jeudi 12 septembre 2013

Chronique d'un redoublement : 64. Quand Maman découvre mon mensonge...

SUITE 63 


Il est des moments, où l'on doit réfléchir à cent à l'heure. Pas même le temps de me repasser la question maternelle. Elle était claire : "Dis donc, Christine, je repense à ce que tu m'as raconté tout à l'heure... Depuis quand as-tu cours de maths le vendredi ? Je croyais que l'après-midi, tu avais deux heures de gym et une heure d'histoire-géo, non ?"

Une question claire, mais qui ressemblait à un coup imparable, comme une mise en échec sur l'échiquier, alors que l'on croyait mener la partie, avoir une défense imparable. Mais, il y avait une faille, et cette faille, c'est le fait qu'on ne raconte pas n'importe quoi à une Maman attentive, le fait qu'à l'évidence, elle savait mon emploi du temps, d'autant que le vendredi midi, elle me rappelle que je dois prendre mes affaires de sport, et pas les cahiers de maths bien sûr...


 "Je t'ai posé une question, Christine !", relança Maman,
d'une voix qui était passée de l'interrogative à la courroucée.
Je comprenais que j'étais coincée et ne savais plus quoi dire...

Ma première réflexion est de m'en vouloir, une fois encore, non pas d'avoir menti, mais de ne pas avoir imaginé que ma ficelle était trop grosse, qu'elle ne passerait pas inaperçue...

"Je t'ai posé une question, Christine !", relança Maman, d'une voix qui était passée de l'interrogative à la courroucée. Ce ton incisif me bloqua encore plus. Je n'allais quand même pas dire : "Oui, Maman, je t'ai menti, j'avais la note depuis hier, et je n'avais pas envie que tu me grondes, alors j'ai caché la copie, et je ne te l'aurais jamais donnée si tu ne l'avais pas trouvée, puisqu'il n'y avait pas besoin de la faire signer. Oui, je sais, ce n'est pas bien, et tu vas me dire que ça mérite une fessée." Même si c'était le fond de ma pensée, et si je commençais à imaginer cette issue, je n'aurais jamais eu cette franchise...

Pendant que cela bouillonnait dans ma tête, et que je sentais trois paires d'yeux me dévisager, tenter de lire mes réactions, j'ai d'abord bredouillé des mots désordonnés, essayant de retomber sur mes pattes, pour ainsi dire : "Euh, bah oui, euh, on avait gym et histoire, euh... Mais, euh, on a eu, euh, la copie quand même".
  
Cela ne tenait pas debout, et Maman m'arrêta : "Christine, stop, Christine, ne raconte pas n'importe quoi... Tu veux que j'appelle ta prof de maths pour lui demander quand elle a rendu les copies ?"

J'étais au pied du mur. Je tentai encore un : "Mais, non, ce n'est pas la peine, mais euh, Maman, puisque, euh, je te dis, euh..." que Maman coupa à nouveau : "N'aggrave pas ton cas, Christine. Ce n'est pas la peine de rajouter des mensonges à d'autres mensonges. Et, en plus, de mentir devant tes soeurs... J'avais bien senti hier soir que tu te comportais bizarrement, que tu n'étais pas tranquille... J'aurais dû fouiller ton cartable tout de suite..."


Tête basse, je sentais mes yeux s'embuer...
Mon mensonge ne pouvait plus tenir.
Il valait mieux avouer avant qu'elle n'appelle ma prof...

Je baissai la tête, sentant mes yeux s'embuer, cherchant à ne pas montrer mon désarroi. Il y eut un silence pesant de quelques secondes, avant que Maman n'embraye à nouveau : "Christine, regarde moi dans les yeux et répond moi. Elle a rendu les copies jeudi ou vendredi ? Allez, répond tout de suite, ou j'appelle ta prof. Dépêche-toi, Christine".

Maman a fait deux pas vers le couloir, où se trouvait le téléphone, sur la petite table de l'entrée, Une manoeuvre sans doute, mais je la savais capable d'appeler vraiment, et même de confier ensuite à son interlocutrice que j'allais passer un sale quart d'heure...

Je relevai le nez et suppliai : "Non, non, M'man, non, n'appelle pas. Euh, oui, euh, on a eu les notes, euh, hier, euh, jeudi oui. Mais, euh, c'était pas à signer, et euh, c'était donc pas pressé, et enfin, euh, je ne voulais pas que tu te fâches..."

Maman dodelinait de la tête, presque incrédule. "Mais, ce n'est pas possible, Christine. Il faut que je menace d'appeler ta prof pour que tu daignes arrêter de mentir. Et tu mens, comme tu dis, "parce que tu ne voulais pas que je me fâche". Ah, je peux te dire, ma fille, que sur ce coup-là, tu as tout faux... Parce que je ne sais pas si, hier, je me serais fâchée fort, mais ce n'aurait sûrement rien été à côté de ce que je vais me fâcher ce soir... Tu peux me croire, Christine !"

Je sanglotai, suppliant : "Maman, je t'en prie, comprends-moi. J'allais le dire, tu sais, je te l'aurais dit, euh, demain, euh" !

Elle répliqua : "Tais-toi donc, Christine. Je t'ai assez prévenue. Je ne veux plus de mauvaises notes, plus de colles, plus de mensonges. Et toi, tu me ramènes un 6 en maths qui est peut-être du trimestre dernier, mais dont tu t'étais bien passée de me prévenir avant les vacances qu'il y aurait encore cette mauvaise note à venir. Et, au lieu de m'expliquer ça calmement, ce que j'aurais peut-être pardonné, il faut que tu retombes dans tes cachotteries, dans tes mensonges, à jouer les innocentes hier soir, à mentir quand je me doute de quelque chose, et à continuer jusqu'au dernier moment à me mentir aujourd'hui avec des explications qui ne tiennent pas debout".

Je n'osais plus croiser le regard maternel, ni regarder mes soeurs qui ne pipaient mot, mais n'en manquaient pas une virgule, assises de chaque côté de leur aînée qui prenait un savon bien mérité. "Pardon, Maman, pardon. je ne recommencerai plus...", murmurai-je sans évidemment convaincre notre mère qui continuait à me sermonner.

"En tout cas, Christine, je vais t'ôter l'envie de recommencer. Et tu sais très bien ce qui t'attend... Puisque Mademoiselle ne comprend pas autrement, Mademoiselle peut préparer ses fesses, et ça va barder, tu peux me faire confiance..." conclut Maman d'un ton péremptoire.


