jeudi 19 mars 2015

Chronique d'un redoublement : 83. Une fessée magistrale mise en scène devant mes soeurs

SUITE 82

J'avais plongé en travers des cuisses maternelles, presque sans me défendre, me laissant attirer et basculer en la position tant redoutée... 

Et pourtant, j'aurais voulu fuir, me cacher, aller me réfugier dans ma chambre, préférant y attendre Maman que de devoir, comme je venais de le faire, descendre l'escalier, et entrer dans le salon, comme on entre en scène devant un public, pour y jouer son rôle.


Je crois qu'en d'autres circonstances, j'aurais sûrement fait plus longtemps la sourde oreille, j'aurais peut-être attendu un appel supplémentaire, un degré de plus dans le ton maternel, mais pas cette fois,et je pense que c'est parce que je n'avais pas le moindre doute sur ce qui m'attendait, et que je ne me donnais pas la moindre chance, même infime, d'y échapper.

Il y avait trop d'éléments, avec cette longue trêve de près de deux mois où, passé un certain cap, je sentais bien que cela ne durerait pas éternellement. Alors, quand ayant déjà reçu des menaces de plus en plus précises, on comprend que la prochaine goutte d'eau fera déborder le vase, il est évident que l'obtention d'une colle, qui plus est pour bavardage, qui plus est en anglais, qui plus est que je cache au moins 24 h en mentant, tout cela n'est plus du domaine de la goutte d'eau, mais a bien l'effet d'une bombe (comme celle que l'on faisait en plongeant jambes repliées dans la piscine arrosant tout le voisinage) faisant déborder le vase de la patience maternelle comme un raz-de-marée.

Je n'avais pas reçu la fessée la veille pour cause d'aveu trop tardif, mais je savais qu'elle m'attendait et qu'elle serait magistrale...

D'ailleurs, l'idée de la recevoir devant mes soeurs m'avait même effleurée, la nuit précédente, peuplant un moment un de mes cauchemars, et je n'en étais donc pas totalement étonnée.

De là à descendre l'escalier sans appréhension, ben sûr que non. Je l'avais fait en tremblant, impressionnée par le ton maternel qui ne souffrait aucune contestation. Comme une automate. Avec juste un instant de pause, d'arrêt avant de franchir la porte du salon, ma main droite esquissant comme un geste de défense en se posant un infime moment sur le fond de ma jupe. Le temps de prendre une grande respiration au moment "d'entrer dans la lumière", comme l'on dit dans le monde du spectacle. 


En entrant dans le salon, j'avais la sensation
d'entrer en scène, la main droite semblant défendre
ce bas du dos que j'amenais vers les genoux maternels...


Je savais que des paires d'yeux guettaient mon arrivée, que c'était comme un moment crucial de l'intrigue quand l'actrice entre en scène, quand Christine vient recevoir la fessée, ou plus exactement "sa" fessée, celle dont tout le monde a entendu parler depuis la veille, la fessée "de" Christine, signant son "retour" sur les genoux maternels. Et, vu ainsi, on comprend que mes soeurs se sentent comme des privilégiées, comme celles qui vont assister à ce come-back, idéalement placées au premier rang, après deux mois d'attente !

Dans ces conditions, ayant perçu leurs regards en entrant dans le salon, l'on comprendra qu'après mes vaines protestations, et le raisonnement limpide de Maman justifiant l'impérieuse nécessité, à ses yeux, de cette fessée, j'ai préféré détourner le regard ou même fermer les yeux en laissant Maman me basculer en travers de ses cuisses... Je ne voulais ni voir la mine curieuse et aux aguets de mes soeurs, ni leur montrer mon visage apeuré, déjà larmoyant et avouant en quelque sorte sa défaite...

De toute manière, cela faisait bien des jours que j'avais conscience que mon retour sur les genoux maternels était comme inéluctable, et cela faisait trois jours depuis que Mlle Paule m'avait donné ces heures de colle, que j'imaginais ce moment, que je m'angoissais en me remémorant d'autres scènes encore bien présentes dans ma mémoire, pour ne pas dire dans mon épiderme.


Cela faisait trois jours que j'avais compris 
que je n'y échapperais plus, et j'imaginais la scène, 
me remémorant apeurée des moments cuisants...
Mais, je me voyais déculottée au coucher
par Maman, seule dans ma chambre...
Rien que cela me faisait angoisser énormément...


Ce que je n'avais pourtant pas imaginé ainsi, c'était de me retrouver au salon pour une fessée "publique", ou du moins "en famille" ce qui n'était pas courant dans les pratiques maternelles, mais marquait justement un degré supplémentaire dans la volonté correctrice de Maman, dans sa volonté de donner une fessée "exemplaire".

Et j'en eus encore la confirmation dès ma mise en position. Car, même si je m'étais (presque) laissée basculer en travers de ses cuisses, je ne pouvais pas m'empêcher de supplier encore, sans crier, mais en implorant mes mots, hélas habituels si j'ose dire, qu'étaient : "Oh, non, Maman, noooon, pas la fessée, pas ici... Nooooon !"

Ce à quoi, Maman rétorqua inflexible : "Mais, si, Christine, tu sais très bien que tu vas l'avoir ta fessée, et que tu l'as bien méritée... Et, tant pis, si cela te fait honte devant tes soeurs, mais cela leur apprendra aussi ce qui arrive aux filles qui bavardent au lieu de travailler, à un moment pourtant crucial de l'année..."

Alors que Maman remontait le bas de ma robe pour dégager ma culotte, ma main droite tenta de s'interposer... Maman aurait pu me la bloquer en employant la force, mais elle préféra stopper son geste et lança à voix forte : "Enlève ta main, Christine ! Ne m'énerve pas davantage !"


J'ai tenté un instant d'interposer ma main,
mais Maman haussa le ton immédiatement. 
Je compris que je n'avais aucun intérêt à résister,
si je ne voulais pas encore "aggraver" mon cas... 

Je n'allais pas discuter, surtout devant mes soeurs, comprenant que Maman en rajouterait forcément pour montrer qu'on ne conteste pas ses décisions, et me doutant bien depuis la décision de la prof d'anglais, que j'étais bonne pour une nouvelle déculottée maison...

Je retirai ma main, que Maman bloqua dans mon dos, et je fermai les yeux, comme si je ne voulais pas voir la scène qu'au contraire, Aline et Diane dévoraient des yeux...

Ne réagissant pas, je laissais Maman "préparer" le terrain, s'appliquant à bien remonter et coincer la robe au milieu de mon dos, avant de s'attaquer à la culotte de coton blanc pour l'abaisser... Je réussis à retenir le "Noooon" qui me sortait des lèvres, le remplaçant par un long gémissement suivi de deux sanglots étouffés.

Ma relative passivité, comprise comme une acceptation, me valut les compliments maternels teintés d'ironie : "C'est bien, Christine, tu sais bien que Maman baisse la culotte des désobéissantes de ton espèce pour les punir comme elles le méritent".

Elle profita de ma docilité pour dégager pleinement ma lune, dégageant mon dernier rempart jusqu'en bas de cuisses...

Puis, il y eut quelques secondes de silence, une sorte de moment de mise en condition, comme si Maman prenait conscience de la tâche à accomplir, comme si elle jaugeait la blancheur de mes fesses, qu'elle s'apprêtait à tanner copieusement.


 
N'osant plus résister, n'y m'opposer, je laissai Maman
"préparer" le terrain, prenant le temps de bien dégager ma lune,
abaissant ma culotte jusqu'au bas des cuisses... 


C'est moi qui rompis ce silence en murmurant : "Maman, Maman, je t'en prie..."
La réponse fusa : "Ah, on fait moins la fière qu'en cours d'anglais, hein, Christine ? Tu pouvais pourtant te douter de ce qui t'attendait en bavardant au lieu d'écouter la prof ?"
Je m'entendis promettre de ne plus recommencer, sorte de réponse automatique fusant de mes lèvres, tout en étant évidemment sincère sur le moment...

Et d'attirer la réplique classique de Maman : "J'espère bien, Christine, j'espère bien. Sinon, ce sera une nouvelle déculottée, ma fille, et tu sais que Maman tient ses promesses, elle..."

L'argument me cloua le bec, ne voulant pas que Maman développe encore son sermon traditionnel, trop souvent entendu...

Je me tus, pendant que Maman me remettait en parfaite position, me rééquilibrant, et resserrant l'étreinte de son bras gauche qui m'immobilisait le dos, signe les premières claques allaient tomber...

Maman leva en effet son bras droit, non sans annoncer la couleur : "Assez parlé, passons aux choses sérieuses. Cela fait trop longtemps que je ne me suis pas occupée de tes fesses... On va rattraper un peu le retard..." Et la dextre maternelle atterrit au milieu de ma lune, me faisant pousser un cri, juste avant que deux autres claques ne visent chacune de mes fesses.



