dimanche 24 novembre 2013

Chronique d'un redoublement : 67. Une nouvelle rechute moins de deux semaines après

SUITE 66

L'année civile avait donc commencé de façon très démonstrative. Après la trêve des fêtes de Noël, l'éducation maternelle avait repris ses droits et, en l'espace d'une semaine, chacune des trois filles avions eu droit à notre première fessée de l'année.

La situation n'était pas tout à fait comparable, puisque j'avais eu "le privilège" de recevoir la dernière de décembre et la première de janvier, et que celle-ci avec son supplément inattendu comptait presque pour deux, en tout cas, dans l'esprit de mes soeurs.

Mais, après mes deux volées magistrales, le fait qu'Aline, puis Diane enfin, comprennent que se faire baisser la culotte n'était pas réservé à la grande soeur, m'avait rassurée... Comme un peu consolée...

Le souci était quand même que, dans les conversations intrafamiliales ou dans le voisinage, c'était le plus souvent à moi que l'on faisait référence. Si l'on évoquait une fessée d'Aline ou de Diane, le contexte qui était donné par Maman, c'était "Pas question que l'une ou l'autre redouble. J'ai été assez déçue de ne pas avoir pu empêcher Christine de perdre une année. Cela ne se reproduira pas..."

J'avais bien compris qu'il valait mieux ne pas donner de motifs à Maman de sévir, et que se tenir à carreau quelque temps était la meilleure attitude à adopter. Je mis donc un point d'honneur à bien faire mes devoirs, durant les deux semaines qui suivirent ma fessée à rallonge, d'autant plus motivée durant la première semaine par le fait qu'Aline puis Diane me rappelèrent par leurs cris que Maman ne déculottait pas simplement pour la forme.

Dès le début de la deuxième semaine, je ramenai même deux bonnes notes, encore jugées moyennes pour Maman qui aurait voulu que je n'en ai que d'excellentes, mais bien meilleures bien sûr que l'année précédente à même époque. Deux notes positives dont j'étais fière, mais qui, pour Maman, justifiaient pleinement sa méthode...

Le problème était que, pour moi, deux bonnes notes suffisaient à me rendre confiante, dans un contexte où je retrouvais semaine après semaine le même programme déjà étudié l'année précédente. Et, notamment dans les matières ne demandant pas forcément de réflexion, j'avais tendance à m'ennuyer... Comme en histoire !

C'est ainsi que j'eus envie de papoter en douce avec ma voisine pendant que la prof racontait la vie de Louis IX, alias Saint-Louis, que je connaissais par coeur. Comme ce n'était pas la première fois qu'elle nous rappelait à l'ordre, la prof haussa le ton, et j'ai bien cru que nous allions récolter deux heures de colle. Heureusement, l'enseignante était dans un bon jour, et se contenta de nous séparer en changeant Martine de place, et de nous donner comme punition deux exercices supplémentaires à faire pour le surlendemain.

L'avantage de cette décision était que je n'étais nullement obligée de me vanter de mon nouvel exploit, en rentrant à la maison... Courageuse Christine, mais pas téméraire...



En contrôlant les devoirs à faire, Maman s'était étonnée 
que je doive faire trois exercices d'histoire... 
Mais, je me gardai bien de lui expliquer pourquoi...


Maman qui avait plus que jamais un regard attentif au quotidien sur les devoirs de ses filles, et de son aînée en particulier, s'étonna bien que je doive faire trois exercices d'histoire au lieu d'un habituellement, mais je m'en tirai en expliquant que nous avions du retard dans le programme, et que la prof voulait le rattraper. Je ne sais pas si j'ai été convaincante, en tout cas, l'explication est passée, semble-t-il, comme une lettre à la Poste.


Arrivant le surlendemain après-midi au collège, avec des exercices très bien faits, et sachant que mieux valait ne pas se faire remarquer en histoire, je vis Martine rappliquer avec un drôle d'air. Elle vint vite vers moi et me demanda : "Alors, tu n'avais pas dit à ta mère pour la punition d'histoire ?"

Je la regardai étonnée : "Bah, euh, non, mais comment tu le sais ?" 

Ce que Martine me répondit me glaça sur place. "Bah, en arrivant au collège, où Maman m'a déposée, on a croisé ta mère qui se rendait à la bibliothèque municipale. Nos deux mères se sont mises à discuter, et la mienne a dit que les deux pipelettes que nous étions allaient devoir trouver d'autres à qui parler puisque la prof nous avait séparées..."

Je grimaçai et demandai ce que Maman avait répondu. Martine enchaina :  "Oh, elle a fait une drôle de tête et m'a demandé des précisions. Je lui ai dit qu'on avait juste un tout petit peu bavardé, que ce n'était pas grave, et qu'on avait juste eu deux exercices de plus à faire".

Je devins très pâle et la questionnai encore, alors que la sonnerie de fin de récréation retentissait. Martine ajouta simplement : "Non, c'est tout. J'ai laissé nos mères en train de parler, et je suis rentrée". Mais, se reprenant, ma camarade de classe précisa : "Oh, si, ta mère a juste dit qu'elle allait t'en parler ce soir... Et que je pouvais te le dire... En tout cas, elle n'avait pas l'air d'être réjouie".

Une fois encore, j'avais l'impression que la foudre s'abattait sur moi. Maman qui me faisait dire par une camarade qu'elle allait me "parler" ce soir, je n'avais pas besoin de dictionnaire pour traduire le message... Dans le contexte du moment, une nouvelle remontrance pour bavardage, ajoutée à une cachotterie sur les raisons des devoirs supplémentaires, que Maman assimilerait forcément à un nouveau "mensonge", alors que ce n'était dans ma tête qu'une façon "d'arranger" la vérité, bref, tout cela constituait à n'en pas douter bien assez de motifs pour me fasse à l'idée que j'allais devoir préparer mes fesses...

Les trois heures de cours de cet après-midi virent une Christine transformée en statue de sel. La bavarde ne dit pas un seul mot, perdue dans ses réflexions, comme tétanisée par l'angoisse. A la récréation, je restai dans mon coin, rembarrant même Corinne, venue me demander si ça allait et s'inquiéter : "Tu crois que ta mère va se fâcher ?" 
Je niai l'évidence, mais mon inquiétude se lisait sur mon visage, et Martine se douta bien que je ne disais pas la vérité. Je la vis ensuite discuter à voix basse avec d'autres camarades. A l'évidence, ma mésaventure allait vite faire le tour de la classe...


A la récréation, Martine était venue me questionner...
Elle voyait bien que j'étais inquiète, mais je n'aurais jamais osé
lui avouer que j'étais sûre que, ce soir,
Maman allait me déculotter... 

La sonnerie de fin des cours provoqua comme souvent diverses réactions joyeuses. Assise à mon pupitre, j'avais au contraire envie de dire : "Oh, non, déjà !"  Je rangeai mes affaires et sortis de la classe puis du collège, marchant lentement, tête baissée, sans allant.

A deux rues de la maison, la proximité me réveilla en quelque sorte, et je commençai à me redemander quelle attitude adopter. Je me suis assise, la tête bouillonnante, sans trouver de solution rassurante. J'y restai un long moment, n'ayant aucune envie d'effectuer le dernier tronçon du chemin vers la maison... Je savais trop que Maman m'y attendait de pied ferme... Et que c'est vers une nouvelle fessée que j'allais marcher...

Les minutes passant, je comprenais que ma marge diminuait, car trop de retard aurait inquiété Maman, qui savait bien à quelle heure précise je sortais du collège...

C'est quasiment en trainant les pieds par terre, que j'arrivai à la maison...




Je n'étais pas fière, en rentrant à la maison,
baissant le regard pour ne pas affronter celui de Maman
qui ironisa sur mon retard...


J'enlevai mon manteau, l'accrochai dans l'entrée à côté de ceux de mes soeurs. Je me déchaussai et enfilai mes pantoufles, lentement, avant d'aller affronter le regard maternel... Maman était dans la cuisine en train de surveiller le goûter des petites. Il y avait un verre de lait et deux tartines qui m'attendaient sur la table.

"Tu n'es pas en avance, Christine ? Tu n'avais pas envie de revenir voir ta Maman ?", lança cette dernière d'un ton presque moqueur.

Je fis : "Euh, ben, non, M'man, pas du tout..." Maman embraya : "J'espère que Martine t'a fait la commission ? Tu sais que nous avons à parler toutes les deux ?"

Je baissai la tête en répondant : "Bah, oui, euh, elle m'a dit... Mais, euh, je vais t'expliquer..."

Maman me coupa : "Pour l'instant, mange donc ton goûter... Je ne suis pas sûre que tes explications m'intéressent..." Diane et Aline regardaient la scène avec curiosité, avides d'en savoir plus. Elles n'eurent même pas à poser de questions que Maman resitua la scène : "Oui, votre grande soeur a encore fait des siennes. Mademoiselle bavarde tellement que sa prof doit la changer de place. Bien sûr, elle ne s'en vante pas à la maison, sachant bien cela allait barder pour elle. Et en plus, Mademoiselle ajoute quelques mensonges pour faire croire que sa punition est juste un devoir en retard..."

Les deux petites avaient les yeux qui pétillaient en écoutant Maman, presque incrédules devant mes nouveaux exploits...

Je tentai de plaider ma cause : "Mais, Maman..." En vain, car elle me coupa la parole : "Tais-toi donc, Christine... Quand je pense qu'en plus, il faut que je tombe par hasard sur la mère d'une de tes copines et sa fille pour apprendre de leur bouche ce que fait ma propre fille en classe..." 
Je sentis bien à son intonation que le fait de s'être sentie comme prise en faute devant Martine et sa mère, d'avoir appris de leur bouche que je lui avais menti, était un facteur aggravant pour mon cas...

Les petites ayant fini leur goûter, Maman les envoya dans leur chambre en leur demandant d'être sage, mais il était évident qu'elles allaient se tenir à carreau, comme chaque soir d'orage... Et tendre l'oreille...

J'eus bien du mal à finir mes deux tartines, la gorge nouée, et l'appétit aux abonnés absents. Je bus ensuite à petites gorgées mon verre de lait, pendant que Maman rangeait nos affaires dans l'entrée. Je ne savais pas quoi faire, si je devais ou non monter dans ma chambre. J'avais l'intuition que mon sort serait scellé sans trop attendre... Je marinais déjà depuis le début d'après-midi ayant bien compris ce qui m'attendait depuis le message transmis par Martine, et Maman, de son côté, devait ruminer dans son coin et se dire en regardant l'heure : "Quand Christine va rentrer, elle va comprendre ce que c'est que mettre la honte à sa mère en public..."

Je n'avais toujours pas bougé, figée devant mon verre de lait, où il ne restait qu'une gorgée à boire. Je l'avalai en voyant Maman revenir dans la cuisine. Elle ramassa les trois verres de mes soeurs et moi, les posa dans l'évier, passa un rapide coup d'éponge sur la toile cirée, récupérant quelques miettes qu'elle jeta dans la poubelle.

Puis, me regardant toujours assise, mes yeux n'osant croiser les siens, Maman constata : "Tu es toujours là, Christine. Pas encore dans ta chambre ? Tu m'attends peut-être ?" Je rétorquai : "Oh, non, je, euh..." C'est fou ce que dans ces moments-là, je pouvais soit être prolixe et débiter ma plaidoirie, soit être ainsi bloquée, ne réussissant pas à mettre plus de trois mots ensemble pour faire une phrase...

Maman ne me laissa d'ailleurs pas loisir de rajouter quoi que ce soit, enchainant : "Allez, je ne vais pas te faire attendre plus longtemps... Viens donc par ici, Christine. Nous allons monter discuter dans ta chambre..."

 Comme je ne bougeai pas plus, Maman me prit la main, me faisant me lever du siège et m'entraina, sans me lâcher la main, vers l'entrée puis l'escalier que je gravis comme une automate. En haut, les petites nous virent passer devant leur porte ouverte, image étonnante d'une mère amenant sa fille vers sa fessée...




Faute de consignes, et ne sachant que faire,
je n'étais pas montée attendre Maman dans ma chambre.
Décidée à régler nos comptes sur le champ,
Maman m'entraina par le bras,
amenant sa fille vers sa fessée...


Maman me poussa dans ma chambre, laissant la porte grand ouverte derrière elle. Il y avait un livre et quelques affaires sur mon couvre-lit, et Maman me lâcha le bras, le temps de dégager le lit, s'asseyant ensuite au bord et tapotant ses genoux pour m'inviter à venir m'y étendre...

"Maman, euh, je vais t'expliquer... Non, attends, s'il te plait, attends..." , me mis-je à supplier, retrouvant ma verve à l'approche du danger...

Elle haussa le ton : "Christine, viens ici... Il n'y a rien à expliquer... Tu n'as aucune excuse... Tu as encore bavardé en classe, et non seulement tu as été punie pour cela, mais en plus tu as encore osé me mentir effrontément... Et je n'en aurais rien su, si je n'avais pas rencontré la Maman de Martine... "

Je ne savais quoi répondre et suppliai simplement : "Non, Maman, non, pas la fessée..."

