samedi 7 septembre 2013

Chronique d'un redoublement : 63. Un trimestre qui semble bien commencer ! Ou plutôt qui semblait...

SUITE 62
"Tu ne pourras pas dire que je ne t'avais pas prévenue...", l'avertissement maternel m'avait quelque peu perturbée. Cette dernière nuit avant la rentrée en fut agitée, ayant du mal à trouver le sommeil, et me repassant en boucle les avertissements de Maman sur fond d'images sans équivoque pour mon bas du dos. Je pense même que j'en peuplai quelques cauchemars.


"Je compte sur vous pour mieux commencer cette année que vous ne l'avez finie", devait nous répéter encore, à Aline et à moi, Maman durant le petit-déjeuner de ce jour de rentrée, et j'avoue être partie vers le collège bien consciente qu'il allait falloir être attentive et ne pas me laisser aller si je ne voulais pas me retrouver rapidement en fâcheuse posture...



L'avertissement maternel était clair. Et, durant cette dernière nuit avant la rentrée,
j'avais repensé à ce qui m'attendait si je ne travaillais pas mieux...
Je me revoyais sur les genoux maternels, pyjama et culotte baissés,
et recevant la fessée promise...

 C'est donc une Christine plus réservée que d'habitude qui retrouva ses copines. Et si les conversations tournaient autour des cadeaux de Noël, de ce qu'avaient fait les unes et les autres, ce n'est pas moi qui les alimentai le plus. 

D'ailleurs, bien m'en pris, puisque je ne participai pas aux bavardages qui se multiplièrent dans le dos de la prof d'anglais durant les deux premières heures de cours de l'après-midi, et qui firent que Mlle Paule distribua deux heures de colle à quatre de mes camarades de classe ! 
Incontestablement, la prof avait voulu faire un exemple, sévir d'entrée, histoire de reprendre tout de suite la main, suivant là une technique que ma chère mère utilisait aussi à sa façon...

En tout cas, j'étais bien heureuse de ne pas avoir été ainsi collée dès le premier jour, ne pouvant imaginer ou plutôt sachant trop bien ce qui serait arrivé quand Maman l'aurait appris...

J'en aurais presque remercié Maman de m'avoir rappelé le matin même qu'il valait mieux me tenir à carreau, évitant à mes vieux démons de bavarde, et surtout de chahuteuse derrière le dos de ma bête noire de prof d'anglais, de se laisser tenter de participer à l'agitation d'une classe qui était encore dans l'euphorie des vacances... 

Maman, de son côté, si elle avait pu m'observer, et voir que je me retenais de bavarder, en aurait conclu que sa méthode était efficace, et que la bonne déculottée d'avant Noël avait décidément été utile...

De retour, le soir, à la maison, je pus répondre à Maman que la journée s'était bien passée, et je me vantai même de ne pas avoir été collée, racontant les mésaventures de mes quatre camarades, en précisant même leurs noms, d'autant plus qu'une des quatre était une pimbêche toujours classée parmi les meilleures de la classe.



En rentrant, je m'étais vantée de ne pas avoir été collée comme quatre
de mes camarades. J'aurais presque voulu être félicitée. 
Mais, Maman, qui s'occupait de Diane, me rappela clairement que c'était heureux
que je ne l'aie pas été, sinon je n'aurais eu qu'à préparer mes fesses...  

J'aurais presque aimé que Maman me félicite, mais il n'y avait pas de quoi, et elle se contenta de recadrer le contexte : "Encore heureux que tu n'aies pas été punie dès le premier jour, Christine. J'espère surtout que cela va durer. Je l'espère pour toi aussi, ma fille... Sinon, tu sais bien ce qui t'attend..." Et d'accompagner la dernière phrase d'un petit geste de la main sans équivoque. La remarque me fit donc faire la grimace, et je pensai que j'aurais mieux fait de me taire, puisqu'au lieu de félicitations, j'avais juste eu le rappel que ma prochaine bêtise me vaudrait assurément ma prochaine fessée...

En tout cas, si Mlle Paule avait décidé de sévir dès le premier jour pour mieux tenir ses classes en main, Maman n'était pas loin d'agir de même. Dès le premier soir, elle éplucha nos cahiers, vérifia chaque devoir, fit réciter les leçons des petites, et m'interrogea également sur les miennes, où il y avait moins de par coeur à savoir, mais plus de notions à comprendre et à savoir expliquer.

Nous sentions à l'évidence, mes soeurs et moi, que la volonté maternelle était de ne rien laisser passer durant ce début de trimestre, pour nous mettre sur de bons rails en quelque sorte...

Même Diane qui, souvent, pouvait se contenter d'un travail superficiel, surtout dans les petites classes (ayant comme son ainée des facultés intellectuelles vives), subit le coup de vis maternel. Maman la rappela à l'ordre dès ce premier soir, et elle prit même une forte tape sur le fond de sa jupette, pour la motiver à aller faire ses devoirs alors qu'elle trainassait dans le salon. Le bruit de la claque et le cri de Diane signaient bien la détermination de notre chère mère, et nous incitèrent à faire profil bas, Aline et moi.