"Assez parlé, on va rattraper le retard..."
Les trois premières claques tombèrent sur mes fesses
offertes à la colère maternelle... 
La fin douloureuse et inéluctable d'une longue trêve... 

Maman laissa passer quelques secondes, et je sentis ma peau rougir sous les trois premiers impacts. Puis, elle décocha une première série d'une douzaine de claques, savamment réparties sur toute la mappemonde exposée, me tirant des petits cris de douleur.

"Ah, tu l'auras bien cherchée, celle-là, Christine... Comme si cela te manquait de recevoir une bonne fessée...", lança-t-elle avant une deuxième longue salve, ponctuée par des petites phrases aussi percutantes que sa main sur mes fesses... "Tiens, tiens, tiens, si tu avais oublié ce que ça fait quand Maman se fâche... Tiens, tiens, tiens, mais tu n'imaginais quand même pas que j'allais laisser passer ça sans réagir... Tiens, tiens, et tiens, tu sais bien Christine, que ce trimestre est le plus important ? Tiens, tiens, et tiens..."

La claquée maternelle était forte et appliquée. Pas tonitruante, mais plutôt précise et vraiment déterminée, m'arrachant vite des larmes. J'avais bien tenté de serrer les dents, de retenir mes cris, ne voulant pas me donner trop en spectacle, mais rapidement l'émotion mêlée à la douleur m'ont faite craquer... Et j'éclatai en gros sanglots, croyant bien faire en répondant aux questions maternelles : "Oui, je sais, Maman, aïe, ouille... Oui, c'est important ce trimestre, aïe, aïe, aïe. Je serai sage et studieuse, promis, Maman, ouille..."


L'émotion mêlée à la douleur me submergeaient,
je ne pouvais plus retenir mes pleurs, 
éclatant en gros sanglots entrecoupés de petits cris...


Et la fessée se poursuivait, entrecoupée de petites pauses et de dialogues entre une mère voulant donner une bonne leçon, et une fille tentant d'adoucir son courroux.

"Arrête donc de promettre à tout va, Christine. Tiens, tiens, tiens, tu vois ce que cela rapporte de se faire punir en classe... Tiens, tiens, tu t'en souviendras mieux cette fois... Tiens, tiens, tiens... Tu savais bien que Maman se fâcherait si tu étais à nouveau collée... Tu savais ce qui t'attendait à la maison, hein ? Tiens, tiens... Ne me dis pas le contraire, n'est-ce pas, Christine ?",  demanda-t-elle sans arrêter sa tannée méticuleuse...

"Oui, Maman, oui, je savais que je serais punie, ouille, ouille. Oui, Maman, je savais, mais arrête, j'ai mal, aïe, ouille. Je ne recommencerai plus..." répondis-je entre deux hoquets et cris.

Ma réponse ne fit que redonner du tonus à ma correctrice : "Oui, tu savais que tu serais punie et, malgré cela, tu n'as pas pu t'empêcher de bavarder encore et encore, Christine. Alors, je ne vais pas te décevoir, ma fille. Cette fessée-là, tu vas t'en souvenir longtemps. Tiens, tiens, tiens... Oui, ça fait mal, et non, ce n'est pas fini. Tiens, tiens, tiens, tiens, tiens et tiens !"

Cette série avait été plus forte que les autres, tombant sur des fesses déjà bien rouges et copieusement tannées. J'avais même tenté de m'échapper, de me retourner. En vain, Maman me bloquant à nouveau en haussant le ton : "Christine, ne gigote pas comme une damnée. A moins que tu ne veuilles que j'arrête là, et que je te donne une autre fessée, ce soir avant de te coucher..."


La douleur augmentant, j'avais essayer de me dégager, de me retourner,
mais la menace d'une autre fessée qui me serait donnée le soir
me ramena instantanément à la raison...
Je me laissai remettre en position offrant ma lune à la tannée maternelle...

La menace eut pour effet de stopper net mes velléités de rébellion. Je suppliai : "Oh, non, Maman, non !"  et je me laissai remettre en position, alors que Maman prenait Aline et Diane à témoin : "Eh bien, vous voyez les filles que la menace d'une nouvelle fessée ramène votre grande soeur à la raison. C'est dommage qu'elle n'ait pas réfléchi plus tôt, quand elle était en classe. Elle ne serait pas en train de pleurer comme une sale gamine que sa Maman corrige comme elle le mérite..."

J'avais à peu près tenu jusque-là, en ne donnant que deux ou trois coups d'oeil furtifs vers mes soeurs, voulant ignorer leurs regards moqueurs, mais à ce point de ma déconvenue, je tournai la tête vers elle, constatant combien elles avaient les yeux grand ouverts et fixés sur mon bas du dos...

Aline semblait la plus impressionnée, mais elle était aussi la plus concernée par les fessées maternelles, et je l'entendis dire, comme pour se défendre : "Tu sais, moi je ne bavarde pas en classe, M'man", ce à quoi Maman répliqua : "Oui, ma chérie, mais si tu n'améliores pas tes notes ce mois-ci, tu pourrais bien prendre la suite de Christine. Et tu vois ce que t'arrivera..." Aline fit une grimace qui montrait qu'elle s'imaginait à ma place. 


Aline observait la scène, comme fascinée par le spectacle de mes fesses
rougissant sous les claques sonores de Maman...
Mais, je devinais ses mains crispées, gênées quand Maman 
lui rappela qu'elle pourrait bientôt se retrouver à ma place... 

Diane, qui s'en tirait sans menace maternelle, arborait son petit air de sainte Nitouche, et elle encouragea presque Maman, en disant : "Oui, il ne faut pas désobéir et bien travailler, Aline, sinon Maman elle te baissera ta culotte comme à Christine, pour te donner une grosse grosse fessée". 

J'enrageais en entendant Diane commenter ma "grosse grosse" fessée, mais Maman la remit au pas, en rétorquant : "Du calme, Diane, je connais aussi une petite capricieuse qui mérite parfois de se faire aussi rougir les fesses".

Le dialogue s'était déroulé sans que je ne bouge de ma position. La menace de deuxième fessée m'avait calmée et je n'osais pas chercher à glisser par terre, ayant conscience que, malgré mes joues du bas écarlates, Maman n'avait pas dit son dernier mot...

Elle resserra son bras gauche pour bien me maintenir, et revint à son devoir de correctrice : "Bon, voyons donc où nous en sommes. Christine pense que cela suffit, mais c'est à chaque fois pareil... Deux heures de colle au milieu du dernier trimestre d'une année de redoublement, cela mérite vraiment une fessée mémorable... Regardez moi donc ces fesses-là, une minute sans claque et elles commencent déjà à pâlir... On va leur redonner des couleurs... Regardez bien les filles, je vais vous montrer ce que c'est qu'une bonne fessée... Tiens, tiens, tiens... Mais, est-ce que celle-là n'est pas un peu moins rouge que l'autre ? Tiens, tiens, tiens..."

Cette fois, chaque claque m'arrachait des cris, et Maman poursuivit consciencieusement son oeuvre. Je n'avais plus de pudeur, ni de peur de me faire moquer par mes soeurs, et je me laissai aller à pleurer, crier, supplier, à mesure que la cuisson devenait insupportable... Quelques claques ayant atterri sur le haut des cuisses, je ruai un instant, et lançai mes jambes en arrière, ce qui fit tomber ma culotte au sol, celle-ci n'entravant plus mes genoux.

Devant cette réaction nouvelle, Maman me bloqua à nouveau, rappelant sa promesse : "Arrête de gigoter, Christine, ou ça va mal aller ce soir..." Je baissai la tête, rendant les armes. De toute manière, en me débattant je n'avais pas eu le dessus et n'avais fait que récolter de plus fortes claques. Ma lune était un brasier et avait passé le cap de la douleur qui pique, pour une douleur plus profonde.


 N'ayant pas pu me retenir de lancer mes jambes et de me cabrer,
j'avais fait tomber ma culotte à terre.
Je n'étais plus entravée, mais le rappel de la menace maternelle
d'en "reparler" le soir même me convainquit de supporter
sans broncher la fin de cette tannée mémorable...

Je me relâchai à nouveau, et Maman pouvait comme savourer sa victoire. "Bon, j'espère que tu auras compris cette fois, Christine. Tu y as échappé trop longtemps, et j'aurais dû sévir plus tôt. Tu n'aurais peut-être pas eu cette colle... Mais, crois-moi, tu as intérêt à te tenir à carreau, car je ne te passerai rien jusqu'à la fin de l'année... Tiens, tiens, tiens, et tiens, tu la sens celle-là sur tes fesses ? Eh bien, elle y retournera autant de fois qu'il le faudra, tu peux me croire... Tiens, tiens et tiens..."

