mardi 18 juin 2013

Chronique d'un redoublement : 60. Infaillible, la logique maternelle me ramène sur ses genoux...

SUITE 59

"Où est donc  Christine ? C'est comme ça qu'elle te surveille ?" demanda Maman à Aline. Ecoutant la conversation depuis le haut de l'escalier, je répondis : "Je suis là, M'Man, je venais de monter et j'allais me mettre en pyjama, comme tu as dit, puisqu'il est 7 h".

Je redescendis comme j'étais, donc sans m'être changée, en tentant de masquer mon angoisse et d'éviter de croiser le regard maternel.

"Bon, vous avez mis la table, c'est déjà bien. Le dîner est presque prêt, je n'ai plus qu'à réchauffer la soupe. Vous vous changerez après. On est moins pressées, il n'y a pas classe demain", ajouta Maman en allumant à feu doux sous la casserole de soupe, avant de me demander d'enlever le couvert de Diane, qui dinait chez sa copine.

Pendant que je rangeais l'assiette et les couverts, je vis Maman ramasser mon cartable qui était au pied du porte-manteau dans l'entrée, puis aller s'asseoir sur le canapé et ouvrir le cartable pour en examiner le contenu.

"Euh, M'man, euh, tu ch... euh, tu cherches quelque chose ?", interrogeai-je d'une voix hésitante.



Mal à l'aise, me tortillant les mains, 
j'écoutais les commentaires de Maman découvrant mon bulletin trimestriel... 


Mais, déjà, elle avait sorti le cahier de textes dans lequel était inséré, comme une feuille volante pliée en deux, le bulletin trimestriel...

 "Attends, attends, je, euh, je vais te montrer, et euh, je, euh, vais t'expliquer...", balbutiai-je.


Elle s'arrêta avant de déplier la feuille, me toisant de haut, puis émettant un long soupir, avant de poursuivre : "Du calme, Christine. Je sais lire un bulletin, et s'il y a des explications à donner, je te les demanderai... A ce que je vois, Christine, j'avais bien deviné tout à l'heure : je constate que tu n'es pas tranquille pour un sou, que tu as le regard fuyant des mauvais jours, et j'en déduis qu'il doit y avoir bien des choses à redire dans ce bulletin..."

 J'ai baissé la tête, ne pouvant nier l'évidence, alors qu'Aline me regardait avec de la compassion dans les yeux, doublée d'une pointe de curiosité, les choses allant dans le sens qu'elle avait prédit...


Maman se mit à lire le bulletin à mi-voix. Lorsque c'était correct ou à peu près bon, elle commentait : "Encore heureux que tu décroches la moyenne en redoublant". Une bonne note en maths : "C'est ce que tu devrais avoir dans toutes les matières". Quant aux appréciations du style : "Peut mieux faire", à l'évidence elles faisaient bouillir Maman, comme le "Fait des efforts, mais pas assez régulièrement", de la prof d'histoire géo, assorti des deux dernières notes de contrôle plus que décevantes. Et Maman d'embrayer : "Ce n'est pas possible Christine, si on n'est pas derrière toi en permanence, il n'y a pas moyen que tu travailles régulièrement".

J'avais esquissé quelques bouts de phrases, soulignant une bonne note, ou un progrès dans une ou deux matières, mais l'argument était balayé instantanément par Maman sous cette fameuse règle qui faisait, selon elle, qu'une redoublante aurait dû être en progrès partout, et non pas seulement où cela lui chante.

La cerise sur le gâteau devait être évidemment l'appréciation assassine de la prof d'anglais se demandant quand j'allais enfin me décider à travailler...

"Non, mais, Christine, franchement, tu cherches les ennuis. Ce n'est pas possible. Tu sais pourtant que Mlle Paule t'a particulièrement à l'oeil. Après tout ce que tu lui as fait voir l'an passé, cela ne va pas recommencer quand même... En tout cas, si tu avais oublié comment nous réglions ça à la maison, je vais te le rappeler après le dîner, ma fille...", conclut-elle en reposant le bulletin sur le meuble de cuisine, et en allant remuer la soupe qui commençait à bouillir.


Mes yeux s'embuaient en entendant Maman
annoncer ce qui m'attendait...

J'étais restée figée, n'osant rien dire, les yeux embués, retenant des sanglots qui montaient dans ma gorge, et murmurant simplement d'une voix quasi-inaudible de petits "Non, oh non, M'man, non".
 
Maman, dont la voix s'était radoucie, mais pas la détermination, me fit taire : "Oh si, Christine, si, tu sais bien ce qui t'attend..."
Me prenant par le menton pour que je relève la tête et plantant son regard noir dans le mien, elle m'enleva toutes les illusions que j'aurais pu avoir en ajoutant :  "Alors, arrête de chigner, cela ne changera rien... Tout ce qui te reste à faire, c'est préparer tes fesses, ma fille..."


Maman le confirmait clairement. 
Je n'avais plus qu'à préparer mes fesses...

Je gémis un instant, émettant comme une plainte sourde accompagnant les mots de Maman qui venaient d'annoncer la sentence. Ce n'était évidemment pas une surprise, et je n'allais quand même pas dire à Maman : "Bah, je le savais, je l'avais même dit à Aline tout à l'heure, et je suis sûre, comme elle, que tu vas me déculotter avant de me donner la fessée". Non, j'étais faite ainsi que tant que je n'étais pas sur les genoux maternels, je voulais croire au miracle, tout en sachant souvent que je n'y échapperais pas...


Je ne voulais surtout rien ajouter et je regardais Aline pour bien qu'elle se taise, pour qu'elle n'ait pas la tentation de rapporter à Maman ma réflexion émise tout à l'heure sur le coup de l'énervement et où j'avais dit : "la fessée, de toute façon, je m'en fiche, et j'ai même pas peur".

Je fis mes yeux suppliants, sentant qu'elle hésitait, heureuse surtout qu'il s'agisse d'Aline, car Diane aurait sûrement été ravie de jouer les cafteuses et chouchoutes, et soeurette effectivement ne rajouta rien.


La soupe étant chaude, Maman nous demanda de passer à table, et je n'eus même pas le temps de m'isoler un instant pour accuser le coup.
Maman nous servit presque comme si de rien n'était. Après la séquence explication, le verdict avait été annoncé, l'exécution programmée, et la vie continuait en quelque sorte, comme si on n'allait pas en plus gâcher le dîner parce que j'avais ensuite un rendez-vous sur les genoux maternels. C'était annoncé, réglé, programmé, et il n'y avait pas à y revenir ou à changer quoi que ce soit.

Je sentais ainsi combien la détermination maternelle était importante, et je comprenais qu'il ne s'agirait pas d'une fessée sous le coup de la colère ou de l'énervement, du style cinglant et nerveux, mais que Maman se préparait à me donner une fessée appliquée et exemplaire.

Le dîner à trois avait ainsi une étrange atmosphère. J'avais du mal à avaler un repas que j'aimais bien en général, avec la soupe maison au potiron, avant quelques petites pommes de terre sautées accompagnées d'une tranche de jambon, et du fromage blanc sucré en dessert.

Je ne disais rien, sauf pour répondre quand c'était vraiment nécessaire, et sans trop relever la tête. Seule Aline tentait d'alimenter la conversation, quitte à ramener Maman sur des considérations dont je me serais bien passée. Ma soeur se fit préciser quel film allait voir Diane, donnant l'occasion à Maman de lui répondre qu'elle n'en aurait pas été privée si elle avait bien travaillé. Et d'ajouter, moralisatrice : "C'est comme ça ici,quand on travaille bien, on est récompensés. Et quand on travaille mal, on reçoit une bonne fessée, comme je t'en ai donné une hier soir, Aline. Et comme ta grande soeur va en recevoir une, ce soir..."

Je m'entendis geindre, comme par réflexe : "Non, Maman, non, je veux pas..."  Mais j'aurais mieux fait de me taire, Maman en rajoutant une couche : "Christine, ce n'est pas toi qui commande dans cette maison. Et ne fais pas la comédie de la demoiselle qui tombe des nues... J'ai bien vu que tu savais ce qui t'attendait, déjà tout à l'heure en rentrant, rien qu'à la mine que tu faisais. Hier soir, Aline a ramené un mauvais bulletin et je lui ai donné la fessée qu'elle méritait. Et toi, ce soir, c'est ton tour. Mauvaises notes, bonne fessée, c'est ainsi, ma fille... Et en plus, toi, tu es redoublante, c'est donc encore plus inadmissible, alors je peux te dire que ça va barder pour tes fesses..."

Je n'avais rien osé répliquer. J'avais pourtant un bulletin moins pire que bien des autres de l'année précédente, mais je comprenais que discuter n'aurait fait qu'énerver davantage Maman. Je savais bien que, cette année une note passable ne suffisait pas, qu'il ne fallait pas attendre une quelconque clémence, surtout quand les appréciations des profs affirmaient que je ne faisais pas assez d'efforts...


Dans la logique maternelle, le fait d'avoir donné la fessée
à Aline la veille au soir, pour un mauvais bulletin,
entrainait à l'évidence un traitement similaire pour son ainée
si celle-ci avait des résultats décevants aussi...  


Et puis, il y avait cette logique maternelle, qui se voulait juste et proportionnée au cas de chacune. Aline, la veille au soir, avait subi les foudres maternelles pour des résultats insuffisants. Peut-être que, même si elle n'avait été que grondée en paroles, j'aurais craint pour mes fesses, du fait d'une attente différente de la part de Maman envers son aînée, redoublante de surcroit. Mais, Aline s'était retrouvée sur les genoux maternels, culotte baissée, pour une fessée plutôt marquante pour une encore gamine. Alors, quoi que j'ai joué l'étonnée devant Maman, je ne doutais pas, dès que j'ai eu connaissance du contenu de ce bulletin et de l'appréciation de la prof d'anglais, que mon sort était scellé, que je n'y échapperais pas...

La fessée d'Aline entrainait, au nom de cette logique, la fessée de Christine. Même le fait que j'ai réussi à y échapper depuis un mois et quelques jours n'était pas un argument recevable, dans cette logique maternelle. J'aurais pu plaider : "Regarde, Maman, j'ai été sage depuis des semaines, je ne t'ai pas fâchée, sois compréhensive". Au contraire, dans son esprit, cela devenait : "Je t'ai laissé trop la bride sur le cou, je me suis laissée endormir par quelques notes moyennes, alors que tu n'en faisais encore qu'à ta tête dans d'autres matières..."
Bref, là où j'avais envie de dire : "Cette période sans fessée, c'est la preuve que je m'assagis", Maman, de son côté, devait se dire au contraire : "Voilà le résultat : quelques semaines sans fessée, et ma fille recommence à n'en faire qu'à sa tête. Il est grand temps que je réagisse... Je vais rattraper mon retard, et dès ce soir..."

