vendredi 2 août 2013

Chronique d'un redoublement : 62. Quelques moments de honte et une grosse mise en garde...

SUITE 61


Maman était ressortie de ma chambre sur cette petite réplique ironique et apte à me faire naître de nouvelles angoisses : "Allez, c'est fini, ma chérie. Cache-moi donc ces fesses... Je ne veux plus les voir... Enfin.... jusqu'à la prochaine fois..."   


"Cache moi vite ces fesses. Je ne veux plus les voir... 
Du moins... jusqu'à la prochaine fois !"
La petite phrase de Maman, entrecoupée d'une respiration
entre ses deux parties, ravivait ma honte, 
et mon angoisse...

C'était vexant pour une grande fille qui venait de prendre une fessée magistrale, une tannée en règle, et à qui Maman disait presque : "Te voilà calmée pour un moment, mais je me doute bien que cela ne durera pas autant que les pyramides, et qu'il faudra bien, un de ces jours, que je m'en occupe à nouveau..."



Ayant rajusté mon pyjama, j'étais prête à aller au lit, mais début des vacances oblige, Maman n'avait pas éteint la lumière, ni ordonné que je me couche. Il n'y aurait pas de réveil pour aller en cours le lendemain, et les horaires étaient plus larges.
Maman fit de même en allant vérifier qu'Aline était bien en tenue de nuit aussi, et dans sa chambre, qu'elle avait dû regagner en douce quand ma fessée s'était achevée. "Tu peux lire ou jouer calmement encore un peu. J'éteindrai quand Diane rentrera", avait précisé notre chère mère.
Aline qui émit le souhait de m'appeler pour que je joue avec elle, se vit opposer un refus maternel : "Non, laisse-donc ta soeur sécher ses larmes tranquille. Elle n'a sûrement pas l'esprit à jouer. Mieux vaut qu'elle réfléchisse à ce qui vient de lui arriver..."

Entendant qu'Aline voulait venir me voir, surtout par curiosité de petite maline, j'ai refermé ma porte de chambre, me retrouvant seule à méditer, et à tenter de faire passer les gros sanglots qui me prenaient encore, remontant dans ma gorge, surtout quand je repensais à ce que je venais de prendre...

Culotte et pantalon de pyjama remontés, il y avait deux épaisseurs de coton enserrant la zone claquée, et cela semblait en garder la chaleur, comme sous le couvercle d'une cocotte. Je ressentais combien la fessée avait été méthodiquement appliquée, comment la "cuisson" n'avait épargné aucune partie d'une lune qui devait être bien colorée par rapport à la vision prolongée que j'en avais eue en me préparant à recevoir la tannée maternelle...

Il n'y avait qu'allongée sur le ventre que je ne ressentais pas de picotements en étant sur mon lit. Mais, même ainsi, je ressentais comme si j'avais de petits radiateurs au bas du dos. Me relevant, ayant entendu que Maman était redescendue à la cuisine, et surveillant bien que ma porte n'allait pas s'ouvrir, je me positionnai devant la glace de mon armoire, et baissai un instant pantalon et culotte...



Ma blanche mappemonde dont j'étais fière
avant que Maman ne s'en occupe
était devenue écarlate sur toute sa surface...

 
La lune claire et fraiche d'avant l'arrivée de Maman, celle qui témoignait de cinq semaines de tranquillité, pour ne pas dire de sagesse (car il y avait bien des choses à redire...), avait changé de teinte. Rouge, entre rose intense sur les cotés et vraiment écarlate, voire carmin au milieu, ma paire de fesses témoignait de la maestria maternelle. Heureusement que l'on ne jugeait pas publiquement de la qualité de l'exécution d'une fessée, sinon on aurait pu prendre ma lune en photo pour illustrer de ce que voulait dire une "bonne fessée".

En y repensant, l'idée aurait pu alimenter mes cauchemars. Au même titre que l'on décerne des diplômes de "MOF" meilleur ouvrier de France, en comparant les chefs-d'oeuvre des artisans, j'imagine bien un mauvais rêve que j'aurais pu faire, en regardant ma lune rouge, le cauchemar d'un jury de mamans du quartier décernant le titre de MMF meilleure maman fesseuse, et l'attribuant à Mme Spaak pour l'ensemble de son oeuvre, et pour "la fessée de Christine" dont la cuisson à point aurait été montrée à toutes en exemple...


La vision de ma lune rougie aurait sûrement été primée 
par un jury de mamans du quartier... 
Heureusement que ce n'était qu'une idée cauchemardesque
et que ma déculottée était restée à l'abri des regards... 

Cette seule vision de mon bas du dos, en l'absence de tout témoin, n'avait fait que raviver ma peine, remonter mon angoisse, et je m'étais remise à pleurer à chaudes larmes que je laissai couler longuement avant de trouver enfin un certain apaisement.

Il se passa bien une heure avant que Diane ne rentre à la maison. Le coup de sonnette de la mère de sa copine ramenant ma petite soeur me sortit de ma torpeur. Je n'avais rien fait entre temps, incapable de lire ou de chercher à me changer les idées. Incapable de dormir non plus, j'avais somnolé dans une sorte de demi-léthargie, entre tristesse et résignation, laissant doucement la douleur se transformer en simple chaleur, laissant les nerfs se détendre, ressentant comme un épuisement teinté de honte et presque de soulagement à la fois...

La fessée avait été magistrale, cuisante, douloureuse, mais c'était déjà du passé, même si j'avais l'impression d'en emmagasiner encore la chaleur. Je me sentais, une fois encore, vexée, honteuse d'avoir retrouvé les genoux maternels, d'avoir été déculottée comme une gamine de six ans, mais "soignée" proportionnellement à ce que ma lune de pré-ado devait encaisser...

Il y avait donc cette honte, mais elle n'était pas accompagnée de révolte. Il n'y avait pas d'impression d'être une victime malgré tout, car je ne pouvais pas dire que je ne savais pas ce que je risquais, je ne pouvais pas dire que je ne m'y attendais pas, que je n'avais pas été mise en garde, avertie, prévenue, et plutôt dix fois qu'une... Je connaissais les risques, je n'ignorais rien de la logique maternelle, la fessée d'Aline la veille l'avait même "concrétisée" pour ainsi dire... Ma fessée, quoi que j'en dise, quoi que j'ai essayé de plaider, d'implorer, je savais au fond de moi qu'elle était inéluctable. Mes fesses encore chaudes et colorées en étaient le prix, et il y avait plus de soulagement que de rancoeur de savoir que le pire moment était passé...

Entendant le bruit de la sonnette, j'avais entrouvert ma porte pour écouter ce qui se disait en bas, mais je tombai sur Aline, qui se précipitait pour se poster en haut de l'escalier et tendre l'oreille elle aussi... Je me renfermai dans ma chambre plutôt que de me retrouver à côté de soeurette dont le regard brillant me scrutait comme si j'étais une bête curieuse...



Finalement, je ne sus pas ce que Maman avait pu dire à l'autre mère, mais c'était peut-être préférable pour mon amour-propre. La conversation ne se prolongea guère et Maman envoya Diane se mettre en pyjama, avant de venir éteindre cette fois. Elle monta de fait cinq minutes plus tard, me demandant de me coucher aussi, après un petit bonsoir rapide, éteignant ensuite dans la chambre des petites, avant de redescendre à nouveau.

Maman avait laissé les portes entrouvertes pour surveiller du bas que cela dormait bien. Mais, étant dans la pièce à côté de la chambre de mes soeurs, je devinais de longs chuchotements. Diane devait raconter sa soirée à mi-voix, mais de ce que je percevais, c'était Aline qui parlait le plus à une Diane qui relançait par des questions... Je n'avais pas besoin de dessin pour comprendre ce que les petites évoquaient...


J'entendais Aline et Diane chuchoter longuement,
et je devinais bien ce que la cadette racontait.
Placée comme elle avait dû être dans la pénombre du couloir,
Aline avait pu observer Maman me déculotter,
voir sa main rougir ma lune,
entendre les claques et mes pleurs et supplications...
La curieuse Diane devait la questionner sur les moindres détails...

Le lendemain, Tata Jacqueline passa à la maison prendre un petit café et papoter avec sa chère grande soeur. Nous étions encore en train de prendre le petit-déjeuner, et Tata demanda si nous étions contentes d'être en vacances, et si nous avions bien travaillé... Diane fut évidemment la plus rapide à répondre, Aline et moi étions plus gênées. Petite soeur se fit ainsi un malin plaisir à résumer la situation à sa façon : "Oui, moi j'ai bien travaillé, et même que Maman m'a récompensée en me laissant aller au cinéma..." Tata répliqua : "C'est bien ma chérie".
Mais Diane ne lui laissa pas le temps de rajouter quoi que ce soit. Ayant repris une respiration en nous regardant toutes les deux, peu enclines à parler, Diane expliqua : "Mais, tu sais, Tata, il n'y a que moi qui ai bien travaillé. Parce que, bah, Aline et Christine, elles ont eu des mauvaises notes, et même que Maman leur a donné la fessée, oui à Aline, et aussi la fessée à Christine..."
J'ai baissé le nez dans mon bol de chocolat, j'avais presque les larmes aux yeux. Maman a tout de même repris Diane en lui lançant : "Ne joue pas les fanfaronnes, Diane. Tu as mieux travaillé que tes soeurs, mais tu n'es pas toujours plus sages que les autres, alors ne te moque pas d'elles, sinon ça pourrait barder pour toi aussi..."

Diane baissa d'un ton, et n'en rajouta pas dans les moqueries. Mais, cette remarque maternelle avait aussi eu pour résultat de confirmer les dires de notre petite soeur. Le "pour toi aussi" confirmait implicitement que cela avait "bardé" pour Aline et pour Christine aussi...



 L'annonce de la double fessée distribuée à Aline et moi
fit sourire Tata. Sans vouloir se moquer de nous,
elle avait un peu de compassion
pour sa grande soeur à qui nous donnions du fil à retordre...



Sans entrer dans les détails, comprenant combien cela me gênait, Tata demanda toutefois ce qu'il en était, esquissant une phrase de compassion pour sa soeur, en disant : "Eh, bien, elles t'en font voir mes nièces, dis donc... Deux mauvais bulletins coup sur coup, ma pauvre, ça t'a fait deux fessées à distribuer dans la soirée, elles vont t'user le bras nos chipies !"

Je vis que Diane se retenait de donner des précisions, le regard moqueur en coin, mais c'est Maman qui rectifia le propos de Tata : "Non, en réalité, ce n'était pas le même soir. Les petites ont ramené leur bulletin avant-hier, jeudi, et Aline a reçu sa fessée le soir-même. Christine, elle, n'a eu son bulletin que vendredi, et je me suis donc occupée de ses fesses hier soir. Même motif, même résultat, une bonne déculottée chacune, ça a piaillé dans la maison deux soirs de suite, mais au moins elles savent pourquoi, et cela va peut-être les faire mieux travailler, sinon elles connaissent le tarif..."

Un peu plus tard, avant de repartir, Tata vint me dire au revoir. Elle me reparla de mes résultats en me disant que je pourrais faire mieux, que ce serait bien que je "grandisse" dans mon comportement. Elle ajouta : "Ma pauvre chérie, tu devrais quand même faire des efforts. A ton âge, ça ne doit pas être drôle de recevoir encore des bonnes fessées de Maman. Je suis sûre que tu pourrais en éviter certaines..." Puis, elle me serra dans ses bras fortement, sentant que mon émotion revenait.


Tata compatissait, mais ne pouvait donner tort à Maman.
Si elle me défendait en me faisant comprendre 
que je pourrais "éviter "certaines fessées", son discours revenait à dire
que je n'en avais pas fini avec les déculottées maternelles...


Le gros câlin de Tata me réconfortait, mais quand je l'entendais dire que je pourrais "éviter certaines" de mes fessées, je ne retenais qu'une chose : cela sous-entendait que, même pour Tata, "à mon âge", je n'allais pas encore les "éviter" toutes, et j'en traduisais que, même Tata, me prédisait ainsi que je n'en avais pas fini avec les déculottées et les fessées maternelles...