Les bras croisés, Maman avait prononcé la sentence,
déterminée comme jamais : "Christine, je vais t'ôter l'envie de recommencer... 
Et tu sais très bien ce qui t'attend... 
Puisque Mademoiselle ne comprend pas autrement, 
Mademoiselle peut préparer ses fesses " !

Je ne savais plus quoi dire, retenant mes sanglots pour ne pas m'attirer une réflexion du genre : "Garde tes larmes, tu vas en avoir besoin quand tu seras sur mes genoux..."

Maman ramassa les grandes assiettes, et sortit pour le dessert une jatte de crème caramel maison, ainsi que trois petits ramequins, nous servant dans la foulée. Diane demanda si elle pouvait avoir un yaourt à la place, mais Maman lui répliqua que ce n'était pas le moment de faire des caprices. 
Mes soeurs avalèrent le dessert en quatrième vitesse, en redemandant même. Maman les resservit volontiers, pendant que j'avais du mal à avaler mon petit ramequin de crème, la gorge serrée, et la tête ailleurs...

Comme il n'y avait pas école le lendemain, Maman autorisa les petites à aller jouer dans leur chambre. Je restais le nez planté au dessus de ma crème dessert quand Maman me dit : "Allez, Christine, finis ton dessert, et file m'attendre dans ta chambre" ! Je ne demandai pas pourquoi... Ce n'était pas simplement Maman que j'allais attendre. C'était surtout la fessée, "ma" fessée, la première de l'année civile pour les filles Spaak, là où j'avais reçu la dernière du premier trimestre, un vendredi, comme il y avait trois semaines exactement...


"File m'attendre dans ta chambre", avait dit Maman. Je savais bien pourquoi, 
je savais que cela allait barder. Et, dans ma tête, me revenaient le souvenir, 
les images, presque les sensations, de la dernière fessée
reçue au même endroit, trois semaines plus tôt...
C'était déjà une déculottée magistrale...

Le souvenir de cette déculottée magistrale me revenait jusque dans les moindres détails, et je savais déjà, de par le ton et les promesses du discours maternel, que ma fessée de ce soir serait au moins aussi longue, aussi cuisante, et que la main maternelle allait claquer, claquer et claquer encore mes fesses déculottées qui n'avaient plus rougi depuis vingt et un jours précisément...

  
A SUIVRE

46 commentaires:

  1. Bonjour Christine.

    Mon espoir allait pourtant en faveur d'une bonne fessée déculottée pour Aline ou, pourquoi pas, pour Diane.

    Hélas, mon côté réaliste allait vers l'opposé, et c'est bien la grande soeur qui, dans quelques instants, va déguster dans sa chambre. Et qu'elle s'estime heureuse que la correction n'ait pas lieu, culotte baissée, dans le salon, devant les petites soeurs. Avec ma mère, c'est ainsi que ça se serait passé.

    J'attends impatiemment la suite.

    Amicalement.
    Menteusement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  2. Christinette aussi espérait bien ne pas revenir la première sur les genoux maternels. Diane avait eu quelques menaces, mais c'est surtout Aline qui semblait destiner à inaugurer le cycle des fessées de la nouvelle année civile... C'est d'ailleurs en partie, à cause du climat orageux entre Maman et Aline, que Christinette avait hésité à montrer sa note, puis préféré la solution plus sûr, sur le moment, et sur le moment seulement, de la cachotterie et du mensonge...
    Le mauvais choix, cette fois du moins, car le mensonge improvisé et donc mal ficelé, a été découvert, et c'est bien l'ainée, la grande soeur, qui va "déguster" comme dit Louis avec ironie, puisque c'est un plat dont le "goût" est bien connu de Christinette, et qu'elle aurait bien laissé à ses soeurs, d'autant que celui qui se prépare sera, à n'en pas douter, du genre copieux et brûlant !

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  3. Chère Christine,

    Alors que je m'attendais à une réponse au commentaire de l'épisode 63, voilà que la chère conteuse poste le 64, ce dont je ne vais pas me plaindre, en félicitant même Christine, pour cette reprise de travail plus conforme à ses capacités et donc Christinette, pourrais s'inspirer, afin d'éviter certains atterrissages sur les genoux de Maman, mais cela est une autre histoire.

    En l'état, après lecture de ce nouvelle opus, qui aurait pu également s'intituler « Découverte du pot aux roses ou Tromperie démasquée par Maman », l'espoir ou le suspens entretenu par Christine lors du précédent épisode n'est plus de mise, le ciel venant de s'écrouler sur la vilaine menteuse de Christinette qui ce soir, devra choisir entre la position latérale ou ventrale, pour faire dodo, la face opposée ne pouvant supporter le moindre contact, après le traitement approprié et méritée de la main maternelle sur une lune amplement dévoilée.

    Christinette, n'a donc plus qu'à bien préparer ses fesses, d'autant que dans une candeur de petite fille prise au piège (la trouille aidant), celle-ci en rajoute, attisant davantage le courroux maternel déjà fort, pour l'essai de duperie ratée et va l'inciter, a en faire payer le prix fort à son aînée, pour que son message soit bien clair et compris de tous, les petiotes (par l'audition) devant profiter de la leçon.

    Première ébauche, sur cet épisode de transition, annonciateur d'une suite forte en rebondissements pour la propriétaire d'une lune, encore immaculée, que nous connaissons bien (la lune ou la propriétaire ? Là, est la question?) et pour laquelle, je compatis, Maman ne faisant pas dans la demi-mesure ayant celle-ci, sous la main.

    Amicalement, Dominique

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  4. Chère Christine,

    En transmettant mon message précédent, je m'aperçois avoir été doublé par Louis (que j'apprécie) dans la réactivité et je reviendrais, tout à l'heure, commenter votre réponse pertinente concernant le 'climat orageux' à l'image du temps gris d'aujourd'hui.

    A plus, s'y affinités (je plaisante)

    Amicalement, Dominique

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  5. Bonne analyse de Dominique qui souligne qu'effectivement Christinette prise en flagrant délit de mensonge a plutôt cherché à en rajouter, au lieu d'avouer de suite. Une attitude, qui plus est devant les petites soeurs, qui ne peut qu'accroitre la réaction maternelle...
    Christinette, qui s'en est rendue compte, comprend aussi qu'il va falloir "bien préparer ses fesses", comme dit Dominique...