 



Ce n'était pas grand chose, mais Diane prenant une grosse tape
sur le fond de la jupe, et filant faire ses devoirs
en gémissant, voilà qui montrait bien qu'il y avait de l'orage dans l'air,
et qu'il tomberait sous peu de façon plus drue...

   
Le troisième soir, c'est Aline qui passa très près de la première fessée de l'année. Une leçon mal apprise, et surtout mal comprise, obligea Maman à reprendre les explications depuis le début, et les réactions chigneuses de ma soeur firent monter le ton. Il y avait de l'orage dans l'air, et Maman se retenait visiblement de ne pas traduire son mécontentement par une tannée magistrale... Elle en était à deux doigts, mais laissa une chance à Aline, en lui disant, la main levée et la paume menaçante  : "Tu la vois celle-là, Aline. Eh bien, je te donne un quart d'heure pour savoir ta leçon par coeur, mais je te préviens que si ce n'est pas su comme il faut, tu peux préparer tes fesses !"

Inutile de préciser que Diane et moi, chacune de notre côté, tout en travaillant nos propres leçons, étions attentives à ce qui allait se produire entre Maman et Aline...

Mais, certainement motivée par la clarté de la menace, Aline réussit tant bien que mal à réciter suffisamment sa leçon pour que Maman ne passe pas à l'acte. Ma soeur s'en sortit de justesse, Maman disant toutefois que : 'C'est quand même dommage qu'il faille menacer d'une fessée pour que tu te mettes à travailler. Dis-toi bien, Aline, que je n'aurai pas tous les quatre matins la même patience et que ça va tomber un de ces jours, et plus vite que tu ne crois..."



Aline savait enfin sa leçon et échappa au pire. Mais, Maman, 
qui commençait à perdre patience, avertit ma soeur. Les mains sur les hanches,
le regard sévère, elle lui rappela qu'elle ne se contenterait pas des seules menaces,
et que cela tomberait plus vite qu'elle ne l'imaginait...
Je savais que l'avertissement avait valeur pour moi aussi...   

Si je pouvais être pour partie contente que ma soeur ait échappé à la colère maternelle, je ressentais cela aussi un peu comme une déception. Ma fessée demeurait la dernière de la maisonnée, et la référence si j'ose dire. Et puis, j'avais bien conscience que si Aline avait réussi à y échapper pour cette fois, la menace n'en devenait que plus précise, plus forte, et pas simplement au dessus de sa tête à elle. A force de multiplier les avertissements, les menaces, il allait bien y avoir une de nous trois qui allait prendre la foudre sur la tête, ou plus précisément sur les fesses... C'est pour cela que, sans lui vouloir du mal, je savais que si Aline avait reçu la fessée, cela aurait plus ou moins détendu l'atmosphère devenu chaque jour plus électrique entre Maman et nous... Mieux valait donc ne pas être la première qui y passerait...

Je commençais toutefois à me sentir en confiance, comprenant qu'Aline était plus dans le collimateur que moi ou Diane. Et je faisais attention à ne pas donner d'occasion à Maman de monter le ton contre moi. A ceci près que, la confiance me gagnant, j'étais un peu moins attentive et me pris une paire de remarques du genre à vous faire réfléchir, et à vous rappeler que vos fesses ne sont pas à l'abri d'une nouvelle cuisson...

Il fallait donc que je me méfie et j'eus une réelle première grosse inquiétude quand la prof de maths rendit jeudi les copies d'un contrôle surprise qu'elle avait fait juste l'avant-dernier jour du premier trimestre. Comme nous savions qu'il ne serait pas répercuté sur le bulletin trimestriel, la plupart des élèves l'avait fait un peu en dilettante. Preuve en était que, moi, plutôt bonne en maths, je récoltai un 6 sur 20, du genre à ne pas plaire du tout à une mère très exigeante avec sa redoublante de fille...

J'eus un instant de panique, comprenant que cela n'arrangeait pas mes affaires du tout... Mais, comme ce n'était qu'un contrôle ponctuel, la prof de maths ne demanda pas que nous fassions signer la copie à la maison, et je me mis à mieux respirer.

Je me dis que rien ne pressait pour en parler à Maman, que ce 6 sur 20 figurerait sur le carnet de notes mensuel de fin janvier, et que j'avais donc le temps de remonter ma moyenne, et que, de toute manière, j'expliquerais alors que la note n'était pas de ce trimestre, et provenait de cette fin d'année où je m'étais relâchée, mais pour laquelle j'avais été punie comme il se devait...

 

Trop inquiète quant à la possible réaction maternelle,
je préférai ne rien dire à Maman du 6 sur 20, le soir même.
Rien ne pressait à mon sens, même si mon attitude forcée sembla bizarre
à Maman qui, heureusement, n'insista point... 