Maman leva le regard vers Aline et Diane : "Et cela est aussi vrai pour vous, les filles. Retenez bien la leçon, car la prochaine fois ce sera peut-être votre tour. Et vous voyez que Maman ne plaisante pas..."

Puis, s'adressant à moi : "Allez, encore quelques claques au cas où tu n'aurais pas bien compris. Tu t'en souviendras comme ça de tes deux heures de colle... Tiens, tiens, et tiens... Et, d'ailleurs la prochaine fois, ne mets pas deux jours pour m'en parler... Cela ne t'empêchera pas de prendre une bonne fessée, mais au moins il n'y aura pas de mensonge en plus... Tiens, tiens et tiens... J'aurais presque dû t'en donner une autre pour m'avoir menti, mais Maman va être compréhensive, je crois que c'est assez pour cette fois. Une bonne fessée devant tes soeurs, pour une demoiselle qui veut jouer les grandes filles parfois, cela devrait te faire réfléchir..."

Enfin, elle prit une nouvelle grande respiration, et relevant le bras, elle conclut : "Sinon, ce sera la fessée, ma fille, encore la fessée, Christine, tiens, tiens et tiens". Et, sans plus dire un mot, elle me donna une dernière salve d'une bonne douzaine de claques sonores comme jamais, que je pris en piaillant, avant qu'elle ne me relâche enfin et que je tombe à genoux sur le tapis du salon, hoquetant de douleur...


A SUIVRE

34 commentaires:

  1. Pauvre Christine ! Les fessées devant témoins sont encore plus mortifiantes... et efficaces ! Bravo à Maman qui sait si bien ce dont a besoin sa fille.

    RépondreSupprimer
  2. Entre fantaisie et réalisme, ainsi ai-je souvent situé l'atmosphère si particulière de votre blog.
    Le nom de famille que vous vous êtes choisi illustre à merveille cette harmonieuse dichotomie. La proximité paronymique de "Spaak" avec le verbe anglais "spank" nous paraît en effet trop suspecte pour relever du pur hasard. Mais d'autre part, un rapide coup d’œil à Wikipédia nous apprend que "Spaak" n'en est pas moins le patronyme dûment attesté d'une famille suédoise implantée en Belgique depuis la fin du XVIIIe et d'où est notamment issu Paul-Henri Spaak, l'un des pères fondateurs de l'Europe.
    Prenez, chère Christine, cette remarque à caractère général comme un préambule au commentaire que je vais produire pour le merveilleux chapitre dont vous venez de gratifier votre lectorat.

    RépondreSupprimer
  3. Chère Christine,

    Je viens de relire, ce nouvel opus très intéressant dans sa construction, faisant ressortir toute la détresse de Christine d'être corrigée devant ses sœurs, qui elles au contraire sont ravies par le « spectacle » que va leurs offrir Maman ! Car si Christinette, ne doutait pas un seul instant qu'elle était bonne pour une nouvelle fessée, au moment ou Mle Paule lui a donné cette colle !
    Elle ne pensait pas que celle-ci, serait théâtralisée à ce point ! Avec un déroulement et des dialogues digne des grands réalisateurs, les petites étant installées comme pour regarder un film !

    D'autre part, vous faites une description détaillée de cette tannée, quasiment point par point, qui mêle l'action maternelle très forte, la douleur et la honte publique (familiale) pour une Christinette totalement désemparée !

    D'ailleurs au final, celle-ci ne retiens plus rien, lâchant toutes ses émotions et s'effondre telle une poupée de chiffon, envahie par cette nouvelle défaite qu'elle vient de subir, mettant à mal son égo de jeune fille !

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  4. Pour souligner la dimension exceptionnelle que prend cette fessée devant vos deux sœurs (fait que vous qualifiez vous-même de « pas courant » et que vous subissez comme « une double peine ») vous recourez, et ce dès le titre, où il est question de « mise en scène », à la métaphore filée du spectacle, dont Christine se trouve, à son corps défendant, la bien piteuse vedette.
    Vous amorcez ce procédé stylistique par la comparaison clôturant le deuxième paragraphe : Christine entre dans le salon « comme on entre en scène devant un public, pour y jouer son rôle » dans une scénographie rigoureusement orchestrée par sa mère. Un peu plus loin, vous reprenez l’expression chère aux comédiens « d’entrer dans la lumière ». Dès lors s’alignent les images assimilant la scène vécue à une représentation théâtrale : comme une « actrice entr[ant] en scène » au moment le plus attendu de « l’intrigue » vous vous sentez « guett[ée] », par vos cadettes, assimilées pour la circonstances à des spectatrices assises « au premier rang ». Dans le même ordre d’idée, on peut associer les trois premières claques savamment réparties (et savamment décrites) aux trois coups frappés sur la scène pour annoncer le lever du rideau.
    Le ressenti de cet épisode se focalise ainsi presque obsessionnellement sur le regard d’Aline et Diane, auxquels répond en symétrie le regard – d’abord fuyant – de Christine. Alors que Christine détourne les yeux, les ferme même, comme pour échapper à cette scène, pour se soustraire à « leurs regards moqueurs », elle ne peut ignorer se savoir posément observée, ce qu’exprime l’emploi récurrent du champ lexical de la vision : ce sont des « paires d’yeux » dont vous percevez immédiatement les « regards », « curieu[x] » et « aux aguets » qui vous voient attentivement entrer la mine basse. Madame Spaak elle-même ne sera pas en peine de les apostropher d’un « vous voyez » ou d’un « regardez bien ». Au moment du déculottage, vous vous sentez même « dévor[ée] des yeux », et au cours de la correction, vous ne pouvez, comme de coutume, vous empêcher de les faire finalement entrer dans votre champ de vision, pour vous confirmer si besoin était « combien elles avaient les yeux grand ouverts », « fixés » sur votre anatomie exposée.
    En retour, vous êtes à même de cerner les attitudes respectives des assistantes. Aline, après Christine la plus souvent corrigée, se montre « impressionnée », redoutant de prendre la place de son aînée. Vous percevez ses mains crispées sur l’ourlet de sa jupe, la tirant sans doute sur ses jambes tremblantes, appréhendant que sa mère ne la lui relève à son tour, s’en protégeant déjà en arguant de son innocence. (« Pour rien au monde je ne voudrais être à la place de Christine ! Oh, comme maman frappe fort, plus fort qu’avec moi, comme ça résonne, comme c’est tout rouge, comme elle pleure, comme ça doit faire mal ! Et dire que je risque d’y avoir droit moi aussi ! Tout mais pas ça ! Promis, juré, dès demain je deviens une petite fille modèle et plus jamais je ne ramène de mauvaise note ! ») Au contraire, Diane, bien plus à l’abri dans son statut de bonne élève et de petite dernière, prend ses aises en persiflant l’infortune de son aînée. On devine sans peine son minois rayonnant, ses pupilles luisantes de plaisir, et peut-être aussi de curiosité malsaine, ne perdant pas une miette de cette récréative pénitence. (« Ah elle en a pour son compte, cette grande prétentieuse ! Elle qui veut toujours tout nous cacher, voilà qu’elle nous montre tout ! C’est bien fait pour elle, elle est pas différente de nous ! Est-ce qu’on fait des manières, nous, pour se déshabiller l’une devant l’autre ? Elle ne nous prendra plus de haut avec ses grands airs, et puis elle avait qu’à bien travailler ! Est-ce que je bavarde en classe, moi, d’abord ? Comme ça résonne, comme c’est tout rouge, comme elle pleure, comme ça doit faire mal ! »)