D'ailleurs, au delà du fait que j'avais récolté une tannée exemplaire, c'est en effet les perspectives que le discours maternel ouvrait qui m'inquiétaient le plus. J'avais plutôt bien négocié ce premier trimestre, avec quelques résultats encourageants, mais ils étaient en dessous des espérances mises en moi en cette année de redoublement. Les faux pas, surtout en matière de discipline, m'avaient valu quelques épisodes peu glorieux pour mon bas du dos. Cette fois, dans le bulletin trimestriel, une paire de mauvaises notes faisant croire à une rechute, plus le commentaire de la prof d'anglais mettant en doute la réalité de mon travail, il est évident que cela ne pouvait être admis par une mère qui avait placé la barre haut, sachant qu'une année est longue, et qu'il n'était pas question de trainer à l'arrière du peloton, et encore moins de décrocher dans les premiers mois.
Cela, j'étais à même de le comprendre, et quelque énergie que j'ai mise pour protester, je n'avais en recevant mon bulletin aucun doute sur ce qu'il allait me valoir... La fessée d'Aline la veille avait même ôté le moindre espoir, et avant même que Maman n'ouvre la bouche, je savais qu'il ne me restait qu'à préparer mes fesses... Et, j'avais été de fait copieusement servie...

Donc, même si j'étais gênée, honteuse que mes mésaventures fessières fassent une fois encore le tour de la famille et des proches, ce qui me souciait davantage, c'est que Maman replaçait toujours cela dans son contexte, expliquant que j'avais commencé plutôt correctement mon année de redoublement, mais qu'il avait fallu reprendre les choses en main en cette fin de trimestre, et... Et qu'il n'était pas question que je reprenne une mauvaise pente, et qu'elle (Maman) y veillerait particulièrement à la rentrée... Bref, si je pouvais admettre que je méritais la fessée reçue, tout le discours maternel expliquait déjà que, dès la rentrée, elle serait derrière mon dos, et bien décidée à s'en "occuper" à sa manière dès qu'elle le jugerait nécessaire...

Et, ces vacances de fin d'année civile donnant lieu à des retrouvailles familiales, à des visites, à des déplacements, à des rencontres avec toujours les sujets bateaux : comment ça va, comment vont les enfants, qu'est-ce qu'il faut vous souhaiter pour l'année à venir, etc., etc. il est évident que le sort des filles Spaak alimentait régulièrement  les conversations, m'amenant souvent à baisser la tête, à cacher ma gêne, à rougir de confusion.




Chaque fois que Maman évoquait ses déboires avec ses filles
ne cachant guère ce qui m'arrivait fréquemment, je baissais la tête,
cachais ma gêne, mon regard ne pouvant s'arrêter sur la vision
des genoux maternels sans penser qu'ils m'attendraient bientôt... 


Le discours maternel était à la longue bien rôdé, du style : "Oui, ce n'est pas de tout repos d'élever trois filles, d'autant plus à des âges où il faut les surveiller comme le lait sur le feu... Surtout les petites bien sûr. Vous me direz Diane travaille bien à l'école, mais elle est vive et souvent turbulente, et prompte à embêter ses soeurs. Aline, serait plus réservée, mais elle a du mal en classe, et je dois sans arrêt être derrière son dos pour la faire travailler... quand il ne faut pas employer la manière forte pour qu'elle s'applique enfin..." Le petit geste de la main maternelle était suffisamment explicite pour que l'auditoire comprenne...
Puis Maman en venait à la "grande" ! "Si encore, je pouvais compter sur Christine pour me soulager. Mais ce n'est pas encore le cas cette année. Elle redouble, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose puisqu'elle avait une année d'avance, et que cela permet qu'elle reparte sur de bonnes bases. Sauf qu'avec Christine, il faut se méfier. Ma fille est capable de décrocher les meilleures notes, et puis de se laisser aller ne travaillant que les matières qui lui plaisent ou selon la tête des profs, sans oublier une fâcheuse tendance à chahuter en classe... C'est ce que je trouve inadmissible : au lieu de jouer les premiers rôles, avec les facilités qu'elle a, elle se la coule douce jusqu'à ce qu'elle s'attire des ennuis... Et après, c'est reparti comme si de rien n'était. Avec Christine, il n'y a que les bonnes vieilles méthodes qui marchent..."


Souvent, l'on répondait à Maman que cela passerait, que je grandirais, que l'essentiel était que j'aie des facilités intellectuelles, mais cela ne faisait que lui faire en rajouter sur le thème : "C'est justement ce qui est le plus énervant. Je comprends qu'il faille que je remue Aline pour qu'elle travaille, et même que je doive sévir fréquemment, mais c'est rageant de voir qu'une grande fille comme Christine a encore besoin de quelques bonnes fessées pour revenir dans le droit chemin..."

Inutile de dire que je serais bien partie me cacher dans un trou de souris quand ce genre de conversations revenait sur le tapis. Et j'en passe bien d 'autres...

Malgré tout, ces deux fessées reçues par Aline et moi eurent pour effet de calmer l'atmosphère familial. Les vacances en furent même beaucoup plus calmes que nous aurions pu le craindre. Aline dut faire des devoirs chaque jour, Maman souhaitant aussi que je révise diverses leçons m'ayant valu des résultats moyens ou décevants. Mais, ce n'était pas un long pensum quotidien, et même Aline qui y était plus astreinte, faisait assez d'effort pour ne pas risquer d'autres ennuis postérieurs...

Mises à part une ou deux vagues menaces de fessées à l'encontre d'Aline, et une paire de claques méritées par Diane pour un caprice, les deux semaines se passèrent sans encombre pour nos bas du dos, et nous eûmes même droit à nos cadeaux de Noël, modestes toutefois, dans une famille plutôt catholique à l'ancienne, où la Nativité gardait son sens, et où l'on ne voulait pas tomber dans les dérives consommatrices du Père Noël des grandes surfaces.


Voilà comment ces vacances débutées le premier soir par ma déculottée magistrale se sont achevées sans que personne ne plonge à son tour en travers des genoux maternels... Même si, comme je l'évoquais plus haut, le sujet des fessées d'Aline, et plus encore des miennes, avaient entretenu nombre de conversations dans la famille ou l'entourage.


Maman était claire : "Ne me ramène plus un bulletin pareil... Tu te rappelles ce qui t'est arrivée quand tu me l'as donné, j'espère... 
Alors, mieux vaudrait qu'en effet tu me ramènes de bonnes notes, 
sinon, ma chérie, tu n'as qu'à préparer tes fesses..."


A la veille de la rentrée, Maman fit le point avec chacune d'entre nous, sur les affaires d'école, les devoirs faits, etc. Tout était bien en ordre, j'y avais veillé avec attention. Maman en profita pour ressortir le bulletin trimestriel et vérifié qu'elle l'avait bien signé, car cela serait évidemment contrôlé au collège, le lendemain.
Le relisant calmement, elle ne put s'empêcher de me rappeler ses promesses et leur contexte : "Ah, tu vois, Christine, ce bulletin résume bien ta façon d'agir. Cela avait bien commencé, avec des notes correctes, même si tu aurais pu faire encore mieux. Mais, cela allait, mise à part ta tendance à chahuter parfois. Sauf qu'il y a eu ce relâchement, avec coup sur coup deux ou trois mauvaises notes, sans parler de l'appréciation de Mlle Paule, et te voilà repartie dans tes mauvais travers. Tu sais, Christine, regarde-moi bien, les yeux dans les yeux... Tu sais, cela ne se passera pas comme l'année dernière, crois-moi..."

Ce sermon, ,je le subissais, tête basse, attendant qu'elle en finisse, sachant que c'était dans la façon de faire de Maman de répéter les choses plutôt dix fois qu'une.

"Oui, Maman, je vais bien travailler. J'ai compris, j'aurai des bonnes notes, tu verras", plaçai-je pour rassurer notre mère, et faire qu'elle arrête de me parler de ce fichu bulletin...

Mais, elle n'en avait pas fini avec, et me le brandissait devant le nez, en haussant le ton : "En tout cas, Christine, ne me ramène plus un bulletin pareil... Tu te rappelles ce qui t'est arrivée quand tu me l'as donné, j'espère... Alors, mieux vaudrait qu'en effet tu me ramènes de bonnes notes, sinon, ma chérie, ça bardera encore..." Et le geste de la paume signait la menace sans équivoque...

"Mais, euh, Maman...", balbutiai-je sans pouvoir ajouter quoi que ce soit, Maman me coupant la parole. "Il n'y a pas à discuter, Christine. Et il n'y aura pas à discuter le moins du monde. De toute manière, je n'attendrai pas le bulletin trimestriel, ni le carnet de notes du mois, pour réagir. Je t'avais fait confiance en te laissant un peu plus tranquille pour m'occuper davantage d'Aline, mais tu en as profité pour ne plus faire d'efforts. Donc, ma chérie, crois-moi, tu vas avoir ta mère sur le dos, et je ne me laisserai plus surprendre. Contrôle des devoirs, des cahiers, suivi du carnet de correspondance et rendez-vous avec les professeurs dès que j'aurai le moindre doute, je ne te lâcherai pas, Christine..."
Le programme me fit faire la grimace, mais je cherchai à rassurer Maman en promettant à nouveau que tout irait bien, que j'avais "compris".
Maman, elle, enfonça le clou en mettant les points sur les "i". "J'espère bien que tu as compris, sinon tu sais ce qui t'attend... Un chahut, une mauvaise note, et, pire encore, un mensonge pour me cacher ça ou retarder sa découverte, et tu pourras préparer tes fesses, Christine... Franchement, je serais à ta place, je réfléchirais bien avant de faire n'importe quoi... Rappelle-toi donc la fessée de l'autre soir, et demande-toi si tu veux te retrouver encore sur mes genoux... Il n'y aura pas d'autre alternative, c'est bien compris, ma chérie ? Tu ne pourras pas dire que je ne t'avais pas prévenue..."


Bien sûr que je me rappelais de la fessée du soir du bulletin, 
et Maman venait en ce soir d'avant la rentrée de me prévenir...
Une mauvaise note, une colle, un mensonge,
et je me voyais déjà en travers de ses genoux,
culotte baissée pour ma première fessée de l'année civile,
mais sûrement pas la dernière...


C'était clair, au moins, et le discours ne me laissait guère d'illusions... Si les vacances avaient été, en définitive, plus "calmes" que je ne le craignais, Maman débutait l'année civile en prenant des résolutions bien inquiétantes pour mon bas du dos. D'autant plus angoissantes que je savais que, contrairement à mes promesses à moi, qui étaient à géométrie variable, les promesses de Maman, elle, elle les tenait... 

De quoi envisager une rentrée pas très rassurée... Et avoir de sérieuses craintes pour la blancheur retrouvée de mon bas du dos...

A SUIVRE 

61 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Après lecture de l'épisode, je n'aurais que deux mots : Ouah !hou ! Sublime !

    Amicalement, Dominique

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  2. N'éxagérons rien ! Mais, le compliment est toujours agréable à recevoir. Merci !

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  3. Chère Christine,

    Certes j'admets que l'adjectif utilisé est fort, mais il ne traduit que mon plaisir à parcourir votre blog et les échanges mutuels que nous avons, ceci dit la lecture posée que j'en ai fait, me permet de maintenir son utilisation, dans la mesure ou celui-ci expose un après tannée quasiment aussi difficile à supporter, que celle-ci, sous d'autres formes bien entendu !

    Réflexion :

    L'aînée des Spaak n'avait certainement pas envisagé, un début de vacances de la nativité aussi marquant dans tous les sens du terme, cette grande fille ayant du (à son corps défendant) présenter une lune immaculée (depuis trop longtemps épargnée) à Maman, qui c'est fait un devoir de rappeler à Christine, les effets d'une bonne déculottée façon Maman, si toutefois celle-ci les avaient oubliés.

    Mais, non ! Christinette (en jeune fille intelligente) se souvient parfaitement, à la virgule près, de la dernière tannée maternelle et n'avait en aucun cas besoin d'une nouvelle, pour s'en souvenir, sauf que pour Maman, chaque faute mérite sanction, à Christine de le comprendre !