De retour à la maison, jeudi soir, je n'en dis rien à Maman, préférant lui montrer que j'avais bien fait mes devoirs, et tentant de me faire complimenter, dans une attitude tellement serviable que Maman, un instant se demanda si je ne cachais pas quelque chose, ce que je démentis en masquant au mieux mon inquiétude.

La soirée se déroula sans anicroche, Maman étant davantage occupée par Diane, un rien capricieuse comme parfois, et par Aline qui avait décidément du mal avec les divisions. Toujours est-il que j'étais bien contente d'avoir pu escamoter cette mauvaise note revenue à la surface après les vacances.

Vendredi, j'avais le sourire aux lèvres en me rendant au collège, savourant cette toute petite (à mon goût) manoeuvre qui m'avait évité une séance d'explications avec Maman, dont je n'étais pas sûre de l'issue... Même si j'avais plaidé que ladite note ne concernait pas ce trimestre là, qui me dit que Maman aurait admis l'argument, surtout en cette première semaine où elle tenait à bien montrer son autorité et où, chacune de ses trois filles, avait déjà failli subir sa colère, mais avait pu l'éviter, sans que le ciel familial ne s'éclaircisse pour autant...

La perspective de voir cette première semaine s'achever sans incident majeur me redonnait de l'espoir, rendant pour ainsi dire les avertissements maternels répétés moins angoissants. Mais, la semaine n'était pas finie en fait...

N'ayant guère envie de travailler le soir-même, j'expliquai à Maman que je n'avais pas beaucoup de devoirs pour lundi, et que je les ferais tranquillement samedi, où je n'avais pas cours. Comme elle tenait à faire des exercices quotidiens avec Aline, Maman accepta, et j'en fus ravie.

Ce que je n'avais pas envisagé, c'est que Maman, entre deux exercices à faire par Aline, en profiterait pour venir dans ma chambre vérifier mon cahier de textes, regarder ce que j'avais réellement à faire pour lundi, et sortir donc toutes les affaires se trouvant dans mon cartable... Dont la fameuse copie de maths avec un 6 sur 20 souligné en rouge ! J'avais imaginé la glisser au milieu des copies du premier trimestre rangées dans mon tiroir, mais je pensais le faire tranquillement durant le week-end...

J'étais en train de regarder un magazine dans le salon quand Maman fit cette découverte... "Christine, tu veux bien monter me voir ? Et vite !"  Le ton sec me fit comprendre que ce n'était pas pour me féliciter...



Maman m'attendait dans ma chambre, faisant des aller-retour entre la porte
et le bureau, visiblement énervée, pour ne pas dire en colère...
Il allait falloir la jouer serrée et débiter avec conviction
l'argumentaire que j'avais préparé pour expliquer cette mauvaise note... 

Je compris en retrouvant Maman dans ma chambre, à côté de mon petit bureau, la copie de maths à la main...

"Tu peux me dire ce que c'est que cette note, et pourquoi tu ne m'en as pas parlé...", interrogea Maman, le regard furibard.

Il fallait vite "éteindre" l'incendie, et je récitai tout de suite ce que j'avais préparé pour ma défense, au cas où... "Bah, euh, ce n'est rien, M'man. Euh, regarde la date, c'est une interro d'avant les vacances qui n'avait pas été encore rendue. La prof nous l'a rendue cet après-midi. Je n'ai pas eu le temps de te la donner. Je te l'aurais montrée demain en faisant mes devoirs. Mais, elle n'est même pas à signer, tu sais. Et puis, depuis la rentrée, je travaille fort et je vais remonter ma moyenne, tu verras..."


J'avais débité mes arguments d'un coup, surprenant Maman qui s'attendait sûrement à ce que je sois hésitante, voire muette, comme souvent quand je me sentais prise en flagrant délit de faute manifeste. De fait, je ne croyais guère que cela la convaincrait, et je me sentais en fâcheuse posture, m'en voulant personnellement surtout de ne pas avoir caché ladite copie, puisqu'il n'y avait pas à la faire signer...

Mais, à ma grande surprise, alors qu'Aline depuis sa chambre l'appelait en disant qu'elle avait fini son exercice, Maman admit en partie mes arguments en disant : "Ah, Christine, tu as de la chance que ce soit un contrôle du premier trimestre, parce qu'avec une note pareille dans une des matières où tu es censée être forte, je n'ai pas besoin de te faire un dessin sur ce que cela mériterait... J'espère juste que c'est la dernière mauvaise surprise, parce que ma patience a des limites, et qu'une bonne fessée te ferait certainement le plus grand bien..." 



Quand Maman est sortie de ma chambre, sans sévir,
admettant mes arguments, je n'en croyais pas mes yeux.
J'avais tellement eu peur en la voyant brandir la copie cachée...
Mais, ce n'était sûrement que partie remise car elle avait bien rappelé
"qu'une bonne fessée me ferait  du bien..."
Et dans ma tête, j'imaginais rougissante que ce serait culotte baissée... 