    RépondreSupprimer
  5. Le regard des sœurs implique donc que la notoire pudeur de Christine sera mise à mal, aussi bien physiquement (par l’exhibition d’une partie intime de son anatomie) que moralement (par l’infantilisation dont elle se voit l’objet). Cette honte, tout à la fois silencieusement subie et clairement exprimée, constitue également l’un des fils rouges du texte (même si, comme on le verra, ce fil ira déclinant). Outre le déni visuel déjà évoqué de notre actrice principale, outre la claire volonté de votre mère d’inclure ce paramètre comme vertu de l’exemple (« tant pis, si cela te fait honte devant tes sœurs »), ses avatars parsèment la narration : ce sont les sanglots étouffés que la punie pousse au moment du déculottage (« Non pas ça ! Je ne m’y ferai jamais ! J’ai les fesses à l’air ! Elles voient tout, je montre tout, en pleine lumière ! Oh, comme je voudrais m’évanouir ! Elles sont juste en face de moi, c’est pire que quand elles me surprennent sous la douche ! Et dire que ça ne fait que commencer, qu’elles vont les voir rougir, qu’elles vont rire, se moquer de moi, et peut-être en parler à leurs camarades de classe ! Mais pourquoi je ne m’évanouis pas ? »), ce sont les propos mortifiants de votre mère qui vous parle comme à une petite fille, traduisant cette honte en paroles (« tu sais bien que Maman baisse la culotte des désobéissantes de ton espèce », « une sale gamine que sa Maman corrige comme elle le mérite » et surtout « Une bonne fessée devant tes sœurs, pour une demoiselle qui veut jouer les grandes filles »), ce sont, en mode « automatique », les vaines supplications, les fallacieuses argumentations, les puériles promesses, les dérisoires gesticulations, les ridicules cris, pleurs, sanglots et piailleries de Christine, qui devant témoins abdique toute dignité pour que cesse au plus vite cette fessée, qui préadolescente se voit ravalée au rang de fillette.
    Une autre métaphore filée, plus subtile mais patente, est à relever : c’est la façon qu’a votre mère de considérer la fessée à donner comme une véritable « tâche artisanale », qui tiendrait un peu de la peinture, un peu de la cuisson, à laquelle elle met en œuvre tout son savoir-faire. (Vous l’aviez d’ailleurs dans un précédent récit imaginée remporter avec maestria un concours de « Meilleure fesseuse du quartier ».) Là encore, on pointera le champ lexical de la dextérité manuelle, de la précision gestuelle, révélatrices d’une expérience avérée : après avoir prévenu par la parole le mouvement rebelle de sa fille tenant de s’opposer au déculottage (comme elle domptera les deux gesticulations ultérieures), Madame Spaak « prépare le terrain » en relevant la robe, avant qu’on ne la voie « s’attaquer » à la culotte. Une fois les fesses mises à l’air, la mère suspend le mouvement : au cours d’une brève mais nécessaire « mise en condition », elle expertise la surface à rougir, le nombre et l’ampleur des claques à donner, elle « pren[d] conscience » de l’ampleur de l’ouvrage, « jauge[…] » sans doute la position optimale, qu’elle fait prendre à la patiente en la « rééquilibrant ». La fessée en elle-même, assimilée à une « nécessité », un « devoir » « consciencieusement » administré avec « tonus », sera décrite comme « appliquée », « précise », « méticuleuse », et les claques comme « savamment réparties ». Cette minutie ressort par ailleurs de sa description : après les trois coups d’annonce, Madame Spaak procède par salves d’une douzaine de claques (trois claques s’enchaînant rapidement à quatre reprises), chaque coup étant ponctuée d’un « Tiens », auxquels répondent les « Aïe, ouille » de Christine. Après la courte pause occasionnée par la mise au clair avec les deux petites, votre mère peut expertement évaluer que le rougissement pâlit déjà, et immédiatement « redonner des couleurs » en homogénéisant habilement celles des deux globes : « Mais, est-ce que celle-là n'est pas un peu moins rouge que l'autre ? »

    RépondreSupprimer
  6. L’attention portée à la procédure se constate également par la gradation progressive des coups, auquel fait écho le rougissement non moins progressif des fesses : si la première série est avant tout bien distribuée, la seconde est « longue », l’une des suivantes, « plus forte que les autres », tombe sur des fesses « déjà bien rouges ». Les gigotements de Christine ne lui rapportent que « de plus fortes claques » sur un postérieur « écarlate », puis « devenu comme un brasier ». Enfin, l’ultime bordée est « plus forte que jamais ». De même, les réactions de la punie s’inscrivent dans cet échelonnement : la première claque lui fait simplement « pousser un cri », la première salve, « des petits cris de douleur ». Puis, malgré tout son courage, la fessée la fait rapidement « éclat[er] en gros sanglots », suivis de « hoquets et cris ». Si elle « enrag[e] » du commentaire vexant d'Aline, les claques reprenant ensuite la font carrément « pleurer, crier, supplier ». La dernière salve est subie « en piaillant » et c’est « hoquetant de douleur » qu’elle se retrouve à genoux sur le tapis du salon.
    Il est intéressant de constater que la douleur psychologique passe au second plan puis se résorbe au fur et à mesure que la douleur physique prend le pas. Si le gémissement et les sanglots accompagnant le déculottage expriment encore une pudeur blessée, l’émotion et la douleur ont rapidement raison de la fierté de Christine, qui pleure sans retenue. A l’issue de la série magistrale, elle essaie même de se retourner, ce qui, en cas de réussite de cette manœuvre, aurait présenté au regard de ses sœurs une partie encore plus secrète de son corps, preuve que la gêne de dévoiler sa plus stricte intimité ne pesait plus bien lourd face à la douleur des claques. Et quand la souffrance est devenue « insupportable », vous vous montrez bien explicite : « Je n'avais plus de pudeur, ni de peur de me faire moquer par mes sœurs. » la seule idée vous restant en tête étant que la fessée ne cesse à n’importe quel prix, fût-ce à celui de votre orgueil. Vous êtes alors bien loin de vous froisser des railleries d'Aline.
    La deuxième ruade d’ailleurs donne lieu à une péripétie aussi savoureuse qu’inédite, comme vous savez si bien nous en ménager : celle de la culotte qui choit à terre. Je me demande à quelle scène cocasse cette culbute vestimentaire donnera lieu dans le prochain épisode, au début duquel vous aurez à vous relever, sans ce sous-vêtement, sous le regard de votre famille.

    RépondreSupprimer
  7. Wouahou ! Que de commentaires ! J'ai de la lecture pour un moment. Surtout que Dominique annonce ses propres contributions suite à cet épisode, et que je retrouve avec plaisir du grand Mardohl. A la première lecture, en tout cas, c'est remarquablement analysé.
    J'aurais même envie d'en reprendre encore et encore.
    Je reviendrai d'ailleurs sur différents points que je trouve intéressant à développer dans cette longue analyse mardohlienne.
    En attendant, si je peux suggérer un point : j'aimerais avoir la vision de mes commentateurs sur la technique maternelle pour juguler mes ruades ou mes instants de rébellion qu'une menace de seconde distribution suffit à faire cesser.

    RépondreSupprimer
  8. En effet Christine, et c'est un point que je n'ai abordé qu'entre parenthèses dans ma longue critique (ravi au passage qu'elle vous plaise).
    Cette technique participe de la panoplie élaborée du savoir-faire maternel en la matière : lorsque Christine rue, se cabre, désire se soustraire au déculottage ou aux claques, sa maman la calme immédiatement par la menace d'une seconde fessée, ce qui se révèle efficace, sa fille se calmant tout de suite, puis sanctionne cette incartade par une série plus forte (voire une prolongation).
    Ceci dit, la dernière ruade ayant jeté la culotte à terre, je me demande comment votre mère va réagir.

    RépondreSupprimer
  9. Ravi que vous appréciez que j'apprécie vos analyses, Mardohl, mais je suis sûre que vous le savez sans que je le dise. Je soulevais ce point car je ne doute pas que vous saurez l'analyser avec perspicacité. Vous classez cela dans le "savoir-faire maternel", et j'avoue qu'en y repensant il est certain que cette façon d'agir n'est pas anodine.
    J'ai souvenir notamment de quelques fessées reçues par mes soeurs où, à un certain moment l'une ou l'autre tentait de résister, de s'échapper, de se défendre, ayant des gestes de colère même. Or, je revois bien Maman réagir dans l'instant, faisant preuve de sa force, répliquant de façon vive en s'imposant de suite, avec au passage certainement des claques supplémentaires. Une réaction du genre : "mais tu vas voir qui commande ici".
    Cela est arrivé aussi avec moi, mais l'attitude consistant au contraire à arrêter l'averse, à me faire prendre conscience de ce que j'encourais, à menacer de remettre le couvert plus tard, et à me faire lâcher prise de moi-même quand je retenais ma culotte par exemple, voilà qui entrait bien dans une autre tactique ou technique.maternelle. C'était s'adresser à ma conscience, à ma capacité de raisonnement de grande, et de me laisser pour ainsi dire le choix...
    Le deal devenait : si tu ne lâches pas ta culotte, ou si tu continues à gigoter, tu auras une autre fessée... Ce qui revenait à me faire accepter celle que j'allais ou que j'étais en train de recevoir... Vous imaginez tout ce qui tourne alors dans la tête quand vous devez enlever votre main protectrice, relâcher l'étoffe, et donc laisser Maman vous déculotter et vous donner la fessée promise, et cela par peur d'en recevoir une autre si je persistais...

