dimanche 24 février 2013

Chronique d'un redoublement : 57. De retour sur les genoux maternels

SUITE 56


Autant j'avais trouvé que les trois heures de cours au collège étaient passées très vite, surtout pour quelqu'un qui n'avait guère envie de rentrer à la maison, inquiète de ce qui l'attendait, autant depuis que j'y étais, chaque minute me semblait longue...

A l'affut du moindre bruit, l'oreille cherchant à savoir ce que faisait Maman, je ne vivais plus que dans la perspective de "l'explication" promise, du rendez-vous tellement craint...
J'aurais voulu savoir le où quand comment, qui étaient les dernières incertitudes puisque le "qu'est-ce qui allait m'arriver ?" n'était plus une question, puisqu'il n'y avait plus de doute, puisque tout le monde savait dans la maisonnée que Christine allait recevoir une bonne fessée... Chacun comprendra donc que je sois restée dans mon coin, plutôt à regarder mes socquettes qu'à chercher à croiser le regard maternel...




C'était en revanche l'inverse pour mes soeurs. Je ne leur demandais pas d'afficher une quelconque compassion, ni d'être attristée par le sort qui pendait au nez de leur ainée, mais j'aurais aimé qu'il y ait chez Aline et Diane au moins un soupçon de respect de mon état de punie en puissance.
Ce n'était hélas pas le cas, et j'enrageais intérieurement de constater que la situation les réjouissait presque ouvertement. De mon côté, quand je sentais Maman à bout, quand elle était en colère après une des petites, je faisais profil bas aussi, me disant que ce n'était pas le moment d'en rajouter, estimant que le vent pouvait vite tourner aussi en ma défaveur, et si, je l'avoue, j'ai parfois considéré qu'une fessée d'Aline ou de Diane était bien méritée, je n'ai jamais, comme elles, trouvé la situation quasi hilarante.

A guetter les faits et gestes de toute la maisonnée, je me rendais bien compte que mes soeurs avaient soudainement retrouvé un entrain, une sorte de gaité qui me hérissait le poil, mais que je ne pouvais combattre qu'en feignant l'ignorance. Je n'allais pas me plaindre qu'elles jouent et rient, au risque de m'entendre répondre que "elles au moins étaient sages et n'allaient pas recevoir la fessée".

Mais, c'est comme si je me sentais vexée d'un manque de solidarité entre soeurs. C'est vrai aussi qu'elles étaient plus ou moins encore à des âges où l'on joue à la poupée, alors que j'avais moi, au contraire, un âge où la fessée n'était pas un jeu du tout...

Je ne sais plus si c'était ce soir là précisément, mais c'était à un moment où effectivement je savais que j'allais devoir préparer les fesses, et mes soeurettes s'amusaient à se chamailler sans que ce soit une vraie bagarre, mais en jouant à se rouler sur la moquette et à tenter de baisser leur jogging. Maman intervint, mais sans gronder vraiment, leur demandant de se calmer : "Arrêtez donc ce petit jeu qui n'a rien de drôle, si vous ne voulez pas que je m'en mêle. Sinon, il pourrait vous en cuire... Vous n'avez qu'à demander à Christine l'effet que cela fait".




Je ne pus que rougir et cacher ma gêne, sans rien rajouter, ni rien objecter, sous risque que les phrases maternelles ne deviennent encore plus explicites...

De toute manière, j'évitais toute intervention dans la conversation familiale. C'était Christine bouche cousue et qui ne fait pas de vagues, à côté de soeurettes enjouées et heureuses, comme si on leur avait promis un divertissement... Et, me doutant de ce qu'elles pouvaient déjà imaginer, je n'avais aucune envie de hâter les événements. Quitte à me faire claquer les fesses, je n'étais surtout pas pressée...

Apparemment, Maman non plus n'était pas pressée. La journée n'était pas finie... Pas question, dans son esprit de ne pas tenir ses promesses, mais le calme qu'avait provoqué l'annonce de ma fessée permettait de vaquer d'abord aux tâches quotidiennes, avant de pouvoir, l'esprit plus libre, se consacrer à la remise de l'ainée dans le droit chemin...

Voilà qui explique certainement pourquoi Maman prit le temps de vérifier les devoirs de mes soeurs, de leur faire réciter leurs leçons, de les envoyer faire leur toilette et se mettre en pyjama pendant qu'elle finissait la préparation du diner.