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  6. L'orage s'annonce en effet pour Christinette. Je vois, en tout cas, que les commentaires arrivent vite, et j'en suis fort aise. Du moins, est-ce Christine la narratrice qui s'en réjouit...
    Car, je ne suis pas sûre (et même sûre du contraire) que Christinette aurait apprécié de savoir que l'on commente et dissèque le moindre de ses faits et gestes, en mettant le doigt sur la puérilité de ses mensonges, sur ses stratégies cousue de fil blanc que Maman repère vite, et sur tout ce qui fait que les observateurs virtuels ne peuvent que donner raison à Maman Spaak...
    Alors qu'elle va filer dans sa chambre pour "attendre Maman" et surtout la fessée qui monte avec, Christinette préférerait qu'on la laisse tranquille, et que personne, et même pas ses soeurs, ne sachent ce qui va se passer...

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  7. Week-end très calme en commentaires... Je vais commencer à rédiger la suite donc... Mais, comme il ne fait pas très beau un peu partout, j'aurai peut-être des contributions qui vont arriver dans la journée. Merci d'avance !

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  8. Chère Christine,

    Comme promis, voici mon rebond, avec un peu de retard sur l'horaire et le jour prévus, désolé mais la semaine a été mouvementée :

    Bien sur que Christinette, ayant clôturer (de belle manière) l'année civile précédente en matière de danse maternelle, n'imaginait certainement pas ouvrir le bal de la suivante et ceci dans la mesure ou la tension familiale, s'orientait davantage envers Aline, amenant Christinette à une certaine retenue pour délivrer un motif négatif, craignant qu'il ne modifie cette orientation vers sa petite personne et préférant alors s'en remettre à sa méthode (politique de l'autruche), ne faisant que retarder l'échéance.

    Et pour se faire, l'ingénue Christinou, tel un talent des 'matchs d'impro' ou du stand up, débite une histoire à dormir debout, n'interrompant la vigilance maternelle que le temps de sa réflexion sur le contenu de celle-ci et son éventuelle authenticité, battue en brèche par la perspicacité de Maman.

    Christinette se sent alors très mal, fasse à 'Sherlock Maman' qui vient de démasqué son entourloupe grossière, par le mensonge (défaut récurrent, chez Christine) et comprend aussitôt que c'est elle, l'aînée, qui va inaugurer la nouvelle saison maternelle, en matière de réchauffement fessier et en tant que grande sœur, celui-ci sera de taille XXL.

    Je vais poursuivre avec vos réponses du 13/09.

    Amicalement, Dominique

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  9. Chère Christine,
    Rebond 2 :

    C'est sur que l'orage pour Christinette, est plus qu'imminent et à n'en pas douter, celui-ci aura plutôt une tendance ouragan, que soudaine pluie d'été forte, mais courte.

    Tant qu'à la différence de satisfaction entre Christine et Christinette, celle-ci est évidente, puisque si l'une apprécie l'abondance de commentaires, l'autre les subit de plein fouet comme la main de Maman sur ses fesses et aurait été forcément mal à l'aise, que des étrangers discutent allègrement de ses petits travers enfantins et des bonnes déculottées, que ceux-ci lui valait, de la part de Maman.

    D'autant qu'à ce moment du récit Christinien, celle-ci s'en va penaude rejoindre sa chambre, pour y attendre Maman, certes, mais surtout sa main qui va une nouvelle fois, tomber à maintes reprises sur sa pauvre lune immaculée et n'aurait qu'un souhait à cet instant : Que tout le monde entier, y compris les frangines, lui foute la paix et ne soient pas au courant, de sa déconvenue.

    Amicalement, Dominique

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  10. Chère Christine,
    Rebond 3 :

    Merci pour la bonne note d'analyse et notamment sur le rajout Christinien, qui la main dans le sac, persiste dans sa démarche puérile, au lieu de faire profil bas et montrer à Maman, un repentir sincère en reconnaissant sa faute et peut-être obtenir une clémence.

    Mais non ! Christinette s'enferre et cela devant les frangines, ce qui n'améliore pas sa situation bien au contraire, mais ne s'en rend compte que trop tard, comprenant alors qu'elle n'a plus qu'à bien préparer ses fesses et sans illusion sur ce qui l'attend.

    Je pense d'ailleurs, que Maman n'ayant pas du tout l'esprit à plaisanter s'apprête à faire un exemple sur ses nouvelles dispositions envers la troupe et quitte à le faire, autant que ce soit sur le fessier de la grande (qui de toute façon, ne comprend que cela), plus propice aux démonstrations éducatives servant à l'ensemble, même par la simple audition de la scène.

    A bientôt, Christine, pour d'autres commentaires plaisant à l'une, mais pas à l'autre !

    Amicalement, Dominique,

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  11. Trois "rebonds" d'un coup. Dominique nous gâte ! Et il tient ses promesses, lui aussi, comme une certaine Maman Spaak...
    Merci donc. Même si le terme "rebond" aurait fait grimacer Christinette, à un moment du récit où ses fesses rebondies craignent justement que la main de Maman n'y rebondisse et n'y claque, bien plus que trois fois. D'ailleurs trois fois ne serait pas un bon compte, puisqu'il y aurait forcément une "joue du bas" jalouse...
    Mais, peut-être y aura-t-il un quatrième rebond, hi hi ?

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  12. Chère Christine,

    Au risque de paraître cruel, à l'endroit de Christinette, pensez vous sincèrement Chère Christine que Trois voir Quatre claques sur les joues du bas de Christinou, pour ne pas faire de jalouse, suffise à la demoiselle pour bien enregistrer le message maternel ?

    De mon coté, j'en doute fortement et fais entièrement confiance à la justesse de jugement, d'une certaine Madame Spaak, pour délivrer à cette grande écervelée ce qu'elle mérite et n'aura pas volé, compte tenu de son entêtement à défier, le désir maternel, d'avoir une grande fille raisonnable et responsable, plutôt qu'une troisième gamine qu'il faut déculotter et fesser.

    Comme vous l'avez constater, Dominique tiens ses promesses (à plus ou moins long terme) et rejoins Maman Spaak, dans sa déontologie, vis à vis de cette grande fifille qui tarde à grandir, ne comprenant malheureusement que les bonnes volées sur ses fesses dévoilées.

    Voilà pour le quatrième rebond, plaira t-il à Christinette ? Je ne crois pas et en suis désolé, pour la charmante pré-adolescente qu'elle était, mais qui avait tout même le don, pour chercher les ennuis et les trouver, n'est ce pas Christine ?

    Amicalement, Dominique,

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  13. Non, assurément, Christinette n'apprécierait pas de lire ce commentaire de Dominique. Elle reconnaitrait certainement qu'elle sait pertinemment que la fessée qui s'annonce ne se résumera pas à trois ou quatre claques sur ses joues du bas, mais de là à insister et à lui prédire une tannée magistrale, il y a un pas...

