dimanche 31 mars 2013

Chronique d'un redoublement : 58. Un peu plus de raison, mais le naturel revient vite... Et les conséquences fessières aussi !

SUITE 57

Cette fessée reçue, au coucher, dans l'intimité (relative certes sur le plan sonore...) de ma chambre, allait pour ainsi dire "marquer le style" de relations conflictuelles entre Maman et moi durant cette année de redoublement.

Si j'ai tenu à disséquer en détail les événements depuis l'annonce du redoublement, à la fin de ma première Cinquième, jusqu'à ces premiers mois de cette seconde année dans la même classe, c'est pour bien faire comprendre l'aspect psychologique et la manière dont Maman poursuivait la même logique, en étant persuadée de bien faire. Et, d'ailleurs, force est de constater que la méthode portait ses fruits, puisque cette année fut globalement plus calme, et qu'elle s'acheva par un passage en Quatrième, plutôt bien classée en la plupart des matières, avec des appréciations encourageantes, même si les rapports avec un ou deux profs étaient restés tendus et m'avaient encore valu divers déboires...

Mais, comme il convient d'avancer, pour ne pas donner l'impression de me répéter trop, je passerai certains épisodes, ou ne les évoquerai que rapidement, pour m'étendre plus sur quelques faits plus marquants ou significatifs de cette année-là.

Comme je l'ai déjà dit, après une Sixième qui m'avait vue "profiter" de l'impression de liberté que procure la multiplicité des profs, et la possibilité d'en "jouer", et où Maman avait dû "reprendre la main" à sa manière, puis une Cinquième, où la situation s'était empirée, amenant Maman à ne rien lâcher et à multiplier les "explications" avec sa fille, cette année de redoublement ne pouvait qu'être plus "calme" du point de vue de ma lune, si je peux parler ainsi...

Et, fait certain et fortement apprécié par Maman, la fessée faisait son effet, me calmant, m'amenant à travailler mieux, dans l'idée de montrer à Maman qu'elle avait tort, que je n'étais pas une fainéante, alors qu'elle, au contraire, se disait qu'elle avait eu bien raison, puisque les résultats suivaient... Sans parler du fait qu'une fessée de l'ainée impressionnait mes soeurettes et avait tendance à interagir sur toute la petite famille.

Comme j'avais donc moins d'occasions de déclencher les foudres maternelles, comme je ramenais aussi des notes globalement plus satisfaisantes, les scènes d'anthologie ou disons les grandes démonstrations, furent relativement rares pendant cette année. même si j'en conterai quelques unes.

Mais, moins de tannées spectaculaires ne signifiait pas un retour au laxisme maternel... Et, jamais, il n'y eut de fessée bâclée, ni surtout de fessée méritée non donnée... Etait-ce parce qu'en grandissant, je pouvais prendre conscience que mes manoeuvres et mensonges cherchant à échapper à l'inéluctable étaient vaines,  toujours est-il que je savais clairement ce qui m'attendait quand je franchissais certaines lignes, et que je cherchais plus alors à ne pas aggraver mon cas, qu'à tenter l'impossible. Comme si, dans ma tête, je me disais : "Ne tente pas le diable, Christine, mieux vaut peut-être une fessée ce soir dans ta chambre, qu'un mensonge et deux jours de répit qui risquent de te valoir au final une déculottée devant tes soeurs..."

Je n'en étais pourtant pas, et n'ai jamais pu en arriver à une véritable "acceptation" de la sanction, mais il y avait un peu plus de raison dans mon attitude. 

Cela tenait aussi au fait que Maman ne déviait nullement de sa méthode et que toute discussion n'était que temps perdu, même si, à chaque fois, je cherchais des arguments, je plaidais ma cause, je promettais monts et merveilles...

Mais, quoi qu'il en soit, si j'avais récolté un zéro, ou repris deux heures de colle, ou si un prof s'était plaint de moi, je pouvais deviner que le soir même, au moment du coucher, l'esprit débarrassée de toutes les autres tâches éducatives ou ménagères, Maman tiendrait sa promesse, et m'appliquerait la "bonne" fessée qui transformerait ma lune en mappemonde écarlate et me ferait pleurer toutes les larmes de mon corps.

Heureusement, cette seconde Cinquième était plus aisée que la première et moins propice aux plongées en travers des genoux maternels. D'ailleurs, je me tins à carreau trois bonnes semaines après cette fessée pour la colle en anglais. Aline, pour un devoir fait en dépit du bon sens, et Diane, pour un caprice doublé d'un début de colère, avaient entre temps pu tester l'efficacité de la dextre maternelle, chacune par une fessée sur le champ, sans fioritures, mais qui remettait un tant soit peu les pendules à l'heure. 

 J'avoue qu'entendre depuis ma chambre, Aline et, le lendemain, Diane,
piailler sous la dextre maternelle, me paraissait comme une sorte
de consolation, même si je me rendais compte 
de la manière dont on entendait bien...

Alors, comme nous étions à une semaine des vacances de Noël, et que je commençais à rêver d'y arriver sans encombre, mon naturel joueur reprit un peu le dessus. J'eus une alerte en cours d'anglais, la prof me surprenant à rêvasser, mais comme je savais ma leçon et pus répéter ce qu'elle venait de dire, j'eus droit seulement à un : "Vous avez de la chance, Christine, mais que je ne vous y reprenne plus. Je ne voudrais pas une fois de plus être obligée de vous coller..."

Connaissant Mlle Paule, je savais que je n'étais pas passée loin, d'une nouvelle colle, et donc de ce que cela m'aurait valu à coup sûr à la maison...
J'étais donc heureuse que l'heure se termine sans incident, ce qui me fit aborder le cours suivant, celui de français où j'étais plutôt bonne élève (quand je voulais...) avec un esprit très guilleret !

Tellement guilleret que, lorsque l'une de mes camarades de classe que je n'appréciais guère, appelée au tableau par la prof, s'étala de tout son long dans la rangée après avoir buté contre un cartable, sa jupe remontant pour montrer une culotte rose qui faisait très gamine, je me mis comme toute la classe à éclater de rire. 
 
La prof demanda le silence pendant que l'élève se relevait et rajustait sa tenue, penaude, avant d'entendre lui asséner : "Mlle Pariset, pour vous apprendre à regarder où vous marchez, vous me ferez deux heures de colle".

Sans être méchante, cette nouvelle me plaisait plutôt, et j'en ris avec un certain plaisir, la fautive n'étant pas de mes amies, et du genre pimbêche. La prof remarquant que je souriais largement me lança : "Si cela vous fait rire, Christine, je peux vous mettre aussi deux heures de colle". 
La phrase me fit sursauter. Oh, non, c'était trop bête, je n'allais pas me retrouver collée pour si peu, et la seule évocation de cette possibilité fit naître une angoisse liée à ce que deux heures de colle auraient signifié aussi pour moi... J'en frissonnais presque du bas du dos...
Je me figeai donc d'un coup et, au lieu de faire profil bas, tellement apeurée qu'elle puisse mettre ses menaces à exécution, je tentai maladroitement de me justifier en expliquant : "Oh, non, c'est pas pour la colle que je riais, c'est, euh, c'est parce qu'elle est, euh, elle est tombée par terre, euh".




J'avais une telle trouille d'être à nouveau collée
que je balbutiai mes explications, 
affichant une mine défaite qui fit rire toute la classe


Comme ma phrase peu rassurée fit rire toute la classe, la prof dut redemander le silence, et ajouta : "Bon, eh bien, au lieu de deux heures de colle, Christine, vous me copierez cent fois : je ne dois pas me moquer de mes camarades de classe".
Je balbutiai : "Oui, Madame", presque contente d'avoir échappé pour la seconde fois dans lla même matinée à une colle. Mais, je compris vite que j'étais quand même dans de beaux draps, quand la prof rajouta : "Vous me faites ça pour le prochain cours, donc demain matin, Christine. Et, bien sûr, vous le faites signer à la maison, c'est bien compris ?"

D'un seul coup, au lieu de la colle évitée deux fois, j'héritais de cent lignes, mais surtout de cent lignes à faire signer... 
Je n'avais pas besoin que l'on me fasse un dessin. Dans ma tête, la petite voix me disait : "J'en connais une à qui cela ne va pas plaire du tout. Ce n'est peut-être pas une colle, mais le libellé des cent lignes ne passera pas... Ma pauvre Christine, il n'y a pas de doute : cela pourrait bien chauffer pour ton matricule..."      

En tout cas, en revenant à midi vers la maison, j'en connais une qui n'avait pas la démarche assurée et qui commençait à se faire du mouron....

J'ai hésité à me confier à midi, et Maman a bien vite capté que quelque chose n'allait pas : "Tu as quelque chose à me dire, Christine ? Je n'aime pas quand je te vois comme ça. Ne me dis pas que tu as eu une mauvaise note ou que tu as été collée ?"

Je n'allais surtout pas dire que j'avais failli être collée à deux reprises dans la matinée. Et je m'en sortis en jouant l'innocente, pouvant affirmer : "Mais, non, Maman, non, je n'ai pas été collée, promis, promis". Et je tentai de noyer le poisson en ajoutant que j'avais "un devoir supplémentaire à faire en français", pour expliquer pourquoi je faisais grise mine.

Maman n'avait pas demandé à en savoir plus, et avait rétorqué : "Eh bien, au moins tu auras du travail à faire ce soir. Redoubler, ce n'est pas une partie de plaisir, et je trouve que tu vas un peu dans la facilité, et ne fais pas guère d'efforts ces jours-ci. Je ne voudrais pas avoir à te le faire comprendre autrement, si tu vois ce que je veux dire..."  Elle avait assorti cette dernière phrase d'un geste de la main, la paume ouverte et menaçante qui n'avait pas besoin de décodeur... 

Et, c'est vrai qu'après trois bonnes semaines de calme, j'avais eu tendance ces derniers jours à me la couler douce, commençant à faire naître des reproches maternels encore bénins, mais qui, ajoutés à la découverte des cent lignes à copier et à faire signer, risquaient de "faire déborder le vase" !

De retour au collège, l'après-midi, je me tins à carreau, n'ayant guère envie de jouer avec mes camarades, et m'isolant durant la récréation, pensive et inquiète. J'espérais que le cours de maths allait m'apporter du réconfort, avec le retour des copies du dernier contrôle. Mais, au lieu de la bonne note que je pensais avoir, une ou deux étourderies dans les exercices, l'avaient faite baisser...
11,5 sur 20, c'était au dessus de la moyenne, mais comme c'était une matière où j'avais plutôt entre 12 et 15, je n'allais pas pouvoir m'en vanter pour amadouer Maman. D'autant qu'en marge de la copie, la petite annotation de la prof : "Passable, mais j'attends mieux d'une redoublante"  n'était pas du genre à m'aider. Bien au contraire...


Le moral était bien bas en rentrant à la maison,
une petite voix intérieure me murmurant
que j'allais devoir préparer mes fesses...




Plus encore qu'à midi, le chemin vers la maison raviva mes angoisses. La petite voix dans ma tête n'employait même plus le conditionnel et semblait me dire que j'avais eu de la chance de ne pas être collée en prime, que cela faisait plus de trois semaines que je n'avais pas eu affaire à Maman, bref, elle me jouait la scène presque fataliste, comme si elle me disait : "Ne te fais pas d'illusions, Christine, tu serais déçue. Allez, ton compte est bon : prépare tes fesses, ma grande, prépare tes fesses !"

Seul avantage de la situation du jour : il n'y avait pas à craindre d'arrivée de courrier, pas de bulletin de colle dans la boite aux lettres, et donc pas d'enveloppe du collège trônant sur le meuble de l'entrée ou sur la table de la cuisine, et qui équivalait à une sorte de "bon pour une fessée" à recevoir le jour même...

Même s'il n'y avait pas cette enveloppe, l'ambiance n'était pas des plus détendues à la maison. Maman haussait le ton vis à vis de mes soeurs pour divers motifs bénins, mais qui n'aidaient pas à la détendre. De petits détails certes, mais qui donnaient une atmosphère légèrement électrique n'arrangeant pas mes affaires...

Je pris mon goûter et montai dans ma chambre en disant que j'allais faire mes devoirs. Maman m'encouragea et me dit qu'elle viendrait contrôler mon travail avant le dîner. Enfin, quand je dis "m'encouragea", ce n'était pas : "C'est bien, va travailler, ma chérie, je viendrai regarder tes devoirs et te faire réciter" ce qui aurait été positif, mais c'était : "Oui, allez, file, et applique toi. Je viendrai vérifier ton travail, tu as intérêt à ce que je n'ai rien à redire" qui, avouez-le, n'était pas vraiment de l'encouragement, et prenait déjà l'allure d'un "Gare à tes fesses, si ça ne me convient pas".


J'avais deux exercices d'anglais et je m'appliquai comme rarement sachant que Maman vérifiait particulièrement les devoirs donnés par Mlle Paule. J'appris ma leçon de géographie là encore avec toute mon application, ne voulant pas ajouter le moindre grief supplémentaire à ce qui allait m'être reproché...







 Je commençai à écrire mes cent lignes, la gorge nouée,
sachant qu'il allait bientôt falloir avouer cette punition,
et surtout affronter la réaction maternelle...


Et puis, leçon et devoir achevés, assise sur mon lit, je pris une grande copie double, inscris mon nom et ma classe en haut dans la marge et me mis à écrire mes cent lignes. Je commençai par numéroter les lignes, de 1 à 100, ce qui remplissait les quatre côtés, à raison de 25 lignes par page. Et puis, je complétai une à une les lignes par : "Je ne dois pas me moquer de mes camarades de classe".


C'était long et fastidieux, et j'avais surtout la gorge nouée et les yeux embués, consciente que le moment de vérité allait arriver... 

L'heure du dîner approchait, et j'en étais à la fin de la troisième page, quand Maman monta. Elle entrouvrit ma porte en demandant si j'avais fini. Je répondis que "presque", et elle trouva que j'étais bien longue ce soir. Je rétorquai : "Ce sera bientôt fini. J'ai fait mon exercice d'anglais, tu peux vérifier, et je sais ma leçon de géo par coeur. Il y a juste le, euh, le devoir supplémentaire de français que je n'ai pas terminé".
En disant cela, j'avais, en me penchant, posé le coude et l'avant-bras sur ma copie pour ne pas la montrer tout de suite. Mais, en ces moments particuliers, je ne devais pas être bonne comédienne, ou Maman avait un sixième sens, et elle devina mon trouble...
Elle s'avança et, sans dire un mot, prit la copie double, la regarda les yeux écarquillés, et avala sa salive comme sur le coup d'une stupéfaction : "Mais, je rêve, Christine, qu'est-ce que c'est que ça ? Une punition ? C'est cela ton fameux "devoir supplémentaire" ? Ah, je me doutais bien qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas !"



 La réaction de Maman ne s'était pas faite attendre...
Elle avait bien senti que quelque chose n'allait pas,
et que je lui cachais depuis ce matin...

Le ton était monté dès les premiers mots. Je baissai le regard et reniflai, sentant les larmes monter : "Mais, Maman, c'est juste cent lignes pour la prof de français. Snif, snif, C'est parce que, euh, on a rigolé quand Emilie est tombée par terre dans la classe. Mais, euh, M'man, c'est juste des lignes, c'est pas une colle, tu sais. Emilie, elle, elle a eu deux heures de colle, mais pas moi, M'man, pas moi. C'est juste une punition à rendre pour demain".

Maman était déjà montée sur ses grands chevaux : "Pas collée, pas collée, Christine, heureusement que tu ne l'as pas été, en plus. Non, mais, je rêve, tu veux peut-être que je te félicite parce que tu n'as pas été collée ? Tout ce que je vois, Christine, c'est qu'une fois encore, tu t'es distinguée en classe. En rigolant, en te moquant des malheurs d'une camarade, mais ce n'est pas possible, Christine, quand décideras-tu d'être sérieuse, attentive en classe, au lieu d'amuser la galerie ? Tu cherches vraiment les ennuis, ma fille, alors ne te plains pas quand ils arrivent... On va régler ça tout à l'heure..."

J'avais bien compris ce que cela voulait dire, même si les mots précis n'avaient pas été prononcés. Je n'étais évidemment pas étonnée, mais au moment où Maman sortait de ma chambre, en me disant qu'on "allait passer à table", et que je finirais mes cent lignes "après le dîner" et "avant qu'elle ne s'occupe" de moi, je tentai une ultime supplique : "Mais, Maman, je t'assure, je n'aurai pas d'heures de colle, c'est juste une punition, juste cent lignes à faire".

Ce à quoi, depuis le couloir, et à portée d'oreilles d'Aline et Diane, répliqua d'une voix claire et ferme : "Arrête donc d'user ta salive pour rien, Christine. Encore heureux que tu n'aies pas été collée, mais ce que je constate c'est que ma fille, au lieu de travailler, rigole et se moque de ses camarades, et qu'elle est punie par sa prof. C'est peut-être juste une punition, Christine, juste cent lignes, comme tu dis, mais ce qui va t'arriver aussi, c'est juste une fessée, Christine, oui, juste une fessée, mais juste une bonne fessée déculottée et bien méritée...."




Mes petites soeurs ne s'étaient pas faites prier pour descendre à table, et je dus affronter leurs regards qui pétillaient littéralement en me voyant les rejoindre, la mine déconfite, tête basse et pas rassurée pour un sou. Inutile de dire que le dîner ne fut pas des plus joyeux pour moi, et que, même si je savais que la suite ne serait pas glorieuse, j'avais surtout envie qu'il finisse vite et que je puisse retrouver ma chambre.


Les bras croisés, me toisant le regard exaspéré, 
Maman informa mes soeurs qui étaient déjà à table,
que je pouvais préparer mes fesses...
 
Maman n'en rajouta pas trop, tout un chacun ayant compris ce qui se profilait, mais elle ne manqua pas de confirmer ses intentions en expliquant à qui voulait l'entendre que "Christine a encore fait des siennes au collège", que "c'est inadmissible d'être dissipée en cours, surtout pour une redoublante,"  etc. Puis, en s'adressant à Aline et Diane de préciser : "Et comme votre grande soeur n'a toujours pas compris, je vais encore être obligée de lui donner une bonne fessée, et elle n'y coupera pas..."

J'ai encaissé sans broncher. La moindre objection n'aurait fait que relancer le débat. Je savais bien que mon sort était scellé. Ma dernière bouchée avalée, Maman m'envoya dans ma chambre, demandant à mes soeurs de l'aider à débarrasser : "Allez, file donc là-haut, en vitesse, Christine. On n'a pas de temps à perdre. Prends ta douche, et mets-toi en pyjama sans trainer. Il faut aussi que tu finisses tes cent lignes. Appelle-moi quand ce sera terminé..."

Même si j'avais conscience que l'escalier que je montais m'amenait au lieu de ma prochaine fessée, j'étais presque rassurée que cela doive se passer dans ma chambre, et surtout contente de m'éloigner de mes soeurs, dont le regard m'accompagnait avec insistance...

Pas question de trainer sous la douche. J'y serais peut-être restée trois jours durant, si cela avait pu différer d'autant ce qui m'attendait, mais je savais qu'abuser n'aurait rien arrangé. J'étais, de plus, mal à l'aise de me sentir nue, la lune à l'air, blanche, comme le reflétait la glace, appréciant le ruissellement doux de l'eau sur mon épiderme, mais imaginant déjà qu'un tout autre traitement lui était réservé...



Je ne restai pas longtemps sous la douche, 
pressée de vite cacher à nouveau mon bas du dos...

D'ailleurs, je me séchai juste en tamponnant la serviette éponge sur mon corps, sans frotter, comme pour éviter d'irriter ma peau.

Ma culotte de coton blanc, bien couvrante, mon pyjama molletonnée par dessus, le les enfilai sans plus attendre, avec l'impression de remettre à l'abri des surfaces que j'espérais (sans y croire vraiment) pouvoir cacher jusqu'au lendemain...

Quand je sortis de la salle de bain, les petites qui n'avaient plus qu'à se brosser les dents avant d'aller au lit, s'y engouffrèrent, les yeux brillants, et avec cet air de gamines jouant les petits anges, une attitude dont je n'étais pas dupe, et qu'elles prenaient ostensiblement dès qu'elles comprenaient qu'il y avait de l'orage dans l'air et qu'il allait tomber sur leur grande soeur...


Diane me regardait fuir vers ma chambre,
avec un petit sourire en coin,
qui me mettait plus que mal à l'aise...

Je m'enfermai dans ma chambre et repris l'écriture de mes cent lignes. Il m'en restait une trentaine, j'en étais à la fin de la troisième des quatre pages de mon pensum. 

71 : "Je ne dois pas me moquer de mes camarades de classe".
72 : "Je ne dois pas me moquer de mes camarades de classe".
73 : "Je ne dois pas me moquer de mes camarades de classe". 

C'était fastidieux, et j'avais envie d'arriver au bout, mais il y avait la petite phrase de Maman : "Appelle-moi quand ce sera terminé..." qui tournait dans ma tête et dont je savais fort bien qu'elle voulait dire en fait : "Appelle-moi quand ce sera terminé... que je te vienne te donner ta fessée ".  
Et, vu ainsi, la perspective d'avoir fini mes lignes m'enchantait moins...

Je ne pouvais pas non plus lambiner à l'excès, Maman sachant où j'en étais avant le dîner...
Bref, je pouvais juste "freiner" un peu, écrire lentement, avec l'impression que je "gagnais" du temps, que je retardais l'échéance fatale... Mais, de fait, à chaque ligne, à chaque instant, je pensais à la fessée prochaine, et cette façon de ralentir n'était qu'un faux bénéfice, puisqu'en réalité, je cultivais ainsi mon angoisse...

A 80 : "Je ne dois pas me moquer de mes camarades de classe", Maman a ouvert ma porte en me demandant si j'avais fini. J'ai répondu qu'il me restait "juste vingt lignes". Elle a répété que je devais l'appeler quand ce serait terminé. Dans ma tête est alors revenue son expression d'avant le diner me promettant "juste une fessée, juste une bonne fessée" ! Et j'eus un gros sanglot qui me monta à la gorge, et une larme qui s'échappa et vint tomber sur ma copie, faisant une tache en délavant l'encre bleu marine de mon stylo. 

Je cherchai un buvard et séchai la copie, tout en reniflant et m'essuyant la joue, en prenant sur moi pour retrouver mon calme, difficilement.

A côté, Maman avait couché les petites, qui n'avaient nullement rechigné, évidemment...  Elle avait ensuite rejoint la salle de bains, prenant du temps pour se démaquiller, pour souffler un peu. La maison était calme, si calme... J'avais l'impression, hormis des chuchotements imperceptibles venant de la chambre des petites, que le seul bruit de fond était mon stylo noircissant la copie, et ma respiration pas rassurée...

97 : "Je ne dois pas me moquer de mes camarades de classe".
98 : "Je ne dois pas me moquer de mes camarades de classe".
99 : "Je ne dois pas me moquer de mes camarades de classe".

Il ne me restait plus qu'une ligne, et j'hésitais à l'écrire. Je rêvassai ainsi, imaginant arrêter la pendule, durant deux ou trois minutes. Mais un "Christine... ? Tu en es où ?" me sortit de cet état. "Euh, j'écris la dernière ligne, M'man. Ca y est, je finis juste..."

Ce fichu adverbe de "juste" m'avait encore échappé, et si, heureusement, Maman ne le remarqua pas, et n'en joua pas à nouveau, son "J'arrive, Christine, j'arrive", sonnait pour moi comme un "Prépare tes fesses, je viens te donner ta fessée, juste une fessée, juste une bonne fessée".
Et je me doutais bien aussi que, dans la chambre d'à côté, ce "J'arrive, Christine, j'arrive", avait été interprété comme la sonnerie dans un théâtre avertit le public que la pièce va commencer....




 
Les dernières lignes avaient été éprouvantes à écrire.
Je ne pouvais m'empêcher qu'à l'issue de la centième,
c'est une fessée qui m'attendait...
 
Jetant un oeil pour vérifier que les petites étaient bien couchées, rangeant du linge dans son armoire, Maman se fit attendre, et n'arriva finalement que cinq bonnes minutes plus tard, comme pour jouer sur mon angoisse. Elle ne referma pas non plus la porte derrière elle, la laissant grande ouverte...

Maman vérifia mes cent lignes, notant que j'avais fait une tache en haut de la quatrième page. "Tu aurais pu éviter de tacher ta copie. Je ne vais pas te la faire refaire, mais c'est comme tout : Mademoiselle veut jouer les grandes, mais elle ne s'applique pas jusqu'au bout..."

J'esquissai un : "Maman, je ferai attention, je vais faire des efforts, promis",  qui la fit hausser des épaules, incrédule. "Oui, oui, c'est bien beau de toujours promettre, mais en attendant, assez parlé pour ne rien dire, nous avons un petit compte à régler, Christine... Allez, viens ici..."

Mon "Noooooon, Maman, noooon" avec des trémolos suppliants ne trouva aucun écho, et elle ne se fatigua même pas à répéter l'ordre en haussant le ton. Se relevant, elle vint me chercher, coincée que j'étais, le dos au mur du fond de ma chambre, où j'avais reculé comme au fond d'une impasse.



 
 
Dos au mur, tête basse, je ne pouvais plus reculer, sanglotant, 
sans attendrir Maman qui se leva pour venir me chercher... 

Maman me prit par le poignet et me tira jusqu'au bord du lit où elle s'assit avant de me basculer en travers de ses cuisses... 

Je résistai quelques secondes, par une sorte de réflexe de fierté, sans le moindre espoir réellement. L'une comme l'autre avons lutté presque sans dire un mot, Maman s'employant à bien me bloquer en position, à enlever ma main qui tentait de retarder l'échéance, avant enfin de baisser mon bas de pyjama, puis de faire glisser ma culotte presque jusqu'aux genoux...