En tout cas, chacun savait autour de cette table que mon destin était écrit, et que j'allais prendre le relais d'Aline sur les genoux maternels...


En me levant de table, envoyée dans ma chambre 
pour "attendre" Maman, je frissonnais déjà du bas du dos,
imaginant bien ce qui m'attendait...

Le diner fini, Maman demanda à ma soeur de débarrasser, et elle m'envoya en haut : "Allez, Christine, monte donc faire ta toilette, et te mettre en pyjama... Je vais venir m'occuper de toi..."

C'était tellement évident que je n'ai pas bronché, me levant de table et quittant la pièce, sans un mot, tête basse, sans même tenter un regard implorant vers Maman, consciente que cela ne ferait que l'irriter davantage...

L'ordre avait été donné sans hausser le ton, comme si c'était naturel, comme un déroulement normal ou classique d'une soirée familiale. Il est vrai qu'il n'y avait pas classe le lendemain, ni devoirs à faire, ni horaires à respecter. Il y avait juste une fessée à donner, mais même cela n'était pas extraordinaire, puisque c'était comme la veille, seule la punie changeant...

Je comprenais donc que Maman n'était pas pressée comme souvent, mais je ne savais pas au fond de moi si c'était un mal ou un bien...  Mijoter c'est toujours pénible lorsque l'on sait que l'on n'échappera pas à la tannée promise, mais c'est aussi comme un peu de temps de gagné avant de subir ce que l'on redoute...

Avec, quand même, cette fois, le petit détail particulier du fait que, quitte à recevoir la fessée, je voulais surtout que ce soit avant le retour de Diane. Il restait encore une bonne partie de soirée, mais une petite partie de moi en arrivait à souhaiter que Maman ne tarde pas trop. Cela dit, bien sûr, jamais je n'aurais été jusqu'à lui demander d'accélérer la manoeuvre, trop contente de rajouter quelques minutes de plus de repos à mon bas du dos...

Aline et Maman étant toujours en bas quand je passai à la salle de bains, je pris mon temps, allant pour une fois jusqu'à m'attarder devant l'image que me renvoyait la grande glace. J'avais souvent tendance à détourner les yeux, à me sentir gênée presque de mon seul regard sur mon corps.

Là, il n'y avait pas de petite soeur pour surprendre mon moment de curiosité, et je pus jeter un oeil insistant sur mon bas du dos avant de mettre mon pyjama.
Je regardais ma lune bien blanche, partagée entre l'angoisse de savoir qu'elle allait bientôt rougir, et une sorte de fierté de me dire qu'elle avait été épargnée depuis cinq bonnes semaines...


Seule à l'étage, j'eus l'étrange sensation, comme une sorte de besoin,
de regarder un moment ma lune, d'en sentir la fraicheur sous ma main,
d'en scruter l'épiderme encore blanc,
épargné depuis un bon mois, mais qui allait ce soir
rougir à nouveau sous la dextre maternelle...

Je posai la main de façon presque timide sur chacune de mes fesses, ressentant leur fraicheur, et j'en frissonnai. J'en eus la chair de poule... 
Je retirai vite ma main, avec une étrange impression qu'il ne fallait pas que j'effleure à nouveau mon épiderme, comme si cela allait y laisser des traces, comme si Maman aurait pu s'en apercevoir...
Je scrutai à nouveau mon reflet dans la glace, regardant encore cette mappemonde immaculée. Je pensai que c'était ce que Maman allait découvrir tout à l'heure, avant de la rougir longuement. Rien que cette idée me fit battre le coeur, monter l'angoisse, et mes yeux s'embuèrent. Je n'eus plus qu'une envie, c'est de cacher ma lune et j'enfilai mon pyjama, heureuse de sentir une étoffe protectrice sur ma peau encore blanche....

Je retournai dans ma chambre, sans refermer la porte derrière moi, pour ne rien manquer des allées et venues, et entendre quand Maman monterait ou m'appellerait...
Il n'y avait pas de devoirs à faire, ni de leçons à réviser, puisque c'était veille de premier jour de vacances. Je n'aurais donc pas à montrer si j'avais fait mon travail, et j'aurais pu jouer ou lire à ma guise, en attendant... Pour me changer les idées...
Mais, je n'avais pas la tête à ça...  Impossible de penser à autre chose, tout mon esprit était obnubilé par une seule perspective, cette fessée que j'allais recevoir...
 


Maman, en effet, n'était pas pressée en ce soir de fin de trimestre scolaire. Elle envoya Aline dans sa chambre, se mettre aussi en pyjama, en lui précisant qu'elle pourrait, à condition d'être calme, veiller jusqu'au retour de Diane. "Je peux aller jouer avec Christine ?", demanda ma soeur, mais Maman rétorqua : "Oh, ce n'est vraiment pas le moment. Laisse donc ta grande soeur tranquille. Tu sais bien que nous allons avoir, elle et moi, une petite discussion... Comme celle que nous avons eue hier soir, Aline..."


Je guettais la conversation et entendis Aline tenter d'en savoir plus : "Christine va avoir la fessée, hein ?"  Maman acquiesça avant de la ré-expédier dans sa chambre : "Oui, c'est bien cela, Aline, une bonne fessée pour Christine, comme je t'ai donné une bonne fessée, hier soir, ma chérie... Parce que Maman ne rigole pas avec les résultats scolaires... Ici, les enfants qui ne travaillent pas bien n'ont qu'à préparer leurs fesses, et j'en connais une, là-haut, qui sait bien ce qui l'attend... Alors, laisse ta soeur tranquille dans sa chambre... Elle n'a sûrement pas le coeur à jouer..."

Aline monta et s'arrêta à l'entrée de ma chambre, avec un regard plein de compassion, mais où je devinais deux yeux qui semblaient pétiller d'impatience. D'un ton consolant, elle me répéta à sa manière ce que j'avais entendu en tendant l'oreille : "Maman va bientôt venir. Elle a l'air fâchée. Elle a dit qu'elle allait baisser ta culotte et te donner la fessée". 
Elle ne put s'empêcher de me faire une petite grimace et de tortiller un instant son bas du dos, désignant ainsi la partie de l'anatomie que je devais me préparer à présenter à Maman...




Jusque-là compatissante, Aline ne s'est pas privée
de se moquer un instant de moi,
pas mécontente que mon tour arrive... 
et que je reprenne le relais pour ainsi dire !

 

J'avais envie de lui répondre : "Non, ce n'est pas vrai, elle n'a pas dit qu'elle allait baisser ma culotte, c'est toi qui invente..." Mais je me doutais bien qu'elle avait raison, non pas quant aux propos maternels, mais quant à ce qui m'attendait, puisque Aline, elle-même, avait été déculottée, la veille au soir, et que Maman, depuis qu'elle avait senti que j'avais quelque chose à me reprocher, avait fait référence à la fessée d'Aline, me promettant de recevoir "comme ma soeur"

Maman vaqua tranquillement à ses occupations ménagères, profitant du calme de la maison pour mettre de l'ordre en bas, puis ranger dans les différentes armoires du haut du linge qu'elle avait repassé l'après-midi.
J'étais allongée sur mon lit, prostrée, lorsqu'elle rapporta un peu de linge dans ma commode, avant d'aller dans les autres chambres. 


Allongée sur mon lit, incapable de faire autre chose qu'attendre,
les pensées obnubilées par la fessée promise,
j'eus le coeur qui se mit à battre encore plus fort quand Maman redit
d'une voix calme : "Ne t'inquiète pas, Christine, j'arrive bientôt, ma fille..."


Elle ressortit en disant d'un ton détaché : "Je ne t'oublie pas, Christine. Tu sais que Maman tient toujours ses promesses. Ne t'inquiète pas, j'arrive bientôt, ma fille..."
Moi, en fait, ce qui m'inquiétait, ce n'était pas qu'elle n'arrive pas, mais justement la certitude que Maman allait venir... Bientôt...
 

Dix minutes plus tard, quand je la vis repasser devant ma porte, puis aller voir si Aline s'occupait tranquillement, je compris que mon heure était venue...  Maman prévint d'ailleurs ma soeur : "Continue de lire calmement. Je vais m'occuper de Christine..."

Je me suis vite relevée du lit, allant me poster près de la fenêtre, faisant semblant de regarder dehors, alors qu'il faisait déjà noir.

Maman entra dans la pièce et vint immédiatement s'asseoir au bord de mon lit, en tapotant ses genoux, tout en disant : "Allez, Christine, viens donc voir ici..."

Je restai figée, bloquée le dos au mur, implorant : "Maman, je t'en prie, je te promets que je travaillerai mieux. Et puis, je peux t'expliquer pour les notes..."

Maman me coupa : "Christine, ça suffit. On ne va pas discuter. C'est trop tard, tu le sais bien... Allez, viens ici... Ne me fais pas aller te chercher..."
 
Le ton était vif et impressionnant. Et quand elle se pencha en avant comme si elle allait se relever pour venir m'attraper, je bougeai enfin, comme un automate, m'approchant de Maman, en suppliant : "Non, Maman, non, pas la fessée, pas la fessée..."

"Mais, si, ma fille, mais si, la fessée, ma fille...", rétorqua-t-elle du tac au tac, en me saisissant par le bras et m'attirant pour me basculer en travers de ses cuisses.

Ma main droite réussit à se plaquer sur mon fond de pyjama avant même que Maman ne cherche à le baisser. Mais, immédiatement, elle décocha une claque qui tomba sur le dos de ma main et me fit pousser un petit cri et lâcher prise. Maman en profita pour me bloquer l'avant-bras derrière mon dos, m'empêchant toute nouvelle manoeuvre d'échappatoire...




La main qui avait tenté de protéger mes fesses, se retrouva
bloquée dans mon dos, Maman pouvant me déculotter à sa guise
et exposer pleinement ma lune encore blanche...