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  14. Chère Christine,

    Je partage votre pensée, sur le fait que le commentaire de Dominique n'aurait pas les faveurs d'une Christinette angoissant à l'idée de ce qui l'attend, n'en étant pas à sa première expérience, ni assurément à sa dernière et comme vous le dites, celle-ci sait que lorsque Maman l'invite sur ses genoux, ce n'est pas pour une promenade de santé.

    Amicalement, Dominique,

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  15. Chère Christine,
    Suite de l'analyse :

    Nous voilà en présence d'une Christinette, prise à son propre piège par la question maternelle, étant quasiment une affirmation, Madame Spaak en mère attentive ayant en tête, l'emploi du temps scolaire de chacune de ses filles, rappelant ou préparant les affaires de celles-ci, à utiliser.

    Et pour Christinou, c'est un coup de massue imparable, comprenant qu'on ne roule pas aussi facilement Maman dans la farine, se reprochant non pas son mensonge (ce qui est vilain), mais sa stratégie de bas étage, mise en échec (avec un simplicité déconcertante) par Maman qui sait déjà qu'il va lui falloir rappeler à Christine, que l'on ne se moque pas impunément de Maman chérie, en s'occupant une nouvelle fois, de ses fesses (celle-ci ne comprenant que cela).

    Scotchée ! Christinette, encaissant tant bien que mal la confirmation maternelle « Je t'ai posé une question, Christine ! » ne sait plus sur quel pied danser, ne s'imaginant pas dire « Oui, Maman tu as raison, je t'ai menti et je mérite la fessée pour cela », que nenni pour Christinou d'avoir une telle franchise, même se sachant coupable.

    L'esprit totalement embrouillé, fasse aux témoins de la scène, voilà que la demoiselle s'embarque dans une explication aussi oiseuse, qu'impossible (en effet, difficile d'imaginer un professeur venir rendre des copies et interrompre l'un de ses collègues, pour cela), déclenchant aussitôt la réaction censée de Maman « Stop, Christine, cesse donc d'affabuler ! A moins que je n'appelle ta prof, pour avoir la vérité, dis moi ? ».

    Acculée dans sa défense et certainement pâle comme un linge, Christinette ose un dernier plaidoyer, abrégé par le monologue maternel qui recadre la situation, se reprochant même son manque de vigilance de la veille et menace une nouvelle fois d'appeler la prof, poussant ainsi sa fille à l'honnêteté.

    A suivre..........

    Amicalement, Dominique,

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  16. C'est tout à fait cela, Dominique. Une Christinette prise en flagrant délit qui s'aperçoit que son mensonge ne tenait pas, que Maman est perspicace et a déjoué sa manoeuvre. Désarçonnée, obligée d'improviser, Christinette en rajoute dans l'invraisemblable, comme tentant une dernière manoeuvre désespérée, puisqu'elle sait que si elle avoue avoir menti et caché sa copie, elle peut préparer ses fesses...
    Maman, elle, est aussi comme vexée d'avoir flairé quelque chose la veille et de s'être faite rouler par les mensonges de sa fille...
    C'est la menace de vérifier auprès de la prof, et donc de la tenir informée des manoeuvres de Christinette, voire de la suite qu'elle compte y donner... qui, seule, va faire revenir son ainée sur le chemin de la vérité...

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  17. Chère Christine,
    Suite de l'analyse :

    Car si Christinette redoute les fessées de Maman, parce qu'elles font mal et la rende honteuse, la publicité qui peut en être faite, lui tout aussi insupportable et voyant Maman se diriger vers le téléphone, la sachant capable d'appeler la prof, pour avoir la réponse sur le rendu des copies et lui confier la manière dont l'affaire serait réglée, l'horrifie et la fait craquer.

    Les yeux embués, Christine, lâche alors le morceau par onomatopée essayant de minimiser son erreur, afin d'apaiser la colère maternelle, peine perdue face à une mère, qui, si elle déteste le mensonge, supporte encore moins l'entêtement de sa fille, qu'elle doit menacer pour enfin obtenir les aveux d'une Christinette vaincue et pleurnichant, avant même de présenter ses fesses à la main correctrice de Maman, ce qui est maintenant une certitude pour tous les protagonistes de la scène.

    Maman réitérant sa volonté de ne rien laisser passer, très courroucée par l'attitude de Christinette qui s'ingénie jusqu'au bout du bout, à s'enfoncer dans la mélasse ou elle s'est fourrée, au lieu de faire preuve de franchise et se comporter en vraie jeune fille responsable, qui assume ses erreurs, au risque d'être punie.

    Christine, totalement abasourdie, subit le sermon maternel mérité qui impressionne également les petites sœurs, n'émettant comme toujours que de sempiternelles promesses non tenues, à l'inverse de Maman qui elle les tiens et annonce clairement, sans compromis possible, celle qui va suivre et qui sera de tout premier ordre, pour les fesses de la demoiselle, qui ne comprend que cela.

    A suivre..........

    Amicalement, Dominique

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  18. Oui, Dominique, les pas de Maman vers le téléphone font craquer Christinette. Elle sait que sa mère n'hésitera pas à appeler la prof, et que si celle-ci lui confirme que son ainée a menti, Maman ne manquera pas de se confondre en excuses d'avoir dérangé l'enseignante, et qu'elle lui confiera assurément qu'elle allait faire en sorte que cela ne se reproduise plus. Et ceci en punissant Christinou comme il se doit, quitte même à lui faire comprendre clairement qu'elle allait lui donner une bonne fessée...
    L'aveu confus, les yeux embués, aboutit à ce que Christinette craignait, mais dont elle ne doute plus maintenant... Maman confirme qu'elle va tenir ses promesses, et annonce devant les petites soeurs que la grande peut préparer ses fesses...

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  19. Chère Christine,

    Plutôt que rebondir sur votre réponse, je préfère vous livrer la suite et la fin de l'analyse sur l'épisode.

    Christine désemparée reste coi, sentant de grosses larmes montées à ses yeux et qu'elle retient de toutes ses forces, pour ne pas subir une autre remarque bien connue de Maman et la mortifierait davantage.

    Le repas se poursuivant, Maman ayant servi le dessert maison, tout en précisant que les caprices ne sont pas de mise, les petiotes engloutissent le met et en redemande, alors que Christine termine difficilement le sien qu'elle apprécie d'ordinaire, sauf que ses pensées sont ailleurs.