    Et là, voilà de nouveau la grande fille contrite comme une fillette, qui vient (certes) d'en prendre une sacrément salée (méritée) de la part de Maman, se reprochant un certain laxisme, vis à vis de cette demoiselle qui préfère se la couler douce et met alors les points sur les 'i' pour l'avenir, faisant cogiter une Christinou vexée et encore en douleur, du résultat maternel, pour ce foutu bulletin !

    Toujours sous le 'choc cuisant' de cette démonstration maternelle et prête à tout promettre, Christine reculottée, attend les ordres de la 'Reine Mère', qui a surtout fait parler sa main jusqu'alors et ce, de façon magistrale, sauf qu'il n'y a pas d'impératif pour le lendemain ! Maman autorisant même la petite curieuse à se distraire dans le calme, avant l'extinction des feux, mais sans sa grande sœur qui n'a certainement pas envie de jouer et a d'autres pensées, après la discussion en tête à tête (ou main, fesses) qu'elle vient d'avoir, avec Maman chérie.

    Percevant les échos de cet échange, Christine encore sous le coup de sa déconvenue, referme sa bulle d'intimité pour digérer, tant bien que mal, ce que Maman lui a administré et qu'elle méritait sur le fond, mais dont-elle se serait bien passé.
    A suivre.........

    Amicalement, Dominique

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  4. C'est vrai que je n'avais pas "envisagé" que les vacances débuteraient de façon aussi cuisante pour mon bas du dos. Ou plutôt que j'espérais passer ce cap, que la trêve continue, que le bulletin soit considéré comme acceptable, ce qu'il était en fait jusque quelques jours avant la fin du trimestre, jusqu'à ce que je m'accorde un petit (ou gros) relâchement avec pour conséquence deux ou trois notes en pleine dégringolade.
    J'imaginais bien que si le bulletin était passé, cela m'ouvrait certainement deux semaines supplémentaires sans trop de risques fessiers...
    Alors, non je n'avais pas "envisagé" une telle conclusion de trimestre, même si, dès que j'ai pu lire ledit bulletin, j'ai compris que, quoi que j'ai "envisagé", la logique maternelle allait reprendre ses droits, et qu'il allait falloir que je prépare mes fesses...

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  5. Chère Christine,

    Eh oui, Chère Christine ! Entre espérer et faire, il y a une marche à gravir, ce que le Christinette de l'époque n'arrivait pas à faire et donnait donc l'occasion, à Maman, de confirmer sa maîtrise de la fessée, même après une longue trêve et il est heureux de constater, que Christinou, n'a pas préparer ses fesses pour rien.

    Désolé, je vais pique-niquer et me baigner avec mon fils, alors à plus tard ou tôt demain matin.

    Amicalement, Dominique

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  6. "Il est heureux de constater, que Christinou, n'a pas préparé ses fesses pour rien", écrit Dominique. C'est bien là ce qui donnait du corps à mes angoisses. Si Maman m'avait dit à tout bout de champ : "Allez, Christine, on va rentrer régler nos comptes à la maison. Tu peux préparer tes fesses..." Et si, une fois sur deux, voire plus, la promesse avait été oubliée au retour, ou remplacée par une gifle ou une punition bénigne, j'aurais relativisé, j'aurais moins imaginé ce qui m'attendait, j'aurais pu être fataliste, et ne me mettre à trembler que lorsque Maman se serait assise sur le bord de mon lit, tapotant sur ses genoux pour que je vienne m'y allonger...
    Mais, si cela s'est produit parfois, c'était plus que rare, et j'avais au contraire la quasi-certitude qu'une telle annonce, qu'une telle menace marquait le début d'une séquence qui ne s'achèverait qu'une fois mes fesses bien rougies...
    Avec Maman, on ne préparait pas ses fesses pour rien...

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  7. Chère Christine,

    Fort heureusement que vous ne prépariez pas vos fesses pour rien, la morale est sauve, car promettre une dérouillée et ne pas la donner, est un non sens, une menace sans exécution est concevable si l'intéressé(e) s'amende réellement ou corrige son attitude, à l'image d'une sommation policière, sinon lorsqu'on a promis, il faut agir.

    Et en cela, j'admire Madame Spaak pour sa nuance (comme Maman et Tata) entre menace et promesse, du genre « Tu la vois, celle-ci ? Alors continue comme ça et tu vas la sentir ! » était pour Christine l'ultime avertissement avant l'orage possible et à l'inverse un « On va régler, ça à la maison ma fille et tu peux préparer tes fesses ! » signifiait un point de non retour, générateur d'angoisse pour Christinette, qui savait qu'elle n'y échapperais pas.

    Amicalement, Dominique

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  8. Bonne remarque, Dominique, qui souligne qu'effectivement, il y avait des signaux différents, allant de la menace voilée, puis à la menace en forme d'avertissement ultime, pour aboutir à ce qui avait encore vaguement la forme d'une menace, mais était clairement une annonce, une promesse, une sentence qui serait exécutée...
    Comme il y a sur la route un feu qui peut être orange clignotant pour signaler un danger, puis orange fixe comme dernier signal, avant de passer au rouge, à la couleur très évocatrice...
    L'orange clignotant, c'était du style : "Attention les filles, vous commencez à m'énerver", ou "Toi, je n'aime pas quand je te vois faire cette petite mine. J'espère que tu ne me caches rien..." Il restait à se calmer ou à changer d'attitude, et l'orage s'éloignait...
    Le feu orange, oui, c'était plus tendu déjà. Comme effectivement « Tu la vois, celle-ci ? Alors continue comme ça et tu vas la sentir ! », ou "Arrêtez ce chahut, là-haut, ou je monte et ça va barder", ou "Allez, tu me recommences ce devoir proprement, et sans faute. Je reviens dans un quart d'heure et je veux que ce soit parfait, sinon gare à tes fesses". Là, il y avait encore place à se rattraper, à changer d'attitude, à reprendre le droit chemin.
    Et puis il y avait le feu rouge, qui était une promesse plus qu'une menace, une véritable annonce. C'était le classique : "Allez, Christine, monte m'attendre dans ta chambre. J'arrive..." Il n'y avait même pas le mot "fessée" dans cet ordre donné, souvent en fin de repas, devant mes soeurs, mais chacun savait que cela voulait dire : "je vais venir te déculotter et te flanquer la tannée que tu mérites" !
    Le feu rouge, c'était à l'arrivée d'un bulletin de colle le "Tu sais ce qui t'attend" qui voulait tout dire et excluait toute négociation, toute clémence.
    C'était aussi parfois un carton rouge distribué publiquement, comme un jour à la plage, où Maman laissa les petites sous la garde de Tata Jacqueline en disant haut et fort : "Vous pouvez rester encore un peu. Moi, je ramène Christine à la location. On va avoir une petite discussion. J'en ai assez de la voir faire des caprices depuis deux ou trois jours. Je pense qu'une bonne fessée va lui faire le plus grand bien..." On imagine ma honte devant les familles voisines allongées sur le plage.
    Mais, le carton rouge pouvait être discret, comme dans quelques situations en public, où Maman s'approchait de moi, me glissant à l'oreille : "Ca suffit, Christine, je te préviens que nous réglerons ça à la maison. Ca va barder, ma fille..."
    Là, il n'y avait pas la honte du mot fessée prononcé en public, mais je changeais si soudainement d'attitude, en comprenant qu'une déculottée m'attendait à la maison que cela devait certainement être capté et décrypté par l'entourage...
    En tout cas, ce qui était sûr, c'est que la promesse serait suivie d'effet, et que je ne "préparais" jamais mes fesses pour rien...

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  9. Chère Christine,

    J'apprécie le compliment sur la remarque des indicateurs maternels qui variaient en fonction de la situation, mais que nous (chers têtes blondes) savions parfaitement traduire, ainsi que l'entourage éventuellement présent.

    Votre comparaison avec les feux tricolores est très judicieuse, avec en finalité le rouge du haut très significatif de coloration des fesses de l'intéressé(e) et je vous rejoins tout fait, dans le fait que le mot 'fessée' n'avait nul besoin d'être prononcé, pour la compréhension de chacun, sur ce qui allait suivre pour celui ou celle ayant fauté, c'était d'une clarté limpide, avec en prime (vous avez du le vivre) des petits sourires en coin qui ne trompaient pas.

    Votre évocation du carton rouge public sur la plage, ravive en moi, quelques souvenirs mortifiants vécu en compagnie de Monique ou jouant les intrépides dans l'eau, nous étions l'un et l'autre ramené manu-militari par nos pères avec quelques claques sur les fesses (pas bien méchantes), avant que nos mères ne prennent le relais en nous promettant (devant l'assistance) une bonne dérouillée au retour et je peux vous assurer qu'il n'y avait aucun compromis, nous le savions, ainsi que les autres !

    Et tout comme vous, l'action suivait l'annonce (public ou non) au détriment de nos petites personnes et surtout à celui de nos fesses, qui pouvait alors juger, tout en dégustant, de l'amour maternel. Certes, je vous concède qu'il s'agit d'un regard d'adulte, père de 4 enfants, dont 3 majeurs et vaccinés, comme on dit.

    Amicalement, Dominique

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  10. C'est vrai que le mot "fessée" n'avait pas besoin d'être prononcé pour que nous comprenions, mes soeurs et moi, de quoi il s'agissait.
    Il était gênant, horripilant, ce mot lorsqu'il était dit devant des tiers, car il enlevait tout doute. S'entendre dire en public : "On en reparlera ce soir à la maison", ne me laissait aucune illusion sur l'issue de la "discussion", mais pouvait être interprété par un tiers comme : "elle va se faire sermonner, ou elle sera privée de télé, ou je ne sais quoi". Ce n'est pas du tout pareil que de s'entendre dire : "On va régler nos comptes à la maison, tu peux préparer tes fesses..."

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  11. Chère Christine,

    Je partage votre avis, sur la honte que provoquait les mots ou un geste précis (paume de la main ouverte) utilisés par nos mères, en public, alors qu'un « Attend qu'on soit rentrés, là tu riras beaucoup moins, tu peux me croire ! » était moins gênant, mais si au final, l'intéressé(e) savait qu'une bonne déculottée l'attendait, cela restait imprécis pour les tiers (mis à part quelques intimes, plus proche), en effet.

    Il me semble, que nos chères Mamans étaient bien conscientes de cela, connaissant les deux aspects de cette punition (physique et psychique) et qu'en fonction de l'humeur du moment, décidait, en quelque sorte de démarrer la fessée, avant même d'avoir baissée la culotte et je dois dire que pour ma part ou ma cousine Monique, l'impact était fort, nous amenant aussitôt des grosses larmes.
    Je pense aussi qu'il n'y avait aucune méchanceté de leurs part, mais une volonté de montrer leurs déterminations et peu être aussi, démontrer aux tiers, qu'elles savaient comment faire filer droit, les plus récalcitrants.

    Je dirais qu'au final, si le résultat était le même pour les fesses de l'intéressé(e), l'impact psychologique était plus fort, car tout en recevant sa déculottée, on pouvait repenser à ces gens au courant de votre déconvenue, comme s'ils y assistaient.


    Amicalement, Dominique,

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  12. Chère Christine,
    Suite :

    S'efforçant donc de digérer cette volée maternelle, pyjama et culotte en place formant une enveloppe thermique confirmant à Christine, la savante cuisson dont à fait l'objet sa lune si blanche, avant ce plongeon funeste et obtenir un chauffage individuel au bas du dos, de la part de Maman chérie.

    Poussée par la curiosité, voulant voir le résultat de son ressenti, s'assurant que Maman n'est plus dans les parages, voilà que Christine se déculotte (ce qu'elle ne pourrait faire, même sur ordre, au moment fatidique, quitte à en payer le prix) et constate à quel point sa lune si blanche de l'avant, a été transformée par la main maternelle, prouvant s'il en était besoin, l'expertise de Maman en matière de « bonne fessée ».

    Ce reflet funeste de l'armoire, faisant même germer des idées de cauchemars à son esprit, imaginant exposer ses fesses écarlates à un jury de 'Reine Mères' et à son corps défendant, permettant à sa chère Maman d'être 'Primé' pour sa production, avec une mention spéciale pour 'la Fessée Christinienne' à diffuser dans toutes les écoles de Maman fesseuses.