Me maitrisant parfaitement, Maman entreprit alors de remonter ma veste de pyjama, puis de dégager mon pantalon à hauteur des genoux, avant de faire glisser ma culotte vers le bas. Je gémis longuement à mesure que l'étoffe dévoilait ma lune, Maman dégageant bien la future cible, baissant ma culotte à mi-cuisses, tant derrière que devant...

J'avais le coeur qui battait à cent à l'heure et je geignais ajoutant des "Non, non, oh non" qui n'obtinrent aucun écho d'une mère qui achevait ses préparatifs, comme avec une minutie rare, très calme et déterminée...

Je sentais ma lune à l'air, un peu comme tout à l'heure dans la glace, mais là elle tremblait de peur... Je tendais déjà le dos, mais Maman prit son temps pour bien rééquilibrer sa position, pour rééquilibrer la mienne aussi. J'avais la gorge nouée et les larmes qui montaient aux yeux, avant même la première claque...

Je sentis Maman prendre une longue respiration, deux fois de suite, comme au départ d'une course ou comme avant d'entrer en scène... 
"Alors, Christine, on fait moins la fière... Tu vois, Maman tient toujours ses promesses, et tu n'auras pas préparé tes fesses pour rien..." 
Je suppliai encore : "Maman, non, je t'en prie... Pas la fessée"
Elle soupira : "Arrête de geindre, Christine. Ah, cela faisait longtemps que je ne m'étais plus occupée de tes fesses. Et j'ai bien eu tort quand je vois ton bulletin... J'aurais dû sévir plus tôt... C'est à croire que cela te manquait, Christine... Mais, ne t'inquiète pas, Maman va rattraper son retard, puisque Mademoiselle ne comprend que cela, que la fessée, la bonne fessée déculottée. Eh bien, ma fille, si tu avais oublié, je vais te rafraichir la mémoire, moi... Voilà des fesses qui sont bien blanches depuis trop longtemps. Je ne vais plus les faire attendre..."




Maman avait pris le temps de me sermonner une dernière fois,
 de bien me rappeler pourquoi j'étais sur ses genoux,
culotte baissée, prête à recevoir la fessée...

Et la première claque tomba, sèche et sonore, ravivant ma mémoire, achevant plus de cinq semaines de sursis, me ramenant à mon sort de grande fille méritant encore d'être corrigée comme une gamine...

A SUIVRE

66 commentaires:

  1. Hi Christine. just found your lovely blog. I was soundly spanked by my mum when I was a schoolgirl...and indeed even when I was older. This post brings back so many memories for me...especially memories of Mum pulling my green school knickers down in the morning before I leave for school and giving me the strap on my bare bum...to remind me to behave myself at school!

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  2. Chère Christine,

    Tout d'abord, je partage votre avis sur l'attitude maternelle évoqué dans votre commentaire à l'épisode 59, concernant les promesses non tenues de sa fille et nulle doute que celle-ci aurait su réagir promptement, sinon le 'taquin' remercie la conteuse pour ses mots aimables.

    Après une première lecture, ce nouvel épisode est encore une fois un grand cru Christinien : photos, texte exemplaire (prouvant que Christine peut bien faire, si elle s'en donne la peine) sur lequel je vais m'épandre avec bonheur et comme première réflexion, je m 'exclamerais simplement :

    « Ouahouh ! Je sens venir une tannée aussi exemplaire qu'efficace pour les fesses de Christinette, qui pourront apprécier la différence, entre longue trêve et reprise en main maternelle, avouant peureusement que je n'échangerais pas ma place, avec celle de Christinou qui à mon avis va vivre un quart d'heure d'exception sur les genoux de Maman et je compatis sincèrement à son sort ».

    Voilà pour ce soir, je reviendrais demain pour plus de détails.

    Amicalement, Dominique

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  3. Grand cru, je ne sais pas, en tout cas, je comprends que vous ne vouliez pas prendre la place de Christinette... J'aurais tant aimé que cette trêve se prolonge et dure encore et encore...

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  4. Tiens, serait-ce Dominique qui joue à me faire languir ? Mais, Christine la retardataire n'a rien à redire à ce sujet... Ce serait exagérer... Même si j'attends avec impatience ses commentaires avisés...

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  5. Bravo, chère Christine pour l' élégance du style et des photos.
    L'angoisse monte,palpable, incontrolable.
    Mais dans cette affaire il a une absente toujours trop présente, à l'origine de vos malheurs .
    C'est la prof d'anglais.
    Madame votre mère sévère et autoritaire me paraît bien manipulée par elle .
    ces fessées un peu méritéees vous aveuglent sur la haine sourde qu'elle vous porte ?
    Quelle réussite incarnez vous à son égard pour qu'ele veuille vous humilier à ce point ?
    D'ou vient cette volonté de domination qu'elle assouvit au moyen des fessées qu'elle vous fait donner par Madame Spaak ?
    cordialement
    Athos

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  6. Chère Christine,

    Mea culpa, Christine, journée quelque peu délicate (gros incidents de machines) m'ayant retenu professionnellement et me privant de ma liberté d'expression, envers votre blog, ce donc je suis désolé, mais vous pourrez constater, Madame, que je reconnais ma faute (avec les risques que cela comportent) à l'inverse d'une certaine adolescente, intelligente certes, mais réfutant à corps et à cris, la déontologie maternelle à son encontre.

    Ceci dit, vous faire languir ! Pourquoi pas ! Même si cela ne m'était pas venu à l'esprit, sur le fond vous le mériteriez, en effet, mais étant bon prince je n'userais pas de cette perche tendue et à l'image de Maman, je vous servirais donc le menu complet : Hors d'oeuvres, Entrée, Plat de résistance et dessert comme savait les apprécier, Christinette et dont celle-ci, me semble t-il, commence à en savourer un nouveau, mais je peux me tromper !

    Sur ce, à bientôt, Chère Christine, Christinette et Christinou, le pappy taquin reviendra rien que pour vous (enfin surtout pour vos fesses, soyons honnête) et pour son plus grand plaisir, ainsi que celui de le grande sœur.

    Amicalement, Dominique

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  7. Que Dominique se rassure, je ne doute pas que ses commentaires seront copieux et appréciés. Cela dit, il est vrai que le menu maternel réservé à Christinette s'annonce lui aussi apte à rassasier une lune restée pâle depuis un bon mois...

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  8. Merci à Athos de ses compliments. Mais, n'allez pas chercher trop d'explications psychanalytiques (ici ce n'est pas le lieu) quant au rôle de Mlle Paule. Oui, je focalise souvent mes récits sur elle, car elle fut la prof avec qui j'ai eu les plus fréquents déboires.
    Mais, j'avoue que je lui en ai fait voir aussi... C'était, comme on disait, une "vieille fille" qui avait une quarantaine d'années, et s'habillait de façon triste, avec des grandes jupes épaisses, sur des jambes nues, hiver comme été, qui étaient blanches comme des cachets d'aspirine et couvertes de poils noirs assez visibles. Jamais maquillée, les cheveux en arrière bloqués par un serre-tête sombre, elle faisait un peu épouvantail pour des pré-ado et ado qui jouaient souvent les coquettes.
    Comme nous nous moquions derrière son dos, elle ne tenait sa classe souvent que par une distribution d'heures de colle, qui calmait la volière...
    De plus, comme je lui en voulais de ne pas m'épargner, j'avais tendance à être la première à vouloir me venger par des coups en douce ou des moqueries par derrière.
    Je crois aussi qu'elle savait que j'avais des facilités, que j'apprenais vite, que j'aimais l'anglais, et cela la désolait d'autant plus que je donne l'impression de "gâcher" mes chances.

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  9. Bonjour Christine.

    Je prends enfin un peu de temps pour vous donner de mes nouvelles. J'espère que ma paresse ne me vaudra pas... une bonne fessée, mais j'ai beaucoup de travail au bureau en ce moment. Mais, même si j'interviens peu, je lis régulièrement tous vos récits et commentaires, ainsi que les commentaires de Dominique. Je salue également Janice, une nouvelle venue semble-t-il sur votre blog, qui a apparemment subi dans son enfance et son adolescence les mêmes foudres maternelles que vous et moi.

    En septembre, quand je serai moins bousculé professionnellement, j'essaierai, si vous en êtes d'accord, de vous conter deux mésaventures vécues :
    - l'une avec ma cousine Annie : nous fumes tous deux fessés simultanément pour une bêtise commune, chacun par nos mamans respectives ;
    - l'autre infligée dans le jardin, devant notre voisine Mme J...

    En attendant, chère Christine, j'ai une fois de plus apprécié votre dernier récit en date. Tout y est, l'angoisse, la compassion, puis les moqueries de la petite soeur, l'attente interminable, puis le châtiment corporel tant redouté. Comme je vous l'ai déjà dit, j'apprécie d'autant plus que ce sont des situations que je connaissais rarement (maman donnait la fessée sur-le-champ). En revanche, votre fessée commence tout juste à la fin de l'épisode, j'attends la suite avec impatience pour le déroulement proprement dit de la cuisante punition. Et là, ce triste moment (pour vous, Christine) me rappelera forcément mes propres fessées, encore gravées dans ma mémoire.

    Pour ce qui est de vos récits, là au moins, je ne vous mets que des bonnes notes. Là au moins, je ne vous fais que des compliments, vous ne méritez pas de fessées sur ce point.

    A bientôt, bon travail, continuez.
    Déculottement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr
    louis3901.unblog.fr

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  10. Pourrais t'on savoir , Chère Christine, après toutes ces années où vous en êtes dans la langue de schakespeare.?
    Cela vous a t il profité?
    Qu'avez vous fait de ce talent?
    que diriez vous dune bonne tape sur votre joli posterieur !
    Athos


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  11. Chère Christine,

    Désolé, Christine, à mon tour d'avoir un week-end chargé (boulot samedi, un peu de détente dimanche, avant de repartir ce soir), je reviens vers ma conteuse préférée qui a bien compris que Mademoiselle Christinette s'apprête à déguster un festin maternel rassasiant, à l'image des repas familiaux très copieux et bien trop longs, pour le petites têtes brunes que nous étions, sauf que là, ce sont les fesses (dénudées) de Christinou qui sont concernées par le met royal, que va lui concocter Maman.

    Je persiste donc, Christine, pour qualifié cet épisode transitoire de Grand Cru, avant l'apothéose tout juste (oh, tiens !) énoncée par la conteuse à la fin de celui-ci, mettant en haleine ses lecteurs.