Je n'en menais pas large, persuadée que mon imprudence (en ne cachant pas la copie, car c'est bien la principale chose que je me reprochais...) serait fatale pour mon bas du dos, je respirai longuement quand Maman sortit finalement de ma chambre, arrêtant là un dialogue dont je n'imaginais pas me sortir aussi bien ! 

Maman était visiblement sur les nerfs, mais j'avais réussi à lui faire avaler cette pilule, et je n'en revenais pas vraiment. Ecoutant ce qui se passait du côté des devoirs d'Aline, j'entendais bien que Maman était passablement énervée, et je me doutais que le moindre faux-pas de ma soeur déclencherait l'orage à son encontre, même si une part de la mauvaise humeur maternelle m'était due... Mais, pour une fois, cela ne m'aurait pas déplu que ce soit Aline qui en fasse les frais...

Heureusement pour elle, soeurette avait solutionné correctement son exercice. Pas parfaitement, puisque Maman lui fit comprendre qu'elle était près de sévir, mais Aline, une fois encore, y échappa, se contentant de menaces dont mes soeurs et moi commencions à nous dire qu'elles allaient bien se concrétiser un jour, voire très vite...

Sentant que c'était Aline la première dans le collimateur, et vraiment soulagée d'avoir réussi à faire passer mon 6 en maths, j'étais devenue guillerette et me montrai enjouée durant le diner. J'en taquinai même Aline sur ses difficultés à faire ses devoirs, me valant une réflexion de Maman : "Euh, Christine, à ta place, je ne jouerais pas les fanfaronnes. Surtout quand on ramène un 6 sur 20 en maths..."
La réflexion me calma, et je replongeai le nez dans mon assiette, en me disant que mieux valait que Maman change de sujet de conversation...

Il y eut un long moment de silence autour de la table, chacune se remettant à manger les bonnes pâtes au gruyère que nous apprécions toutes.

C'est alors que Maman, qui avait fini son assiette, et s'était levée pour remplir la carafe d'eau, revint vers la table et se mit à réfléchir à haute voix : "Dis donc, Christine, je repense à ce que tu m'as raconté tout à l'heure... Depuis quand as-tu cours de maths le vendredi ? Je croyais que l'après-midi, tu avais deux heures de gym et une heure d'histoire-géo, non ?"
 
Patatras ! C'était la question qui tue...

Autour de la table, deux visages, ceux de mes soeurs, affichèrent une mine étonnée et curieuse... Grande soeur, elle, faisait la grimace et son coeur se mit à battre très vite...

A SUIVRE

17 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Episode intéressant, que Christine aurait pu intituler « Prise de conscience de Christinette, pour son avenir fessier, mais sans certitude ! » ou bien « Détermination maternelle, sans compromis, pour la volière Spaak, en cette reprise ! », j'avoue d'ailleurs que le second titre correspond davantage à mon analyse de lecture, Maman Spaak étant l'héroïne principale de cet opus, confortée dans sa démarche, par l'attitude des trois péronnelles craignant pour leurs fesses et faisant profil bas à la moindre remarque maternelle, affirmant ainsi son autorité naturelle.

    Voilà la première pensée, de Papy Dominique, qui élabore la suite de son récit, pour ne pas être réprimandé par Christine et risquer une déconvenue, désagréable, dont il n'était pas très friand, comme Christinette.

    A suivre..........

    Amicalement, Dominique

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  2. Bonjour Christine.

    Aïe aïe, en effet, se faire prendre à cause de l'excellente mémoire de sa maman sur l'emploi du temps, c'est effectivement la question qui tue. J'aurais souhaité, pour vous chère Christine, que ce soit Aline, ou pourquoi pas Diane, qui soit la prochaine sur la liste des punies, mais, vu votre dernier paragraphe, je crains fort de me tromper.

    Bon courage, car je crois que ça va (encore) chauffer !

    A bientôt, amicalement.
    Genoux-maternellement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  3. C'est vrai, Dominique, que Maman Spaak, échaudée par les résultats du premier trimestre, tient à ne pas laisser sa progéniture prendre ses aises en ce début de deuxième trimestre. D'où une attention particulière dans le suivi du travail des deux plus grandes notamment, et plusieurs alertes accompagnées de menaces, dont on imagine aisément qu'elle seront à moyen, voire à court terme... suivies d'effets concrets et claquants !
    Cela dit, merci à Louis, de souhaiter que ce soit plutôt Aline ou Diane qui soit "la prochaine sur la liste des punies". Mais, comme il le déduit du dernier paragraphe, la menace qui planait surtout sur Aline, semble en effet se déplacer au dessus du bas du dos de Christinette... Espérons qu'il se trompe...

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  4. Chère Christine,

    Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvaise augure, tout comme Louis et au risque de chagriner Christinette, j'ai l'impression (mais je peux me tromper) qu'avant d'aller s'allonger sur son lit pour dormir, l'une des demoiselles Spaak va d'abord devoir s'étendre sur les genoux maternels pour y recevoir une médication, on ne plus efficace pour le corps et l'esprit, favorisant ainsi le sommeil.