    Cette image et cette pensée saugrenue, ne font qu'alimenter la détresse et l'angoisse de Christine, expulsant une nouvelle crise de larmes, qu'elle ne peut contenir, repensant à la trêve de cinq semaines, suivi par ce plongeon néfaste sur les genoux de Maman et une nouvelle déculottée maison, lui laissant deux volcans en éruption, à la place des fesses.
    A suivre........


    Amicalement, Dominique,

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  13. Oui, autant j'avais regardé, presque avec fierté, ma lune immaculée, à la peau douce et reposée, sur laquelle la main maternelle ne s'était plus posée depuis un bon mois, autant la vision de mes rondeurs jumelles écarlates, savamment rougies par une dextre experte bien décidée à ce que la fessée soit mémorable, autant cette vision donc me faisait honte, m'émouvait profondément.
    En ayant, juxtaposées dans ma tête, ces deux images d'avant et d'après, j'avais comme une preuve de plus de la matérialité, si j'ose dire, de cette "bonne fessée" promise, donnée et donc reçue pleinement.
    Je ressentais encore la douleur de la tannée, j'avais dans les oreilles les bruits des claques, les paroles de Maman, et mes propres cris. La vision en deux temps de mes fesses, blanches puis rouges, ajoutaient à cette perception, comme si j'avais été aussi le témoin oculaire de ma propre déculottée... Comme si j'avais pu, à l'instar d'Aline, raconter sur le ton de la confidence : "Ah, si tu avais vu les fesses de Christine, toutes blanches et tremblantes quand Maman a baissé sa culotte, et les mêmes toutes rouges quand elle a fini de lui donner sa fessée..."

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  14. Chère Christine,

    Un petit plus de ma part, concernant votre Maman, reflétant un vécu presque similaire, du moins par le biais de mes sœurs et mes cousines (délicates à gérer), Dominique étant, disons plus commode, en dehors de ses périlleuses bêtises, commises dans l'insouciance de l'âge, n'en mesurant pas le réel danger.

    Madame Spaak, est comme on pourrait le dire, une Maman digne de ce nom, élevant quasiment seul trois demoiselles (ni pire, ni meilleur que d'autres) mais prompt aux bêtises et aux chemins de traverse, plus facile à emprunter, que la ligne droite.

    Femme intelligente, instruite et aimante, s'efforçant d'inculquer, des valeurs essentielles (respect, droiture, travail et j'en passe) à ses filles, leur espièglerie n'étant que le reflet d'une innocence et d'une joie de vivre, communiqué, par l'entourage familial.

    Cette Maman, sachant récompenser ou punir qu'en cela est nécessaire, seul souci pour les filles étant que la punition maternelle est plutôt difficile à supporter, tant sur le plan physique que psychologique, surtout pour l'aînée qui alors qu'elle devient jeune fille, vois sa chère Maman lui baisser encore la culotte comme une gamine, pour des fessées autrement plus copieuses que celles des petites sœurs.

    La pré-ado qu'elle est, angoisse et redoute, à la suite d'une bêtise ou d'un écart scolaire, à devoir se présenter à Maman, dont la réponse ne sera qu'une bonne déculottée insupportable, qui fait mal et transforme cette si belle lune immaculée, en fournaise ardente.

    La suite arrive, ainsi qu'une réponse à votre commentaire du 09/08..........

    Amicalement, Dominique,

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  15. Chère Christine,

    Dépitée face à cette image, pleurant comme une madeleine, Christine remonte doucement la pente vertigineuse que Maman lui a offerte aux dépens de ses fesses douloureuses et en feu (la main maternelle ne faisant pas dans la demi-mesure), inerte sur sa couche, contrite et malheureuse, laissant faire le temps, afin d'atténuer l'émotion de cette nouvelle défaite pour une jeune fille en herbe et ramenée sur terre, par le retour de la benjamine (seule demoiselle Spaak, à être récompensée, quoique les deux autres aussi, de manière différente,certes, hihi!!!!).

    Voilà donc une pré-ado magistralement fessée, encore sous le coup de la douleur et de la température régnant sur sa lune, empli à nouveau de honte, que Maman la considère comme une vulgaire petite fille qu'il faut déculottée et lui servir, le remède correspondant à sa morphologie.

    Honteuse, mais consciente d'avoir été au delà des limites maternelles, Christinette n'éprouve pas le sentiment du condamné à tort, connaissant parfaitement le danger encouru en cas d'erreur, l'écueil de la veille pour Aline, ne faisant que confirmer la déontologie maternelle, se rassurant simplement par le fait d'en avoir fini avec ce moment intense.

    A suivre.............

    Amicalement, Dominique,

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  16. Chère Christine,

    Je comprends tout à fait ce sentiment de gêne et d'émotion, que Christinette ressent lorsque le miroir lui renvoi une image de sa lune, diamétralement opposée, à celle qu'elle a pu observer avant que la main de Maman n'entre en action, la superposition des deux images ne rendant que plus tangible la promesse maternelle.

    D'autant que la douleur de cette tannée perdurant, il est compréhensible que Christine en revive tous les instants, constatant que ses fesses sont passées du blanc à l'écarlate, cette double vision lui donnant l'impression d'avoir 'assister' à sa déculottée, comme a pu le faire Aline (espionne curieuse) et qui pourrait donc, en faire l'exposé détaillé, à Diane la moqueuse ?

    Amicalement, Dominique

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  17. Chère Christine,
    Suite :

    Voulant écouter la conversation d'en bas, Christine, tombe nez à nez avec une Aline (ayant eu la même idée) déjà en planque et son regard malicieux, envers grande sœur, gênant une Christinette déjà bien meurtrie par sa déculottée, préférant rentrer dans son antre.

    Ne pouvant profiter de l'échange, entre les mères, mais donc le fond devait tourner autour de ce qu'elle venait de vivre, Christine, se rassure en se disant que celui-ci n'était sans doute glorieux pour sa petite personne et que son écho n'aurait fait que la chagriner davantage.

    Maman ne s'éternisant pas, entame alors le coucher de ses filles, laissant les portes ouvertes, ceci donnant l'occasion à Christine d'entendre le chuchotis des soeurettes se racontant leur soirée respectives et deviner que le sujet principal de leur conversation, était cette fessée de la grande sœur, dont Aline l'espionne avait en tête tous les détails, les transmettant à l'espiègle Diane ravie par ce récit.

    Pour Christine, si le pendant de cette tannée à été insupportable, Maman rattrapant en quelque sorte cinq semaines de mansuétude (se reprochant un certain laxisme), commence alors l'après tout aussi difficile et le lot de commentaires familiaux, mortifiant une Christinette qui en revit l'instant, l'échange entre les petites n'étant qu'une ébauche, de ce qui attend Christinou.

    A suivre...........

    Amicalement, Dominique,

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  18. Dominique rend un hommage appuyé à notre chère mère. "intelligente, instruite, aimante" et gardant une attitude logique, où nous ne pouvions pas nous sentir punies à tort. Il est vrai que je pouvais, moi la grande, d'autant plus comprendre cela, Maman tenant souvent à bien répéter ses règles, à me prévenir de ce que me vaudrait telle ou telle faute.
    Cette logique maternelle et le fait que les promesses étaient tenues, entrainaient d'autant plus l'angoisse, la peur, l'anticipation de la future punie...
    Pour ce qui est de la conversation entre Aline et Diane, c'est sûr que la benjamine doit se vanter de sa soirée cinéma, mais à l'évidence, c'est ce que la cadette a pu voir, de bout en bout, depuis le couloir, qui doit alimenter le plus les échanges à voix feutrée entre les deux petites...
    Le sermon maternel, mes supplications, ma mise en position, mes mains que Maman bloquent avant qu'elle ne baisse mon pyjama et ma culotte dévoilant une lune blanche épargnée depuis cinq semaines, et le bruit des claques, mes pleurs, l'application maternelle, ses pauses pour mieux reprendre une tannée méthodique et savamment donnée, tout cela jusqu'à l'étreinte consolatrice de Maman, la vision de mes fesses toutes rouges, je ne doutais pas qu'Aline devait tout confier à sa soeurette.
    Quelle honte...

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  19. Chère Christine,

    Sachez, Chère Christine, que l'hommage rendu est très sincère et emprunt d'un vécu avec Maman et Tata qui sans l'instruction possédaient cette intelligence d'éducation, envers la marmaille, n'hésitant pas à nous rappeler ces fameuses règles à respecter, sans quoi, il ne fallait pas venir se plaindre des conséquences pour nos petites personnes.

    Je partage votre avis sur le fait que les promesses maternelles étant tenues, sans rémission, cela ne pouvait qu'entraîner angoisse et peur, le ou la future puni(e) sachant parfaitement ce qui l'attendait.

    Tant qu'au dialogue entre Aline et Diane, il est bien évident que si la deuxième a passer une bonne soirée devant la toile, la première a eu la primeur d'un spectacle (en live) offert par Maman et grande sœur, pouvant s'intituler « Comment faire réfléchir, une grande fille, par le biais de ses fesses » et dont Aline, peut en raconter toute la trame, et ce, dans les moindres détails.

    Amicalement, Dominique,

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  20. Chère Christine,

    Tiens, tiens ! Dernier message de Christine le 11/08, à la vielle d'une semaine comportant un jour férié idéalement placé pour y ajouter quelques jours de congés et s'offrir une semaine, voir plus, de détente et de repos, intuition ou réalité de ma part ?

    Ceci dit, je n'en voudrais nullement à ma conteuse, d'en profiter et en attendant, je vais poursuivre mes commentaires sur l'épisode et vous transmettre, comme précédemment annoncé, imaginant que vous n'y verrez pas d'objection, un souvenir Dominicain que cette période estivale ravive en moi, à la suite d'une bêtise du garnement que j'étais entre 10 et 12 ans (seul bémol pour moi, étant que comme Christinette, je possédais une partie anatomique bien formée et charnue, qu'une main experte pouvait longuement servir (sans la blesser) et lui offrir, une coloration éclatante, preuve visuelle, d'une 'bonne déculottée' méritée.

    Amicalement, Dominique

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  21. Chère Christine,
    Suite :

    Tata adorée, en avocate privilégiée qu'elle est de Christinette, s'adresse alors à sa nièce chérie en tant que conseillère de l'évitable, à la condition que Christine démontre ses vrais capacités et grandisse réellement, se montrant compatissante et consolante sur le sort peu enviable de celle-ci, à son âge, mais sans toutefois déjuger sa sœur.

    Si Christine, apprécie le soutien de Tata dans l'épreuve, celle-ci comprend que même sa plus fervente défenderesse, n'envisage pas son avenir fessier définitivement, sans écueil, connaissant parfaitement sa nièce et la déontologie de sa grande sœur.

    D'ailleurs, c'est justement ce qui dérange le plus, Christinette, cette fameuse logique maternelle tant en paroles, que dans les actes, Maman n'étant pas encline à accepter qu'une redoublante se laisse porter par le flot, celle-ci souhaitant voir son aînée à la barre et surmonter la tempête, en prenant ses responsabilités, même si pour cela, sa main devra restée active et Christine en a conscience, malgré ses dénégations, venant d'en vivre la tangible démonstration.

    Par conséquent, si Christine est mortifiée, par la publicité de sa déconvenue à l'entourage (famille et proches) celle-ci est surtout préoccupée par l'attitude maternelle, qui au fil des conversations, recadre la situation et justifie par là même, son action au délivré du bulletin, tout en confirmant une vigilance accrue envers sa fille, dés la reprise des cours, régime très inquiétant pour Christinette !

    A suivre..........

    Amicalement, Dominique,

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  22. Moitié en vacances, moitié au travail, mais moins disponible il est vrai, je ne fais que passer valider ces commentaires judicieux.
    C'est sûr que la réaction de Tata m'incitant à faire les efforts nécessaires pour éviter "certaines" des fessées qui semblent m'attendre, n'est pas rassurante du tout. J'espérais être plainte, défendue, et avoir l'espoir que je serais épargnée à l'avenir.
    Mais Tata évoquant comment "éviter" le pire, cela revenait à dire : "Ma chère nièce, une redoublante qui n'est pas dans les premières de sa classe, cela doit forcément préparer ses fesses..."
    C'est quand même angoissant, surtout si, dans le fond de moi, je sais bien que c'est vrai...