C'était moi qui venais d'employer le mot tant redouté pour la première fois... Même si chacun avait bien compris ce qui m'attendait...

Maman répliqua sous forme de confirmation : "Mais si, la fessée, Christine, la fessée... Puisqu'il n'y a que cela qui te fasse réfléchir, Christine... Allez, j'ai assez attendu... Ne m'oblige pas à venir te chercher", dit-elle en faisant un geste comme si elle se levait...

Par réflexe, ayant compris à la détermination de sa voix, que mieux valait ne pas tirer sur la corde, je m'avançai jusqu'à sa droite, n'arrêtant même pas à deux pas d'elle comme je le faisais souvent. Maman put donc m'attraper par l'avant-bras et me faire plonger en travers de ses cuisses...



J'étais venue vers les genoux maternels, comme résignée,
et Maman m'avait basculée en cette position
que je craignais tellement...


Pendant qu'elle m'équilibrait et me ceinturait, ma main droite se plaqua par réflexe sur ma lune encore couverte, comme pour me protéger...

L'ordre fusa : "Ta main, Christine !" Je la laissai encore un court instant pendant que Maman se fit plus claire : "Enlève ta main, Christine... Tu sais ce qui arrive sinon..."

Je retirai ma main dans l'instant, obtenant le commentaire satisfait de Maman : " Voilà qui est plus sage de ta part, ma chérie... La leçon de l'autre soir a porté ses fruits.... Allez, je vais pouvoir dégager tout cela pour te donner ce que tu mérites..."

"Tout cela", c'est vrai que je n'étais pas en pyjama cette fois, et que la cible était bien couverte... Mon gros pull descendait en dessous de ma taille, et fut vite relevé. La jupe plissée remonta également, retournée sur mon dos, avant que Maman ne s'attaque à mon collant de laine opaque et bien chaud qu'elle descendit jusqu'en dessous de mes genoux.



Cette fois, je n'avais pas pris le risque de fâcher Maman davantage...
J'avais vite retiré la main posée par réflexe pour protéger ma lune...
Le supplément de fessée de la dernière fois avait fait son effet...
Maman avait le champ libre pour descendre mon collant de laine,
puis s'apprêter à baisser ma culotte... 


Je geignais, sanglotant à moitié, n'osant pas contrarier les gestes maternels... J'émis juste un long "Noooooon" mais à voix feutrée, lorsque Maman s'appliqua à baisser ma culotte, sans précipitation, la descendant en bas des cuisses, avant prendre une large respiration, tout en commentant à nouveau : "Tu vois, Christine, c'est quand même plus simple quand tu ne cherches pas à m'empêcher de baisser ta culotte... Maintenant que je les ai sous la main, tu peux préparer tes fesses ma fille, parce que cela va barder...."

Je répétai : "Non, Maman, non, je serai sage, je ne dirai plus de mensonges, promis...." 

Cela ne fit que gagner quelques secondes, le temps que Maman remette une couche de son sermon : "Arrête de dire n'importe quoi, Christine. Si tu ne veux plus de fessée, sois sage en classe et ne me mens plus... Je serai sage, je travaillerai, c'est ce que tu dis toujours. Il n'y a même pas quinze jours, tu étais déjà là sur mes genoux à faire des promesses et me supplier de ne pas te donner la fessée... Heureusement que je te l'ai donnée, tu auras au moins été sage pendant presque deux semaines... Qu'est-ce que cela serait si je t'écoutais ? Tu recommencerais dès le lendemain peut-être ?"

Je criai : "Non, non, je ne recommencerai plus, promis, plus jamais..."

Mais, Maman avait resserré son bras gauche qui bloquait mon dos et s'était redressée, regardant bien ma lune toute blanche, pleinement exposée, sans aucune défense, avant de lever la main droite, paume bien ouverte, et de dire : "Assez bavardé, Christine. Puisque la fessée de l'autre soir ne fait plus d'effet, je vais t'en donner une autre dont tu te souviendras peut-être plus longtemps... Tiens, tu m'en diras des nouvelles... Tiens et tiens !"

Les premières claques tombèrent sur une lune, certes épargnée depuis deux petites semaines, mais qui se colora vite du fait de l'intensité de l'averse... 
Maman avait de l'énergie à revendre, et elle devait être encore plus motivée par le fait de s'être trouvée bête en apprenant d'une autre mère et de sa fille, que la sienne lui avait encore menti...

Méthodique, intense, la fessée me fit très vite pleurer à chaudes larmes, m'arrachant des cris quand la claquée se renforçait, alternant avec des moments où Maman cherchait à bien rougir pleinement ma mappemonde.




 
La fessée maternelle était énergique et très motivée...
Maman s'appliquait à bien rougir ma lune,
martelant ses reproches comme autant de motifs méritant
que je sois à nouveau longuement fessée... 

"Et dire que tu continues à bavarder en classe.... Tiens, tiens, tiens, je vais t'en enlever l'envie, ma fille..." commentait-elle par moment.
"En plus, tu mens comme tu respires, Christine... Tiens, tiens, tant que tu mentiras encore, tu te retrouveras sur mes genoux. Essaie de recommencer, et tu n'as qu'à préparer à nouveau tes fesses...", martelait-elle en alternance. 
Sans oublier le : "Ah, je vais t'apprendre à me faire honte devant tes copines et leurs mères... Une bonne déculottée, c'est tout ce que ça mérite..." assorti d'un regain de tannées. 
Bref, ses trois motifs de colère revenaient à tour de rôle pour motiver Maman, et relancer son oeuvre correctrice...

J'ai bien essayé d'étouffer mes cris, de serrer les dents pour retenir mes pleurs, consciente que par la porte de ma chambre, largement ouverte, les moindres bruits devaient emplir les oreilles de mes soeurs. Mais, j'eus bien du mal à ne pas hurler, ne serait-ce que pour me lâcher complètement. Surtout que, lorsque je réussissais à ne pas gémir, à contenir mes larmes, j'entendais alors chaque claque s'abattre sur ma lune, chaque réflexion maternelle, et cela ne faisait qu'accroitre ma honte, qu'amplifier ma douleur...

Alors, quand Maman a entamé ce qui allait être l'ultime part de cette volée, quand après une pause plus longue que les autres, où elle dût juger satisfaisante la tannée distribuée, quand ma lune lui parut colorée à souhait, et que me remettant bien en position, je la sentis partie pour une claquée finale, forte, longue, paraissant interminable car transformant mon épiderme en brasier, alors je me laissai aller, ne retenant plus rien, plus mes larmes, plus mes cris, gigotant même un moment, avant de comprendre que cela ne servait à rien, et recevant les dernières claques sans plus bouger, affalée, épuisée, calmée pleinement par une fessée vraiment exemplaire !

Maman me laissa enfin, et je tombai à genoux, hoquetant de douleur. Se relevant et se dirigeant vers le couloir, Maman sortit cette fois en refermant la porte derrière elle, sans rien dire d'autre.

Je restai un moment sans réagir, m'allongeant sur mon lit, couchée sur le côté, avant même d'avoir remonté ma culotte. Je pleurai longuement, très longuement, me sentant malheureuse, mais sans véritable révolte. Je m'en voulais en fait de m'être mise dans cette impasse, consciente que bavardage plus mensonge ne pouvaient que m'amener ce genre d'ennuis.



Je suis restée un moment allongée sur le lit, fesses écarlates à l'air,
m'en voulant de n'avoir pu éviter une fessée,
que je savais inévitable, dès que mon mensonge avait été découvert...  


Contrairement à ce que Maman répétait en me claquant les fesses : "Ah, Christine, la fessée de l'autre soir n'a pas suffi, puisque tu recommences à mentir...", contrairement donc à ses dires, je l'avais bien toujours en tête cette déculottée précédente, et je n'avais donc eu aucune illusion quand Martine m'avait transmis le message maternel, me disant qu'on allait "en parler ce soir" ! Dès cet instant, même si je n'allais surtout pas m'en vanter, ni l'expliquer aux copines, je savais qu'il ne me restait qu'une chose à faire, c'était bien de préparer mes fesses...

Au bout d'un moment, je me rhabillai, restant un peu sonnée, sans envie de rien faire. J'aurais voulu pouvoir me coucher sans souper, ne plus voir personne avant le lendemain, rester dans ma chambre comme dans un refuge contre les moqueries des petites et les sermons du soir d'une mère qui venait de démontrer à nouveau son autorité...

Mais, pour une fois, j'avais eu droit à la fessée au retour à la maison, et non celle d'après le diner qui m'était le plus souvent réservée...

Une heure plus tard, Maman vint contrôler que je n'avais pas de devoirs, et me demanda d'aller prendre ma douche et de me mettre en pyjama : "Les petites n'ont pas fini leur travail, elles feront leur toilette après le souper. Au moins, toi tu seras prête. Dépêche-toi, on passe à table à 7 h".



L'eau chaude réveilla les rougeurs de ma lune,
qui avait été, pour ainsi dire, savamment fessée...


J'obéis, me retrouvant sous la douche, dont le jet réveilla un peu mes rougeurs qui pâlissaient. En me savonnant, je sentis bien comme mon épiderme était sensible, combien mes rondeurs jumelles avaient été savamment tannées sur l'ensemble de la lune.

Quand je fus bien séchée, j'enfilai ma chemise de nuit, Maman nous appelant pour passer à table. Aline et Diane étaient encore en tenue d'écolière, et je dus manger, seule en tenue de nuit, comme si j'avais été la gamine de la famille.
J'avais bien en tête nombre d'autres exemples où j'avais diné, le nez piqué vers le bas, honteuse et apeurée, dans la position de celle dont tout un chacun sait qu'elle prépare ses fesses que Maman déculottera et rougira après le repas...

Là, c'était la grande soeur, les yeux encore embués de larmes, qui dinait en chemise de nuit, après avoir reçu une fessée magistrale, et je ne sais pas quelle est la position la plus difficile à supporter...




 J'étais descendue pour rejoindre la table familiale, 
après m'être mise en tenue de nuit...
Les yeux encore au bord des larmes, le regard fuyant,
j'affrontais les remarques maternelles et les yeux moqueurs des petites...
Grande soeur allait devoir diner assise sur deux fesses encore chaudes
après une déculottée magistrale, dont les claques semblaient encore
résonner dans la maisonnée...


Maman évidemment fit quelques allusions à ce qui venait d'arriver, rappelant aux petites qu'il valait mieux ne pas mentir à sa Maman, si l'on ne voulait pas recevoir "une fessée comme Christine"... 

La position assise sur les chaises en bois de la cuisine ravivait un peu les deux petits radiateurs de mon bas du dos, et j'avais tendance à me balancer d'une fesse sur l'autre pour calmer les picotements.

Maman me rappela à l'ordre : "Arrête de gigoter comme ça, Christine. Tu veux peut-être que je te réchauffe encore les fesses ?"
J'aurais mieux fait de me taire mais je répliquai : "Non, M'man, non, j'ai trop mal. Ca me pique" !
Ce à quoi, elle rétorqua : "Tu n'as qu'à t'en prendre à toi-même, Christine. Si tu n'avais pas bavardé en classe, ni menti à Maman, je n'aurais pas eu encore à te déculotter pour te donner la bonne fessée que tu méritais... Et une fessée de Maman, ça fait mal et ça pique... Tu devrais pourtant bien le savoir, vu le nombre de fois que tu passes sur mes genoux..."

Ces mots m'ont fait rougir, alors qu'Aline et Diane se retenaient de rire. J'en éclatai à nouveau en sanglots, pleurant sans pouvoir me retenir. Maman me fit me moucher, ordonnant que j'arrête ces "larmes de crocodile", sinon elle allait me donner "une bonne raison de pleurer à nouveau".

Je cessai enfin et ne dis plus un mot jusqu'à la fin du repas, heureuse d'être ensuite envoyée dans ma chambre... Au moins, cette fois, ce n'était pas la fessée que j'allais y attendre, mais c'est une lune encore colorée que j'allais y cacher du regard de mes moqueuses de soeurettes. 

A SUIVRE

70 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Ouahou !!! Quelle divine fessée, pour une vilaine menteuse, Christinette la sentie passer celle-là et l'a bien méritée, Maman ayant accompli sa tâche à la perfection, s'efforçant de faire comprendre à la demoiselle que le jeu qu'elle mène, n'en vaut pas la chandelle, à moins d'avoir l'envie fréquente de venir s'allonger sur ses genoux, pour y être déculottée et copieusement fessée.

    La démarche maternelle, étant que Christine, devienne une vraie grande jeune fille studieuse et presque sage, des dérapages (scolaires ou de vie quotidienne) occasionnels étant possibles, mais ne demandant alors qu'une piqûre de rappel (certes rigoureuse et ferme) de ce qu'il en coûte, même pour une grande Christinette intelligente et sérieuse, qu'il convient simplement de rappeler à l'ordre, de temps à autre.