    Tant qu'aux patientes potentielles pour la doctoresse (Maman), je donnerais un certain avantage à la grande Christine dont la guérison sur le long terme, semble plus difficile que pour Aline, cette dernière réagissant très bien au traitement homéopathique maternel (menaces), ne nécessitant pas l'emploi d'une thérapie plus forte, ce qui à l'évidence n'est pas le cas pour Christinette.

    Alors, comme Louis, je crains sincèrement que Christinette ne soit la prochaine destinataire des bonnes œuvres maternelles et qu'il ne reste plus à celle-ci, qu'à bien préparer ses fesses, car cela risque, en effet de chauffer grave pour ses rondeurs jumelles, Maman ayant failli (une nouvelle fois) tomber dans le panneau rusé de son aînée, qui s'obstine à ne comprendre les messages maternels que par le biais de ses fesses déculottées.

    « Aaaahhhh, bouhhhh! Vraiment pas charitable envers Christine, le Papy, même si en chuchotant, je veux bien admettre qu'il est dans le vrai, c'est tout de même un vilain Monsieur, pas gentil et que je déteste, enfin, pas vraiment, puisqu'il s'intéresse de mon avenir et de ma personne ! »

    Petite tranche d'humour et de compassion, pour Christine, de la part du Papy Dominique débordant d'amour, qui sait chérir ou sévir (avec mesure) quand cela est nécessaire, lui-même ayant été comblé de tendresse et de fermeté parentale.

    Amicalement, Dominique

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  5. A son tour Dominique prédit une chaleureuse réception à Christinette sur les genoux maternels... Cela risque de "chauffer grave", dit-il en langage moderne, tant il est vrai que Maman n'apprécie guère de s'être faite duper par son ainée...
    Ce qui peut être considéré par Christinette comme un simple petit arrangement avec la vérité, juste pour gagner un peu de temps, juste pour éviter d'avoir à montrer sa copie le jeudi soir, et pouvoir prendre une journée pour préparer sa défense...
    Mais, du point de vue maternel, ce petit "arrangement" avec la vérité s'appelle un "mensonge" ! Ce que Maman déteste particulièrement, et un défaut dont elle voudrait bien corriger sa fille, ce qui passe non seulement par les avertissements, mais aussi par les actes... D'une manière que chacun devine, non ?

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  6. Chère Christine,

    Je vois que Christine à bien compris le point de vue du commentateur, qui ne donne pas chère de la peau de ses fesses, après cette phrase de Maman qui tue et lui fait aussitôt penser, à une entourloupe de sa fille, pour repousser l'échéance de l'aveu.

    Et cela, au regard de Maman, correspond à un travers récurrent de la fifille, qu'elle s'efforce de guérir, comme d'autres et ceci de façon, on ne peux plus précise, mais que la demoiselle met du temps à comprendre, renouvelant ses erreurs malgré les mises en garde maternelles, qui elle tient ses promesses.

    Sinon, je confirme que ça va 'Chauffer grave' pour la lune de Christinette qui n'en est pas à sa première expérience et très certainement pas la dernière, non plus.

    Amicalement, Dominique

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  7. Oui, Dominique, j'ai bien compris que la prochaine fessée n'est pas la première, ni ne sera pas la dernière, quitte à faire déjà angoisser Christinette dont un tel constat fait travailler l'imagination...
    Mais, n'allons pas plus vite que la musique : une Maman qui n'a pas sévi en découvrant la mauvaise note en maths, comprenant que c'était le dernier vestige du trimestre précédent, pourrait peut-être croire que sa fille avait "totalement oublié" de lui parler de la note la veille, et que Christinette ne se rappelait plus si la copie lui avait été rendue jeudi ou vendredi... Ce serait bien, non ? Qu'en pensez-vous ?

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  8. Chère Christine,

    Bien sur, Christine, que la pensée d'un véritable et sincère 'oubli' de Christinette, par Maman, serait parfaite surtout pour les joues du bas, de Christinou.

    Justement en parlant de 'musique', il me semble qu'une telle partition s'intitulerait 'La flûte enchantée' et j'ai tendance à croire que Maman va plutôt interpréter les notes d'une 'Walkirie' (qui fait pleurer et non rire), sur les fesses dénudées et bien blanches de Christinette, afin de corriger le défaut récurent, de son aînée.

    Et très sincèrement, en référence à l'expression « chat échaudé, craint l'eau froide », je ne pense pas une seule seconde que Maman Spaak puisse avoir une telle pensée, envers sa fille, dont elle connaît par cœur, les ficelles de roublardise pour gagner du temps et retarder au maximum, l'explication maternelle, ce qui pourtant lui a déjà valu par le passé un surcroît de sévérité, mais comme on dit 'abondance de biens, ne nuit pas'.