S'arrêtant un instant comme pour vérifier que tout était en ordre, que la cible était parfaitement dégagée; que rien ne s'opposait à ce que justice maternelle soit faite, Maman respira longuement et commenta : "Eh bien, Christine, tu fais moins la fière, moins l'intéressante qu'en classe. Tu as de la chance que tes petites camarades ne te voient pas, la culotte baissée, allongée sur mes genoux, à attendre ta fessée... Oui, tu as de la chance, parce que ce n'est pas toi qui te moqueraient d'elles, mais elles qui riraient de toi..." Des petites phrases qu'Aline et Diane devaient entendre avec un malin plaisir...


 
 Après avoir baissé ma culotte et bien dégagé ma lune encore blanche,
Maman me sermonna encore, me faisant ressentir la honte
de me trouver dans cette position 
prête à recevoir la fessée promise et bien méritée...


Je sanglotai avant même la première claque. De honte et de peur mêlées. Bien bloquée, impuissante, la lune blanche et totalement exposée,  je savais le temps venu, la promesse maternelle allait prendre corps, il ne manquait que "juste une fessée, juste une bonne fessée".

Et l'averse tomba, dégelée méthodique d'abord, comme trois semaines et demie plus tôt. Ni plus, et surtout ni moins... 

Je le ressentais une fois encore, c'était "la" fessée de Maman, la fessée non bâclée, la fessée appliquée, volontaire, méthodique, la tannée méritée, la volée promise, la déculottée exemplaire...

"Tiens, Christine, tiens... Cela t'apprendra à te moquer de tes camarades, à être dissipée en classe, au lieu de travailler... Ce n'est pas possible... Il y a des moments où l'on se demande quel âge tu as... Quand est-ce que tu comprendras à la fin ? Mais, crois-moi, Christine, ce n'est pas moi qui céderai... Et tu peux préparer tes fesses si tu recommences... Puisqu'il n'y a que cela que tu comprennes... la fessée, la bonne fessée... Ah, crois-moi, Christine, si tu la cherches, tu la trouveras, ma fille, tu la trouveras..."




 Appliquée et méthodique, la fessée maternelle était un modèle du genre,
jamais bâclée, efficace, elle transformait ma lune en brasier,
m'arrachant des cris et des pleurs que je ne pouvais plus retenir...


Le discours était lui aussi bien rodée, avec ses pauses, ses respirations, pour une fessée orchestrée de main de maître. 
Oui, une "bonne" fessée, car il n'y avait pas de "petite" fessée, une fois étalée sur les genoux de Maman, du moins pour son ainée bien sûr.
Je savais que son bras ne faiblirait pas, que la dextre maternelle n'aurait de cesse que lorsque ma lune serait écarlate et pleinement, méticuleusement, sans en oublier les moindres centimètres carrés.

Je savais que la fessée maternelle faisait mal et ferait mal jusqu'à l'ultime claque, et que protester ne servait à rien, voire à aggraver mon cas... Mais, je ne pouvais m'empêcher de psalmodier des dénégations, des promesses d'être sages, des supplications, même si, à l'évidence, je n'engageais pas l'épreuve de force, ni ne me débattais comme si l'on m'avait égorgée. Il y avait ainsi une sorte d'acceptation, ne pouvant faire autrement, et ne pouvant prétendre réellement que je n'avais pas été prévenue, que je ne savais pas ce qui m'attendait, que je ne la méritais pas, cette fessée, du moins selon les règles et usages de cette maison...

Maman ne se détournait pas de son devoir et peaufinait son oeuvre de cuisson des fesses de sa grande fille. Sans tenir compte de mes supplications, de mes "Non, non", de mes "Ca suffit, j'ai mal, je serai sage"
Elle s'en servait même parfois pour relancer son bras, pour distiller un commentaire, pour rabâcher encore des éléments de son sermon ou de sa démonstration, d'une voix assez haute pour que les oreilles de la pièce voisine l'enregistre bien...




Lorsque j'arrivais par instants à retenir mes pleurs,
j'avais l'impression que chaque claque qui tombait sur mes fesses
résonnait dans toute la maison... 

Cela calmait un instant mes propres implorations, mais si je réussissais à retenir mes cris, à serrer les dents, à faire silence, je n'entendais alors que le bruit mat des claques qui me semblait d'un seul coup assourdissant. Et je repartais dans mes sanglots, dans ma supplique, façon en quelque sorte de jouer mon rôle. Maman fessait et sermonnait, Christine pleurait et implorait, comme la chronique prévisible d'une fessée annoncée.

J'avais conscience que je n'avais, du point de vue du fonctionnement maternel, que ce que je méritais, que je n'en aurais ni plus ni moins, mais que plus j'avais mal, plus cela devenait insupportable et plus ma délivrance arrivait. L'accepter aurait-il permis de mieux supporter l'épreuve, d'encaisser l'orage ? C'est possible, mais telle n'était pas ma disposition d'esprit et, jusqu'au bout, la honte d'être ainsi exposée, la peur de la prochaine claque, l'anticipation de la prochaine douleur, du sanglot à venir, faisaient leur effet, celui de vivre pleinement cette épreuve.

Même si en la décrivant, en y repensant, en la remettant dans son contexte, ce n'était qu'une fessée de plus, qu'une bonne fessée de Maman, qui ne serait sûrement pas la dernière, sur l'instant, sous le feu d'une claquée magistrale rougissant une lune, ma lune, déculottée, exposée, sans protection aucune contre la (juste) colère maternelle, moi Christine, je pleurais et pleurais encore, me jurant en mon for intérieur de tout faire pour ne plus jamais la mériter... Ou du moins de tout faire pour que ce soit le plus tard possible...

C'est ce que j'avais en tête quand, enfin, la tannée s'arrêta. J'étais soulagée et épuisée à la fois. Maman me laissa seule, après m'avoir dit bonsoir et déposé un baiser rapide sur le front, sorte de signe d'absolution.


J'avais par réflexe, dès la fessée finie, remonté ma culotte, à la hâte, 
comme pour cacher une lune honteuse, mais, Maman étant partie,
je suis restée un moment avant de remonter mon pyjama, 
sentant sous ma main combien la fessée avait été magistrale et efficace...
 
Mes fesses écarlates me tinrent chaud un bon moment, m'incitant à rester dans le lit à plat ventre, ceinturant mon oreiller comme s'il pouvait me consoler en recueillant mes larmes qui s'écoulaient encore, mais calmement.
Je m'endormis avec tout cela dans la tête, dans le coeur, dans le corps, et ces sensations mêlées alimentèrent mes cauchemars.

Le lendemain matin, je filai droit, cherchant à ne pas me faire remarquer, à éviter tout sujet qui fâche, à fuir le regard ironique de mes soeurs qui, elles, avaient dormi comme des loirs.
Je dus quand même remettre le sujet sur le tapis, car Maman n'avait pas signé ma copie après l'avoir vérifiée.
Elle apposa son paraphe en soupirant, mais n'ajouta heureusement rien d'autre par écrit qu'un "Vu" avant sa signature...
Elle ne put tout de même s'empêcher de faire un dernier commentaire : "Bon, Christine, j'espère que tu as bien compris la leçon d'hier soir, n'est-ce-pas ?"
Je répondis bien sûr : "Oui, Maman, oui, je te le promets, j'ai compris."
Elle en haussa les épaules, ajoutant : "Oui, enfin, tes promesses, je les connais, ma fille... Tout ce que je peux te dire, c'est que tu n'as pas intérêt à recommencer à te faire remarquer en cours... Sinon, tu reprendras le même chemin qu'hier soir, Christine... Oui, sur mes genoux, pour une déculottée dont tu te souviendras longtemps..."

En repartant vers le collège, les menaces de Maman tournaient et retournaient dans ma tête. Mieux valait que je me tienne à carreau un bon moment, car je savais que les promesses maternelles étaient bien concrètes. Pour ne pas dire palpables, comme ma lune s'en souvenait encore le lendemain d'une fessée magistrale... 
A SUIVRE

110 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Après une première lecture, je reconnais que la promesse a été bien tenue, tout comme celle de Maman Spaak et au risque de me répeter, vos illustrations sont aussi parlantes que la richesse du texte, comme notamment la fastidieuse rédaction des cent lignes savamment disséquée, à se demander si la photo ne correspondrait pas à la copie de Christinette (sans la tâche à la ligne 80) et j'avoue qu'en dehors de la déculottée finale (méritée et inéluctable pour la facétieuse collégienne), ce nouveau texte m'inspire par certains détails et je suis déjà sur que Mardohl en fera une analyse très pointue, émaillée de références littéraires dont-il à le secret, pour notre plus grand plaisir.

    Tant qu'à moi, je me contenterais de commenter ces détails que j'apprécie et qui complètent à merveille, à mon sens, la rédaction que vous venez de livrer, à ce sujet il me semble ( mais je peux me tromper) que depuis l'introduction de la 'Chronique d'un redoublement' vos livrées sont moins fréquentes, mais plus longues et pleines de petites touches familiales et environnementales faisant tout l'intérêt de ce blog, ne se focalisant pas uniquement sur les bonnes dérouillées que vous avez reçu et mérité (désolé).

    Amicalement, Dominique

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  2. Commentez, n'hésitez pas. Et merci des compliments qui me donnent du baume au coeur et m'encouragent...

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  3. Chère Christine,
    Suite 5:

    En effet, Christine, la mise au point maternelle fût aussi difficile à supporter que la déculottée publique, mais cette fois-ci sur le plan psychologique.

    J'étais donc face à Maman, les fesses toujours à l'air, exposant celles-ci à l'assistance, d'où fusait quelques remarques parentales, comme celle de Tata s'adressant à sa sœur :
    « Et ben, Liliane ! Ta pas fait les choses à moitié, le petit Minot s'en est pris une bonne, dis-moi ! Et à le voir danser, ça doit bien lui cuire »
    « C'est vrai, Mireille, que j'ai mis du cœur à l'ouvrage et il le fallait pour qu'il comprenne que si l'on est pris à faire des bêtises, on en paye les conséquences et qu'il se souvienne bien, des effets d'une bonne déculottée de Maman »
    Et Tata d'ajouter « Tu as eu raison et je n'aurai pas fait mieux, il en sait quelque chose ! »

    J'étais envahie de larmes, par la cuisson de mes fesses endolories, mais surtout par la honte, écoutant le dialogue et ce rappel de Tantine, je me sentais tout à fait idiot et ridicule, en l'espace de huit jours, j'avais ramassé trois belles déculottées (méritées, je l'avoue), blessant l'amour propre du petit mâle en devenir, ramené au rang de petit garçonnet que l'on hésite pas à déculotter pour le punir et j'aurai tout donner ou promis pour disparaître, mais telle n'était pas la volonté de Maman.

    Celle-ci me tenant les mains, me demanda de la regarder dans les yeux et entama alors un monologue mortifiant pour mon égo :
    « Mon fiston, j'espère que cette fois-ci tu as bien compris qui commande et qui doit obéir dans cette maison, dimanche dernier Tata a du sévir par deux fois, pour ta bêtise dans un premier temps, mais pire encore pour ton manque de courage vis à vis de cousine et tu peux remercier Tonton, qui t'en a éviter une troisième de ma part, alors que la main me démangeait fortement »

    Je restais bouche bée, me contentant de pleurnicher, hochant la tête pour répondre et Maman enfonça le clou :
    « Et tu te souviens donc, de mon avertissement à rester tranquille un bon moment, si tu voulais éviter les ennuis et malgré cela, durant la semaine, quelques rappels à l'ordre ont été nécessaires et voilà qu'aujourd'hui, tu as trouvé le moyen de faire une nouvelle bêtise, par très importante certes, mais suffisamment pour me dire que je n'aurais pas du écouter ton oncle et t'accorder cette clémence que tu ne méritais pas ! ».
    « J'espère donc que tu as saisi le message et retiens que s'il te prenait l'envie de recommencer, je n'hésiterais pas une seule seconde à te déculotter et te donner ce que tu mérites, tu m'a bien compris, Dominique ?

    Pleurant de plus belle, j' hochais la tête tel un âne en signe de oui, comprenant qu'à la prochaine incartade, je n'aurais qu'à préparer mes fesses, ne bénéficiant d'aucun sursis et les présenter sagement à Maman, pour qu'elle s'en occupe.

    Pour info, j'ajouterais que si ces deux dimanches sont restés gravés dans ma mémoire, cela correspond au fait qu'à partir de là, Maman modifia sa méthode vis à vis de ma petite personne, passant de la prévention (assez efficace jusque là), à la répression bien plus concrète et me ramenant les pieds sur terre, je dois avouer qu'en grandissant le gentil petit Minot, développa sa malignité et son sens de la bêtise, lui valant alors davantage d'envolées fessières de la part de ses parents (pluriels). Ce qui pourra faire l'objet d'autres récits, si vous le souhaitez.

    Amicalement, Dominique

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  4. Chère Christine,

    Pour commenter, je suis d'accord, mais je dois dire qu'en retour j'apprécierais de ma chère Christine (oh, là, là quel égocentrique ce Dominique) des réponses un peu plus étoffées, puisque mes commentaires variés (mais certainement brouillon) lui donnent du baume au cœur et l'encouragent à poursuivre, ce qui fait plaisir et je m'en réjoui, comme d'autres assurément.

    Sinon, voici ma première réflexion sur l'un des éléments de cet épisode, que j'intitulerais :
    Prise de conscience, sur la logique maternelle en cette année particulière, pour son aînée tout en affirmant sa méthodologie fondamentale envers la fratrie.

    Voici donc une demoiselle, qui digérant, petit à petit cette nouvelle volée (certes reçue dans l'intimité de son antre), se rend compte que Maman ne changera pas de ligne directrice pour son aînée, en cette année de redoublement, confiante en sa méthode qui fonctionne et remet sur rails la grande fifille, au moins pour un certain temps et qui sera admise en classe supérieure au final, même si quelques tensions subsistaient avec certains profs.

    Christinette, consciente d'avoir trop tirer sur la corde de la liberté collégienne durant les deux années précédentes, lui ayant valu de très nombreux voyages au travers des cuisses de Maman pour de bonnes déculottées, s'assagit quelque peu, mais n'en devient pas pour autant la référence statutaire souhaitée par Maman et va alors connaître un certains nombres d'écueils, plus solennels, démonstratifs et savamment distillés pour bien assimiler la volonté maternelle, sans avoir recours aux grandes scènes spectaculaires, sauf en de rare occasions.

    Amicalement, Dominique

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  5. Pour "rebondir" (comme le faisait allégrement la main de nos Mamans sur nos lunes respectives), je dirais à Dominique que je n'aurais pas aimé être à sa place lors de cette fessée magistralement donnée devant père et tante, et qui a montré la volonté maternelle de reprise en main de son galopin. Les quelques avertissements de la semaine auraient dû le rendre plus prudent, et l'inciter à se tenir à carreau en se doutant bien de ce qui lui pendait au dessus des fesses...
    Mais, et je sais hélas ce que c'est, parfois l'insouciance prend le dessus, et il est trop tard lorsque l'on a fait la bêtise... Plus question de faire machine arrière, ni même d'espérer une quelconque clémence : quand la fessée est méritée, elle ne peut qu'arriver...
    J'imagine aussi la honte de Dominique que Maman retient, alors qu'il a les fesses écarlates encore à l'air, pour lui faire la morale...
    Je reconnais là une technique proche de celle de Maman, qui tenait à ce que la sanction soit expliquée, remise dans son contexte, et que le ou la puni(e) soit mis(e) en face de ses responsabilités, en comprenant bien que si il (ou elle) récidive, il n'y aura pas à discuter...
    La Maman de Dominique lui précise bien : " J'espère donc que tu as saisi le message et retiens que s'il te prenait l'envie de recommencer, je n'hésiterais pas une seule seconde à te déculotter et te donner ce que tu mérites, tu m'as bien compris, Dominique ? "
    Je dois dire que l'on croirait des phrases empruntées à ma propre Maman. Je comprends donc combien, une fois la culotte remontée, ce genre de couplet revient dans la tête à la moindre alerte, en sachant très bien ce que cela veut dire...

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  6. Chère Christine,

    Merci pour cette réponse, dont je partage la justesse, tant sur mon comportement, que sur la méthodologie de Maman, ainsi que sa détermination à reprendre les choses en main (si j'ose dire) très proche de la votre.

    En effet, je suis sur que vous n'auriez pas apprécié d'être à ma place, pour cette déculottée publique, d'autant que Maman (dans ce cas), tout comme la votre, se montrait bien plus démonstrative et le mot de fessée prenait alors tout son sens, celle dont la douleur augmente progressivement du fait des pauses et des reprises successives, sur une lune endolorie, pour devenir insupportable au final, amenant le ou la récipiendaire à s'exprimer sans retenue.

    Il est vrai, qu'au cours de la semaine, j'aurais du me méfier, du fait des rappels maternelles sans équivoques et me montrer plus 'prudent', mais comme vous le dites si bien 'l'insouciance' revient plus vite que la raison et là, impossible de remonter le temps, sachant que l'on n'échapperas pas à la fessée méritée.

    Concernant la honte, je confirme que celle-ci était très forte, lors de sa leçon de morale à mon encontre, du fait de sa précision et du contexte (cul nu devant la famille), ne me laissant aucun espoir à la prochaine bêtise et ce qui fût le cas.

    Sinon, je partage la similitude des phrases utilisées par nos mères, qui avaient le don de mettre la pression dans nos petites de linottes, mais réceptives et sans illusion, sur le fait qu'au prochain écart, la case fessée serait grande ouverte, sans rémission possible.

    Amicalement, Dominique

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  7. Chère Christine,

    S'y vous le permettez, je vous adresse un petit aparté, sur le sujet qui nous intéresse vous et moi, ainsi que les autres lecteurs concernant la fessée (punition) comme méthode éducative pour les enfants et adolescents tardant à grandir.

    Comme vous pouvez vous en douter, je parcours d'autres blogs et sites sur le sujet, mais aucun ne m'apporte (cela n'engage que moi) cette justesse du vécu, empli de détails qui peuvent sembler banales,anodins ou ennuyeux pour certains, d'une vie familiale simple et ordonnée, par une mère consciente de ses responsabilités, certes un peu plus gênantes pour ses filles qui doivent de temps à autre (un peu plus pour l'aînée) présenter leurs fesses, pour de bonnes déculottées.

    Voilà la pensée d'un soir, qu'un vieux machin tenait à vous faire partager (le programme télé n'étant pas très réjouissant), sans volonté de nuire à la qualité de votre blog, libre à vous de publier ou de garder ce commentaire, quelque peu hors sujet.

    Amicalement, Dominique

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  8. LA CRITIQUE DE MARDOHL (en 3 parties) I

    La narration s’accélère et nous voici à présent à l’orée des vacances de Noël (que comme vous le savez j’attends avec intérêt, pour une raison que je vous expliquerai en temps voulu). Vous nous racontez une nouvelle rechute de Christine, qui incapable de se maintenir fixement sur le sommet attendu, telle le rocher de Sisyphe dégringole invariablement, non au bas de la colline mais en travers des genoux maternels.

    Si vous craignez de « donner l’impression de [vous] répéter trop », je me garderai moi-même du travers de la redondance. Je laisserai à d’autres lecteurs qui vous découvrent le soin de détailler les dimensions, pour moi habituelles et attendues, de votre narration, et me focaliserai sur ces menus détails qui çà et là distinguent chaque fessée des précédentes, ou nous livrent une information inédite. Je pose en quelque sorte le calque standard structurant vos récits sur ce nouvel épisode, et m’applique à spécifier uniquement ce qui en dépasse, soucieux de renouveler mes commentaires comme vous renouvelez vos rapports.

    En fait, je suis parfaitement conscient que la fessée, appliquée strictement mais sans acharnement sur le postérieur d’une pré-adolescente dans un cadre familial réaliste, demeure le sujet substantifique et quintessentiel de votre blog. Néanmoins, j’apprécie quand vous remplissez les marges, quand vous étoffez le background, quand vous vous attardez parfois sur d’autres aspects de la vie de Christine, ne relevant pas directement de la fessée ou des circonstances, souvent scolaires, qui la provoquent : Christine chez sa tante, Christine avec ses camarades, Christine en famille, Christine en vacances, Christine à son cours de danse, etc.

    Prenez par exemple la petite grande sœur littéraire (petite par l’âge, grande par l’antériorité) de notre héroïne : la Sophie de notre incontournable comtesse de Ségur. Si l’on se borne au volume « Les Malheurs de Sophie », rappelez-vous qu’elle n’y reçoit le fouet qu’en une et une seule occurrence (pour le vol de la boîte à ouvrage), les autres chapitres étant dévolus à d’autres péripéties. Certes, il n’appartient pas à l’esprit de votre blog de nous narrer tous les aléas de la vie de Christine, à l’échelle de laquelle la fessée ne devrait somme toute représenter qu’un motif secondaire. (Auquel cas votre site se rapporterait plutôt au registre autobiographique, s’intitulerait « Souvenirs globaux d’une jeune fille standard » et… serait accessible sans avertissement !) Mais j’estime que vos récits gagnent en profondeur, en crédibilité, quand vous étoffez la chair autour du squelette : les fessées de Christine nous convainquent davantage quand elles se détachent d’une trame enrichie.

    (...)

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  9. LA CRITIQUE DE MARDOHL (en 3 parties) II

    Dans cet épisode, par exemple, j’ai apprécié le motif provoquant l’hilarité de toute la classe : Emilie à son corps défendant exhibe « une culotte rose qui faisait très gamine ». J’imagine en effet que chez ces pré-adolescentes, soucieuses de légitimer leur maturité envers leurs camarades, de leur prouver qu’elles ne sont plus des petites filles mais presque des jeunes femmes, le choix des sous-vêtements représente un enjeu de taille. Ainsi, les premières à arborer un soutien-gorge se démarquent assurément des autres, et affichent fièrement ce symbole de maturité qui les soustrait de l’enfance. Dès lors, le dévoilement public d’une petite culotte infantilisante, surtout de la part d’une élève que la narratrice qualifie « du genre pimbêche », représente sans nul doute une expérience des plus mortifiantes pour celle qui en

    est la victime : la voilà, pour quelques jours du moins, cible de quolibets et d’ostracisme, et le plaisir affiché de Christine, pour mesquin qu’il soit, ne se comprend pas moins. Peut-être reviendrez-vous ultérieurement sur cette thématique, et nous raconterez-vous le souci de l’héroïne de ne pas porter des dessous « faisant gamine », ainsi que la contrariété qui en découle lorsque cette préoccupation se heurte aux impératives prescriptions maternelles. Nous avons déjà eu droit à des scènes où Madame Spaak s’en va faire des achats vestimentaires avec et pour son aînée. Imaginons un épisode dévolu à l’acquisition de sous-vêtements pour Christine, et dans laquelle celle-ci, en dépit de l’intraitable veto maternel, insiste, jusqu’à provoquer sa colère, pour qu’elle lui achète des culottes ou des soutiens gorges ne correspondant pas à sa tranche d’âge.

    (La prof de français se montre par ailleurs bien sévère en punissant d’une colle une élève qui n’a fauté que par pure maladresse, et de surcroît s’en est déjà vue raillée par toute la classe. Au fait, pourquoi la même prof l’appelle-t-elle par son nom de famille, alors qu’elle désigne Christine par son prénom ?)

    Dans ce contexte, on peut du coup bien prendre la mesure de l’ampleur vexatoire que prend le mortifiant commentaire de votre mère, juste avant qu’elle n’amorce sa tâche punitive : « Tu as de la chance que tes petites camarades ne te voient pas, la culotte baissée, allongée sur mes genoux, à attendre ta fessée… » En effet, si l’on mesure la hauteur sur le « hontomètre » que prend pour des filles de cet âge le port d’une culotte rose, j’imagine bien que, pour une fille qui « veut jouer les grandes », le fait de recevoir encore à la maison des fessées déculottées est susceptible d’exploser toute échelle. Comme Christine doit prier pour que le secret en demeure scellé envers ses copines ! (Et comme je prie pour qu’une telle divulgation ne constitue le sujet principal d’un futur chapitre !)

    (...)

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  10. LA CRITIQUE DE MARDOHL (en 3 parties) III et FIN

    L’originalité de cet épisode tient également dans ce « devoir supplémentaire » infligé à Christine. Voilà une punition inédite, en regard de toutes les heures de colle qu’elle a récoltées antérieurement. Elle prend du coup, outre sa dimension évidemment fastidieuse, l’aspect d’un angoissant « compte à rebours » au terme duquel sonnera l’heure de la fessée, d’autant plus inéluctablement que votre mère a découvert le pot aux roses à l’approche de la ligne 70. Après le dîner, à la ligne 80, Christine, semblable aux anciens chroniqueurs dont l’émotion parfois leur faisait lâcher la plume, ne peut réprimer une larme de couler pour venir tacher le papier sur lequel elle écrit, paraphant ce document fatidique d’une singulière signature, pas aussi décelable que celle qu’y viendra appliquer votre mère, mais pas moins significative : ces pages, conséquences d’un égarement de Christine et causes d’une imminente tannée, se voient comme imprégnées d’un échantillon des pleurs abondants qui s’ensuivront. Votre mère, loin de compatir, ne se fendra que d’un acerbe reproche supplémentaire. (Même si le rapport est lointain, je ne peux m’empêcher de repenser à cette scène de « Madame Bovary », dans laquelle Rodolphe, ayant terminé sa lettre de rupture, et se disant qu’il serait d’un bon effet de verser quelques larmes dessus, mais se trouvant dans l’impossibilité de pleurer : « Alors, s’étant versé de l'eau dans un verre, Rodolphe y trempa son doigt et il laissa tomber de haut une grosse goutte, qui fit une tache pâle sur l'encre. ») A mesure qu’approche la fin du pensum, Christine ralentit sa rédaction, espérant pathétiquement gagner quelques instants, et ne parvenant par-là, comme vous le déclarez lucidement, qu’à

    entretenir son angoisse. Et la centième ligne, Christine hésite à l’écrire, elle sonne le glas de son attente : plus d’atermoiement possible, la fessée lui succède.

