite fessée de rien... Demandez à votre soeur... (Ou : "vous allez voir que je ne plaisante pas...")

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