    Alors, bien évidemment, j'imagine que la pensée Dominicaine ne sera pas du goût de Christinette, à qui je conseillerais plutôt de bien préparer ses fesses, Maman l'ayant prévenue plus d'une fois des conséquences, d'un mensonge et va pouvoir, une nouvelle fois, en vérifier le coté tangible.

    Désolé pour ce funeste constat, mais je suis certain que même vous Christine, ne croyez pas à cette hypothèse et que celle-ci n'a d'autre but que de rassurer, tant bien que mal, une Christinette très angoissée à l'idée de ce qui l'attend et redoute, depuis toujours, sauf 'qu'on ne récolte, que ce que l'on sème'.

    Amicalement, Dominique

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  9. Je me doutais bien que Dominique ne croirait pas que Christinette puisse convaincre Maman Spaak de sa bonne foi. Pour elle, il y a à l'évidence un mensonge manifeste de son ainée, ce qui est, hélas, un de ses travers favoris, et à l'opposé l'un de ceux qu'une mère attentive supporte le moins...
    Il faut dire, pour la défense de Christine, que ce n'était pas facile de ramener une mauvaise note, même si elle datait du trimestre précédent, car Maman aurait pu ne pas faire de différence et considérer que cela méritait au moins un petit "rappel" sur les fesses...
    Et puis, dans une ambiance de début de trimestre où la volonté affichée de Maman est bien de serrer la vis, de repartir sur de bonnes bases, de ne pas se laisser abuser par ses filles, Christinette avait bien conscience qu'il valait mieux ne pas donner l'occasion d'être la première sur la liste... Comme Aline semblait bien partie pour inaugurer le cycle des fessées de l'année nouvelle, celle qui avait été la dernière servie juste avant les vacances avait bien l'intention de passer son tour à sa cadette... Quitte à au moins gagner un peu de temps, en "oubliant" de montrer la mauvaise note, puis en "ficelant" quelques petits mensonges pour faire croire que la copie n'avait été rendue que le vendredi.
    C'était sans compter sur la perspicacité maternelle...

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  10. Chère Christine,

    Convaincre est une chose ! Démontrer en est une autre ! Et en ce jour, Madame Spaak ne peux que constater une fois encore, que sa soi-disant grande fille remet au goût du jour l'une de ses manies, la plus fréquente et dont elle est a une sainte horreur.

    Il est vrai que cette semaine de reprise, placée sous le signe d'une rigueur maternelle accrue, n'incite pas Christine, au soir du quatrième jour, à déjà présenter une mauvaise surprise, craignant de devoir également présenter ses fesses à Maman pour une piqûre de rappel.

    La demoiselle préférant, dés lors, s'en remettre à la méthode Christinienne, en concoctant une petite entourloupe et laisser vacante la place de première punie de l'année, aux frangines, afin d'estomper son titre de dernière en date et conserver ainsi, avec un peu de chance, sa lune immaculée.

    Sauf que Maman Spaak résolue dans sa démarche, à juguler tous les écarts de sa petite troupe, n'est dupée par l'aînée que le temps d'une réflexion sur le planning des cours, de cette dernière, démontrant ainsi sa perspicacité à démanteler la moindre tromperie (qu'elle déteste) de l'une de ses filles (Christine, en étant la championne) et dont la Christinette, risque (vous voyez, je n'affirme pas) de payer le prix fort, avant de rejoindre les bras de Morphée, en compagnie d'une lune du genre incarnat.

    Espérons (comme Maman) que cette nouvelle tourmente méritée, si il y a (quinze jours seulement après la dernière) fasse réfléchir la petite tête de linotte Christinienne, sur les conséquences de ses actes et lui redonne, une attitude de vraie jeune fille responsable sur un cycle plus long, imaginant néanmoins que celui-ci ne durera pas aussi longtemps, que les contributions et que Christinette, fera de nouveaux voyages, sur les genoux maternels, pour présenter ce qu'elle souhaite cacher à tous, mais que Maman sait parfaitement dévoiler à son regard et son contrôle, pour une coloration plus chaude, en cas de nécessité.

    Amicalement, Dominique

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  11. Sans vouloir briser le suspense, car j'avoue qu'il y en a peu, et que même Christinette, sur le moment, ne se faisait guère d'illusion sur la couleur de son devenir fessier, je ne peux qu'aller dans le sens des réflexions de Dominique. La suite, qui viendra bientôt, je le promets (je l'ai déjà commencée), devrait confirmer que Christinette, quelle que soit sa défense, aura du mal à convaincre Maman, et que cette dernière comprend qu'elle a été dupée depuis la veille par son ainée, et que cela aurait pu durer plus longtemps encore si elle ne s'était pas souvenue de son emploi du temps.
    Comprendre ainsi que sa grande fille l'a roulée dans la farine, et lui a menti depuis la veille, ne peut rester sans réponse adaptée... Et, en la matière, la réponse maternelle est bien connue de tout un chacun dans la maisonnée...
    Seule petite précision par rapport au commentaire dominicain, les vacances de Noël ayant duré deux semaines, cette scène se déroule le vendredi après la rentrée, soit trois semaines jour pour jour, et peut-être dans l'issue, heure pour heure, après la dernière déculottée du bulletin de fin du premier trimestre.
    Admettez que trois semaines, quand même, c'est un peu mieux que quinze jours sans fessée...

