vendredi 1 novembre 2013

Chronique d'un redoublement : 66. Réflexions sombres autour du chiffre deux, malgré un (petit) rééquilibrage familial

SUITE 65


Maman m'avait demandé de me rhabiller et de me coucher, mais je restai encore prostrée un moment, comme épuisée et vexée à la fois. La fessée reçue avait été magistrale, une sorte de modèle d'école, méthodique et marquante, exemplaire et mémorable à plus d'un sens...



J'étais restée prostrée, encore déculottée,
épuisée et vexée à la fois,
ayant besoin de temps pour rassembler mes esprits
pendant que Maman était partie border mes soeurs...

J'avais bien sûr souvenir de la dernière fessée reçue, trois semaines jour pour jour auparavavant, fessée sanctionnant un bulletin décevant, avec la volonté d'une reprise en main de fin de trimestre, fessée d'autant plus logique qu'Aline avait été punie la veille pour le même motif. Ce qui était devenu la dernière fessée de l'année civile était demeurée comme une sorte de référence, citée pour me rappeler que j'avais tout intérêt à travailler mieux...

Et j'étais retournée en cours à l'issue des vacances, en ayant clairement le deal maternel en tête... Un deal tellement présent qu'à la première alerte j'avais vraiment angoissé... Et que j'étais passée de la peur devant cette note ressurgie du trimestre précédent, au cauchemar durant la nuit où je n'avais pas osé montrer la note, puis à l'espoir confiant lorsque mes premières explications avaient été acceptées, et où j'étais persuadée d'être sortie d'affaire...

Or, il avait fallu, comme pour me rassurer, que je rajoute des explications mensongères que la perspicacité de Maman déjoua, pour que la rescapée, celle qui avait réussi à berner sa mère, se retrouve d'un seul coup à passer du "Ouf, j'ai gagné" au "Aïe, je ne vais pas y échapper..."

Et cela impliquait donc dans l'esprit maternel, et je venais de bien le sentir, que la fessée sanctionne non seulement la mauvaise note, mais les cachotteries et les mensonges qui l'avaient entourée...

Le fait est aussi que je me retrouvais de fait, moi la dernière fessée de l'année précédente, devenant la première qui serait déculottée de l'année nouvelle, incitant Maman à jouer sur le registre du "Aline et toi avez mal fini l'année, pas question que je vous laisse à nouveau dévier du droit chemin, et ça va barder, crois-moi".

Tout cet ensemble de raisons, de circonstances, avait donc rendu, je le répète, cette fessée vraiment exemplaire et mémorable. Et le supplément final, sorte de surprise de Mme le chef, amplifiait encore cette sensation, comme la cerise sur le gâteau...

J'étais épuisée par une tannée minutieuse, où Maman n'avait pas ménagé ses forces et cherché à vraiment s'appliquer à bien me fesser, mais j'étais aussi vexée par cet épisode inédit en deux mouvements d'avant et après la fessée principale...



C'était par réflexe que j'avais voulu protéger ma lune,
mais Maman avait voulu que je capitule,
que j'enlève ma main,
comme pour lui donner mon accord à la déculottée...

Mon réflexe de vouloir protéger ma lune, d'essayer sans trop y croire d'empêcher la déculottée, ou du moins de la retarder de quelques instants, pour encore plaider ma cause, implorer la clémence maternelle, c'était presque naturel, et il était traité habituellement par des claques sur la main et l'emploi d'un soupçon de force pour me faire lâcher.

Là, Maman venait de jouer sur le ridicule de la situation, faisant appel à ma logique, me faisant prendre conscience que je ne faisais qu'aggraver mon cas, et j'avais ainsi desserré mon étreinte, dans un geste que j'avais ressenti comme une capitulation, comme une sorte d'accord que je comprenais qu'il fallait que je donne pour qu'elle me baisse ma culotte...

Maman l'avait ensuite fait largement, méthodiquement, en prenant son temps, et je n'en avais ressenti que davantage la honte... Et puis, la fessée avait été longue, cuisante, marquante, semblant ne jamais finir, et m'amenant donc à l'issue de celle-ci, à constater en me frottant les fesses combien la claquée avait été efficace, puis à me relever, titubante, soulagée que cela soit enfin terminé, sans imaginer une seule seconde que ma petite révolte d'avant fessée n'avait pas été punie dans la tannée globale...

D'où ma stupéfaction quand, alors que je commençais à remonter ma culotte, Maman lança ce "Pas si vite, Christine, pas si vite..."  me désignant à nouveau ses cuisses, avant de m'y faire plonger à nouveau...



Situation inédite que celle de plonger une seconde fois
en travers des cuisses maternelles,
sensation étrange que de devoir remettre sous sa main
deux fesses déjà déculottées et déjà bien tannées...



La suite n'avait pas été longue, même si les claques supplémentaires sur une lune bouillante parurent insupportables et me firent crier sans retenue... Mais j'avais très mal vécu ce retour en position, cette seconde plongée pour présenter mes fesses à la colère maternelle...

Je demeurai donc, hébétée, sonnée comme un boxeur qu'une dernière salve a allongé pour le compte, presque incrédule de ce qui venait de m'arriver.

Je sanglotais, mais je retins ma respiration, quand j'entendis Maman border les petites et leur souhaiter bonne nuit. Aline ne faisait pas la fière finalement, sûrement impressionnée par la démonstration maternelle. Elle profita juste de ce petit échange pour se vanter de bien avoir réussi un devoir en classe, affirmant qu'elle ramènerait une bonne note,  ce à quoi Maman répondit : "Je l'espère bien ma chérie, parce que sinon tu sais bien ce qui arrive à celles qui ne travaillent pas bien... Je viens de le rappeler à ta grande soeur..."

Aline n'avait pas insisté, et ne rajouta pas un mot, mais Diane, elle, commenta : "Oui, quand on a des mauvaises notes, Maman donne la fessée. Hein, c'est vrai, M'man ?"

Maman rétorqua : "Oui, Diane, quand on a des mauvaises notes, mais aussi quand on n'est pas sage ou que l'on dit des mensonges ou fait des caprices. Personne n'est à l'abri, tu sais...  Méfie-toi, ma fille..."

De ma chambre, j'appréciai cette mise au point maternelle, rappelant à la cadette qu'elle n'était pas à l'abri d'une fessée. Cela ne désarma pas pour autant Diane qui acquiesça, ajoutant : "Oui, je sais, Maman, si je ne suis pas sage, tu me baisseras la culotte comme à Christine..."

Maman en rit : "Oui, c'est cela, Diane, comme à Christine", une façon de donner à mes soeurs un détail qu'elles avaient à l'évidence capté et compris, mais que je n'avais pas envie d'entendre redit avec des mots.

Sur sa lancée, Diane relança Maman, en demandant : "Et si on n'est vraiment pas sage, on peut avoir deux fessées à la suite ? Comme Christine ce soir; hein M'man ?" 
Cette interprétation des choses par Diane me fit sursauter, et je tendis l'oreille espérant que Maman rectifierait...
Mais Maman n'en fit rien, car comprenant que sa cadette jouait les petites curieuses, elle ne répondit pas directement, coupant net le dialogue : "Tu ferais mieux de dormir au lieu de t'occuper de ce qui ne te regarde pas. Ta grande soeur a été punie comme elle le méritait, voilà tout."

Puis, elle déposa un baiser sur le front de Diane et éteint la lumière de la chambre. Cela me sortit de ma torpeur, et je me relevai, me rhabillant vite fait, en comprenant que Maman allait repasser devant ma porte.


En entendant Maman revenir, je me redressai
et remontai vite fait ma culotte et mon bas de pyjama...

J'étais à peine reculottée, et le bas du pyjama remonté de travers, quand Maman revint, me trouvant ainsi mal fagotée, le visage encore ruisselant de larmes que je laissais couler sans retenue, comme dans une phase de décompression.

"Va donc dans la salle de bain te passer un gant de toilette humide sur le visage, et rhabille toi correctement", lança Maman qui resta dans ma chambre en attendant que je revienne avec meilleure allure.

Le gant à l'eau fraiche me fit du bien et je m'essuyai la frimousse, effaçant en partie cette image de figure défaite et pleurnicharde que me renvoyait la glace. Je rajustai le bas de pyjama qui était tirebouchonné et repositionnai mieux ma culotte. J'entraperçus la rougeur de mes fesses, et jetai un regard furtif en écartant davantage l'étoffe. Je n'osai pas baisser ma culotte plus largement, Maman n'étant qu'à quelques pas, mais ce que je voyais de ma lune témoignait d'une tannée méthodique et efficace...



En me rajustant, je jetai un oeil sur ma lune, 
sans oser la regarder entièrement, de peur que Maman ne me surprenne, 
mais le peu que je vis de mes fesses écarlates et encore chaudes,
témoignait d'une tannée exemplaire...


"Ah, tu as quand même meilleure allure", commenta Maman qui m'attendait dans la chambre et me demanda de me coucher. Je plongeai sous les draps, les remontant vite, pour me pelotonner en boule, couchée sur le côté, histoire de ne pas ressentir trop la chaleur de mon bas du dos...

Maman passa sa main dans mes cheveux pour bien les positionner sur l'oreiller. Elle avait la main douce et dit calmement : "Allez, Christine, passe une bonne nuit. Nous avons réglé nos petits comptes, maintenant j'espère que cela te servira de leçon, ma chérie."

Je soupirai, cherchant à retenir un sanglot qui remontait. "Oui, Maman, oui, je serai sage. Je veux plus, non, plus la fessée," dis-je avec une petite voix suppliante. "C'est trop dur".

Maman me reprit : "Non, ce n'est pas trop dur, Christine. Tu n'as eu que ce que tu méritais, et tu savais bien que je ne veux plus de mauvaise note, et encore moins de mensonges... Ne me dis pas que je ne te l'avais pas assez dit, Christine... J'ai été assez claire pourtant... Est-ce que je ne t'avais pas prévenue, Christine ? Allez, dis-le moi, je veux t'entendre..."

Je murmurai : "Bah, euh, si Maman, si, tu avais dit que je serais, euh, punie".

Maman esquissa un petit sourire : "Effectivement, punie, ma chérie, mais punie comme Maman le fait quand c'est grave. Punie par une bonne fessée, Christine, comme ce soir, comme l'autre jour pour ton bulletin, la fessée déculottée que tu auras à nouveau si tu recommences... C'est bien compris ?"

La tirade maternelle m'avait fait à nouveau pleurer. Je gémis : "Oui, Maman, c'est compris".

Elle sembla satisfaite et se pencha vers moi, m'embrassant sur le front, en ajoutant : "Allez, dors, ma chérie, j'espère bien que tu as compris, et que tu n'y reviendras pas de sitôt".

J'acquiesçai sans rajouter un mot, me contentant d'un "Bonne nuit, M'man". Elle se releva et me borda comme une gamine, quittant ensuite ma chambre, non sans avoir ajouté : "Mais, si tu devais revenir sur mes genoux, la prochaine fois, ne perds plus ton temps à essayer de retenir ta culotte... Tu as vu ce qu'il t'en coûtait..."

La remarque me fit grimacer sans que Maman, qui avait éteint la lumière, ne le voit. Ce rappel allait peupler mes cauchemars éveillés une partie de la nuit...

Je ne pouvais en effet que penser à Diane, et sûrement Aline, qui analysaient ce que j'avais reçu comme deux fessées, et qui risquaient fort d'en jouer dans leur moquerie, voire d'en répandre la nouvelle...
Comme je ne pouvais que me repasser en boucle l'avertissement maternel... Bien sûr, Maman m'avait consolée avec douceur, montrant que la fessée effaçait mes fautes, mais elle était ressortie en me laissant méditer sur ses dernières phrases, où elle ne doutait guère que j'aurais à "revenir' sur ses genoux, et que, sans aucun doute, ce serait pour y être "déculottée"...




Difficile de dormir, du moins sans faire de cauchemars...
Je passai ma nuit à repenser à la fessée réçue,
et à me repasser les menaces maternelles,
qui déjà m'annonçaient de futures inévitables déculottées...


Alors, dormir paisiblement ensuite dans ces conditions, n'était guère possible. Disons plutôt, pour être plus proche de la réalité, que je me suis endormie assez vite, épuisée que j'étais par cette épreuve physique de la tannée reçue, mais que je me suis réveillée à deux ou trois reprises, en proie à des angoisses ou des cauchemars où ma lune n'était pas épargnée...

Je ne m'attarderai pas sur les regards, les moqueries en douce, les taquineries de mes soeurs le lendemain matin et les jours suivants. Chacun les imagine aisément, comme les petites confidences que Diane et Aline ont dû faire à leurs copines, elles-même parfois soeurs de filles de ma classe. Mais, j'en ai déjà donné nombre d'exemples par ailleurs.