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  23. Chère Christine,

    Je prendre note de votre manque de disponibilité et ne vous en tiens pas rigueur, ayant moi-même, parfois des contraintes professionnelles, alors ne vous inquiétez pas, Chère Christine, cela ne m'empêchera pas de vous servir mes commentaires et entamer, si vous le souhaitez, le souvenir que je vous ai proposé.

    Sinon, je comprends que les propos de Tata chérie (plein de bon sens) ne soit pas rassurant pour Christinette qui aurait préféré être soutenue et garder l'espoir (si mince soit-il), de ne plus avoir à faire, à la main maternelle, même si elle n'y croit pas vraiment et ce qui l'angoisse pour l'avenir.

    Amicalement, Dominique

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  24. Merci à Dominique de poursuivre ses commentaires pendant cette période estivale où je suis moins disponible.
    C'est vrai qu'un peu de soutien supplémentaire de Tata m'aurait fait du bien. A côté de la rigueur des méthodes maternelles où la clémence était rarement de mise, et où l'avenir d'une chahuteuse, d'une récolteuse de mauvaises notes ou d'heures de colle, et encore plus d'une menteuse, si elle cherchait à ruser, l'avenir lui était clairement tracé, et passait par les genoux maternels, culotte baissée et lune rougie longuement, je ne pouvais pas non plus compter sur la solidarité de mes soeurs, qui trouvaient motif à se moquer de celle qui souvent jouait la grande et les toisait de haut, mais qui aussi, parfois (souvent rectifierait Dominique), était fessée comme une gamine pour sa plus grande honte.
    J'aurais donc aimé que Tata, comme elle le faisait parfois, ait dans l'exemple présent tenté de me rassurer, en me disant que si j'étais sage, je n'aurais plus jamais de fessée, quitte à me le raconter comme on nous faisait croire au Père Noël. Même si je n'y croyais plus du tout, moi, alors que les petites faisaient au moins semblant d'y croire, j'aurais aimé avoir encore l'innocence de croire aux belles paroles apaisantes qu'aurait dites Tata.
    En m'expliquant que si je changeais d'attitude, j'en éviterais "certaines", Tata croyait me rassurer, mais au contraire, je me disais que si elle aussi pensait cela, je pouvais être sûre que je n'en avais pas fini avec les fessées maternelles, et ce que je venais de subir sur les genoux de Maman, n'était pas qu'un mauvais souvenir à oublier, mais la juste reproduction de ce qui m'attendrait à la prochaine mauvaise note, au prochain mensonge, bref sûrement hélas bientôt...

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  25. Chère Christine,

    C'est gentil de votre part de m'encourager à poursuivre, Christine, par contre avant ce commentaire de 23h45, je vous ai transmis une suite sur l'épisode à intercaler (vers 22h), du fait d'un oubli de transmission, mais aucune trace de celui-ci ?

    Sinon pour vous répondre, bien sur que Christinette aurait préféré que le soutien de Tata soit moins réaliste et plus enjolivé, sous formes de belles paroles (même utopiques) pour vraiment la réconforter, face à une rigueur maternelle trop bien connue (surtout en cette année de redoublement), alors même sans y croire, cela aurait fait plaisir à Christinou.

    Dés lors, Christine, quelque peu désemparée, par les paroles (sensées) de sa meilleure défenderesse (n'espérant aucune aide des soeurettes) s'imagine une voie toute tracée, qui la conduira tôt ou tard (tard, étant de trop) sur le giron maternel, pour un remake aussi efficace que l'original au grand désarroi de Christinette.

    Amicalement, si je puis dire ! Dominique,

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  26. Pas de trace du message de 22 h. Apparemment hotmail et compagnie ont eu des bugs dans la soirée. Il faudrait donc le renvoyer. Merci d'avance. Sinon, vous avez bien compris que la perspective d'un "remake" aussi cuisant sur ma lune une fois encore dévoilée puisse m'angoisser à l'avance....

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  27. Chère Christine,

    En effet, Christine, j'ai bien saisi que la déontologie maternelle pour l'avenir (proche) puisse angoisser la Christinette de l'époque, grande fille intelligente, épanouie, mais néanmoins inconstante dans l'effort scolaire et les espiègleries de la vie quotidienne, dont elle est capable.

    Dés lors, à Christinou, d'inverser la tendance et faire en sorte, que les déconvenues maternelles soit moins nombreuses. « Oh ! Non ! Lui aussi, pense comme Tata, c'est pas possible ! Ils se sont donnez le mot, pour perturber la pauvre Christine, qui a déjà fort à faire avec Maman ! Je n'arrive pas à y croire ! »

    Ce sera tout, pour cette nuit............ !

    Amicalement, Dominique

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  28. Ce texte de Christine me rappelle furieusement des souvenirs analogues de redoublant collectionnant les fessées. Le récit de la dernière tannée en présence d'adultes était un grand classique. A chaque fois, j'avais tellement honte que mes oreilles et mes joues devenaient aussi rouges que mon postérieur après une cuisante déculottée.

    J'avais aussi droit, assez souvent, à des expressions du genre "jusqu'à la prochaine fois"... Il faut dire que dans le milieu enseignant dont ma mère faisait partie, redoubler était considéré non seulement comme une honte mais aussi comme un signe d'une immaturité à peu près irrémédiable. Donc malgré les fessées magistrales qu'elle m'administrait régulièrement, ma mère me faisait comprendre que je ne devais pas me faire d'illusions, que ces corrections ne suffiraient pas à me corriger définitivement et que je n'avais pas fini de recevoir des des fessées. Je devais m'efforcer de bien me tenir pour que "la prochaine" arrive le plus tard possible mais elle arriverait forcément.

    Bref, entre "la dernière" racontée devant tout le monde et "la prochaine" que je pouvais retarder mais pas éviter, les fessées ont marqué ma jeunesse au moins autant que celle Christine.

    Stéphane

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  29. Chère Christine,
    Suite :

    Et, pour Christine, ces vacances de la nativité, donnant lieu aux multiples contacts (familiaux ou autres), auront un goût différent des autres, celles-ci ayant commencé par un cadeau empoisonné (mais mérité) de Maman, qui va alimenter les conversations et faire rougir de honte, cette grande fille que Maman n'hésite pas à déculotter et copieusement fesser, quand cela est nécessaire.

    D'autant que Christinette, connaît parfaitement la chansonnette maternelle, en société, celle-ci ne cachant pas sa méthode d'éducation envers ses filles et notamment son aînée, aux grandes capacités, mais qui au lieu de travailler régulièrement, préfère se reposer sur ses lauriers et ne se ressaisit, qu'après une chaleureuse explication maternelle.

    Maman n'hésitant pas parfois à être plus précise, trouvant désolant que sa grande fille est encore besoin de bonnes fessées pour se remettre sur les rails, mortifiant Christine qui aurait voulu pouvoir disparaître dans ces moments, ayant la sensation d'être à nouveau déculottée devant les gens.

    Sinon, ces vacances se déroulèrent tranquillement, du moins pour les fesses d'Aline et de Christine, la benjamine ne faisant l'objet que d'avertissement, celle-ci se montrant alors plus attentive à ses devoirs et calmant le reste de la maisonnée, les filles recevant leurs cadeaux à Noël et aucune d'elles n'ayant repris le chemin des genoux maternels durant celles-ci.

    A suivre........

    Amicalement, Dominique

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  30. Chère Christine,
    Suite et fin :


    Au dernier jour de vacances, Madame Spaak en mère responsable prend le temps de vérifier que tout est en ordre, pour la reprise scolaire du lendemain, distillant ses dernières recommandations à ses trois filles, un peu plus appuyé envers Aline et surtout Christine, la redoublante.

    Entamant, à la relecture du bulletin, une leçon moralisatrice envers Christine, sur sa façon d'agir, étant capable du meilleur comme du pire, par manque de travail et sa tendance à la dissipation, voir au chahut, confirmant l'absence de discipline notoire chez la demoiselle, plus encline à distraire l'assistance, qu'à se comporter en vraie jeune fille raisonnable.

    Cela, Maman, ne peux l'admettre, la cause du redoublement étant ce comportement yoyo de sa grande fille, pourtant capable, mais encore trop insouciante et ne voulant pas revivre le même scénario que l'année passée, précise à Christine qu'il en sera tout autrement à l'avenir.

    Et là, commence alors, pour Christinette, le quart d'heure maternel sans conditionnel « Ne t'avise surtout pas à me ramener un tel bulletin, sinon ça bardera à nouveau pour ton matricule ! », Christinou décontenancé et ne pouvant s'exprimer, encaisse le recadrage de Maman sur la situation « Je t'ai fait confiance, Aline m'occupant davantage et tu en as profité, pour retomber dans tes travers » et le programme à venir «Eh bien, ma chérie, je te promets une surveillance comme tu n'as jamais connue, alors à ta place je réfléchirais à deux fois avant de me ramener une mauvaise note, chahuter en classe et encore moins me mentir, pour dissimuler ta faute ou en retarder la sanction, sache qu'il n'y aura aucun compromis et que tu feras un nouveau voyage, au travers de mes cuisses, tu es prévenue, alors ne l'oublie pas, sinon tu n'auras plus qu'à bien préparer tes fesses ! ».

    Les paroles de Maman sont d'une limpidité déconcertante, pour Christinette, qui après des vacances assez tranquilles, envisage la reprise avec une certaine crainte, sachant qu'avec Maman chérie les promesses seront tenues, à l'inverse d'une Christinou plus en difficulté avec les siennes et imagine déjà qu'elle ne conservera pas bien longtemps, son immaculée lunaire.

    Amicalement, Dominique

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  31. Chère Christine,

    J'imagine que ma chère conteuse a profiter du week-end à rallonge, pour faire une pose, ce qu'elle mérite et si c'est le cas, j'en serais ravi, par contre si madame Christine c'est laisser emporter par ses travers de Christinette, là je serais très mécontent.

    Et j'en connais une qui pourrait alors préparer, une partie de son anatomie, que le commentateur assidu que je suis, se ferait un devoir de dévoiler (comme Maman) pour rafraîchir la mémoire, à une Christine qui préfère se la jouer facile, comme une certaine Christinou qui avait besoin de tant à autre que Maman lui rappel, à sa manière, le bon chemin à suivre, vous voyez ce que je veux dire !

    Amicalement, Dominique

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  32. Chère Christine,

    Six jours, sans réponse, ni validation, cela sent les petites vacances pour Christine, qui a une nouvelle fois été surprise par un plan de dernière minute (à l'image du week-end dans la city), sans pouvoir ou vouloir prévenir son lectorat.

    Grand bien vous fasse, si c'est le cas, sinon dans la mesure ou la météo annonce un prochain week-end radieux, j'ai bien l'intention de sortir pour me détendre et qui sait, peut-être faire des rencontres inattendues, au détour d'un marché ou d'une base de loisirs, telle que Maman Anne-Marie.

    Et, je suis alors certain, que celle-ci trouverait ma conversation forte instructive, concernant l'attitude de sa très grande Christine et saurait m'assurer, d'une reprise en mains efficace, qui fonctionnait parfaitement pour ses clones, en son temps et au moins pour un certaine durée !

    Ceci n'est que taquinerie de ma part et vous l'aurez deviner, néanmoins j'avoue que parfois (pour ne pas dire souvent), je déculotterais volontiers Madame Christine pour lui rappeler les bonnes manières que Christinette ou Christinou enregistraient aussitôt, lors d'une bonne fessée de Maman et surtout ne me dites pas non ! Hihi...... !

    Amicalement, Dominique

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  33. Chère Christine,

    Plus de doute maintenant, ma chère Christine, vous vous êtes échappée vers d'autres horizons (j'en suis content pour vous) et malgré l'absence d'accord de principe, de votre part, sur l'évocation d'un souvenir me concernant, je m'en vais vous le servir, supposant qu'il obtiendra votre approbation et vos commentaires, à votre retour.