    Mais voilà, pour l'instant, Christine n'ayant pas encore franchi ce cap, Maman chérie ne peut agir autrement qu'avec les petites et se doit de déculotter, autant de fois que nécessaire, son aînée, pour de bonnes fessées, adaptant simplement celles-ci à la morphologie de sa grande fille, ce qui bien sur n'est pas un atout pour Christinette, s'offrant ainsi (à son corps défendant) de longues et magistrales volées, la laissant sur les reins, à l'image de celle-ci comportant et j'en suis ravi, quelques variations intéressantes, enfin sauf pour Christinou.

    Premier jet Dominicain, sur l'épisode.

    Amicalement, Dominique

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  2. Non, mais je rêve ? Dominique qui qualifie mon douloureux et honteux passage sur les genoux maternels de "divine fessée" ! J'hallucine ! Moi qui espérais un peu de compassion, des mots réconfortants, de quoi me consoler... Au lieu de cela, le commentaire louangerait presque Maman, l'encouragerait, et parle même d'une tâche menée "à la perfection" !
    Je veux bien admettre que ma lune était pleinement écarlate et savamment tannée, mais de là à en féliciter Maman quand même...
    Pff, c'est pas juste... Pff, je vais aller pleurer dans mon coin, snif, snif, snif... (hi hi...)

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  3. Chère Christine,

    Non mais voilà la Christinette, qui réclame de la compassion, du réconfort, alors que celle-ci malgré une claquée à rebondissements, est incapable de tenir plus de deux semaines, sans replonger dans ses travers et voudrait être consolée, parce qu'elle s'est fait prendre et que Maman lui a donné ce qu'elle méritait, non mais c'est moi qui rêve !

    Alors oui ! Je louange et félicite Madame Spaak pour sa prestation, tout en l'encourageant à poursuivre sa démarche envers cette péronnelle bornée, qui ne comprend que les bonnes déculottées savamment servies par Maman.

    Que Christinette, trouve ça injuste, c'est son problème et elle peut aller pleurnicher dans son coin, cela lui permettra peut être de réfléchir, d'autant que cette fois, Maman ne l'ayant pas fait languir, la soi-disant grande fille peux se consoler en considérant qu'elle a échappé à pire, n'est ce pas Christine....(hi hi...)

    Amicalement, Dominique

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  4. Echapper à pire, que Dominique imagine-t-il donc ? Moi, je pense que cette fessée magistrale suivie d'un diner en tenue de nuit, face à des soeurettes moqueuses, c'est déjà bien traumatisant et honteux pour une grande soeur...

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  5. Chère Christine,

    En effet cette déculottée magistrale, suivie d'un dîner en chemise de nuit, pour une grande sœur est bien mortifiant, mais la soi-disant grande fille ne peux s'en prendre qu'à elle même, ce n'est pas les soeurettes qui l'on obligé à raconter des bobards.

    Tant qu'au pire pour Christinette, cela aurait pu être que Maman, vraiment lassée par tous ces mensonges, après avoir expliqué les faits à la troupe, invite celle-ci à la suivre au salon, pour y corriger la vilaine petite menteuse et l'envoie ensuite au coin, culotte baissée, les mains sur la tête, durant le temps que les soeurettes fassent leurs devoirs.

    Ceci n'est qu'une supposition, très désagréable, je vous l'accorde, mais plausible et à titre de compassion, je reconnais que pour la grande Christine, partager le dîner familial, en chemise de nuit avec deux fournaises à la place des fesses, n'était certainement pas chose facile pour l'égo, mais celle-ci ne peut nier que cette nouvelle tannée était méritée et n'est pas tombée, par hasard....

    Bon, je ne m'étends pas davantage, réservant mes remarques, pour l'analyse de l'épisode et vous précise une fois de plus, que vos illustrations sont aussi parlantes, que le texte et m'inspirera peut-être.

    Amicalement, Dominique

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  6. Heureusement que Maman n'a pas eu la même idée que Dominique... J'étais déjà assez honteuse que Maman ait laissé la porte de ma chambre ouverte... La fessée dans le salon devant mes soeurs, cela aurait été pire encore. J'admets que je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même pour ce bavardage et ces mensonges, mais de là à théâtraliser ma déculottée, cela aurait été beaucoup.

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  7. Chère Christine,

    Il est vrai, qu'avec la porte ouverte, le sentiment de honte devait très être fort pour Christinette, les frangines ne ratant rien sur le plan auditif, du tourment de grande sœur.

    Je reconnais volontiers que théâtraliser ce moment, aurait été sans aucun doute, excessif et je crois sincèrement que votre mère n'y pensait même pas, considérant qu'il lui suffisait d'administrer à la menteuse récidiviste, une correction plus exemplaire, que la précédente, tant sur le plan physique que psychologique (infantilisation totale, avant, pendant et après).

    Chut, Dominique ! Tu en dit trop ou pas assez et bientôt, tu n'auras plus aucun élément à développer, alors ferme-là et laisse donc mariner dans son jus, la Christine, elle en avait l'habitude avec Maman......(Hi, hi...)


    Amicalement, Dominique

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  8. Chère Christine,
    Digression et regard Dominicain, pour ne parler que d'iconographie, sujet sur lequel, je reviendrais pour l'opus 67.

    En parcourant à nouveau votre blog (comme j'en ai l'habitude), je suis retombé sur une illustration d'épisode sur laquelle je craque (Ces instants vexatoires : une autre promesse qui calme '1' – 09/2011) montrant une dame (Maman sans aucun doute) accompagnée de trois filles, représentant l'image parfaite, de la maisonnée Spaak, soit en vacances ou en promenade hebdomadaire, que je détail ci-dessous.

    Madame Spaak pousse le carrosse de Diane, Aline bien sage à sa droite et la grande Christine à sa gauche, dans un petit short blanc très saillant, dessinant parfaitement les contours d'une lune rebondie, donc Maman sait s'occuper quand il le faut et ceci au grand désarroi, de la demoiselle, qui elle, n'apprécie pas du tout ce genre de soins maternels.

    Amicalement, Dominique,

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  9. Quelle culture spaakienne, Dominique ! Au moins, s'il y avait un contrôle surprise, vous obtiendriez de meilleures notes que Christinette. Effectivement, cette photo de la grande soeur suivant sa mère qui promène la petite dernière en poussette, dans un parc, était très parlante, car on y sentait la tension entre mère et fille, et l'angoisse de l'ainée sachant qu'une chaude explication l'attendait au retour à la maison...

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  10. Chère Christine,
    Suite épisode :

    Ces fêtes de fin d'année ayant été bien riches en rebondissements pour Mlle Christine, enfin surtout pour sa lune, présentée par deux fois aux bons soins maternels, avant Noël et après le jour de l'an, ceci ne constituant pas un cadeau pour Maman, mais se devant de sévir à nouveau ! L'aînée de ses filles étant parfois (pour ne pas dire souvent) plus gamine que les petites sœurs, qu'il convient donc de déculotter et fesser copieusement, pour lui ramener les pieds sur terre de façon plus ou moins durable.

    Alors, pour Christinette, comme cette nouvelle année civile n'a pas démarré sous les meilleurs auspices, malgré un certain rééquilibrage familial (lui confirmant au passage, que Maman ne rigole plus lorsqu'elle baisse une culotte) et demeure l'exemple à ne pas suivre, lors de conversations (Madame Spaak refusant le même tracé pour les petites), s'efforce d'être transparente et studieuse, ceci durant une quinzaine de jours, seulement !

    Car bien évidemment, chez Christine sommeille le parfum de l'ennui, lors de certaines leçons qu'elle connaît à la perfection et réveille, alors la pipelette qu'elle est (surtout à l'école), mais qui se fait rattraper par la patrouille, avec à la clé une punition du prof (très clémente sur le coup) sous la forme de devoirs supplémentaires à effectuer, sans paraphe parental. Quelle aubaine ! Pour la reine de la cachotterie !

    Amicalement, Dominique

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  11. Chère Christine,

    Ah merci, pour l'encouragement, Maîtresse, c'est Maman qui va être contente, elle va pouvoir féliciter son petit Minot pour ce bon point et non le déculotter, pour une bonne dérouillée, comme cela arrive parfois lorsqu'il fait des bêtises ou qu'il n'est pas sage......hi,hi......

    Sinon je suis ravi, que l'aparté vous est plu et comme vous le dites si bien, la tension se ressent entre mère et fille, cette dernière angoissant à l'idée du retour à la maison et surtout de la chaude explication qui l'attend.
    Et celle-ci ne sera d'ailleurs pas déçue, Maman lui concoctant une magistrale volée, après sa douche et n'ayant pour seule protection, que son pyjama tout frais et bien fragile, facilitant le dévoilement de la cible à Maman, à l'inverse du présent opus.

    Amicalement, Dominique,

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  12. Oui, la "reine de la cachotterie" avait apprécié que la punition de la prof d'histoire ne soit pas deux heures de colle... Mais elle n'imaginait pas que ce nouveau mensonge (par omission) se serait trouvé dévoilé par une rencontre fortuite de deux mères...

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  13. Chère Christine,

    Mensonge par 'omission', de la part de Christinette ? J'en doute fortement ! Imaginant que celle-ci est plus que satisfaite de la clémence professorale, lui permettant (en la jouant fine) d'embobiner une nouvelle fois, Maman chérie et ainsi sauvegarder la blancheur de sa lune.

    Mais voilà, que celle-ci est rattrapée par le hasard d'un échange entre deux mamans se connaissant, sans aucun doute et bien au fait, des turpitudes respectives de leurs demoiselles, à la différence que l'une avoue sa faute (les conséquences n'étant peut-être pas les mêmes), tandis que l'autre, en championne de l'entourloupe, esquive la vérité pour protéger ses fesses, ce qui est louable (la main de Maman étant plus que généreuse avec celles-ci).

    Ah, crotte de crotte ! Votre réponse, me fait dévoiler (tiens ! Comme une partie de l'anatomie) mes arguments pour mes commentaires sur l'épisode, tant pis, il y aura redondance comme pourrais le dire Mardohl, mais que cela n'incite pas la conteuse à rester muette ! Hi, hi.......

    Amicalement, Dominique,

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  14. C'est quand même quelque part un mensonge par omission, car Christinette avait "omis" de raconter ses exploits de bavardage à Maman. Il est vrai qu'en faisant croire que les exercices supplémentaires d'histoire à faire étaient le fait d'un "retard dans le programme", tenait cette fois du vrai mensonge, celui que Maman n'aime pas du tout, et encore moins que celui par omission, qui peut passer juste pour un oubli...
    Mais, n'imaginant pas que Maman puisse être mise au courant aussi vite, ni même qu'elle le sache un jour, c'était quand même plus aisé pour Christinette que d'aller expliquer à Maman qu'elle avait été punie pour bavardage en classe, ce qui aurait été presque comme si j'étais rentrée à la maison en disant : "Je sais que je mérite une fessée. Tu me la donnes maintenant, ou tu préfères que je t'attende dans ma chambre après le diner ?"

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  15. Chère Christine,

    Mensonge par 'omission', de la part de Christinette ? J'en doute fortement ! Imaginant que celle-ci est plus que satisfaite de la clémence professorale, lui permettant (en la jouant fine) d'embobiner une nouvelle fois, Maman chérie et ainsi sauvegarder la blancheur de sa lune.

    Mais voilà, que celle-ci est rattrapée par le hasard d'un échange entre deux mamans se connaissant, sans aucun doute et bien au fait, des turpitudes respectives de leurs demoiselles, à la différence que l'une avoue sa faute (les conséquences n'étant peut-être pas les mêmes), tandis que l'autre, en championne de l'entourloupe, esquive la vérité pour protéger ses fesses, ce qui est louable (la main de Maman étant plus que généreuse avec celles-ci).

    Ah, crotte de crotte ! Votre réponse, me fait dévoiler (tiens ! Comme une partie de l'anatomie) mes arguments pour mes commentaires sur l'épisode, tant pis, il y aura redondance comme pourrais le dire Mardohl, mais que cela n'incite pas la conteuse à rester muette ! Hi, hi.......

    Amicalement, Dominique,

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  16. Après la reine de la cachotterie, me voici nommée "reine de l'entourloupe", mais à tout bien réfléchir si "esquiver la vérité" permet de "protéger ses fesses", vous conviendrez que c'est plus que tentant... En tout cas, plus facile à tenter que l'attitude consistant à se dépêcher de dire la vérité pour se retrouver finalement plus tôt à présenter une lune dévoilée et apeurée, en sachant qu'elle ne restera pas blanche...