En revanche, peut-être était-ce pour que ce début  de deuxième trimestre scolaire soit pris au sérieux aussi par les petites, mais toujours est-il que si j'en fus la première,  je ne suis pas restée longtemps la seule fessée de ce début d'année civile.

Rien ne se passa durant le week-end, chacune restant encore dans le souvenir de ma volée à rallonge, dont Mamie et Tata eurent connaissance...

Mais, après un avertissement clair le mardi soir pour des devoirs fait de manière pas suffisamment appliquée, Aline fit un effort le lendemain, puis se relâcha à nouveau le jeudi soir, Maman en concluant que, puisque les menaces ne suffisaient pas, il fallait passer aux actes... J'étais dans ma chambre, et Diane était dans le salon en train de lire, pendant que Maman faisait travailler Aline dans la chambre des petites, quand un "Ca suffit, Aline. Je vais t'apprendre à être attentive à ce que tu fais, et à t'appliquer" résonna jusqu'à nos oreilles.

La suite du dialogue, les supplications de ma soeur, les bruits caractéristiques suivants ne laissèrent aucun doute sur ce qui se passait de l'autre côté de la cloison de ma chambre : Aline était à son tour sur les genoux maternels, jupette remontée et culotte baissée, pour une bonne fessée, du moins adaptée à deux fesses de gamine qui devaient rougir plus vite que les miennes. En tout cas, Aline piaillait et cela claquait de bon coeur.  Et, malgré les moqueries endurées, je n'arrivais pas à être réjouie de ce qui arrivait à ma soeur, D'autant que tout cela me rappelait que six jours avant, les petites devaient avoir entendu la même scène, en version et format grande soeur qui plus est...

Aline pleurnichait encore une heure plus tard au dîner et j'en avais presque de la peine pour elle. Maman la fit taire, rappelant au passage : "Je vous ai prévenues, les filles. Je ne laisserai rien passer durant ce trimestre, ni le suivant. Pas question d'avoir de mauvaises surprises à la fin de l'année. C'était Aline ce soir, ou Christine l'autre soir, et je ne céderai pas. Je vous demande de bien travailler, et vous n'aurez pas d'ennuis... Sinon, vous n'avez qu'à préparer vos fesses..."

En tout cas, nous ne pouvions pas dire que Maman ne nous avait pas prévenues...

Diane, confortée par de fort bonnes notes (du moins durant ces années-là), se retenait de jubiler ouvertement. Elle aurait dû se méfier pourtant, car je pense que Maman devinait que sa benjamine jouait de sa position d'épargnée, ou qui était moins en première ligne des orages maternels, jusqu'à en devenir parfois capricieuse.

Le lendemain, justement, alors qu'Aline travaillait, et que je lisais, installée sur la table de la salle à manger, un livre sur lequel j'avais un petit exposé style résumé à rendre en classe, Maman demanda à Diane de l'aider à mettre la table. Une fois, deux fois, puis elle haussa le ton, lui demandant une troisième fois, mais Diane ne bougea pas de sa lecture de bande dessinée et répondit : "Christine peut le faire. Elle fait semblant de travailler".

Je relevai la tête et protestai : "Non, Maman, c'est pas vrai, j'ai pas fini. Regarde, j'ai déjà rempli une page de résumé".
Maman qui avait surgi de la cuisine, jeta un oeil sur ma copie, au cas où, effectivement j'aurais rêvassé au lieu de travailler, me gratifiant d'un "C'est bien, Christine, continue". Mais, elle fondit ensuite sur Diane, en lançant : "J'en ai assez, Diane. D'abord, ce n'est pas à toi à surveiller ta grande soeur, ni surtout à l'accuser à tort. Et, en plus, quand je te demande quelque chose, je ne veux pas avoir à le répéter trois fois. Je vais t'apprendre, moi, à obéir sans discuter..."

 Elle avait attrapé ma petite soeur et la portait comme un paquet de linge sale, puis elle s'est assise sur le coin du canapé, et a basculé Diane en travers de ses genoux. Soeurette se débattait, lançant ses jambes dans tous les sens, mais Maman qui savait maîtrisé une grande comme moi, n'eut aucun mal à bloquer sa benjamine fermement.

Diane était en survêtement, et Maman en baissa en quatrième vitesse, le pantalon et la culotte venue avec. 


La fessée de Diane avait été expéditive et donnée sur le champ,
sans avoir à l'attendre comme la plupart des miennes,
mais je ressentais la scène comme une petite revanche...

Cela avait été rapide et allait l'être encore, mais pour une fois cela se passait sous mes yeux, Maman jugeant sûrement que Diane n'avait pas à m'accuser à tort. Et j'assistai à la scène en ayant cette fois moins de compassion pour la fautive...
Ma petite soeur sentant ses fesses à l'air supplia : "Non, Maman, non, pas la fessée", reprenant là une citation souvent entendue dans la bouche de sa grande soeur...
Mais, Maman rétorqua : "Chacun son tour, Diane. Tu n'es pas à l'abri. Une bonne fessée va te faire passer l'envie de faire des caprices..."

Aline qui avait dû entendre que cela allait barder était descendue vite fait, avec un cahier d'exercices sous prétexte de le montrer à Maman. Elle entra dans la pièce alors que la fessée tombait déjà, ne manquant presque rien de la dégelée de sa si taquine de soeur.

Diane criait en forçant à l'évidence la voix, et Maman lui rougit consciencieusement ses joues du bas, qui me semblaient bien petites par rapport à celles que je voyais quand je me regardais dans le miroir. Proportionnellement, la fessée était plus expéditive, avec à peine une ou deux mini-pauses pour juger de la couleur de la petite lune de soeurette. Mais, ma relative satisfaction (il faut bien l'avouer) de voir Diane déculottée sous mes yeux, se mêlait une fois encore de sentiments mitigés, puisque je ne pouvais qu'imaginer que pareil traitement m'était réservé plus souvent qu'à mon tour... et le serait encore, ma plus grande ambition étant que ce soit le plus tard possible, faute de croire au miracle qui serait que cela ne m'arriverait plus...

A peine descendue des genoux maternels, Diane courut se réfugier dans sa chambre, honteuse, et elle n'était pas fière le soir-même à table, pour une fois ses deux grandes soeurs pouvant avoir un regard moqueur, discrte bien sûr, pour ne pas s'attirer de réflexions maternelles...

Le surlendemain, alors que je travaillais tranquillement sur la table de la salle à manger, Maman a reçu la visite d'une autre mère d'élève de la classe de Diane, qui était, elle, très turbulente et souvent punie. La dame se plaignait d'avoir du mal avec sa fille, mais Maman la rassura en disant qu'elle aussi n'avait pas la vie facile avec ses trois filles. Et Maman expliqua que même Diane, pourtant bonne élève, avait reçu une fessée deux jours avant. Se sentant visée par les confidences maternelles, Diane faisait la grimace, et tint à se justifier, surtout quand la dame lui demanda si elle était sage depuis sa fessée. Ma soeur répondit : "Oui, bien sûr, et d'ailleurs je suis toujours la plus sage de la famille. J'ai eu juste une fessée avant-hier, mais l'autre jour, eh bien, Maman elle a donné deux fessées le même soir à Christine..."

Maman répondit : "La plus sage, ça, c'est vite dit, Diane. Et arrête de te vanter, si tu ne veux pas avoir de nouveaux ennuis..." J'enrageai de constater que Maman n'avait pas rectifié le propos de Diane.

 

Les deux mères discutaient des soucis d'éducation de leurs filles,
quand Diane pour se justifier expliqua que sa grande soeur
était plus souvent fessée qu'elle...
J'enrageais en écoutant cette discussion ô combien gênante... 

La mère de famille relança, compatissante : "Ah, oui, ce n'est pas simple non plus avec votre grande qui est au collège ?" Maman se contenta de dire : "Vous savez, il y a des années plus difficiles que d'autres avec les enfants. Christine redouble cette année et je me dois d'être encore plus vigilante".
Cela voulait bien dire que l'ainée était soumise, elle aussi, à une discipline stricte comme ses soeurs. La conversation en resta là, et les deux mères changèrent de sujet, la visiteuse repartant quelques minutes après. 
Mais, ce dialogue m'avait chagrinée, et j'avais du vague à l'âme, ennuyée que Maman n'ait pas été plus claire et n'ait pas démenti la version de Diane parlant une fois encore de "deux fessées" reçues le même soir...

Cela me vexait quelque part, et j'aurais presque eu envie de crier : "Non, je n'ai pas eu deux fessées, mais une à rallonge".

Vu de maintenant, je pense que Maman n'avait nulle envie d'entrer dans les détails, ni de donner des précisions, en partie pour ne pas me mettre davantage mal à l'aise. Et puis, dans sa tête, ce n'était pas important de savoir si j'en avais eu deux dans la soirée, et que cela ne regardait personne.


J'aurais préféré que Maman rectifie la version de Diane sur mes "deux fessées",
mais à bien y réfléchir, cela aurait été plus gênant encore
qu'elle explique ce qui s'était passé en détail...
Je me serais sentie honteuse, comme si Maman, là, devant la dame,
avait rejoué la scène en me déculottant au milieu du salon...
 

C'est vrai, qu'aurait bien pu dire Maman, hormis de faire taire ma soeur ? Je ne suis pas sûre que j'aurais apprécié qu'elle démente les propos de Diane en expliquant, détails à l'appui, à la dame : "Mais, non, chère amie, ce n'est pas vrai, Christine n'a pas eu deux fessées, mais une seule avec un supplément. J'ai d'abord voulu lui donner la fessée qu'elle méritait pour sa mauvaise note et ses mensonges, mais elle a essayé de m'empêcher de baisser sa culotte. Quand elle s'est retrouvée enfin déculottée, ma grande fille a été servie copieusement, comme il se doit... Puis, quand elle a eu les fesses bien rouges, et qu'elle croyait que c'était fini, je l'ai rattrapée pour quelques bonnes claques supplémentaires qui vont lui rappeler un moment qu'on ne résiste pas à sa mère. Diane a cru que c'était une deuxième fessée, mais Christine n'était pas rhabillée, et je n'ai pas eu à rebaisser sa culotte pour finir ce que je voulais faire."
C'est certain que de telles précisions m'auraient fait chercher un trou de souris pour y cacher ma honte.



Mais, c'est vrai que ce qui est resté dans l'esprit de mes soeurs, qui m'ont souvent taquinée avec mes "deux fessées", je n'arrivais pas à m'y faire. Surtout pour ce qui est un détail, mais ne l'était pas dans mon esprit : pour moi, deux fessées, c'était deux déculottées, alors que là, Maman n'avait baissé ma culotte qu'une fois. Cela peut paraitre idiot, mais le ressenti demeure bien différent en moi...
 A SUIVRE

62 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Rentré, après une journée consacrée à mes pairs, je découvre l'opus 66 (que je viens de lire) qui égaye mon esprit et j'en remercie la conteuse, même si c'est involontaire.

    Cette première lecture succincte, m'a permis de constater que le background Spaakien (comme le dirait Mardohl) est présent, évoquant les membres de la famille et réservant aux principaux acteurs, des rôles de composition, sur lesquels je reviendrais après avoir livré mon commentaire final sur l'épisode 65, si vous le voulez bien !

    Amicalement, Dominique

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  2. Chère Christine,

    Si vous le permettez, Christine, je commencerais par le dernier paragraphe de l'épisode, concernant la différence de perception entre vos sœurs et vous, au sujet de cette soirée à rebondissements pour votre lune.
    Pour vos sœurs et notamment la perfide Diane, n'ayant eu que les échos de la scène qui se déroulait dans la pièce d'à coté, au moment du « Pas si vite, Christine, pas si vite », elles n'ont pas l'image de grande sœur tentant de se reculotter, n'entendant que les paroles de Christinette « Non, Maman, non, c'est fini la fessée » ou celles de Maman « Oui, c'est fini Christine, pour ton mensonge, mais tes fesses méritent encore quelques bonnes claques, pour ta rébellion de tout à l'heure ».
    Dés lors, pour elles, pas de doute, grande sœur reçoit une deuxième fessée, même si elle est plus courte et celles-ci ne se priveront de taquiner la grande sœur, avec cela, la chagrinant.

    Alors que pour Christinette, la perception de deux fessées même successives est toute différente, recevoir deux fessées, c'est avoir la culotte baissée deux fois, tel qu'à l'épisode 40 « la rancoeur est mauvaise conseillère » ou Maman venu consoler sa fille après la tannée initiale, se doit à la suite d'une réflexion de celle-ci, la remettre sur ses genoux et la déculotter une deuxième fois au cours de cette soirée, ce qui n'est pas le cas dans l'épisode 65, Christinette ayant sa culotte aux chevilles.

    Pour Christine, le ressenti est bien différent, car outre le fait d'avoir à supporter de nouvelles claques sur une lune déjà bien tannée, s'ajoute une nouvelle honte de sentir, sa culotte glissée à nouveau vers le bas et pour Christinette, ce détail fait toute la différence entre deux fessées à la suite et la fessée à rallonge qu'elle vient de vivre, comme exemple j'aurai pu également citer « le coup de pied dans la corbeille ».