    Maman en cette veille de week-end n'ayant pas les impératifs de la semaine, accorde aux petites un temps de jeu supplémentaire dans leur chambre et constatant néanmoins, que l'aînée traîne encore devant sa crème dessert, secoue celle-ci « Allez, Christine, finis ton dessert, et file m'attendre dans ta chambre ! » sur un ton n'appelant ni réplique, ni question de sa fille.

    Christinette, sachant trop bien qu'attendre Maman, signifie surtout attendre sa fessée, la première fessée maternelle de la nouvelle année et comme de par hasard, c'est encore Christine qui va en bénéficier, vingt et un jours après avoir clôturé la précédente année fessesque de Maman et ceci, jour pour jour, un vendredi ! Espérons que celui-ci ne devienne pas maudit, pour Christinou, surtout s'il comporte le chiffre 13 (humour, n'étant pas superstitieux).

    D'autre part, durant cette attente, orchestrée par Maman, Christine se repasse en boucle le souvenir de cette déculottée magistrale de fin d'année et n'a donc aucune illusion, sur celle à venir, qui lui sera comparable, voir même plus, compte tenu de la volonté maternelle affichée en cette reprise pour la troupe Spaak, dont Christinette va faire les frais, la première et ne sera certainement pas déçu du voyage !

    J'espère être pardonné, par Christine et Christinou, pour cette vilaine ironie, même si je considère que la deuxième n'aura que ce qu'elle mérite, pour ses mensonges à répétition, destinés à rouler Maman dans la farine et tenter d'échapper aux conséquences, fort heureusement comme on le sait « Ce n'est pas aux vieux singes, qu'on apprend à faire des grimaces ! » et je trouve que ce proverbe est parfait pour Madame Spaak


    Amicalement, Dominique,

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  20. Bonne initiative, Dominique, d'achever analyse et commentaire de l'épisode à un moment où je ne vais pas tarder à en livrer un épisode supplémentaire que je suis en train d'écrire.
    C'est vrai, comme vous le soulignez, que la perspective de recevoir la fessée a de quoi vous couper l'appétit, alors que le fait d'être épargnée et la curiosité de savoir ce qu'il adviendra de leur grande soeur attise davantage la gourmandise d'Aline et Diane...
    La dernière tannée de l'année était pour Christinette, la première sera pour Christinette. C'était un vendredi soir, et ce sera encore un vendredi soir, une coïncidence qui ne peut que faire remonter le souvenir encore vivace de la précédente déculottée, ne peut que ramener dans la tête de Christinou les images, les sensations d'une fessée maternelle qui se voulait exemplaire... Tout cela à l'aube d'une soirée où Maman a déjà annoncée publiquement, devant ses soeurs, à Christinette qu'elle devait préparer ses fesses...

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  21. Chère Christine,

    Et bien, dites moi Christine, quel bel effort de ma conteuse préférée, qui fournit un travail régulier et de qualité, en cette rentrée de septembre, méritant pour le moins des félicitations, ainsi qu'une bonne note de ma part.

    Je crois que si Christinette, avait pu s'inspirer de l'exemple de sa « Grande sœur, virtuelle », ses fesses rebondies auraient échappé à bien des tourments passés et à venir, sa culotte glissant moins souvent (plus réaliste que, jamais) vers le bas, pour de bonnes fessées méritées, de la part de Maman chérie !

    L'ennui pour nous, lecteurs, est que la « Grande sœur, virtuelle » aurait également moins de choses à raconter et se serait bien dommage, alors Christinou, Aline et Diane ne changez rien, et persévérez dans cette démarche qui vous conduit, chacune à votre tour, sur les genoux d'une Mère aimante et responsable envers ses filles, même si cela est moins drôle pour vos lunes respectives et en particulier, l'aînée qui en grandissant vraiment (au plus grand plaisir de Maman), cédera volontiers la place aux frangines, ne pouvant imaginer que cette Maman de devoir modifie une méthode ayant fait ses preuves.

    Petite touche finale (teintée d'humour) de Dominique, en attendant la suite promise ! Mais au fait, j'y pense, ne serais ce pas la livrée de la Bonne Dé........, également promise, que la Christinette attend (au creux de son antre) avec sagesse, mais dans l'angoisse et la crainte, de celle-ci? Ouh, là, là ! J'ai bien peur que oui, malheureusement pour elle ! Compatissant, à sa douleur et sa honte !


    Amicalement, Dominique,

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  22. Le raisonnement marche dans les deux sens, Dominique. Si Christine sait faire souvent l'effort nécessaire, et est devenue une vraie "grande" qui travaille plutôt bien, c'est bien parce qu'elle a retenu les leçons de sa période Christinette... Et des (nombreuses) démonstrations maternelles pour la remettre dans le droit chemin...
    Cela dit, vous avez raison, hélas pour Christinette, car la suite du récit s'annonce forcément pleine de rebondissements, non pas dans le déroulé de ce qui a été promis, mais sur la lune de la demoiselle qui attend sans illusion dans sa chambre...

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  23. Chère Christine,

    Je suis ravi que vous ayez répondu à mon commentaire et ne voudrait en aucun cas perturber, le labeur de la vraie « grande » Christine, qui je l'admets travaille plus que bien et sait en effet se remettre en question, mettant ainsi à profit les nombreuses (c'est vous qui le dites) leçons maternelles, même si celles-ci furent cuisantes et démonstratives pour Christinette.

    Dés lors, je compatis sincèrement, aux nouveaux rebondissements qui vont avoir lieu sur cette lune de demoiselle, qui préférerait sans aucun doute, conserver sa face cachée et immaculée !


    Amicalement, Dominique

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  24. Sûr que Christinette préférerait éviter les rebondissements sur sa lune de demoiselle, et que sa face cachée demeure immaculée... Vous avez bien raison, mais je dois avouer que cela n'en prend pas le chemin... La route de Christinette semble devoir passer hélas une fois de plus par les genoux maternels...

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  25. Chère Christine,

    Et oui, hélas, pour Christinette, qui une fois de plus emprunte cette maudite route qui mène tout droit sur les genoux maternels, pour y présenter une pleine lune amplement dévoilée, que Maman ne se contentera pas de contempler, parcourant le moindre recoin de celle-ci, à l'aide de cette main droite si habile et ô combien expérimentée, grâce aux nombreuses missions effectuées sur ce satellite Christinien très accueillant et parfait pour y laisser une trace tangible de son passage.

    Gageons que cette nouvelle mission sera accomplie, avec rigueur et détermination, de la part de Maman, afin que la propriétaire des lieux en garde un souvenir mémorable, à la hauteur de son accueil et ne soit pas déçu, du résultat.