    On y retrouve tout l'univers Spaakien, une mère responsable qui tel un manager lance une petite phrase anodine à Aline « Où est donc Christine ? C'est comme ça qu'elle te surveille ? » (provoquant la réaction immédiate de Christine) constatant néanmoins le respect de ses consignes et organisant la suite de la soirée, pour la maisonnée, à une tâche près qui va rapidement s'insérer au programme et qu'elle va confirmer à qui de droit.

    A suivre........

    Amicalement, Dominique

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  12. - Je dirais à Athos que j'ai fait de gros progrès et parle anglais "fluently", et presque couramment dès que je suis depuis deux ou trois jours en pays anglophone.
    - A Louis que j'attends ses récits avec plaisir et apprécie qu'il m'accorde une bonne note pour les miens, hi hi...
    - Dominique, quant à lui, a commencé ses commentaires, et j'espère les lire en détail bientôt. J'ai hâte, mais je ne vais pas rouspéter, ayant moi-même un peu tardé...
    Amitiés.

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  13. Pas de nouvelles de Dominique. Dommage puisqu'il qualifiait cet épisode de "grand cru" et que je ne doute pas que ses commentaires auraient été, ou seront (restons optimistes) détaillés et fort judicieux.
    En espérant donc les lire bientôt...

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  14. Chère Christine,

    Rassurez vous, Christine, je suis toujours là, mais il se trouve que je manque de temps en ce moment (boulot et autre), je vous promets donc de me rattraper ce week-end, pour vous fournir ma prose et vous gâter.

    Amicalement, Dominique

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  15. Christine est donc rassurée... Prenez votre temps, Dominique. Même si je suis impatiente de vous lire, l'essentiel est que vous ne vous forciez jamais à écrire, et que cela reste une tâche qui vous plaise.
    C'est Christinette qui est moins contente, car elle s'attend à de nouveaux commentaires, toujours judicieux et bien vus qui ne manqueront pas de démontrer que Maman Spaak n'a pas tort, ni de rendre mal à l'aise une demoiselle qui préférerait que l'on ne s'occupe pas de ce qui se passe entre Maman et elle, surtout quand cela l'amène dans une position très fâcheuse...

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  16. Chère Christine,

    Que Christinette soit ennuyée et même gênée que ses rendez-vous fessiers avec Maman alimentent les conversations, se comprend, mais celle-ci ne peux nier qu'elle a tout de même tendance à provoquer cette fameuse position, pourtant redoutée.

    Alors, si la demoiselle souhaite que l'on ne parle plus autour de sa lune, à elle de faire ce qu'il faut pour ne pas avoir à la présenter sans apparat, aux bons soins de Maman chérie et permettra à Christinou d'en conserver la blancheur immaculée et sauvegarder sa pudeur, de jeune fille naissante.

    Néanmoins, je crains que ce principe plein de bon sens, est bien du mal à s'ancrer profondément dans la petite tête de linotte, de la pré-adolescente Christinienne et que ses déboires lunaires ne fassent de nouveau, la une du quotidien Christinien.

    Amicalement, Dominique,

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  17. Ravie de ce retour de Dominique, même pour ces quelques lignes seulement qui jouent astucieusement sur le ressenti de Christinette, vraiment agacée que ses "déboires lunaires" fassent l'objet de commentaires détaillés, surtout quand ils donnent globalement raison à Maman Spaak qui sait bien quelle est la méthode la plus efficace pour remettre sa fille dans le droit chemin...

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  18. Chère Christine,

    Je confirme votre analyse sur le fait que Christinette puisse être vraiment agacée, par le plébiscite que suscite ses 'déboires lunaires' et démontre le bien fondé de la méthode 'Maman Spaak', l'encourageant à poursuivre en cette voie, pour le plus grand bien de sa fille (enfin sauf sur l'instant).

    Pas d'impatience, Christine, la suite arrive et je suppute qu'elle vous ravira, vous ! Mais peut-être pas à Christinette, sauf si celle-ci met entre parenthèses ses contradictions...........

    Amicalement, Dominique,

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  19. Si Christinette pouvait lire les commentaires de Dominique, elle ferait grise mine (avant de faire rouge lune...) ! Il n'a aucun doute sur le bien-fondé des méthodes maternelles et l'encourage à "poursuivre" en cette voie...
    Pas facile quand même à comprendre pour la pré-ado à qui l'on veut démontrer que c'est pour son "bien" qu'elle va avoir "mal" aux fesses...

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  20. Chère Christine,

    En effet, si Christinette pouvait passer par dessus mon épaule, elle en tremblerait, avant même que sa lune ne tremble sous la claquée maternelle et je reconnais la difficulté pour une pré-adolescente de saisir, que son 'bien être' doit passer par une douleur fessière, assimilable au dicton « Il faut savoir souffrir pour être belle ! ».

    La suite arrive, Christinou !

    Amicalement, Dominique,

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  21. J'imagine bien Christinette regarder en douce par dessus l'épaule de Dominique et rougir de confusion en lisant ses commentaires sur ce qui attend la demoiselle...
    Situation troublante pour une Christinou qui se laissait parfois aller à regarder en effet par dessus l'épaule de sa voisine de classe, en pleine composition, pour copier une ou deux réponses ignorées ou pas assez révisées, afin d'avoir une note plus "présentable" et qui éviterait d'avoir quelques jours plus tard à "présenter" une certaine partie de son anatomie sous la dextre maternelle...

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  22. Chère Christine,

    Je vois que Christinette assimile cet espionnage de lecteur, a celui qu'elle exerçait 'parfois' par dessus les copines pour se faciliter la tâche, n'ayant pas fait l'effort de travailler avant les contrôles, avec d'ailleurs quelque ratés (prise sur le fait ou recopiant les mêmes sornettes) et dans le cas présent, c'est bien pour cette paresse qu'elle va sagement présenter cette partie anatomique rebondie à l'expertise de Maman.

    Je reconnais bien là, l'espiègle Christinou, préférant croquer la vie à pleine dents au risque de devoir rendre des comptes cuisants à Maman chérie et pleurer abondamment sous la main de celle-ci.

    Voici la suite........

    Amicalement, Dominique

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  23. Chère Christine,
    Suite 1 :

    L'aura maternelle s'impose naturellement aux deux demoiselles, l'une échaudée par son rendez-vous de la veille et l'autre craignant pour le sien, après lecture de son bulletin par Maman qui d'une réplique apaisante écarte les tentatives désespérées de son aînée, lui confirmant ainsi son intuition sur la qualité de celui-ci.

    Disséquant ligne par ligne, notes et appréciations professorales qui lorsqu'elles sont acceptables les recadrent aussitôt dans le contexte du redoublement, estimant qu'une simple moyenne pour sa fille est le strict minimum et que celle-ci devrait être au dessus du lot, dans toutes les matières, en travaillant plus sérieusement, ce qui loin d'être le cas et que Mlle Paule réaffirme.

    Ce constat très contrariant amène une nouvelle fois, Maman, à devoir sévir et faire passer son message par les fesses de son aînée, même si cela la chagrine d'en passer encore par de bonnes déculottées (à l'image des petiotes) pour sa grande fille, qui tarde à vraiment grandir et ne comprend que cela, comme si celle-ci avait besoin de tant à autre d'une reprise plus énergique et efficace qu'un bon sermon.

    D'ailleurs, Christinette malgré son aversion pour la fessée (honte et douleur), conforte par son comportement en dents de scie, le principe maternel, que rien ne vaut une bonne volée pour la remettre sur les rails de la bonne conduite et en donne la preuve, avec ces cinq semaines de calme, depuis sa dernière tannée.

    Maman Spaak dépitée par l'attitude de son aînée et confiante en sa méthode, énonce tranquillement le programme de fin de soirée, avant de reprendre ses activités, ne surprenant pas Christinette qui ne peux contenir son inquiétude en sanglotant et gémissant une plainte, vite réprimée par sa mère précisant qu'elle n'a plus qu'à préparer ses fesses.

    Christinou effondrée par ce qui l'attend, n'insiste pas, guettant simplement la réaction d'Aline, priant pour que celle-ci tienne sa langue et n'aggrave pas son cas, déjà bien chargé, pour lequel Maman lui prépare une chaude réception, après le souper.

    L'ordre des choses étant établis, Maman sert le dîner à ses filles (difficile à avaler pour Christine) comme d'habitude, sereine, sans animosité particulière, mais déterminée dans son action future dont-elle justifie le principe à Aline, redevenue curieuse et attentive aux déboires de la grande sœur, avec moins de moquerie qu'une Diane, n'ayant pas été épargnée la veille.

    Christinette, regimbant quelque peu, se voit renvoyer dans ses dix-huit mètres par Maman par une explication de texte très précise et remise dans le contexte de la déontologie familiale, Aline fessée pour un mauvais bulletin, il en est de même pour la grande sœur 'chacun son tour' avec un plus pour l'aînée en tant que redoublante, bien moins pardonnable.

    A suivre........

    Amicalement, Dominique

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  24. A la manière de Maman Spaak, Dominique tient ses promesses et livre dès ce matin une analyse de texte dont le "à suivre" final aiguise l'appétit de la lectrice, quitte à agacer Christinette qui ne peut que reconnaître que les remarques "dominiciennes" sont fondées et, hélas, pleines de bon sens...
    Oui, la logique maternelle ne laisse aucun espoir à Christinou qui sait bien qu'elle n'échappera pas au traitement déjà mérité par Aline la veille, et qui s'annonce de plus proportionné à la cible à rougir...
    Heureusement qu'Aline n'a pas joué les petites rapporteuses et dit à Maman les phrases de défi que sa grande soeur avait prononcées quand elles étaient seules entre soeurs.
    En tout cas, le programme de fin de soirée est effectivement "tranquillement énoncé", comme quelque chose de naturel, comme un rendez-vous qui est dans l'ordre des choses, et ne laisse place à aucun doute, l'unique chose qu'il reste à faire pour Christinette est bien de "préparer ses fesses".

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  25. Chère Christine,

    Et oui, Chère Christine, que voulez-vous je ressens une osmose avec Madame Spaak et ses principes, simples, mais efficaces envers ses filles, comme l'étaient mes parents pluriels avec la marmaille.

    Sinon, je suis ravi par votre réactivité Dominicale (ceci n'étant pas dans vos habitudes, comme les bonnes déculottées de Maman), constatant que je vous est mis en appétit et que la gourmande en redemande, à l'inverse du second dessert que va chaleureusement lui servir Maman chérie.