    Je pourrai multiplier d’autres considérations sur les trouvailles distinguant cet épisode des autres. Par exemple le jeu lexical sur la répétition obsessionnelle du mot « juste ». Christine, entre deux sanglots, plaide la clémence de sa mère : « C’est juste une punition. » supplie-t-elle à deux reprises, argument auquel Madame Spaak répond en reprenant le terme et en le martelant en ironique gradation : « [C]e qui va t’arriver aussi, c’est juste une fessée, Christine, oui, juste une fessée, mais juste une bonne fessée déculottée. » Ce mot semble s’être si profondément imprimé dans l’esprit de Christine qu’il lui échappe involontairement par deux fois encore : elle assure qu’il lui reste « juste vingt lignes », puis dit à la dernière : « [J]e finis juste. » Ce qui dans les deux occurrences, même si sa mère n’en relève rien, la ramène par connexion à la sentence contenant cette expression.

    Le jeu sur les modes verbaux : la voix interne de Christine suppute encore à la pause de midi la fessée au conditionnel : « Cela pourrait bien chauffer » mais passe au soir en mode impératif : « Ne te fais pas d’illusions. » et « [P]répare tes fesses ». Le rythme ternaire jouant sur les presque synonymes et termes complémentaires : « la fessée appliquée, volontaire, méthodique, la tannée méritée, la volée promise, la déculottée exemplaire ».

    Les références au sens de l’ouïe : Christine entend parfaitement de sa chambre les claques sur les fessiers de ses petites sœurs, mais réciproquement réalise à quel point les siennes (ainsi que les gloses maternelles) doivent résonner à leurs oreilles. D’ailleurs, pendant le « traitement », dans un cercle vicieux, lorsqu’elle réussit à résorber ses sanglots, ce n’est que pour auditionner plus précisément le bruit mat et caractéristique des paumes maternelles s’abattant sur l’épiderme de sa lune… d’où un sursaut qui la replonge, vraisemblablement de honte plus que de douleur, dans ses couinements et implorations.

    (OUPS CA NE RENTRE PAS IL Y AURA DONC 4 PARTIES)

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  11. LA CRITIQUE DE MARDOHL : IV et VRAIE FIN

    Ou encore l’innovation dans la mise en page (déjà introduite à l’épisode précédent il est vrai) : désormais, chaque image est dotée d’une phrase centrée, en caractères gras, détachée en paragraphe du reste du texte, mais, et c’est original, appartenant pleinement au corpus. (Contrairement aux légendes des photos, souvent indépendantes du texte, ou aux encadrés et intertitres des articles de journaux, qui mettent en évidence un passage y figurant déjà.)

    Et thématiquement, en vrac, la « pondération du pire » astucieusement menée par Christine, qui forte d’expérience, a fini par comprendre que la dissimulation d’un motif de fessée risque de lui valoir une déculottée devant ses sœurs… circonstances hautement humiliantes dissuadant efficacement la dilation ! La « distribution causale » des fessées reçues par Aline et Diane : Aline, la moins scolaire, pour un devoir mal fait, Diane, la petite dernière, pour une inconduite. L’incurable et constante nudophobie de Christine, même seule et sous la douche. Sa sensibilité exacerbée à l’approche de la fessée, par laquelle elle ne parvient même pas à se frotter le corps avec sa serviette éponge. L’allusion constante à la honte et à la peur, sentiments qui se superposent à la douleur pour faire de la fessée une tribulation vraiment traumatisante, éprouvante à la fois sur les plans psychologique et physique.

    Voilà donc, chère Christine, les commentaires que m’ont à vif suscités votre dernière prose. J’espère qu’ils ont été de votre goût et attends la suite, comme de coutume avec impatience.

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  12. Que dire ? Rien, si ce n'est que je suis gâtée avec Mardohl et Dominique, chacun dans son registre.
    Et j'avoue que ces remarques sont intéressantes et me poussent à poursuivre et à améliorer encore mes récits.
    Je n'avais pas fait attention à la manière différente dont la prof appelait ses deux élèves, mais c'est vrai, je pense qu'il y avait une différence dans le ton. Le Mlle Pariset est plus solennel que le Christine qu'elle utilise pour moi. Mais on m'appelait aussi parfois Mademoiselle Spaak, là aussi pour montrer une certaine gravité du message.
    Dans le cas présent, la pimbêche qui a chuté et fait rire tout le monde, s'est relevée avec une attitude hautaine et méprisante pour ses camarades, vexée qu'elle était. Le Mlle Pariset a un côté parole officielle, et annonce d'ailleurs une punition dûment enregistrée comme les deux heures de colle.
    Le Christine qui m'est donné tient plus de la familiarité. La prof voit bien que ma réaction est plus peureuse que hautaine, et les cent lignes données ont presque un aspect de traitement de faveur... Même si, à l'arrivée, cela m'a valu une déculottée comparable à celle que j'aurais eue si j'avais été collée... Mais cela, la prof et mes camarades l'ignoraient... Heureusement !

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  13. Chère Christine,

    Oh flûte alors ! Je constate que Mardohl et moi jouons sur le même diapason (menus petits détails), me grillant la priorité sur ceux-ci, mais avec une telle qualité, que je ne peux qu'admirer ce commentaire en quatre parties, d'une richesse aussi exceptionnelle que vos récits.

    Néanmoins, ne voulant pas être en reste, je m'efforcerais d'apporter ma propre contribution qui je le suppose vous satisfera également, en remerciant Mardohl de me motiver à bien faire, pour le plaisir de Christine et des autres lecteurs, sans doute.

    Amicalement, Dominique

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  14. Chère Christine,

    En réponse à votre commentaire, je suis ravi, ainsi que Mardohl (sans nul doute) que nos réactions mutuelles vous fassent plaisir et vous motive à continuer, avec encore plus de qualité dans vos récits, ce qui ne peux que satisfaire les lecteurs.

    Sinon, sans m'étendre sur la différence d'interpellation de la prof envers les ses deux élèves (que je me réserve), je ne suis aussi certain que vous, sur le fait que Mlle Paule ne se doute (ou ne sache) les conséquences de ses sanctions pour Christinette, compte tenu de sa relation étroite qu'elle entretien avec Madame Spaak, depuis deux ans sujet de sa fille ?

    Amicalement, Dominique

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  15. Voui, voui, je vois que Dominique insiste pour me faire comprendre que mes profs, et en particulier ceux que j'avais pour la deuxième année consécutive, pour cause de redoublement, devaient en savoir plus que ce que je veux bien dire à propos des méthodes maternelles...
    Il est vrai que Maman, non seulement était parfois convoquée par un prof ou la direction du collège, ce qui n'annonçait jamais rien de bon..., vous le devinez, n'est-ce-pas ?
    Mais elle tenait à avoir des relations régulières avec les principaux enseignants ou ceux avec qui je pouvais avoir des difficultés, ce qui faisait qu'elle sollicitait elle-même parfois des rendez-vous, et aussi qu'elle n'hésitait pas à entamer la discussion quand elle croisait l'une ou l'autre dans notre petite ville.
    Cela dit, je ne l'ai jamais entendu dire devant une prof : "Prépare tes fesses, ma fille", ou "Ne vous inquiétez pas, je vais de ce pas rentrer à la maison pour donner une bonne fessée à Christine".
    J'admets toutefois que je n'assistais que rarement à l'intégralité des discussions, attendant souvent, l'angoisse chevillée au corps que le rendez-vous se termine...
    Vous avez peut-être raison, mais j'avais suffisamment honte de ce qui m'arrivait que je n'aime pas imaginer que, comme mes soeurs, mes profs aussi devaient imaginer parfois que celle qu'ils venaient de punir allait se faire "gronder" à la maison, d'une manière que je vous laisse imaginer...

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  16. Chère Christine,

    En fait, votre mère, ancienne enseignante connaissait 'bien la chanson' comme on dit, sachant qu'une relation étroite avec ses paires, était la meilleure des garanties pour le suivi scolaire de ses filles, n'attendant pas d'être convoquée par l'un d'eux et synonyme de bonne déculottée, au retour, pour la demoiselle concernée et en particulier l'aînée.

    Tant qu'au dialogue qu'elle pouvait avoir avec l'enseignant, en votre présence, celle-ci n'utilisait que des sous entendus, connaissant votre sensibilité et ne pas en rajouter, mais facilement traduisibles, imaginant qu'en aparté les mots étaient peut-être plus précis et que certains de vos profs (notamment vos bêtes noires) savaient qu'en punissant Christinette, ils lui assuraient un rendez-vous sur les genoux maternels.

    Cela ne demeure que des suppositions de ma part, mais pour avoir assister à certains échanges entre Maman (ou Tata) et les enseignants, je peux vous dire qu'elles annonçaient clairement ce qui attendait le ou la fautive, sans se soucier de sa présence.

    En guise de consolation et pour ne pas enfoncer le clou, j'ose espérer pour vous que Madame Spaak était moins directe que je ne le pense et que vous même, trop honteuse, ne pouvez envisager sachant que la 'gronderie' maternelle sera très concrète et douloureuse.

    Sinon, je vous prépare la suite de mes réflexions.

    Amicalement, Dominique

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  17. Chère Christine,
    Réflexion n°2 :

    L'une des particularités de cet épisode que j'ai relevé, ce sont les sous-titres de vos illustrations plus riche qu'à l'habitude complétant parfaitement l'ensemble du récit et tout à fait remarquable, un peu comme mon commentaire iconographique de l'épisode 57.

    Et voilà que notre demoiselle, après un interlude de trois semaines, retombe dans ses travers de quiétude et son insouciance naturelle la conduit vers l'abîme, malgré avoir entendu les petites sœurs piailler sous la mimine maternelle, évitant de 'justesse' la sanction en anglais, mais pas en français (que les langues sont délicates), ou la chute malencontreuse d'une camarade dévoilant sa culotte de gamine provoque l'hilarité de toute la classe, Christine compris.

    Celle-ci n'appréciant pas la donzelle, collée par la prof, se gausse davantage et tentant de justifier son attitude auprès du professeur, se voit elle-même sanctionner, non par une colle, mais par cent lignes à faire signer pour le lendemain (catastrophe nucléaire pour Christinette), sans illusion sur la conséquence maternelle.

    Angoissée par cela, Christine n'étant pas dans son assiette lors du déjeuner, esquive le questionnement maternelle, par une pirouette, qui n'endort pas la vigilance de Maman qui lui rappelle les enjeux de l'année et trouve sa fifille un peu trop nonchalante, à son goût.

    Christine repart au collège, en pensant à ces cent lignes qui seront 'la goutte de trop' pour Maman et Christinette sait déjà de qu'elle façon s'achèvera la journée pour elle et surtout pour son bas du dos, que Maman s'appliquera à tanner copieusement.

    Et sur le chemin du retour, la petite voix intérieure accroît l'angoisse de Christinette, l'invitant à ne pas se faire d'illusions et de plutôt préparer ses fesses, pour la chaude réception que va lui concocter Maman chérie.

    D'ailleurs, l'encouragement maternel à bien faire ses devoirs, Christine le ressent plutôt comme une menace planant au dessus de ses fesses, si son travail ne satisfait pas Maman et l'incite donc à ne pas ajouter de motifs supplémentaires, à la pilule qu'elle doit tenter de faire avaler à Maman.

    Lorsque Maman débarque dans sa chambre, Christinette qui poursuit cette litanie ennuyeuse, ne peux cacher son trouble et empêcher sa mère dont les sens sont en alertes, de découvrir le pot aux roses du fameux 'devoir supplémentaire', la faisant exploser et annoncer un règlement de compte, différé, mais auquel Christinou n'échapperas pas et en connaît le parfait déroulement, ainsi que la finalité pour son bas du dos.

    Amicalement, Dominique

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  18. Chère Christine,
    Réflexion n°3 :

    Cette découverte déclenche aussitôt l'ire maternelle, Christinette tente alors de minimiser la punition scolaire employant une locution « c'est juste » pour sa défense, que Maman va reprendre et retourner contre sa fifille, l'utilisant pour clarifier la sanction maternelle « ce qui va t'arriver aussi, c'est juste une fessée, Christine, oui, juste une fessée, mais juste une bonne fessée déculottée et bien méritée ».

    Après le sombre dîner, renvoyée dans ses quartiers pour la douche et une mise en pyjama, accélère le mouvement, ressentant un malaise, lorsque la glace lui reflète une vision qu'elle voudrait conserver, mais là n'est pas la volonté de Maman qui va se charger d'en changer l'apparence.

    Ses ablutions terminées, Christinette, reprend ce fastidieux pensum sans aucun enthousiasme, sachant qu'après la dernière ligne, Maman utilisera sa plume en forme de main pour écrire une cinquième page plus colorée et douloureuse sur les fesses, bien dévoilées de sa fifille.

    Redoutant ce moment intense, Christine, ralenti sa rédaction au maximum pour 'gagner' du temps comme à son habitude, ne faisant sur le fond qu'accroître son angoisse et lors de l'irruption maternelle reprend la locution fatidique « j'ai juste, vingt lignes à finir » résonnant à son esprit comme « juste une fessée, juste une bonne fessée déculottée » amenant une larme à tâcher la copie.

    L'écriture de la dernière ligne, entraîne une hésitation chez Christinette qui souhaiterait arrêter le temps pour conserver l'immaculée conception de ses rondeurs, mais voilà Maman veille au grain et réveille la Christinou, qui prise dans sa rêverie laisse échapper cet adverbe prémonitoire, confirmé par le « J'arrive, Christine, j'arrive » sonnant aux oreilles de Christine comme un levé de rideau sur la prochain acte avec Maman et l'interprète à sa manière en un « prépare tes fesses, Maman vient te donner ta fessée, juste une fessée, juste la bonne fessée déculottée que tu mérite».

    Maman, comme à son habitude, termine ses tâches journalières avant de rejoindre sa fille et s'occuper posément de ses fesses, tout étant en ordre dans la maison, la laissant dans l'attente pour qu'elle réfléchisse encore à son attitude.

    Une fois dans la place, s'engage alors une scène maintes et maintes fois jouée par les acteurs en présence, chacune d'elles connaissant parfaitement son rôle, mais y apportant quelque touches personnelles, de ci, de là, afin que la séquence ne soit pas « juste » une nouvelle répétition, mais un véritable rebondissement, sur lequel je reviendrais.

    Amicalement, Dominique

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  19. Chère Christine,

    Je suis un peu déçu par l'attitude de ma Chère Conteuse, comprenant que l'activité professionnelle de la semaine ne lui permette pas d'intervenir aussi souvent qu'elle le souhaiterait sur son blog, mais j'ai du mal à saisir que le week-end (à priori jours de repos), celle-ci ne puisse trouver un seul instant de liberté, pour simplement répondre à ses fidèles lecteurs, sans livrer pour cela livrer de nouveaux épisodes.

    Bien entendu, j'ai conscience (par expérience) que les week-ends peuvent être aussi chargés et contraignants qu'une semaine de travail, mais j'avoue que j'aurais grand plaisir à ce que Christinette face un effort et montre son application à faire ses devoirs, sinon je crains que Maman mise au courant de cela, ne démontre à Christinou comment régler le problème et je suppose que vous n'avez pas besoin d'un dessin, Chère Christine ?

    Désolé pour ce billet d'humeur (ponctué d'humour), mais vous ayant livré plusieurs commentaires, je reconnais que j'aimerais avoir, en retour, votre appréciation (même critique) qui tout comme vous me motiverait à poursuivre.

    Bon sur ce, j'espère que vous pardonnerez l'impatience de l'ancien militaire plus enclin, de par sa formation, aux réactivités immédiates, qu'à l'attente passive souvent source de surprises néfastes et imprévues que l'on doit affronter, quelque peu désarmé, par manque d'anticipation.

    Amicalement, Dominique

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  20. Désolée, cher Dominique, mais j'ai souvent des week-ends chargés aussi, n'étant pas "fonctionnaire" au sens péjoratif du terme, ce qui ne veut pas dire (surtout) que je les mets tous dans le même sac. Notamment parce que ma mère le fut, lors des quelques années où elle enseigna... Et je sais qu'elle ne comptait pas ses heures.
    Cette précision faite, oui, je suis un peu "overbookée" en ce moment, histoire de pouvoir (et ne vous fâchez pas) prendre à partir de mercredi une dizaine de jours de vacances au soleil.
    Cela dit, j'ai apprécié vos réflexions N° 2 et N° 3, et j'espère en lire encore d'autres. Vous remettez bien en situation ce que j'ai vécu dans cet épisode, où chaque ligne supplémentaire écrite me rapprochait certes de la fin du pensum et de cette punition, mais aussi des genoux maternels où j'allais être déculottée et recevoir la "bonne fessée" promise et annoncée par Maman...
    Vous rebondissez aussi fort bien sur ce jeu autour du mot "juste" qui ne résonne pas pareil à mes oreilles quand je plaide auprès de Maman en soulignant que je n'ai eu que "juste" cent lignes à faire et non deux heures de colle, ou quand c'est Maman qui l'emploie en m'annonçant "juste" une bonne fessée !
    Comme vous ressentez bien que si la scène a été "jouée" (le verbe est mal choisi quand ce sont ses fesses qui vont rougir, ce qui n'a rien de ludique) à de multiples reprises, chaque fessée est vécue comme unique et ressentie pleinement, et je suis bien d'accord avec vous que ce n'est, comme vous l'écrivez, "pas « juste » une nouvelle répétition, mais un véritable rebondissement".
    Et j'ai hâte de vous lire sur ce sujet sur lequel vous dites vouloir revenir.
    Merci d'avance.
    Amitiés.
    Christine

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  21. Chère Christine,

    Rassurez vous Christine, je comprends que vous puissiez avoir des week-ends aussi chargés que vos semaines et je ne suis pas fâchez, que vous ayez la possibilité, de vous évader au soleil (mais faites attention aux rougeurs sur la corps, même, si j'imagine que la partie la plus charnue sera bien couverte, afin de la préserver intacte pour Maman, hihi...) et je note avec bonheur, que Christine, à retenue la leçon, ayant la délicatesse de prévenir son lectorat (bonnes vacances).

    Sinon je suis ravi du compliment sur mes réflexions, notamment sur la résonance de l'adverbe « juste » perçue différemment par l'ouïe de Christinette, selon qui l'utilise et le verbe « jouer » inapproprié, je vous l'accorde, lorsque l'on présente ses fesses à Maman (ou Tata, pour ma part) pour une punition qui n'a rien de ludique et dont les rebondissements n'ont rien d'enchanteur.

    Au sujet de l'interpellation des ses élèves, j'imagine (peu être à tort) que pour la prof de français (tout comme Mlle Paule) ayant déjà eu Mlle Spaak comme élève au cours des deux années précédentes et ayants entretenu d'étroites relations avec la Maman, compte tenu du comportement yoyo de la demoiselle, celle-ci utilise son prénom (avec respect, vouvoiement) pour la remettre en place et démarquer la redoublante, pour signifier aux autres que l'on ne doit s'amuser pendant ses cours.

    Ce qui fait d'ailleurs réagir aussitôt, la chère Christinette, qui craignant pour ses fesses adresse une réponse irréfléchie, par peur (nouvelle colle) tout en avouant son forfait faisant rire toute la classe et récolte « juste » cent lignes à faire (alors que la porteuse de culotte rose à eu deux heures de colle) mais à signer, bien sur, pour le lendemain.

    Comme je l'ai déjà dit, il s'agit d'une catastrophe nucléaire pour Christine, pas d'échappatoire, aucun report possible pour gagner de temps, façon Christinette, ce soir la seule méthode en application sera maternelle à savoir : une grande fille en pleurs, que Maman déculotte, pour une bonne fessée non expédiée comme pour les soeurettes (vite fait , bien fait) et dont-elle se souviendra, d'en la mesure ou une volée maternelle pour l'aînée n'est jamais, anodine.

    Désolée pour ce commentaire tardif (compte tenu de mes horaires), j'espère simplement que vous aurez le temps de le lire et éventuellement d'y répondre, avant de profiter d'un repos, aussi mérité, que d'autres à une certaine époque et ne dites pas non, mademoiselle !

    Amicalement, Dominique

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  22. Promis, Dominique, je ne ferai pas de bronzette intégrale. Ce n'est pas le genre de la maison. du tout ! J'avoue que je préfère encore les maillots de bain qui couvrent une partie de mon anatomie que je considère comme très privée, et qui ne regarde personne, même si elle a parfois (je ne dis pas rarement, car vous allez encore me reprendre...) été exposée aux regards curieux et moqueurs de mes soeurs, et même si Maman en avait une connaissance plus approfondie, pour ne pas dire plus régulière... Mais, de grâce, épargnez moi les commentaires sur ce point que je préférerais que vous n'ayez pas compris...
    Donc, je ferai attention aux coups de soleil et garderai mes rondeurs principales à l'abri de toute exposition. J'avoue d'ailleurs que lorsque je bronze un peu, je serais presque encore troublée en regardant comment le blanc d'une lune bien protégée ressort à côté de la peau hâlée... Il est vrai qu'imaginer alors que cette partie charnue est "préservée" pour Maman me ramène à des émotions encore bien présentes dans ma mémoire... Je n'ai pas besoin de vous faire un dessin..., non ?

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  23. Chère Christine,

    Je me doutais bien que l'intégral, ne fait pas parti de l'univers de Christine, l'imaginant mal dévoiler volontairement cette intimité, qu'elle s'est toujours évertuée à protéger des regards extérieurs, même si 'parfois' (qui est 'juste') elle devait à son corps défendant exposer ses rondeurs jumelles à des yeux moqueurs (petites sœurs) ou compatissant (Tata) et même bien plus souvent à Maman.

    Au risque de vous contrarier, mes facultés de compréhension sont encore bien présentes et vous me voyez désolé de vous chagriner, appuyant là ou ça fait mal, mais comme on dit « Qui aime bien, châtie bien », ce qui est mon cas, pour Christine (en tout bien, tout honneur, cela va de soi).

    Sinon me faire un dessin est inutile, voyant parfaitement le contraste évoqué et étant même capable d'imaginer une scène, au retour de vacances (pour un caprice ou une désobéissance) offrant alors à Maman chérie une divine toile de fond, pour l'expression de son art.

    Bon prince, en cette veille de départ en vacances (que je vous souhaite très bonnes), je vous épargnerais cette fiction, pour ne pas remuez le couteau dans la plaie et raviver des émotions trop bien connues de Christinette, néanmoins si vous le souhaitez je peux vous la servir, pour votre retour, hihi....... !

    A bientôt,

    Amicalement, Dominique

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  24. Profitez de mon absence pour me servir votre fiction, si vous voulez...
    Je pars bronzer, je l'espère un peu, non sans avoir cete petite idée en tête, ce souvenir de moments où Christinette ne pouvait que rentre de la plage en sachant qu'au retour, la douche prise, elle devrait offrir ses blanches rondeurs à la main claquante de Maman, qui allait les rougir de belle manière...
    A bientôt...

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  25. Chère Christine,

    Merci pour l'invitation, espérant que le soleil pourra donner un teint halé à votre peau, qui doit certainement vous allez à ravir (oh, quel flatteur ce Dominique) et comme la demande a été formulée avec suggestion, je vais donc me faire un plaisir d'y répondre, afin que votre retour soit toujours aussi ensoleillé.

    Cette fiction, n'en n'est pas vraiment une, puisque qu'ayant parcouru votre blog de long en large (comme Maman, vos fesses), il me semble avoir lu que Christine avait connu quelques rendez-vous désagréables sur les genoux maternels durant les vacances d'été et disons qu'il s'agît plutôt d'un synopsis Dominicain, que voici.

    Première partie :

    En cet été radieux, voilà le dernier jour de plage pour la famille SPAAK (y compris Tata) dont tout le monde profite, les petites batifoles dans l'eau, la grande s'amuse avec d'autres demoiselles, Tata et Maman prennent les rayons du soleil, tout en conversant, en somme une journée idyllique, avant le retour au quotidien.

    Mais voilà, tout à une fin et alors que Tata va chercher les petites, Maman appelle une première fois Christine qui hoche la tête (en signe de oui, mais ne bronche pas), la troupe étant presque réunie, Maman fait un deuxième appel un peu plus ferme « Christine ! Viens ici ! On attend plus que toi, pour rentrer !» avec en réponse un « Oui, oui, Maman, j'arrive toute de suite».

    Sauf que l'insouciante Christinette, plus absorbée par ses copines d'été, que par l'ordre maternel reste sur place, faisant monter l'irritation de Maman qui hausse le ton et tout en présentant sa paume ouverte s'exclame « Christine, maintenant ça suffit, tu viens ici immédiatement, parce que si je dois venir te chercher, crois-moi que tu vas beaucoup moins rire ! », blêmissant Christinette s'exécute tout en ronchonnant, vexée par ce geste et ces paroles maternelles très significatives.

    Ayant rejoint, la famille, Christine bougonne toujours, Maman passablement énervée, dit alors :
    « Ah, enfin te voilà ! Tu sais, comme tes sœurs, que j'ai une sainte horreur d'avoir à répéter la même chose plusieurs fois, alors tu ramasse tes affaires et on rentre », ce à quoi l'innocente Christine répond « Oh, mais Maman ! S'te plaît, C'est les vacances ! » obtenant en retour une nouvelle menace (gifle) accompagné d'un « Vacances ou pas, vous devez m'obéir, c'est bien compris ? ».

    Et là, doublement vexée et contrariée, Christinette laisse échapper en un murmure « Pfff....,C'est pas juste, on pouvait rester encore un peu ! », mais Maman n'étant pas sourde se retourne en pointant l'index « Comme tu continue à grogner, ma chérie, je te promets qu'après la douche, Maman va te faire comprendre ce qui est 'juste' et crois-moi que tu peux les préparer, car je ne suis pas d'humeur à plaisanter et que malgré les vacances, tu vas pouvoir constater qu'une bonne fessée méritée, est toujours d'actualité ! ».

    Chemin faisant, dépitée par la promesse, Christine, ressent un nœud à l'estomac et ronge son frein, sans illusion sur ce qui l'attend, Maman ne pouvant se déjuger ayant fait l'annonce devant Tata et les petites sœurs, celle-ci sait donc qu'elle n'y échappera pas et craint même, une démonstration maternelle d'exception, la location n'étant pas aussi vaste que la maison familiale et Maman semblant très exaspérée par le comportement de sa grande fille.
    A suivre.......,

    Amicalement, Dominique

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  26. Chère Christine,

    En relisant cette première partie, je m'aperçois avoir rédigé celle-ci de la même manière que mes commentaires à vos récits, au lieu de m'identifier à Christine et narrer un épisode (imaginaire, puisque Dominicain), mais que la Christinette de l'époque aurait pu connaître.