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  17. Chère Christine,

    En effet ma chère Christine, ne pas se vanter d'un bavardage en classe (puni par la prof), peut-être considéré comme une 'omission', mais l'ennui avec Christinette est qu'elle n'en est pas à son premier 'oubli' du même style « Ces moments où le cœur bat fort : la curiosité insistante de Tata – 01/2011 » et je pourrais en citer d'autres.
    Cela correspond bien au fait que Christinette (pas idiote pour un sou, comme dans la référence citée) avait surtout peur pour ses fesses et je comprends tout à fait, que celle-ci n'aille pas, la bouche enfarinée raconter ses exploits à Maman et lui réclamer en quelque sorte, la bonne déculottée, qu'elle mérite.

    Vu sous cet aspect, j'admets qu'il était plus facile pour la demoiselle de s'en remettre à la solution Christinienne, en prenant le risque d'ajouter un gros bobard, qui en cas de découverte, lui coûterait plus cher et la providence (mais il y a des chanceuses!) a voulu qu'il en soit ainsi, dommage pour les joues du bas de Christinou.

    Amicalement, Dominique,

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  18. Chère Christine,

    Je me rends compte avoir transmis deux fois, le même message et je viens de vous adresser le bon en réponse à votre commentaire d'hier (15h36) et vais donc répondre à celui d'aujourd'hui (10h01).

    Reine de la cachotterie ! Impératrice de l'entourloupe ! Princesse du mensonge ! Je confirme, en effet, l'attribution de tous ces titres à Christinette qui lui vont à merveille et confirme simplement sa vivacité d'esprit et son intelligence, certes pas forcément utilisée à bon escient, mais faisant le charme de cette innocente pré-ado.
    Et je conçois que l'esquive soit plus tentante, que la franchise spontanée, celle-ci apportant un sursis fessier plus ou moins long et dans le meilleur des cas, un acquittement inattendu de la sanction.

    Désolé, Christine, pour le doublon de message.

    Amicalement, Dominique,

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  19. Hi, hi... Si Dominique bégaie maintenant, où allons-nous ? Mais c'est peut-être l'émotion, comme quand Maman me demandait de m'approcher de ses genoux et que je ne savais que dire : "Euh, euh, non, M'man, non, pas euh, pas la... pas la euh fessée, pas la fessée, non, noooon".

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  20. Chère Christine,

    Oh, quelle vilaine moqueuse ! Pire que les soeuretttes ! A croire, que cela lui manque, comme disait Maman et je suis sur, que celle-ci sera très intéressée par l'attitude négative, de sa soi-disant grande fille, vis à vis d'un fidèle lecteur !

    Et là, la Christine, pourra alors bégayer des « Euh, euh, non, M'man, non, pas la....pas la, euh fessée, pas la fessée, non, noooon » et ajouter « Nooonnn, Maman, nooooon pas déculottée, j'ten supplie, paaaaas çaaaaaaa, sniiiiif, sniiiiiif » et là, c'est Dominique qui aurait de quoi, se gausser de la Christinette en pleurs, suppliant Maman d'épargner ses pauvres petites fesses.

    Alors ! Mademoiselle, on rit un peu moins maintenant ! Non ? Hi, hi.......

    Amicalement, Dominique,

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  21. Pffff, vilain Dominique, snif, snif... Je ne lui cause plus, na ! Bien fait pour lui, na, na, et na ! Toujours à m'embêter et à prendre le parti de Maman, au lieu d'écrire les commentaires prévus sur le texte principal. Pffff, des promesses, toujours des promesses...

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  22. Chère Christine,

    Mais la demoiselle moqueuse se fait boudeuse maintenant, tape du pied et grogne, parce les principaux commentaires Dominicains tardent à venir, voilà une gamine qui aurait bien besoin qu'on lui rappel les bonnes manières, envers les aînés.
    Et je crois, qu'il serait tout à fait juste, que Maman est la bonne idée de baisser la culotte, de cette petite râleuse, pour une de ces fessées, dont-elle a le secret et ramène la grande fillette, à de meilleurs dispositions, après avoir bien criée et pleurée sur les genoux maternels, qu'en pense la Christinette ? Pas d'accord peut-être ? Hi, hi.....

    Sinon au sujet des promesses, comme on dit : C'est l'hôpital qui se fout de la charité et je pense qu'Anne-Marie partagerais mon avis, concernant Christinette ou même Christine, mais rassurez-vous celles-ci seront tenues, je m'y attache actuellement.

    Amicalement, Dominique,

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  23. Hi hi... Dominique est grognon... Pff, il n'avait qu'à pas m'embêter, hi hi...
    Trêve de plaisanterie, ce genre d'échanges ping-pong est sympa... Merci
    Sinon, je viens de recevoir un commentaire assez long de Mardohl et vais le publier en plusieurs morceaux pour y répondre en partie à chaque fois.

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  24. COMMENTAIRE DE MARDOHL (1)

    Comme dans une série téléviséE, l’épisode débute sur une remise en contexte et un rappel des derniers épisodes, comportant une nouvelle mise en évidence de la mortifiante comptabilité sororale, pour qui la dernière fessée de Christine compte double, à la profonde contrition de la concernée.

    Notre narratrice se voit donc remise sur les bons rails, mais pour un temps seulement, car, suivant un schéma classique mais auquel elle n’échappe toujours pas, ses bonnes résolutions s’évanouissent aussi systématiquement que la pierre de Sisyphe ne s’en vient rouler au pied de la colline.

    Résultat : au cours d’histoire, elle préfère bavarder avec sa voisine Corinne plutôt que d’écouter la vie de saint Louis. (Vous prétendez la connaître par cœur ? Dans ce cas, pouvez-vous me citer le nom de son principal biographe ? Et sans recourir à Wikipédia s’il vous plaît !) Et, reprise encore et toujours par ses vieux démons, Christine cache la vérité à sa mère, bricolant un mensonge pour justifier cette triade d’exercices, ce qui la placerait dans une situation bien délicate si la véritable version des faits ne survenait aux oreilles maternelles.

    Evidemment, c’est ce qui advient. Mais cette fois-ci par un canal inhabituel : celui de Corinne elle-même, loin de se douter qu’elle jouerait ainsi un rôle de délatrice. La stratégie de Christine se révèle une fois encore déficiente. Pour se couvrir, elle aurait dû demander à sa camarade de cacher elle aussi cette mésaventure à sa maman à elle. Mais comment pouvait-elle prévoir que cette même maman rencontrerait Madame Spaak et la mettrait au courant de ce qui s’est réellement passé ? Décidément, le destin n’a de cesse de déjouer les plans bien peu inspirés de notre inconséquente Christine.

    Donc, c’est une fois n’est pas coutume par la bouche de Corinne que notre héroïne apprend ce qui l’attend le soir à la maison… Christine bégaie, grimace, pâlit, perd tout son entrain, ce qui n’échappe pas à sa camarade qui la questionne avec une fausse compassion et, n’obtenant aucune réponse, s’empresse d’en répandre la nouvelle autour d’elle. Nul doute que les oreilles de Christine ne siffleront le lendemain, à son retour en classe, et nul doute qu’elle se verra la cible de questions bien embarrassantes.

    C’est bien lentement (et bien seule) qu’elle entreprend le chemin du retour, et c’est sans surprise que nous la voyons reculer devant le dernier tronçon. En effet, elle marche vers une nouvelle fessée, mais comment y échapper ? Elle aura beau s’asseoir (sur un perron ? sur un banc ?) elle ne réussira qu’à retarder l’échéance de quelques minutes. Car en effet, quelle direction prendre, autre que

    celle des genoux maternels ? On la verrait mal frapper à une porte et demander à qui lui ouvrira : « Cachez-moi : si je rentre à la maison, Maman me donnera la fessée. »

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  25. Non, Mardohl, je ne me souviens plus du biographe de Saint Louis, mais à l'époque, je retenais bien l'histoire et suivais bien les cours, ce qui fait qu'en redoublante je m'ennuyais d'autant plus.
    Demander à Corinne de ne rien dire à sa mère, c'était devoir lui faire comprendre que la mienne allait avoir une réaction que je craignais fort, et que je ne voulais surtout pas savoir ébruitée... Et imaginer la rencontre des deux mères était peu probable, d'autant que nous n'habitions pas le même quartier, contrairement à certaines autres camarades.
    C'est sur un muret que je me suis assise, posant mon cartable à côté de moi, la tête envahie d'images, de peurs, me rappelant les mots de Maman rapportés par Corinne, et que ma camarade pouvait trouver énigmatique, pas clairs, mais dont je savais que la seule bonne traduction était : "Christine, prépare tes fesses !"
    J'avais bien pleinement conscience que mes pas me rapprochaient, non seulement de la maison, mais surtout des genoux maternels...

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  26. COMMENTAIRE DE MARDOHL (2)

    Pour rapporter l’arrivée au domicile familial, vous passez à ce « mode ralenti », multipliant les actions secondaires, qui vous est propre et que j’apprécie particulièrement. Chaque geste de Christine est minutieusement relaté, la lenteur de la narration exprimant les réticences de l’héroïne à vivre le dénouement de cette histoire.

    Et si elle pouvait nourrir encore la moindre illusion, la voilà dissipée par le discours maternel à son apparition, oraison rappelant les faits et soulignant une circonstance terriblement aggravante : Madame Spaak a été perçue par une autre maman comme « roulée dans la farine » par sa propre fille, se voyant ainsi prise en défaut éducatif par une congénère, ce qui se révèle un sérieux affront pour la mère attentive et rigoureuse qu’elle est et l’image qu’elle tient à donner d’elle. Je me doute en effet qu’elle craint plus que tout d’entendre dans son dos : « Cette pauvre Madame Spaak, en l’absence de son mari, est complètement dépassée par ses trois filles qui lui dansent sur le ventre. Tout le monde sait qu’elle marche au moindre bobard de son aînée. » Aussi peut-on comprendre sa colère, et prévoir que, n’hésitant pas à rendre vexation pour vexation, elle ne tiendra pas spécialement à cacher à la maman de Corinne la claquante résolution de cette affaire, avec les conséquences que l’on devine dans la cour d’école. Mais n’anticipons pas et rappelons simplement que, sur ce moment présent, le ton rogue pris par sa mère annonce pour Christine une fessée exemplaire.

    Mais cette fessée, quand et comment se manifestera-t-elle ? La fautive termine son gouter, ne sachant quelle attitude adopter, craignant peut-être que sa maman ne la déculotte sur-le-champ, dans la cuisine. Nouveau passage en « slow motion » par lequel Madame Spaak multiplie les anodins gestes ménagers. Puis elle demande à une Christine tétanisée pourquoi elle n’est pas encore dans sa chambre. (Sur ce point on pourrait lui faire remarquer qu’elle ne s’est pas montrée pleinement explicite : en effet, elle n’a nullement demandé à sa fille de monter l’attendre dans sa chambre. Cela ne va pas de soi, car elle aurait pu tout aussi bien avoir décidé de fesser sa fille en un autre endroit. Je me souviens d’une fessée antérieure de cette chronique, au chapitre 38, pour laquelle Christine monte spontanément attendre sa mère dans sa chambre… avant que celle-ci ne lui intime l’ordre de redescendre afin de lui donner la fessée au salon devant ses deux petites sœurs.)

    Mais, heureusement pour Christine (comme l’a pertinemment mentionné Dominique), la sanction ne sera pas publique, Madame Spaak emmenant par la main sa fille vers sa chambre. (Autre scène inédite me semble-t-il.)

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  27. Oui, Mardohl, le fait que Maman apprenne de la bouche d'une camarade et de sa mère ce que j'aurais dû lui avouer la veille, ne pouvait être pris par elle que comme un affront, comme la marque qu'elle se laissait berner par sa grande fille.
    Déjà, quand je mentais ou manoeuvrais devant mes soeurs, cela amenait une réaction forte de Maman. Mais devant des tiers, c'était plus vexant encore, du fait, Mardohl le devine bien, que Maman avait l'impression que sa réputation de bonne mère pouvait en prendre un coup...
    Il est d'ailleurs certain que Maman avait fait comprendre à la mère de Corinne que cela ne se passerait pas ainsi et qu'elle m'attendrait de pied ferme... Je pense aussi que la fois suivante où les mères se sont croisées, Maman a certainement été explicite sur la façon dont elle avait réglé l'affaire à la maison...
    Remarque juste encore sur mon inconfort, mon questionnement sur ce que je dois faire, qui m'amène à demeurer plantée devant la table de la cuisine, faute d'ordres clairs...
    J'avais plus imaginé une suite, je dirais "classique", différée au moment du coucher, mais les mots "usuels" ne venant pas, je me demandais comment Maman allait procéder...
    Attendre sagement, ne rien dire, ne surtout rien faire qui puisse empirer ma situation, tel était mon choix, et c'est effectivement de manière plutôt inédite que je me suis laissée emmener par la main dans ma chambre...
    Là encore, c'était une manière infantilisante, style gamine ramenée à la maison, mais dans la situation que je vivais, je n'avais qu'à me laisser faire, sans résister, déjà presque contente que l'on prenne le chemin de ma chambre et non du salon...