    Amicalement, Dominique,

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  26. Réactivité dominicale, en effet, mais j'ai surtout du travail à faire et j'ai donc été pas mal devant l'écran ce jour.
    Effectivement, je vous devine en osmose avec Maman Spaak et pr^t à démontrer la nécessité et l'efficacité de ses méthodes...
    Merci d'avance de vos commentaires à venir, de la part de Christine, car Christinette, elle, se serait bien passée de votre ironie, comparant ce qui l'attend à un dessert... Christinou en rougit de honte, avant d'en rougir autrement...

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  27. Chère Christine,

    En effet, je suis tout à fait capable de démontrer le bien fondé de cette méthode, parfaitement efficace pour remettre dans le droit chemin, les petites écervelées rêveuses ou fainéantes, comme pouvait l'être une certaine Christinou.

    La grande Christine se ravie donc à l'avance de mes futurs commentaires, à l'inverse de Christinette qui fait grise mine face à la comparaison que j'ai fait entre un dessert (agréable et sucré) et la déculottée (douloureuse et salée) que Maman chérie, va néanmoins lui concocter, me reprochant une certaine ironie (ce qui n'est pas faux).

    Et voilà que la pauvre petite Christinou chérie, en rougit de honte, j'en suis désolée, mais c'est bien elle qui s'est mise toute seule dans la mélasse et offrir à Maman, une nouvelle occasion de faire cuire ses rondeurs jumelles, comme des pommes au four. Oh ! Mon dieu, il insiste l'affreux !

    Amicalement, Dominique

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  28. Mardohl de retour, tiens voilà une bonne nouvelle. Surtout quand cela sera avec plus que quatre mots, dit Christinette en riant sous cape, hi hi... Mais pas par devant, bien sûr, pour que Maman ne le sache pas...
    Dominique, lui, insiste dans le registre qui met mal à l'aise Christinou... Bon, c'est vrai que c'est elle seule qui a récolté ces notes décevantes et ces appréciations négatives, et qu'elle ne peut pas nier qu'elle s'est mise dans une position inconfortable, surtout quand cela l'amène sur les genoux maternels, la lune à l'air...
    En tout cas, Christine, elle, attend avec impatience les commentaires avisés de ses plus fidèles décrypteurs. Merci d'avance !

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  29. Chère Christine,
    Suite 2 :

    Scotchée et condamnée à un deuxième dessert moins doucereux, Christinou reste muette, estimant que les résultats de son bulletin ne sont pas si mauvais, mais qui sait aussi qu'en cette année de redoublement, Maman attend autre chose qu'un maintien passable de sa fille et n'acceptera aucune dérive en matière d'effort de travail ou de discipline.

    Christinette, en jeune fille intelligente, a également conscience que la logique maternelle n'est pas à géométrie variable, Aline ayant eu droit à une bonne déculottée pour l'insuffisance de ses résultats, il n'en sera pas autrement pour la grande, voir même plus, puisque redoublante et trop longtemps épargnée à l'esprit de Maman, se reprochant un manque de vigilance à l'égard de sa fille.

    Dés lors pour Christine, renvoyée dans ses quartiers, tout est clair, il ne lui reste plus qu'à bien préparer ses fesses, pour les présenter sagement à Maman le moment venu, qui n'accélère pas l'ordre des choses, laissant mijoter son aînée, sa fessée n'étant que la dernière tâche à accomplir en cette journée ordinaire.

    En faisant sa toilette, l'image de son corps fait vagabonder l'esprit de la prude Christinette, le regard s'attardant sur son bas du dos, avec un mélange de peur et de satisfaction, entre lune blanche et lune rouge osant même un effleurement de ses rondeurs encore fraîches, lui provoquant des frissons et une étrange sensation d'interdit, comme s'il fallait conserver la virginité de l'endroit pour Maman.

    Retournant dans sa chambre, commence alors pour Christinou, l'attente peuplée d'angoisse, scrutant le moindre bruit ou écho de conversation, figée par la peur, ne focalisant que sur ce qu'elle craint par dessus tout, recevoir une bonne fessée de Maman.
    A suivre........

    Amicalement, Dominique

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  30. L'attente est toujours insupportable, "peuplée d'angoisse" comme le dit Dominique. C'est une période particulière où Christinette imagine ce qui l'attend, en a peur, et préférerait, puisque cela est inéluctable, que ce soit fini déjà... Mais, cela ne veut pas dire, bien au contraire, qu'elle a hâte que cela commence...
    Et si Maman lui demandait d'en choisir l'heure, sûr qu'elle retarderait jusqu'à la dernière minute, quitte à continuer à angoisser et à ne penser qu'à ce qui va lui arriver...

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  31. Chère Christine,

    Je n'ai aucune peine à imaginer que l'attente soit insupportable psychologiquement, surtout lorsque c'est pour être déculottée et recevoir une bonne volée, j'ai connu quelques exemples et je partage ce sentiment ou l'on souhaiterait que ce soit déjà fini, tout en priant que cela ne commence jamais.

    Et je dois avouer, que ce cas là, Dominique n'était pas plus pressé que Christinette de voir arriver Maman ou Tata, espérant jusqu'au bout une sorte de revirement de situation qu'il lui aurait épargné ce moment intense (ce qui ne c'est jamais produit, hélas).

    A ce soir....

    NB : ravi du retour de Mardohl

    Amicalement, Dominique

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  32. Ravie aussi, mais pour l'instant ce retour est plutôt muet... Soyons confiants, je pense que Mardohl se rattrapera bientôt.
    Pour ce qui est de l'analyse de l'attente, c'est vrai que ces sentiments contradictoires sont troublants. Avoir envie que cela soit fini, et aussi que cela ne commence jamais, participe de cette étrange sensation...

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  33. Chère Christine,

    Christine, ce matin, ayant quelques obligations, le temps m'a manqué pour peaufiner la suite de mes commentaires, mais que Christinette se rassure ses fesses ne perdent rien pour attendre et celle-ci aura encore de quoi rougir des joues du haut, avant celles du bas, accompagnées de douleur.

    Désolé, ma petite Christinou, de cette perspective néfaste pour vos rondeurs jumelles, mais vous seule, en êtes responsable et le facétieux Dominique, ne fait qu'en souligner l'efficacité pour votre bien être de jeune fille naissante, emprunte de contradictions.

    Amicalement, Dominique

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  34. Non, Christinette ne "se rassure" pas de savoir que Dominique va prendre le parti de Maman Spaak, et commenter les moindres détails de sa méthode qui aboutit, une fois encore, à basculer son ainée en travers de ses genoux, et à lui baisser sa culotte pour mieux pouvoir rougir ses fesses, au grand dam de sa fierté de jeune fille naissante.

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  35. Chère Christine,

    Je me doutais que Christinette ne serait pas rassurée de me voir épouser la cause de Maman Spaak et plébiscité sa méthode à l'encontre de son aînée, pour la remettre dans le droit chemin.

    Mais sincèrement, force est de reconnaître que Christinou, une fois basculée sur les genoux de Maman et sans culotte, retrouve alors toutes les bonnes vertus d'une jeune fille naissante et intelligente, à laquelle sa chère Maman doit de temps à autre (pour ne pas dire régulièrement) rougir le bas du dos, pour comprendre qu'il faut grandir.

    Certes, Christine, je vous accorde qu'il s'agit là, d'une vue d'adulte (et même plus) qu'une Christinette ne pouvait admettre et ne s'y résignait que par la volonté d'une mère aimante, mais dont l'autorité ne se discute (ait) pas, ce qui fait défaut à ce jour.

    Petite pensée d'un soir, qui n'a valeur que pour l'auteur !

    Amicalement, Dominique

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  36. Dominique insiste encore et met Christinou dans l'embarras, surtout en soulignant que Maman s'applique à rougir sa lune "régulièrement".
    Mais, cela dit, elle attend les commentaires plus longs que le "à suivre" semblait promettre... Ce serait bien de pouvoir les lire avant que Christine ne poursuive son récit. Merci d'avance...

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  37. Chère Christine,
    Suite 3

    Christinette étant alors à l'affût, entend soeurette jouer les curieuses auprès de Maman pour avoir confirmation de ce qu'elle se doute au sujet de sa grande sœur, obtenant une réponse maternelle recadrée ôtant tout illusions à Christinou sur sa destinée, si tenté qu'elle en est encore à ce moment.

    Aline compatissante, mais satisfaite que sa grande sœur prenne la relève sur les genoux maternels, lui précise sans vergogne que Maman va venir, ajoutant même qu'elle va lui baisser la culotte tout en dandinant le bas du dos, avec une petite pointe de moquerie.

    Christine ne réplique pas, sachant qu'Aline peut se permettre d'extrapoler au sujet de sa culotte, dans la mesure ou elle-même a été déculottée la veille, en fait pour Christinette cela est une évidence, Maman ne dérogeant jamais à ce sacro-saint principe de dégager la lune de sa fille, pour mieux la rougir et lui faire sentir, ce que Maman appelle une bonne fessée.

    Christinou ne le sait d'ailleurs que trop bien, n'en étant ni à sa première, ni sa dernière expérience en la matière, celle-ci ayant présenté plus souvent qu'à son tour ses rondeurs jumelles dénudées à la dextre maternelle et en connaît donc tous les rebondissements, les sensations, ainsi que les émotions que provoque une volée magistrale de Maman, qu'elle redoute par dessus tout.

    Voilà ce qui est promis à la petite paresseuse, qui se morfond, en attendant Maman certes, mais surtout la fessée, sa bonne fessée déculottée qu'elle a mérité et qu'elle aurait pu éviter en travaillant un peu plus, mais pour cela il faut vraiment grandir dans sa tête et se comporter en vrai jeune fille, non en gamine insouciante, qui ne récolte, que ce qu'elle sème, avec Maman chérie.

    Oh !Bien sur ! J'entends Christinette, oser avouer, en un murmure du bout des lèvres qu'elle mérite une punition pour sa paresse « Mais grand dieu pas la fessée ! Cà fait trop mal ! Que Maman me prive de télé, de dessert, de sortie avec les copines, que sais-je ? Mais pas ça ! J'en rougis de honte, rien que d'y penser ! ».

    En effet, cela pourrait être envisageable, mais très sincèrement je doute de l'efficacité et je parle par expérience, même si celle-ci rejoint le point de vue de Maman Spaak considérant qu'une bonne déculottée remet vraiment les idées en place (sans être éternelle, bien évidemment).