    Je vais donc rectifier le tir, pour faire en sorte de me mettre dans la peau de Christine (en toute humilité) et essayer de prendre sa place durant son absence, ce qui peut-être l'empêchera à l'avenir de dire que ses lecteurs préfèrent lire, que subir le courroux maternel (ce qui n'est pas faux, je l'admets).

    Amicalement, Dominique

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  27. Chère Christine,
    Suite 1 (dans la peau de Christine) :

    Marchant, tel un automate, j'angoissais à chaque pas qui me ramenait vers la location, sachant ce qui m'attendait et aucun espoir d'y échapper, Maman ayant fait l'annonce devant Tata et mes sœurs, je pouvais donc préparer mes fesses.

    L'autre élément qui me minait l'esprit, c'était l'humeur de Maman (non tournée vers la plaisanterie) me faisant craindre que j'allais particulièrement déguster et ce que je redoutais, encore plus, c'était que cette fessée (ma fessée devrais-je dire) ne se transforme en volée d'exception, sous le regard de mes sœurs et de Tata, pour bien faire passer le message sur l'obéissance, à ses trois filles en même temps, à une différence près et pas la moindre, à savoir que la seule lune rougissante sous la dextre maternelle, serait la mienne.

    D'autant que si j'avais aucun doute, sur le fait qu'une bonne fessée m'attendait, je me préparais surtout à une bonne déculottée, selon le sacro-saint principe maternel considérant que pour être efficace une bonne fessée, doit être servie sur des fesses dénuées de toute protection, afin que la demoiselle en ressente tous les effets, pour en garder le souvenir et comme, Maman se montrait particulièrement généreuse, avec sa grande fille, mes jambes me portaient difficilement sur ce chemin.

    Faisant grise mine, j'avais bien du mal à réprimer les montées d'angoisses provoquées par ce nœud à l'estomac, mes yeux s'embuaient à chaque nouveau pas m'amenant à une destinée inéluctable, me reprochant cet entêtement à ne pas obéir et manifester mon désaccord, tout en sachant pertinemment (n'étant pas idiote) que face à Maman, il faut éviter ce genre de choses et boum ! Voilà que le ciel est tombé sur ma tête de linotte, avant qu'un autre élément (en forme de main experte) plus concret ne tombe sur ma lune, assurément découverte.

    Je n'éprouvais pas de rancoeur envers Maman, celle-ci n'appliquant que la règle établie pour une bonne éducation de ses filles (mauvaise note, mauvais carnet, colle, punition, bêtise, effronterie, désobéissance ou que sais-je encore) conduisant la fautive à présenter ses fesses à Maman, qui après les avoir déculottées (autre règle maternelle), administrait une bonne fessée et là, c'est à moi que j'en voulais de mettre montrée aussi stupide, sans réfléchir aux conséquences, alors que mon expérience (affirmée) d'aînée aurait du me conduire à la prudence, mais voilà on ne se refait pas.

    Consciente que j'allais à nouveau en prendre une bonne, aussi douloureuse, que mortifiante pour la pré-adolescence que j'étais, j'espérais au fond de moi (mais sans conviction réelle) que Maman m'entraîne vers la chambre (qu'elle occupait avec Tata) pour me servir cette fessée amplement méritée sur le fond, évitant ainsi une exposition publique, même si la bande son parviendrait aux oreilles attentives de mes sœurs.
    A suivre........
    Amicalement, Dominique

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  28. Chère Christine,
    Suite 2 :

    De retour à la location (petite maison, mais avec douche et baignoire séparée) mon espoir de huis clos fût vite anéantie par les directives maternelles, qui m'envoyant immédiatement à la douche (à l'inverse des autres jours) et me changer pour la soirée (restaurant et ballade), demanda à Tata de surveiller le bain des petites et les changer aussi, lui précisant qu'ainsi elle aurait le temps de s'occuper de moi, avant de sortir.

    Cette précision de Maman me fît frissonner, comprenant que j'allais devoir sortir avec un radiateur au bas du dos, ce qui ne m'enchantait pas du tout, je tentais alors d'obtenir la clémence maternelle « Oh non, noooonn..... ! Maman, je te promets d'être sage et obéissante, st'e plaît pas maintenant, jt'en prie » cet idiot mais je réalisait que ma supplique, sonnait comme un aveu de culpabilité et une acceptation de la fessée promise, n'en demandant que le report, ce qui n'échappas pas à la perspicacité maternelle.

    Celle-ci me rétorqua, assez fortement, « Christine, je te rappel que c'est à moi de décider du moment et je constate que tu sais très bien ce qui t'attend, alors en effet je pourrais reporter cette fessée (le mot était lâché) que tu mérites, après la promenade du soir, mais compte tenu de mon humeur et de ma main qui me démange, je crains de ne pouvoir me contenir au moindre écart de ta part, avec une conséquence plus funeste pour toi, si tu vois ce que je veux dire !»

    Cette réplique me glaçât le sang, sachant que Maman était tout à fait capable (sur un coup de colère) de m'administrer séance tenante une bonne fessée, sans se soucier de l'environnement, avec peut-être pour seule consolation de conserver éventuellement ma culotte et là pour simplement gagner du temps (malgré l'angoisse que cela allait générer dans ma petite tête), je répondis « Non, non, Maman, je t'assure que je serais me tenir, promis, juré ! Mais pas la fes...., oh non je veux pas, st'e plaît Mamaaann......, jt'en supllie...... ! »

    « Bon maintenant ça suffit, Christine ! Tu cesse tes jérémiades et tu files vite fait sous la douche, pour qu'ensuite je puisse avoir une bonne conversation avec tes fesses, ce qui dit est dit et crois-moi, que tu va te souvenir de cette déculottée (autre mot lâché, même si cela tombait sous le sens) ! » me faisant rougir et pâlir simultanément, comprenant qu'avec l'état d'énervement de Maman, j'allais me ramasser une volée d'anthologie, ressentant alors une immense trouille, je ne pu retenir quelques sanglots perlant et lui fît dire « Gardes donc tes larmes, ma chérie, car je te garantis que tu va en avoir besoin ».

    Me déshabillant pour prendre ma douche, j'eus la curiosité de regarder dans la glace mon bas du dos et là, je fus saisie par le contraste, entre celui-ci et le reste de mon corps tout bronzé, comme si je portais un deuxième slip de bain très blanc, à une différence près lorsqu'on est nu, cette image me fît frissonner constatant que j'allais présenter à Maman une cible parfaitement délimitée, lui permettant d'exercer son talent avec précision et me faire regretter ma désobéissance.
    A suivre.........

    Amicalement, Dominique

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  29. Chère Christine,
    Suite 3 :

    D'ordinaire, je ne traînais pas et la douche de dessalage était assez rapide, mais là comme de par hasard, je n'avais pas cet empressement habituel, étant plutôt encline à faire durer ce moment agréable et bienfaisant, sachant qu'à la sortie, m'en attendait un autre diamètrellement opposé en émotions, je rêvais qu'il ne s'arrête jamais.

    Sauf que tout a une fin, la voix maternelle me sortant de ma torpeur avec un « Christine ! Inutile de traîner sous la douche, alors dépêche-toi et ne m'oblige à venir te chercher, si tu ne veux pas aggraver ton cas ! », lors de ma rêverie j'étais prête à promettre la 'lune', pour peu que Maman décide soudainement de ne pas s'occuper de la mienne ! Ceci constituant, je le concède, un miracle d'exception, comme allait l'être sa promesse qu'elle venait de confirmer.

    L'angoisse à nouveau reine, en retournant dans la chambre (que je partageais avec mes sœurs), j'enfilais les affaires que Maman avait préparé pour la soirée, en constatant que les leurs n'y étaient plus, m'indiquant qu'elles étaient déjà prêtes et cela ne me rassurait absolument pas, quasiment sur que je me préparais, pour une volée exemplaire.

    Pointant le nez à l'entrée de la pièce principale (salon, salle à manger), le scénario catastrophe se confirma, Maman était assise sur une chaise dirigée vers le canapé ou Tata et mes sœurs regardaient un livre de photos sur la région, que celle-ci avait acheté la veille, Maman me voyant dans l'embrasure de la porte me fît signe d'avancer vers elle avec son index.

    Pétrifiée par la tournure des choses, je restai plantée là (à moins de 3 mètres) tremblante comme une feuille, avec un visage implorant, Maman constatant cela y ajouta la parole « C'est bon Christine ! Tu viens ici, tout de suite, on ne va pas, y passer la soirée, je te rappel que l'on a autre chose à faire, alors bouge toi un peu et plus vite que ça ! », déclenchant chez moi un refus catégorique d'être corrigée publiquement, même si je méritait d'être punie pour ma désobéissance.

    Adoptant alors une attitude de rédemption totale, pour éviter cela, je me surpris moi-même à lâcher
    « D'accord, Maman, je n'ai pas obéi, c'est vrai et je te promets que je recommencerais plus, mais si tu dois me punir, on pourrait aller toutes les deux dans la chambre, non ? Dis-moi, st'e plaît, ça changerait rien à ma punition, non ? », étonnant aussi Maman qui dans un demi-sourire répondît
    « Entends tu cela, Jacqueline ! Voilà que ta nièce adorée, reconnaît ses erreurs et qu'elle mérite donc une punition de Maman chérie ! Eh bien, c'est nouveau ça, ma fille et tu as parfaitement raison, à la différence que c'est moi qui décide, du quand et du comment ! Alors stop aux paroles, je vais maintenant parler à tes fesses, allez Christine, finissons en, je t'attends et comme tu le sais, ma patience a des limites ! ».

    A suivre......

    Amicalement, Dominique

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  30. De retour de (petites) vacances bien méritées (comme d'autres choses en d'autres temps...), je lis avec bonheur l'essai de Dominique imaginant un épisode claquant (cela en prend le chemin...) en se mettant à ma place...
    Pas mal fait, il est vrai que l'auteur est un fidèle parmi les fidèles, et j'avoue que le récit est d'excellente facture.
    J'ai hâte d'en lire la suite, même si la Christine de cet épisode est sûrement moins pressée de poursuivre la scène face à Tata et aux soeurettes aux premières loges dans une location de vacances qui n'a rien d'un château, et où les spectatrices éventuelles ne pourront rien rater de la démonstration maternelle qui se profile...
    J'apprécie aussi l'idée de l'aveu de ma culpabilité essayé en sorte d'échange contre une clémence maternelle. Prête à tout Christinou pour éviter ce qui se profile à l'horizon et que Dominique va nous conter bien vite, je l'espère...

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  31. Chère Christine,
    Suite 4 :

    Oh que oui, je le savais ! Mais contrariée par la réponse maternelle et mon entêtement, à choisir le lieu de ma punition, j'allais commettre 'la' boulette (signant ma défaite) prenant une posture de défi, je déclamais « Ah, non, Maman ! Je veux pas, allons dans la chambre ! », cette effronterie fît pâlir Tata et noircir le visage de Maman qui se levant d'un bond, me fondît dessus, avant que je puisses réagir.

    M'attrapant par les cheveux (ayant jetés mes bras derrière mon dos) et me forçant à la regarder droit dans les yeux, tirant ma tête vers l'arrière, me dit « Oh, mais dis donc, ma fille ! Tu donnes des ordres à ta mère maintenant ! Bravo, Christine, tu progresse ! Mais pas dans le bon sens vois-tu et Maman, va se charger, de te rappeler les bonnes manières et crois moi que si tu va comprendre ta douleur, allez viens par ici ! ».

    Me tenant toujours par la tignasse, Maman fît demi tour pour nous entraîner vers la chaise (le visage de Tata était blême et son regard plein de compassion), mais ce jour là, la Christinette têtue comme une bourrique retenait ses jambes en pleurnichant et criant des « Non, non, Maman, j'veux pas ! j'veux pas ! Pas ici, pas ici ! J't'en supplie) avec pour réponse « Oh, mais bien sur que si, ma grande, tu vas la prendre cette fessée et devant tes sœurs, cela leurs sera utile, si jamais, ils leurs venaient à l'idée de faire la même chose ! Et cesse donc, de vouloir jouer à la gamine rebelle avec moi, tu aggrave ton cas et tu ne seras pas gagnante, au final ! ».

    Enervée comme je l'étais, la dernière réplique, eu l'effet d'une bombe sur mon égo, déployant alors toute mon énergie dans ce combat (le mot est fort) avec Maman, qui trouva immédiatement la parade, me tirant les cheveux et appuyant sur ma tête, afin de me courber sous son bras gauche (comme elle savait, si bien le faire, pour des petites claquées rapides) pour me ceinturer et m'asséner quelques claques, bien fortes, par dessus la robe (très légère) provoquant des « Aie, aie, ouille ! » de ma part (un peu exagérés, je l'avoue), même si j'avais bien senti les impacts maternels, prémisse à d'autres beaucoup plus douloureux.
    A suivre........

    Amicalement, Dominique

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  32. Chère Christine,

    Ravi de vous retrouver, Chère Christine, après ses petites vacances et j'espère que vous en avez bien profitez, mais je n'attendais pas votre retour sitôt (escomptant plutôt dimanche), bon je ne vais pas me plaindre, néanmoins mon effet de livraison totale de l'essai et je viens d'ailleurs, de vous adresser la partie 4.

    Sinon, je vous remercie pour les compliments concernant cet écrit, rédigé en toute humilité et qui je le répète aurait pu être développé par vous, chère conteuse, mais ressentant une certaine fierté, qu'il vous plaise.

    Par contre, tout comme vous, je pense en effet que la Christine du récit est moins pressée, que la Christine d'aujourd'hui, d'en découvrir la suite, n'ayant pas la même place que son alter égo pour l'épisode, l'une vivant la démonstration publique et l'autre la lisant (ce qui n'est pas la même chose).

    Tant qu'à l'idée de l'aveu, pour obtenir un report de l'échéance et ensuite un lieu d'exécution différend, j'avoue que je me suis inspiré de vos propres textes et rassurez vous, même si vous êtes revenu plus vite que prévu, je vous prépare la suite, qui certes, n'aura pas la même saveur que les vacances de Christine et sera beaucoup moins réjouissante pour la Christinou et ses fesses.

    Bon sur ce, je vous quitte, en vous renouvelant mon plaisir du retour de Christine, qui pourra ainsi répondre au facétieux Dominique et nourrir ce blog, très riche, même s'il évoque un sujet controversé et que certains trouveront tendancieux, mais peu importe, personne ne les obligent à le consulter.

    Amicalement, Dominique

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  33. C'est parti, et pas dans le bon sens pour Christinou dans le récit imaginé par Dominique.
    Evidemment que je remarque que le scénario se nourrit d'éléments puisés dans mes propres récits, mais c'est fait de belle manière et crédibilise cette fiction.
    Je vois aussi que Dominique y insère des éléments de ses propres souvenirs, comme la position de départ, sous le bras, qui effectivement était moins fréquente chez Maman Spaak, et plus utilisée pour les petites dans des cas d'urgence et de faible gravité.
    Mais ce n'est là que le commencement du récit de la fessée proprement dite, et j'avoue me prendre au jeu, en réclamant la suite, comme un Dominique peut le faire quand je tarde à poursuivre mes propres textes.
    Pour une fois, je vais pouvoir me glisser virtuellement sur le canapé, entre Tata et mes soeurs pour assister à une suite que j'imagine déjà très claquante et honteuse pour celle qui ne va sûrement pas garder très longtemps le frêle rempart de sa robe d'été... J'en frissonne pour elle...

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  34. Chère Christine,

    En effet, Christine, vous visez 'juste' (tiens, tiens) sur le fait que je me suis servit de vos récits et de ma propre expérience, afin d'agrémenter cette fiction Dominicaine, qui reçoit votre assentiment et vous m'en voyez ravi.

    Vous 'avouer' (étonnant chez Christine, hihi...), vous prendre au jeu, en réclamant avec empressement la suite, soi-disant comme Dominique qui au sujet de la production Christinienne pourrait se montrer impatient, lorsque que celle-ci flemmarde.
    « Attention ! Christine ! Les vacances étant finis, votre bas du dos n'est plus à l'abri de déboires et je serais ennuyé d'avoir à prévenir Madame Spaak, que sa grande fille se permet des allégations envers le fidèle lecteur que je suis, alors gare à vos fesses, Mademoiselle, hihi.... ! ».

    Tant qu'à l'insertion (certes virtuelle) entre Tata et les soeurettes sur le canapé, pour assister à la fessée de Christinette (comme certains de ses cauchemars) avec une arrière pensée de moquerie, même si elle compatis à son sort sur l'instant, m'amène à penser que Christine en mériterait une bonne, tout comme la Christinou qui à une certaine époque espionnait une fessée d'Aline ! N'est ce pas chère conteuse ?

    Sinon, en dehors, de cette teinte d'humour et n'ayant pas mon fils ce week-end, je m'apprête à vous livrer la suite 5 qui en effet et malheureusement pour Christinette, sera très cuisante et mortifiante à souhait, lui laissant un goût d'amertume envers elle-même, de s'être montrer aussi stupide, l'amenant au pire des scénarios.

    Amicalement, Dominique

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  35. Merci d'avance Dominique. J'espère que Maman ne sera pas trop démonstrative avec Christinou...
    Effectivement, assister à la scène me rappelle des cauchemars évoqués ici, à ceci près que je les vivais dans une période d'angoisse, de sensation d'être fautive, de crainte que cela ne m'arrive le lendemain en vrai...
    Ici je peux imaginer en être spectatrice sans cette peur viscérale, et ressentir un peu de la compassion de Tata, et aussi de la moquerie des petites. Même si également, les paroles de Maman expliquent à l'auditoire que cette fessée de Christinou peut lui être "utile" et doit servir à démontrer ce qui attend qui ferait pareil, ce qui assurément ne rassure pas et fait du témoin aux premières loges un spectateur encore plus attentif à ce qui pourrait lui arriver un jour prochain...

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  36. Chère Christine,
    Suite 5:

    D'ordinaire ma résistance était plutôt symbolique, cédant à l'autorité maternelle, qui de toute façon arriverait à ses fins pour me donner mon dû, mais là, j'étais combative comme jamais, n'admettant pas l'exécution publique qui se profilait et malgré, le petit avertissement de Maman, je continuais ma litanie des « j'veux pas, j'veux pas ! Pas ici, pas ici ! Nooonnn, Mamannn ! ».

    En fait, ma lutte inhabituelle, ne concernait que le lieu et le déroulement de cette fessée, que je savais avoir méritée (au fond de moi, même sans l'avouer), sans prendre garde au fait que cela ne contribuait qu'à faire monter la tension de Maman.

    D'ailleurs, pour me traîner jusqu'à la chaise, en reprenant ma tignasse, je sentis la main de Maman se serrer plus fortement m'indiquant qu'elle était arrivée à son point d'ébullition et que la soupape de sa patience, venait de sauter, ne présageant rien de bon pour mes fesses, malgré cela tout aussi énervée qu'elle et ne raisonnant plus de manière cohérente, je m'enferrer dans cette rébellion (idiote et inutile) qui allait me coûter, très, très cher.

    Maman, tout en s'aidant de la voix « Ah, tu veux jouer à ce petit jeu, ma fille ! Et bien, je te montrer de quel bois je me chauffe et que tu vas sentir, ce qu'est une bonne flambée de Maman » s'assit sur la chaise, tout en me basculant au travers de ces cuisses, dans le mouvement le bas de ma petite robe légère était remontée dévoilant en partie de mes fesses (encore culottées) et je poussais un petit cri de surprise, tentant de me dégager de l'impasse, quelques claques tombèrent sur ma culotte accompagné d'un « Cesse donc de gigoter pour rien, tu te fatigues inutilement, t'inquiètes, ma chérie, Maman va t'en donner l'occasion dans quelques secondes ! ».

    Passant aux choses sérieuses, Maman plus remontée que jamais, me bloqua en bonne position de son bras gauche, ajoutant de façon ironique « Oh, là ! Christine, tu peux toujours essayer, mais tu ne gagneras pas, Maman étant la plus forte et ma fifille chérie va recevoir la bonne fessée qu'elle mérite, pour apprendre à obéir, à ne pas se rebeller, ni grogner après Maman », tout en disant cela elle avait retroussé complètement le bas de ma robe, j'étais plus combative qu'à l'accoutumé et pour faire cesser cette agitation, sa main tomba plusieurs fois sur mes fesses, bien couvertes par le bloomer que je portais.

    Alors, que je lançais mes sempiternels « Non ! Non ! Maman, pas la fessée ! J'veux plus la fessée ! Stop, Maman ! », Maman glissa alors ses doigts sous l'élastique de ma culotte, pour bien dégager le sujet dont-elle devait s'occuper, me faisant quasiment hurler « Non! Noonn ! Mamannn pas la culotte ! S'te plaît, pas çà ! », tout en lançant mon bras pour l'en empêcher, mais Maman connaissant très bien ce geste, le stoppa en bloquant mon poignet, avant même que je ne puisse atteindre, ma culotte qu'elle fît descendre au niveau de mes genoux.

    Vaincue, par la loi maternelle, je versais alors de gros sanglots, pas encore de douleur, mais par la honte qui m'envahissait d'être dans cette position redoutée, ma lune toute exposée à quatre paires d'yeux (compatissants ou moqueurs selon les personnes) et je n'étais pas encore au bout de mes peines.

    Amicalement, Dominique

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  37. C'est vrai que cette résistance de Christinou plus forte que d'habitude ne peut qu'augurer une réponse maternelle inflexible. Pas question de faiblir, ni de céder aux caprices de son ainée, surtout devant Tata et les petites.
    Mais, il est vrai aussi que, dans un contexte de vacances, dans un lieu différent de la maison, dans cette pièce pas très grande qui met les spectateurs juste devant la scène, Christinou se sent piégée, et met toute son énergie pour tenter d'y échapper, sans se rendre compte que cela ne fait qu'accroître la détermination maternelle et les risques d'une fessée exemplaire...
    J'avoue que je me sens donc plus à l'aise dans ma position virtuelle de spectatrice assise entre Tata et les petites qu'à la place de Christinou dont la lune encore blanche vient d'être dévoilée à quatre paire d'yeux (plus les miens en imagination bien sûr)... Oh la honte !!!

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  38. Chère Christine,

    Je vous rejoins totalement, sur le fait que le lieu exigu et le contexte ne favorise pas 'l'éventuelle acceptation' d'une Christinou acculée par l'inéluctable et ne pouvant s'y résoudre, oppose alors une combativité inhabituelle, sans avoir conscience que cela ne fait qu'aggraver son cas et augmenter la volonté de Maman, à bien fesser sa fille et faire passer le message aux petites.

    Je comprends donc bien votre aisance, en tant que spectatrice virtuelle, plutôt que dans la position de votre alter égo (ce qui au passage, n'est pas très sympa) qui va donc subir les foudres maternelles, sous 5 paire d'yeux dont une imaginaire et qui je le constate ressent la plus grande honte, à se contempler dans une situation, qu'elle a pourtant souvent connue, mais conserve néanmoins une certaine moquerie (Vilaine fille ! Vous en mériteriez, une bonne ! Hihi....).

    Sinon, la suite 6, plus difficile pour Christinou, que la Christine virtuelle, arrive, espérant qu'elle vous ravissent autant que les précédentes.

    Amicalement, Dominique

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  39. Vous conviendrez, Dominique, que la situation est délicate, mais si le choix est entre "assister virtuellement à la déculottée de Christinou" et "recevoir la fessée promise par Maman", je ne peux hésiter, tant la première position est plus confortable que la seconde...
    Même si, le fait de partager cette vision aux côtés de mes soeurs et de ma tante, d'être aux premières loges, de ne rien manquer, fait qu'a posteriori je serais forcément honteuse pour Christinou, et que chaque instant et détail resterait gravé dans ma tête.
    A l'inverse, la position de celle qui reçoit a pour seul avantage le fait de pouvoir fermer les yeux et se refuser à regarder les visages curieux des témoins... Mais, l'avantage est mince à côté de l'inconvénient de sentir ses fesses rougir sous la dextre maternelle...

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  40. Chère Christine,

    J'en conviens, Christine et mon expérience à la matière, me fait dire que tout comme vous, je préférais mille fois assister aux fessées de mes sœurs ou cousines, que d'en recevoir une, même si j'avais une certaine compassion pour celle-ci.

    Et je constate, avec bonheur (mais je n'en doutais pas) que Christine tout en assistant à la déconvenue de son alter égo éprouve de la compassion pour elle, ce qui malheureusement n'en diminue pas les effets à son égard et dont le souvenir restera en la mémoire de Christine, c'est bien mademoiselle, je vous accorde un bon point pour cela.

    Tant qu'à la position de celle ou celui qui reçoit, l'avantage de fermer les yeux pour ne pas voir les visages des témoins, est plus que fragile, surtout lorsque l'on se trouve sous la main de Maman ou Tata (ou celle de votre mère, à n'en pas douter) sachant vous faire perdre tous vos moyens et j'en sais quelque chose, vous aussi certainement.

    La suite 6 arrive, promis, mais j'espère aussi que Christine a prévu de poursuivre les siens, car je pense que vos lecteurs attendent la suite des vos récits et même s'ils apprécient mon synopsis, ce n'est pas la patte de Christine !

    Amicalement, Dominique

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  41. Dominique joue les modestes. Chacun son style. Il n'y a rien à juger, ce n'est pas un concours. Soyez rassuré, je vous trouve à l'aise et efficace dans cet exercice.
    Si je me prends au jeu et y ajoute des commentaires réguliers, cela en est bien la preuve.
    De la compassion, j'en ai forcément, et j'en avais même quand c'était le tour de mes soeurs, sachant combien la position de punie était douloureuse.
    Là, en plus, je ne saurais être détachée, ni indifférente, puisque c'est bien de mon propre bas du dos qu'il s'agit, et que je suis invité à regarder se faire déculotter et qui va subir les foudres d'une main maternelle particulièrement déterminée à prouver à son ainée et à montrer aux petites qui commande entre ces quatre murs... Des murs qui devraient résonner de bruits caractéristiques d'une tannée en règle...