    Oh, là, là ! En lisant cela, Christinou va me maudire et me classer au rang de ses soeurettes, comme un vilain moqueur, de ses infortunes maternelles, mais qu'elle se rassure je lui offrirait l'occasion de me renvoyer l'ascenseur, par l'intermédiaire de sa « Grande sœur virtuelle », en livrant la suite du récit entamé (bientôt, promis ! Quoique la perspective d'une double déculottée, publique de surcroît, ne soit pas drôle du tout, surtout pour moi!).

    Amicalement, Dominique,

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  26. Tiens, Dominique aussi promet une suite... Je comprends qu'elle ne soit pas facile à écrire si elle ravive des souvenirs claquants...
    De mon côté, je ne vais pas tarder non plus, étant été un peu retardée alors que j'imaginais pouvoir écrire le week-end dernier.
    Cela dit, oui, Christinette n'apprécierait pas les moqueries qui ressemblent à celles de ses soeurs, ni les encouragements donnés à Maman pour que la suite soit "accomplie avec rigueur et détermination" et demeure comme "un souvenir mémorable"...

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  27. Chère Christine,

    Et oui, Christine ! Dominique ne fait pas que des promesses, il les tiens (comme Maman), même si celles-ci sont effectivement délicates à rédiger, leurs transcriptions sur l'ordi, me faisant quasiment revivre ces instants, ô combien difficiles, pour ma petite personne.

    Ceci dit, concernant nos écrits respectifs, soyez rassurée, moi-même n'ayant pu disposé d'un temps nécessaire consacré à Christine (travaux chez le fiston), la suite que je prépare, sera livrée avec un peu de retard, à la « grande sœur virtuelle » et à Christinette, qui pourra alors rendre la monnaie de sa pièce, à Dominique, ceci en toute justice.

    Amicalement, Dominique

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  28. Chère Christine,
    Suite de mon récit, en attendant le votre :

    En ces premiers jours de grandes vacances, le programme était plutôt à la détente pour les enfants et chacun en profitait selon ses envies, ensemble ou séparément, surtout moi, jouant souvent seul avec mes voitures miniatures (dont je suis collectionneur), mes activités en compagnie des filles se résumant aux ballades en vélo, partie de chat perché ou jeux de ballon, dont l'un d'eux, mon intrépidité et la malignité des filles aidant, me conduisant sur les genoux de Tata, avant ceux de Maman à son retour.

    Cette « double » déconvenue, méritée sur le fond, pour ma bêtise que je vais détailler ci-dessous, me parue injuste au départ, lorsque Tata très en colère (elle avait de quoi) fondit sur moi, chopa mon oreille pour me faire rentrer, me sermonnant comme jamais et me filant alors une trouille terrible, son humeur n'étant pas à la plaisanterie, j'en tremblais d'avance.

    Et là, n'étant pourtant pas le seul responsable (pour le geste, oui ! Mais pas pour l'origine), je compris, à son regard qu'elle tenait entre ses doigts, l'un des coupables (avant la découverte des autres) et que celui-ci, moi en l'occurrence, allait passer un mauvais quart d'heure sous une main, n'exprimant aucune tendresse, à ce moment là.

    Comprenant que j'allais payer pour tout le monde, je hurlais à ma tante « Non ! Tata ! Non ! C'est elles ! Elles m'ont forcer à lancer le ballon sur toi, disant que je n'serais qu'un trouillard, si j'le faisait pas, Tata j'te demande pardon! Noooonnn....., Tata, j'veux pas, nooonnn.....s'te plaît ! J'te jure... !».

    En fait, le jeu était une balle au prisonnier et il était arrivé parfois que nos parents sortant à l'improviste de la maison, soit touchés par le ballon, les faisant rire sur le coup, mais aussi nous dire d'aller jouer plus loin, pour ne pas casser un carreau.

    Et ce jour là, Tata sortant à plusieurs reprises de la maison, reçu 1 ou 2 fois le ballon, ce qui l'amusât au départ, d'où l'idée des donzelles (ma partenaire compris) de modifier la règle du jeu, en prenant pour cible ma tante dés qu'elle sortirait, les filles la touchant tour à tour, sauf moi trouvant l'idée idiote, d'autant que petit à petit, cela agaçait Tata et elle, leur lança un avertissement, les faisant ronchonner.

    Amicalement, Dominique

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  29. Chère Christine,
    Suite, car trop long :

    Mécontentent, d'être seules concernées par l'avertissement, celles-ci se liguèrent contre moi, me traitant de petit trouillard et de lâche, faisant dans sa culotte, incapable d'en faire autant ! Touché dans ma petite fierté de mâle, je les provoquais (bêtement) « Ah, ouais ! Eh ben, si elle ressort, j'vais montrer comment on tire, moi ! » et bien sur ce qui devait arriver, arriva, sauf que visant trop bien, je touchais Tata sur le coté de la tête, provoquant ainsi sa colère et les donzelles se chargeant de désigner le coupable

    Ma chère Tante, n'était pas dupe pour un sou, ma supplique étant trop criante de vérité, compris que j'avais été manipulé par les filles, néanmoins celle-ci ne pouvait se déjuger et se devait de me punir, pour mon geste, avant d'éclaircir l'affaire et s'occuper, plus copieusement, des trois fessiers féminins.
    Alors, en me regardant droit dans les yeux, celle-ci me répondit « Nous verrons cela plus tard, en attendant, comme c'est toi qui a lancé le ballon ! Et bien, Tata va te montrer ce qu'elle peut faire avec deux ballons blancs et sentir comme ma main, sait les faire rebondir, j'imagine que tu as compris qu'il s'agit de tes fesses ! N'est ce pas, Minot ? », déjà en pleurs, incapable de répondre, ma tante ajouta, tout en m'entraînant vers l'intérieur « Allez, mon chéri, viens donc par ici, que je te parle un peu du pays ! ».

    Autant vous dire que je n'en menais pas large, sachant qu'une fessée, je dirais même une bonne déculottée m'attendait une fois dans la maison et Tata m'en donna très vite la confirmation, mais sous une forme très maternelle, comprenant que j'avais été piégé par les filles, qui les garces s'étaient dissimulées derrière les carreaux de la cuisine, pour ne rien manquer.
    A suivre.........

    Amicalement, Dominique

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  30. Christinette jouerait bien les petites souris pour se faufiler dans la maison de la Tata de Dominique, et assister discrètement à ce qui se prépare, et qui me semble bien ressembler à ce qui attend Christinou dans mon propre récit... Vivement que l'on sache la suite...