    Voilà une première pensée Dominicaine.

    Amicalement, Dominique

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  3. Oui, c'est vrai que ce n'est peut-être qu'un détail, mais cette différence d'appréciation entre mes soeurs et moi sur ce qui s'était produit, sur l'existence ou non de deux fessées distinctes ou d'une fessée prolongée, je l'ai ressenti amèrement.
    A l'évidence, les petites à l'affût qui venaient d'entendre Maman s'arrêter et qui devaient se chuchoter que grande soeur en avait pris magistrale de tannée, n'ont dû pas en croire leurs oreilles quand Maman m'a remise en position... Le petit dialogue, la respiration maternelle, mes protestations, l'explication de Maman qui associait un motif à ce qu'elle allait faire, tout cela ne pouvait dans leur esprit qu'être considéré comme une deuxième fessée.
    Pour moi, c'était différent, et puis les moqueries des petites ou leur façon de raconter la scène me mettaient dans une situation gênante, car si j'avais voulu dire "non, non, je n'ai pas reçu deux fessées, mais seulement une à rallonge", c'était quand même mettre dans ma bouche le fait de reconnaître que, moi la grande soeur, je m'étais une fois encore retrouvée sur les genoux de Maman, culotte baissée, les fesses à l'air pour une claquée magistrale...

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  4. Chère Christine,

    Je confirme que s'il s'agit d'un détail, celui-ci est capital à l'esprit de Christinette, qui ressent alors une amertume encore plus profonde, sur ce différentiel, ne pouvant l'expliquer à quiconque, à moins de vouloir passer pour une précieuse ridicule, s'arrêtant à des détails.

    Autant les échos (silence, dialogue, protestations, explication maternelle) ne peuvent qu'amener les petiotes à l'affût, que grande sœur se prenait une deuxième fessée, le vécu de Christinette est tout différent et contester leurs moqueries, à ce sujet, n'aurait conduit Christinou qu'au ridicule, avouant simplement que elle, la grande, recevait aussi de bonnes déculottées de Maman.

    Je comprends donc parfaitement ce ressenti, d'une collégienne ne voulant plus de cette punition, trop dur et trop honteuse, mais y étant soumise par la volonté d'une mère, sûre de son devoir de bien faire et j'avoue, sans méchanceté, que j'aurais bien du mal à persuader Madame Spaak, du contraire.


    Amicalement, Dominique

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  5. C'est cela même, Dominique. Christinette ressentait comme une injustice que ses soeurs puissent dire qu'elle avait reçu deux fessées, mais elle comprenait bien aussi qu'insister, que demander que la version soit rectifiée aurait revenu à en reparler, à dire et redire que l'ainée des filles Spaak venait de prendre une déculottée grand format.
    Et Maman, elle, n'avait nulle envie de discuter, n'appréciant pas trop les moqueries des petites, d'une part, mais consciente aussi qu'en faisant replonger sa grande sur ses genoux, elle marquait le coup. Alors que ce soit décompté comme une fessée magistrale, ou une fessée plus un supplément, ou une grosse fessée plus une autre rapide, cela importait peu pour Maman. Surtout qu'elle savait bien que le compteur des fessées de Christinette, s'il avait existé, n'allait à l'évidence pas en cette année-là s'arrêter à une ou deux fessées, ni à un nombre décomptable avec les doigts d'une seule main...

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  6. Chère Christine,

    Je suis bien d'accord avec vous sur le fait, que si Maman Spaak ne cautionnait en rien les moqueries des petiotes à votre égard (qu'elles faisaient d'ailleurs, en douce, de crainte que Maman ne s'occupe aussi de leurs fesses), son action n'avait d'autre but que de marqué tous les esprits, sur sa volonté de mener, les occupants de la maisonnée.

    Alors, que les fessées de sa grande soient décomptées, d'une façon ou d'une d'autre, lui importait peu, d'autant qu'en cette année particulière, l'essentiel étant que Christine atteigne l'objectif qu'elle avait fixé au départ et ceci sans tenir une comptabilité précise, du nombre de fessées nécessaires pour cela, mais bien consciente que les seuls doigts de sa dextre seraient insuffisants pour en faire le décompte.

    Désolé, Chère Christinette, de ce constat Dominicain, mais au regard des variables Spaakienne (résultats scolaires, mensonges ou cachotteries, bêtises ou caprices) et volonté de bonne éducation, de Maman, le résultat de l'équation est d'environ (plus ou moins), une fessée mensuelle pour Christinou et ceci sans ajouter, l'année de redoublement.
    Dés lors, il est évident que les doigts d'une seule main ne suffisent à dénombrer, les mésaventures fessières de la charmante pré-adolescente, se prénommant Christine.

    Oh, là, là ! Je vais me faire incendier par la conteuse, pour cette ironie de bas étage, digne d'une Diane bis qu'une seule déculottée n'a pas calmée ! Hi, hi....... !


    Amicalement, Dominique

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  7. La conteuse vous pardonne, Dominique. Et vous êtes même plutôt sympa en ne parlant que des doigts d'une seule main... Si, d'ailleurs, la "conteuse" voulait (mais elle ne le veut surtout pas) se transformer en "compteuse", elle constaterait comme vous que le rythme est en effet d'une à deux par mois, puisque lorsque l'on atteint trois semaines, cela semble presque un exploit... Faites le calcul, cela fait même plus que les doigts de deux mains...

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  8. Chère Christine,

    En marge de cet épisode, que je vais commenter, rassurez vous, je souhaite vous livrer une réflexion plus générale sur la déontologie de Madame Spaak, vis à vis de ses filles et en particulier l'aînée, ne se voulant en rien, une pensée de thérapeute, que je ne suis pas, mais celle d'un simple lecteur (pas trop idiot) qui prend plaisir à consulter, ce blog et faire partager son ressenti.

    Nous savons tous ou du moins l'avons déduit, que Madame Spaak a élevé trois demoiselles, quasiment seule (Mamie et Tata Jacqueline, étant des soutiens fondamentaux), mettant de coté, pour cela, une carrière dans l'enseignement qui sans aucun doute, aurait été brillante. Mais voilà il arrive que la vie impose des choix et je suis à peu près certain, qu'Anne-Marie (pardonnez moi, la familiarité), a fait le bon.

    Voilà donc une Maman aimante, mais qui consciente de ses responsabilités, envers ses filles (l'aînée ayant 3 et 5 ans de plus, que ses sœurs) se doit d'adopter une méthode d'éducation commune, mais adaptée à chacune d'elles et considère, peut-être par expérience, qu'après réprimandes ou sermons improductif de résultat notables, seule une bonne fessée déculottée est efficace, au moins pour un certain temps.
    Et là, force est de constater que les demoiselles, y compris l'aînée, vont conforter par leurs petits travers respectifs, le principe maternel, ceci en toute innocence, l'amenant avec le temps et l'évolution de ses filles, à une intransigeance sans faille.

    Sur le plan scolaire, Madame Spaak savait se montrer indulgente, pour un mauvais résultat, si un effort de travail avait été fourni, à l'inverse en cas de fainéantise, tricherie ou indiscipline, ses filles n'avaient plus qu'à venir présenter leurs fesses, sur les genoux de Maman qui se chargeait de les déculotter, pour une bonne fessée cuisante à souhait.
    Les plus concernées, étant Aline pour le manque d'effort et quelques indisciplines, mais surtout l'aînée Christine, plus roublarde et capable de cumuler plusieurs motifs à la fois, offrant ainsi la peau de ses fesses à la dextre maternelle pour de longues tannées, le fessier de celle-ci demandant plus d'application pour que la fessée soit efficace et l'expertise de Maman Spaak en la matière, était incontestable, Christinette ne dira pas le contraire.

    Sur la vie courante, Madame Spaak était une mère attentionnée envers ses filles, qui connaissaient les limites à ne pas dépasser, sachant trop bien que la main de Maman pouvait chérir ou sévir s'il le fallait et les murs de la maisonnée, ont souvent renvoyés, les échos caractéristiques d'une fessée tombant sur une lune toute dévoilée, à la suite de bêtise, caprice ou insolence.

    A cela il convient d'ajouter que Maman Spaak, ne supportait absolument pas les cachotteries et le mensonge, or avec son aînée, elle disposait d'une championne toutes catégories en la matière (scolaire ou vie courante) et sans m'avancer, je crois pouvoir dire que ces motifs, étaient les plus fréquents pour Christinette, se faisant alors tannée le cuir de belle façon, par Maman Anne-Marie.

    Libre à vous Christine, de publier ou non cet aparté de ma part, simplement inspiré par la connaissance que j'ai de votre blog et sans vocation de psychanalyse. Je sais ! Je me répète, que voulez-vous avec l'âge............ !

    Amicalement, Dominique

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  9. Chère Christine,

    Oh là ! J'ai vraiment (menteur) eu peur de passer à la trappe de la 'conteuse', qui me fait un compliment! Ouahou, hi, hi... !

    Sinon, je note que celle-ci pourrait se transformer en 'compteuse' ou comptable, pour analyser qu'une trêve de trois semaines sans présentation fessière tiens quasiment du miracle et que les doigts de deux mains ne suffiraient pas à comptabiliser, ses déculottées maternelles, je suis bien d'accord avec ça.
    Néanmoins, il est toujours possible de multiplier le décompte de ses doigts (comme nous savions le faire, en primaire) et obtenir ainsi, la résolution de l'équation, qui revient à dire plus prosaïquement que les petites fesses de Christinette, étaient 'assez' souvent à la noce avec Maman chérie.
    Il est vrai, aussi, que Christinou avait le don de se fourrer, dans des pétrins consistants, obligeant à faire cuire la pâte plus longtemps et à une température plus élevée, je suis sur que vous voyez ce que je veux dire, mais étant bon prince je ne veux pas froisser ma petite Christinette.

    « Non, mais c'est pas vrai ! La 'Diane bis' insiste, quelle chipie ! Hi, hi...... !


    Amicalement, Dominique,

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  10. Gâtée, Christine, par tous ces commentaires "dominicains", et je publie celui-ci bien sûr, car il est très vrai. Il explique bien la méthode maternelle, faite d'exigence et d'amour, stricte certes, mais toujours dans l'idée que les trois filles ne gâchent pas leurs chances, et développent leurs qualités personnelles.
    Tolérante par exemple quand Aline avait de vraies difficultés, mais s'efforçait de travailler, intransigeante à l'inverse quand Christinette profitait de ses capacités à tout comprendre très vite, pour n'en faire que le minimum et ramener des notes passables, là où elles auraient pu (et dû) être excellentes.
    Ajoutez une propension à gagner du temps, à dissimuler, à mentir que Maman ne pouvait accepter de l'ainée surtout, car ç'eut été un mauvais exemple, et voilà en effet comment la méthode maternelle se "devait" d'être appliquée sans faille, et qu'en conséquence Christinette se trouvait naturellement, et pour bonne part de sa faute, en première ligne le plus souvent...

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  11. Chère Christine,

    Sachez, Christine, que mes petits enfants m'appelle Papy moustache ou Papy gâteau, j'apprécie donc d'avoir gâté la conteuse et la remercie (même si çà l'agace) du compliment «je publie celui-ci bien sûr, car il est très vrai ».
    Je confirme, en effet, que l'image de Madame Spaak, m'apparaît comme celle d'une mère s'étant forgée un seul et unique but admirable (soit-dit en pensant) : conduire chacune de ses filles à un épanouissement général et ne pas dérivé dans la facilité.
    Je suis d'ailleurs convaincu, qu'elle a très bien réussi dans sa tâche, même si ce fût au détriment des lunes de ses filles et notamment celle de l'aînée, tardant à grandir.
    J'ajouterais que Christinette, demoiselle vive et intelligente aurait pu (et du) être au dessus du lot, à cette époque (confirmé par la Christine d'aujourd'hui), mais donc l'espièglerie et l'insouciance de gamine, heureuse de vivre et bien dans sa peau, poussait à dépasser les limites, plus souvent qu'à son tour et amenait Maman à recadrer la demoiselle, par de bonnes déculottées curatives pour un certain temps.
    Dés lors, il est certain que cette méthode maternelle 'se devait' d'être appliquée sans faille et quelque soit la récipiendaire, sauf que la plus grande 'se devant' de montrer l'exemple s'exposait naturellement, mais aussi par ses travers, plus souvent aux foudres maternelles.