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  28. COMMENTAIRE DE MARDOHL (3)

    Arrivée à destination, votre mère dégage le lit pour se faciliter la tâche. Christine, de muette se faisant suppliante, met enfin en mot le supplice qui l’attend, ce qui, évidemment, ne refroidira nullement la détermination maternelle. Christine est tentée de préserver son fessier de la main, mais cette résistance dérisoire ne durera pas cette fois, votre maman vous rappelant ce que vous encourez si vous persistez dans cette voie. (Votre capitulation immédiate sanctionnant le bien-fondé du supplément administré à la dernière occasion.)

    Après quoi nous avons droit à la description par le détail de ce minutieux déculottage, Madame Spaak ayant en effet fort à faire avec la tenue hivernale de sa fille : pull puis jupe relevés, collant baissé avant que la culotte ne prenne le même chemin. Christine gagne encore quelques secondes avec de vaines promesses que sa Maman a vite fait d’éventer (mesurant au passage la durée d’efficacité de la dernière fessée : deux semaines) avant de passer aux choses sérieuses.
    La fessée échoit donc, longue, méthodique, exemplaire. Rien n’y manque : les trois phases, alternant les claques prodiguées au même endroit, avec celles reparties sur toute la mappemonde, les sermons maternels (martelant le triple motif de la correction : bavardage, mensonge, qui engendre une honte publique de la génitrice), les cris, pleurs et supplications de Christine. Comme de coutume, elle essaie de les retenir, mais comme de coutume, selon un cercle vicieux bien éprouvé, son silence ne rend les claques que plus audibles. Il faudra attendre la salve finale pour que la punie, sa dignité vaincue par sa douleur, ne laisse libre cours à l’évocation auditive de sa souffrance.

    Christine, essorée par cette tannée, fait pourtant montre de bonne foi, en réalisant qu’elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même. Elle voudrait désormais se cacher dans un trou de souris et ne plus avoir affaire à quiconque. Mais sur ce point, elle ne sera pas aussi heureuse que son alter ego littéraire, Sophie : « Elle était si honteuse qu’elle n’osait plus rentrer pour dîner ; et elle fit bien, car Mme de Réan lui envoya sa bonne pour l’emmener dans sa chambre, où elle devait dîner et passer la soirée. »

    Mais elle reçoit l’ordre maternel de prendre une douche, de se mettre en chemise de nuit et de passer à table, la condamnant à subir sermons et regards
    moqueurs. (Le déshabillage dans la salle de bain, par lequel Christine remet sa lune à l’air, aurait peut-être mérité un traitement plus approfondi.) Infantilisée par sa tenue de nuit, alors que ses petites sœurs ne sont pas encore déshabillées, Christine n’a plus qu’à piquer le nez vers son assiette et à subir, se tortillant sur sa chaise, les fesses encore rouges, les mortifiantes allusions maternelles, qui la font rougir puis éclater en sanglots, sous les pouffements des cadettes et les remarques acerbes d’une mère aucunement dupe. Notre infortunée narratrice aura bu jusqu’à la lie l’amère coupe de son inconduite.
    C’est avec soulagement que Christine se voit renvoyée dans sa chambre. Mais l’affaire se terminera-t-elle pour autant ? En effet, quelque chose me dit que l’écho de cette fessée magistrale se propagera bien au-delà de la maison familiale.

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  29. Oui, Mardohl, dans la chambre, quand Maman dégage le lit, le suspense (qui n'existait guère) n'est plus de mise, et même si elle n' pas employé le mot encore, je peux supplier de ne pas recevoir cette "fessée" tant redoutée...
    Oui, une fois magistralement fessée, je ne rêve que de ne plus voir personne, mais la soirée débute à peine et modifie la donne...
    Le déshabillage pour passer à la douche mériterait en effet plus de détails, mais j'essaie d'avancer le récit de l'année, avant de revenir, plus tard à des points précis à revoir ou développer. C'est vrai que me dénuder la lune écarlate offrit l'occasion, j'allais dire, de contempler mes fesses rougies, mais le verbe n'est pas le bon, car si j'étais curieuse de voir l'effet de la tannée maternelle, je ressentais à la fois une grande honte, et j'aurais voulu que ces images ne se gravent pas dans ma mémoire, ce qu'elles faisaient hélas...
    La douche sur la peau endolorie ravivait plus qu'elle ne calmait la sensation de chaleur. Et, en mettant une nouvelle culotte et en passant la chemise de nuit, le contact frais de l'étoffe contrastait avec la température de ce qu'elles allaient recouvrir...

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  30. Chère Christine,

    Non, non, pas grognon, mais assez joueur avec la conteuse qu'il me le rend bien et j'apprécie également ces parties de ping-pong, mon adversaire étant une excellente pongiste.

    Ceci dit, je viens de lire les remarquables commentaires de Mardohl (que vous pourrez remercier de ma part) et je m'efforce de finaliser les miens, pour les transmettre.

    A bientôt

    Amicalement, Dominique,

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  31. Les compliments sont transmis en direct donc. Mardohl appréciera, je n'en doute pas;
    Dans l'attente de vous lire désormais...
    A bientôt !

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  32. Chère Christine,
    Suite épisode :

    Au retour du collège, la reine de l'entourloupe, réussie à faire avaler son histoire à Maman quelque peu septique, qui n'approfondissant pas la recherche, accepte l'explication de sa fille sur ce devoir supplémentaire. En pensant, peut-être aussi, que son aînée ayant été particulièrement gâtée, juste avant et après les fêtes, celle-ci ne prendrais quand même pas le risque d'un nouvel orage.
    Sauf, qu'il n'y a qu'une seule Christinette, prête à tout (et pas bonne à rien) pour esquiver un rendez-vous (mérité) avec les genoux et la main de Maman, qui fait pleurer!

    C'est donc guillerette, que Christine retrouve Corinne pour le cours d'histoire suivant, mais reçoit alors un coup de massue de sa copine sous la forme d'une affirmation (simple et pleine de bon sens), qui la surprend et s'interrogeant, obtient alors le pourquoi du comment, comprenant que sa camarade et sa mère (à leurs corps défendant), ont éventées son stratagème de l'avant veille, face à Maman.
    Changeant de physionomie, Christinette en demande plus à la pauvre Corinne, qui certainement perturbée par l'insistance de celle-ci, lui délivre alors le message et l'attitude maternelle, foudroyant la demoiselle qui n'a nul besoin de décodeur pour décrypter la pensée de Maman et la suite que celle-ci compte y donner.
    Christine termine alors cette journée de cours, sur un nuage peuplé de pensées négatives et d'angoisses, repoussant même les bonnes intentions de Corinne, niant ce qui l'a mine, mais ne trompe pas la camarade qui ainsi rabrouée, s'en va faire part de ses confidences du jour à d'autres oreilles moins compatissantes et qui sait, peut-être, porteuses d'échos bien plus gênants, sur ce que Corinne apprendra du destin, de sa copine !

    A voir, comme dirais Mardohl !

    A suivre.......

    Amicalement, Dominique,

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  33. Oui, Dominique, une affirmation apparemment anodine peut être comme un coup de massue. Les mots que Maman demande à Corinne de me dire sembleraient anodins à qui les entendrait sans connaitre le contexte...
    Que Corinne m'apprenne que Maman avait été informée de notre bavardage et de ses conséquences, cela m'aurait suffi pour comprendre que le sujet serait abordé à mon retour à la maison... C'était évident ! Mais, que Maman demande à ma camarade de bien faire la commission, de bien me dire qu'on allait "en parler ce soir", je connaissais suffisamment ma mère pour savoir ce que cela voulait dire...
    C'était bel et bien un message destiné à me faire angoisser, un message dont je pouvais décoder sans me tromper la teneur.
    "En parler ce soir", cela voulait dire "en parler avec mes fesses", sans aucun doute possible...
    Comme quand, parfois, chez Mamie, Maman disait : "On va rentrer à la maison. Je dois avoir une petite discussion avec Christine". Pour moi, je savais ce qui m'attendait. Si Maman avait dit : "Allez, on rentre, parce que je dois donner la fessée à Christine", Mamie aurait tenté de plaider ma cause, de fléchir la détermination de sa fille, en vain, et en plus, j'aurais été toute gênée par la conversation. Mais, la "petite discussion", moi et mes soeurs savions bien que cela signifiait plus une grosse déculottée...
    Je n'allais certainement pas dire à Corinne, dans le cas qui nous concerne cette fois, que Maman allait surtout me "parler" avec sa main droite, après m'avoir étalée sur ses genoux, culotte baissée...

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  34. Chère Christine,
    Suite épisode :

    Désemparée, Christine rentre à pas de loup, l'esprit en ébullition avec cette question récurrente « Comment, affronter Maman ? », vu le contexte, la voie est sans issue (sauf pour une bonne déculottée), celle-ci comprend qu'elle va se heurter à un mur et c'est la mort dans l'âme, qu'elle regagne le logis où Maman l'attend!

    Après les gestes du quotidien, commence alors ce face à face bien connu, entre une mère sûre de son fait, ironique dans ses propos et une demoiselle dans ses petits souliers, n'exprimant que des « Euh, ben, non, M'man » ou des « Bah, oui, euh, elle m'a dit... Mais, euh, je vais t'expliquer ».
    Jeu du chat et de la souris, conclu par l'exposé maternel des nouveaux frasques de la grande sœur, étonnant de curieuses frangines, ne voulant rien manquer de la suite.

    Christine, tremblant dans ses chaussons, essaie de se défendre, couper aussitôt par Maman qui délivre alors le grief majeur à ses yeux : Apprendre par des tiers, au hasard d'une rencontre, que sa fille lui ment effrontément ! Insupportable, inacceptable ! Pour une mère, quasiment seule, se fait un devoir de conduire ses filles, sur le bon chemin.

    Et ! Badadoum ! C'est encore, l'innocente (enfin plutôt insouciante) Christinette, qui va déguster et diffuser à qui veut l'entendre, des effusions de larmes et de cris, contenus au début, mais qui sous l'efficacité de la fessée, rendra les armes et ne retiendra plus rien !

    Mais ça, ce sera pour la suite.........

    Amicalement, Dominique,

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  35. Chère Christine,

    Je reconnais que votre mère, a parfaitement utilisé son messager, insistant pour qu'elle précise à Christinette, l'information essentielle de celui-ci et que celle-ci puisse mijoter, comme elle savait si bien le faire dans sa chambre, en attendant que Maman chérie vienne parler avec ses fesses.

    Tant qu'aux petites phrases significatives lancées chez Mamie, j'imagine aisément que Christine aurait peut-être préférée (même si cela n'aurait pas changé la finalité) que Maman soit plus précise sur ce qu'elle avait à faire, lui donnant un très mince d'échapper, à la déculottée magistrale réservée aux grandes filles.

    Et j'imagine encore moins, Christinette, les yeux embués, dire à sa copine « Ben, euh, faut que j'te dise ! Euh, tu sais pas, mais euh....., ma mère va surtout parler, euuuuh....., snif, snif, à mes fesses et ohhhh...., non, non.... ! Après avoir, baissée ma culoooootte...., oh nooooooon, pas çaaa........! ».


    Amicalement, Dominique,

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  36. Bonjour, Madame SPAAK,

    Nouvelle venue, au niveau des commentaires, mais pas de la lecture, que je suis assidûment depuis environ 4 ans (retraitée et veuve, comme ma chère Maman), mes enfants (fille et garçon) m'ayant aidé à naviguer sur internet, pour occuper mon temps libre (n'étant ni sportive, ni attirée par les activités de mon village, proposées aux seniors), partageant celui-ci, entre mes petits enfants et votre journal intime.

    J'ai perdu mon père, à l'âge de cinq ans, Maman qui ne sait jamais remariée m'a donc élevée quasiment seule, nous étions revenu habiter dans la maison de ma grand mère (veuve aussi), mon oncle et ma tante (sœur de Maman), avec mes deux cousines (jumelles, du même age que moi) ayant la leur 500 mètres plus loin, ceci pour vous situer le contexte.
    Comme vous pouvez le deviner, Maman ayant une double fonction (père et mère) à assumer, vis à vis de mon éducation, repris très vite à son compte, la méthode de Mamie ayant si bien fonctionné pour elle et sa sœur, j'ajoute qu'il en fut de même, pour mes cousines.

    Nos fesses connurent alors des tourments, bien désagréable, mais sans vocation de brutalité, cette punition étant simplement la réponse appropriée à nos erreurs (après les rappels à l'ordre ou les avertissements), toujours donnée dans un souci éducatif (la parole accompagnant la claquée méritée) et témoignant seulement l'amour que nos parents, avaient pour nous et notre devenir.
    Bien entendu, les fillettes qui allaient devenir des demoiselles, ne l'entendaient pas de cette oreille, lorsqu'elles devaient présenter leurs fessiers (dénudés), à la main correctrice, craignant par dessus tout, le quart d'heure qui allait suivre, composé de douleurs, pleurs et supplications.