    A suivre.......

    Amicalement, Dominique

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  38. Chère Christine,

    Je viens de transmettre une suite, sans avoir consulter la réponse, à mon message tardif et constate que Christine, la reine du mijotage, se fait gourmande et bien comme pourrais le dire Maman Spaak, il y a des claques qui se perdent et j'en connais une qui en mériterais, soit-dit en passant.
    A ce soir.

    Amicalement, Dominique

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  39. Oui, Dominique, désolée de me montrer impatiente, mais n'est-ce pas la preuve que j'apprécie les commentaires en question. Il faut dire aussi que, comme je me suis arrêtée dans mon récit en pleine action, je me prends à attendre l'intégralité des commentaires de l'épisode avant de poursuivre l'écriture du suivant...
    Effectivement, Christinette peut avouer qu'elle a conscience que ce bulletin trimestriel ne mérite pas d'éloges, et que, selon la logique maternelle, elle "mérite" d'être punie...
    Mais, effectivement aussi, attendre Maman quand on se doute que l'on va être disputée est déjà angoissant, mais savoir, l'avoir entendu de la bouche de Maman, et se l'entendre répéter de la bouche de sa soeur que ce que l'on attend c'est non seulement Maman, mais c'est surtou une fessée, une bonne fessée déculottée, c'est plus angoissant encore... c'en est presque insupportable...

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  40. Je constate que le "surtout" de la dernière phrase a perdu un "t", mais il ne s'agit pas d'une faute, promis, mais d'une étourderie, n'ayant pas bien relu avant d'envoyer le message...
    Il fut un temps que Christinette a bien connu où il suffisait d'avoir cinq fautes dans une dictée pour récolter un zéro pointé... Je ne voudrais pas en arriver là... Cela réveillerait en moi d'autres souvenirs que Dominique commenterait volontiers, je n'en doute pas...
    En attendant, le nouvel "à suivre" de son récent commentaire est, lui aussi, comme une promesse d'autres réflexions à venir...
    J'ai hâte de les lire, à l'inverse de Christinou qui n'est pas pressée que Maman monte...

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  41. Chère Christine,
    Suite 4 et fin,

    Ayant bien saisi, que vous attendez mes commentaires, avant de poursuivre l'épisode, je ne vais pas vous faire languir, à l'inverse de Maman qui n'avait pas son pareil pour faire mijoter la demoiselle et la faire réfléchir, en attendant la fessée (déculottée, bien entendu) qu'elle méritait.

    Et comme de juste, Maman s'affaire à ses tâches quotidiennes n'étant pas pressée par le temps, suspension temporaire d'école pour les filles, lui octroyant une plus grande liberté, n'ayant pour conclure cette journée bien remplie, qu'à donner à son aînée la bonne fessée qu'elle mérite et ceci de façon ordonnée, sans précipitation, l'esprit libre, afin de consacrer toute son attention à la punition de sa fille.

    Tout cela, Christine en a conscience et tremble de trouille à l'avance, sachant que Maman ne fait jamais les choses à moitié lorsqu'elle s'occupe de ses fesses, d'autant plus qu'ayant été épargnée durant 5 semaines, la détermination maternelle n'en sera que plus forte, se reprochant un certain laxisme envers sa fille et le « Ne t'inquiète pas, j'arrive bientôt, ma fille » résonne aux oreilles de Christinette, comme le tonnerre annonce l'orage, sauf que celui qui arrive va s'abattre sur sa lune toute dévoilée.

    Son heure étant venue, Christinou, comme à son habitude s'échappe de l'endroit ou Maman va officier, ce fameux lit à multiple usages (sommeil, déconvenues fessières, sommeil réparateur), car bien sur c'est là qu'elle prend place, bien au centre, invitant alors la demoiselle à la rejoindre qui tente une dernière imploration, mais rien n'y fait Maman chérie en a finit d'écouter Christine et ses belles paroles, le temps de l'efficacité est venu en conversant avec ses fesses.

    Christinette, suppliante, bascule alors sur les cuisses de Maman, ressentant une sensation de vertige qui annonce la fin de l'espoir, Maman maîtrisant parfaitement la situation entreprend la mise en place du théâtre des opérations, écartant toutes tentatives désespérées, pour dégager la cible et s'accompagnant de la voix, signifie à la demoiselle qu'elle va passer un très mauvais quart d'heure et lui remémorer, ce qu'elle a quelque peu oublié, durant ce temps de clémence maternelle.

    Vous pouvez donc maintenant livrer la suite et sans faute d'étourderie, à moins que vos fesses n'ait besoin d'un réchauffement.

    Amicalement, Dominique

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  42. Comprenez moi, Dominique. Christinette ne va pas se positionner à côté du lit pour aller plonger tout de suite en travers des genoux maternels. Cette fuite, qui n'en est pas une, puisque Christinou ne va pas sauter par la fenêtre, n'est en fait qu'un ultime répit, que la future punie s'accorde, comme une petite distance qui permet une ultime supplique, une dernière plaidoirie, une imploration pour demander une clémence à laquelle personne ne croit dans la maisonnée...
    Le "Ne t'inquiète pas, j'arrive" de Maman ne trompe personne, et joue à l'évidence sur l'ironie. Les plus de cinq semaines de clémence maternelle n'ont en fait guère estompé les souvenirs des claquées précédentes. Peut-être même qu'avec le temps, elles paraissent dans les pensées de la fautive encore plus redoutables. Et ces dernières secondes d'attente n'en deviennent que plus cauchemardesques... Plus aucun obstacle n'existe entre les fesses blanches et la main d'une Maman dont le calme et la détermination impressionnent et promettent une volée magistrale...

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  43. Chère Christine,

    Je vous comprends parfaitement, Christine, jamais je n'aurais osé aller au devant du danger, sachant ce qui m'attendait et auquel je n'échappais pas, ayant aussi moi-même mes petites manies pour retarder l'échéance, en vain bien évidemment, la dérouillée promise étant donnée sans état d'âme de la part de Maman ou Tata, recadrant par la parole, le but de celle-ci.

    Et je vous rejoins, d'autant plus, sur la notion du souvenir des claquées précédentes, que n'étant pas un 'habitué' des foudres parentales (garçon plutôt facile à gérer) à l'inverse de mes sœurs ou ma cousine Monique (plus rebelle), je n'avais aucune envie d'avancer vers les genoux de ma punitrice, me remémorant aussitôt mes précédentes expériences en la matière et ressentant alors une plus grande trouille, sachant trop bien ce qui m'attendait.

    Il m'est donc facile d'imaginer le ressenti de Christinette, au moment de l'arrêt du récit de Christine, étalée sur les genoux de Maman, présentant une paire de fesses dégagées de toutes protections, à une main, ô combien expérimentée et prête à rattraper, son retard envers la lune de Christinou, ce qui n'a rien d'engageant pour la demoiselle en fâcheuse posture.

    D'ailleurs, confirmée par la détermination maternelle, qui déculotte sa fille de façon méthodique sans geste brusque, faisant descendre le pyjama aux genoux et glisser délicatement la culotte à mi-cuisses, pour bien dégager la cible qu'il convient de rougir copieusement.

    Petit épilogue de papy, pas toujours très tendre avec les fesses de Christinette, je l'avoue, mais qui saura me pardonner par l'intermédiaire de Christine, n'est ce pas ?

    Amicalement, Dominique

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  44. Oui, Dominique, Christine vous pardonne, même si vos commentaires ne font qu'accroitre le trouble de Christinette dans sa fâcheuse posture...
    Moment fatidique que j'évoquerai dans la suite de mon récit, moment où le dernier espoir d'un sauvetage miraculeux, d'une clémence inimaginable, prend fin.
    La menace planait au dessus des fesses de Christinou depuis la dernière déculottée, puisque celle-là s'est forcément accompagnée d'un "Et ne t'avise pas de recommencer", ou d'un "Tu sais ce qui t'attend si tu désobéis encore", etc. La menace devient à ce moment précis une réalité, palpable d'autant qu'elle va l'être sur le plan physique...
    Alors, oui, on aimerait presque avoir oublié ce qu'une "bonne fessée" veut dire dans le langage maternel. On aimerait que les souvenirs ne reviennent pas, qu'ils n'encombrent pas une tête déjà remplie d'angoisse, en rappelant à la fautive que l'orage va tomber, que ça va barder, que ça va claquer fort, longtemps, méthodiquement, et que Christinette va pleurer, crier, supplier, mais qu'elle ne sortira pas des genoux maternels avant que sa lune soit écarlate, brûlante, tannée comme Maman sait si bien le faire...

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  45. Chère Christine,

    Oh là là ! Quelle confession de la part de Christine, que j'applaudis ! Plutôt habituée aux faux semblants et à l'escamotage vis à vis de cette punition que Christinette redoutait, par dessus tout, sachant trop bien ce que les mots 'bonne fessée' signifiait dans la bouche maternelle.

    Christinou redevenant une petite fille apeurée, en plongeant sur les genoux de Maman qui après avoir baisser la culotte, va claquer, encore et encore ses rondeurs pour les rougir jusqu'à l'écarlate, cette main qui tanne avec force et méthode, fait mal, même très mal à en devenir insupportable, amenant Christinette à crier sans retenue, pleurant à foison, suppliant comme jamais pour que cela cesse, exprimant ainsi toute la douleur ressentie durant une déculottée maternelle.

    Et c'est tout cela que Christinette craint, à chaque fois et ne veux plus pour elle, mais telle n'est pas la volonté de Maman qui considère que seule une 'bonne fessée déculottée' est efficace pour remettre sur les rails de la bonne conduite, son aînée, même si pour cela elle doit user la paume de sa main sur les fesses nues de sa fille.

    Bizarrement, j'ai comme l'impression d'anticiper mes commentaires du prochain épisode, alors je m'arrête en attendant la livraison de celui-ci.

    Amicalement, Dominique

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  46. C'est vrai, Dominique, que ces échanges empiètent presque sur la suite, et d'ailleurs quelques éléments de mes réponses sont assez proches de ce que je veux exprimer dans la suite.
    La "confession" de Christine, c'est mon regard, maintenant, sur cette période, mais évidemment pour la Christinette qui sent glisser sa culotte vers le bas, et Maman la bloquer en parfaite position pour exposer sa (encore) blanche lune à ce qu'elle redoute autant qu'elle le mérite, ce n'est pas du tout le même point de vue, vous le concéderez volontiers, non ?