    Amicalement, Dominique,

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  12. Oui, j'aurais pu (et dû) comprendre qu'il valait mieux se servir de mon intelligence pour avoir des bonnes notes que pour les cacher à Maman...
    Mais, une fois les heures de colle attrapées pour bavardage ou chahut, une fois la mauvaise note inscrite en rouge sur ma copie, la tentation demeure forte de vouloir échapper à l'inéluctable ou du moins en retarder l'échéance...
    C'est vrai que quitte à être fessée, j'aurais pu me dire, montrons vite cela à Maman, et débarrassons nous de cette corvée, plus vite je serai déculottée et plus vite on en aura fini...
    Mais, Christinette préférait le plus souvent se dire : si je peux m'arranger pour ne rien dire, et passer une soirée tranquille, ce sera quand même mieux que de devoir la finir culotte baissée et lune écarlate à pleurer sous la claquée maternelle... Une journée de repos de plus pour mes fesses, cela ne se refuse pas... C'est même très tentant...

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  13. Chère Christine,

    Je ne peux qu'aller dans le sens de Christinette, au sujet de l'utilisation de son intelligence, mais je sais aussi que c'est plus facile à dire qu'à faire, n'étant pas moi-même une lumière de savoir.
    Et j'avoue que tout comme vous, jamais je n'aurais pu aller voir aussi facilement Maman, pour lui montrer un mot de la maîtresse, une colle ou reconnaître une bêtise et lui dire « Allez, Maman, donne moi la fessée que je mérite, qu'on en finisse !». Non, jamais je n'aurais pu faire çà, ayant trop peur de la suite !
    Alors, oui ! Christine, je ne peux que vous rejoindre sur les arrangement de Chrsitinette, la conduisant à passer une paisible soirée, plutôt que piailler et pleurer, culotte baissée, sous la dextre maternelle, en effet cela est plus que tentant et ne refuse surtout pas.


    Amicalement, Dominique,

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  14. Chère Christine,
    Réflexion :

    Enfin seule, Christinette, toujours déculottée, éreintée et vexée, tente de digérer tant bien que mal, cette volée d'anthologie, Maman ayant transformé sa lune en brasier, fessée modèle et modelée par le savoir faire maternel, pas la moindre parcelle de ce fessier n'a échappé à la dextre redoutable.

    Christine, repense alors à cette fessée de début de vacances (méritée), pour se foutu bulletin du premier trimestre, destinée inéluctable pour la collégienne, Aline l'écolière étant passée sur les genoux de Maman la veille pour le même motif, à la différence près que pour l'aînée, cette fessée l'avait été version grand format et devenait du même coup, l'exemple parfait, de ce qui attendait celles, qui ne fourniraient pas les efforts de travail attendus, par le commandant de bord.

    Christinette, concernée au premier chef, reprend le cour de ses études avec deux options possibles : Mieux travailler ou Bonne Déculottée, challenge précis et stressant, connaissant la détermination maternelle.
    Et voilà, que trois semaines plus tard, comme surgissant de nulle part (Ah, Barbara !), Christine récupère le dernier contrôle de maths raté du dernier trimestre, la plongeant dans une terrible angoisse sur le choix à observer, n'osant pas affronter Maman le soir même, cauchemardant et réussissant le lendemain, enfin presque, à emberlificoter Maman en rajoutant des contes à dormir debout.
    Sauf, qu'on apprend pas au vieux singe, à faire la grimace et Maman bien au fait, des entourloupes de sa fille, démasque sa tromperie et qui en moins d'une minute change de statut, passant de la collégienne futée (ayant berner sa mère) à la vilaine menteuse, qui va de nouveau s'en prendre une bonne et comprend que le service maternel, sera à la hauteur de ce loupé magistral et coïncidence troublante, trois semaines jour pour jour, après la dernière tannée, peut-être pas bien comprise par la demoiselle.

    Et de fait, Maman, en exécutant sa tâche, démontre alors l'entière détermination qui l'anime à remettre sur le bon chemin, la brebis cherchant à s'égarer et malheureusement, c'est à nouveau Christine qui en fait les frais, agrémenté d'une faveur supplémentaire, sorte de touche finale et inattendue du Maestro. (Mais ce sera pour plus tard !)

    Amicalement, Dominique,

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  15. Chère Christine,
    Réflexion suite :

    Si Christine, se sent vidée de toute énergie par la tannée méthodique que Maman, lui a composée, l'application maternelle reflétant sa détermination, à reprendre au plus vite les choses en main et ne pas se laisser abuser, par les manigances de ses filles et surtout l'aînée, reine de l'entourloupe.
    Elle ressent, également une profonde vexation au sujet de sa déculottée, réglée en deux phases distinctes et inédites, par Maman, le geste d'auto-protection habituel de Christinette pour se donner un temps supplémentaire, étant géré d'ordinaire par quelques claques sur la main ou sur le haut des cuisses, pour faire diversion.

    Là, non ! Maman prenant l'option de faire réfléchir sa fille, sur le coté grotesque de s'accrocher de la sorte aux étoffes qui couvre sa lune, alors qu'elle se trouve coincée en bonne position, pour être corrigée comme elle le mérite et que tôt ou tard, Maman baissera pyjama et culotte, afin d'avoir à disposition les fesses nues de la demoiselle et non ses vêtements, pour la fessée promise.

    Christinette comprenant qu'insister serait déplacer et plus néfaste pour sa petite personne, libère sagement sa prise, tel un général vaincu, faisant élever le drapeau blanc, en signe de défaite et laisse alors, Maman, faire glisser largement vers le bas et sans précipitation, cette double protection, la mortifiant comme jamais.

    Dés lors, s'ensuit la fessée interminable, forte, éprouvante et cuisant le moindre centimètre carré de la peau de ses fesses, l'amenant une fois libérée à sentir tactilement l'efficacité de la tannée maternelle et ne supposant pas une seule seconde, que la petite rébellion pour la déculottée, n'avait pas été sanctionnée durant cette volée monumentale.

    Sauf, que grosse surprise pour Christinette qui s'apprêtant à rajuster sa culotte, est interpellée et ré-attirée par Maman, sur ses genoux qui expliquant le pourquoi du comment, délivre un supplément insupportable aux pauvres fesses de celle-ci, pourtant bien cuites et la faisant s'exprimer, sans penser à l'environnement, néanmoins aux aguets.

    Christine toute décontenancée par ce nouveau plongeon inattendu, est groggy et physiquement KO par ce dernier assaut de la main maternelle tombant sur sa lune écarlate et plus que sensible, au moindre touché, hoquetant et en larmes, celle-ci reste néanmoins attentive au dialogue qui s'instaure dans la pièce d'à coté, mais pas forcément positif pour la demoiselle.

    A suivre..........

    Amicalement, Dominique,

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  16. Mieux travailler ou préparer ses fesses, c'était en effet le deal, et je pensais avoir fait le bon choix en me mettant davantage au travail. Mais, c'est vrai que cette note à retardement tombait très mal. L'avouer le soir même en étant convaincante aurait peut-être sauver la mise, mais la stratégie christinienne a choisi de s'assurer 24 h de tranquillité, que Maman, une fois découverts mes mensonges, ne pouvait admettre.
    Vu de maintenant, évidemment, on se dit qu'il aurait mieux valu tenter la franchise, qui équivalait à du 50-50, à du une chance sur deux d'être pardonnée, et une sur deux d'être fessée... Reporter de 24 h, y ajouter des mensonges peu crédibles rendait le pronostic différent, passant du 50-50 au 99 chances sur 100 de prendre une déculottée magistrale...

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  17. Les grands esprits se rencontrent puisque voilà une suite de l'analyse dominicienne qui arrive alors que je lui répondais à la précédente...
    Encore une fois, la scène est bien décortiquée et explique le ressenti de Christinette. Ce nouveau plongeon est vraiment mortifiant, provoquant des hauts cris et des explications à haute voix de Maman que les petites soeurs comprennent bien, même si elles n'assistent pas à la scène directement. Le dialogue entre l'ainée et sa mère, les pleurs et cris de la punie, les bruits sans équivoque d'une main maternelle claquant une lune bien déculottée, tout cela n'entre pas que dans les souvenirs de Christinette, mais aussi dans ceux d'Aline et Diane...

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  18. Chère Christine,

    Alors que je viens de livrer la suite de mes réflexions, votre réponse m'incite à rebondir pour votre plus grand plaisir. Bon ! Christinette n'aura peut-être pas le même avis, ses fesses étant en première ligne.

    Bien entendu que Christine, avait pris la bonne option, en fournissant les efforts nécessaires sur son travail, ceci par crainte de devoir présenter à nouveau sa lune dévoilée à Maman qui la ferait rougir sans compromis et qu'il était beaucoup plus tentant de la garder, bien couverte, blanche et fraîche.

    Mais voilà, qu'un grain de sable enraille la mécanique de la bonne conduite, par le biais de ce pétard à retardement mathématique, amenant la Christinette à une réflexion sur la stratégie à adopter : Aveu convaincant le soir même, pour une possible clémence ou méthode Christinienne ?
    Et là, le naturel de Christine revient au galop, s'assurant 24h de répit, tout en sachant que cachotteries et mensonges, ne feront qu'aggraver son cas et ne seront pas du goût de Maman.

    Alors bien sur que la vue actuelle, de Christine, sur le principe de la franchise conduisant à un équilibre des chances, sur les conséquences, est tout à fait logique.
    Par contre, j'affirme (sans conditionnel) que le report volontaire, plus une histoire à dormir debout, donnait forcément gagnante la méthode maternelle, avec la garantie à 100% (voir même 200%) d'une déculottée magistrale et infantile pour Christinette, ce qui viens d'ailleurs de se produire, n'est ce pas Christinou ?

    « Bouh, bouhhhh...... ! Pas gentil, le monsieur, avec la pauvre Christinette ! »

    Amicalement, Dominique,

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  19. Chère Christine,

    Je ne sais pas si les grands esprits se rencontrent, mais il est évident que la réactivité est commune et cela n'est pas pour me déplaire.

    Concernant ma deuxième réflexion, il est certain qu'entre les expressions sans retenue de Christine, la tonalité de voix de Maman et le bruit caractéristique de claques tombant sur une paire de fesses, bien découvertes, la scène même non visuelle, est parfaitement retranscris et demeurera dans la mémoire de chacun (acteurs et auditeurs).

    A ce sujet, je vous prépare la suite, qui répondra également à votre commentaire


    Amicalement, Dominique,

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  20. Non, pff, "pas gentil le commentateur", snif, snif. Même si, des années plus tard, Christine doit bien reconnaître qu'il a raison, que mieux valait sûrement tenter sa chance le premier soir sur un pari à 50 - 50, que de s'embarquer dans des mensonges peu crédibles qui ne feraient qu'accroitre la colère maternelle... Et il était alors évident que mauvaise note plus mensonges, qui plus est mensonges proférés devant ses soeurs, ne pouvaient qu'aboutir à une fessée. Et évidemment déculottée...
    Cela dit, sans vouloir défendre Christinette, il faut remarquer que la manoeuvre a failli réussir, que Maman avait presque admis la note quand c'est son souvenir de l'emploi du temps de son ainée qui lui a mis la puce à l'oreille...
    Christinette aurait dû bien en conclure que si elle n'avait pas menti, elle n'aurait peut-être pas reçu la fessée, mais la très imaginative demoiselle en herbe pouvait aussi se dire que si elle avait trouvé un mensonge plus plausible Maman n'en aurait rien vu, et aurait effectivement pardonné la note tardive...

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  21. Chère Christine,

    En effet la manœuvre de Christinette a failli réussir et que c'est le suivi quotidien et rigoureux de Maman envers ses filles, qui l'a alerté d'une possible entourloupe.
    Alors défendre Christinette sur ce coup, serait comme lui dire « c'est bien ma grande, continue de mentir, tu vois çà marche », d'ailleurs force est de constater que la demoiselle en herbe s'en veux, non pas d'avoir menti, mais d'avoir choisi un mensonge trop grossier.
    « Eh bien non ! Je ne cautionne pas les mensonges à répétition de Christinette et que celle-ci, ne vienne pas se plaindre, lorsqu'elle est prise et termine sur les genoux, de Maman, sans sa culotte, pour une bonne fessée amplement mériteé ! ».

    Donc, si Christinette, ne veux pas ou plus des bonnes fessées maternelles, à elle de faire les efforts nécessaires pour ne pas les mériter et puis surtout, en cas d'échec possible, que celle-ci cesse de vouloir berner Maman chérie, pour tenter d'y échapper ou du moins en retarder l'exécution, d'autant que dans ces moments là, la dextre maternelle se fait plus sévère et que ce sont ses pauvres petites fesses, qui en supportent les conséquences, Christinette vient d'en avoir l'éclatante démonstration.

    Tout ceci est dit, au nom de la morale, mais le lecteur assidu que je suis, aurait tendance à préférer que Christinette ne change pas trop ses habitudes (oh, le vilain), pour que la grande Christine puisse encore nous offrir, de belles tranches de vie flamboyantes et colorées, hi hi.......


    Amicalement, Dominique,

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  22. Chère Christine,
    Suite 3 :

    Malgré cette déconvenue méritée et le bonus inattendu, amplement diffusés à la maisonnée, Christine toute en digestion de ce qui lui est arrivé, se met à l'écoute, comme les soeurettes pour entendre ce qui se dit.