    Introduction :

    Tout comme chez vous, la règle de la double peine (principalement scolaire) était en vigueur à la ferme, le ou la fautive sachant que : punition à l'école = punition à la maison, à la différence près que 100 lignes à copier, un devoir supplémentaire ou une retenue, semblaient presque anodin face à la déculottée maternelle certaine et sans compromis, le soir même.

    En plus de cela, compte tenu du contexte pluriel de parenté, Maman et Tata avaient établi un autre principe similaire, à savoir que si l'une d'entre elles se retrouvait seule avec la progéniture (cousins, cousines) et que celle-ci, se devait d'intervenir sur les fesses d'un neveu ou d'une nièce, le ou la récipiendaire pouvait alors se préparer à une nouvelle danse, de la part de Maman à son retour.

    Pour l'anecdote, je vous rappel ma journée avec Monique où j'avais échappé à ce principe détestable pour nos fesses (grâce à Tonton) 'sur l'instant', mais amplement remis au goût du jour le dimanche suivant, offrant comme sur un plateau d'argent à Maman, l'occasion de me remettre les pendules à l'heure et cela à mon plus grand désarroi, compte tenu de la bêtise anodine (effrayant simplement ma plus grande sœur, encore très peureuse à ce jour, par mes intrépidités) que j'avais commise, sauf que Maman ayant de la mémoire, se montra encore plus démonstrative avec mes fesses et mon esprit, qui se souviennent parfaitement de cette déculottée magistrale, devant tout la famille.

    Tout cela pour vous dire, que j'ai découvert cet accord éducatif 'fraternel' entre deux Mamans à l'âge de 9 ans, en compagnie de ma sœur (un peu plus de 13 ans) et mes deux cousines (12 et 14 ans), Brigitte (quittant le collège pour le lycée) et Maman ayant rendez vous, avec le conseiller d'orientation, pour son avenir.

    Tata devant donc assurer seule (elle savait y faire), la surveillance de trois demoiselles en pleine évolution (assez malicieuse en groupe) et un gentil petit chenapan, plein d'avenir, mais trop incrédule face à la facétie de trois péronnelles intelligentes, mais très espiègles et propres à entraîner un petit fonceur de mon espèce vers la bêtise, lui assurant une bonne déculottée de Tata, avant celle de Maman, ayant néanmoins pour consolation, la même tournée pour les filles et doublée pour ma sœur !

    J'ajoute que ce jour là, la distribution fût collégiale, chacun d'entre nous assistant à la déculottée (double pour certains) de l'autre et nous donner l'occasion de réfléchir, avant de faire de nouvelles bêtises ou quelconques manigances.

    A suivre............

    Amicalement, Dominique,

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  34. Coucou, me revoici. Je reviens après une dizaine de jours, où je me suis volontairement coupée des écrans, histoire de me sentir en vraies vacances, déconnectée du boulot. En conséquence, je l'étais hélas aussi de mon blog, mais mes fidèles lecteurs me pardonneront, même si évidemment cela m'aurait fait mériter en d'autres temps une plongée en travers des genoux maternels, comme le suggère Dominique, qui a été lui très présent, et je l'en remercie.
    Je rebondirai sur ses commentaires prochainement, même si je ne serai pas encore trop active cette semaine. En tout cas, j'attends avec plaisir la suite de son récit de souvenirs qui s'annonce du genre claquant...
    Petit encouragement aussi à Stéphane pour son commentaire bien dans le ton.
    Quant à la bonne douzaine d'autres messages reçus et que je ne publierai pas, leurs auteurs comprendront que leurs récits inventés, fantasmés et invraisemblables n'ont pas de place ici.

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  35. Bonjour Christine

    Ravi de vous retrouver, j'espère que vous avez passé de bonnes vacances. J'attends évidemment la suite de vos aventures, ainsi que de celles de Dominique. Je tiens aussi à féliciter Stéphane pour sa pertinente intervention, et peut-être nous racontera-t-il très bientôt en détails un de ses cuisants récits vécus.

    A bientôt.
    Stéphanement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr
    louis3901.unblog.fr

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  36. Chère Christine,

    Ravi de ce retour, confirmant mon intuition, même s'il ne s'agissait pas de vacances, mais d'un petit brake informatique de notre chère conteuse, que je pardonne bien volontiers, tout en sachant que Maman n'aurait certainement pas eu la même indulgence envers sa Christinette, la conviant alors à une petite discussion privée, pour laquelle il serait utile qu'elle prépare ses fesses.

    Sinon, Chère Christine, je constate que le 'suite', adressée 3 fois' manque toujours à l'appel, dés lors je vous la renvoie une dernière fois, vous laissant le soin de l'intercaler.


    Désolé, Christine, mais j'ai omis de vous transmettre une suite le 11 venant, avant celle d'aujourd'hui et la voici donc.

    Suite :

    Voilà une demoiselle, prenant son petit déjeuner, après une nuit d'apaisement, bien calmée par la volée maternelle, qui si elle apprécie l'arrivée de sa Tata chérie, se dit que lors de la conversation Maman ne manquera d'évoquer, les sujets fâcheux et cela ne rate pas, aidé en cela par la perfide Diane, mettant en avant ses bons résultats et sa récompense.

    La fanfaronne n'hésitant pas à surenchérir, précisant que ses deux sœurs, n'ayant pas bien travaillées, elles ! Elles ont eu droit à la fessée maternelle, ceci froissant Aline et Christine, même si Maman reprend la moqueuse avec ses propres défauts et que cela pourrait bien barder, pour elle aussi, confirmant ainsi que les deux autres avaient eu leur ration respective et proportionnée de claques, sur leur fessier.

    Tata comprenant que deux de ses nièces, avaient subi les foudres maternelles, dont sa préférée qu'elle sent gênée, n'insiste pas trop, montrant une marque de compassion, envers sa grande sœur pour l'énergie que celle-ci a du (à raison) développer pour les fifilles.

    Cette réaction bonne enfant, pleine de bons sens, donnant l'occasion à Maman de rectifier le déroulement de sa double intervention et confirmer sa logique punitive envers ses filles (même motif, même punition), avec quelques détails pouvant permettre à sa sœur d'imaginer chaque scène, Maman insistant sur l'aspect préventif de son action.

    A suivre..........

    Je prépare la suite de mon récit et suis de tout cœur avec vous, pour rejeter les importuns n'ayant pas leur place ici, à l'inverse d'un Stéphane exprimant avec simplicité, le ressenti de honte et de crainte face à 'une vraie fessée', faisant tout pour retarder au maximum la prochaine (confortant au passage la bonne méthode maternelle), mais sans illusion sur le fait que celle-ci tomberait tôt ou tard, tout comme je l'ai vécu avec Maman ou Tata, le panneau STOP signifiant l'inéluctable pour nos fesses.

    Désolé, Christine, de ce petit aparté, mais j'imagine que vous ne m'en voudrez pas ou alors, je n'aurais qu'à .…........ ! Vous voyez ce que je veux dire !

    Amicalement, Dominique

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  37. Chère Christine,

    Votre manque de disponibilité, passagère je l'espère, ne contrarie en rien mon attrait pour ce blog et tout comme Maman, les promesses que je fais, je les tiens, pas comme une certaine demoiselle de ma connaissance, mais bon il faut bien que jeunesse se passe, même si pour cela la nécessité de traitements plus énergiques est indispensable, pour assimiler le bon chemin.

    Sur ce, je vais travailler et je suis déjà à la bourre.

    Amicalement, Dominique

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  38. Merci Dominique pour ce renvoi d'un message qui s'était perdu. Je ne peux le ré-intercaler au bon endroit, mais les lecteurs n'auront qu'à relire dans le bon ordre.
    En tout cas, l'analyse est judicieuse, comme toujours, dirais-je, en soulignant que si le fait que Diane se soit vantée de ses bonnes notes en annonçant dans la foulée à Tata qu'Aline et moi avions reçu la fessée, m'avait fait rougir de honte et presque pleuré, la réaction maternelle, confirmant que les deux plus grandes de ses filles avaient été punies, n'avait fait qu'accroître ma gêne, comme celle d'Aline.
    En plus, le fait que Maman ajoute quelques précisions de temps et de déroulement ne pouvait qu'entretenir ce sentiment de honte, où l'on a l'impression que tous les témoins imaginent la scène, visualisant dans leur tête Maman "s'occupant" d'Aline le jeudi soir, puis appliquant à son ainée la même méthode qu'à la cadette, en la "déculottant", le lendemain soir, pour lui donner la bonne fessée méritée, dont chacun peut comprendre qu'elle a été plus magistrale et plus cuisante pour la grande que pour sa soeurette...

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  39. Chère Christine,

    Je pense que vos fidèles lecteurs n'auront aucun mal à intercaler, le commentaire qui s'était perdu, tant qu'au compliment, c'est très gentil, d'autant que je le sais sincère de la part de ma conteuse préférée, malgré que parfois (pour ne pas dire souvent) je ne sois pas très tendre avec la lune de Christinette et mettant à mal, sa fierté de jeune fille naissante, malmenée par mes propos qui la ramène au rang de gamine encore fessable et donc Maman ne se prive pas, de déculotter, pour bien la fesser, quand cela est nécessaire et lui faire prendre conscience de ses écarts.

    Concernant le commentaire, bien entendu que Christine (au même titre qu'Aline) ne peut être que très mal à l'aise face à la vantardise de la perfide Diane qui se met en avant, vilipendant les grandes qui elles ont eu les honneurs de la main maternelle sur leurs fesses dénudées.

    Il est donc aisé d'imaginer que les deux demoiselles, éprouvent une honte indescriptible, ayant l'impression d'êtres à nouveau déculottées et copieusement fessées devant témoins (Tata), Maman ne se privant pas d'en donner les détails, mortifiant un peu plus les récipiendaires et faisant comprendre à Tata que sa nièce préférée, a du déguster davantage que la cadette, avec son statut de redoublante.

    Et cela ne peux qu'accentuer le désarroi cette 'presque' grande fille, qui en plus d'avoir à souffrir physiquement sous la main de Maman, doit supporter le rappel de ce moment désagréable passé sur les genoux de Maman participant au malaise qu'elle ressent au sujet de la fessée.

    Amicalement, Dominique

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  40. C'est cela tout à fait, Dominique, cette honte indescriptible ressentie lorsque le sujet de ma fessée (et de celle d'Aline)s'invite au petit-déjeuner quand Tata débarque et prend des nouvelles de ses nièces, tout de suite renseignée par une Diane trop contente de se vanter d'avoir eu de bonnes notes et une récompense, au contraire de ses deux autres soeurs...
    Et c'est vrai que, pour moi, déjà, le fait que Maman acquiesce simplement, donnait une consistance à la révélation de Diane. Mais, le moindre mot supplémentaire, le moindre détail ajouté par Maman pour répondre à la curiosité de Tata me donnait l'impression que la scène se rejouait ses yeux.
    Tata avait imaginé qu'Aline et moi avions été fessées le même soir, ce qui aurait eu un côté punition collective peut-être moins gênant qu'isolément. Maman précisait qu'il n'en était rien, qu'Aline avait eu la primeur, comme une sorte de répétition, le jeudi soir, et que c'est le lendemain que le tour de la grande était venu. Un détail peut-être, mais qui donnait à la fessée d'Aline un aspect d'histoire ancienne, deux jours après, et faisait de ma fessée le dernier événement familial, qui ne datait donc que de quelques heures...
    J'en étais à peine remise, au terme d'une nuit de sommeil agité, que la scène était ainsi annoncée à Tata, expliquée, presque détaillée, devenant un objet de conversation me faisant rougir de honte jusqu'aux oreilles.
    Evidemment, la même conversation devait mettre mal à l'aise Aline aussi, Maman confirmant que sa cadette avait reçu une bonne fessée déculottée... Mais, aussi gênante que soit la confidence, Aline se consolait en constatant que le sort de son ainée provoquait encore plus de réactions curieuses. Car la claquée de la gamine devenait anecdote en comparaison avec le sort de la grande soeur.
    Diane qui n'en avait rien vu, Aline qui avait espionné la scène, et Tata à qui on la racontait, savaient désormais que la grande Christine avait eu droit à une soirée mémorable, que Maman lui avait réservé le sort des indisciplinées, qu'elle lui avait baissé sa culotte, et flanqué une bonne fessée, une tannée mémorable, pas plus tard qu'hier au soir...
    Et en regardant les réactions de ces témoins par procuration, j'en aurais presque eu l'impression que j'étais encore exposée sur les genoux maternels et que le bruit des claques généreuses de Maman sur ma lune rougissante résonnait encore dans la maisonnée... De quoi replonger le nez dans mon bol de chocolat et d'avoir envie de disparaitre dans un trou de souris...