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  47. Chère Christine,

    En effet, Chère Christine, nous empiétons sur la suite et vous seule pouvez le confirmer, tant qu'à à la confession, j'avais bien compris qu'elle venait de la Christine adulte et non de Christinette qui commençait à pleurer et à chigner, sentant sa culotte glisser vers le bas, pour recevoir la tourmente maternelle et sentir sa lune, brûler, sous la mimine experte de Maman et changer de coloration.

    Alors oui, je concède à la Christinette de l'époque, un point de vue différent de la Christine d'aujourd'hui, tout en lui précisant que les 'bonnes fessées' maternelles, aussi redoutables soit-elles, ont données un certain résultat, n'est ce pas Mademoiselle ?

    Il ne vous reste plus qu'à livrer la suite, à moins que vous ne préfériez préparer une partie anatomique de votre corps et la mettre à disposition d'une main, sachant la faire passer du blanc au rouge, à vous de choisir !

    Amicalement, Dominique

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  48. En marge de l'épisode 60
    Chère Christine,

    Revisitant votre blog, en attendant la suite de l'épisode 60, je me permets de vous adresser un petit commentaire sur l'origine de vos écrits et le bonjour de départ.

    Sachez, Chère Christine, que vous avez parfaitement blogger pour les internautes dont je fais partis et dont la chronique du redoublement en est la parfaite synthèse, mélant rigueur, volonté et amour d'une Maman, envers ses filles, quitte pour cela à devoir faire passer le message par leurs fesses.

    Voilà une petite pensée, même si je sais que vous n'appréciez pas trop les retours en arrière, mais peu être que de ma part, cela passera !

    Amicalement, Dominique

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  49. Chère Christine,

    Ayant concédé à Christinette son point de vue, lorsque celle-ci sentait sa culotte glisser vers le bas, mettant à nue, deux rondeurs que Maman pouvait alors faire rougir copieusement, faisant crier, pleurer et supplier une Christinou, dont les joues du bas connaissaient parfaitement l'efficacité de cette main maternelle, sachant chérir ou punir.

    Je souhaiterais donc que la grande Christine se montre, plus active, à moins que prise d'une petite pointe de 'nostalgie', celle-ci ne soit tentée par un voyage au travers de genoux amicaux et redécouvrir ainsi toutes les vertus d'une bonne fessée (déculottée, bien sur).

    D'ailleurs, sans méchanceté, envers Christinette, j'espère que Christine saura dans la suite de son récit, démontrer à quel point Maman savait faire sentir à son aînée, l'efficacité de sa main, lorsqu'il était nécessaire que celle-ci intervienne sur ses fesses.

    Amicalement, Dominique

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  50. Chère Christine,

    Dernière petite couche Dominicaine, avant que celui-ci n'aille gagner le fruit de son labeur, en précisant que je m'y rend avec plaisir et sans contrainte.

    En ligne droite de mes commentaires précédents, je crois que la grande Christine aurait bien besoin, tout comme ses clones d'une certaine époque, de traitements plus énergiques et plus propices, à lui redonner de la motivation.

    Je pense donc, qu'il ne serait pas inutile d'en informer Madame Spaak, avant même qu'elle ne gratifie comme il se doit sa fille, pour son bulletin, permettant à cette Maman de devoir, de rajouter un petit supplément tout aussi mérité, que le premier.

    J'ai donc toute la nuit, pour réfléchir, à la manière de la contacter, réservant ainsi, à Christinette, Christinou et surtout Christine, un moment inoubliable sous la main de Maman Chérie (ceci n'est qu'humour de la part du papy fouettard, que vous amuse et vous fait rire, avec ses bêtises, du moins je l'espère!).

    Amicalement, Dominique

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  51. Chère Christine,

    Alors que vous soyez en vacances, la période s'y prétend, pas forcément le temps, je le comprendrais, mais un manque d'effort de votre part, ma contrarierais beaucoup et sincèrement, dans ce cas, je remplacerais volontiers Maman Spaak, pour faire sentir aux rondeurs anatomiques de la demoiselle, ce qu'une main masculine (malgré l'idéologie de ce blog) est capable d'accomplir sur une lune dévoilée et en bonne position, vous le voyez, j'en suis sur !

    J'espère me tromper sur la situation de Christine, peu être, surbooké professionnellement et là, je pourrais éventuellement avoir une certaine clémence envers la conteuse, sinon que celle-ci prépare ses fesses, comme Christinette a su le faire pour Maman et lui présenter une cible, délimitée, prête à recevoir son dû et comprendre qu'il faut grandir, mademoiselle.

    Sauf, bien entendu, si les bonnes fessées de Maman, pour une grande fille, ne soient nécessaires et provoque un tilt dans la cervelle de la demoiselle, qui pour l'instant ne comprend que cela et à l'instar de ses petites sœurs, ne reconnaît ses fautes, que la culotte baissée, pour une bonne volée maternelle.

    Comme vous pouvez le constater, je suis prolixe, à l'inverse de vous, Chère Christine et je suis certain qu'une Christinette, en son temps, aurait déjà eu sa lune découverte et bien soignée par Maman chérie.

    Amicalement, Dominique

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  52. Chère Christine,

    Rentrant d'un week-end très prolongé, constatant la non activité de Christine, j'ai la confirmation que la conteuse est parti se reposer, ce qui est tout à fait louable en cette période de beau temps (enfin!), par contre si tel est le cas, il me semble que celle-ci aurait pu prévenir comme précédemment.

    Mais il est vrai, que pour cela, peu-être aurait-il été nécessaire de rappeler à la petite tête de linotte, ses devoirs de civisme envers les autres, à l'aide d'une méthode maternelle bien connue d'une certaine demoiselle de l'époque, n'est ce pas ?

    Amicalement, Dominique

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  53. Chère Christine,

    Mais à quand le retour de la merveilleuse conteuse, dites-moi ? Ah, ça y est, je sais ! Pour la rentrée de septembre et la reprise des cours, pour l'instant Christinette, se la joue tout en beauté, fringante et fière d'être une jeune fille épanouie, vis à vis des copines d'été, sans bien sur, leur avouer qu'au retour, le revers de la médaille sera bien différent avec Maman.

    D'ailleurs, selon le récit en cours, nous en sommes qu'à la veille du premier jour des vacances de Noël et je crois me rappeler que Christinou, est allongée, culotte baissée, au travers des genoux de Maman pour la bonne fessée qu'elle mérite, au sujet de son bulletin trimestriel et dont-elle, vient de sentir la première claque, à moins que ma mémoire me fasse défaut.

    Nouveau message, d'un impatient lecteur et qui ne doit pas être le seul, dans ce cas !

    Amicalement, Dominique

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  54. Coucou, me revoilou... Non, je ne suis pas encore partie en vacances. Je me suis absentée cinq jours pour un projet professionnel, mais c'est vrai que j'étais présente les autres jours, avec pour ma défense de gros dossiers de travail à peaufiner, mais je concède volontiers que cela n'explique pas tout...
    De fait, pour vous mettre dans la confidence, et rassurer Dominique, j'ai effectivement commencé l'écriture de l'épisode suivant, mais je n'ai pas pu m'y consacrer comme je voulais, et chaque jour qui passe m'a donné l'impression que j'étais comme "en faute", que je dépassais la limite de patience de mon lectorat...
    C'est drôle (le terme est mal choisi), ou plutôt étrange de ressentir cette situation, comme du temps de ma pré-adolescence... Cet épisode 61, c'est comme un devoir que je n'aurais pas terminé, alors que je devais le rendre vite, comme je l'avais promis. Dans cette situation, j'angoissais dans un premier temps, me disant qu'il fallait que je l'achève vite, avant d'être découverte, avant que Maman ne s'en aperçoive, puis passé un cap je savais que, de toute manière, fini ou pas fini, cela risquait de mal se passer, et puis ensuite encore, je pensais effectivement à finir le devoir, mais surtout à gagner du temps, à me faire discrète, voire à me cacher, certaine que cela finirait mal...
    Et puis, comme quand je trainais les pieds pour rentrer à la maison un jour d'arrivée de bulletin de colle, il y avait bien un moment où je me décidais, le coeur battant à rentrer...
    C'est le cas aujourd'hui, mais je reviens sur la pointe des pieds, pas peu fière... Et inquiète !

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  55. Chère Christine,

    Désolé, Christine, je ne découvre votre retour que ce matin, après une nuit de travail assez dense (pleine saison) et si j'ajoute à cela, mon week-end spécial, j'avoue humblement avoir plutôt consacré mon temps libre à la récupération physique, ne faisant qu'un détour fugace sur votre blog.

    Petit commentaire matinal, avant d'aller me reposer et pouvoir, ainsi répondre à votre 'Coucou, me revoilou...', expression qu'un chanteur a également utilisé (voir créé), après avoir dévoilé au grand jour et une certaine indécence, ce que Christine (tte) voulait à tout prix conserver au secret.

    « Bon ça suffit, pour l'instant ! Tu reviendras plus tard, va te coucher, sinon gare à tes !!!!! »

    Amicalement, Dominique,

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  56. Je n'avais pas fait le rapprochement entre "revoilou" et le "dos" de Polnareff, c'est rigolo que cela me soit evnu ainsi, sans le faire exprès.
    J'ai repris l'écriture de la suite, pas encore fini mon "devoir", mais promis, c'est pour bientôt. L'essentiel est que Maman ne s'en soit pas aperçu... hi, hi...

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  57. Chère Christine,

    Sage décision que de revenir à pas feutrés, sans forfanterie et une angoisse, malgré ce 'mot d'excuse' dont les motifs (légitimes), sont accommodés à la sauce Christinienne d'une certaine époque, qui savait jongler avec les « C'est pas moi, c'est les autres, promis, je voulais pas ! Et j'en passe ! ».

    Alors, pour ce 'devoir, en retard' qu'il vous faut 'rendre' Christine ! Transformez les promesses à répétition d'une Christinette, en acte, même si cela entraîne des conséquences peu agréables pour une partie du 'dos' que Christinou (à l'inverse de Polnareff) a présenté plus d'une fois à Maman.

    Pour en terminer, avec humour toujours, je vous livre cette réflexion d'un célèbre entraîneur (surtout son bob), « Je préfère en prendre, dix, une fois ! Que dix fois, un seul ! », étant sur que vous serez à même de la transposer, à ce que je veux dire !