Mes soeurs avaient obéi sans rechigner. Le précédent rappel à l'ordre avec une menace non voilée avait suffi à leur faire prendre conscience qu'il valait mieux ne pas tenter le diable...

Après avoir fait deux ou trois choses dans la cuisine, j'entendis le pas de Maman dans l'escalier. Il restait un peu de temps avant l'heure du repas, et j'ai pensé qu'elle avait décidé de l'utiliser pour régler nos comptes... D'ailleurs, elle se dirigea vers ma chambre et y pénétra...




Je m'étais réfugiée sur mon lit, me tenant moitié recroquevillée, avec un regard qui trahissait mon angoisse. 
"Tu as fini tes leçons ? Tu pourrais réviser tes cours au lieu de bayer aux corneilles ?" lança-t-elle à mon encontre. "Mais, je n'ai pas de devoirs pour demain, et je sais bien ma leçon d'anglais. Tu peux contrôler, tu sais", répondis-je d'une voix doucereuse.

Maman rétorqua : "Oh, je te connais assez, ma fille, pour savoir que tu dois avoir appris ta leçon comme il faut. Tu ne veux pas me fâcher davantage, et tu as bien raison, parce que je le suis suffisamment pour te donner ce que tu mérites..."

J'avais le coeur qui se mettait à battre de plus en plus vite, et ne savais pas quoi répondre, consciente que tout ce que je pourrais objecter ne ferait que se retourner contre moi. Mieux valait ne rien dire et prier pour qu'il y ait un miracle, mais même cela je n'y croyais plus.

Maman s'assit à mon bureau, vérifia mon cahier d'anglais, contrôla qu'il n'y avait rien de neuf dans mon cahier de correspondance, où Mlle Paule aurait bien pu mettre un mot particulier, comme elle le faisait quand elle voulait par exemple que Maman passe la voir... Mais, tout était en ordre, et j'avais bien veillé à ranger soigneusement mes affaires scolaires, et à ce que rien ne traine dans ma chambre. Encore quelques détails que je faisais par réflexe, sans avoir conscience que cela ne faisait que conforter Maman dans l'efficacité de ses méthodes.

Allait-elle venir vers moi ? Mon heure était-elle venue ? J'en étais persuadée et ma peur devait se lire sur mon visage...

Mais, Maman reposa mon cahier de correspondance, se releva, mais se dirigea vers la porte en disant : "Ne reste pas à ne rien faire. Va donc faire ta toilette et te mettre en pyjama. On dîne dans dix minutes. Je m'occuperai de tes fesses après..."

Les deux dernières phrases avaient été dites à haute voix, alors que Maman sortait de la chambre, informant ainsi toute la maisonnée de la suite du programme... Je venais donc de gagner encore un peu de temps, et ma tension pouvait retomber, tendue que j'étais dans l'idée qu'elle allait me fesser sur le champ...
D'un autre côté, le rappel public du "programme" me faisait honte, et je me demandais si finalement cela n'aurait pas été mieux que tout soit réglé de suite. Toutefois cela ne me traversa l'esprit qu'un instant, car je pensai aussi que si j'avais reçu ma fessée à ce moment-là, il aurait fallu ensuite aller affronter le regard de mes soeurs durant le diner et les leçons de morale que Maman aurait immanquablement distillées...

Mieux valait donc être encore en attente, même si je me doutais bien qu'Aline et Diane m'observeraient en sachant qu'après le dessert, un supplément attendait leur aînée et que celui-ci serait chaud bouillant...




Je me déshabillai donc, en faisant des gestes mécaniques, en essayant de ne pas imaginer que ses fesses blanches que j'allais entrapercevoir furtivement dans le miroir de l'armoire seraient bientôt à nouveau exposées, mais cette fois à la tannée maternelle...

Pendant que je faisais un brin de toilette (ce n'était pas jour de douche) et que je compléterais après le repas en me brossant les dents, Maman était venue récupérer mon pyjama de la semaine et m'en avait sorti un autre, tout frais repassé, qu'elle avait déposé sur mon lit.

Je l'enfilai sans tarder, j'aimais bien, en général, mettre des vêtements neufs ou frais lavés. Cela sentait bon l'adoucissant, le coton du pyjama était agréable et doux, mais j'avais cette fois une étrange impression : celle d'être en train de mettre ma tenue de fessée...