    Christinette, a alors la confirmation de la différence d'attitudes entre les petiotes, l'une pas très rassurée (compte tenu de ses difficultés scolaires) par la détermination de Maman et son action envers la grande sœur, puis l'autre (la petite dernière, aussi douée que l'aînée) plus perfide et agaçante, n'offrant que des situations (plus rares) de caprices ou de désobéissances à Maman.

    Christine perçoit donc parfaitement le dialogue entre Maman et les fillettes, Aline mettant en avant la réussite d'un devoir, assurément concrétisé par une bonne note, mais aussitôt recadrée par Maman rappelant à celle-ci ce qui l'en coûte, en sens inverse et venant de le démontrer à la grande sœur, scotchant la cadette.
    Diane la perfide, en profitant pour confirmer la méthode maternelle, mais se faisant remettre à sa place par Maman précisant si celle-ci s'applique aux mauvais résultats, il en est de même pour l'obéissance, les caprices et le mensonge, personne n'en étant à l'abri. Christine étant quelque peu réconfortée par la rhétorique maternelle.

    Néanmoins, à l'inverse d'Aline, Diane grâce à son statut d'épargnée pour le moment poursuit son exposé, « Oui, je sais, Maman, si je ne suis pas sage, tu me baisseras la culotte comme à Christine », faisant sourire Maman, mais grimacer Christine, d'autant que la chipie en rajoute, en interrogeant Maman « Et si on n'est vraiment pas sage, on peut avoir deux fessées à la suite ? Comme Christine ce soir ; hein M'man ? », envoyant de la sorte un électrochoc à la grande sœur qui souhaiterais une rectification sur le déroulement de cette phase inattendue, de la part de Maman.

    Ce qu'elle n'obtiendra pas, Maman Spaak n'étant pas dupe sur les intentions curieuses de sa benjamine met fin à la conversation, enjoignant la gamine à dormir plutôt que de s'occuper des autres et notamment sa grande sœur, venant d'être punie comme elle le méritait, mais ne méritant pas de longs discours et l'embrassant avant l'extinction des feux.

    A suivre...........

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  23. Sans vouloir trahir la suite du récit, que Dominique se rassure (et que Chrstinette s'inquiète...), l'ainée des Spaak a encore quelques "tranches de vie flamboyantes et colorées" à vivre... Et c'est vrai qu'ayant presque réussi à berner Maman, elle aurait tendance à s'en vouloir plus de la faiblesse de ses mensonges que de celle de sa note...
    SI Maman n'avait pas hésité, si elle avait tout de suite vu la supercherie, Christinette aurait pu se dire : la prochaine fois j'avouerai ma note dès que je serai rentrée du collège.
    Mais, le mensonge et la cachotterie ayant déjà réussi à retarder l'échéance de 24 heures, Christinette a dans un coin de sa tête une petite voix qui dit aussi : avouer d'entrée, c'est presque réclamer une fessée, alors que si tu te débrouilles bien, tu devrais pouvoir gagner du temps voire y échapper...

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  24. Chère Christine,

    Je n'ai aucun doute sur le fait que l'aînée des Spaak (tant pis pour vous Christinette) nous réserve quelques 'tranches de vie, bien consistantes' agrémentées de détails aussi sucrés (quoique peut-être salés pour Christinou) que l'attention des soeurettes, la défense de Tata Jacqueline ou la compassion de Mamie, n'entamant en rien la détermination maternelle, de faire son devoir.

    Sinon je comprends que, Christinette, soit plus déçu d'avoir raté son entourloupe, que par sa note qui n'est qu'un reliquat du trimestre précédent et n'aurait pas eu d'incidence supplémentaire pour la tannée du carnet.
    Sauf que la livraison de cette note survient, à un moment inopportun, Maman étant en plein recadrage des occupantes de la maisonnée, n'incitant pas Christinette à rajouter de l'huile sur le feu et s'en remet à sa méthode, lui donnant un répit de 24 heures, d'autant que le lendemain Maman semble accepter ses explications, enfin au départ.
    Alors bien sur, l'hésitation maternelle, entretient la petite voix (mauvaise conseillère) au fond de son esprit qui lui susurre « Allons, Christine, si t'avoues tout de suite, c'est comme demander à Maman la fessée ! Alors que si tu emballes bien ton paquet, tu gagneras au moins du temps et même si la chance te souris, t'échapperas à la maudite fessée !».

    Et cela est très tentant pour la petite Christinette écervelée, qui tremble de trouille à l'idée d'avoir à s'étendre sur les genoux maternels et présenter ses fesses nues, à la toujours bonne fessée de Maman, qui fait mal et beaucoup pleurer, la grande demoiselle, emplie de honte.
    Sauf que tromper, Maman, n'est pas chose aisée et Christine, en a fait plus d'une fois, l'amère expérience se composant elle-même, non plus de bonnes fessées, mais de méthodiques tannées appliquées avec volonté et fermeté, de faire passer le message, la laissant au final sur les rotules.

    En conclusion, le choix appartient à la petite Christinette : Bonne fessée éventuelle (50/50) ou Tannée magistrale garantie, sans aucun compromis. Je sais, vous allez me dire qu'il s'agit là d'un regard d'adulte et non d'une pré-adolescente, intelligente certes, mais devant gérer l'ensemble de ces contradictions, qui trotte dans sa cervelle.

    Bon sur ce, je vais écrire la suite de mes réflexions sur l'épisode. Amitiés

    Amicalement, Dominique,

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  25. Oui, Dominique, vous voyez cela avec votre regard d'adulte. A cette époque là, j'avais une autre perception... Je savais que théoriquement cela se jouait entre une bonne fessée et une tannée magistrale, mais d'abord le 50-50, je n'y croyais guère, sachant qu'avec Maman, surtout en cette année de redoublement, c'était plus du 60 - 40, voire pire en faveur de la fessée qui aurait suivi mon aveu. Et que, même dans ce cas-là, cela restait une "bonne" fessée, c'est à dire, à coup sûr déculottée le soir-même...
    Et, l'autre alternative, était plus risquée certes, mais j'avais quelques souvenirs réconfortants (pour moi) et secrets (je ne m'en vantais pas) de cas où j'avais réussi à éviter une fessée (pourtant) méritée...
    Donc, j'avais tendance à vouloir croire en ma chance, malgré le fait que j'imaginais bien que la "bonne" fessée n'en serait que plus magistrale si j'échouais. Sauf que, dans cette hypothèse, je gagnais au moins déjà 24 h de tranquillité fessière...
    Comprenez bien qu'en suivant ce raisonnement, c'était comme si je devais répondre à la question : Christine, veux-tu que Maman te donne une bonne fessée déculottée ce soir, ou préfères-tu garder tes fesses blanches jusqu'à demain, avec de fortes chances que cela barde plus encore, mais une petite chance que rien ne se passe ?
    A l'âge de la pré-adolescence, la Christinette pudique, sensible et imaginative que j'étais avait tendance très nette à préférer la deuxième solution...

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  26. Chère Christine,

    J'admets volontiers le point de vue, de Christinette, sur le fait que le 50/50 en cette année particulière propice à la chasse de tout dérapage, était plus qu'optimiste et j'aurais même tendance à dire que le rapport était plutôt du 90/10 en faveur de la méthodologie maternelle, décidée à ne rien laisser passer et je suis bien d'accord, que cela restait une 'bonne fessée déculottée' estampillée Maman, pour son aînée, longue et appliquée, donc pas très engageante, je le reconnais.

    Ce point de vue est donc défendable, d'autant que l'on apprend que Christine aurait échappé à quelques volées méritées, grâce à ses stratagèmes (petite vilaine) et compréhensible, pour une Christinette, croyant à sa bonne étoile, mais sans illusion sur la conséquence en cas d'échec, tout en gagnant un répit fessier plus ou moins long.
    L'exemple le plus frappant étant cette première colle de l'année scolaire donnée par un pion (épisode 29 du redoublement), l'avis du collège (épisode 30) ne parvenant que 5 jours plus tard, délivrant l'intégralité du motif, enjolivé par Christine lors de l'aveu et faisant bouillir Maman, se retenant de remettre le couvert, considérant que sa fille avait fait preuve d'une certaine franchise, 5 jours plus tôt et reçu une bonne déculottée, pour cela.
    Christinette pensant surtout qu'elle aurait gagner 5 jours et présenter cette bonne note (15 en maths), pour sa défense, la colle étant collective et donnée par un pion, ne se souciant pas de savoir qui était bonne ou mauvaise élève !

    Alors Dominique, malgré son regard d'adulte (et pour en avoir, usé au cours de sa carrière militaire) comprend parfaitement que Christinette est privilégiée la solution d'attentisme, enrobée de vrais-faux, permettant une grâce ou au moins une échéance retardée et n'a aucune peine à imaginer que la pré-adolescente intelligente, dénuée de mauvais fond, voulant simplement préserver ses fondements de pudeur et de sensibilité, préfère cette solution, même si celle-ci pouvait avoir des conséquences plus intenses.

    Amicalement, Dominique,

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  27. Chère Christine,
    Suite épisode :

    Le pas de Maman 'réveille', Christine, qui toujours à demi-nue se rhabille maladroitement, craignant peu-être à tort, que la trouvant toujours ainsi (alors qu'un ordre précis lui avait été donné), celle-ci n'ajoute un troisième round, n'étant pas à çà prêt, pour le manque d'obéissance et puis, « On ne se refait pas, on se modèle tout au plus! ».
    Maman, pas dupe pour un sou, mais certainement satisfaite du résultat de son action, en voyant sa fille éplorée et revêtue à la va-vite, ré-affirme son autorité à la jeune fille, lui ordonnant telle une gamine, d'aller se rafraîchir le visage et remettre de l'ordre, dans sa tenue vestimentaire, pour être enfin présentable.
    Christinette appréciant les biens faits de son ablution, atténuant le reflet d'une frimousse de vilaine petite fille bien punie par Maman et pleurant sur son sort (mérité), ne résiste pas en rajustant ses effets vestimentaires et surtout sa culotte, l'écartant un peu plus (mais vite, pour ne pas être surprise) de constater à quel point la démonstration maternelle avait été magistrale et pleinement exemplaire, l'aperçu de l'un de ses globes jumeaux, ainsi que la chaleur y régnant, étant plus que tangible.
    A son retour, Maman insistant sur le coté ironique de la situation « Ah, tu as quand même meilleure allure, allez couche toi ma grande !» l'incite à une gestuelle d'escargot se refermant sur sa coquille, alors que la main maternelle se fait douce en lui souhaitant bonne nuit et espérant que la leçon porte ses fruits.
    Christine encore sous l'émotion de cette fessée modèle, s'exprime telle une petite fille promettant d'être sage et suppliant ne plus vouloir la fessée, parce que « C'est trop dur », Maman reprenant l'expression en la recadrant dans le contexte « Non, ce n'est pas trop dur, Christine. Je t'ai donné ce que méritais ton comportement et tu le sais parfaitement, t'ayant prévenue très clairement à maintes reprises, n'est ce pas Christine ? Allez, reconnais-le, je t'écoute ! ».

    Christinette ne pouvant nier l'évidence, mais incapable de citer la maudite punition lâche en un murmure « Bah, euh, si Maman, si, tu avais dit que je serais, euh, punie », qui fait sourire Maman et lui permet de réaffirmer sa position de fermeté et sa détermination pour l'avenir « En effet, punie, ma chérie, mais punie comme Maman le fait quand c'est grave. Par la seule punition qui te fasses vraiment réfléchir à savoir : une bonne fessée déculottée, Christine, comme ce soir ou comme il y a trois semaines, pour ton bulletin et comme ce sera le cas, si tu recommences.... C'est bien compris ? ».
    Christinette s'effondre alors en larmes, gémissant un acquiescement en forme de rédemption qui conforte Maman, sur l'accomplissement de son devoir, déposant une bise sur le front de la demoiselle et la bordant comme les petiotes, réitérant son message, sans omettre de lui rappeler l'épisode de la culotte, en cas de retour sur ses genoux et ce que cela peut coûter, ne rassurant pas du tout Christinou et l'amenant à cauchemarder.

    D'autant que pour Christine, cette tannée méritée, ainsi que son supplément, bien perçu par les petites sœurs et surtout la perfide Diane « T'as entendu, Liline, grande sœur s'en est pris deux... Ouah hou, çà doit faire mal ! » ne peuvent qu'alimenter moqueries et commérages de leurs part, promettant des jours difficiles à vivre pour la demoiselle, qui pourtant consolée, repense à cette prédiction de Maman (certes prononcée au conditionnel) d'un retour inéluctable de la fifille, sur ses genoux et pour y être, sans surprise, bien déculottée et corrigée comme elle le mérite, en évitant si possible, le même bonus.

    A suivre........