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  42. Chère Christine,

    Merci pour les compliments et en effet, il n'y a ni concours, ni prix à gagner, chacun son style comme vous dites et vos réponses régulières en sont effectivement la preuve, néanmoins sans jouer les modestes, j'ai conscience de mes limites, même si j'avoue que vos récits et certains de vos lecteurs tel que Mardohl, ont contribué extirpés au fond de moi-même, une propension à l'écriture que je ne soupçonnait pas.

    Sinon, il vrai que s'agissant de vos propres fesses vous ne pouvez rester de marbre et seulement contempler un spectacle que vous était familier et donc vous connaissiez parfaitement les conséquences, compte tenu de l'autorité maternelle sachant faire régner l'ordre quelque soit l'endroit.

    Amicalement, Dominique

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  43. "Contempler", le verbe est fort, et supposerait que je trouve le "spectacle" beau... S'il s'agit de ma propre lune qui va passer par toutes les couleurs du blanc au rouge intense, la scène me paraitra plutôt troublante, et si je ne "reste pas de marbre" comme vous dites, c'est avec un sentiment de honte que je scruterai le déroulement de cette tannée méritée, tout en n'en manquant aucun détail...

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  44. Chère Christine,

    J'admets que le verbe 'contempler', se mari mal, avec le 'spectacle' d'une déculottée à laquelle on assiste, celui-ci étant plus à même de troubler et faire frémir le spectateur (trice) averti (lui ou elle, n'étant pas à l'abri) et je reconnais, tout comme vous, qu'assistant à une dérouillée de mes sœurs ou cousines, je ressentais ce sentiment de honte que vous évoquez, même si j'avais les yeux fixés et écarquillés sur la scène.

    Bon, sur ce je vais reprendre la suite de ma fiction, afin que Christine (toujours optimiste) constate que malheureusement la démonstration maternelle, au dépens des joues de Christinou et de sa fierté de grande fille, n'a rien d'une promenade de santé, sauf peut-être au niveau de la circulation sanguine.

    Amicalement, Dominique

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  45. J'espère en effet lire la suite comme les quatre paires d'yeux sont impatientes d'assister à cette déculottée en règle...
    C'est vrai que c'est étrange de ressentir la honte et aussi de la compassion pour la punie, et en même temps d'avoir hâte de ne rien manquer de la scène. La curiosité est un vilain défaut, disait-on à la maison, et c'était risqué de tenter d'apercevoir ladite scène sans y avoir été invitée...
    Mais, dans le cas, où la fessée est donnée sciemment et démonstrativement devant témoins, il n'y a plus de scrupules...

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  46. Chère Christine,

    Oh ! Mais dites moi, qui sont les plus impatientes, Christine ou les quatre paires d'yeux, je me pose la question ? Même si je me doute de la réponse !

    Sinon, je partage le coté étrange ou l'on ressent ce mélange de honte et de compassion pour celui ou celle qui reçoit la fessée, mais néanmoins impatient d'assister à celle-ci, d'autant qu'étant invité, comme vous le dites si bien, il n'y a pas d'hésitation à avoir.

    Et, tout comme chez vous, la curiosité déplacée n'avait pas sa place à la ferme, j'en ai quelques souvenirs (rappelez vous, l'espionnage de la gente féminine,avec mon cousin Eric) et il était effectivement très risqué, de vouloir épier, des choses qui ne vous concernait pas, le deal étant réussir ou préparer ses fesses.

    Amicalement, Dominique

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  47. Chère Christine,
    Suite 6:

    En effet, ce n'était que le début d'une coupe maternelle ayant débordée et que Maman allait me boire jusqu'à la lie, en exécutant une démonstration familiale et magistrale en diable, au dépens de mes fesses qui allaient connaître un quart d'heure mémorable à souhait, sans oublier mon statut de pré-adolescente volant en éclat, de par les paroles maternelles et me ramenant à celui d'une gamine, ne méritant qu'une bonne déculottée de Maman chérie.

    Cela commença par la découverte, de Maman, d'une cible parfaitement dessinée par le bas du maillot de bain, qu'elle utilisa immédiatement s'adressant aux spectateurs, avec une ironie, qui accentua mes sanglots « Oh ! Là, là !!! Les filles ! Mais regarder moi ça, comme c'est bien délimité, à croire que cette surface immaculée n'attendait qu'une main généreuse, vienne lui offrir une coloration, plus en rapport avec la saison et bien, Maman va s'en charger et crois-moi, ma chérie, que celle-ci sera aussi nette, que ton bronzage ! ».

    Et la grande valse démarra, Maman déployant alors une énergie peu commune, me servit une forte dégelée qui ne semblait jamais vouloir s'arrêter, lors d'une fessée devant Tata ou mes sœurs, je serrais les dents autant que je le pouvais, pour garder un peu de dignité, mais là sous cette déferlante inattendue, je ne pus retenir mes émotions, Maman libérant d'un coup sa tension sur la cible que je lui présentais et cela me faisait un mal de chien, criant davantage à chaque claque supplémentaire, oubliant l'environnement.

    Mes jambes battaient tellement l'air que mon bloomer tomba sur le sol et là, je me retrouvais à demi-nue avec pour seul apparat mes sandalettes et cette entrée en matière, me fît comprendre que j'allais me prendre une volée des familles, dont j'eus la confirmation lorsque Maman arrêta son bras, alors que je suffoquais et pleurais de douleur (cette fois), me dit « Alors, ma fille, on a moins d'arrogance dans cette position et sans sa culotte, sous la main de Maman chérie, hein, dis moi ? ».

    Reprenant ma respiration, je balbutiais « Ouiiii! Ouiiii ! Maman ! J'te demande pardon ! J'ai compris, mais arrête, j'ten supplie ! J'ai mal ! » provoquant bien entendu la réponse adéquate et toujours ironique de Maman « Oh, mais bien sur, ma chérie! Que çà fait mal une fessée, c'est justement son but, pour que l'on s'en souvienne, sauf que tu à tendance à l'oublier un peu trop vite, alors Maman va une nouvelle fois te rafraîchir la mémoire et n'exagère pas, ce n'était que le début, ma fille, crois-moi que quand j'en aurais fini, là tu pourra dire que tu as vraiment mal ! ».

    Dépitée et sans voix, mis à part mes sempiternelles dénégations, Maman qui avait reposée son bras et libérée sa tension, repris alors son œuvre correctrice, avec des claques plus précises arrosant le moindre centimètre carré de ma lune, sans omettre le haut de mes cuisses (partie plus sensible) qui étant touché par sa main, faisait monter la tonalité de ma voix.

    Si la dégelée initiale, m'avait apporter une douleur vive et très piquante compte tenu de la cadence et que ma lune au sorti de la douche était bien fraîche, celle que je ressentais à présent était plus sourde, plus profonde (le rythme des claques avait baissé, mais pas l'intensité) la température de mon bas du dos augmentait progressivement, Maman me concoctant une cuisson fessière dont elle avait le secret, accentuant au fur et à mesure les décibels, d'un long gémissement sortant de ma bouche entamé dés la reprise des hostilités, ainsi que les cris plus aigus, lorsque sa main venait rencontrer le haut de mes cuisses, accompagné d'un flot de larmes inondant mes yeux, il faut dire que la tannée tombait sur des fesses déjà bien endolories, propices aux effusions et devenait de plus en plus insupportable.
    A suivre.......

    Amicalement, Dominique

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  48. Chère Christine,
    Suite 7:

    Libérant toutes mes émotions, moi qui d'ordinaire, en pareille situation tentait au maximum de garder une certaine dignité, là j'en était incapable, était-ce le contexte des vacances ou la volonté de Maman de démontrer, que même en vacances, ni mes sœurs, ni moi n'étions à l'abri d'une bonne déculottée, quant elle est méritée et j'allais en faire les frais, me prenant une volée, plus qu'exemplaire ayant trop tiré sur la corde maternelle, en ce dernier jour.

    Maman observa quelques pauses, pour reposer son bras et me laisser reprendre mon souffle, tout en sermonnant, avant de repartir de plus belle, chaque nouvelle série étant plus difficile que la précédente pour la Christinette dont le fessier devenait un véritable brasier, m'abandonnant complètement je ne réagissais que par la voix et les larmes, laissant Maman peaufiner cette tannée d'anthologie.

    Après une dernière pause, Maman me gratifia d'un bouquet final identique à l'entrée en matière, ravivant alors mes cris et d'ultimes réactions de mon corps, gesticulant et se tendant sous l'intensité de la claquée, puis le bras maternel s'arrêta enfin et celle-ci relâchant son étreinte, je tombais de ses genoux, telle une poupée de chiffons, épuisée, vidée de toute énergie, demeurant recroquevillée à ses pieds, gémissante et pleurant comme une fontaine, le visage dans mes mains pour ne voir personne, mortifiée par la honte et la douleur qui envahissait mes fesses.

    Et la soirée, ne faisait que commencer, à suivre.......

    Amicalement, Dominique

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  49. Chère Christine,
    Suite 8:

    Déboussolée et groggy, je demeurait dans cette position quelques minutes, pleurant tout mon saoul, offrant à l'assistance (à mon corps défendant) l'image pitoyable d'une pré-adolescente, ramenée au rang de gamine désobéissante et effrontée, par l'application d'une bonne déculottée de sa Maman, essayant tant bien que mal de digérer l'épreuve douloureuse.

    C'est Maman qui me sorti de cette torpeur, m'enjoignant à ramasser ma culotte, me redresser et filer, au plus vite, vers la chambre, pour y geindre et verser les larmes qu'ils me restaient, tout en me précisant que d'ici moins d'un quart d'heure, elle m'appellerait pour la sortie prévue, ce que je fît avec plus ou moins de difficulté, la culotte à la main, m'efforçant d'éviter les regards et même si le bas de ma robe d'été recouvra (dans le mouvement) ma lune cramoisie, j'avais perdu toute fierté, fuyant la tête basse, vers ladite pièce.

    Toujours en pleurs, je rejoins la chambre que je partageais avec mes sœurs, repoussant la porte sans la fermer, me jetant littéralement sur mon lit, ce geste incontrôlé faisant virevolter ma petite robe, découvrant à nouveau (en partie) une lune, endolorie et bouillonnante, me surprenant moi-même je retroussais le reste de l'étoffe, dans l'espoir d'apaiser la brûlure douloureuse et la chaleur de ces deux radiateurs, que Maman m'avait offert, en lieu et place de mes fesses.

    Enserrant mon oreiller, je pleurais sur mon sort, m'en voulant de m'être montrer aussi idiote face à Maman, alors qu'en tant qu'aînée plus réfléchie, je savais parfaitement que toutes transgressions aux règles maternelles établies (vacances ou pas), ne pouvait qu'entraîner une réponse cuisante de Maman et là, je ne pouvais me plaindre, celle-ci n'ayant fait que son devoir éducatif, certes de façon plus démonstrative qu'à l'habitude, mais cela aussi, la Christinette ne le savait que trop bien.

    Comme convenu, Maman m'appela, alors que toujours allongée sur mon lit (et sans culotte), je me repassais en boucle, le scénario de cette fin de journée plus que chaude pour mon bas du dos ou s'alternait bon sens et émotions fortes, dans ma tête.

    Réagissant au quart de tour, à l'appel maternel, je récupérais ma culotte et l'enfilait , malgré la 'douce' chaleur qui régnait encore sur mes fesses et rejoignais la troupe, au plus vite, pour que Maman n'en rajoute pas une couche.

    Néanmoins, comme je l'ai dit, la soirée ne faisait que débuter et celle-ci, allait m'apporter, un lot de mortification aussi pénible que la tannée reçu, du fait de postures difficiles à tenir ou d'allusions maternelles, plus qu'équivoques.
    A suivre...........

    Amicalement, Dominique

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  50. Chère Christine,

    Je constate qu'après des vacances ensoleillées et bienfaisantes, ma Chère Christine, retombe à nouveau dans ces vieux travers rejoignant la Christinette de l'époque, plus encline à se distraire, qu'à faire ses devoirs ! Alors que Dominique à livré 4 commentaires, dont 3 suite, pour récompenser l'impatience de sa conteuse préférée (excusez l'attribution personnelle).

    Je pense donc qu'il serait peut-être de bon aloi, d'informer Maman Spaak du comportement désinvolte de sa grande fille, envers l'un de ses lecteurs, certes celui-ci n'étant pas exempt de reproche, je le reconnais ! Mais tout même, ce dernier, à su démontrer, durant vos vacances méritées (comme d'autres choses) sa fidélité à ce blog.

    Bien sur, je plaisante, sachant qu'un retour de vacances génère des contraintes, auxquelles on ne peut échapper (comme d'autres, à une certaine époque) et je saurais patienter, en espérant que les livraisons Dominicaines satisferont les cinq paires d'yeux (dont une virtuelle), en attendant la suite.

    Amicalement, Dominique

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  51. Désolée, Dominique, mais retour de vacances rime aussi avec travail en retard qui ne s'est pas fait tout seul, plus quelques obligations professionnelles extérieures qui me prennent du temps. Mais, je vais m'y remettre bientôt, et suis ravi que vous ayez pris le relais en quelque sorte.
    La dégelée maternelle sur ma lune non bronzée a dû en mettre plein les yeux des témoins tout proches de la scène. J'en aurais presque honte en vrai, car votre imagination est bien proche de la réalité de cette époque. Avec notamment la gesticulation plus que de coutume d'une punie qui se refuse à l'idée d'une telle fessée publique, du moins familialement parlant.
    Le bloomer qui en tombe à terre, la fuite honteuse vers la chambre, ceci est fort bien conté. Je me demande comment étaient les visages et réactions de Tata et des soeurettes sur le canapé...
    Et je lis avec plaisir que l'épisode n'est pas fini, et que vous prévoyez une (ou des) suites(s). Merci d'avance : j'ai hâte de les découvrir...

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  52. Chère Christine,

    Je vois avec bonheur, que vous avez validé l'ensemble de mes commentaires et ce passage de témoin, est fort plaisant, étant plus disponible, ceci permettant de faire vivre votre blog.

    Tant qu'à mon imagination, celle-ci n'est que le reflet de vos récits et d'un vécu personnel, car je peux vous assurer qu'une fois allongé sur les cuisses de Maman ou Tata, pour la fessée, mon expression corporelle (comme celle de mes sœurs ou cousines) était digne d'un danseur étoile de l'opéra, mes attributs vestimentaires finissant souvent sur le sol.

    J'apprécie également votre gourmandise, sur les suites éventuelles, notamment sur le faciès et la réactions de l'assistance familiale, lors de cette déconvenue de la pauvre Christinette, qui s'en serait bien passée, mais voilà c'est qui pend au nez des vilaines 'petites' filles (ou garçons, je le concède).

    Sinon, je vous prépare la suite, que vous apprécierez sans nul doute, même si celle-ci est plus psychologique, avec quelques surprises sortant de mon imaginaire, tout à fait possible (vécu personnel), même si elles sont inattendues, mais je me tais et vous laisse découvrir cela.

    Amicalement, Dominique

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  53. Curieuse en effet d'en savoir plus et de lire les suites imaginées par Dominique qui ne donne guère d'indices sur ces développements psychologiques. Sûr que pour Christinou au sortir d'une déculottée mémorable sous les yeux de la petite famille, la moindre allusion sera déjà fort difficile à digérer...

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  54. Chère Christine,

    Je ne doutais pas de susciter votre curiosité et permettez moi, comme la conteuse, de faire durer le suspens, imaginant que ce prolongement plaise à Christine, mais certainement pas à Christinette qui digérant, comme elle le peux, cette dérouillée exemplaire et familiale, va devoir supporter un après, aussi difficile que celle-ci.

    Alors, chère Christine, préparez vous comme vous saviez si bien préparer vos fesses, pour qu'une fois déculottées, la dextre de Maman puisse les faire rougir.

    Amicalement, Dominique

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  55. Me préparer, me préparer, vous en avez de bonnes, Dominique. Comme si l'on pouvait "se préparer" à un moment de honte, à se sentir rougir de la face après avoir rougi du bas du dos...

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  56. Chère Christine,

    Que voulez vous, chère conteuse, c'est malheureusement le lot des 'vilaines petites filles' (ou garçons) qui ne savent pas obéir à temps et grogne après Maman, cela commence par une bonne déculottée bien cuisante physiquement, pour le bas du dos et se prolonge par une mortification psychologique aussi rougissante, mais pour les joues du haut, du fait d'allusions non équivoques ou d'échanges verbaux entre adultes, sur l'éducation.

    Je comprends donc, parfaitement, votre sentiment face à ces moments de honte, qui pour la pré-adolescente Christinette étaient aussi pénibles à supporter, que la fessée en elle-même, mais dont le coté physique même fort finit par disparaître, alors que les traces psychologiques perdurent et sont souvent ravivées par le quotidien, l'esprit en revivant alors tout le déroulement (images et sons).

    L'ensemble de ces éléments, donnant tout son sens à l'expression « bonne fessée déculottée » et de ce que peux ressentir celle (ou celui) qui en subit l'épreuve, une fessée bien appliquée ne se limite pas à la seule difficulté physique (même importante), mais forme un tout dont les aspects en font un souvenir marquant pour la (ou le) récipiendaire et tout, comme vous, j'en sais quelque chose.

    Voilà la pensée du 'vilain' garçonnet d'une certaine époque, au cours de laquelle, il lui arrivait (moins souvent, que ses sœurs ou cousines, ainsi qu'une Christinou) d'être invité sur les genoux de Maman ou Tata pour y être déculotté et fessé, comme il le méritait, gardant en mémoire (plus ou moins longtemps) ce délicat moment.
    Aidé en cela par les échanges familiaux, qui ne se privaient pas d'évoquer ma dernière déconvenue, à l'entourage, voir même à des personnes extérieures, mortifiant alors le petit Minot qui avait l'impression d'être à nouveau déculotté sous leurs yeux rieurs, me faisant rougir et baisser la tête, mes yeux s'humidifiant de honte, d'autant que les commentaires allaient bon train sur les biens faits qu'une 'bonne déculottée' ramenaient à la raison, les plus récalcitrants à l'ordre, ce qui ma foi était assez vrai.

    Amicalement, Dominique

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  57. Le "vilain garçonnet" de l'époque a bien raison. Et Christinou est bien placée pour le confirmer : au delà de la honte sur le champ, au delà de la douleur de la claquée sévère, au delà des pleurs d'une bonne fessée, même lorsque la lune avait perdu sa couleur écarlate, même quand les rougeurs postérieures s'estompaient, le rappel de la scène ou son évocation devant des tiers prenait les allures d'une nouvelle déculottée...
    Je suppose que la suite promise évoquera ce genre de situations ô combien gênantes pour la punie...

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  58. Chère Christine,
    Suite 9 :

    Arrivant au salon/salle à manger, Maman s'adressant à sa sœur (sur un ton ironique) dit « Oh, Jacqueline, regarde comme c'est plaisant de voir ta nièce préférée retrouver l'obéissance, après que Maman chérie lui est baissée sa culotte pour la bonne fessée qu'elle méritait, cela me fait plaisir de savoir que je ne me suis pas fatiguée la main pour rien ! », je me sentais rougir de honte, alors que Tata et mes sœurs (pour une fois) affichaient un regard compatissant.

    D'ailleurs durant ma tannée, alors que je gigotais sous le déluge, j'avais aperçu le visage de mes soeurettes dont l'expression était plutôt déconfite que moqueuse, celles-ci étant visiblement impressionnées et apeurées, par ce qui me tombait sur le bas du dos, tout comme Tata.

    Se retournant alors vers moi, Maman poursuivit son discours sur le même ton « Et bien, tu vois ma chérie, rien de telle qu'une bonne fessée, pour que tu redevienne raisonnable et j'espère que celle-ci te permettra de réfléchir à l'avenir, sauf si tu préfère que Maman chérie te baisse à nouveau la culotte devant tes petites sœurs ! », sa dernière phrase me glaçât le sang et verser quelques larmes, comme si le fait d'être déculottée pouvait faire parti de mes préférences.

    Me voyant larmoyante, Maman continua « Cesse donc tes simagrées, Christine, et arrête de pleurnicher, je n'ai fait que te donner ce que tu méritait, devant tes sœurs, pour qu'elles comprennent aussi ce qui l'en coûte, lorsqu'on désobéi et grogne après Maman, je suis certaine que l'image de la grande sœur, recevant une bonne déculottée de Maman et piaillant comme une petite fille, va leur rester en mémoire, n'est ce pas les filles ? Et surtout, dis toi bien, que si les prochaine fois, il faut en passer par un déculottage public, pour que tu décide enfin à t'assagir, je te promets que je n'hésiterais pas une seule seconde, tiens toi le pour dit, ma fille ! »

    Tout cela étant prononcé devant Tata (les petites avaient fait d'un signe de tête, positif), cette fois je versait de grosses larmes, plus honteuse que jamais à la perspective, car non seulement Maman me prévoyait déjà de nouvelles fessées, mais celle-ci venait même de les envisager publiques, si nécessaire, pour plus d'efficacité et sachant que Maman, tenaient ses promesses, j'en frémissais à l'avance étant mortifiée par l'idée.

    Maman poursuivant son monologue, ajouta « Bon, voilà une bonne chose de faîte et nous allons donc pouvoir sortir, allez Christine, je t'accorde trois minutes dans la salle de bains pour te refaire un visage présentable et nous partirons, car en plus de tes bêtises, je ne voudrais pas être remarquer par une vilaine fille ne sachant pas se tenir et je pourrais alors remettre le couvert, avant d'aller au lit, si tu vois ce que veux dire ! ».

    C'était plus que clair et je filais aussitôt, vers la salle de bains, comprenant à son humeur ironique qu'il valait mieux que je me tienne au carreau durant la soirée, si je voulais éviter de finir celle-ci à nouveau sur ses genoux, assurément déculottée, pour une deuxième tournée, qui me ferait brailler plus fort, l'épiderme de mes fesses encore sensible reprenant très vite des couleurs.

    Et cela je n'y tenais absolument pas, m'efforçant de digérer l'ensemble des éléments de la tannée reçue, sauf que certains de ceux-ci allaient me revenir en plein visage et lui donner une teinte cramoisi, par la honte.

    Vous voyez, Chère Christine, que votre intuition était bonne, mais ce sera pour le prochain épisode.
    A suivre.......

    Amicalement, Dominique

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  59. Eh bien, dites donc... Je ne sais pas ce que Dominique imagine pour la suite, mais déjà, j'en suis rouge de honte pour Christinou qui vient d'avoir droit à une démonstration éclatante de la rhétorique maternelle. Et rien ne vient la contredire puisque la déculottée a fait son effet et engendre une Christinette docile et obéissante ne voulant surtout pas contrarier une Maman à la main leste et qui n'hésiterait pas à en remettre une couche...
    Maman peut donc constater publiquement que la fessée a atteint son but, et faire remarquer aux témoins que la méthode est efficace, non sans bien insister sur le fait que cela doit leur servir de leçon aussi, ce qui bien sûr devrait les dissuader de prendre le moindre risque pour ne pas prendre la succession de Christinou sur les genoux maternels, et devoir y exposer ses fesses le temps d'une claquée mémorable...
    Chacun comprend bien que Maman n'en est pas à une fessée près, et que la journée n'étant pas finie, mieux vaut se tenir à carreau pour celles qui n'ont été que les témoins, et mieux vaut encore plus être une fille modèle pour une Christinette bien consciente que la moindre grognerie ou désobéissance serait interprétée par Maman comme la preuve que la leçon n'a pas été totalement assimilée, et qu'il convient de remettre les points sur les "i", pour ne pas dire de baisser à nouveau la culotte de la punie du jour...

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  60. Chère Christine,
    Et bien, Christine, la suite 10, la voilà :

    Une fois dans la salle de bains, je me passais un peu d'eau sur le visage pour le rafraîchir et ressentant la chaleur qui régnait sous ma culotte, la curiosité me poussa à passer mes mains sous ma robe et les poser sur mes fesses.

    Le contraste était saisissant (deux radiateurs contre deux mains fraîches), me confirmant s'il en était besoin que j'avais reçue une volée des familles et que ces deux chauffages individuels allaient m'accompagner une partie de la soirée, notamment au restaurant ou il me faudrait poser ce séant sur la chaise et cela ne m'enchantait guère, ayant préféré (cette fois-ci) rester dans la petite maison.

    Mais tel n'était pas la volonté de Maman, qui considérant que je ne revenait pas assez vite m'appela sur un ton sec « Bon, ça y est, Christine, tu as fini ? Ou il faut que je vienne te chercher ? », autant vous dire que sans répondre Christinette débarqua illico presto dans le salon en prenant le gilet que Maman lui tendait, qui tout en fronçant les sourcils, ajouta en me présentant sa main, « Attention, Christine ! Attention ! Tu la vois, celle-là ! Alors si tu ne veux pas la sentir à nouveau, je te conseille de filer droit ou bien elle reprendra du service, c'est compris ? ».

    Scotchée, je balbutiais « Oui, oui, Maman, pardonne moi, je serais sage, promis ! » ce à quoi Maman répondit « Garde donc tes promesses et agît, dans le bon sens, ceci pour ton intérêt ! », les précisions étaient inutiles, l'assistance familiale ayant compris l'allusion, mais me redonnant du rouge aux joues du haut.

    Arrivant au restaurant, mes petites sœurs avaient repris une certaine jovialité, tout en restant très calmes (pas vraiment dans leurs habitudes), Maman et Tata conversant de choses et d'autres, alors que moi j'affichais une mine plutôt déconfite, redoutant ce moment ou j'allais devoir tenir une position assise conforme à l'éducation Spaak, mais très inconfortable, du fait des deux radiateurs (dont la température tombait, petit à petit), sauf que le paillage des chaises ne m'aidaient absolument pas, m'amenant à bouger de temps à autre pour trouver la bonne place.