    RépondreSupprimer
  10. En effet Christine, vu votre statut d'aînée, votre mère fait là appel à votre bon sens plutôt que de recourir à la force, selon le principe qu'entre deux maux, il est préférable de choisir le moindre, et réussit donc le tour de force de vous faire passer la fessée présente comme un pis-aller. En détournant la portée du dicton, on pourra dire qu'en l'occurrence un bon tiens vaut mieux que deux tu les auras. (Car connaissant Madame Spaak, quand elle vous dit « Tu en auras une deuxième », on ne peut être que trop certain qu'elle tiendra parole.) Ce genre d'algorithme n'est en soi pas nouveau : je me souviens par exemple de l'épisode qui précède tout juste cette chronique : « Juste une question en forme de dilemme », dans lequel, comme vous tentez de vous dérober à une fessée en vous cachant, votre mère vous menace de vous corriger devant vos sœurs. Inutile de souligner l'efficacité de cette menace, qui vous a fait sans coup férir émerger de votre abri pour vous diriger vers les genoux maternels.

    RépondreSupprimer
  11. Intéressant rapprochement avec l'épisode qui précédait cette série, en effet. Je suis flattée des talents d'archiviste et d'analyste de Mardohl, en espérant que cela fera réagir Dominique aussi, chacun ayant son style et sa façon de réagir, d'analyser ou de commenter, mais l'essentiel est que j'ai des réactions de bon niveau.
    Oui, le dilemme est vite tranché. Je sais trop bien que Maman Spaak tient ses promesses mieux que moi, et que rien ne serait pire qu'une "double fessée" que Diane n'aurait pas manqué de raconter comme "deux fessées".
    Mais, c'est assez terrible de devoir accepter d'avoir encore plus mal sur le champ que d'imaginer réussir à s'enfuir, à faire arrêter la tannée en cours.
    Le fait que Maman arrête son bras et me laisse le choix au lieu de passer en force, amène donc à me faire faire un geste d'acceptation. Tout comme dans l'épisode du "dilemme", ayant le (vrai faux) choix entre attendre le soir, gagner du temps, mais être punie devant mes soeurs, ou descendre sur le champ retrouver une mère très irritée par les propos de la prof d'anglais, je "choisis' de rejoindre Maman, comme si je venais m'allonger sur ses genoux et lui présenter mes fesses...
    Petit détail non négligeable qui n'a sûrement pas échappé à la sagacité de Mardohl. La promesse de Maman de remettre cela le soir même si je n'arrête pas de gigoter, cette promesse est faite devant mes soeurs, pas simplement entre nous dans le feu de l'action, et nul doute alors que je me serais couchée le soir même avec des fesses à nouveau écarlates...

    RépondreSupprimer
  12. Je voudrais revenir aussi sur ce que Mardohl évoque en soulignant les références au vocabulaire théâtral. Mais, c'est en effet ce que je ressentais dans cette volonté maternelle, en certaines occasions, pour les rendre mémorables et pour qu'elles servent d'exemple, de donner la fessée devant mes soeurs, comme cela arriva aussi dans l'autre sens, soyons juste.
    Sans parler vraiment "d'habitude", quoique le terme ne soit pas faux, la fessée s'est plus souvent, dans la très grande majorité des cas, déroulée entre quatre z'yeux comme on dit, même si la bande son était explicite pour le voisinage.
    Mais, dans le cas de cet épisode, le fait d'être punie devant mes soeurs m'est clairement dit et annoncé, et je dois aller rechercher l'enveloppe du collège dans ma chambre pour revenir dans ce salon où je viens de voir mes soeurs installée, et ma mère comme préparant la scène...
    C'est comme quand les acteurs jettent un oeil dans la salle par un trou dans le rideau. Ils voient le public, ils le sentent impatient et savent que ceux du premier rang ne manqueront rien de la scène.
    Voilà qui donne le trac aux acteurs, et qui en ce qui me concerne faisait grandir mon angoisse, ma peur, comprenant aussi que trop tarder n'arrangerait rien, et qu'il faut savoir en effet "entrer en scène".
    Angoisse supplémentaire : la salle n'est pas dans le noir, et j'ai les yeux de deux spectatrices particulières, mes soeurs, qui sont à moins de trois mètres des genoux maternels, où je vais jouer le rôle principal de "la bavarde récidiviste", qui m'avait déjà valu une séance à huis clos dans ma chambre la fois d'avant, mais qui là, après deux mois d'attente, me promet un véritable récital...
    Et, si je ne veux pas regarder mes soeurs, je sens leur regard, et quand je jette tout de même un oeil, voir Aline anxieuse me montre combien elle est impressionnée par la démonstration maternelle, alors que le regard vif et rieur de Diane semble ravi d'avoir tant de choses à raconter à ses copines ensuite...

    RépondreSupprimer
  13. Chère Christine,

    Désolé, Christine, mais j'ai du m'absenter quelques jours pour des raisons professionnelles. Néanmoins je suis ravi de retrouver mon compère Mardohl et ses analyses toujours aussi, pertinentes (au passage, bravo Maître Mardohl).

    Sinon pour apporter ma contribution au sujet de la technique maternelle, tout comme Mardohl, je pense que votre mère avait un panel très varié, pour endiguer les velléités de ses filles, d'échapper à la punition.
    Avec les petites, c'est plus dans le rapport de force du genre « Tu te fatigues pour rien, ma fille, c'est Maman la plus forte ! » ou « Cesse de gigoter bêtement, la fessée c'est culotte baissée avec Maman, tu le sais ! », le tout accompagné par des claques de diversion, sur le fond de la culotte ou les cuisses, stoppant la rébellion.
    Tandis qu'avec la grande, celle-ci fait appel à son raisonnement, par la menace d'un deuxième service ou une volée plus longue et plus forte, voir un prolongement (épisode 65) ! Autre possibilité pour elle, la menace d'une exécution devant témoins représentant pour Christinette, l'horreur absolue, la honte s'ajoutant à la douleur ! La demoiselle perdant son statut de grande fille, au profit de celui de fillette !
    D'ailleurs, dans le présent épisode, Maman le souligne de façon très affligeante pour Christine « Eh bien, vous voyez les filles que la menace d'une nouvelle fessée ramène votre grande à la raison. C'est dommage qu'elle n'ait pas réfléchi plus tôt, quand elle était en cours. Elle ne serait pas en train de pleurer comme une sale gamine que sa Maman corrige comme elle le mérite.... » ou encore « Une bonne fessée devant tes sœurs, pour une demoiselle qui veut jouer les grandes filles parfois, cela devrait te faire réfléchir.... »
    Cela plonge alors, la jeune fille dans une grande détresse, ramenée à l'état de fillette par sa mère qui la déculotte et la fesse, sans égard pour sa pudeur, afin de sanctionner ses bêtises, de la même manière que les petiotes, puisqu'elle ne comprend que cela.

    Tant qu'au langage maternel théâtral, vis à vis de son aînée, je pense que cela faisait partie intégrante de la punition dans l'esprit maternel, les mots étant aussi fort que les claques et à même de bien faire comprendre à sa fille, qu'une condition de grande ça se mérite ! Ce qui est loin d'être le cas depuis son entrée au collège, certes il y a des eu accalmies plus ou moins longues, mais Maman ne ressent pas une volonté durable de Christine, à un changement profond, afin de montrer le bon exemple aux petites sœurs !

    Concernant votre angoisse, celle-ci ne peut-être qu'à son paroxysme, car outre le fait que la punition soit clairement énoncée ! Christinette est contrainte de faire une deuxième entrée au salon ou elle a pu voir les petites sœurs au premier rang et Maman préparer la scène qui va se jouer, après avoir récupéré l'enveloppe du collège ! Réapparaître est donc une double épreuve angoissante, d'autant que là, elle entre en pleine lumière ! Après deux mois d'abstinence, le décor est planté pour un remake public plus intense ! La seconde actrice et les spectateurs, n'attendant plus que la grande vedette !

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  14. Snif, snif, mes commentateurs seraient-ils aux abonnés absents ? Je leur en veux quand ils me taquinent ou quand ils prennent le parti de Maman Spaak, mais c'est quand même mieux qu'une boite vide, snif, snif, snif...

    RépondreSupprimer
  15. Hélas Christine, que vous raconter que je n’aie déjà écrit ? Vos propres commentaires touchent au vrai, je ne saurai y rajouter quoi que ce soit.
    Tout au plus puis-je vous servir, et toujours dans le thème du dilemme, mais là haussé d’un cran, une autre allusion archivistique. Je me souviens de l’épisode intitulé « Quand la pudeur donne des frissons » : dans l’exiguïté d’un appartement de vacances, pour vous amener sur vos genoux devant vos petites sœurs, votre mère vous menace carrément de vous fesser en public sur le balcon. Insoutenable perspective qui vous fait presque bondir à travers la porte-fenêtre pour venir réclamer votre dû.