    Et sans parler de l'après, presque plus pénible à supporter, que la fessée en elle-même qui certes faisait souffrir physiquement (c'est sur, ça fait mal), mais une fois terminée, les ramifications douloureuses s'estompaient plus ou moins vite, alors que le souvenir de cette déconvenue demeurait bien plus longtemps à l'esprit, d'autant que Maman n'avait aucune gêne à évoquer, la dernière déculottée de sa fille, même en ma présence et là, la Valérie, fondait automatiquement en larmes, voulant fuir ces regards qui la scrutait ironiquement, l'imaginant sans sa culotte, couchée sur les genoux de Maman.
    « Mon Dieu ! Que c'était dur, à vivre, comme les claquées de Maman ou celles de ma Tante ».

    Madame SPAAK, j'ai osé prendre la plume (enfin le clavier) pour m'exprimer et avoir des échanges différents avec les autres, et comme me l'a dit mon fils « Peu importe le sujet, Maman, cela ne regardes que toi, du moment que celui-ci ne dérive pas, ça ne me gêne pas et je suis sur que Nathalie, pensera le même chose ».

    Madame SPAAK, si je me suis décider à déposer ce commentaire, c'est tout simplement qu'en le lisant deux faits mon marquée, l'un représenté par la quatrième photo (la dame tire sa fille, vers la chambre) et l'autre, dans le texte, par la déculottée inédite du fait de l'hiver (au passage, Maman ou ma Tante, considéraient qu'une vraie fessée, se donnait, sur la peau des fesses et non sur les vêtements) et si vous le permettez, je peux apporter, quelques différences à votre propre expérience.

    J'espère ne pas avoir été trop longue et ennuyeuse ! A vous de juger !

    Valérie

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  37. Chère Christine,

    Bon, je constate une nouvelle fois, mais cela est récurent chez Christine, que celle-ci débordée par le quotidien, n'arrive pas à consacrer un petit quart d'heure (et pourtant, dieu sait qu'elle en a connu) aux fidèles lecteurs de son blog, dont j'ai la prétention, de pouvoir dire que j'en fais parti.

    A moins que ? Mais je peux me tromper! Que la conteuse ait besoin d'une motivation particulière émanant de la main d'Anne-Marie et lui redonne le goût de l'effort, hi hi...........

    Amicalement, Dominique,

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  38. Oui, Dominique, j'ai des absences "blogueuses", du fait d'une activité pro en dents de scie, avec souvent (mais je ne m'en plains pas) des gros coups de bourre, et d'autres moments plus calmes et plus propices à pianoter sur mon site.
    J'espère la suite des commentaires, sachant comment vous décryptez bien les scènes, et en l'occurrence ce retour angoissé au bercail après avoir reçu le message maternel de la bouche de ma camarade...
    Et l'angoisse avait lieu d'être puisque, comme vous dites, "badaboum", Maman confirme que cela va "barder" pour son ainée, et si la sanction à venir n'est pas nommée, je sais bien que je peux préparer mes fesses...

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  39. Sinon, que dire à Valérie ? Je suis toujours circonspecte en recevant des confidences qui seraient de vrais souvenirs. J'espère simplement qu'il y a de l'authenticité. J'en rejette 95 %, dès qu'il y a dérapage quelconque. De ce que je lis de ce premier message de Valérie, je n'ai pas de grosses objections et je publie donc. Si cela peut continuer et apporter encore un plus à ce blog, j'en serai fort aise. L'avenir le dira. Cordialement.

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  40. Chère Christine,
    Suite épisode :

    Christine, comprend alors que cette une volée majuscule qui l'attend, Maman ayant en tête plusieurs motifs de sévir, punition scolaire, mensonge et cerise sur le gâteau, être informé par une tierce personne, des méfaits de sa fille, mettant en doute son autorité.
    Et Madame Spaak bouillonnant intérieurement de honte, faisant alors savoir à sa fille, par le biais de Corinne, qu'elle est attendue de pied ferme et qu'il n'y aura pas d'échappatoire, le message maternel étant clair pour Christine qui n'a plus qu'à mijoter, en attendant la fin des cours.

    Perdue dans ses pensées, le goûter a bien du mal à passer pour Christinette, incapable de la moindre action, mais vite remise sur terre par la détermination maternelle, qui devant cette statue prend les choses en main et en l'occurrence, celle de Christine, lui faisant gravir les marches menant à l'échafaud, la traînant telle une vilaine petite fille.
    Image ébahissant, pour des soeurettes à l'affût, plus habituées à voir grande sœur monter toute seule vers sa chambre, y attendre Maman et surtout la bonne déculottée promise.

    Maman sur de son fait, propulse sa fille dans la chambre et constatant le petit désordre à l'endroit de l'exécution, fait place nette, avant de s'y asseoir tout en invitant sa grande fille à la rejoindre, et là Christinette, au pied du mur retrouve tout son allant pour refuser (en paroles) cette punition qu'elle mérite pourtant et dont, le nom sort de sa bouche, la première, comme par réflexe et une sorte d'auto-défense pour infléchir la décision, peine perdue face à Maman en lieu et place, qui repousse les vaines protestations de son aînée.

    Abdiquant, Christine, s'approche enfin des cuisses maternelles et s'y laisse basculer, telle une poupée de chiffon, sachant que la poursuite de son chemin de vie, passera d'abord, ce jour, par cette position, ô combien redoutable et funeste pour sa lune.

    A suivre...........

    Amicalement, Dominique,

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  41. Très bon rebond, Dominique ! Comme je les aime, bien en phase avec la peur de Christinette, avec des pensées qui paralysent tant l'envie serait d'arrêter le temps, pour éviter l'inévitable, pour ne pas avoir à plonger en travers des cuisses maternelles, pour épargner encore, ne serait-ce que quelques instants, la fraicheur d'une lune blanche que Maman va dévoiler largement pour mieux la fesser et la fesser encore...

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  42. Bonjour, Madame SPAAK,

    Grand merci à vous, Madame SPAAK, d'avoir publié cette lettre d'une mamie (63 ans) plus encline à s'occuper de ses petits enfants, qu'à 'surfer' sur la 'toile' (comme dit mon fils) et je suis d'ailleurs, étonnée par ces mots, l'un associer au sport et l'autre à la peinture, pour désigner l'usage de ce moyen de découverte et de communication, mais peut-être suis-je en retard sur mon temps.

    Ceci dit, pour avoir parcouru votre journal, j'ai bien compris qu'il n'y avait pas de place pour la vulgarité et vous affirme que ma seule intention, est d'oser délivrer de temps à autre, ma propre expérience différente, au travers de quelques détails de vos récits.

    Tant qu'à l'authenticité de mes confidences, à vous de juger, n'ayant pas pour ma part la possibilité de vous la prouver et mon petit doigt me dit, qu'il en est de même concernant vos écrits, que je lis attentivement et qui par certains détails, me font penser, que le vécu est présent.

    Voilà la réponse de Valérie, aux suspicions légitimes de Madame SPAAK que je comprends fort bien, ce journal n'étant pas ouvert aux galopins et autres détraqués, de tout genres.


    Valérie

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  43. Chère Christine,

    Que de louanges ! Christine ! Dominique en rougirait presque, des joues du haut, alors que pour Christinette c'est celles du bas qui vont prendre de la couleur et bien prononcée, grâce à la main généreuse de Maman, qui ayant sous les yeux une lune toute aussi généreuse, ne fait pas dans la demi mesure et ce n'est pas la petite Christinou, qui osera dire le contraire, au père fouettard Dominicain.

    Sinon, trêve de plaisanterie, je partage tout à fait cette sensation de trouille qui vous transforme en statue de sel, totalement inerte devant l'inéluctable, on voudrait remonter le temps ou faire une coupure de ce moment présent, pouvoir supprimer le quart d'heure qui va suivre, mais cela rejoint la fiction cinématographique et non la réalité, pour une demoiselle ou un garçon, méritant d'être punis pour leur bêtises et ne pouvant y échapper.

    Au fait, la suite arrive, pas d'inquiétude.........

    Amicalement, Dominique,

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  44. Valérie, appelez-moi Christine, car pour moi, Mme Spaak, cela restera toujours Maman, celle que les profs convoquaient parfois pour lui conter les exploits de sa progéniture, et en particulier de son ainée...
    Et, merci d'avance, à vous, comme à Dominique pour de futurs commentaires.

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  45. Bonjour, Christine, alors,

    Je suis sensible à votre invitation et comprends fort bien votre pensée, concernant le Mme SPAAK, mais cette déférence à votre égard, n'est du qu'à l'éducation que j'ai reçu ou la familiarité directe envers les autres, n'était pas de mise.

    En dehors de cela, je vous l'ai dit, c'est certains détails ou similitudes de vos récits qui raniment en moi, mon propre vécu, laissant le soin à d'autres lecteurs (qui le font parfaitement) d'analyser ceux-ci en intégralité.

    L'un de ceux-ci, étant le fait d'être emmenée de façon énergique et infantile par Maman ou ma Tante, pour la fessée, que moi ou l'une de mes cousines, avions mérité.
    Ce genre d'expédition (souvent fréquente), donnait alors l'occasion à la gamine de s'exprimer sans retenue autant par la parole, que dans la gestuelle, freinant au maximum l'avancée et multipliant les suppliques, sachant trop bien, qu'au bout du chemin, l'attendait une bonne déculottée.
    Et, je me revoit par l'esprit, ainsi traînée par Maman (suite à une bêtise ou une punition scolaire) vers ma chambre, pleurnichant et appelant, même, ma grand-mère à la rescousse qui ne pouvait plus rien pour moi, à ce moment là, attendant simplement que sa petite fille, réapparaisse les yeux rougis (comme ses fesses) par les larmes, pour la consoler et lui faire la morale, sans déjuger l'action de sa fille.

    A ce sujet, je dois dire que 'Mémé Lis' (on l'appelait comme ça, à cause de son prénom : Elisabeth), nous a permis, moi et mes cousines, d'échapper à quelques bonnes déculottées (pour des bêtises), que nous aurions amplement méritées, tout en nous faisant comprendre que nous avions très mal agi et qu'il ne fallait surtout pas recommencer, celle-ci ayant une prestance naturelle, dont ses filles avaient hérité.

    Voilà, c'est mon témoignage sur la montée des marches en compagnie de votre mère.

    A bientôt, Mad..., non pardon, Christine !

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  46. C'est vrai, Valérie, que les grand-mères sont souvent un refuge pour leurs petits-enfants.
    Quant à Maman trainant sa progéniture pour aller lui donner la fessée, c'était surtout le cas pour les petites, qui braillaient et se débattaient. Moi, l'ainée, c'était plus l'envoi dans ma chambre qui précédait ma déculottée.

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  47. Chère Christine,
    Suite épisode :

    Une fois en bonne position, Christine, dans un réflexe habituel de défense, pose sa main sur sa lune encore couverte (mais plus pour longtemps), que Maman lui ordonne de retirer en lui rappelant ce qu'il en coûte de résister (supplément claquant de la dernière fois) et celle-ci obtenant satisfaction, félicite sa fille, et précise (tout cela) que la déculottée sera plus longue, les fesses de Christinette étant bien protégée du fait de l'hiver, mais qu'elle doit dégager pour l'oeuvre correctrice.

    Accomplissant cette tâche, avec méthode et sans précipitation, Maman perçoit les gémissements de son aînée contrite d'être à nouveau déculottée et ironiquement, en rajoute une couche par la parole « Tu vois, Christine, quand tu ne m'empêche pas de baisser ta culotte, c'est plus facile et maintenant que j'ai tes fesses sous la main, tu peux les préparer, parce que celle-là tu vas la sentir, je te le garantis...... ».
    Tout ceci déclenchant, les éternelles promesses de Christine, aussitôt battu en brèche par Maman recadrant le contexte, insistant sur la durée de l'effet de la dernière fessée (à peine quinze jours) et pensant que si elle n'avait pas agit, sa fille aurait replonger dés le lendemain.

    Dés lors, la détermination maternelle est majeure et Christinette le ressent très vite, Maman déployant une énergie peu commune, motivée par le cumul de motifs et en particulier, l'un d'eux, la mettant dans une position très inconfortable.
    Et là, pour Christine, débute un combat de professionnel en 12 reprises et non d'amateur (3 rounds), Maman au sommet de sa forme, bien décidée à offrir à sa fille une correction majuscule.
    D'ailleurs, Christinette, ne tiens pas la distance, plusieurs fois au bord de la rupture et à deux doigts, de hurler sa douleur, fini par craquer et s'abandonne, incapable d'en supporter davantage, et qui totalement rincée, tombe du ring, ivre de souffrance.
    Maman, venant d'inscrire au palmarès fessesque de Christine, une défaite historique et majeure, ne pouvant que l'inciter à la réflexion, Maman quittant sans mot dire, le siège de cette rencontre laissant à son pensum, une grande gamine en état de choc.

    A suivre.......