    Amicalement, Dominique,

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  28. Chère Christine,

    Comme vous le savez, durant vos absences signalées ou non, je relis avec plaisir les récits de votre blog, n'étant commentateur que depuis septembre 2011 et j'avoue que cette lecture m'inspire des réflexions, voire des synopsis Domicains, que j'aurai à cœur de vous livrer, ceci sans oublier de commenter les épisodes actuels et mon propre récit, avec ma Tata chérie et les filles, laissé en suspend.

    Mais sachant, que vous n'appréciez pas trop les retours en arrière (même s'ils sont de qualité), je préfère avoir votre aval sur leurs livraisons, imaginant que venant de l'un de vos plus fervents lecteurs/commentateurs, votre curiosité sera titillée et que vous-même aurez à cœur de prendre connaissance, de ce que peux évoquer le malicieux (mais plein de bonhomie) Dominique, et qui pourrais même ajouter (le prétentieux) que Christine n'y résistera pas, comme le baissé de culotte de Maman au moment fatidique, hi hi.......

    Amicalement, Dominique,

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  29. Chère Christine,

    J'imaginais un retour de la conteuse, hier après ce week-end de 3 jours, mais il n'en est rien et j'ai comme l'impression que l'addition salée de Maman et son supplément, n'ont pas suffit à raisonner la Christinette, sur ses devoirs.
    Dés lors et malgré le petit rééquilibrage familial, je crois que Madame Spaak, serait tout à fait inspirée à remotiver sa grande fille, par le biais d'une déculottée savamment appliquée et ô combien efficace pour la jeune fille en herbe, qui ne trouve les bonnes solutions, qu'une fois sa culotte baissée aux niveaux des genoux, sauf qu'à ce moment là, il est trop tard et ses fesses en payent, alors, le prix fort.
    Par conséquent, je vais donc 'chercher' le moyen de contacter Maman Spaak, afin de l'informer et qu'elle puisse remettre les pendules à l'heure, de sa chère grande fille 'Christine', comme elle sait si bien le faire.
    Désolé pour votre lune, quoique !!!!

    Amicalement, Dominique,

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  30. Désolée, Dominique, mais comme vous le savez, j'ai des impératifs professionnels qui me bloquent souvent plusieurs jours de suite sur un dossier qui ne peut attendre, le blog étant, lui, dans ma sphère privée, comme une respiration, et dont je préfère ne m'occuper que lorsque j'ai du temps et une disponibilité intellectuelle.
    Merci pour ces commentaires que j'apprécie pleinement, et qui me ravissent d'autant plus quand ils s'achèvent par un "à suivre..." qui donne envie de lire une suite...
    Alors, de grâce, ne prévenez pas Maman Spaak (hi hi...), car au point où nous en sommes dans mon récit, je ne donnerais pas cher de la blancheur des rondeurs jumelles de son ainée... Car si le statut de redoublante n'est pas appréciée par ma chère mère, elle, en tout cas, saurait à l'évidence "redoubler" son traitement favori sur ma lune largement déculottée...

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  31. Chère Christine,

    Bien sur que je suis au courant, de vos impératifs professionnels et que vous n'intervenez sur votre blog que pour un moment de détente et de décompression, je ne vous en veux absolument pas et sachez que mes petits messages n'ont pas valeur de grief à votre égard, mais simplement de taquinerie envers ma conteuse préférée (et son clone, surtout lorsqu'elle est déculottée) « Oh, non, revoilà l'affreux moqueur, j'le déteste ! Foi de Christinette », hi hi......

    Sinon que Christinette se rassure, je garde en réserve l'information (ou délation comme on veux) destinée à Maman Spaak (hi hi...), afin que sa lune puisse se reposer et retrouve sa blancheur originelle, plus propice à une coloration maternelle méritée, la ou les prochaines fois !!!!

    « Mais c'est pas vrai ? Je rêve éveillée ou quoi ? Je digère à peine cette volée (méritée) que ce vieux machin m'en prévoit une (voir des) suivante (s), que je pourrais mériter à l'avenir, alors même s'il n'a pas tout à fait tort, j'préfère qu'il garde pour lui ses prédictions néfastes pour mes fesses ! Na ! »

    Taquinerie, or not taquinerie, that is the question ? My dear ?

    Petite pointe d'humour du franchouillard, mauvais dans sa langue maternelle et encore plus dans celle de Shakespeare ! Espérant qu'il soit pardonné, par Ma'am Christine.

    Amicalement, Dominique,

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  32. Chère Christine,

    Lors de mon précédent post, j'ai omis de rebondir sur deux éléments, le 'à suivre...' et la notion de redoublement.
    Bien entendu que la 'suite' vous sera servie Chère Conteuse, ainsi qu'à Christinette ! Bon, celle-ci n'aura peut-être pas le même enthousiasme que son clone virtuel, mais que voulez-vous, ce n'est pas moi qui rédige ses aventures fessières (même si, j'ai assuré en toute humilité, votre remplacement durant un moment et ceci avec plaisir).

    Au sujet du 'redoublement', si je partage votre avis sur le fait que si le statut de redoublante pour l'une de ses filles, ne pouvait convenir à l'ancienne institutrice qu'elle était, celle-ci savait parfaitement faire 'redoubler' (voir plus) ses fillettes (je demande pardon à Christinette) sur ses genoux, pour une médication efficace à plus ou moins long terme et ce n'est pas Christine, qui me contredira, du moins je l'imagine !


    Amicalement, Dominique,

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  33. Taquin Dominique, en effet. Christine apprécie, avec le recul des années bien sûr, car la Christinette d'alors aurait piqué un fard, rougissant des joues du haut en lisant ces lignes où le commentateur lui prédit des rougissements postérieurs...
    Le problème était d'ailleurs que les taquineries étaient nombreuses alors, de la part de soeurettes qui savaient bien qu'elles pourraient bientôt à nouveau tendre l'oreille pour entendre des bruits très caractéristiques que l'ainée des Spaak n'ose même pas nommer...

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  34. LE COMMENTAIRE DE MARDOHL (1)

    Semaine riche, car voici à son tour Mardohl qui apporte son analyse, toujours intéressante elle aussi. En voici le début :

    A retenir successivement de cet épisode… dont le début, à la manière traditionnelle des feuilletons, résume les précédents.

    D’abord, la curiosité insidieuse de Diane, qui par le biais de questions perfides, faussement ingénues (dont par ailleurs personne n’est dupe et votre mère moins que quiconque) cherche une confirmation verbale de signifiants détails dont elle n’a pu s’assurer que par l’ouïe : oui, la culotte fut baissée, oui (ou plutôt « pas non », maman ne confirmant pas le fait sans pour autant le dénier), la fessée fut double.

    A retenir ensuite, ce « relookage » de Christine, à qui Madame Spaak invite (alors même qu’elle va se coucher et ne sera pourtant visible de personne) à rectifier sa tenue dans la salle de bain : essuyer les larmes, réajuster culotte et bas de pyjama. Volonté maternelle, sans doute, de tourner la page en faisant effacer sur la dégaine de sa fille les marques visibles du précédent châtiment. Christine en profite pour jeter un œil furtif sur le bas de son dos, mais pas davantage, craignant d’être surprise dans cette opération. (Au fait, pourriez-vous m’expliquer en quoi vous craigniez que votre mère ne vous aperçoive dans cette auto-inspection ? Etait-ce un interdit éducatif, que de se regarder les fesses ?)

    Soulignons la mise au point maternelle venant ensuite, et qui oblige Christine à valider sa punition comme méritée, selon une logique aussi conforme que rigoureuse. La sanction prodiguée, Madame Spaak a retrouvé envers son aînée « la main douce » des petits gestes affectueux : caresse des cheveux, bisou sur le front, avant de la border « comme une gamine », rappel accessoire mais maintenant malgré tout la narratrice dans un statut infantilisant, ce que vient confirmer de la plus humiliante manière le rappel final de Maman : « [N]e perds plus ton temps à essayer de retenir ta culotte » profère-t-elle à haute voix devant la porte de la chambre, entendue ainsi des cadettes qui doivent en rigoler sous draps et ne manqueront pas de retenir, ressasser, propager l’information. (Je me demande personnellement dans quelle mesure cet avertissement s’avérera efficace à la prochaine déculottée. Christine aura-t-elle définitivement retenu la leçon, ou faut-il s’attendre à de nouveaux « suppléments » ?)
    A SUIVRE

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  35. Pour répondre à cette première partie mardohlienne, je pense que oui, Maman n'aurait pas apprécié du tout de me voir me regarder les fesses dans la glace. Etait-ce un "interdit éducatif" ? Ce n'était pas formulé ainsi, mais on nous enseignait la pudeur, que la bien séance était de ne pas dévoiler ces parties du corps, et je pense que Maman me surprenant devant la glace m'aurait sûrement rattrapé en me disant : "Tu ne trouves pas qu'elles sont assez rouges, Christine ? Je peux leur redonner de la couleur si tu veux..."
    Quant à savoir si l'avertissement maternel s'est avéré efficace, la suite le dira...

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  36. LE COMMENTAIRE DE MARDOHL (SUITE)

    La vie reprend ses droits dans la petite famille. Christine, à son profond soulagement, ne restera pas longtemps la dernière punie en date. Bientôt, Diane puis Aline auront chacune droit à leur fessée, donnée proportionnellement avec plus de rapidité, moins d’intensité et moins de cérémonie que celles de Christine, et chacune sous un prétexte propre aux travers respectifs de la concernée : Aline pour n’avoir pas bien fait ses devoirs, Diane pour un caprice doublé d’une fallacieuse délation.

    Cette conversation entre les deux mères de famille, motif intéressant. Pour les interlocutrices, l’évocation de la fessée relève d’une discussion parfaitement commune, dimension parmi d’autres des tâches ménagères et éducatives qui leur sont dévolues, mais qu’une préadolescente comme Christine doit éprouver comme terriblement gênante. D’autant plus que la visiteuse semble hasarder un mouvement de surprise quand elle apprend incidemment, par l’intervention

    inopportune de Diane, que l’aînée, du haut de son statut de collégienne, n’en est pas pour autant épargnée.

    Et ces réflexions insistantes, donnant son titre à ce chapitre, sur le chiffre « deux », que la benjamine a avancé. Dans un premier temps, Christine regrette que sa mère n’oppose pas de démenti à cette évaluation, et après mûre réflexion réalise que l’exposition de la version détaillée des faits (que vous imaginez dans la bouche de votre mère en un discours savoureusement circonstancié) eût été plus mortifiante que tout pour les oreilles de l’intéressée, qui aurait eu par ailleurs à s’inquiéter que cette anecdote ne se répandît extra muros. (Dimension sur laquelle je reviendrai en fin de commentaire.)
    A SUIVRE

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  37. Oui, ce genre de discussion entre mères de famille était monnaie courante. La réussite des enfants, mais aussi, a contrario, les problèmes qu'ils posaient étaient un sujet qui revenait régulièrement dans les conversations. Combien de fois ai-je entendu des mères féliciter la nôtre ou compatir quand elle évoquait les difficultés d'élever trois filles à des âges pas forcément faciles ?
    Il y avait souvent le : "Ah, mais tu as encore grandi" que l'on m'adressait, suivi d'un compliment à Maman du genre : "Votre Christine devient une demoiselle", réflexion que Maman ponctuait souvent d'un : "Si seulement, elle pouvait grandir aussi en sagesse..." Une petite phrase qui était du genre à soulever la curiosité des interlocutrices de Maman, alors que je tendais le dos, en croisant les doigts pour que Maman ensuite n'en dise pas trop...

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  38. LE COMMENTAIRE DE MARDOHL (FIN)

    Vous nous servez-là une casuistique inédite portant sur la question de savoir selon quels critères une fessée peut compter pour une fessée à part entière ou comme une simple extension de la fessée principale. Dans l’esprit de Christine, cette numérotation n’est pas anodine, en ce que le fait d’avoir reçu « deux fessées » le même soir, fait plutôt exceptionnel chez les Spaak, constitue un motif de moquerie chez ses sœurs. Pourtant, selon son évaluation, le comput est clair : comme elle n’a pu se reculotter, la salve complémentaire ne saurait être comptabilisée autrement que comme un prolongement. A retenir pour jurisprudence : c’est le déculottage qui conditionne la fessée, permet de la valider comme une fessée proprement dite, l’ensemble des claques prodiguées après que la culotte est baissée et avant qu’elle ne soit remontée, ne comptant donc que pour une seule et même fessée.

    C’est important pour le ressenti de Christine, mais est-ce pour autant si « idiot » ? Je me souviens de la bisbille juridique qui était survenue après les attentats du 11 septembre 2001, pour établir si le double crash sur les tours jumelles du WTC devait compter pour un ou deux attentat(s). Avec, en balance, des milliards dollars de prime que les assureurs auront eu (ou non) à verser à double, en fonction de l’interprétation des juristes.