    RépondreSupprimer
  16. Chère Christine,
    Suite du petit Minot, retour à la ferme :

    Rougissant et restant coi, Maman insista sur un ton aimable et calme, pour que je répondes !

    Maman : « Alors mon chéri, que t'ai je dit d'autre, tu dois t'en souvenir, non ? »

    Moi : « Bah..... !Euh..... !Bah.... ! T'as dit que j'serais puni ! ». C'est fou !!! Comme dans ces moments là, notre vocabulaire peux être restreint et museler notre bouche, mais pas nos yeux, je sentais que ceux-ci s'embuaient !

    Maman : « En effet, mon grand, puni c'est sur ! Mais de quelle manière, tu peux me le dire ? ». Là je savais plus ou me mettre, car tout le monde entendait !

    Moi : « Oh, non, M'man ! J'peux pas ! S'te plait, c'est trop dur ! ». Mais Maman allait enfoncer le clou de ma honte, déjà très forte !

    Maman : « Je te comprends mon garçon, à 12 ans, c'est difficile de dire que Maman t'as promis une bonne dérouillée en rentrant à la maison, pour avoir désobéi à ta Tante bien trop gentille et cassé la lampe d'Eric ! Mais c'est comme ça ! Quant-on fait des bêtises, il faut savoir en payer le prix et c'est d'ailleurs ta Tante qui aurait du le faire, sur l'instant, pour toi et ton cousin ! Mais la connaissant, je sais qu'elle vous pense trop grand pour cela ! Ce qui n'est pas le cas chez nous, alors tu peux te préparer, car je ne suis en mode plaisanterie et crois-moi, que tu vas la sentir passée ! ».
    Celle-ci accompagnant ses paroles d'un geste très précis et tournant la tête, je vît un garçon et une fille rougir, en baissant la tête ! Peut-être qu'eux mêmes étaient soumis au régime de la fessée, ce qui ne m'aidait pas vraiment sur l'instant et me faisait juste penser, que nous n'étions pas les seuls gamins à recevoir de bonnes déculottées, dans ces campagnes bretonnes !

    Le souci, mais je ne le savait pas encore à ce moment là ! C'est que j'allais m'en prendre deux et non une seule ! Et que la seconde serait encore plus carabinée, compte tenu du motif que Maman, comme votre mère ne supportait absolument pas (le mensonge) !
    De plus cette deuxième tournée tombant, à peine deux heures après la première, j'allais vraiment déguster ! Car si mes fesses avaient repris une coloration, un peu plus originelle, elles demeuraient encore sensibles et je le sentais, lorsque par curiosité, je passais ma main sous mon pyjama ! Donc si la première avait été difficile, la seconde fût insupportable du début à la fin et publique de surcroît ! Maman tenant à faire un exemple pour les autres membres de la famille, de ce que pouvait coûter le mensonge, à ceux qui s'y essayaient !
    D'ailleurs quelques temps plus tard, ma cousine Monique âgée de 15 ans allait en avoir la preuve!Mentant au sujet d'un retard sur l'heure de retour autorisée, lors d'une sortie avec ses copines et surtout son petit copain (Ma Tante, le savait-elle ? Je ne sais pas.), toujours est-il que pour justifier ce retard, ma cousine (très inventive) prétexta que le car du canton était tombé en panne et qu'elle avait du attendre, le temps de la réparation, notre ferme étant le dernier arrêt de la ligne.
    Ma Tante accepta l'alibi sur l'instant, tout en se posant des questions, connaissant bien la malignité de sa fille et le lendemain elle appela l'un des frères de son mari (régulateur à la Cie de cars) qui lui confirma ses doutes (aucune panne de signalée) ! Je peux vous dire qu'à son retour du lycée, Monique, nous montra qu'elle avait une partie anatomique parfaite, pour la main d'une mère très en colère, ajoutant même une prime finale encore plus forte pour son inquiétude de la veille, après la volée pour le mensonge exténuant ma cousine, donc les fesses présentaient une couleur vermillon ! A suivre........
    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  17. Bon, j'avais à l'évidence tort de me plaindre, puisque mes deux commentateurs patentés m'ont écrit à nouveau. Je connais une certaine Maman Spaak qui aurait sûrement réagi à ma râlerie en employant une méthode que vous devinez aisément...
    Du côté du Minot, il y a deux fessées de programmées dans la même soirée... J'ai hâte d'en lire les détails. Ne serait-ce que pour me consoler... Idem pour l'épisode de la menteuse de Monique... Merci d'avance...
    Dominique a aussi commenté mon dernier épisode, retrouvant un bon exemple où mon attitude tentant de retarder mon déculottage m'avait valu un supplément de claques juste après la tannée promise, mais bien séparée dans l'explication pour que je m'en souvienne. C'est avec ce genre de supplément que j'ai ensuite vite compris que mieux valait ne pas s'opposer à la colère maternelle et obéir quand elle m'ordonnait de lâcher prise... Pas besoin alors d'utiliser la force, la menace de Maman valait un ordre et je ne me risquais pas de le transgresser...
    Mardohl, lui, fait allusion, à bien plus éloignée encore dans mes récits, avec cette scène dans une résidence de vacances où Maman m'avait promis une fessée au retour à la location. Jouant les filles sages, prenant ma douche la première, allant ensuite, rhabillée, lire sur le balcon, je voulais croire en une amnistie. Mais, la moquerie de Diane me rappela que chacun savait dans la famille ce qui m'attendait, et ensuite les premiers appels de Maman me le confirmèrent...
    Mais, comment rentrer dans l'appartement pour venir y recevoir sa fessée devant ses soeurs, c'est chose évidemment impossible tellement l'angoisse vous tord l'estomac.
    Mais, quand Maman met sa tête au balcon et me rappelle qu'une fessée m'attend, je suis déjà honteuse en imaginant que les estivants des balcons voisins doivent avoir entendu la menace maternelle. Puis, enfin, quand elle évoque la possibilité de venir s'occuper de mes fesses sur le balcon, il est évident, comme dit Mardohl, que je suis prête à bondir à l'intérieur de l'appartement pour réclamer ma fessée, mais à l'abri des quatre murs...
    Ce qui n'avait pas tardé devant les yeux pétillants et moqueurs de mes soeurettes épargnées ce jour-là.

    RépondreSupprimer
  18. Chère Christine,

    Très sincèrement, Chère Christine, le petit Minot et la cousine Monique sont beaucoup moins pressés que vous sur la suite, les concernant ! Mais si cela apporte un petit lot de consolation à la Christinette, je vais donc poursuivre avant de vous livrer une suite du synopsis de Christine 22.

    Suite du petit Minot :

    Nous arrivâmes à la ferme pour l'heure du déjeuner, que ma Tante avait préparé ! Maman m'invita gentiment à monter dans ma chambre, déballer mon sac et ranger mes affaires, avant de redescendre pour le repas ! Ce qui généra en moi, une angoisse supplémentaire comprenant qu'en plus de ces trois jours d'attente, Maman allait prolonger mon mijotâge et bien se préparer, pour l'exécution de son œuvre, à mes dépens et cela ne me rassurait pas du tout, ayant déjà vécu ce genre de situation, se concluant par une longue volée particulièrement cinglante, Maman ayant eu tout le temps de s'y préparer ! Épreuve ô combien difficile pour mes fesses transformées en véritables fournaises et mon amour propre, de petit mâle en devenir.

    Autant vous dire que l'appétit, n'était pas vraiment au rendez-vous, même si l'ambiance du déjeuner était au beau fixe, mes grandes sœurs et cousines évoquant ce qu'elles allaient faire dans l'après-midi ! Ma Tante me posant nonchalamment des questions sur mon séjour, auxquelles je ne répondais que par de simples « oui ou non » sans m'étaler sur les sujets, ce qu'elle ne manqua pas de remarquer et s'adressa alors à sa sœur !

    Tata : « Eh bien dis-moi, Liliane ? Notre Minot n'est pas très causant, aujourd'hui, à l'inverse des filles ? »

    Maman : « Oh mais c'est très simple, Mireille ! L'autre jour tes neveux ont joués au ballon dans la chambre d'Eric, malgré l'interdiction de Jeannine et arriva, ce qui devait arriver, puisqu'ils ont cassés la lampe de chevet ! Notre belle-sœur s'est contenté de les réprimander et les priver de télévision ! Tandis que moi, au téléphone, j'ai annoncé à Dominique qu'il aurait donc à payer la moitié de la lampe avec son argent de poche et aussi promis une bonne rouste à son retour, ce que Jeannine aurait du faire sur le champ pour les deux ! Mais bon nous connaissons toi et moi, la position de notre belle-sœur à ce sujet ! Alors si ton p'tit neveu n'est pas très loquace, c'est parce qu'il sait que je ne fais jamais de promesses en l'air et que cela fait trois jours qu'il s'y prépare, tout comme moi ! Je pense donc que tu comprends mieux, les raisons de son manque d'enthousiasme ! »

    Ma Tante répondis par l'affirmative, alors que moi la gorge serrée et l'estomac noué, je baissais la tête vers mon assiette, ne pensant qu'à la suite à laquelle, je n'échapperais pas sachant que Maman ne renonçait que très rarement à l'une de ses décisions, voir la gardait sous le coude pour mieux la ressortir plus tard (souvenez-vous de la journée passée avec ma Tante et le dimanche suivant, pour l'histoire de la poubelle renversée).