    Ce que, Maman à l'affût, remarqua me demandant aussitôt de cesser cette agitation (selon elle inutile), m'invitant à me comporter en jeune fille responsable (ce qui me surpris quelque peu, même si je savais que Maman me considérait comme une demoiselle intelligente, qu'il fallait néanmoins surveiller de prêt, pour éviter les dérives).

    C'est à ce moment qu'entra en scène la gentille serveuse (une dame de l'âge de Maman) que nous connaissions bien et aux petits soins, envers ses trois adorables pitchounettes (selon son expression) pour lesquelles, elle avait toujours une petite attention agréable, nous ravissant, je le reconnais, sauf que là j'allais faire les frais de sa curiosité (non déplacée, mais s'interrogeant).

    S'étonnant simplement de mon coté absent,le nez penché vers la table, alors que d'ordinaire j'engageais facilement la conservation avec elle, me montrant enjouée comme avec les copines du collège, mais là ce n'était pas le cas et ce que je craignais, au plus haut point, allait se produire, Maman embrayant aussitôt avant que je n'est pu réagir.
    A suivre..........

    Amicalement, Dominique

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  61. Décidément, Dominique devient un maître en suspense et en rebondissements (comme Maman l'était avec sa main sur ma lune, hi hi).
    Il est vrai que la situation mérite d'être développée, correspondant tout à fait au mode de fonctionnement de ma chère mère. Puisque reprise en main de l'ainée il venait d'y avoir, Maman prolongeait son avantage et recadrait le moindre manquement. Une Christinette qui tarde à sortir de la salle de bains alors qu'elle a été avertie que Maman était pressée,et c'est la main menaçante qui se lève, et qui précise, sans la moindre équivoque, qu'une fessée à peine donnée peut en cacher une autre qui parachèverait la tannée initiale...
    Peu après, une Christinou qui gigote un peu, gênée par la chaise paillée qui réveille un épiderme irrité et encore sensible, et c'est un nouveau rappel à l'ordre : Maman veut que sa grande fille se tienne comme telle, sinon qu'elle ne se plaigne pas si Maman la corrige comme une gamine...
    Mais, bien sûr, la scène n'échappe pas à la gentille serveuse qui constate le changement d'attitude de Christinou, elle qui est plutôt habituée à voir l'ainée des demoiselles Spaak enjouée et contente de se trouver au restaurant, et alors que Dominique joue donc du suspense en arrêtant là cette suite, j'imagine aisément que l'employée du restaurant va obtenir une réponse à la question qu'elle se pose... Maman ne va pas manquer d'expliquer le pourquoi du comment, et de dire ce qui est arrivé à son ainée...
    Si je m'imagine à la place de Christinette, même la Christine d'aujourd'hui en rougit à l'avance...
    Allez, Dominique, ne nous faites pas trop languir...

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  62. Chère Christine,
    Je ne vais pas vous faire languir davantage, alors voici la 11 et fin, espérant que Christine prendra le relais :

    « Comme vous devez le savoir, Mme Catherine, l'humeur des enfants change rapidement et ça été le cas de Mlle Christine aujourd'hui, alors Maman à fait ce qu'elle devait faire, car lorsque l'on fait des bêtises, il faut savoir en assumer les conséquences et voilà pourquoi, la demoiselle est moins expansive, ce soir, n'est ce pas ma chérie ? ».

    Bouche bée et devenant pivoine, je ne savais plus ou me mettre, voulant fuir, dans ma petite tête, un trou de souris m'aurait suffit, tellement la honte m'envahissait, sentant que Maman ne se priverait pas de détails, pour peu que la serveuse (très loquace, comme d'habitude) se montre plus curieuse sur le sujet proposé et bien entendu, cela ne manqua de se produire, sous le regard très compatissant de Tata et l'incrédulité de mes sœurs, comprenant qu'il valait mieux se taire, même si le fond de la situation leur échappaient.

    Et là, la Serveuse renchérit « Tout à fait, Madame Spaak, vous avez raison et je partage votre avis, étant Maman de quatre filles qu'ils convient de temps à autre, à remettre dans le droit chemin, même si cela demande plus d'efforts avec les grandes, mais bon quant il faut, pas d'hésitation et elles le savent ! ».

    Aucun mot précis n'avaient été prononcé, mais comprenant très vite que les deux femmes étaient sur la même longueur d'onde, la conversation ne pouvait que déraper sur les détails de ma déconvenue, d'autant que celle-ci s'était déroulée sous les yeux de Tata et mes sœurs.

    « En effet, Mme Catherine, je vois que l'on se comprend, mes filles le savent aussi, mais voyez vous en cette fin d'après midi, Christine, l'avait oublié n'obéissant qu'au dernier appel de ma part pour rentrer et mécontente, se mît à grogner après moi, vous pensez bien que je ne pouvais laisser passer cela et lui ait donc promis une petite explication, une fois à la maison, vacances ou pas ! ».

    « Et là, bizarrement, la demoiselle ne rigolait plus du tout, étalée sur mes genoux sans sa culotte, pour une bonne fessée, face à sa Tata chérie et ses petites sœurs, et croyez moi que je ne l'ai pas ménagée, vous comprenez donc son manque d'entrain et sa difficulté à bien se tenir sur la chaise, mais c'est la vie ! »

    J'étais totalement effondrée, d'entendre Maman évoquer ce moment pénible, c'était comme si elle me déculottait sous les yeux de la serveuse, la tête baissée vers la table et blottit entre mes bras, je pleurais de honte, fort heureusement la serveuse en resta là et pris la commande, autant vous dire que mon repas fût très frugale, l'appétit n'étant pas au rendez-vous et quittant le restaurant les yeux vers le sol, ne voulant croiser aucun regard.

    Moi la grande fille, en plus d'une déculottée magistrale et publique (méritée sur le fond), je venais de subir la risée du monde extérieur, informé de mon infortune, j'effectuais la promenade quotidienne dans un brouillard épais, n'ayant qu'un désir, rejoindre ma chambre et tenter d'effacer cette fin de journée cauchemardesque.

    Sinon, je vous adresserais un commentaire sur vos deux dernières réponses.

    Amicalement, Dominique

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  63. Commentez donc, cher Dominique, mes deux dernières réponses si vous y trouvez (comme je n'en doute pas) matière à "rebondir" encore...
    Sinon, ainsi que Christinette pouvait s'y attendre, Maman n'a pas hésité à partager avec la serveuse que la famille connaissait les raisons de l'apparent manque d'entrain de son ainée...
    Je suppose que si cela avait été une totale inconnue, la confidence aurait peut-être été moins précise, mais Mme Catherine est mère aussi, et a dû parfois faire des compliments à Maman sur la tenue des enfants et sur Christinou qui aime jouer les grandes en pareille circonstance...
    Les mots décrivant cette fessée sont clairs et sans formule elliptique. La serveuse, et peut-être même les voisins de la table d'à côté, qui sont sûrement une autre famille ou des gens croisés sur la plage, ont donc une description sans détour. Ils disent que la demoiselle, la grande de cette petite famille attablée là, ne reste pas tranquille assise car elle doit avoir le bas du dos qui picote, car elle a passé, au retour de la plage, un long moment en travers des genoux de sa Maman, la culotte baissée, les fesses à l'air, devant les yeux de la Tata et des petites soeurs pour une "bonne fessée". Et ces mots-là, comme l'image des témoins, Christine les aura en tête, dans ses cauchemars, même après que ses fesses seront redevenues blanches...

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  64. Chère Christine,
    Mais dites moi, Chère Christine, éprouveriez vous une certaine lassitude à mes rebondissements, trouvant le « encore » quelque peu facétieux, de la part d'une conteuse, qui grâce à l'un de ses commentateurs, se la coule douce . Néanmoins voici ce commentaire, qui va tout compte fait regrouper les trois réponses.

    1)
    Oh là, voilà que Christine rougit de honte pour ses clones, face à l'exposé ironique de Maman démontrant à deux demoiselles et une adulte, qu'une bonne déculottée ramène le bon sens, les trois (Christine et ses clones) étant conscientes que Maman est prête à une deuxième tournée, si nécessaire.

    Et Madame Spaak, forte en sa méthode, vis à vis d'une pré-adolescente et de deux gamines, une fois la main reposée, était prête pour une nouvelle distribution, que la pénitente soit grande ou petite, sachant recadrer la demoiselle concernée en lui baissant sa culotte et gare à celle qui n'ayant pas bien compris une première leçon, en gagnera une seconde encore plus intense.
    2)
    Maître en suspens, je ne sais pas, même si je suis un fervent d'Hitchcok, disons plutôt que je me inspiré de la méthode Christinienne qui pour ses propres récits sait parfaitement tenir en haleine, le lecteur, donnant des pistes afin d'obtenir des réactions, avant de délivrer un bouquet final (comme Maman Spaak, savait si bien le faire sur la lune de Christinette) à la saveur exquise.

    Sinon je partage tout fait, le mode de fonctionnement de Maman Spaak qui à la suite d'une reprise en main nécessaire de la grande, maîtrise la situation et impose son autorité, ne laissant aucune marge de manœuvre à son aînée, la plus petite dérive étant remise dans le contexte, ce qui profite également aux petites sœurs qui comprenne que Maman ne plaisante pas.

    Pour votre chère mère, c'est tout bénéfice, dans la mesure ou l'impact d'une déculottée de la grande est plus important, s'agissant d'un vrai scénario, à l'inverse des saynètes pour les petites (sauf parfois, pour Aline ayant droit à un traitement presque Christinien) et ne se prive donc pas, d'utiliser cet atout, au grand désarroi d'une Christinette qui ne peux que subir la stratégie maternelle.

    Et à ce sujet, j'avoue mettre inspiré de ma propre expérience en la matière, lorsque la distribution fessière de Maman ou Tata concernait les grandes filles, leurs fessées étaient plus intense, que celles de ma petite cousine ou moi-même (qui néanmoins n'était pas une partie de plaisir) et il est vrai que la déculottée d'une grande, avait un effet très préventif sur nous deux et nos mamans, ne se privaient pas d'enfoncer le clou, même envers des tiers, après avoir dérouillée l'une des grandes filles qui éprouvait alors une terrible gène.
    A suivre.....

    Amicalement, Dominique

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  65. Chère Christine,
    Suite du précédent:

    3)
    En effet, je ne voulais pas être trop dur avec Christinette, celle-ci s'étant déjà ramassée une magistrale volée et devant témoins, en mettant en avant une parfaite inconnue qui (en admettant que Maman soit moins explicite, ce qui est moins sur !) aurait néanmoins compris que la demoiselle avait passé un sale quart d'heure et à l'époque, cette punition pour les enfants, était plus répandue qu'aujourd'hui, je crois que la Christinette se serait sentie encore plus mal à l'aise.

    C'est pour cela que j'ai préféré, insérer une personne de connaissance (mère de famille), partageant la déontologie de Maman Spaak, l'ayant en effet certainement félicitée sur la tenue des demoiselles puisque celle-ci les considère comme des adorables Pitchounettes, ceic permettant à Maman d'exposer clairement la situation, ceci bien entendu au détriment de Christinette qui ne sait plus ou se mettre, d'autant que les tables voisines ont du profité de l'écho et celle-ci quitte le restaurant, en regardant ses chaussures.

    Et il me semble, mais je peux me tromper, que face à une inconnue, Christinette aurait peut-être réagit différemment soit en paroles ou en grommelant, s'assurant du coup un retour sur les genoux de Maman avant d'aller au lit, voir même sur un excès de colère incontrôlé (peu probable chez Madame Spaak) une exécution rapide et immédiate, faisant mourir de honte la Christinou.

    Ceci n'étant que pur spéculation de ma part vous concernant, mais qui repose sur un vécu, ma petite cousine et moi-même ayant connu quelques fois ce genre de situation ou nos mères excédées par notre comportement intempestif, nous sortaient de table et une fois courbé sous le bras, nous assénaient de bonnes claques sur le fond du short ou de la jupette, c'était la honte assuré, avec pour seule consolation de ne pas être déculottée (sauf en de rares exceptions).

    Ce sera tout pour le moment,

    Amicalement, Dominique

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  66. Chère Christine,
    Réflexion n°4 sur votre épisode : La tannée méritée de Mademoiselle.

    Maman comme à son habitude se fait attendre, ce qui accentue l'angoisse d'une Christinette se préparant à une tannée magistrale, tremblante de trouille à cette idée et qui en connaît tous les rouages, n'en n'étant pas à sa première, ni à sa dernière assurément.

    Arrivant enfin, celle-ci laisse la porte grande ouverte, premier écueil pour Christinette et engage le dialogue avec sa fille, insistant sur ses points faibles (manque de rigueur, pour une soi disant grande fille, promesses non tenues) et coupant court aux réponses éculées de Christinou, clôture celui-ci en l'invitant à venir sur ses genoux, pour une discussion plus concrète.

    Acculée, dans ses retranchements, Christine ne peut avancer pétrifiée par la peur, alors Maman décide d'aller la chercher, plutôt que de se fatiguer la voix, empoignant sa fifille pour la traîner jusqu'au lit et la mettre en bonne position, pour accomplir sa tâche éducative, bien entendu la petite Christinette n'est pas d'accord pour cela et engage alors une lutte symbolique, pour gagner du temps, mais Maman est la plus forte, baissant successivement pyjama et culotte pour dégager cette lune, à laquelle elle doit faire la conversation.

    Contrôlant la mise en place, pour l'exécution, Maman, ironise en rappelant le contexte de la punition « Alors, ma fille, tu parade moins dans cette position, si tes camarades te voyaient ainsi, c'est elles qui riraient de la 'grande' Christine, culotte baissée, n'attendant que la bonne fessée méritée, d'une vilaine petite fille ! », cette phrase mortifie Christinette qui pleurniche de honte, avant de verser de gros sanglots de douleur.

    Et tombe la fessée, 'la bonne fessée de Maman' sans précipitation, comme une gamme maintes fois répétée, application ordonnée d'une tannée méritée, parfaitement maîtrisée et distribuée par une main experte, en quête d'efficacité, pour faire passer la leçon.
    Le tout agrémenté, de commentaires, rappelant le motif et sa conséquence « Oh, 'juste' une bonne fessée ! » pour la demoiselle qui ne comprends que cela et qui en recevra autant de fois que nécessaire.

    Entre les paroles et la déferlante de claques (entrecoupée de pauses, pour reposer le bras et non par pitié pour les fesses de la punie), Christinou, comprends qu'elle ne ressortira de ce moment, qu'avec une surface fessière longuement et largement parcourue par la dextre maternelle, lui laissant au final une lune écarlate et bouillante, Maman ne faisant jamais dans la demi-mesure, surtout avec son aînée.

    Vaincue par la détermination maternelle, Christinette, s'abandonne laissant Maman parachever son devoir de mère, ne résistant que par la parole et n'ayant pour effet que de relancer le bras maternel, ainsi que le sermon, pour bien enfoncer le clou. Christinou ne pouvant plus alors retenir, cris, gros sanglots et supplications à foison, la douleur devenant insupportable, Maman lui délivrant un modèle de fessée, 'juste' une volée magistrale qui n'en finit pas, l'éreintant et la laissant pantelante.

    Amicalement, Dominique

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  67. Chère Christine,
    Réflexion n°4 bis : La tannée méritée de Mademoiselle.

    L'épreuve terminée, Christine, qui en digère petit à petit les effets, constate que la dextre maternelle a été une nouvelle fois très efficace, à l'encontre de ses fesses, les transformants en chauffage individuel, ne remontant que sa culotte pour dissimuler celles-ci à l'éventuel regard des murs, tout en permettant à l'air ambiant d'apaiser cette lune copieusement réchauffée.

    Après une nuit de sommeil, alimentée par des cauchemars, Christinette, passe dans l'après fessée et doit affronter l'ironie des soeurettes, ainsi que le recadrage maternel, insistant sur le fait qu'elle attend des actes et non de fausses promesses, confirmant qu'à l'inverse les siennes sont tenues, sans détour, ni compromis. Ceci ne rassurant pas une Christinou, consciente qu'en cas de nouvel écart, la conséquence sera certaine et même tangible.

    Amicalement, Dominique

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  68. Merci beaucoup à Dominique qui enrichit ce blog de ses commentaires et a mené à bien un scénario plus que vraisemblable et dont j'avais envie de découvrir chaque morceau supplémentaire.
    J'en arrive même à me demander comment a pu se passer ensuite, après le restaurant, le retour à la location, la fin de soirée, le coucher, voire le début de la journée suivante... Ce qui est bien la preuve que le texte a fonctionné et suscite mon imagination.
    Amitiés.
    Christine

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  69. Chère Christine,

    Merci à vous, Christine, pour l'appréciation et vous m'en voyez flatté, constatant que la conteuse avoue une certaine gourmandise, proposant nonchalamment à son lecteur, une idée d'épilogue.

    Je reconnais bien là, la patte Christinienne, friande de bonnes choses, à l'inverse de certains mets maternels que Christinette avait du mal à digérer et ne me dites pas, que vous ne saisissez pas la référence.

    Et si vous le souhaitez, il m'est possible de vous servir celle-ci, dans la mesure ou moi-même j'y avais songé, emporté dans l'élan, mais y renonçant pour ne pas surcharger le récit, même si celui-ci avait votre assentiment !

    Amicalement, Dominique

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  70. Continuez donc, Dominique. D'autant que je ne suis guère présente cette semaine encore, mais vous promets une reprise sérieuse dès la semaine prochaine.
    J'aurais plaisir à vous lire surtout que vous avouez que l'idée de prolonger le récit vous était venue et que vous y avez renoncé, presque par modestie. Ce serait dommage de vous stopper dans votre élan, d'autant que le récit se tient et fonctionne fort bien jusque là.
    Cela dit, j'admets que vous avez raison en soulignant que je suis plus friand de "bonnes choses" à imaginer ou à regarder virtuellement (comme je m'imaginais entre Tata et mes soeurs dans ladite scène de la location), que je ne l'étais de certains "mets maternels" servis chauds et claquants sur ma lune découverte...

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  71. Chère Christine,

    Merci pour l'invitation et vos appréciations sur ma modeste production, c'est donc avec plaisir que je vous servirais l'épilogue (comportant quelques surprises, fruit de mon imagination) néanmoins étant en panne de clavier, le nouveau devant arrivé demain, je ne dispose que du clavier visuel de l'ordi, moins facile à utiliser et il vous faudra donc patienter.

    Sinon, Christine (tte), attention aux promesses, rappelez qu'elles doivent être tenues, sans il se pourrait qu'un 'mets' très chaud et indigeste vous soit également servi, si vous voyez ce que je veux dire !

    Amicalement, Dominique

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  72. Je compte donc sur vous, Dominique. Merci d'avance...
    Pour le reste, je pense avoir deviné que le plat qui pourrait m'être servi serait d'un genre bien connu pour moi, un de ceux que l'on "déguste" sur les genoux maternels, et de préférence avec la jupe relevée et la culotte largement baissée pour ne pas en manquer une miette...

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  73. Chère Christine,

    Merci pour la confiance et la délégation de pouvoir, j'en suis plus qu'honoré et cela me va droit au cœur.

    Sinon, je confirme votre intuition concernant le plat savoureux donc vous pourriez bénéficier et déguster en toute tranquillité, bien étalée au travers des cuisses maternelles, jupe retroussée et culotte au niveau des genoux, assurant à Maman une surveillance optimale de la cuisson, pour la préparation culinaire (enfin plutôt fessière) concoctée pour sa fifille et donc celle-ci pourra en apprécier la qualité gustative.

    Désolé, Chère Christine (tte), mais vous tendez des ficelles aussi grosses que des perches, alors ne venez pas vous plaindre que cela incite Maman à baisser la culotte de sa grande fille, pour plus d'efficacité, puisque celle-ci ne comprends que ça, même si cela la désole.

    Amicalement, Dominique

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  74. Oui, j'avoue avoir tendu cette perche, d'autant plus aisément qu'elle n'est là que virtuelle, et me permet d'imaginer être le témoin de ce que vous décrivez, ainsi que l'actrice principale, sans avoir à en subir les vrais désagréments...
    Il est évidemment plus facile de lire la description de ce "plat" concocté par Maman pour Christinou, que de se trouver en honteuse position à présenter son bas du dos à la sanction maternelle...
    Surtout que ce que vous dites de la chaleur provoquée et du degré de cuisson n'est pas que pure invention, comme j'ai pu m'en apercevoir, à mon corps défendant, plus d'une fois... Et j'emploie là une version fort minimisée de la fréquence de l'événement...
    Et quand vous dites que la large exposition d'une lune blanche (au départ) assure à Maman une surveillance optimale de la cuisson du plat, je peux vous assurer que la méthode est efficace pour une main qui connait parfaitement son sujet...
    Sans oublier que la particularité de la "cuisine" maternelle est qu'elle associe souvent le mijotage et la cuisson à feu vif...
    Comme dans quelques bonnes recettes d'antan, la Christinette savait en général à l'avance ce qui l'attendait, ce qui lui était promis, à quelle sauce elle serait accommodée...
    Que ce soit dans l'attente du courrier du collège, ou de l'arrivée du carnet de notes, ou bien sur le chemin vers la maison où les comptes seraient réglés, voire lors des ultimes moments quand Maman allait monter ou quand Christinette allait devoir la rejoindre, c'était le temps du mijotage, le temps où la future punie "marine" dans son angoisse, ou elle "prépare" ses fesses, mentalement, voire presque "physiquement" de par la peur omniprésente, et la chair de poule qui l'étreint par moment.
    Mais, effectivement, quand Christinette se retrouve allongée en travers des cuisses maternelles, jupe ou robe retroussée, culotte lentement et largement descendue, les deux fesses fraiches et tremblantes offertes à la foudre maternelle, le plat mijoté et mariné à froid, passe à la cuisson digne du grill... La tannée méthodique, ni trop lente, ni trop rapide, rougit l'épiderme comme le souhaite la correctrice, dont le plat, pour ne pas dire l'oeuvre est exécutée d'une main experte et tellement efficace...
    Vous comprenez pourquoi je préfère m'imaginer témoin qu'actrice...

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  75. Bonjour Christine, bonjour Dominique.

    Pour ma part, avec maman, il n'y avait pas de mijotage. Juste quelques préparatifs pour une cuisson maximale : je veux parler du déculottage (toujours plus long que pour une fille en jupe, n'est-ce pas, Christine ?), la plupart du temps slip blanc compris. C'était plutôt le principe du steak tout de suite saisi à feu vif. Ce n'était pas un steak bleu (heureusement, mes fesses ne devenaient pas bleues), c'était un steak bien cuit, et même carbonisé, comme oublié sur le feu. Sauf que, bien sûr, ce n'était pas un oubli, c'était une action volontaire, prolongée et délibérée de maman, je dirai même action interminable. Et à la fin, ce n'était pas un steak noir comme carbonisé, c'était la paire de fesses du petit Louis, devenues rouges, ressemblant alors plutôt à de la ferraille chauffée au chalumeau. Et le bruit du steak crépitant sur le feu était remplacé conjointement par le bruit des claques sur mes fesses nues, mes cris intenses, mes supplications et mes pleurs, ainsi que quelques paroles saccadées de maman au rythme des claques, du style : "CA-MON-P'TIT-BON-HOMME-JE-VAIS-TE-FAIRE-PAS-SER-L'EN-VIE-D'RE-COM-MEN-CER-TIENS-TIENS-TIENS-TIENS-TIENS !!!"

    Amicalement, à bientôt.
    Mijotement vôtre.

    Louis3901
    louis3901.unblog.fr
    gallie050753@yahoo.fr

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  76. Chère Christine,

    Comment ne pas rebondir à cette réponse, d'une Christine, qui reconnaît avoir ferré le facétieux Dominique et lui permet ainsi de s'assurer un double jeu (témoin et actrice), dont l'un des deux est plus facile à assumer, n'est ce pas mademoiselle la perfide !

    Mais, il est évident que Christinou préfère assister au service de ces fameux 'plats' maternels, à l'encontre des petites sœurs, que d'avoir à présenter une lune de pré-adolescente parfaite pour que Maman démontre son expertise en la matière, sa grande fille offrant (à son corps défendant) un champ d'action incomparable, lui permettant d'exprimer son devoir de mère.

    Et, la Christinette, avait parfaitement conscience que tous ses écarts, la conduirait sur les genoux de Maman, qui après avoir mariné dans son jus, pourrait alors déguster une composition maternelle, déjà bien connue de son bas du dos.

    Dés lors, quelque soit le motif, Christinou, sait qu'elle n'a plus qu'à préparer, la partie la plus charnue de son anatomie et attendre, tremblant de trouille, le bon vouloir de Maman qui viendra ou l'appellera pour réaliser cette œuvre fessière, trop bien connue de Christinette.

    Je comprends donc parfaitement, votre désir d'être plutôt spectatrice, qu'actrice, surtout si le rôle est celui du receveur (euse), la main de metteur en scène (Maman ou Tata, pour moi) étant particulièrement efficace, laissant une trace tangible du moment.

    Amicalement, Dominique

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  77. Chère Christine,

    C'est bon, j'ai de nouveau un clavier, me permettant de vous servir des commentaires, sans contrainte, tout comme Maman savait vous servir de bonnes fessées, après avoir fait glisser votre culotte vers le bas.
    « Oh, mais je rêve, quel méchant garçon, ce Dominique, comme si Maman pouvait faire ça, à sa grande fifille si gentille, quoiqu'en y réfléchissant j'admets que cela est arrivé, de temps à autre, voir même plus souvent que je ne veux bien le reconnaître ! ».

    Touche d'humour, pour Christine, maintenant je vais m'atteler à l'épilogue que vous attendez avec impatience, quoique je ne suis pas certain que celle-ci vous soit si agréable que cela, même dans la peau d'une lectrice, consultant les déboires de son clone.
    Allez, je ne vais pas vous faire languir davantage et vous livrer celle-ci.