    Pour terminer, je vous avoue, Christine, que sur un aspect, vous m’avez laissé sur ma faim : celui, que j’apprécie entre tous, de la diffusion de vos fessées jusqu’aux oreilles de vos camarades, par le biais de vos petites sœurs, qui en parlent à leurs petites camarades, qui en parlent à leurs grandes sœurs, elles-mêmes camarades de Christine. Vous prétendez : « [J]'en ai déjà donné nombre d'exemples par ailleurs. » Hélas Christine, vous n’en avez donné qu’en une seule occasion, et il y a fort longtemps d’ailleurs, dans la série « La malade imaginaire ». Depuis, j’attends bien en vain que vous ne reveniez sur cette thématique. Mais enfin… ce sera pour une autre fois peut-être.

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  39. Entre les souhaits de Dominique et de Mardohl, je n'ai pas fini d'écrire et de répondre... Oui, la diffusion de mes mésaventures fessières par l'intermédiaire des petites, souvent elles-même soeurettes de camarades de ma classe, a donné parfois (pour ne pas dire souvent) des situations où je me serais bien cachée dans un trou de souris plutôt que d'affronter les moqueries, ou presque pire encore les fausses compassions de copines qui cherchaient surtout à en savoir plus...
    Oui, il faudra que j'aborde à nouveau ce thème au détour d'une prochaine fessée... Promis, mais j'écris selon mon inspiration, selon mes souvenirs, et ne veux pas m'égarer dans trop de considérations annexes, quand le récit global n'avance pas vite.
    Cela dit, la comparaison mardohlienne avec le World Trade Center est bien trouvée. Le sort s'est acharné sur deux tours "jumelles" comme Maman sait rougir une autre gémellité... Sûr que je préfère dire qu'il n'y a eu là qu'un attentat à rallonge plutôt que deux. Et que, dans mon ressenti, le déculottage fait partie de la définition de la fessée...
    J'ai d'ailleurs à ce sujet un souvenir qu'il faudra que je développe et qui met en exergue les différences de langage. C'était lors de vacances dans le Sud de la France, passées à proximité de voisins qui avaient deux gamins, garçon et fille de 5 ou 6 ans. Ils étaient très remuants et leur mère distribuait régulièrement des tapes sur le fond de culotte ou de slip de bain. Des tapes données à l'unité, comme une gifle, mais sur le bas du dos. Cela n'allait guère plus loin, du moins devant nos yeux, mais chaque fois que la Maman donnait cette simple claque, elle appelait ça "une fessée", avec un accent chantant du Languedoc. La tape calmait souvent le gamin ou la gamine, et si l'autre devenait turbulent à son tour, sa mère disait : "Tu veux une fessée toi aussi ?"
    J'écoutais cela incrédule, ayant envie de dire, "Mais, non, une fessée, c'est autre chose, demandez à Maman..."
    Je ne sais pas si c'est courant en région méridionale, mais c'était une manière de parler qui m'étonnait.

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  40. Chère Christine,

    Si vous le permettez, je vais d'en un premier temps réagir à la réponse de Christine, au taquin Dominique, avant de rebondir sur vos réactions aux écrits Mardohliens, une nouvelle fois, pertinents et judicieux.

    Que Christine apprécie les taquineries de Dominique, je n'en avais aucun doute, tout comme Christinette n'avait aucune illusion sur son programme d'un soir, en ramenant une colle, une punition ou un mot du collège.
    Car en sus, de la 'discussion' maison, celle-ci devenait alors la risée des soeurettes qui (en paroles ou en gestes) n'avaient pas leurs pareils pour piquer au vif, la grande sœur, ne doutant pas (elles non plus) qu'un jour prochain, le mur mitoyen renverrais de nouveaux échos aussi clairs, que précis, la main et les paroles de Maman, rythmant l'expression vocale de Christine, leurs donnant matière à railleries, envers la grande sœur.

    Comme vous pouvez le constater, Christine ! J'ai respecter l'anonymat, de ce que l'aînée des Spaak redoutait et ne pouvait nommer, sauf au moment du plongeon qui scellait la destinée, d'une Christinette, plus fière du tout à cet instant et se préparant simplement à l'épreuve maternelle.

    Ceci étant, attache toi maintenant aux livraisons de ton compère Mardohl et aux réponses Christiniennes.

    Amicalement, Dominique,

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  41. Oui, Dominique, en ces cas là, je n'avais aucune illusion, comme vous le dites, sur le "programme" du soir, dont je savais que cela ne se limiterait pas à une "discussion"...
    Comme j'ai déjà dû l'évoquer en d'autres textes, je ne pouvais m'en vanter et le cachais évidemment. Quand certaines camarades disaient : "Ce soir, je regarde le cirque à la télévision", ou une autre : "Ce soir, j'ai mon cours de danse", il n'était pas question que j'évoque mon propre programme... Il était en effet inimaginable, même si j'en étais presque sûre et certaine que je réponde : "Euh, bah, moi, ce soir, j'ai fessée" !

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  42. « Fessée : série de claques ou de coups administrés sur les fesses. » Cette définition du Larousse laisse évidemment ouvert un vaste champ d’interprétations, autant dans la nature de la fessée que dans la manière de la computer.

    En 1986, lorsque la presse relatait la révolte haïtienne qui provoqua la chute du régime Duvalier, je me souviens avoir été frappé par la photo d’un homme baignant dans son sang, et comportant la légende : « Tonton macoute [membre de la milice paramilitaire] déculotté et fessé ». Dans ce cas, le terme, dépourvu de toute acception éducative et enfantine, pouvait sans exagération être assimilé à une maltraitance extrêmement violente, susceptible de provoquer jusqu’au décès de la victime : une authentique et sordide « fessée à mort ».

    Mais le mot peut tout aussi bien s’appliquer à une tape anodine, du genre que cette maman occitane prodiguait sur le maillot de sa progéniture, au grand émoi de Christine, pour qui ce geste s’apparentait davantage à la caresse qu’à la fessée. (Peut-être s’agit-il d’une signification régionale du terme, au même titre par exemple que dans le sud, « après » peut vouloir dire « avant ». Auquel cas, on pourra dire que Christine a fait, linguistiquement, l’expérience du faux-ami.)

    D’où la nécessité de recourir à des adjectifs, permettant d’être mieux fixé sur l'essence de l’opération. Pour les petites Spaak, la fessée est presque systématiquement « déculottée », et pour Christine en particulier, on pourrait parler de « vraies fessées », longues, prolongées, appliquées, méthodiques, laissant l’épiderme écarlate, et non de coups distribués à la va-vite et à l’unité sur le fond du pantalon, ce qui relèverait plutôt de la « petite fessée ».

    Pour le dénombrement également, on peut discuter de ce qui distingue une fessée à part entière d’une autre. Pour Christine et ses petites sœurs, il est capital de le déterminer, alors que pour les adultes, (et Dominique l’a pertinemment relevé) la question demeure anodine.

    Je me souviens moi aussi d’une personne qui assimilait la « fessée » à une seule claque sur les fesses, et non à toute une série, d’où la surprise de l’entendre dire par exemple : « Sa maman est venue et lui a donné trois ou quatre fessées sur le champ. »

    Au fait, l'expression « Euh, bah, moi, ce soir, j'ai fessée » apparaisait dans « Le beau temps ne dure jamais éternellement ».

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  43. Chère Christine,

    Sachez que j'ai utilisé les termes 'discussion et programme', dans le seul but de ne pas froisser la sensibilité de Christinette, qui savait pertinemment que le « programme du soir, serait du genre plutôt chaud » et que Maman aurait surtout une « discussion » avec les fesses de sa fille.

    Et j'imagine mal, une vantardise de la demoiselle (pourtant loquace à ses heures) auprès des copines, à ce sujet, peut-être familier à certaines d'entre elles, mais qui comme Christine n'allaient surtout pas le crier sur les toits.
    Alors, rien ne dit, que leurs annonces de programme pour une soirée, soient la stricte vérité et l'on peut imaginer que l'une d'elles (ou d'autres) tout comme Christine ne faisaient que se préparer à un programme, bien moins réjouissant, en cachant le plus possible leurs propres angoisses.

    Ce constat étant, il est certain que ni Christine, ni les éventuelles copines concernées, puissent dire que « Oh moi ? Bah, euh, ma soirée va rimer avec fessée et non télé ! », impensable de la part de pré-adolescentes en pleine évolution et plus enclines, à affirmer, leurs images de jeunes filles naissantes.

    Je ne sais pas, ce qu'en pensera ma chère conteuse et même si je n'ai pas tout bon, je reste convaincu que ma pensée a du vrai, emprunte d'un certain vécu, auprès de mes sœurs, cousines et moi-même.


    Amicalement, Dominique,

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  44. Chère Christine,
    Rebond à mon judicieux compère et les réponses de Christine.

    Tout comme vous, Christine, la fratrie dont je fais parti a été élevée dans le respect de chacun et de son intimité et je partage cette notion de bien séance inculquée par nos parents, avec des remarques du genre « Dit moi, Dominique ? Depuis quand ? On se ballade, le cul à l'air dans la maison », alors qu'en tenue d'Adam, je sortais en courant de la salle de bains, pour rejoindre ma chambre ou j'avais laissé mon pyjama (comme un idiot), le tout accompagné par quelques claques sur les fesses au passage (ô pas bien terribles), mais suffisamment appuyées, pour se rappeler qu'il ne fallait pas faire ça.
    Et je vous rejoins, d'autant plus, que je fus le témoin auditif et presque visuel d'une mésaventure de ma grande cousine, qui après avoir reçu une bonne déculottée de ma Tante (pour son insolence) eu le droit à plus d'une douzaine de claques supplémentaires, celle-ci ayant tardé à se reculotter, observant ses fesses dans la glace de l'armoire et ceci quasiment dans mon champ de vision, nos portes de chambres (face à face) étant ouvertes, je pense d'ailleurs que c'est cela qui déclencha la réaction de Tata.
    Un peu comme vous dans l'épisode 65, sauf pour les circonstances et le déroulement (que je pourrais développer, sans vouloir deborder et si vous le souhaitez), mais correspondant bien à un bonus et non une deuxième fessée, Isabelle ayant son short et sa culotte autour des chevilles.

    Comme vous l'aurez compris, Christine, ce petit exposé n'a pour simple but que d'apporter ma contribution sur l'une des valeurs, qui m'ont été enseignée et je confirme votre regard sur le fait que s'il ne s'agissait pas d'un 'interdit éducatif' au sens propre du terme, un bain ou une douche, ne se prenant pas habillé en règle générale !
    La morale (désuète en ce jour) voulait que l'intimité de chaque être et son usage, demeure confidentielle, même si parfois, il arrivait qu'une partie de celle-ci soit exposée aux regards des autres, en des circonstances précises que je ne citerai pas, mais dont vous devinez assurément la teneur, chère conteuse.

    Amicalement, Dominique,

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  45. Je vais nommer Mardohl et Dominique archivistes en chef ! Retrouver sans coup férir quand j'avais utilisé l'expression "Ce soir, j'ai fessée", cela me bluffe toujours ! Mais, comme je le répète, je me fais un point d'honneur de ne pas remonter en arrière tant que j'écris un récit, afin de ne pas perdre la spontanéité de mon inspiration.
    Mais, forcément, si certaines choses reviennent, c'est qu'elles m'ont marquée davantage que d'autres.
    Mes commentateurs reviennent aussi avec brio sur cette notion de pudeur. Elle était effectivement très forte dans notre éducation, et cela rendait donc le déculottage encore plus marquant. Outre le fait que les claques étaient bien plus efficaces et sonores sur une lune dénudée, le seul fait d'avoir à montrer une partie que l'on savait devoir cacher, ajoutait fortement à la honte ressentie par la punie... Surtout quand c'était l'ainée bien sûr...

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  46. Chère Christine,

    Que vous éleviez, Mardohl et Dominique, au grade supérieur (de part leur compétences respectives) ne peux, à mon sens, que les satisfaire et les inciter à poursuivre, leurs démarches qualitatives ou quantitatives envers ce blog, dont la propriétaire (encore une référence !) de celui-ci, s'efforce par de faux-semblants à trouver des subterfuges, lui permettant d'agir à sa guise et se reposer sur les deux 'benêts' (pardonnez-moi Mardhol, pour l'expression !), qui font vivre son espace.

    Ceci dit, Christine et Mardohl, ne changez rien (c'est trop bien ! Comme dit mon fils!), sauf que parfois le Papy s'essouffle un peu et doit recharger ses batteries, afin de pouvoir répondre et soyez certain qu'il n'y manquera pas !


    Amicalement, Dominique,

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  47. Mais non, vous n'avez rien de "benêts". J'apprécie vraiment votre collaboration pour rendre ce blog vivant. C'est plutôt Christinette qui, parfois, aurait mérité le "bonnet d'âne", hi hi.