    Je restais coi, tout le reste du repas, ne demandant même pas à sortir pour jouer ou suivre les filles ! D'ailleurs, Maman ne m'en laissa pas l'occasion, me consignant dans ma chambre jusqu'à nouvel ordre pour réfléchir et surtout me faire mijoter, tel un pot au feu ! Vu l'attitude maternelle, mon esprit focalisait à l'idée que j'allais m'en ramasser une sévère, Maman ayant du contenir sa colère du moment, j'étais sans illusion sur ce moment intense qu'elle me ferait vivre !
    A suivre.............

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  19. La vieille tactique de la jouer profil bas, de ne rien dire, de devenir transparente, d'espérer gagner du temps, ou même que Maman vous oublie, ou du moins oublie ses promesses, je la connais bien... Le Minot lui aussi me semble la jouer à la perfection... Mais, je me doute bien que cela sera sans résultat... Dans pareil cas, à l'inverse Dominique parierait que Maman Spaak mettra ses menaces à exécution, et me le dirait franchement dans son commentaire... Christinette à son tour peut prédire au Minot qu'il va bientôt présenter sa lune encore blanche et tremblante, mais plus pour longtemps, à la dextre maternelle...

    RépondreSupprimer
  20. Chère Christine,

    Désolé, Christine, je suis un peu moins disponible en ce moment pour votre blog, car sur le plan professionnel nous démarrons la campagne d'été, période de grosse production avec une sollicitation importante des machines, qu'ils nous faut maintenir en état de marche et entraîne du coût, des heures supplémentaires. Ne soyez donc pas étonnée, par l'espace temps de mes livraisons.

    Sinon, je ne peux que corroborer votre prédiction pour le petit Minot, donc l'angoisse et la trouille ne cessent d'augmenter, au fur et à mesure que le temps passe à attendre le bon vouloir de Maman chérie ! Non, qu'il soit vraiment pressé par le pendant promis, mais préférait être déjà dans l'après,
    malgré la fournaise laissée par la main maternelle. Je met cela en forme et vous l'adresserait dés que possible, en attendant voici une suite du synopsis de Christine 22, en sachant que j'en prépare une autre, ainsi que la suite de mon analyse sur l'épisode 83.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  21. Chère Christine,
    Synopsis Dominicain suite, pensées de Christine et conclusion maternelle :

    Diane était une vraie poupée de chiffons, ne pouvant contenir ses expressions, sous cet déluge de claques maternelles ! Se regardant Aline et moi, nous avions la même pensée ! A savoir que le bras de Maman semblait infatigable, poussé par une motivation extrême !

    Enfin celui-ci s'arrêta et relâcha, l'étreinte de son bras gauche ! Laissant choir notre petite sœur au sol, toute dépenaillée (pyjama, culotte et chaussons, gisant sur le tapis) et recroquevillée sur elle-même, le visage dans ses mains gémissante et pleurant toutes les larmes de son corps ! Nous avions une vue parfaite, sur son bas du dos cramoisi ! Maman n'avait pas fait les choses à moitié, offrant à Diane une dense, de tout premier ordre !

    Maman laissa quelques instants de récupération, à notre sœur, avant de l'aider à se relever et la soutenir face à elle, en reprenant la parole !

    Maman : « Ma petite fille ! Je souhaite que cette leçon te soit profitable pour améliorer tes attitudes et ton comportement, dans les semaines à venir ! Et retiens bien que je n'hésiterais pas une seule seconde à te déculotter et te corriger de la même façon, en cas de nécessité ! Alors réfléchie bien, avant de retomber dans tes excès, sauf si tu désir me présenter à nouveau tes fesses ! Tu es donc prévenue ! Maintenant avant de filer dans ta chambre, tu ramasse tes affaires et tu vas embrasser ta grande sœur, en lui présentant des excuses ! »
    Ma petite sœur n'était évidemment pas d'accord et le fît savoir, ce qui déclencha aussitôt une réaction de Maman !

    Diane : « Non, M'man, non! S'te plaît ! J'peux pas faire ça ! C'est trop dur ! »

    Maman : « Oh, mais je ne te demande pas si tu peux ou pas ! Tu m'obéis un point c'est tout ! Sinon ce qui sera beaucoup plus dur, c'est ce qui te tomberas sur les fesses, dans la minute ! Car si tu n'en a pas eu assez ! Moi, je peux t'en remettre une couche, ça ne me gêne pas ! Alors exécution ! »

    En disant cela, notre mère avait bien sur la main levée, paume ouverte et Diane ramassa ses affaires, en pleurnichant ! Maman devant trouver que la manœuvre était trop lente à son goût, lui asséna deux énormes claques, une sur chaque fesse accompagnées par ses cris et lui faisant même lâcher les affaires, qu'elle tenait à la main ! Avant d'ajouter !

    Maman : « Et plus vite que ça, ma fille ! Sans quoi c'est bien plus de deux claques que tu vas te ramasser ! Crois-moi ! »

    La mort dans l'âme, Diane vînt m'embrasser et me demander pardon, tout en pleurant ! Puis elle fît demi-tour nous montrant une nouvelle fois ses fesses écarlates, se baissa pour reprendre ses affaires et repasser devant Maman, qui se tenant debout l'attrapa par le bras et lui colla encore de nouvelles claques, pour qu'elle s'active, en l'amenant vers l'escalier et ajouter !

    Maman : « Allez, fiche le camp dans ta chambre, en espérant que ce petit supplément puisse te rappeler, qu'il faut m'obéir sans discuter ! Je ne veux plus te voir, avant demain ! Allez grimpe ou je t'accompagne jusqu'en haut, avec une claque à chaque marche ! Allez, oust ! » A suivre.......


    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  22. Désolée aussi, de mon côté, pour cette longue pause. Mais, j'ai eu ces dernières semaines une surcharge importante de travail, et j'ai préféré ne plus me connecter durant un moment pour ne pas être tentée de passer trop de temps sur ce blog.
    Dominique et Mardohl vont certainement me dire que Maman n'aurait pas apprécié, voire la tentation de jouer les petits rapporteurs... J'en suis bien consciente... Vingt jours sans donner signe de vie, cela mérite une sérieuse reprise en main... Et je n'ose imaginer la scène...

    RépondreSupprimer
  23. Je constate qu'il n'y a pas que moi qui suis surchargée, car côté commentaires c'est le calme plat... J'espère qu'il n'y a pas de bouderie dans l'air...
    C'est vrai que je n'ai pas pris le temps de remercier Dominique de sa suite de scénario. Cela m'amuse car je me plais à apprécier qu'il réserve des traitements cuisants à mes soeurettes, et à Diane notamment. C'est pour moi un peu comme une compensation d'imaginer que ces épisodes sont vrais, même si au passage cela a valu à Christine 23 un retour également sur les genoux maternels.
    Le petit détail de Diane devant m'embrasser pour me demander pardon sous peine d'en prendre une autre en cas de refus, est particulièrement bien vu, et fut réellement employé avec moi par Maman dans certaines circonstances, que ce soit mes soeurs ou quelqu'un que j'avais pu offenser. Je me demande si mon archiviste en chef n'a pas quelques exemples à citer. Comme quand j'avais fait tomber une de mes soeurs, qui me taquinait et se moquait de moi. Et c'est à contre-coeur que j'étais allée, en me faisant bien prier, esquisser une bise et quelques mots d'excuse, non pas pour réellement m'excuser, mais surtout pour éviter une déculottée supplémentaire...

    RépondreSupprimer
  24. Chère Christine,
    Analyse épisode.

    Christinette effectue ce plongeon, sur le giron maternel (action bien connue d'elle) avec un brin de fatalisme, certaine de sa destinée compte tenu du cumul des circonstances, longue trêve, avertissements répétés et nouvelle rechute, ne pouvant que conduire à la sanction maternelle.