    Epilogue 1:

    Sortant du restaurant la tête basse, la queue entre le jambes (pardonnez l'expression) imaginant que tous les regards convergeaient vers la grande fille qui ayant reçu une bonne déculottée 'méritée' de sa Maman, n'aspirait qu'à fuir, mortifiée par la honte.

    C'est donc, sans grand enthousiasme que je suivis la troupe, pour la promenade quotidienne, le temps était radieux, un léger vent chaud soufflait et invitait à la flânerie, d'autant qu'il y avait un marché de produits régionaux et souvenirs très attirant, toute la famille se promenait donc gaiement, sauf moi qui souhaitait rentrer au plus vite.

    En fait, mon esprit focalisait sur la scène de honte au restaurant et craignant que le vent ne soulève ma petite robe légère, j'avais accroché mes mains au bas de celle-ci, ce qui ne facilitait pas vraiment ma démarche, traînant à l'arrière du groupe.

    Mais je ne voulais surtout pas que les gens que je croisais et dont j'avais l'impression qu'ils se retournaient sur moi, puissent apercevoir la plus petite trace de mon infortune, pensée quelque peu saugrenue, dans la mesure ou la coloration de mes fesses s'était estompée depuis et d'ailleurs la température régnant sous ma culotte, était quasi normale, mais l'on ne se refait pas.

    Bien entendu, Maman toujours aux aguets et se rendant compte que je traînais m'interpella afin de rejoindre le groupe (sur un ton, sans appel), me faisant pâlir et accentuant mon sentiment d'être l'attraction du jour, sur le marché, ce qui au fond de moi me déplaisait fortement (estimant qu'ayant été punie, elle pouvait me pardonner et me laisser tranquille).

    Mais telle, n'était pas la volonté maternelle, bien décidée à me faire comprendre que j'avais largement dépassé les bornes de sa patience, en cet avant dernier jour de vacances et que la volée reçue n'était qu'une étape, dans sa démarche à faire changer le comportement de sa grande fille, encore trop gamine, l'exaspérant au plus haut point compte tenu de son intelligence.

    Pliant, malgré moi, sous le poids de l'autorité, je rejoins la famille, Tata passant son bras sur mes épaules me dit gentiment et en aparté
    « Allez, ma Cri, Cri, sourit moi, Maman n'est pas contente après toi et elle n'a pas vraiment tort, sur le fond et même si c'est pas facile, essaie de faire un effort, sinon je ne donne pas cher de la peau de tes fesses en rentrant, car tu connais aussi bien que moi ta mère, alors n'insiste pas ma chérie ! ».
    A suivre........

    Amicalement, Dominique

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  78. Merci Dominique. Ce début d'épilogue va dans le bon sens. Sûr que Maman était encline à remettre les pendules à l'heure l'avant-dernier jour des vacances. Comme pour bien montrer qu'après une période plus laxiste, le sérieux reprendrait le dessus dès le retour à la maison. Et Christinette en fait les frais et sert d'exemple...
    La compassion de Tata

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  79. Un problème de réseau m'a coupé dans mon élan de commentatrice. En attendant la suite imaginée par Dominique, je soulignais combien c'était judicieux de placer ce "rebondissement" à l'avant-dernier jour du séjour de vacances.
    Deux ou trois semaines à la mer entrainaient une gestion des rapports familiaux plus détendue, pas forcément plus "laxiste" (car ce n'était pas le genre de la maison), mais plus compréhensive.
    Les devoirs de chacune, les règles de fonctionnement, avaient été édictées dès l'arrivée dans la location, quitte à faire éventuellement un exemple en début de séjour...
    Mais, l'approche de la fin de cette période à contraintes allégées faisait que mes soeurs et moi avions envie d'en profiter au maximum, et de tirer un peu plus sur la corde, comme on dit.
    De son côté, Maman qui avait lâché du lest et été bien plus patiente qu'à la maison, commençait à penser au retour et n'avait pas envie de voir ses filles en prendre trop à leur aise. D'où la tentation de rappeler son petit monde à l'ordre et le comportement de l'ainée lui donnait l'occasion d'en faire une démonstration à usage des trois filles...
    La compassion de Tata est habituelle, Christinette étant sa nièce préférée et qu'elle a toujours défendu. Mais, elle reconnait, sous la plume de Dominique, que "Maman n'a pas vraiment tort". On imagine que Tata a dû, durant ce séjour, constater que Maman avait fait souvent preuve de patience, bien plus qu'à l'habitude, qu'elle avait été compréhensive, et avait même laissé à son ainée plus de liberté qu'aux petites, lui faisant confiance, la traitant en grande fille.
    Mais Christinette ne comprend pas sa chance et en voudrait encore plus, imaginant qu'en période de vacances, et qui plus est dans le cadre de cette petite location, les risques sont moindres qu'à la maison où les murs de sa chambre auraient déjà résonné de bruits caractéristiques d'une claquée maternelle...
    Le début de soirée lui a prouvé le contraire, pour sa plus grande honte, avec cette déculottée magistrale sous le nez de Tata et des soeurettes...
    Mais si Christinette a été calmée par cette fessée, elle n'en est pas moins vexée, honteuse, et encore grognonne, comme si elle en voulait à Maman de cette tannée et aux petites de leurs yeux moqueurs.
    Tata le ressent, elle qui connait si bien sa nièce. Et elle met en garde Christinette. Son message est un sage conseil : "Fais un effort, souris, change d'attitude, sinon tu risques de nouveaux ennuis..."
    C'est un avertissement dont Christinette devrait tenir compte, espérons-le pour elle... Car ce n'est pas simplement une menace maternelle, c'est Tata qui lui affirme que Maman risque de sévir à nouveau, et qu'elle ne pourra pas l'en empêcher, d'autant que Tata elle-même le comprendrait...

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  80. Chère Christine,

    Excellent rebond, Christine, développant le contexte plus cool des vacances, vous avouant qu'il a été mon fil conducteur, pour l'élaboration de cette fiction, en prenant le parti de situer l'action à la fin du séjour, les filles Spaak ayant bénéficié d'une plus large liberté durant celui-ci, Maman se montrant moins exigeante, mais voilà qu'à la veille du retour, Christinette, croyant en sa bonne étoile, va trop loin et là, Maman va lui démontrer, ainsi qu'aux soeurettes que vacances ou pas, aucune n'est à l'abri d'une bonne déculottée, lorsqu'elle est méritée.
    Et vous constaterez, que la suite que j'avais commencé à rédiger (avant votre réponse), confirme vos intuitions et la voici :

    Epilogue 2:

    Ce à quoi je balbutiais, l'émotion aidant « Oui, Tata, j'le sais bien, t'a raison, mais c'est dur pour moi, tu m'comprends, non ? » avec en réponse « Bien sur, que je te comprends, ma grande, mais rappel toi qu'avec Maman, si on cherche, on trouve et là....... ! ».

    Ces paroles de Tata réconfortantes et pleines de bon sens, aurait du me conduire en théorie, à plus de retenue, compte tenu de la punition reçue, sauf que j'étais très contrariée par l'attitude maternelle, vis à vis de tierces personnes et j'éprouvais, au fond de moi, une certaine rancoeur à l'encontre de Maman.

    Comme presque tout la famille avait l'air ravi d'arpenter le marché et que rien ne pressait, Maman décida de prolonger la ballade, ce qui n'était pas de mon goût, voulant rentrer au plus vite pour dormir et ne plus penser à cette soirée cauchemardesque, mon esprit bouillonnant j'allais émettre quelques grognements que je pensais feutrés.
    Sauf que Maman n'était pas sourde, se retournant alors vers moi avec l'index pointé, puis sa paume ouverte me lança « Christine ! Tu cesse de geindre ou bien je te ramène immédiatement à la maison et crois-moi, ma fille, que celle que tu vois là, de donnera l'occasion de gémir et bien plus fort, c'est compris ? », rougissante comme jamais, j' hochais la tête, ne sachant plus ou me mettre.

    Avec cette phrase prononcée à voix haute, plus le geste maternel, en plein marché, j'eus l'impression que toute la honte du monde me tombait sur la tête, j'aurais 'presque' préféré une gifle, que cet exposé (ne comportant pas de mots précis, certes), mais pouvant être parfaitement traduit par les gens et là, j'en voulais à Maman, pour cette mortification publique, que je trouvais injuste.
    Ce sentiment d'injustice (non fondé) allait me conduire tout droit, vers la prédiction de Tata, avec une chère mère plus que remontée, envers sa tête de linotte de fille, mais ce sera pour la prochaine fois.
    A suivre........

    Amicalement, Dominique

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  81. Excellent rebond, dit Dominique. Me voici avec une bonne note alors... Mais, je me devais de jouer aussi les commentatrices puisque l'imagination dominicaine tient la route et va dans le bon sens...
    Le contexte est évidemment essentiel, et la bonne connaissance de mes précédents récits permet à Dominique d'être plus que vraisemblable...
    J'espère que la suite ne va pas tarder, car j'avoue que je me prête volontiers à suivre activement le scénario.
    Il se dessine petit à petit, en tenant compte de ma façon d'agir de l'époque. La Christine d'aujourd'hui saurait à coup sûr suivre les conseils de Tata, mais Christinette n'a pas toujours la sérénité voulue. Comme on l'a souvent lu en d'autres épisodes, trois fois sur quatre, pour ne pas dire neuf fois sur dix, la fessée maternelle, qui plus est, reçue devant les petites, avait pour effet de rendre Christinou calme et obéissante, avec cette attitude qui démontrait dans les faits à Maman combien sa méthode fonctionnait bien.
    Et puis, il y avait ces quelques exemples où la punie ressentait comme un sentiment d'injustice, ou bien de rancoeur qui, sans aller jusqu'à la révolte, l'incitait à montrer une sorte de mauvaise humeur, ou à chercher querelle avec ses soeurs, voire demeurer comme butée...
    Après l'exposé détaillé de l'épisode du jour à la serveuse bien connue de la famille, la promenade qui se prolonge dans le marché semi-nocturne de la petite station balnéaire, n'est pas appréciée du tout d'une Christinette qui n'a qu'une envie, celle de rentrer et d'aller au lit pour oublier cette journée bien commencée mais mal prolongée au retour de la plage...
    C'est Christinette la grognonne que le groupe familial traine comme un boulet, et dont le manque d'enthousiasme en ce moment où les unes et les autres pensent à acheter des souvenirs, apparait à Maman comme la preuve que son ainée n'a pas bien compris la leçon du début de soirée...
    Maman, sans employer le mot de "fessée", n'en est pas moins fort explicite, et tous ceux à qui cela est tombé dans l'oreille au coeur de ce marché doivent se dire : "Voilà une demoiselle qui risque de passer un sale quart d'heure si elle ne se ressaisit pas".
    Quelques minutes plus tôt, Tata l'avait aussi clairement expliqué à Christinette. La main menaçante et les mots de Maman le confirment : c'est maintenant ou jamais qu'il faut arrêter de grogner, et ranger sa rancoeur dans sa poche. C'est plus qu'évident : c'est cela ou Christinette n'a plus qu'à préparer ses fesses...
    Si je pouvais intervenir et insister auprès de Christinou, je lui dirais combien elle a intérêt à prendre ces menaces au sérieux...
    Mais, cette fois, je suis spectatrice seulement, et croise les doigts... En ayant peur pour elle que Christinette n'aie pas pris vraiment conscience de la situation....

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  82. Chère Christine,

    De rien pour la bonne note, celle-ci est méritée et j'avoue qu'une deuxième serait tout à fait justifiée, pour Christine la commentatrice et vous l'accorde bien volontiers, pour la remarque sur ma connaissance de vos récits et leur contexte général, allant au delà des bonnes déculottées que vous avez reçues et que vous méritiez, également.

    Soyez rassurée, la suite (qui vous ravira, je n'en doute pas) arrive, mais 'Croiser les doigts' comme vous dites, n'est pas forcément suffisant lorsqu'on est une Christinou grognonne et stupidement ancrée dans ses convictions.

    Néanmoins j'apprécie l'attitude d'une Christine (spectatrice), prête à venir aider son clone, afin de lui éviter à nouveau, une situation très désagréable, cela part d'un bon sentiment et honneur la conteuse que je remplace temporairement.

    Amicalement, Dominique

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  83. Chic alors, deux bonnes notes pour Christine, voilà qui va faire du bien (hi hi) à ma moyenne sur le carnet de notes mensuel...
    J'aimerais bien pouvoir transmettre ces bonnes notes à Christinette qui aurait ainsi un moyen d'amadouer Maman, ou du moins de modérer la colère maternelle...
    Allez, ce serait sympa, surtout après la déculottée du début de soirée, nul ne souhaiterait se faire à nouveau claquer les fesses...
    Mais, vous me direz, avec juste raison, que ce n'est pas Christine qui commande en ce récit-là, et moins encore Christinette. Et, de plus, l'épisode se déroule en pleines vacances, alors que l'école est finie depuis belle lurette, et que la rentrée se profile même à l'horizon...
    Donc, les bonnes notes ne peuvent ainsi surgir comme d'un chapeau de magicien, et mieux vaut les garder pour d'autres moments de l'année scolaire où elles pourraient être plus que bien venues...
    Je ne peux donc rien faire, hormis observer la scène en spectatrice virtuelle découvrant un épisode de sa propre vie de pré-ado...
    Croiser les doigts risque donc de ne pas être suffisant, sachant fort bien comment à cette époque-là je pouvais me retrouver dans des situations peu enviables...
    Etant dans l'impossibilité de modifier le cours des événements, j'ai donc cette sensation d'assister au comportement aussi stupide que borné d'une Christinette qui n'a pas tout compris. Pas compris qu'après une fessée, mieux vaut jouer profil bas. Pas compris que le conseil de Tata était une chance à saisir, et que la situation devait être plus que sérieuse pour que justement Tata, la modératrice et l'avocate de Christinette, lui fasse comprendre qu'il y avait réel danger à persister dans cette attitude et qu'une réaction maternelle serait même justifiée...
    Pas compris enfin que Maman ne peut admettre que Christinette montre sa rancoeur et sa mauvaise volonté devant les témoins même de sa propre fessée...
    Christinette aurait peut-être pu bouder dans le secret de sa chambre et cela aurait eu moins de conséquences, mais là, elle grogne et traine les pieds en public, et devant Tata et les petites soeurs qui ont vu Maman lui donner une fessée magistrale et exemplaire censée la calmer, la remettre sur les bons rails, bref la faire changer d'attitude...
    Le fait que Christinette demeure boudeuse et mal lunée, ne peut être pris par Maman que comme un échec, et du fait de la présence des trois témoins, presque comme un affront public... D'où la tentation très forte de "remettre le métier sur l'ouvrage", ce qui, en l'occurrence, serait de "remettre Christinette sur les genoux maternels", en se disant qu'assurément la première tannée n'a pas suffi...
    Je crois qu'en pareille circonstance, Maman s'est déjà faite une idée précise de ses intentions, que Tata se désole en observant Christinette et en se disant que cette fois elle n'est guère défendable, et que mieux vaut garder ses plaidoiries pour d'autres circonstances... Je pense que même Aline et Diane s'aperçoivent que leur grande soeur est en train de dépasser les bornes de la patience maternelle, et qu'elles commencent à regarder la scène avec une curiosité particulière...
    Et c'est sûrement Christinette elle-même qui se rendra compte la dernière que la situation est devenue irréversible, et qu'il y a un nouvel orage qui se profile au dessus de son bas du dos...

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  84. Chère Christine,

    Concernant les bonnes notes, je m'efforcerais de les ressortir au cours de l'année scolaire pour aider Christinette et comme vous le dites si bien, en ce récit c'est Dominique qui dirige et non Christine, sinon je reconnais la fine analyse du comportement stupide de Christinette, qui persiste, malgré la mise en garde de Tata face au danger et ne pourrait alors la défendre.

    D'autant que comme vous le soulignez, la Christinette étant toujours désagréable, Maman estime avoir faillît dans sa tache initiale, pensant fortement que sa fille n'a pas bien compris et qu'il serait peut-être utile dans remettre une couche.

    Néanmoins, le maître du suspens, vous invite à attendre la suite, qui confirmera peut-être vos intuitions.

    Amicalement, Dominique

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  85. Avouez que Christine est bien placée pour analyser le comportement de Christinette. Surtout dans ce cas de figure inédit où je suis censée être témoin d'un épisode qui aurait pu se passer en vrai.
    Connaissant donc les protagonistes parfaitement, je peux craindre pour celle que j'étais...
    Vexée par cette reprise en main maternelle alors que je me croyais à l'abri jusqu'à la fin prochaine du séjour, en voulant à Maman d'avoir choisi de me donner la fessée sous le nez de mes soeurs, je n'arrive pas à comprendre que je m'enferre et que je risque une nouvelle déconvenue...

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  86. Chère Christine,
    Epilogue 3:

    Reprenant néanmoins la ballade, à l'arrière et les yeux vers le sol, j'avais toujours l'impression que les passants se retournaient sur mon passage, comme si j'étais la super attraction du moment, me faisant ruminer intérieurement et grommeler toute seule dans ma bulle.

    Tata, toujours compatissante et comprenant certainement mon dépit, décrocha du groupe qui flânait entre les étals, pour me rejoindre et me dire « Allez Christine, montre ton intelligence et fait moi plaisir, je sais que ce n'est pas si simple avec Maman, plus tu vas insister, moins tu gagneras, enfin sauf quelque chose qui sera encore plus désagréable pour toi, alors réfléchie ma chérie ! », Tata sans me laisser répondre, repartie vers le groupe, me laissant à mon pensum.

    Mon esprit était très embrouillé, entre, l'autorité de Maman exposée à la cantonade, me froissant profondément et l'invitation à la raison de Tata Jacqueline, je ne savais plus sur quel pied danser et si je reconnais que ma Tante avait amplement raison (avec le recul), ma stupide rancoeur allait prendre le dessus et me faire un cadeau surprise empoisonné, au retour à la location.

    Je dis surprise, car poursuivant la promenade tout en grommelant et affichant une tête de turc, je ne remarquais pas le changement d'attitude de Maman (toujours attentive) à mon égard, mais qui ne souhaitant pas attirer de nouveau l'attention sur la famille Spaak, me lançait simplement des regards très sombres, dont j'aurais du saisir la signification, compte tenu de la prévention de Tata.

    Mais ce soir là, Moi la miss rebelle, aussi têtue qu'une mule (et ce n'était pas la première fois) se programmait, elle même, une médication très efficace pour le sommeil et calmante au possible.

    Désolé, Christine, mais comme vous n'êtes que spectatrice, d'une fiction Dominicaine, qui aurait pu être réelle, je me sens porté par l'élan de celle-ci et ceci, sans dénaturer, me semble t-il, les fondements de votre blog, même si j'en joue (Hihi....)

    Donc à suivre........,

    Amicalement, Dominique

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  87. Bien vu encore une fois ce petit détail sur le fonctionnement maternel. Autant une ou deux remarques publiques devaient me faire réfléchir dans un premier temps, puis autant une menace verbale assez claire, lancée à haute et intelligible voix, pour que les témoins comprennent que la demoiselle têtue avait intérêt à changer d'attitude si elle ne voulait pas avoir de gros ennuis, autant la suite se faisait en général plus discrète... Effectivement pour ne pas trop se donner en spectacle...
    Alors, un regard noir, sourcils froncés, puis un geste non équivoque de la main, paume ouverte... devaient traduire que l'on passait de la menace, du risque, à la décision d'agir, à l'annonce d'une chaude réception...
    J'ai ainsi souvenir, après quelques avertissements en public, du passage de Maman du mode menace au mode promesse, avec parfois en prime un petit mot glissé à mi-voix du style : "Ca suffit, Christine, ça va barder quand on va rentrer à la maison"...
    La spectatrice virtuelle que je suis à ce point du récit de Dominique commence à comprendre que ce qui s'annonce pour Christinette n'est pas une séance de félicitations...

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  88. Dominique serait-il à nouveau privé de clavier ? La spectatrice virtuelle aimerait connaître la suite... Et la Christinette de l'histoire commence à s'inquiéter... Elle n'a surtout pas envie d'aller plus loin si les craintes de Tata sont fondées... Mais si elle peut y échapper, elle aimerait le savoir vite... J'avoue, en tant que Christine, que mon expérience aidant, je ne suis guère optimiste...
    Cordialement.
    PS : J'ai commencé par ailleurs à écrire la suite de ma chronique d'un redoublement, mais je ne voudrais pas que les deux textes se fassent de l'ombre, et je laisse pour l'instant la priorité à Dominique.

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  89. Chère Christine,

    En effet, Christine, je vous confirme que le retour à la petite maison pour Christinette, ne sera pas ponctué d'éloges, bien au contraire et celle-ci aura même de quoi, méditer, sur son coté bornée à ne pas vouloir saisir la situation, qui se dégradait pour elle et donc voici la suite.
    Epilogue 4 :

    Tata connaissant très bien sa sœur et sentant le vent tourner pour mon matricule, m'adressa également des regards m'invitant à tempérer cette mauvaise humeur, mais la Christinou n'y étant pas plus attentive, allait sceller son sort et se concocter une grosse surprise, avant d'aller faire dodo.

    Tout en cheminant vers la maison, sans changer d'attitude, j'éprouvais tout de même certaines inquiétudes, n'étant pas idiote (expérience aidante), du fait que Maman se soit contentée d'une menace, sans me confirmer celle-ci par une promesse, j'avais comme un doute sur ses intentions et cela me donnait quelques frissons, non de froid, mais de crainte.

    Une fois à la location, ce doute allait immédiatement se transformer en réalité, les petites proposant de faire un jeu de société avant d'aller au lit, ce à quoi Maman répondit aussitôt :
    « Pas de problème, mes chéries, installer le jeu avec Tata et je vous rejoins d'ici 5 minutes, par contre ne compter pas trop sur votre grande sœur, car je pense qu'elle n'aura pas très envie de jouer........ ! ».
    Cette phrase (imprécise) avait été prononcé par ma chère mère avec le plus grand calme, tout en me fixant d'un regard intense, me donnant le vertige et glacer mon sang, pâlissant d'un coup, ayant hélas, bien traduit les sous entendus de celle-ci (comme l'assistance), mes yeux s'embuèrent et avant même que j'ouvre la bouche, Maman m'avait attrapé le poignet pour m'emmener vers la chambre.

    Portée comme dans un rêve (sauf que je le vivait réellement), je me laissait entraîner sans résistance physique n'émettant que des « Nooonnn ! Mamaaaann ! Noooonn ! » sans aucune réponse de sa part, m'inquiétant encore plus et j'allais avoir la preuve tangible de cette inquiétude.

    Passé le seuil de la chambre (partagé avec mes sœurs), dont elle ne referma pas la porte, il n'y eu aucun temps mort et s'asseyant au centre de mon lit (me tenant toujours le poignet), elle me fît basculer énergiquement au travers de ses cuisses et me bloquant de son bras gauche, elle prononça :
    « Très bien, ma fille, puisque la fessée de tout à l'heure, devant Tata et tes sœurs, n'a pas suffit à te rendre la raison et le calme, Maman va donc recommencer et vois tu, comme nous ne sommes que toutes les deux, je te garantis que là, tu va vraiment comprendre ta douleur et que cela te ramènera à de meilleurs dispositions, envers tout le monde ! ».
    A suivre........

    Amicalement, Dominique

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  90. Chère Christine,

    Non, je ne suis pas en panne de clavier et la suite vient d'être livrée, mais comme vous le savez, Dominique, travail en 3x8 et par moment, il a besoin de repos compensateur, tout comme Christine lorsqu'elle est débordée.

    Et, j'avoue que je prendrais volontiers la place de Maman Spaak, pour corriger l'impertinente, qui visiblement se gausse des déboires de son clone, en tant que spectatrice, montrant son impatience envers un fidèle lecteur et mériterait pour cela, une bonne déculottée de sa part, que vous sentiriez passer, je puis vous l'assurer (Hihi........).

    Sinon, je constate avec plaisir que la conteuse s'est remise au travail (à priori) et sincèrement je ne pense pas que les textes puissent se faire de l'ombre, compte tenu de votre qualité rédactionnelle et mon amateurisme en ce domaine, mais je vous remercie pour l'attention prioritaire qui me va droit au cœur et ne vous privez surtout pas de livrer la suite, pour l'ensemble de vos lecteurs.

    Amicalement, Dominique

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  91. C'est amusant de voir que Dominique livrait sa suite presque en même temps que je m'en inquiétais... Maintenant, c'est la suite de la suite que j'attends en tant que spectatrice, et que Christinette doit craindre fortement. La détermination maternelle n'est pas de bon augure pour le bas de son dos. Maman n'a même pas attendu que son ainée se mette en pyjama pour la basculer en travers de ses genoux. Même si la situation est moins honteuse que sous le nez de Tata et des petites, la porte ouverte et l'exigüité de la location font que chacun va pouvoir n'en rien manquer, de manière auditive du moins...

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  92. Merci aussi des compliments, et ne soyez pas si modeste, votre récit se tient fort bien et fonctionne, ma curiosité grandissante en est la preuve... Alors, continuez donc...
    Amicalement.
    Christine

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  93. Chère Christine,

    La suite de la suite viendra, chère conteuse et ne sera, hélas, pas très réjouissante pour la Christinette qui n'ayant pas bien compris la première leçon maternelle, va donc avoir droit à un 'Bis répétita placent' fort bien concocté par Maman chérie dont la sonorité sera largement diffusé à l'environnement, mortifiant et affligeant la Christinou, malgré le tête à tête (ou main à fesses).

    Mais ce sera pour plus tard (peu être dans la soirée), Chère Christine, car je dois aller fêter l'anniversaire de ma fille (29 ans) et ne serait donc de retour devant mon 'clavier' que ce soir, pour satisfaire votre impatience de spectatrice.