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  41. Dominique doit être à son tour indisponible, mais comme il sait être patient souvent, je ne saurais grogner, bien sûr. Surtout qu'il aurait bien des choses à dire s'il croisait par hasard Maman Spaak... Et cela ne ferait pas l'affaire de Christinette... Ouille, ouille, ouille !

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  42. Chère Christine,

    Tout à fait, j'étais assez occupé ses deux derniers jours et j'essaierais de me rattraper ce week-end.

    Sinon je crois qu'il serait mal venu à Christine, de grogner, car si en effet je croisais Maman Spaak, j'imagine que l'aboutissement de cette rencontre aurait de fâcheuses conséquences pour une Christinette de ma connaissance et qui aurait tout loisir de s'exprimer, par des « Ouille, Aie, Ouille, arrête Maman, plus la fessée, j'ai trop mal ! », ce à quoi, vous et moi connaissons la réponse de cette chère Maman de devoir.

    Amicalement, Dominique

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  43. Hi, hi... J'ai donc de la chance ! Surtout qu'après ce que je viens de conter, Christinette n'est pas pressée le moins du monde de retrouver les genoux maternels...

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  44. Chère Christine,

    Revoilà la Christinette adorable d'ingénuité, espiègle et toute heureuse de profiter d'une circonstance extérieure (telle une protection, même temporaire, de Mamie) pour éviter peut-être ou du moins retarder une discussion maternelle, avec une conclusion dont-elle n'est pas très friande.

    Et je comprends que Christinou, ne marque aucun empressement a redéposer sa belle lune sur le giron maternel, qui vient à peine d'en descendre, après avoir été copieusement parcourue par la main de Maman, dont l'expertise d'exploration est indéniable.

    Bien sur, je vous taquine, mais avouons tout de même (surtout Christinette) que ses présentations lunaires avaient un effet bénéfique sur le comportement de Christinou, au moins pour un certain temps « Flûte, alors ! On croirait entendre Maman ! », comme sur ceux de ma fratrie, moi y compris, même si je reconnais qu'il s'agit d'un regard d'adulte.

    D'ailleurs, si vous le permettez, je souhaiterais vous faire part d'une pensée profonde du Papy que je suis (3 petits enfants) sur le thème que nous évoquons, ceci dans le cadre d'une réflexion générale sur l'éducation et que je vous laisserais publier ou pas, selon votre appréciation.

    Amicalement, Dominique et navré pour les petites fesses de Christinette, quoique, hi, hi.......

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  45. Faites donc, Dominique. Je pense que votre réflexion sur l'éducation ira forcément dans le bon sens.
    Merci de me trouver "adorable d'ingénuité" ! J'en suis flattée. Mais, en dehors de ma relance taquine sur une hypothétique rencontre de Maman Spaak, j'avais en date du 28 développé mon ressenti lors du fameux petit-déjeuner en présence de Tata, quelques heures ma déculottée du bulletin décevant. Je pensais que mon commentateur le plus fidèle en rajouterait. Si donc vous en aviez le temps... Merci d'avance.

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  46. Chère Christine,

    De rien, Christine, je pense sincèrement que Christinette était une 'adorable jeune fille, vive et intelligente, se laissant simplement bercée de temps à autre par son insouciance naturelle.

    Sinon, rassurez vous, en dehors de ma réflexion, j'avais prévu de rebondir à votre commentaire du 28 et j'espère que celui-ci calmera un peu (je rigole, mdr) la gourmandise de ma chère conteuse, qui a tendance à se reposer sur les doigts d'un certain D...... pour animer le blog et se la couler douce, comme à une certaine époque ou la main de Maman se devait de réveiller la fifille, un peu nonchalante, au grand dam d'une partie charnue de son anatomie et ô pourtant secrète, de cette jeune fille naissante.

    Amicalement votre et vos............. !, Dominique

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  47. "Réveiller" la fifille en lui colorant le bas du dos, vous en avez des idées, Dominique ! Je joue l'étonnée, mais je ne sais que trop bien que Maman Spaak savait passer de l'idée aux actes, en de telles circonstances, et que j'aurais depuis longtemps déjà dû "préparer mes fesses" à subir la (juste) colère maternelle...
    Cela dit, comme tout le monde ne parle que de la rentrée des classes, cela ne peut que m'inciter à reprendre mon récit qui s'est arrêté pour l'instant à une veille de rentrée également. Celle de janvier, et non de septembre, dans ce cas précis, mais il est des points communs pour une Christinette qui a compris qu'il va falloir mieux travailler, que les occasions de se la couler douce seront plus rares, et surtout que la surveillance maternelle sera de tous les instants, ce qui n'est pas rassurant pour un sou, si je me rappelle bien les avertissements de Mama, clairs et sans nuance, et si me reviennent les propos de ma chère Tata qui, même si elle me défend toujours, m'a fait comprendre que, je devrais agir pour éviter certaines des fessées méritées, ce qui voulait bien dire que je n'échapperais pas à d'autres rendez-vous sur les genoux maternels, et à autant de bonnes déculottées magistrales...

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  48. Chère Christine,
    Réponse au commentaire du 28 :

    Bien évidemment que Christine, ne peut que se sentir très mal à l'aise lors de se petit déjeuner ou Tata arrive à l'improviste et qui, sans arrière pensée, recueil, par la perfide Diane (tel un reporter), les derniers événements de la maisonnée Spaak, attesté par la rédactrice en chef (Maman).

    Dés lors, pour Christinette, l'éloquence naturelle de Maman face à l'interrogation de sa sœur, ne peut-être que négative pour son égo d'une jeune fille naissante, la plus petite précision lui faisant alors revivre par l'esprit ce moment, ô combien détestable et ceci, sous le regard de Tata chérie.

    Celle-ci, obtient alors les détails du déroulement des opérations (qu'elle ne réclamait pas) introduit par la vantarde, ceci consternant Christinette qui souhaite passer à autre chose et ne peut que subir l'explication maternelle quasi détaillée de sa déconvenue, la bonne fessée d'Aline deux jours avant passant au second plan, d'autant que fessée d'aînée rime plus avec copieuse tannée.

    D'ailleurs, à ce sujet, il est bien évident que pour Maman si la fessée demeure la règle générale pour ses filles, celle-ci l'applique à la juste mesure du fessier qui lui est présenté :
    Diane, la petite = Claquée vive, mais assez courte, la comédienne sachant attendrir.
    Aline, garçon manqué = Bonne déculottée, plus méthodique, si besoin est.
    Christine, l'aînée = Tannée en règle, longue et méthodique à souhait, son fessier offrant un champ d'action, plus propice à l'expertise maternelle et pouvant servir d'exemple, à l'occasion.

    Tous ces facteurs, dont Christine à conscience, ne font qu'accentuer le trouble et la honte qu'elle ressent, faisant ainsi l'objet d'une mise au pilori, n'aspirant qu'à disparaître à cet instant et renaître sous un nouveau jour (sans déculottée).

    Amicalement, Dominique

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  49. Mais oui ! Chère Christine, Maman Spaak se devait de temps à autre (pour ne pas dire souvent) 'réveiller' sa grande ingénue, par le biais de son bas du dos et comme l'on disait à l'époque « Ce que les oreilles refusent d'entendre, les fesses y seront plus attentives » et ne me dites pas non, car je sais que Madame Spaak (comme Maman ou Tata) passé un certain stade, préférait s'entretenir avec les rondeurs de sa fifille, que palabrer dans le vide, pour une meilleure compréhension.

    Concernant la rentrée, je vous rejoins en tout point, mon fils (10 ans) reprenant mardi, alors que pour Christinette ce n'est qu'un retour après la coupure de Noël et celle-ci à bien conscience, qu'il lui faudra mettre un sérieux coup de collier, si elle veut éviter certains voyages déplaisants sur le giron maternel, Tata en bonne avocate l'ayant mise en garde et lui indiquant le bon chemin, à suivre, sans croire toutefois à une absolution totale, connaissant bien sa nièce adorée.

    Amicalement, Dominique

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  50. Je ne reviendrai pas (ou peu, car ma priorité est d'avancer par ailleurs le récit) sur cette juste remarque de Dominique, concernant la proportionnalité des fessées données à nous trois. Entre la petite, mutine, punie sur le champ, qui n'y pensait plus guère dès les larmes séchées, puis la moyenne, plus têtue qui demandait une application plus méthodique, et la grande, pour qui il fallait démontrer plus d'énergie, plus de détermination, la fessée prenait des formes, pour ne pas dire des tailles, des formats différents, comme on passe du Small ou Medium puis au Large.
    Et, il en était de même, je crois, du ressenti, de la honte, de l'angoisse, puisque pour Diane, la fessée n'était que la déclinaison normale des méthodes maternelles, quelque chose de presque logique, lorsque l'on sait, entend et voit même parfois, ses deux soeurs ainées en prendre.
    Pour Aline, c'était associé à des (petites) difficultés scolaires, à un caractère un peu obstiné, et la fessée marquait davantage.
    Quant à moi, évidemment, de par la différence d'âge, de par le fait que j'étais la grande, celle qui devait donner l'exemple, celle à qui l'on faisait confiance quand tout allait bien, tout retour sur les genoux maternels me ramenait à ma condition de gamine, tout en "m'offrant" un traitement adapté à ma taille.

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  51. Chère Christine,
    Réflexion :

    Natif du Baby Boom et entouré de Bloomers (frère, sœurs, cousines), j'ai reçu comme mes pairs une éducation basé sur l'obéissance envers les parents, ainsi que le respect des biens et des personnes, avec pour conséquence en cas d'écart, une bonne fessée.

    A cet époque et jusqu'à la fin des années 70, fesser son enfant à la suite d'une bêtise ou d'une insolence ne choquait personne, la fessée faisant parti du panel parental (voir même professoral) de punition, pour avoir comme on dit « des enfants biens élevés ».

    Parents, instituteurs, professeurs ou gouvernants considéraient comme normal, qu'un enfant soit puni par la fessée, lorsqu'il avait transcris les règles de bonne conduite ou commis une bêtise, alors qu'aujourd'hui celle-ci est condamnée.

    Il m'est arrivé de voir, dans les années 90, une mère se faire carrément insulter par des passants (qui n'avaient pas vu le début de la scène) parce qu'elle avait sa fille sous le bras et lui donner une courte fessée par dessus la culotte, la gamine de 8/9 ans faisant une colère du diable, en grognant après sa mère.

    Le plus étonnant, fût la réaction de la mère (n'étant pourtant pas une athlète) s'adressant aux passants et leurs demandant s'ils en voulaient autant, cela me fît rire, car les gens passèrent leur chemin en maugréant dans leurs moustaches, la gamine calmée donna sagement la main à sa Maman, tout en se frottant les fesses de l'autre.

    Tout ceci, pour vous dire qu'à mon époque, la fessée remettait les pendules à l'heure sans arrière pensée, une fois la fessée donner, la faute était pardonnée et on n'en parlait plus, alors qu'aujourd'hui, je vois des enfants privé pendant plusieurs jours ou des semaines, d'une activité essentielle au développement (sport ou autre) pour une faute, souvent sans rapport, laissant (à mon sens) à l'enfant une incompréhension, alors qu'une bonne déculottée relié directement à celle-ci réglerait l'affaire avec plus d'efficacité et de justesse.

    Néanmoins, ayant de multiples contacts associatif, je constate que de plus en plus de parents reviennent aux vieilles méthodes, sans pour cela être des bourreaux ou des tortionnaires, mais peut-être conscient que bonnes fessées, sont préférables aux barreaux d'une prison.