    Amicalement, Dominique,

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  48. La comparaison avec un combat en 12 rounds est peut-être un peu excessive, Dominique, mais c'est vrai que "la détermination maternelle" était "majeure" renforcée du fait que Maman se soit trouvée comme prise en défaut par une autre mère qui lui apprenait mes mensonges... De quoi donner de l'énergie et de la motivation à Maman pour que je me souvienne bien des conséquences fessières d'un tel comportement...

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  49. Bonsoir, Christine,

    Je confirme ce coté protecteur (mais attachée à la bonne éducation) d'une grand-mère, l'étant moi-même cinq fois (garçon et filles) et me faisant un devoir, de ne jamais intervenir, lors d'un conflit (parent/enfant), ne sortant de ma réserve naturelle qu'après coup et donnant alors mon point de vue, sur la solution appliquée, quelque qu'elle soit.

    Il est vrai qu'être traînée de cette manière, pour la fessée, correspond plus à ma période du primaire,
    Maman modifiant (avec l'âge et pour me faire réfléchir) sa façon de procéder pour mes punitions et je voulais simplement souligné le fait que ma chère mère, utilisait encore parfois cette méthode, face à mon inertie chronique de pré-ado (plutôt encline à la fainéantise, qu'au travail), l'irritant énormément et m'ayant valu de belles déculottées.

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  50. Chère Christine,

    Je reconnais que la comparaison de votre fessée, avec un combat de boxe est quelque peu excessive et cela n'est du qu'à mon coté sportif (n'étant pas très littéraire), qui a pris le dessus, pour exprimer mon ressenti vis à vis de cette volée majuscule et je suis sur que vous même, pour l'avoir vécu, ne peux nier que celle-ci fût l'une des plus intenses, en matière physique!
    C'est du moins, ce qui transparais, au travers de l'épisode, pour lequel je prépare la fin de mon analyse et dans l'attente d'une suite Christinienne aux ramifications inédites, incluant qui sait peut-être, les copines du collège....(simple idée, bon certes, pas très sympa pour Christinette, mais....!)

    Amicalement, Dominique,

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  51. Chère Christine,
    Suite et fin de l'épisode, enfin presque :

    Christinette effondrée (la lune toujours à l'air) par ce qu'elle vient de vivre (Maman ayant mis tout son cœur à faire entrer par ses fesses, ce que la tête s'obstine à ne pas comprendre), essaye de digérer ce moment intense se repassant en boucle l'un des propos de Maman « Ah, Christine, la fessée de l'autre soir n'a pas suffi, puisque que tu recommences à mentir... » contraire à sa pensée, se souvenant parfaitement de la dernière volée et de son supplément.

    Le remake de l'après-midi collégienne et ce message de Corinne aussi limpide que de l'eau de roche pour une demoiselle bien au fait, de la méthodologie maternelle, suffisant à lui confirmer qu'elle pouvait se préparer à la même réception, que quinze jours auparavant pour 'motif identique' aggravé par le hasard d'une rencontre.
    La Christine pâlotte ne pouvant alors exprimer son inquiétude aux copines, sur sa destinée et encore moins sa finalité, ce qui peut-être lui jouera des tours (comme lors du 'Malade imaginaire'), Corinne étant visiblement assez proche de la famille Spaak, mais je peux me tromper.

    Encore groggy, sans capacités de mouvement, Christinette, se rajuste pour la suite de la soirée, même si elle aurait préféré rester dans son antre jusqu'au lendemain, sauf que les Spaak, c'est Maman qui commande (la fessée de Christine, avant le dîner, ne changeant rien à l'ordre établi) et d'ailleurs, celle-ci ne se prive pas (un peu plus tard) de le rappeler à sa grande fille, lui intimant l'ordre d'aller à la douche et se changer, pour la nuit.

    Désolé, Christine, je ne peux conclure immédiatement, l'épisode étant trop riche et mon cerveau, a besoin de repos (levé depuis 4 heures, ce matin), il faut que je souffle un peu.

    A tout à l'heure, amitiés

    Amicalement, Dominique,

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  52. Dominique avait besoin d'une petite sieste. Cela se comprend et je ne vais pas me plaindre, étant gâtée par ses commentaires. De toute manière, et j'y tiens, il faut que l'écriture soit libre, sans contrainte, et ne devienne jamais un pensum ou un "devoir". Cordialement.

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  53. Chère Christine,

    En effet, une bonne petite sieste allongé sur le canapé s'imposait, comme s'imposait à une certaine époque et assez fréquemment une position identique, pour Christinette, mais sur les cuisses accueillantes de Maman, et sur le ventre, pour un moment beaucoup moins reposant qu'une sieste, n'est ce pas chère conteuse ?

    Sinon, je trouve les réponses de Christine un peu chiche (humour) aux commentaires qui lui sont servis (Dominique ou autres) et cela ressemble fort, au travail superficiel (voir inexistant, repos sur les éventuels acquis) qu'une certaine demoiselle surnommée Christinette produisait à une époque, plus encline à la facilité, qu'à l'effort et que Maman s'efforçait d'endiguer, par de bonnes vieilles méthodes (seules comprises par la petite fainéante)........Hi,hi......

    Bon, sur ce ! Je vais vous servir la fin.........

    Amicalement, Dominique,

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  54. Fin de l'épisode :

    Si la douche est bienfaisante, elle rappelle néanmoins, à Christine, que Maman n'a pas fait les choses à moitié sur ses fesses, celles-ci ressentant le moindre touché (jet ou savonnage) et lui confirme, s'il en était besoin, que la tannée fût de tout premier ordre.

    Au sorti de celle-ci, Christinette, ne peut échapper à une nouvelle épreuve mortifiante, rejoindre la tablée familiale en chemise de nuit, alors que les petites sœurs sont encore habillées, telle une vilaine gamine en pénitence (comme lors de l'épisode 30, Première colle de l'année), qui doit dîner, les yeux encore larmoyants de cette fessée exemplaire et plus habituée (si j'ose dire) par les repas, tout aussi honteux, précédant la déculottée promise, peut-être moins pénible à supporter.

    D'ailleurs, force est de constater qu'en dehors du dialogue maternel classique, Christine à bien du mal à tenir en place, compte tenu des deux bouillottes qui remplacent ses fesses, n'échappant au à Maman qui lance un rappel à sa fille et lui propose même, si elle le souhaite, une deuxième tournée.

    Ceci provoquant chez Christinette, une réaction aussi naturelle qu'inutile « Non, M'man, non, j'ai trop mal. Ca me pique ! », permettant à Maman de rebondir sur le contexte et la responsabilité de sa fille sans omettre de préciser « Et oui, une fessée de Maman, ça fait mal et ça pique..... Et il me semble que tu es la mieux placée pour le savoir, compte tenu de la fréquence de tes rendez-vous sur mes genoux... ».
    Christine vexée par ces mots, rougi comme une pivoine (alors que les soeurettes sont aux anges) et ne peux contenir une nouvelle crise de larmes, Maman rajoutant une couche d'infantilisation par un « Cesse donc, ces larmes de crocodile, sinon, tu vas vraiment pleurer pour quelque chose ».

    Dépitée, Christinette, se terre alors dans un mutisme total, ravie d'être congédiée vers son antre, non pour une fessée, mais pour y épancher son désarroi et dissimuler une lune teintée de rouge, au regard des frangines.

    Amicalement, Dominique,

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  55. Désolée, Dominique, mais la période n'est guère propice pour commenter largement chaque commentaire. J'essaie surtout de les valider au plus vite.
    J'apprécie une fois encore la référence à un épisode ancien qui mettait aussi Christinette dans l'embarras de devoir redescendre diner après une solide déculottée...
    La situation est plus que gênante, me sentant honteuse de me montrer ainsi, le visage encore nimbé de larmes, l'air penaude et repentante, cherchant à cacher les picotements provoqués par la position assise sur une lune à l'épiderme endolori...
    Maman ne manque pas l'occasion de réaffirmer son autorité, de bien expliquer que je n'ai eu que ce que je méritais, et de bien ajouter qu'elle n'admettrait pas d'autres mensonges, menace faite à ses trois filles, mais dont je voyais bien qu'Aline et Diane traduisaient par : si notre grande soeur recommence, Maman lui baissera encore sa culotte et lui donnera encore une grosse fessée comme celle que nous avons entendue résonner dans la maison tout à l'heure...
    Sans parler de la remarque ironique, mais hélas tellement vraie, consistant à répondre à une grande fille se plaignant d'avoir mal et d'avoir la lune qui pique, qu'elle ne devrait pourtant pas être étonnée tant elle a eu déjà nombre d'occasions de se retrouver en travers des genoux maternels pour s'y faire claquer et rougir des fesses déculottées pour mieux ressentir la tannée méritée...

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  56. Chère Christine,

    Rassurez-vous, Christine, je comprends que vous puissiez être prise par le temps et que votre blog ne soit pas la priorité du moment, préférant vous y consacrer dans le calme, pour répondre à vos lecteurs dans les meilleurs conditions.

    Sinon, je suis bien d'accord sur le fait que Maman, utilise la gêne de son aînée à se maintenir correctement, pour conforter sa méthode éducative envers ses trois filles, ses propos étant peut-être interprétés différemment par les petiotes, du fait de l'actualité toute fraîche concernant la grande sœur qui gigote sur sa chaise, Maman n'ayant pas ménager ses fesses.
    Tant qu'à la remarque ironique de Maman, sur le principe qu'une fessée fait mal et pique l'épiderme, cela ne peux surprendre Christine, compte tenu de son expérience en la matière et qui n'en a sans doute pas fini, avec ces fameux rendez-vous maternels, désolée Mam'selle Christinette.

    Amicalement, Dominique,

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  57. Pfff, toujours à se moquer, Dominique ! Ah, il fait bien la paire avec Diane ou Aline...
    C'est déjà bien dur de devoir réapparaitre en chemise de nuit, encore au bord des larmes, et de passer le diner tête basse alors que ses soeurs ont les yeux qui pétillent en imaginant que je suis assise sur une lune toute rouge... C'est suffisamment difficile, tant on se sent honteuse, que ce n'est pas la peine de me faire remémorer encore que ma lune était souvent soignée de la sorte par la dextre maternelle, ni en plus de me faire angoisser en me faisant prendre conscience qu'assurément d'autres rendez-vous, culotte baissée, sur les genoux maternels m'attendaient...

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  58. Chère Christine,

    Alors comme çà, Christine, Papy Dominique serait au rang des soeurettes dans le sarcasme, au sujet de ses déconvenues ! Même si je ne réfute pas cette association, de vilains petits canards. Hi, hi....
    Je crois surtout que Christinette ne peux s'en prendre qu'à elle-même, puisqu'elle préfère mettre son génie au service de l'entourloupe, de la manigance ou du mensonge, qu'à celui du bon exemple vis à vis de gamines espiègles et immatures.

    Par conséquent, je maintiens que seule Christinette aurait pu (si elle l'avait voulu) éviter ce genre de situation mortifiant son égo et ô combien difficile à supporter, sauf que la grande demoiselle avait parfois (pour ne pas dire souvent) tendance à se comporter comme une gamine et ne pouvait donc attendre de Maman, qu'une réponse identique à celle des petites sœurs, adaptée à son âge.

    D'ailleurs (Christinette va encore ronchonner), force est de constater que cela fonctionnait pour la grande fille, qui se tenait alors à carreau durant un temps plus ou moins long et permettait à Maman de souffler un peu, les petites se montrant également plus tranquilles.

    Tant qu'à votre avenir fessier, désolée de vous faire angoisser, mais il ne s'agit de ma part que d'une supputation (non d'une affirmation), certes je l'admets, reposant sur certains indices de cet épisode et d'autres auparavant, me conduisant à penser que Christinette retrouvera malheureusement pour elle, cette position inconfortable qu'elle vient de vivre et connaît fort bien.
    Vous voyez, Christine, je n'ai utilisé aucun mots précis, mais je suis sur que vous me comprenez !

    Amicalement, Dominique,

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  59. Chère Christine,

    Attendant, comme les autres lecteurs, l'épisode 68, mais me sentant en verve, je me vous livre une suite de mon récit avec Tata et les filles (ma sœur et mes 2 cousines) que j'avais entamé en août, mais donc vous n'avez peut-être plus le souvenir (découverte pour moi, de la double peine établie entre Maman et ma Tante).

    Amicalement, Dominique

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  60. Chère Christine,
    Suite du récit :

    Tata, tout en me tenant par l'oreille, retourna une chaise de cuisine, s'y asseyant et me positionna face à elle, alors que je tremblais comme une feuille, tête basse, les yeux déjà humides, elle prit mes mains dans les siennes et calmement, me demanda de la regarder, son visage détendu, n'affichant plus de colère, n'était malgré tout pas très rassurant pour moi.