    N.B : Je serais vous servir (même virtuellement), ce que Maman avait par habitude de distribuer à Christinette, lorsque celle-ci retombait dans ses travers et ce qui l'attend d'ailleurs, en la circonstance, à bon entendeur !

    Amicalement, Dominique,

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  58. Bon, soyons fûtée... Si je livre le texte suivant demain, soit le 19 juillet, il apparaitra juste au dessus du précédent qui est du 18... et avec un peu de chance, personne ne verra pas que c'est passé du 18 au 19, mais avec un mois d'écart... Je pourrai faire croire que c'est une erreur informatique...
    Maman, qui me surveillait avec plus d'attention, ne se serait pas faite duper : un mois sans travail personnel, sans devoir rendu, je ne veux même pas l'imaginer... Sûr que chacun voit ce qui me serait arrivée à la découverte du pot aux roses...

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  59. Chère Christine,

    Bon ! Je ne possède pas la malignité d'une Christine, ou devrais-je dire Christinette, pour décider du meilleur moment pour délivrer son 'devoir, en retard' à Maman chérie, certes compréhensive, mais très attentive à l'activité yoyo habituelle de sa fifille, alors que l'année ne s'y prêtre pas.

    Alors, aussi futée que vous soyez et je n'en doute pas, livrez comme il vous semble ce 'devoir', nous jugerons Maman et moi, si celui-ci mérite, félicitations ou autre chose.......... ! Et, je pense qu'il est inutile de vous faire un dessin, à moins que vous n'ayez une préférence pour une certaine couleur ?

    Amicalement, Dominique

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  60. Chère Christine,

    Non, mais quel idiot (ou encore endormi) je fais ! N'ayant pas fait attention au jeu des dates que la maligne Christine a utilisé, comme son alter égo savait concocter des ruses de sioux, vouées à l'échec et lui valant, au final, une partie de son corps aussi colorée que le visage de Géronimo (même si c'était un Apache).

    Donc, comme aurait pu le dire Maman que je rejoins « Non, mais franchement, Christine ! Tu cherches vraiment les ennuis ! Alors, si tu as oublié et bien je vais te rafraîchir la mémoire et pas plus tard que maintenant ».

    Et là ! On est en présence d'une grande jeune fille désemparée, allongée sur les cuisses de Maman n'attendant que la bonne fessée qu'elle mérite pour ses bêtises, une fois la cible dégagée de toutes entraves (jupe, pantalon, short, collant et surtout le dernier rempart : La Culotte) pour une plus grande efficacité de celle-ci et la Christinou, en sait quelque chose, n'est ce pas ?

    Amicalement, Dominique

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  61. La grande "jeune fille désemparée" aurait bien aimé un peu plus de compassion, même si un mois de retard n'incite guère à la clémence, je dois bien le reconnaître... Et je ne doute pas qu'en pareille circonstance, Maman, Dominique a hélas raison, n'aurait pas manqué de "dégager" pleinement la cible à réchauffer...

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  62. Chère Christine,

    Pour obtenir de la compassion, peut-être faudrait-il que la grande jeune fille, fasse preuve d'un réel effort dans l'exécution de ses devoirs, plutôt que s'efforcer à gagner du temps par l'utilisation de subterfuges qui ne trompe personne (à commencer par Maman).

    Alors que la demoiselle, ne vienne pas se plaindre, lorsque qu'elle entend ce que Maman savait si bien lui dire « Non, mais vraiment le don pour les chercher ! Et si tu ne les cherches pas, tu sais les trouver ! Alors prépare tes fesses ma fille, car ça va barder, je te le garantis ! ».

    J'ajouterais que Christine, a tendance à réclamer, ce qu'elle ne peut avoir, tout comme Christinette qui implorait à grands cris Maman de ne pas la fesser, alors qu'elle se savait en faute et méritait une punition.

    Par conséquent, Christine, le 19 arrivant à son terme en ce qui me concerne (dernière nuit), préparez vous à une chaude réception de ma part, si la suite n'est pas avant minuit (ce que je ne verrais qu'à 6h demain).

    Amicalement, Dominique

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  63. Critique épisode 60 par Mardohl

    Rien d’imprévu dans cet épisode : comme dans une tragédie classique, les faits s’enchaînent en une implacable logique pour ramener Christine sur les genoux maternels, sans que nul miracle ne vienne infléchir le cours inéluctable du destin. Inutile dès lors de résumer cette soirée réglée comme du papier à musique, exactement telle qu’Aline l’avait prévu : Madame Spaak consulte le bulletin de son aînée, annonce le verdict, qu’elle applique sans faillir juste après le repas du soir. Je me bornerai plutôt à commenter quelques particularités (sans revenir toutefois sur l’attitude ambivalente de votre petite sœur, présente mais déjà largement approfondie dans le commentaire précédent).

    (Entre parenthèses, vous allez jusqu’à décrire le menu du dîner et à mentionner quelques plats qui ont vos faveurs, tels que « la soupe au potiron maison », mais vous n’indiquez pas le titre du film qu’a pu aller voir Diane, omission volontaire peut-être, en ce que cette information aurait permis de dater la scène.)

    Ainsi, forte de son expérience bien compréhensible en la matière, sur la base du ton calme et déterminé qu’a pris sa mère, Christine se trouve dès la sentence en mesure d’inférer quel genre de fessée l’attend ce soir : en l’occurrence, c’est « l’exemplaire » qui se prépare, la « trimestrielle » pourrait-on dire, la plus appliquée, la plus méthodique, la plus traumatisante, la plus efficace, celle réservée aux motifs particuliers, celle administrée avec une force tranquille, celle dont elle a le plus à craindre je pense, celle qui la laissera en sanglots, la lune uniformément brûlante et écarlate, celle qui la calmera pour longtemps.

    La contemplation de ses fesses encore blanches, mais plus pour longtemps, dans le miroir de la salle de bains, constitue un point d’orgue du récit. Sur le moment, Christine fait fi de sa pudeur pour dresser un constat des lieux. Voici une mappemonde intacte, un derrière de fille sage, qui n’a pas rougi de cinq semaines, mais qui vit ses derniers instants d’impunité. Dans moins d’une heure, cette peau encore blanche et fraîche se verra impitoyablement empourprée, embrasée par la dextre maternelle, et Christine pourra alors en tirer une douloureuse comparaison. Cette seule évocation lui fait venir les larmes aux yeux.

    Remarquons que Christine hésite à y poser trop longtemps sa main, craignant que sa maman puisse s’en apercevoir. Appréhension irrationnelle pourtant, car sous quel motif Madame Spaak interdirait-elle à ses filles de se toucher le postérieur ? Peut-être qu’inconsciemment, Christine, une fois le verdict prononcé, et jusqu’à ce que la fessée lui ait été délivrée, considère désormais cette partie de son anatomie comme propriété exclusive des mains maternelles.

    SUITE CI-DESSOUS

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  64. SUITE DU COMMENTAIRE DE MARDOHL

    On remarquera (d’ailleurs vous nous l’avez fait remarquer) avec quelle rigueur méthodique, quelle « minutie rare », Madame Spaak procède aux préparatifs, ce qui sous cet angle aussi rattache la fessée qui se prépare à la catégorie « appliquée », et par-là même, mémorable, exceptionnelle : main récalcitrante de la fautive bloquée, veste de pyjama relevée, pantalon descendu jusqu’aux genoux et enfin, la touche finale, la cerise sur le gâteau, le lever du rideau en quelque sorte : sous les gémissements de la patiente (qui sait, en matière d’intensité, ce que

    signifie cette rectitude propédeutique et qui en panique déjà), la culotte baissée « tant derrière que devant ».

    Détail savoureux que celui-là ! Madame Spaak ne se contente pas de faire coulisser d’un côté le dernier vêtement, mais l’abaisse complètement, dévoilant totalement les parties secrètes de sa fille, dont elle ne fait pas plus de cas que si Christine était une petite fille. Un potache pourrait s’écrier en jubilant : « Elle a la zézette à l’air ! » Même si sa stricte intimité demeure plaquée contre les genoux maternels, et donc dissimulés aux regards de sa mère comme de tout éventuel témoin, on imagine bien à quel point ce dénudement intégral doit mortifier l’ego de la patiente.

    Le sermon maternel final imprègne l’imminente exécution de la solennité qui convient à une fessée d’anthologie, qui s’annonce longue et marquante. Vous recourez d’ailleurs à deux comparaisons bien parlantes : votre mère prend deux inspirations « comme au départ d'une course ou comme avant d’entrer en scène », ce qui rattache le châtiment au domaine sportif (par son aspect physiquement éprouvant, pour la corrigée comme pour la corrigeante d’ailleurs) et théâtral (entre autres par le rigoureux et immuable rituel dans lequel celui-ci s’incarne, chaque type de fessée appelant un cérémonial qui lui est propre).

    La première claque retentit comme le point final de cet épisode, et nous prédit parallèlement ce qui constituera la substance du prochain opus : la narration exhaustive de ce spécimen de fessée qui ponctuera, elle, ce premier trimestre de redoublement.

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  65. Après le 59, voici pour le 60 encore du grand Mardohl, qui souligne à chaque fois les détails essentiels, tant je crois que souvent un détail éclaire mieux une scène qu'un propos global.
    Désolée pour le titre du film, il ne me revient pas, alors que la soupe au potiron demeure dans ma mémoire.
    Cela dit, le jeu de regard dans la glace vers cette partie de mon anatomie qu'on nous apprenait à garder toujours cachée, et qui paradoxalement était découverte pour bien nous éduquer, est en effet un détail signifiant. C'est vrai que, très pudique, je n'osais pas montrer ma lune, et prenais mille précautions pour parfois la regarder. Là, dans cette circonstance étrange, où sans que cela soit dit avec des mots, mais où je savais que me mettre en pyjama, c'était pour ainsi dire revêtir ma tenue de fessée, celle qu'il serait facile de baisser le moment venu, je me retrouvais à devoir dévoiler ma lune le temps de me déshabiller et rhabiller en tenue de nuit, et à passer donc par ce moment particulier de nudité, où je pouvais regarder une mappemonde pâle et fraiche, que la main maternelle avait laissée tranquille depuis cinq semaines. D'où une étrange envie d'en garder l'image dans ma tête, de bien la regarder, la mémoriser...

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