    Amicalement, Dominique

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  94. Faites donc, Dominique. Ne vous privez pas des joies familiales. Christinette n'est pas pressée de se faire à nouveau rougir la lune, même si cette nouvelle leçon intéresse Christine, qui joue les témoins virtuels...
    Elle constate la détermination maternelle qui fait en effet référence à la première fessée, et appuie son raisonnement sur le fait évident que la déculottée du début de soirée "n'a pas suffi", et que cela justifie pleinement une nouvelle tannée...
    On imagine bien sûr la honte de la demoiselle, qui ne manquera pas plus tard de subir les moqueries des petites devant celle qui joue la grande, mais qui aura reçu une bonne fessée, culotte baissée, deux fois de suite dans la même soirée...
    Mais au delà de ce sentiment de honte, c'est surtout l'angoisse de Christinette qui doit être à son comble, ne doutant pas que Maman ne fera pas semblant, et sachant d'expérience que, si ses rondeurs jumelles ont retrouvé la pâleur initiale, leur épiderme qui a déjà encaissé une bonne fessée va réagir bien plus vite encore cette fois, et que la claquée deviendra vite insupportable..

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  95. Chère Christine,

    Tout d'abord, merci, de votre sollicitude concernant l'anniversaire de ma fille, que j'ai en effet partagé en famille, Maman, 2 de ses frères (le troisième travaillant), mes belles filles et les petits enfants.
    Par contre, comme saurait si bien le dire, ma chère conteuse, Christine la spectatrice devance le récit du narrateur intérimaire, certes son expérience en la matière, le lui permet, mais comme il est dit dans la chanson de Goldmann « Cela gâche un peu le goût d'mes plaisirs ! », mais bon je ne lui en veux pas, puisque l'anticipation est juste et en voici la confirmation.
    Epilogue 5 :

    L'étreinte de Maman étant très forte, je remis les pieds sur terre (enfin façon de parler, vu ma position) angoissée comme jamais, apeurée tel un petit animal, sachant qu'avec Maman si une première tournée n'avait pas eu l'effet escompté et bien, la récalcitrante pouvait s'attendre à une deuxième bien plus difficile, pas forcément dans la longueur, mais dans l'intensité !

    Et là, envahie par une peur bleue (Maman n'ayant, ni retroussée ma robe, ni baissée ma culotte), je retrouvais toute ma verve (non pour éviter la fessée, inéluctable, mais en atténuer l'intensité, mes fesses ayant été déjà bien servies) déclamant, sans me soucier de l'environnement, « Arrêteee !Mamaaann, arrêteee ! Pardoonn, pardoonn ! J'teee d'mande pardooon ! ».
    Maman prenant alors un ton ironique me dit « Mais, ma chérie, que dois-je arrêter ? Tu es juste dans une position que tu connais bien, certes pas très enviée, mais parfaite pour te donner ce que tu mérite et te calmer pour de bon, du moins je l'espère, alors pour répondre à ta sincérité, je ne vais pas te faire languir plus longtemps ! ».

    Contrairement à ses habitudes, Maman, me délivra alors de très bonnes claques par dessus ma petite robe d'été et ma culotte, protections quasiment symboliques face à une dextre maternelle déterminée à confirmer la première leçon, non comprise, sachant pertinemment que celles-ci serait très vite éliminées et ce qui fût le cas, mais de façon posée, sans colère avec pour seule précision « Et bien, voilà ma fille, on va pouvoir passer aux choses sérieuses et crois-moi que Maman va te servir, comme tu le mérites ».

    Robe retroussée, culotte baissée au niveau des genoux, je gigotais en gémissant et pleurant, honteuse d'être à nouveau déculottée, mais sachant surtout ce qui allait tomber sur mes fesses dénudées et me faire verser des larmes de douleur, cette fois-ci, mais aussi des cris que je ne pouvais retenir.
    Voilà un bout de la suite, qui est à suivre.........

    Amicalement et cordialement, Dominique

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  96. Désolée, Dominique, je n'avais pas l'impression de devancer le récit. Mon commentaire partait de la phrase que vous faisiez prononcer à Maman, où elle annonçait la suite clairement :

    « Très bien, ma fille, puisque la fessée de tout à l'heure, devant Tata et tes sœurs, n'a pas suffit à te rendre la raison et le calme, Maman va donc recommencer et vois tu, comme nous ne sommes que toutes les deux, je te garantis que là, tu va vraiment comprendre ta douleur et que cela te ramènera à de meilleurs dispositions, envers tout le monde ! ».

    Je n'anticipais en rien votre vision de la suite, ni la façon (fort captivante) dont vous la dévoilez, c'était ce que le témoin virtuel que je joue dans ce récit se disait dans sa petite tête, en imaginant que Maman n'allait pas y aller de main morte...
    Cela dit, j'aime bien l'idée des protestations anticipées de Christinette, capable de de dire "non, pas la fessée" alors que le mot n'a pas encore été prononcé, et le ton ironique de Maman, amusée de constater que sa fille comprend sans qu'il y ait besoin de parole, et ceci du fait de ce qui est comme une certaine complicité entre mère et fille, du moins des sortes d'automatismes forgés par les nombreuses situations similaires vécues à travers les dernières années...
    C'est comme quand Maman pouvait dire en public parfois à Christinette sur le chemin de la maison : "Tu sais ce qui t'attend", un non initié aurait pu imaginer bien des choses différentes, alors que Christinette traduisait immédiatement en angoisse, en images dans sa tête, sous la forme d'une déculottée magistrale...
    En tout cas, pour ce petit intermède de la réflexion maternelle aux protestations de son ainée, Dominique, c'est joliment amené et mis en scène.
    A bientôt de lire la suite...

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  97. Chère Christine,
    Epilogue 6 :

    Après m'avoir déculottée, Maman rajusta ma position, me bloquant parfaitement, alors que je m'attendais à une dégelée vive et rapide, comme une sorte de deuxième couche, je sentis dés les premières claques que Maman allait me délivrer une nouvelle tannée, à part entière.

    Sa main qui tombait avec force et méthode, n'eut aucun mal à raviver un épiderme fessier encore sensible et la douleur devint très vite insupportable, n'épargnant pas le moindre centimètre carré de ma lune qui devait rougir et rougir, tellement j'en ressentais la chaleur.

    J'étais incapable de retenir mes émotions, criant comme rarement, versant des torrents de larmes, bredouillant des suppliques, lors des pauses que Maman faisait non par pitié pour mes fesses, mais reposer son bras et repartir de plus belle.

    Maman s'aidant de la voix « Alors ! Ma fille, tu comprend mieux maintenant, une bonne fessée de Maman ne te suffisait pas, pourtant donner devant Tata et tes sœurs, il t'en fallait une autre et bien, je vais te servir, crois-moi ! » me faisait vivre un véritable calvaire, la tannée prenait forme, j'étais quasiment inerte ne réagissant que sporadiquement sous chaque claque qui tombait, tombait et tombait, sans jamais vouloir s'arrêter, je croyais ne jamais en sortir tellement j'avais mal.

    Néanmoins, Maman ne fessait ses filles (et son aînée, en particulier) que dans un but éducatif, afin de leurs enseigner les bonnes valeurs, non par sadisme et ayant atteint l'objectif, Maman me servi une dernière salve, plus forte et plus rapide (sorte de dessert après le plat de résistance) qui me fît hurler et battre l'air, avec les membres de mon corps.

    Lorsque Maman relâcha son étreinte, je tombais de ses genoux telle une poupée de chiffon recroquevillée sur moi-même, le visage dans mes mains pleurant comme une fontaine et ressentant une intense chaleur douloureuse au bas du dos.
    Maman quitta la chambre, me laissant là, en ajoutant « Christine, j'espère que cette fois-ci, tu as bien compris, qu'il ne faut pas abuser de ma patience ! Alors, tu n'a plus qu'à te mettre en pyjama et te coucher, bonsoir ma fille, à demain ! ».

    L'intérimaire poursuivra peut-être !

    Amicalement, Dominique

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  98. Un tel intérimaire mériterait d'être titularisé... Voilà une suite claquante à souhait menée avec une belle maestria, à l'image de la détermination maternelle, dans laquelle on vous croirait comme investi.
    La spectatrice virtuelle que j'étais cette fois a envie de dire : "Ouahouou, ça c'est de la fessée !". Et je m'y connais, vous le savez.
    Je me demande comment les soeurettes et Tata ont suivi cela et ce qu'elles ont bien pu penser...
    Merci Dominique, en tout cas.

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  99. Chère Christine,

    Merci pour l'éventualité d'une titularisation, c'est très touchant, tant qu'à l'investissement de ma part je me suis simplement inspiré du vécu du petit Minot, lorsqu'il lui arrivait d'avoir à présenter ses petites fesses à Maman ou Tata, moins souvent que Christinette, c'est vrai.

    Et celui-ci a également assister, à quelques tannées spectaculaires de ses sœurs et de ses cousines, ainsi que lui-même d'ailleurs, mais là, il la vivait ce qui n'est pas la même chose aux niveau des émotions.

    Sinon concernant, Tata, les soeurettes et même Christine, je me ferait un plaisir de vous livrer une suite (pour obtenir ma titularisation), si vous le souhaitez, mais je ne voudrais surtout pas gêner votre production.

    Amicalement, Dominique

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  100. Mais, faites, faites donc, Dominique. Un tel exercice mérite un final complet car la spectatrice virtuelle aimerait en effet savoir les réactions de Tata et des petites, comme le sentiment de Christinette en se mettant en pyjama, voire quand les soeurettes rejoindront leur chambre commune.
    Amitiés.

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  101. Chère Christine,
    Epilogue 7 :

    Maman m'avait servi une fessée modèle, une volée épuisante et calmante au possible, elle n'avait pas été plus longue que la précédente, mais beaucoup plus intense, il faut dire que celle-ci était tombée sur une lune déjà chauffée et encore sensible, Maman n'avait pas lésiné, sa main exécutant une symphonie majeur sur mes fesses.

    Si la première fessée avait été claquante et marquante psychologiquement, puisque donner sous les yeux de Tata et mes sœurs, cette seconde tannée m'éreinta physiquement davantage, après un long moment je me relevais tant bien que mal, les jambes flageolantes et sans culotte, celle-ci étant tombée lors de la tannée, j'enlevais ce qui me restait (robe, soutien-gorge) et enfilait mon pyjama, sans même remettre ma culotte, ayant aperçu furtivement la couleur de mes fesses dans la glace.

    Je m'allongeais sur mon lit, enserrant mon oreiller pour y pleurer calmement, Maman ayant laisser la porte ouverte, les échos de la pièce d'à coté me parvenait clairement, ce qui me fît replonger dans une crise de larmes, comprenant que Tata et mes sœurs n'avaient rien manqué sur le plan auditif de ma correction.
    D'ailleurs, lorsque Maman revint dans la pièce, j'entendis distinctement le conversation familiale :
    « Voilà, Jacqueline, je crois que cette fois-ci ta nièce préférée est bien calmée et que cela va lui permettre de réfléchir ! »
    « Ah ça ! Anne-Marie, je n'en doute pas une seconde pas compte tenu de ce que l'on a entendu, n'est ce pas les filles ? »
    Aline répondant :
    « Oh oui ! Tata ça claquait fort et Christine criait beaucoup, ça devait lui faire mal, c'est sur ! »
    Maman ajouta :
    « Mais j'espère bien qu'elle a eu mal, une fessée est faite pour cela, pour qu'on s'en souvienne et vous le savez aussi bien que Christine, on est d'accord ?
    Une réponse à l'unisson fusât « Oui, oui, Maman, oui, oui ! » et Maman clôtura par « C'est très bien, les filles, alors soyez sages, sinon vous savez ce qui vous attend ! ».

    Allant les coucher, Maman leur demanda le silence, néanmoins après son départ, j'entendis des chuchotis de leurs part, qui devait me concerner et qui étaient certainement moqueurs, mais je ne bougeait pas, m'efforçant de digérer cette soirée cauchemardesque.
    Mais il y a des lendemains.........

    Amicalement, Dominique

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  102. Chère Christine,
    Epilogue 8, Il y a des lendemains :

    Essorée, vidée de toute énergie, je dormis comme un loir calmée que j'étais par la tannée, ne faisant aucun cauchemar, me réveillant avant mes sœurs (assez grosses dormeuses) entendant du mouvement dans les pièces voisines.
    Je me levais et j'eus la curiosité, un peu idiote (par rapport à ma pudeur) en passant devant la glace de l'armoire, de baisser l'arrière de mon pyjama, y constatant que mes fesses avaient retrouvé une teinte naturelle, ce qui me fît plaisir, mais cette image et ce geste me rappelant aussitôt, la volée de la veille, je me reculottais très vite en sortant de la chambre en silence.
    Arrivant dans la salle à manger/salon, Maman et Tata avaient installé le petit déjeuner sur la table pour la famille (tartines, confitures, compotes, miel, etc......), une odeur de café emplissait la pièce, les deux sœurs discutant autour d'une tasse et c'est Tata, qui m'apercevant la première m'adressa un « Bonjour, ma chérie, tu as bien dormis ? » comme si il ne s'était rien passé la veille.

    Ce à quoi, je répondis (avec une certaine émotion et des trémolos, dans la voix) « Oh oui, Tata ! Bonjour, j'ai très bien dormis ! » et là, Maman se retournant, enchaîna « Bonjour, ma fille ! Ça, je suis sur que tu bien dormis, après notre petite conversation, d'hier soir, n'est ce pas, Christine ? » déstabilisée, ne souhaitant que passer dans l'après, voilà que Maman en remettais une couche, verbale certes, mais tout aussi difficile à supporter que la fessée, surtout devant Tata.
    Perturbée, alors qu'ayant passé une très bonne nuit, j'avais la gorge nouée cherchant mes mots, je balbutiais « Oui, oui, Maman ! Bonjour, mais j'ai bien compris tu sais, j'te promets ! » avec en réponse « Je l'espère, ma grande, je l'espère, surtout pour tes fesses ! Car sinon, crois-moi que tu n'a pas encore fini de me les présenter et je voudrais pas être à leur place, si tu vois ce que je veux dire ! ».

    Le message était plus que clair et avant même d'avoir pris mon petit déjeuner, en cette dernière journée de vacances, des larmes perlais au coin de mes yeux et Tata, muette jusque là, prit la parole s'adressant à sa sœur :
    « Anne-Marie ! Tu as tout fait raison, Christine, doit s'assagir pour vraiment grandir et je crois sincèrement que la double leçon d'hier, lui sera profitable et qu'elle s'en souviendra, alors en ce dernier jour de vacances, même si je te comprends, je ne suis pas sur qu'il faille en rajouter et tu auras, le temps par la suite, de juger du résultat et s'il le faut, rappeler à ma nièce préférée, qu'il y a certaines règles à ne pas contourner ! Qu'en penses tu ? ».
    « Je suis d'accord avec toi, Jacqueline, sur le principe, mais je connais bien ma fille et je te rejoins sur le fait, qu'il est plus que probable, que j'ai à lui rappeler les règles, car ta chère nièce, a plus d'un tour dans son sac et que je ne peux tolérer, mais on s'en tiendra là, pour aujourd'hui ! ».

    Bouche bée, écoutant cet échange, je compris que Tata (ma meilleure avocate) avait parfaitement conscience que sa nièce préférée, n'était pas l'ange Gabriel et que de tant à autre, il fallait lui remettre les pieds sur terre et que pour cela, sa sœur, avait une solution, certes temporaire, mais efficace, qui calmait pour un temps la demoiselle.

    Désemparée, je m'installais à la table pour le petit déjeuner, Tata me demandant si je voulais du chocolat ou du lait, alors que mes sœurs débarquaient dans la pièce, se frottant les yeux encore plein de sommeil, j'allais donc devoir partager le pt'it dèj avec elles et les connaissant, avec la mine que j'affichais, celles-ci ne manqueraient pas de poser des questions et j'aurais voulu, à ce moment là, rentrer dans un trou de taupe.
    A suivre, si vous le souhaitez

    Amicalement, Dominique

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  103. Chère Christine,

    Je constate qu'après 2 jours de réactivité soutenue et une soif, inaltérable, d'avoir la suite du feuilleton, l'insouciance demoiselle replonge dans ses travers de fainéantise et d'absence de travail quotidien, pourtant gage de réussite.
    Alors, profitant du week-end, je me demande s'il ne serait pas judicieux d'aller flâner sur les marchés environnants, histoire d'y rencontrer peut-être cette charmante Madame Spaak et lui, glisser à l'occasion d'une conversation anodine, l'attitude de sa grande fille.

    Et je suis certain, que celle-ci, saurait me rassurer, en précisant que dés son retour, elle veillerait à y mettre bon ordre et faire comprendre à sa fille, que les I comportent des points et les T des barres, ceci à sa manière, permettant à Christine de s'exprimer pleinement, certes dans une tonalité moins délié, mais tout aussi parlante.

    Vous pourrez remarquer, Chère Christine, que je n'ai utilisé aucun mot précis, susceptible de froisser votre pudeur et votre sensibilité, néanmoins il m'est possible d'être plus incisif dans mes propos et mettre les points sur les I et former les F, correspondant à une certaine partie anatomique, que nous avons en commun et dont nos chères Mamans (ou Tata, pour moi) savaient parfaitement explorer la surface, à l'aide d'une main experte !

    Bien entendu, tout ceci n'est que virtuel et purement humoristique à l'encontre, de la Chère Conteuse que vous êtes, même si j'avoue qu'un petit effort me ferait plaisir.
    Amitiés,

    Amicalement, Dominique

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  104. Chère Christine,

    J'en suis à me demander, s'il ne faut pas, comme avec certains soi-disant responsables passer au dessus de leurs têtes et s'adresser directement au décideur, sauf que dans le cas présent comme vous tenez les deux rôles, je pense qu'il me sera impossible d'obtenir satisfaction, ceci à mon grand désarroi.
    Dés lors, je pense que la seule stratégie à adopter est, le silence, en attendant une réaction de la conteuse spectatrice, sans y répondre immédiatement et la laisser mijoter, comme elle en avait l'habitude avec Maman.

    Désolé, pour ce commentaire, un peu grognon, mais sincère, d'un lecteur/conteur par intérim qui souhaiterais simplement avoir une réponse de son mentor et éditeur, de ses récits et commentaires.
    Amitiés, tout de même,

    Amicalement, Dominique

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  105. Chère Christine,
    Malgré l'expression 'Cochon qui s'en dédit', je ne peux rester inactif et voici donc la suite, malgré votre absence.
    Epilogue 9, Il y a des lendemains :

    Lors de l'échange entre Maman et Tata, j'avais surtout bien compris que l'une comme l'autre était d'accord sur le fait, que Christine pourrait à nouveau connaître d'autres déconvenues fessières, certes conjugués au conditionnel, mais prévisibles.
    Et cela n'avait rien de rassurant pour la presque 'grande demoiselle' qui ne souhaitait que d'une chose, ne plus être déculottée, comme les petites sœurs et cela était loin d'être gagné, ayant parfaitement conscience de la difficulté à corriger mes petits travers, irritant Maman et la conduisant à me baisser la culotte, pour une bonne fessée et tenter de me faire comprendre par l'intermédiaire de mes fesses, que je devais m'assagir.
    Ceci me minait profondément, affichant devant le bol de chocolat servit par Tata, une tête déconfite que les frangines remarquèrent et ne se privèrent pas de relever, Aline souriante et presque hilare s'adressa à moi « Oh, là ! Christine, t'en fait une tête, ça va pas ? » amenant une réplique immédiate de Maman (qui elle ne souriait pas) « Laisse donc ta sœur tranquille, ou bien je m'occupe de toi, de la même façon, c'est compris ? ».

    Et là ma sœur cadette vexée, mais qui savait se montrer intrépide, lança « Flûte, alors ! J'ai rien dit de mal, c'est pas juste ! », s'en était trop pour Maman, qui attrapa Aline par le poignet et la fît aussitôt basculer, sur ses genoux, baissant dans la foulée son pyjama et sa culotte vers le bas, sans se soucier de l'environnement, ni des suppliques de ma sœur.

    Maman démarra alors une valse claquante, sur les fesses d'Aline, qui criait comme un pourceau et elle avait de quoi, Maman libérant ses nerfs sur son fessier et je dois dire que sa claquait fort, Tata en était ébahie, ainsi que Diane qui ne bronchait pas, la claquée ne dura pas très longtemps, mais assez pour bien rougir la petite lune de soeurette, qui s'égosillait au final.

    En fait, Maman n'avait pas vraiment apprécier l'intervention de sa sœur, à mon sujet et sans le savoir, Aline, allait lui offrir l'occasion de démontrer le bien fondé de ses principes éducatifs, car soeurette une fois remise sur pieds et reculottée, lui demanda pardon en promettant de ne pas recommencer. Celle-ci ajoutant, à l'intention de sa sœur :
    « Tu le vois bien, Jacqueline ! Il n'y a rien de tel qu'une bonne déculottée, pour remettre un peu d'ordre dans la cervelle de tes nièces, même si cela ne m'enchante pas, notamment avec Christine, mais vois-tu c'est la seule méthode qui soit efficace, au moins un certain temps ! »
    Tata répondant :
    « Certes ! Je ne peux pas dire le contraire et tu es certainement mieux placée que moi, pour juger de ce qui est nécessaire ou pas pour l'éducation de tes filles, n'ayant pour ma part qu'un rôle consultatif ! ».
    Ce nouvel échange me perturba, comprenant que même ma Tante chérie, admettais qu'une bonne déculottée était le seul remède aux turpitudes de ses nièces, qui si elles étaient des anges la plupart du temps, elles savaient aussi parfois être des démons.

    De fait le retour à la maison, se fît dans le plus grand ordre, les demoiselles ayant été bien calmées, Aline par une bonne déculottée au p'tit déj et moi, bien sur, par deux tannées la veille au soir, quand à Diane elle ne voulait surtout pas nous succéder, sur la route je repensais à tout ceci en mi disant que si j'allais reprendre les cours, il y avait de fortes probabilités que je retrouve également les genoux maternels.

    Amicalement, Dominique

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  106. De retour après un week-end à rallonge in London. Sorry Dominique. Heureusement que vous n'avez pas croisé Mme Spaak, car j'admets qu'il y aurait motif à rafraichir la mémoire de Christine en lui réchauffant le bas du dos...
    Merci pour ces épilogues successifs. C'est fort bien mené. Je ne sais si c'est fini, mais la claquée d'Aline est joliment amenée.
    Je commenterai davantage demain.
    Amitiés.

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  107. Chère Christine,

    Je vois que notre narratrice, sait offert un week-end, dans la City, relève de la garde, Trafalgar square, Big ben, Buckingham palace, Tower bridge et j'en passe, j'espère que vous en avez profité pour faire quelques emplettes, sauf le dimanche puisque tout est fermé.

    L'intérimaire vous remercie donc, de cette première appréciation et attend la suite de vos commentaires, sur ces épilogues que avez visiblement apprécié et concernant une suite possible, peut-être que vos réactions favoriseront mes idées de développement.

    Sinon, par chance pour Christine et surtout pour Christinette, je n'ai pas croisé Madame Spaak, ce week-end et je le regrette, car je pense que notre conversation aurait été très riche, permettant à Maman de retranscrire cette richesse, sur la lune de sa fille et lui remettre les idées en place.
    Désolé, mais le travail m'attend, je serais de retour vers 5h30, demain.

    Amicalement, Dominique

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  108. J'ai évité Buckingham, mais pas Mark and Spencer effectivement.
    Heureusement, pendant ce temps-là, Dominique n'a pas croisé Mme Spaak... Et je peux reprendre ma place de spectatrice sans dommage, avant de livrer la suite promise de mon côté aussi...
    L'idée qu'Aline ait subi les foudres maternelles au lendemain matin de ma double déconvenue est bien menée et plus que plausible, histoire de montrer aux petites que l'on ne plaisante pas et que je n'étais pas la seule concernée.
    Cela avait aussi l'avantage d'équilibrer la "distribution" : deux à la grande, une à la moyenne, et des menaces à la petite, réaffirmant devant Tata combien il y avait de la logique dans la méthode maternelle.
    Et je suppose que cette chère Tata qui se faisait souvent mon avocate, durant l'année, lorsqu'elle ne vivait pas en permanence avec nous, devait, au bout de ce séjour estival partagé pleinement, avoir constaté combien Maman devait faire preuve de patience au quotidien avec trois donzelles très toniques et vivantes à gérer 24 h sur 24.
    Des suites possibles, il y en a toujours, mais ce serait être exigeante et gourmande d'en réclamer.
    J'avais cru lire que c'était l'avant-dernier jour du séjour et j'imaginais un dernier passage à la plage ce matin-là, avec peut-être les mêmes voisins qu'au restaurant la veille.
    Ou, au moment de charger la voiture, la rencontre de la serveuse nous souhaitant bon retour, et espérant que nous reviendrions l'année suivante... nous imaginant plus sage... ce dont Maman aurait peut-être douté, en supposant que d'ici là, il y en aurait encore et encore des lunes à rougir...
    De quoi alimenter en effet les réflexions et cauchemars d'une presque demoiselle consciente qu'après les vacances le retour au collège ne serait pas un chemin pavé de roses... ou du moins qu'il réservait bien des épines...

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  109. Chère Christine,

    Je me doutais bien Mark and Spencer, ne serait pas évité lors de vos pérégrinations Londonienne et je vois que vous appréciez, que je n'ai rencontré Mme Spaak durant ce temps et vous incite à livrer la suite Christinienne, j'en suis fort aise.

    Sinon, au sujet de l'éventuelle prolongation de mon récit, vous en avez deviné l'essentiel de mes idées, c'est pour cela que lors de mon précédent épisode, j'avais formulé le dernier paragraphe comme un petit résumé et votre réponse, développe fort justement la conclusion que j'aurais pu écrire.

    Je pense donc que vous ne m'en voudrez pas, de m'en tenir là et attendre sagement la suite de la chère conteuse que vous êtes et vous remercie, profondément, de m'avoir accordé un tel, pour cet exercice de style que j'ai eu grand plaisir à construire.

    Amicalement, Dominique

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  110. Merci pour cette longue narration partie sur une idée à qui j'ai dit "chiche", et qui a abouti à une construction bien menée où j'avoue que le rôle d'auto-spectatrice de mes déboires imaginaires (tout en étant très réalistes et claquants) m'a amusée et bien plu.
    Mais, promis, je vais maintenant livrer la suite de ma Chronique d'un redoublement.

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