    De fait, un dialogue entre elle et moi s'engagea :
    « Mon petit Minot, la ballon que tu as lancé aurait pu me faire très mal, si je l'avais reçu en plein visage, tu es d'accord ? »
    Mort de trouille je répondais, « V'ouiiii, v'ouiii, Tatiiiii, mais c'est à cause d'elleeeeeees, j'voulaiiiiis paaaaaas, j'te jureeee, s'te plaiiiiiit, Tataaa !», ma Tante très douce passa alors ses mains sur mon visage pour essuyer mes larmes et me dit « Je sais que tu es sincère, mon grand et que les filles t'ont tendu un piège, d'ailleurs je réglerais ça tout à l'heure, mais en attendant comme c'est toi qui a fait la bêtise, tu mérites d'être puni, oui ou non ? ».
    Incapable de répondre j'hochais la tête en signe de oui, tout en pleurnichant et ma Tante ajouta « Très bien, Minot, alors Tata va donc te donner la fessée que tu mérites pour cette bêtise », de grosses larmes coulèrent de mes yeux, d'autant que Tata joignant le geste à la parole, avait entrepris de baisser short et slip, bien évidemment.
    Malgré la crainte qui m'envahissait, une petite lueur d'espoir demeurait dans le creux de ma tête, Tata avait dit ' la fessée' et non 'la bonne fessée' imaginant donc que ma Tante allait bien sur me punir, mais sans être trop sévère, ce qui me rassura un peu, tout en sachant que ladite 'fessée' ne serait pas néanmoins, une partie de plaisir.

    Et c'est exactement, ce qui allait se produire, une fois déculotté, Tata me fît basculer sur ses genoux et pris dans l'étau de son bras gauche, les claques bien réparties sur mon fessier tombèrent aussitôt, mais bizarrement, celles-ci n'avaient pas l'intensité (force et rapidité), de celles que j'avais connu avec ma Tante chérie auparavant.
    Ô bien évidemment, ses claques n'étaient pas des caresses et mon épiderme le sentait bien, mais cette entame était différente des autres (comme le récit des boulets de charbon) ou la correction démarrait de façon vive et forte, du type déluge, propre à faire crier et ouvrir en grand les glandes lacrymales, tout en suffoquant.
    Là, non, la dextre de Tati tombait de manière rythmique sur l'intégralité de mon fessier, à l'image d'un four que l'on pré-chauffe, cela était douloureux bien sur et mon expression pouvait en témoigner, gémissements en continu, petits cris pour des zones plus sensibles (haut des cuisses ou des fesses, jonction avec le dos) et larmes.
    Mais le ressenti de cette fessée, était différent, comme si Tata voulait me faire comprendre que même piégé par les filles, j'avais commis la bêtise et que pour cela, je méritais d'être puni, par le biais d'une cuisson de mon fessier, correspondant à celle-ci.

    De fait, ma Tante, poursuivit sa tâche corrective sur le même tempo, sauf que pour moi, étant sous sa férule (certes, moins sévère), petit à petit « le supportable, si je puis dire », le devenait de moins en moins et à un moment donné, je craquais, m'abandonnant totalement à la justice de Tantine, qui sur le fond n'attendais que cela pour conclure la leçon, à mon égard et avant d'en délivrer aux autres protagonistes de l'affaire (ma sœur et mes cousines).

    Mais ce sera pour la suite..........

    Amicalement, Dominique

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  61. Chère Christine,

    Sachant par expérience, que cette période de l'année, est plus propice aux escapades de Christine vers des lieux plus ensoleillés, je me demande si celle-ci n'a pas profité d'un bon plan pour s'évader et décompresser d'une activité professionnelle prenante, ce que je comprends, mais si tel est le cas, je pense qu'une petite information de sa part aurait été la bienvenue.

    Mais bon, lorsqu'on connaît la tête de linotte qu'était Christinettte, on peut imaginer (sans méchanceté) que la grande Christine, en ait gardé quelques ramifications et souhaiter que Maman, constatant cela, rappel à sa fille les bonnes manières, à sa façon bien sur et qui l'est inutile de vous dessiner (humour Dominicain, vous l'aurez deviné).

    Amicalement, Dominique

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  62. Bonjour, Christine,

    Comme je l'ai évoqué, je reviens sur cette notion de déculottage d'avant fessée et ou celui-ci demandait un peu plus de temps en hiver, compte tenu du nombre de couches protectrices que nous portions, pour affronter le froid (les hivers étant de vrais hivers, à l'époque) et je me souviens que même pour satisfaire un simple besoin naturel, il ne fallait pas attendre la dernière minute.

    Ce principe de la déculottée maternelle, a toujours été pour moi (mes cousines aussi, je suppose), une épreuve à part entière de la punition, ô bien sur il y avait ensuite la fessée douloureuse, mais le fait de sentir les doigts de Maman (ou Tata) s'insérer sous l'élastique de la culotte ou des autres vêtements me paralysait et provoquait aussitôt, une crise de larmes, accompagnée de suppliques aussi vaines qu'inutiles, ne changeant en rien la destinée de Valérie.

    Je crois, tout comme pour vous, que cela tient au fait d'une grande pudeur ancrée en moi depuis mon plus jeune âge et qui persiste toujours, mon défunt mari me taquinait gentiment à ce sujet, à quoi cela est du ? Je ne saurais le dire !
    Toujours est-il, qu'à mon esprit, cet effeuillage systématique donnait à la punition, une dimension insupportable et à laquelle, en grandissant, je m'opposais autant verbalement que physiquement, sauf qu'au final l'autorité maternelle s'imposait et là, la Valérie payait le prix de ses fautes.

    Ayant quelque peu débordé, de mon sujet principal (la déculottée en hiver), si vous ni voyez pas d'inconvénient, je me permettrais d'y revenir.


    Valérie

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  63. Non, Dominique, je n'étais pas partie au soleil, même si j'aimerais bien. Encore des journées très occupées, et le week-end aussi. Merci en tout cas de ces messages et de ce récit prolongé, fort bien mené, avec ce dialogue d'avant-fessée pour que le puni reconnaisse sa faute, et cet étonnant aveu du fessé qui ressent que sa tante y met une certaine modération... J'ai hâte de savoir la suite...
    Bonne réflexion aussi de Valérie ce moment particulier où la punie sent les doigts de Maman s'immiscer sous les vêtements, signifiant que la déculottée est inévitable... D'où l'émotion qui vous submerge et ne peut retenir les larmes bien avant même la première claque...

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  64. Chère Christine,

    Dommage pour vous, j'aurais préféré être dans le vrai, mais bon ce n'était qu'une supposition de ma part et concernant la suite du récit avec Tata, celui-ci est en cours.
    Au sujet de la punition de Tata, il est vrai que cette fois là, si j'avais ressenti comme une 'certaine modération' de sa part, du fait des circonstances, au final mes fesses étaient tout de même bien chaudes et colorées, la fessée reçue était tangible, certes, moins dense que d'autres, mais restait quand même une déculottée.

    Sinon, tout comme vous, j'apprécie la réflexion de Valérie sur ce moment ou les mains maternelles s'affairaient à dévoiler convenablement la cible pour l'action punitive, amenant le ou la punie à exprimer ses émotions, avant d'en émettre d'autres sous la douleur.

    Bon, sur ce je finalise la suite avec Tata et vous la transmet, dés que possible.

    Amicalement, Dominique,

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  65. Je ne doute pas, Dominique, que Tata ait bien réchauffé vos joues du bas, mais je comprends en effet que, parfois, l'on pouvait ressentir dès les premières claques le degré de détermination de la correctrice. Entre les fessées parfois énervées, rapides et fortes, les fessées plus déterminées, que la correctrice veut marquante et appliquée, ou les fessées presque ordinaires, méritées mais sans caractère aggravant de récidive ou de mensonge associé par exemple.
    Sinon, le 68 est livré. Episode de transition diront mes commentateurs zélés, mais qui n'en poursuit pas moins le récit...

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  66. Chère Christine,

    Merci pour la compassion et je suis d'accord avec vous sur le fait que les premières claques donnaient la tonalité de la fessée à venir, en fonction des circonstances :
    - Colère instantanée = claquée énergique, sans temps mort, mais terriblement piquante.
    - Reprise en main méthodique (suite à récidive) = Volée exemplaire, longue, cuisante à souhait et éreintante, que notre esprit gardait en souvenir.
    - Bêtises ou désobéissance quotidiennes = Application ordinaire de la règle maternelle en vigueur, souvent donnée courbé sous le bras ou vite basculé sur les genoux, pour une fessée vive et rapide, mais chauffant bien les fesses.

    Sinon, je m'en vais lire cet épisode 68, que la conteuse énonce comme une transition, qui je n'en doute pas, inspirera les zélés commentateurs, dont je suppose être un membre.

    Amicalement, Dominique,

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  67. Bonjour, Christine,

    Comme prévu je reviens sur cette notion de déculottée, qui m'était insupportable et à laquelle, malheureusement je ne pouvait que me soumettre, par respect de l'autorité parentale (Maman ou Tata, voir mon oncle) et voyez-vous, malgré le temps passé, la simple évocation de cela me fait frissonner de honte, me remémorant ces scènes mortifiantes pour la demoiselle que j'étais.

    Dans un premier temps, je vais restituer la méthode parentale légèrement différente, de celle de votre mère, mais à la finalité identique, par le biais de ma première 'vraie fessée'
    J'avais entre 7 ans et 8 ans, lorsque Maman instaura ce régime et je me souviens parfaitement de cette première déculottée (hivernale), à l'époque j'étais en 10° (CE1) et ce jour là, je m'étais montrée très agitée, si bien que malgré les rappels à l'ordre, la maîtresse finit par rédiger un mot à l'attention de Maman sur mon comportement.

    Venant me chercher à la sortie, Mémé Lys, me demanda si la journée c'était bien passée, je répondis que « oui », une fois à la maison celle-ci me faisait goûter et faire mes devoirs, en consultant bien sur les 2 carnets (devoirs et correspondance) et la lecture de ce dernier, modifia le visage de ma grand-mère qui me dit « Oh là ! Ma petite fille, j'en connais une, qui ne va pas du tout apprécier ce mot et à mon avis, tu as du souci à te faire, pour ta petite personne et j'aurai bien du mal à te défendre, sur ce coup là ! ».

    Mémé n'avait employer aucun terme précis, mais la tonalité de sa voix n'était pas rassurante et j'imaginais déjà Maman me coller un bon aller-retour, et me sermonner comme jamais, sans crier (autre principe maternel), mais sur un ton monocorde qui n'appelait pas de réplique et j'avoue que l'inquiétude me minait, Mémé ne pouvant effacer le mot de la maîtresse.

    Maman souriante, à son retour, changea de physionomie après la lecture du mot, amplifiant mon angoisse, ne sachant ce qu'elle comptait faire (mais que j'allais très vite découvrir) et alors que je m'attendais à une paire de gifles, celle-ci me dit calmement « Très bien, Valérie ! Je crois avoir été assez patiente avec toi et Maman va donc te montrer de quelle manière, elle calme une petite agitée récidiviste de ton genre ». Il est vrai que ce n'était pas la première fois.

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  68. Suite du message, car trop long :

    Et là, sans temps mort, elle m'entraîna par la main vers l'étage, ne comprenant pas je tournais la tête vers Mémé (qui elle avait compris) cherchant une réponse, obtenant un simple regard de compassion et j'allais rapidement savoir pourquoi. Arrivé dans ma chambre, Maman tirât en arrière le tabouret du piano (ancienne chambre de ma tante) qui allait devenir le siège favori des punitions de Valérie et je dois dire que le voyant tous les jours, je finit par le maudire.

    Maman s'y asseyant, me positionna devant elle et me dit calmement :
    « Valérie, j'en ai plus qu'assez que tu fasses l'idiote à l'école, alors à partir d'aujourd'hui, dis-toi que chaque fois que tu me ramèneras un mot ou une punition de la maîtresse, tu auras droit à ma punition et que tu vas découvrir dés maintenant ».

    Dans l'instant suivant, Maman passa ses mains sous mon pull et ses doigts sous l'élastique de mon collant, le tirant vers le bas, surprise je lui demandait ce qu'elle faisait et me dit « Oh, c'est très simple, ma chérie, je te déculotte pour la fessée, mais une 'vraie fessée' qui se donne sur les fesses nues et non par dessus les vêtements, voilà ! », me mettant à pleurer j'implorais Maman qui faisait suivre à ma culotte, le même chemin que mon collant.

    J'étais là, figée devant Maman, en pleurs, pleine de honte et craignant la suite, seul mon pull couvrait encore mes fesses nues (collant et culotte aux genoux), celle-ci me déplaçât alors sur le coté, me basculant aussitôt au travers de ses cuisses et Valérie allait donc recevoir, sa première 'vraie fessée', qui pourra faire l'objet d'un autre message, si vous n'y voyez pas d'inconvénient.

    Valérie

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  69. C'est toujours très bien écrit : ) J'aime sentir l'angoisse monter...
    Avec en plus un élément d’infantilisation qui ajoute à la punition
    Une très bonne note !! (donc pas de fessée)

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  70. Merci du compliment Alex. Et de ce récit, Valérie, dont j'espère lire la suite claquante et réchauffante pour votre lune dévoilée...

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