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  31. Chère Christine,

    Ah ! Bravo, Christine, voilà que vous aimeriez jouer à la petite souris et pouvoir ainsi assister, en toute impunité, à la déconvenue du pauvre Dominique et sans la moindre compassion pour lui, réclamez même la suite rapidement, pas gentille la dame.

    Alors, sachez que comme Christinou, je ne suis pas du tout pressé, de passer à l'étape suivante, car ce qui prépare n'a rien de drôle, surtout pour nos fesses et je suis sur que Christinette à la même pensée, sachant que Maman ne fera pas dans la dentelle, tout comme Tata avec Minot.

    Néanmoins, pour satisfaire la conteuse et l'inciter au renvoi d'ascenseur, j'essaierais de livrer au plus vite la suite.

    Amicalement, Dominique

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  32. Chère Christine,

    Je constate que si, Christine, se plairait à être dans la peau d'une petite espionne au détriment d'un lecteur (rôle qu'elle avait endossé, par le passé, vis à vis d'Aline), celle-ci est moins encline à faire ses devoirs (répondre aux commentaires ou livrer la suite pour Christinou), alors peut-être que la conteuse aurait besoin d'un petit retour aux sources, afin de retrouver une certaine motivation pour l'effort, si vous voyez ce que je veux dire ?

    Bien entendu, chère Christine, ceci n'est qu'un billet d'humour de la part du fidèle lecteur, à l'adresse de sa conteuse préférée.

    Amicalement, Dominique

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  33. Tout vient à point à qui sait attendre, dit le proverbe. La suite ne saurait tarder...
    Mais en attendant, heureuse nouvelle, le retour de Mardohl qui rattrape (une partie de) son retard en commentant les épisodes 59 et 60. Cela fait bien plaisir, même si cela n'enlève aucun mérite aux autres commentateurs, dont Dominique bien sûr.

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  34. Chère Christine,

    Merci, Christine, d'avoir signalé le retour apprécié de Mardohl, sur les précédents épisodes dans la mesure ou en ouvrant votre blog, je n'ai plus en visuel direct les derniers commentaires (celui-ci m'affiche Web 2), pourquoi ? Je ne sais pas, n'étant pas un spécialiste.

    Je suis donc entrain de les consulter, avec grand plaisir, compte tenu de leurs qualités et je me permettrais de rebondir, ceci pour votre satisfaction, ainsi que la mienne, donc une nouvelle fois merci à vous (même si cela vous fait râler) et merci à Mardohl, pour ce retour enrichissant et agréable.

    Amicalement, Dominique

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  35. Je ne peux répondre à la question du bug informatique de Dominique, mais je me réjouis à l'avance que les deux plus fidèles commentateurs de ce blog puissent "rebondir" sur leurs propos respectifs. Même si certains font grimacer Christinette, qui, elle, n'aime guère que l'on commente ses mésaventures...

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  36. Chère Christine,

    Que Christinette puisse grimacer, voir pleurnicher, en lisant les commentaires Mardholien et Dominicain, cela ce comprend, mais la responsabilité en incombe à sa grande « sœur virtuelle » qui elle se délecte à l'avance de leurs proses respectives, en réponse aux merveilleux récits qu'elle nous livrent sur les déboires de son clone.

    Alors bien sur, Christinou, pourrait peut-être demander à Maman d'interférer à sa manière auprès de cette grande « sœur virtuelle » qui diffuse sans vergogne, les malheurs de Christinette (à l'image de Sophie) et contrarie énormément celle-ci, qui rougit des joues du haut, les commentateurs étant aussi moqueurs que les petites sœurs.

    Néanmoins, le lecteur que je suis (et pas le seul assurément), trouverait particulièrement dommage que Maman (experte en la matière) puisse interrompre l'édition de ce blog de qualité, même s'il met en exergue les déboires fessiers d'une demoiselle, qui sur le fond les avaient bien mérité.

    Amicalement, Dominique

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  37. Je ne suis pas sûre, Dominique, en effet que Maman Spaak intervienne pour modérer mes confidences. D'autant que je suis en train de poursuivre mon récit et qu'à l'évidence, il s'annonce plutôt "chaleureux" pour Christinette...

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  38. Chère Christine,

    Je n'avais aucun doute, sur le fait que Maman Spaak, ne puisse interférer de quelques manières que ce soit, sur la production Christinienne d'aujourd'hui, ce n'était qu'une suggestion à l'adresse d'une Christinette qui angoisse à l'idée de la 'chaleureuse' conversation que Maman a prévu d'avoir avec ses fesses, celles-ci étant malheureusement pour Christine, plus réceptives que ses neurones, aux messages maternels pourtant très simples, de bonne conduite et de travail assidu, pour montrer l'exemple.

    Alors sans avoir, pour l'instant, la suite du récit, j'imagine aisément que Christinette va de nouveau connaître un moment plus qu'intense, sur les genoux de Maman, culotte amplement baissée dévoilant toute son intimité (même la plus sécrète, reposant sur la cuisse maternelle) mortifiant la demoiselle et s'exposant ainsi, à une volée d'exception, cette tête de linotte n'ayant rien trouvé de mieux, que rajouter des affabulations pour duper Maman et épargner ses fesses.

    Mais voilà, c'est une nouvelle fois raté et Christinette va payer le prix de cette tromperie avortée, ne bénéficiant d'aucune circonstances atténuantes et je crains fort que celle-ci, ne puisse retenir très longtemps ses émotions, sous la déferlante maternelle, plus que déterminée à faire passer la leçon, ceci au détriment d'une Christine rompue et en pleurs, se reprochant d'avoir été aussi idiote, dans sa ruse de sioux.

    Amicalement, Dominique

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  39. Voilà qui va bien vite en besogne, en imaginant une suite claquante et déculottée... Mais, avant de livrer le texte de cette suite, je ne peux qu'avouer que Dominique est dans le vrai...

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  40. Chère Christine,

    Merci, chère conteuse, de reconnaître que je suis dans le vrai pour l'inéluctable certain de Christinette, même si cela me chagrine pour elle, ses fesses ayant déjà vécu bien d'autres déboires auparavant et que celui qui s'annonce ne sera pas, hélas, pour la demoiselle, le dernier qu'il lui faudra endurer, celle-ci ne pouvant sauter du coq à l'âne et devenir la 'grande fille' parfaite, que Maman souhaiterait citer en exemple.

    Dés lors, je ne crois pas aller si vite en besogne, en prédisant malheureusement à Christinou, une claquée maternelle (sans protection, cela va de soi) digne de son rang d'aînée et sans commune mesure, avec celles qu'Aline (parfois) doit supporter et j'en suis profondément désolé pour Christinette, même si je rejoins Maman Spaak dans sa déontologie, du bien faire efficace.