    Voilà la pensée d'un Papy, qui n'hésite pas quand cela est nécessaire à donner de bonnes petites tapes sur les fesses de ses petits enfants et malgré cela, je puis vous assurer que ceux-ci adorent leur Papy 'moustache' (surnom donné par ma petite Chloé de 8 ans) qu'ils savent faire tourner en bourrique, tout en respectant les limites, ainsi que mon fils de 11 ans sachant qu'avec Papa, qui s'y frotte, s'y pique.

    Amicalement, Dominique, qui répondra à votre commentaire de ce matin, demain.
    Transmis le 02/09/2013 à 23h27,

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  52. Je suis assez d'accord avec ce commentaire de "Papy" Dominique, mais je ne voudrais pas ouvrir de débat. Chacun a son jugement, et il est évident que les méthodes modernes ne sont pas forcément meilleures. On l'a vu avec l'apprentissage de la lecture où il y a eu machine arrière, de même aussi un peu avec les maths modernes.
    Mais, la vérité est certainement entre laxisme et sévérité. In medium stat virtus, comme disaient les Latins.
    En attendant, revenons à notre histoire et au cas de Christinette...

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  53. Chère Christine,

    Ce n'était qu'une réflexion générale du fidèle commentateur, sans idée d'ouvrir un débat sur le sujet, l'endroit ne s'y prêtant pas, mais ravi que Christine en partage l'essentiel et je vous rejoins sur la citation latine, qui correspond tout fait au fond de ma pensée.

    Et comme vous le dites si bien, revenons donc au cas de Christinette qui selon toutes probabilités, n'en a pas encore fini avec les discussions très tangibles de Maman, durant les deux derniers trimestres scolaire et ceci sans compter, l'espièglerie naturelle, qui lui jouera quelques vilains tours au quotidien.

    Sinon, je partage tout à fait votre avis sur la différence de traitement et le ressenti des filles Spaak, chacune d'elles étant punie par Maman de la même façon, mais selon une méthodologie adaptée, en fonction de la faute et de la demoiselle concernée, une volée Christinienne pour Diane serait une torture physique impensable pour cette petite fille et en mère responsable, Madame Spaak en avait parfaitement conscience.

    Alors, pour la grande Christine qui se doit d'être exemplaire et digne de confiance aux yeux des petites (selon le principe maternel), tout passage sur les genoux de Maman n'en est que plus mortifiant et insupportable, la distribution maternelle étant de dimension XXL, la jeune fille en herbe éprouvant en ces occasions, les mêmes émotions que ses petites sœurs et faisant fondre sa fierté de pré-ado, punie comme une gamine.


    Amicalement, Dominique,

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  54. C'est bien vrai que la fierté christinienne était réduite à néant lorsqu'elle se retrouvait sur les genoux maternels... Autant le fait d'être l'ainée, de jouer les grandes, de se voir parfois confier des responsabilités vis à vis de ses petites soeurs, me faisait plaisir, me faisait bomber le torse, voire frimer par moments, autant j'avais conscience alors que je n'étais plus un bébé, plus une écolière, mais une collégienne, une pré-adolescente, une "demoiselle", autant à l'inverse être soumise au même traitement que les petites, qui plus est avec une intensité proportionnée à ma taille, me faisait ressentir une honte indicible, ramenée à l'état de gamine que j'étais encore un peu, du moins si l'on en jugeait par mes actes et bêtises...

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  55. Chère Christine,

    Je comprends fort bien ce ressenti différent que pouvait éprouver, Christine, en fonction de la situation, être responsabilisé par Maman donnait à Christinette un statut de grande fille et flattait son égo, celle-ci étant une vraie demoiselle digne de ce nom.

    Il en va tout autrement, lorsque Maman se doit de la punir, la règle maternelle étant la même pour les trois filles, à savoir une bonne fessée déculottée proportionnelle selon l'intéressée et sans concession possible, ceci anéantissant la collégienne qui redevient une petite fille contrite et particulièrement honteuse, compte tenu de son âge.

    Amicalement, Dominique,

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  56. La suite est livrée... Bonne lecture !

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  57. LE COMMENTAIRE DE MARDOHL (1)
    Echo à la scène pendant laquelle Christine scrutait anxieusement dans la glace de la salle de bains sa lune encore intacte, voici en symétrie une autre dans laquelle, au sortir de la fessée, elle constate, en une analyse pour ainsi dire clinique, les ravages opérés par la dextre maternelle sur son épiderme fessier. Elle en situe et cerne en termes choisis les nuances précises de la douloureuse coloration qu’il a prise : « rose intense » en marge, « écarlate voire carmin » au centre, signature flagrante et experte du savoir-faire de Madame Spaak en la matière, surtout quand comme ce soir elle y met du temps et de l’application, avec méthode et sévérité mais sans hargne ni acharnement.

    Face à cet état des lieux qu’elle dresse avec une chagrine consternation, véritablement, même si provisoirement, « marquée au fer rouge », voilà l’imagination décidément débordante de notre héroïne qui se remet à battre la campagne, et s’inventer des titres de « MMF » pour le discernement desquels « un jury de mamans du quartier » se pencherait – quel affreux cauchemar pour notre pudique narratrice – sur ses fesses bien rouges pour ensuite, ayant expertisé la parfaite finition du modèle, attribuer haut la main le titre à votre mère. Je me représente de mon côté quel genre de déplaisants commentaires notre pauvre Christinette, ravalée (ou exhaussée) au rang d’œuvre d’art, devrait alors entendre, tout en sentant, quelle horreur, des dizaines de paires d’yeux détailler la teinte de ses fesses dévoilées en public : « Toutes mes félicitations, Madame Spaak, la couleur presque uniforme de ce postérieur témoigne d’une fessée donnée avec méthode, sans négliger la moindre parcelle de chair et en répartissant équitablement les coups, autant dans la localisation que dans l’intensité, tout en accentuant évidemment vos efforts sur la zone médiane. A n’en pas douter, votre petite demoiselle réfléchira à deux fois avant de chahuter à nouveau en cours, et si toutes les mamans de France appliquaient votre formule, nous ne doutons pas que notre jeunesse serait bien mieux tenue. A la prochaine occasion, auriez-vous l’amabilité de participer à l’un de nos séminaires et de nous gratifier d’une démonstration publique en fessant votre fille devant nos affiliées ? » Christine tremblerait d’une réponse positive de sa mère, tout en voyant avec désespoir, au fond de la salle, ses camarades de classe écroulées de rire.

    Mais fort heureusement pour elle, une telle scène ne relève que de la fiction, et c’est seule, bien seule dans sa chambre, que Christine pleure abondamment sur son infortune, abandonnée dans une prostration qui l’empêche d’accomplir quoi que ce soit, de penser à autre chose et même de dormir, tandis que lentement mais sûrement ses fesses ne refroidissent, la douleur laissant sa place au soulagement, un soulagement sans rancœur. (Christine étant parfaitement consciente de ses responsabilités dans la logique maternelle, et n’ayant conçu par ailleurs « aucun doute » sur les conséquences de ce bulletin.)

    Passons sur la curiosité de vos sœurs, Diane questionnant obsessionnellement Aline pour en tirer tous ces détails dont moi-même je m’avoue si friand, et Aline, ne se bornant pas à avoir pu assister à la fessée de son aînée, ayant l’œil qui brille à la seule perspective que celle-ci soit évoquée dans les propos maternels envers la mère de l’amie de Diane (propos dont Christine se cache et dont nous ne saurons rien).

    Passons également sur la traditionnelle visite de tante Jacqueline, en présence de qui Diane se montre particulièrement insupportable, et qui voulant se montrer compatissante envers sa nièce préférée, met en mots une évidence implicite dont notre préadolescente est pleinement consciente, mais aurait préféré tue : « A ton âge, ça ne doit pas être drôle de recevoir encore des bonnes fessées de Maman. » Mention, une fois encore, de la dimension incongrue et infantilisante que prend cette punition corporelle pour une collégienne.

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  58. Oui, je sais, Mardohl, mon imagination me jouait des tours et heureusement que ce concours de MMF n'existait pas, mais j'avais vraiment l'impression que Maman s'appliquait comme si elle allait être jugée, comme s'il fallait rendre un devoir parfait, et en ce cas une lune rougie à la perfection...

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  59. LE COMMENTAIRE DE MARDOHL (FIN)
    Passons également sur le début des vacances, qui à la faveur des réunions familiales permettent à votre mère de dresser un bilan comparatif sur les attentions que lui exigent chacune de ses trois filles, ce qui vaut à Christine plusieurs mentions explicites et mortifiantes du régime sans faille auquel elle est soumise.

    En fait, si comme vous le savez je vous attendais au tournant pour les vacances de Noël, c’est parce que je voulais savoir comment vous vous en tireriez pour évoquer ces fêtes familiales SANS que n’apparaisse cette figure paternelle systématiquement (et psychanalytiquement) absente de vos récits (comme presque toute figure masculine d’ailleurs). En effet, sauter en ellipse par-dessus la Nativité aurait constitué une entorse à la chronologie, et décrire un Réveillon sans votre papa, une entorse à la crédibilité.

    Et vous contournez habilement la difficulté en alléguant assez vaguement des « retrouvailles familiales », qui, sans qu’ils ne soient clairement mentionnés, englobent des tantes, des oncles, des cousines et des cousins proches et lointains, et aussi, pourquoi pas, un papa… Ce qui n’empêche donc pas d’imaginer que votre père ait assisté avec son épouse et ses trois filles au repas du 24 décembre. Je m’étais fait la réflexion que Monsieur Spaak demeurait un personnage encore plus évanescent que Madame Colombo, dont au moins il est fait mention même si le téléspectateur ne la voit jamais. Sans prétendre me fourvoyer sur le terrain scabreux de la polémique théologique, surtout envers une famille croyante, je pourrais même avancer qu’il en est de votre père comme de l’épouse du Christ : absente des textes évangéliques sans que son inexistence ne puisse pour autant être formellement prouvée. Bref, tandis que vos récits mentionnent la Nativité, je ne m’imagine pas quant à moi que votre mère ait été fécondée par le Saint-Esprit. (Et quand bien même cela serait, cela ne vous épargnerait nullement les fessées, si j’en crois ce célèbre tableau de Max Ernst : « La Vierge corrigeant l’enfant Jésus devant trois témoins ». Mais revenons à nos moutons.)

    J’ai également apprécié cette précision de la dimension que prend Noël dans la catholique et traditionnelle famille Spaak. Préservée des surenchères consommatrices, elle y conserve son statut religieux, et que donc, le Père Noël y étant perçu comme un avatar de Coca-Cola, les cadeaux y sont demeurés « modestes ». Je vous avoue tout de même que, amateur du « background » familial quand vous prenez la peine de le dépeindre, j’aurais presque désiré en apprendre davantage, même et surtout s’il n’y est pas question de fessées : quels présents a reçus Christine, comment s’est déroulée la soirée, puis la messe de minuit, si Christine a eu droit au vin chaud, etc.

    Mais les fêtes de fin d’année (civile) déjà se terminent, et voici notre narratrice remise sur les rails du deuxième semestre, avec à la clef une claire mise en garde maternelle qui ne lui laisse aucun doute sur ce qui plane sur ses fesses à la moindre incartade de sa part. Pour combien de temps encore la fessée reçue à l’épisode précédent demeurera la dernière en date ?

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  60. Tel est le privilège de la narratrice, cher Mardohl, je saute les périodes que je veux, et n'introduis que les acteurs que je souhaite dans ce récit. Je vous ai expliqué pourquoi je gomme les figures masculines, vous le savez bien. J'évoquerai sûrement un jour celle du père, mais pas dans cette série-là, je pense. Ne m'en voulez pas, mais je suis ainsi.

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  61. Oui bien sûr, chère Christine, je sais parfaitement pour quelles raisons les personnages masculins n’apparaissent pas dans vos récits. Je comprends, respecte et même apprécie votre choix. Mais il m’est intéressant de cerner les artifices littéraires dont vous usez pour ne pas faire entorse à ce principe. Le respect de cette contrainte plutôt ardue rapproche vos textes de la mouvance oulipienne.

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