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  12. Chère Christine,

    Comme c'est charmant de voir, enfin, Christine, reconnaître que ses fidèles lecteurs sont dans le vrai concernant son avenir proche, se référant simplement aux précédentes situations du même genre ou Christinette malgré son ingénuité débordante, n'en était sortie qu'en pleurs, avec une lune aussi rouge que douloureuse.

    Cette finalité funeste pour les fesses de Christinette, n'étant que la juste récompense aux frasques de la demoiselle, de la part de Maman, qui ne peut accepter d'être prise pour une idiote, par ses filles et encore moins l'aînée, dont le devoir serait d'être un exemple pour les petites et non une indécrottable roublarde, encore plus gamine que ses sœurs et qu'il convient de corriger comme tel, puisqu'elle ne comprend que cela.

    D'ailleurs, je note au passage, que Christine pour la défense de son double (en principe, forte en maths, malgré ce 6/20 pour cause de relâchement) sait faire le décompte exact du temps qui s'écoule entre deux déconvenues maternelles méritées, l'une reçue et tangible à souhait, et l'autre, possible (l'espoir fait vivre), n'hésitant pas à le faire remarquer à l'un de ses fidèles lecteurs et lui réclamant même sans vergogne, une bonne note pour ce calcul d'apothicaire !

    Non mais sincèrement ! Christine, il y a de quoi se gausser fasse à cet argumentaire aussi facétieux, que digne de la Christinette d'une certaine époque, essayant sans résultat, d'endormir la vigilance maternelle pour échapper à la déculottée promise et méritée.

    Au fait, au sujet des promesses, je me permets de vous rappeler une maxime collant parfaitement à la déontologie de Maman Spaak et à laquelle j'adhère totalement « Faire des promesses, c'est bien ! Les tenir, c'est mieux ! ». CQFD, Chère Christine.

    Amicalement, Dominique,

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  13. Je ne sais pas ce qui est charmant dans cela, Dominique... Ni en quoi ce qui attend Christinette serait une "juste récompense" ! Je vois là une ironie cruelle, tant il y a plus tentant et plus agréable comme "récompense" qu'une tannée magistrale, culotte honteusement baissée, allongée sur les genoux maternels...
    Quant au décompte exact des jours, il n'est pas si futile que cela quand on a en tête les promesses maternelles, et que l'on se demande chaque jour si ce sera le bon, ou pardon, au contraire le jour maudit de la prochaine fessée... Alors, oui entre 14 et 21 jours, ce n'est pas seulement un compte d'apothicaire, mais bien une semaine entière de blanche lune supplémentaire, et ce n'est pas sans importance pour la "propriétaire" des fesses en question, comprenez-le !

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  14. Chère Christine,

    « Cruelle » le mot est fort et laisse supposer que Dominique est un pur sado, sans compassion pour Christinette (ce qu'il réfute), certes je reconnais la vilaine ironie de mes propos en utilisant le mot 'récompense' pour qualifier ce moment très désagréable ou nos chères Parents, dévoilant le théâtre des opérations, pour y exprimer leur mécontentement, nous faisaient passer un quart d'heure insupportable, douloureux et honteux, vous avez d'ailleurs en la matière, bien plus d'expérience que moi (désolé, encore de l'ironie Dominicaine).

    Tant qu'au calcul effectué par la 'propriétaire' (j'aime bien l'expression) du fessier concerné, je comprends parfaitement le ressenti d'une Christinette pour laquelle, chaque jour supplémentaire de quiétude fessière, compte tenu de la déontologie maternelle, est un plus (presque miraculeux) et qui, chacun de ceux-ci passant sans encombre majeur, sait pertinemment que la soupape sautera, un jour ou l'autre et angoisse terriblement à l'idée de ce moment fatidique, sachant qu'il ne sera pas un don du ciel, mais une réalité tangible et redoutée.

    Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui, en souhaitant le pardon de Christine, d'avoir été si « cruel » envers la déjà malheureuse Christinette, qui ce soir, s'endormira avec un volcan au bas des reins, pour lequel je compatis.

    Amicalement, Dominique,

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  15. LE COMMENTAIRE DE MARDOHL
    Il est intéressant que d’entrée de jeu, Christine, consciente du régime sans faille auquel elle est soumise désormais, échappe aux premières heures de colle trimestrielles distribuées par Madame Paule. On constate par ce détail l’effective efficience de la fessée (du moins à court terme) chez notre narratrice, qui vrillée à sa ligne de bonne conduite par le châtiment maternel, parvient en conséquence à moduler son comportement dans le sens demandé, à endosser (contrairement à ses quatre camarades qui ne connaissent sans doute pas le même régime) l’attitude d’une élève modèle en cours d’anglais, ce qui démontre de belle manière le bien fondé de la méthode de votre mère que vous en venez « presque » à remercier. (Je me demande d’ailleurs si actuellement vous la remerciez tout à fait.) Même si, le soir, votre rapport mentionnant les prénoms des punies ne vous vaut pas les compliments que vous attendiez.