    Amicalement, Dominique

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  41. Je viens de retranscrire en bas de l'épisode 61 le commentaire en deux parties de Mardohl. A lire pour qui suit attentivement.

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  42. Chère Christine,

    Merci pour l'info, Christine, je consulte donc le commentaire Mardholien qui me fera sans doute rebondir et permettre ainsi à la conteuse, de se consacrer à la poursuite rédactionnelle, de la suite 65 que nous attendons tous, avec impatience, sauf peut-être Christinette ! Moins pressée !

    Amicalement, Dominique

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  43. Chère Christine,

    Il semblerait que la chère conteuse , soit aux abonnés absents, depuis le 03/10, certes ses plus fidèles lecteurs n'ont pas fait mieux, mais n'est-elle pas la détentrice des clefs qui se doit de montrer l'exemple et entraîner, par là même, la réactivité des intervenants, au même titre que Christinette aurait du le faire, vis à vis des soeurettes plus espiègles et moins disposées à la sagesse ?

    Ce qui, à n'en pas douter, aurait fait grand plaisir à Maman pouvant alors réduire ses interventions justifiées, sur les fesses de son aînée, voir même s'en dispenser (qui peux le plus, peux le moins, comme on dit), ceci au grand soulagement de Christine et de son bas du dos, certes j'admets qu'il s'agit d'une vision rêvée pour la Christinou de l'époque.

    Amicalement et avec humour, Dominique

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  44. Tout vient à point, et l'épisode suivant est livré...

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  45. LE COMMENTAIRE DE MARDOHL

    Je retiens trois aspects de cet épisode.

    Le premier réside dans la métaphore filée à laquelle vous avez recours en tout début de chapitre : celui d’une partie d’échecs. Elle met en évidence la stratégie déficiente de notre narratrice, son mensonge pouvant réellement s’assimiler à un mauvais coup faisant basculer la « partie » en sa défaveur. (Partie qui pourrait se voir transcrite ainsi, selon l’annotation en vigueur : 1. C tait note ? – M trouve copie ! 2. C argumente !? – M temporise ?! 3. C jubile ?? – M découvre mensonge !!) Mais elle souligne en sus le caractère inéluctable du châtiment qui s’annonce. Comme aux échecs, où selon le principe « pièce touchée, pièce jouée » on ne peut revenir en arrière après un coup qui s’avère donner un avantage décisif à l'adversaire, Christine n’a plus d’autre choix que d’avouer son mensonge (sa maman l’y aidera en menaçant de téléphoner à la prof), de concéder la mine basse le flagrant délit de dissimulation, délit qui l’a si souvent conduite, et la conduira encore en ce vendredi, sur les genoux maternels. Echec et mat.

    En second lieu, je me suis vu fasciné par la troisième photo, celle représentant un avatar de votre mère prononçant la sentence, impérieuse, définitive, tranchée, les bras croisés, le visage empreint de menace, et surtout l’œil plus noir que la robe, incarnée de par son maintien en une véritable « divinité vengeresse », l’une des Erynnies de l’Antiquité, voire Némésis réincarnée, juste mais sans merci, sans aucune prière qui ne puisse l’émouvoir, ni l’empêcher d'accomplir sa tâche. Quel psychanalyste prétendait que pour le petit enfant, l’image visible de Dieu correspondait à la personne parentale, dont la justice est perçue comme toute-puissante, et la colère, irrémissible ? Cette représentation me fait également venir en mémoire cet extrait de la Bible : « C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. » (Hébreux 10:31, par ailleurs le même chapitre comporte un peu plus loin, au verset 37, une prophétie bien explicite : « Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas », féminisez les pronoms et on jurerait entendre parler de votre mère qui vient vous donner la fessée.) Bref, face à cette vision qui m’a fait dresser les cheveux sur la tête, la fautive Christine, baissant les yeux, ne devait pas se sentir plus de consistance qu’une ombre.

    Troisièmement, ce qui me marque, même si j’ai souvent eu l’occasion d’en faire mention, c’est l’extrême acuité instinctive que révèle Christine en la matière, qui, simplement de par le ton « péremptoire » utilisé par sa mère, sait, passant par synecdoque de la partie au tout, que la fessée qui s’annonce s’avérera au moins aussi mémorable que la précédente. (Elle est par ailleurs capable d’établir un tel prolongement analogique rien qu’en éprouvant la manière avec laquelle sa mère lui baisse sa culotte.) Dans le même ordre d’idée, elle peut dater et situer avec exactitude (un vendredi, vingt et un jours avant, dans sa chambre) sa dernière tannée en date. Celle-là même dont le statut se verra tout bientôt rétrogradé en « avant-dernière en date » !

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  46. Le 63 et le 64 commentés à la suite par Mardohl (voir le précédent épisode aussi), voilà qui rattrape son retard et je ne m'en plaindrai pas.
    Je ne suivrai pas le commentateur dans les références littéraires (Némésis et Erynnies) flatteuses pour la narratrice que je suis, mais pour lesquelles je ne dispose pas d'autant de bagages livresques. Si en plus, mes textes font penser à la Bible, je vais gagner mon paradis illico, hi hi...
    Cela dit, en souriant bien sûr, j'admets que la "partie" jouée entre Christinette et Maman avait là un aspect de stratégie échiquéenne, où ma défense savante a tenu un moment, mais où une faille a suffit à me faire mettre en échec et mat.
    C'est parfois ainsi, alors que les grosses pièces sont bien placées qu'un pion avancé de façon irréfléchie ouvre un boulevard à l'adversaire. Et à ce jeu, ou comme au poker, le coup de bluff de Maman menaçant d'appeler la prof et risquant alors de lui dire que sa menteuse de fille allait être fessée en conséquence, ne pouvait que me faire craquer...
    Comme Mardohl, je reconnais aussi que la troisième photo est assez représentative d'une posture maternelle, avec les yeux noirs, sourcils froncés et les bras croisés, semblant devoir exprimer un gros soupir exaspéré et qui sous-entend : "Toi, ma fille, tu l'auras bien cherchée..."
    Et, c'est vrai que, comme la dernière remarque mardohlienne le sous-entend, avec le temps, j'avais souvent compris, avant même les paroles, les intentions maternelles. Il y avait des regards qui, à eux seuls, annonçait une déculottée, comme il y avait des gestes, une façon soit expéditive, soit plus posée, de baisser ladite culotte qui préfigurait la tonalité, l'ampleur de la fessée à venir...

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