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  48. Chère Christine,

    Je n'ai employé le mot 'benêts', qu'à titre de boutade, ne pouvant me permettre une telle appréciation vis à vis de Mardohl, qui serait totalement erronée et je ne doute absolument pas que notre collaboration virtuelle, vous ravisse.
    Ceci dit, si Christinette, pouvait parfois mériter le 'bonnet d'âne', elle méritait surtout plus souvent, autre chose et fort heureusement Maman veillait, mademoiselle Christinou n'ayant plus qu'à préparer ses belles joues, enfin celles du bas, hi hi.


    Amicalement, Dominique,

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  49. Oui, oui, j'avais bien compris, Dominique... C'est bien de ces "joues" que la pudeur vous invite à cacher, et qui sont habituellement bien blanches, protégées par un écrin de coton, dont Maman s'occupait à sa manière quand elle l'estimait nécessaire...

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  50. Chère Christine,

    En retour, je reviens sur cette notion de pudeur, prégnante, que nous avions à l'esprit (à l'époque), du fait de notre éducation et que 'les moins de vingts ans, ne peuvent pas connaître' (merci, Aznavour) qui accentuait ce sentiment de honte, lorsque que l'un de nos parents (je parle pour moi), même en privée, n'hésitait pas à dévoiler, cette partie intime du corps (qu'il nous fallait par décence, préserver des regards), pour un moment cuisant et fort désagréable.

    Comme vous l'avez déjà évoqué par le passé (Mon extrême pudeur rendait la fessée insupportable ou Quand la pudeur donne des frissons - 09/2010), oui je sais, l'un des 'archivistes en chef' que Christine a nommé, se manifeste encore, mais vous ni changerez rien.

    Je me rappel de ces vacances, à la mer, lorsque après la baignade « il fallait se changer » et de nos mères, qui respectant ce principe de décence envers les autres et soi-même, avaient établi un rituel anecdotique, mais reflétant parfaitement cette notion de protection de l'intimité.
    En effet, les grandes étaient dotée chacune d'un 'grand pancho, avec un seul trou pour la tête' en éponge pour la manœuvre, alors que Monique et moi (plus jeunes), étions entourés (l'un après l'autre) de grandes serviettes par Maman et Tata.

    Et je me souviens, qu'un jour, l'aînée de mes sœurs (elle devait avoir 11 ou 12 ans) voyant une de ses copines de plage, faire l'opération à la vue de tous, mais très vite (alors qu'avec le pancho, cela demandait un peu plus de temps), eu l'idée saugrenue d'en faire autant, sauf que Papa était derrière elle et à peine, avait-elle défait les bretelles de son maillot (une pièce), qu'elle se ramassa une claque magistrale sur les fesses (encore protégées, mais mouillées), lui faisant pousser un hurlement de surprise, mais certainement aussi de douleur (les mains de Papa étant de véritables battoirs).

    En larmes, ma sœur, regarda mon père qui ajouta « Si tu veux, te mettre toute nue devant tout le monde, dis-le ? Je vais m'en charger, mais là, crois-moi que tu seras beaucoup moins fière, ma petite fille ! », autant vous dire qu'Isabelle enfila très vite son pancho.

    Pour conclure, de retour au camping, la caravane résonna de bruits bien connus de tous, Maman s'appliquant à rappeler les bonnes manières, à sa fille, celle-ci ne réapparaissant qu'au moment du dîner, affichant une mine très déconfite et justifiée, une grande claque de Papa, suivie d'une bonne déculottée (sans aucun doute) de Maman, ne pouvait donner le sourire.

    Amicalement, Dominique,

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  51. Intéressante anecdote que cette scène de sortie de bain. Je confirme que c'était une pratique courante que les ponchos ou, plus souvent encore, les grandes serviettes tenues par Maman autour de celle qui se changeait. Mieux valait ne pas rechigner alors...

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  52. Chère Christine,

    Sachez que cette anecdote (vécue) n'avait pour but que d'illustrer mon propos, comme vous même avez pu en connaître et que les ponchos (merci pour la correction) ou les serviettes entourant (celui ou celle qui se changeait) étaient effectivement monnaie courante sur nos plages de l'époque.

    Et comme vous le laissez si bien entendre, il ne fallait surtout pas 'exprimer son désaccord' vis à vis de cette 'cabine improvisée' (peu protectrice de pudeur, les gestes étant mal habiles), à moins de vouloir s'en prendre une (claque) à la volée et se sentir encore plus honteux (se), face aux regards des autres (mes frangines et cousines, compris) qui comme, vos sœurs n'avaient aucune compassion dans ces moments là.

    Amicalement, Dominique,

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  53. Chère Christine,

    Je reprend le fil des écrits de Mardohl et vos réactions.

    Oh que oui ! Ces conversations entre Mamans étaient pénibles à entendre, les unes et les autres se félicitant mutuellement sur l'évolution 'logique' de leur marmaille, mais n'oubliant surtout pas de préciser, qu'elles restaient vigilantes et agissaient quand, il le fallait, sans forcément nommer la manière, mais accompagnant souvent la parole, d'un geste bien précis et compris de toutes, ainsi que des enfants pouvant êtres présents.

    En fait, à l'époque, la grande majorité de ces mères (ainsi que les pères), partageaient ce principe éducatif (mais aussi, les hautes instances, qui ne condamnait pas, comme aujourd'hui), pour leur progéniture, avec des variantes et chez certains d'entre nous, cela fonctionnait au martinet ou à la ceinture, ce qui n'était pas le cas à la maison (nos parents ayant des bras et des mains, suffisamment solides, pour nous faire passer l'envie de recommencer), mais personne ne s'offusquait de voir un ou une gamine se ramasser, quelques claques sur le fond du short ou de la jupette pour ses bêtises.

    Pardonnez-moi, cette digression, Chère Christine, je suis ainsi fait et je ne supporte pas les extrêmes, ceci dit, cela reste un constat qui n'engage que moi.

    Sinon, pour en revenir au sujet, je vous rejoins sur le fait qu'étant présent lors de ces échanges (je pense qu'il en était de même, pour mes sœurs ou cousines), je priai intérieurement pour que Maman ou Tata ne développe pas (ce qui était rare), ma dernière mésaventure qui mortifiait mon égo et me donnait l'impression de la revivre, ces dames me regardant avec un sourire (plus moqueur, que compatissant) ou pire, l'une d'elles riant ouvertement et surenchérissant, avec l'un de ses enfants, qui comme moi, devenait alors aussi rouge qu'une pivoine et se cacher dans un trou de souris.

    Comme vous le savez, je suis quelqu'un d'entier et peut-être, que vous ne partagerez pas, ma pensée, mais j'avais à cœur de l'exprimer et je suis désolé d'avoir utilisé pour cela, l'espace de liberté que vous nous offrez et qui n'est pas un lieu de débat.

    Par conséquent, libre à vous, de valider ou non, ce commentaire du vieux grognon !

    Amicalement, Dominique,

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  54. Non, Dominique, je ne suis pas choquée par ce jugement sur les méthodes éducatives. N'aimant pas, moi non plus, les extrêmes, je trouve que le laxisme actuel prôné par certains est excessif aussi. Mais, n'entamons pas le débat, de toute manière, je crois que nous serions sur la même longueur d'ondes.

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  55. Chère Christine,

    Sincèrement, Christine, je n'avais pas vraiment de doute sur votre appréciation personnelle (compte tenu de nos vécus respectifs), mais fidèle et respectueux de la déontologie de votre blog, je me devais de vous laisser la liberté de diffuser ou pas cette humeur de ma part.

    Et comme vous le dites, si bien, il est inutile d'entamer un débat pour lequel, je le crois également, nous serions sur la même fréquence, ainsi peut-être, que d'autres lecteurs que je ne citerais pas, mais qui se reconnaîtrons et que vous-même pourrez identifier, sans difficulté.

    Ceci étant dit, j'imagine que les petites touches Dominicaines ont eu l'agrément de la grande Christine, qui mine de rien, ce repose depuis 22 jours sur ces défenseurs centraux, Mardohl et Dominique, pour tenir la baraque et son espace inviolé, à l'image du gardien chauve de France 98 qui en plus de son talent, savait gérer cette ligne défensive d'exception.

    Ouiiiiiiiii, Christine, je sais ! Je digresse une nouvelle fois, mais il faut bien se d'étendre et je trouve que ma conteuse préférée, aussi intelligente qu'espiègle, a tout de même une tendance, à se la couler douce (un peu comme la pré-ado, que l'on surnommait Christinette) et se contente du minimum, alors qu'elle est capable du contraire ?
    Mais pour cela ? Peut-être, a telle, besoin d'une motivation particulière ? Vous savez, Christine, l'une de celles dont Maman avait le secret et qui, bizarrement, redonnait à la Christinette, un certain goût du travail et non au chahut ou aux bêtises ! Hi hi........

    Amicalement, Dominique,

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  56. Hi, hi... Christine a compris le message... Pas besoin d'avertir Maman Spaak, qui n'apprécierait pas le moins du monde que son ainée n'ait pas fait ses devoirs durant 23 jours ! A n'en pas douter, elle aurait agi bien avant, et je n'ai pas à préciser comment, ni dans quel couleur aurait fini le bas du dos de sa grande...
    Rassurez-vous, l'épisode suivant est livré... Bonne lecture !

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  57. Chère Christine,

    Zut, zut et encore rezut !!!! Voilà que Christine, se fait plus réactive que Dominique (un peu lent, en ce moment, je le reconnais!) en livrant un nouvel épisode en ce jour dominical, rarement dans ses habitudes et une facétie toute Christinienne, qui mériterait d'être sanctionnée.
    Et ceci, de façon tangible comme Anne-Marie savait si bien le faire, surtout avec sa grande fifille aux rondeurs parfaites, pour cela et leurs donner la coloration voulue, à l'aide d'une main experte en la matière, n'est ce pas Christinette ? Vous et moi, connaissons la réponse ! Hi hi.... !

    Maintenant, je vais donc me pencher sur le devoir de Christine et voir ce qu'il mérite.


    Amicalement, Dominique,

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  58. Chère Christine,

    En marge de l'épisode 67 qui vient de sortir et pour lequel vous avez reçu mes premiers commentaires, je souhaiterais terminé ceux que j'avais prévu pour celui-ci, si bien sur vous n'y voyez pas d'inconvénient, sachant que les retours en arrière ne sont pas trop votre fort.

    D'autant que ces derniers, ne seront certainement pas du goût de Christinette, à nouveau mise sous les feux de la rampe, compte tenu du son statut de 'grande vedette', tout comme Maman, dans la saga Spaakienne, l'une et l'autre rivalisant de talent dans leurs rôles respectifs.

    Comme vous l'aurez compris, ceci n'est qu'une métaphore admirative de Dominique, envers les deux stars de ce blog, l'une n'ayant pas son pareil pour présenter sa lune et l'autre, sans rival, pour honorer celle-ci.

    Amicalement et avec humour, Dominique,

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  59. Faites donc, Dominique. Même si ces commentaires risquent de faire grogner Christinette, qui n'aime guère que l'on brode sur ses mésaventures...

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  60. Chère Christine,

    Allons, Christinette, grogner ou résister, n'a jamais été de bon augure pour votre lune : Découverte par deux fois ou gratifier d'un supplément, alors que celle-ci se remettait à peine du premier service maternel et Dominique ne brode pas sur vos tourments, il s'efforce d'analyser le comportement d'une pré-ado espiègle et encore trop écervelée, mais pleine de charme, qui n'avait pas son pareil pour se concocter de chauds rendez-vous, avec sa Maman chérie.

    A bientôt...........

    Amicalement, Dominique,

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  61. Oui, résister, je sais, n'était pas de bon augure, et les joues du bas de Christinette s'en souviennent encore...
    Mais, de là à dire que je me serais "concoctée de chauds rendez-vous", cela sous-entendrait que je le faisais exprès, ce qui n'est pas le cas...
    Il n'était qu'à voir dans quel état cela me mettait quand je savais à l'avance que tel soir ou à tel retour à la maison, m'était promis un de ces fameux "rendez-vous"...

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  62. Chère Christine,

    Oh là, Christine ! Ne vous méprenez pas sur mon intention, je n'ai utilisé ce verbe que pour souligner la propension de Christinette à se fourrer dans de sales draps, sans penser une seule seconde que celle-ci le faisais volontairement, que nenni et c'est d'ailleurs, ce qui en fait son charme.
    L'innocente demoiselle qu'elle était, ne se rappelant que trop tard où ses actes allaient la conduire, se faisant alors un sang d'encre, vis à vis, de la réponse maternelle qu'elle ne connaissait que trop bien et la faisait flipper.

    Ô grand jamais, je n'ai imaginé que Christine puisse désirer ou souhaiter ces fameux 'rendez-vous' avec la dextre de Maman, qui elle, avait la propension à s'en servir convenablement et ce ne sont pas les fesses de Christinette qui me diront le contraire, j'en suis sur !

    Amicalement, Dominique

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