    En cette première semaine de reprise, les paris semblent presque ouverts pour savoir laquelle des trois filles Spaak recevra la première fessée de l’année civile, prenant le relais de Christine, qui souhaite fortement abandonner le statut de « dernière punie en date ». Diane qui, rechignant à faire ses devoirs, encaisse une tape sur le fond de sa jupe ? Aline qui se voit explicitement semoncée, mettant aux aguets les sens de ses sœurs ? (Quelle que soit la configuration, à chaque fois que l’une des trois se trouve dans le collimateur, l’attention des deux autres est en éveil, en un subtil mélange de curiosité, d’angoisse, de compassion, de soulagement… et de moquerie.)

    Mais non, Aline échappe à la sentence, et revoilà notre incorrigible Christine qui, succombant à ses vieux démons, se croyant bien à tort immunisée, délaissant ses angoisses qui la maintiennent sur le bon chemin, glisse insensiblement sur la mauvaise pente et se voit à nouveau tentée par le minimalisme, le manque de franchise, les manœuvres dilatoires. Résultat : dissimulant la poussière sous le tapis au lieu de la ramasser, elle commet dès le premier jeudi une faute indiscutable en taisant à sa mère cette mauvaise note en maths, jouant sur le fait qu’elle remonte au trimestre précédent et qu’elle ne figurera que dans le bulletin de fin janvier.

    Comme le cœur de Sophie battait en dévalisant le contenu de la boîte à ouvrage, Christine ne peut complètement dissimuler son trouble quand elle se retrouve en position de cacher l’exacte vérité à sa maman, qui dotée en la matière d’un sixième sens qu’on devine aiguisé par l’expérience, ne se montre par ailleurs pas totalement dupe, même si elle n’évente pas immédiatement le petit stratagème de sa cachotière d’aînée. Ainsi, cette joie d’avoir selon elle manœuvré avec succès, gageons qu’elle risque de durer peu.

    (SUITE CI DESSOUS)

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  16. LE COMMENTAIRE DE MARDOHL (Suite et fin)


    Et l’alarme retentit bien vite, puisque le vendredi soir déjà, Madame Spaak retrouve cette copie, que notre écervelée n’a pas su dissimuler à temps. Mais, lui débitant l’argumentaire qu’elle a préparé, Christine, à sa grande surprise et son grand soulagement esquive, ou croit esquiver, toute forme de sanction. Usant de ce principe narratif, dont je ne saurai vous donner le nom exact mais qu’on retrouve fréquemment dans les œuvres à suspense, qu’on pourrait appeler « faux dénouement », vous nous montrez une Christine (trop tôt) euphorique à l’heure du repas, persuadée de ses talents d’illusionniste. (Comme les passagers du Nostromo passent

    allègrement à table en croyant l’alien hors d’état de nuire. Dans le film de Ridley Scott tout comme dans votre récit, le repas ne se terminera pourtant pas comme prévu.)

    Et comme on pouvait s’y attendre, le retour de manivelle retentit presque immédiatement, juste après les pâtes au gruyère (miam) du dîner. Madame Spaak, qu’on n’entortille pas si facilement, demande clairement à Christine quel est son emploi du temps de vendredi… débusquant du coup son mensonge, puisqu’elle n’a pas de cours de maths ce jour-là.

    « Patatras » en effet, car nous devinons dès lors qui succédera à elle-même sur les genoux maternels, même si en conteuse émérite, vous suspendez la narration au moment le plus fatidique.

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  17. Mardohl souligne bien combien Christinette était confiante en ce début de trimestre, combien elle avait retenu la leçon de la dernière fessée, et les menaces claires et maintes fois répétées de Maman, l'incitant à ne pas faire le moindre faux-pas en cette rentrée...
    Oui, aussi, la première alerte lui fait très peur, mais cette fois ses explications bien répétées et sa persuasion fonctionnent, presque à sa propre surprise, donnant l'espoir d'échapper à une nouvelle sanction...
    D'ailleurs, si la veille, Christinette avait imaginé que Maman serait compréhensive, elle aurait montré sa note le jour même. Mais, n'étant pas sûre, et sentant que ce n'était pas le moment approprié, elle avait préféré cacher la copie 24 h et dû y rajouter un gros mensonge, et évidemment si la note ressurgie d'un devoir d'avant les vacances pouvait à l'extrême limite, un jour de grande bonté, être admise en tenant compte des efforts faits entre temps, il était évident que l'ajout de cachotterie et de mensonges éhontés n'étaient pas admissibles...

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