    Cette certitude est si forte, qu'un cauchemar lui laisse même entrevoir une exécution devant les soeurettes et l'appel maternel le confirme, c'est donc une descente aux enfers pour la demoiselle qui entre en scène, la trouille au ventre et honteuse comme jamais, face aux spectatrices qui vont pouvoir assister à ce retour de Christine, pour une fessée de grande.

    Néanmoins Christinou, n'envisageait pas un tel scénario peu commun avec Maman sauf exception, comme « le malade imaginaire » ou « quand la pudeur donne des frissons 2 », entraînant de fait une fessée maternelle plus exemplaire, celle-ci devant marquer autant les fesses de son aînée que l'esprit des petiotes.

    Christine, est donc sans illusion sur l'intensité de ce qui va suivre et en a la confirmation dans les préparatifs ou Maman fait preuve d'une grande sérénité pour endiguer le semblant de velléités ou de protestations de la demoiselle, n'émettant qu'un simple gémissement lors du baisser de culotte et donnant l'occasion à Maman d'ironiser, bien décider qu'elle est à tanner la lune de cette désobéissante récidiviste, sans concession.

    Une fois tout en place, dernière supplique et promesse de Christinou recadrées, Maman clos la discussion par une phrase habituelle et entame alors, sa besogne correctrice par trois claques ciblées, comme pour délimiter le terrain de son action, en le marquant suivit d'une pause, avant d'engager les hostilités pour le fessier de Christine. A suivre......


    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  25. Merci Dominique, qui tient là son engagement en commentant mes récits, toujours avec justesse, comme je l'apprécie. Même s'il y a un décalage, c'est d'autant plus méritant, et j'ai hâte de lire la suite et d'autres contributions qu'il ne manquera pas de rédiger, j'en suis sûre...
    Cela dit, je ne peux plus me réfugier derrière le fait que Dominique avait du retrad, et il va falloir que Christinette poursuive son récit... Sinon, j'en connais qui pourraient menacer d'en avertir Maman Spaak, ce qui ne serait pas de bon augure pour une partie de mon anatomie... Nul besoin que je fasse un dessin, je pense ?

    RépondreSupprimer
  26. Je rajoute aussi que Dominique, une fois encore, comme le fait aussi Mardohl, s'appuie sur des exemples d'autres récits. Les références à deux autres fessées reçues devant mes soeurs, comme le Malade imaginaire, et cet épisode de vacances dans une résidence d'où deux voisines guettaient les bruits venant du balcon d'à côté quand Maman avait tenu ses promesses envers moi suite à des chamailleries sur la plage... Bon exemple en effet, Dominique.

    RépondreSupprimer
  27. Chère Christine,

    Ravi de vous avoir contenter et les autres commentaires viendront, soyez en sur. Sinon j'apprécie à mon tour vos compliments et si la tenue de ma promesse fait une émule, c'est tant mieux, cela lui évitera en effet quelques désagréments que nous connaissons bien l'un et l'autre.

    Concernant votre deuxième commentaire, celui-ci est très agréable tant pour moi que pour mon compère Mardohl, puisqu'il met en valeur notre érudition commune du blog Christinien et donc nous faisons usage régulièrement, ce qui prouve notre intérêt pour ce dernier.

    Je prépare la suite.


    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  28. Dominique apprécie mes compliments, j'en suis fort aise... J'espère que la (ou les) suite(s) annoncée(s) vont me ravir à mon tour... J'ai hâte de les lire...
    Cela dit, je constate aussi que Dominique reprend ma balle au bond, me rappelant que j'ai moi aussi des "devoirs" à rendre sous la forme de nouveaux épisodes...
    Et je devine derrière sa remarque comme un rappel qu'il pourrait m'arriver quelques désagréments d'un genre que nous connaissons bien, lui comme moi, pour en avoir été les victimes à une certaine époque... Voilà qui va me pousser à me remettre à l'écriture pour ne pas abuser... Je reconnais en effet qu'à cette époque en question l'affaire aurait déjà été réglée par Maman d'une manière que vous devinerez aisément, n'est-ce pas ?

    RépondreSupprimer
  29. Chère Christine,

    Pour ce qui est de deviner, pas de problème et j'ajouterais même que si nos chères Mamans avaient cette « manière » de régler les choses, elles savaient surtout l'appliquer avec un « art consumé » sur un endroit, donc la destiné première est d'être utile au repos après une longue station debout ou un effort ! Ce qui d'ailleurs, n'était pas très aisé, juste après l'intervention maternelle et je suis sur que vous en conviendrez.
    Tant qu'à notre connaissance commune des us et coutumes de nos chères mères, celle-ci ne fait aucun doute et je vous rappel, à ce sujet que le petit Minot n'en a pas terminé avec son récit, sur la suite de ses vacances chez Tati cool.

    Sinon, la suite pour Christine sera livrée, sous peu.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  30. Je constate que Dominique a bien deviné la manière dont Maman Spaak aurait réglé le compte de son ainée, si elle avait su qu'elle n'a pas effectué son travail de rédaction depuis bientôt un mois et demi...
    Nul doute qu'elle n'aurait même pas attendu tout ce temps pour réagir et s'occuper de rougir une partie de l'anatomie de Christine, qui est, comme il le dit, utile pour s'asseoir...
    Cela dit, je m'y suis remise et la suite ne devrait plus tarder... Comme j'espère lire aussi la suite des commentaires dominicains...

    RépondreSupprimer
  31. Chère Christine,
    Suite épisode.

    Après ce marquage d'approche, Maman sert une première série de claques fortes et précises en arrosant l'ensemble des rondeurs qu'elle a sous la main, suivit d'une seconde identique, toute en s'aidant de la voix comme pour recadrer et rythmer la punition de son aînée.

    Christine qui ressent alors toute la différence, entre l'entrée en matière et le vrai début de la fessée, annonçant une tannée qui ne pourra être qu'exemplaire, sous les yeux des petites ! D'ailleurs celle-ci craque assez vite sous l'effet des claquées se succédant, qui lui tirent cris et larmes, malgré sa volonté de résistance pour garder sa dignité !

    Mais c'est peine perdue, la main maternelle est trop efficace et bien décidée à administrer une sévère leçon, continuant la mission engagée et ce malgré, des promesses à répétition que Maman repoussent également par un dialogue, tout aussi percutant que les claques qui tombent sans relâche, sur son fessier.

    Christinette entamée par cette volée d'exception, en supplie alors l'arrêt invoquant la douleur qu'elle lui procure « Oui, Maman, oui, je savais que je serais punie, ouille, ouille. Oui, Maman, je savais, mais arrête, j'ai mal, aïe, ouille. Je ne recommencerais plus », supplique totalement inutile et battue en brèche par Maman, « Oui, ça fait mal et non, ce n'est pas fini » l'appuyant avec une demi-douzaine de claques !
    Cette nouvelle salve plus intense tombant sur un fessier déjà meurtri, fait réagir Christine qui cherche à fuir l'étreinte de Maman, sans succès qui la rattrape en lui faisant une proposition pas du tout alléchante « Christine, ne gigote pas comme une damnée. A moins que tu ne veuilles que j'arrête là, et que je te donne une autre fessée, ce soir » !

    A suivre........


    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  32. Dominique poursuit le commentaire de cet épisode, qui est effectivement riche d'enseignement sur les méthodes maternelles, à travers cette fessée particulièrement marquante, donnée devant mes soeurs. La proposition d'arrêter la claquée sur me demande, mais de la reprendre le soir même pour une seconde fessée, est évidemment irrecevable, et ne peut que me pousser à me taire, de peur que Maman ne mette cette proposition saugrenue à exécution, ce qui me soulagerait peut-être sur le moment, mais me ferait retourner sur les genoux maternels pour une nouvelle déculottée aussi magistrale du fait que Maman aurait entre temps aussi reposé son bras...

    RépondreSupprimer
  33. Chère Christine,

    Je conçois, en effet, que la proposition maternelle était irrecevable et totalement saugrenue, mais très efficace pour museler Christinette qui ne peut s'imaginer revenir dans la même position, le soir venu pour une nouvelle tournée, avec un bras maternel reposé et en pleine forme.
    La réaction de Christine dictée par une crainte compréhensible est donc logique et le petit Minot que j'ai été, y adhère sans retenue.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  34. C'est sûr que la proposition maternelle ne peut entrainer qu'une réaction de refus de la punie. Comment accepterait-elle l'idée de revenir le soir même sur les genoux maternels pour une seconde séance ?
    Et, pour éviter cela, elle ne peut que modérer ses réactions, qu'arrêter de gigoter, de tenter de s'échapper.
    Je me retrouvais ainsi tenue moralement d'accepter la suite claquante de ma fessée, et Maman pouvait ainsi aisément commenter la scène en direction de mes soeurs, en justifiant sa méthode...

    RépondreSupprimer