Quand Maman nous appela pour le dîner, les petites furent les premières à dévaler l'escalier, et elles étaient à table lorsque je fis mon entrée, le regard fuyant, face aux yeux vifs et curieux de mes soeurs, et à la mine satisfaite de Maman constatant que sa fille était prête pour dîener, et aussi prête pour la suite...


Je ne sais même plus ce que nous avons mangé, je n'avais guère d'appétit, il devait y avoir une soupe comme tous les soirs d'hiver, puis un plat et un dessert léger, mais j'ai occulté complètement le contenu de mon assiette. Comme j'ai évité tous les sujets de conversation. Les choses étant, semble-t-il, très claires pour chacun, il n'y eut quasiment pas d'allusions à ce qui m'était promis... Sauf, bien sûr, au moment de quitter la table. Les petites furent envoyées dans leur chambre avec ordre de ne pas faire de bruit, pour ne "pas fâcher" Maman davantage...

Je me proposai pour aider à débarrasser, ce que Maman accepta avec un sourire en coin : "C'est bien de te montrer serviable, Christine, mais cela ne changera rien. Ce serait trop facile..."
Une fois la vaisselle rangée, je restai les bras ballants, attendant les ordres, la gorge nouée. Maman m'expédia d'une réplique sans équivoque : "Ne reste pas plantée là. Monte donc dans ta chambre et prépare tes fesses. Je vais venir m'occuper de ton cas, ma grande. Et ne fais pas cet air étonnée. Tu sais très bien ce qui t'attend... Allez, ouste, file..."

C'est une Christine transformée en automate qui gravit les escaliers, les yeux embués de larmes qui cherchaient à percer, le regard rivé au sol, passant devant la porte de la chambre des petites qui venaient d'y retourner dare dare après avoir tendu l'oreille... et guetté notre conversation depuis le haut de l'escalier ! Aline et Diane virent ainsi passer leur aînée qui s'en allait dans sa chambre attendre la fessée maternelle...






J'ai refermé la porte de ma chambre et me suis allongée sur le lit, à plat ventre, tentant de stopper les débuts de sanglots qui remontaient de ma poitrine. Dans ma tête, je me disais cette phrase que Maman avait souvent prononcé en pareille circonstance : "Garde tes larmes. Tu vas en avoir besoin".  J'avais cette drôle de sensation d'être étendue les fesses encore blanches, et qui n'allaient pas y rester. Je ne voulais même pas m'asseoir, car j'aurais ressenti un poids sur mon bas du dos, un contact du matelas ou de la chaise, et j'aurais eu l'impression qu'on y touchait. Là, allongée, serrant dans mes bras mon oreiller comme on serre un ours en peluche toute gamine, je profitais en quelque sorte des ultimes instants de l'accalmie, je prenais conscience que ma lune était encore fraiche, et je tentai de me persuader que c'était un sursis appréciable, pour mieux éviter de penser qu'elle allait rougir sous peu...


Maman, du bas, s'inquiéta de savoir si nous nous étions brossés les dents, ce qui provoqua l'irruption des petites dans la salle de bain pour un brossage vite fait. En ressortant, Aline cria : "Ca y est, Maman, c'est fait, tu peux monter. Mais Christine, elle, elle ne l'a pas fait".

Je sursautai et suis sorti dans le couloir en disant : "J'y vais, j'attendais que la place soit libre", mais je dus avant de retourner dans ma chambre une fois mes dents brossées, à nouveau croiser le regard rieur des frangines, elles aussi en pyjama, mais n'appréhendant pas leur avenir proche de la même manière que je pouvais appréhender le mien...



Maman remonta seulement une dizaine de minutes plus tard. Elle aurait eu tort de se presser, la maisonnée était si calme, et mes soeurs lisaient tranquillement, même si une oreille avisée aurait deviné que les petites se murmuraient régulièrement des petites phrases qui semblaient les faire pouffer, et dont je préférais ne pas connaître le contenu assurément moqueur...

En passant devant ma chambre, Maman ouvrit la porte, mais resta dans l'entrebaillement, constatant : "Bon, ça y est, tu es prête ? Je couche les petites et j'arrive, Christine, j'arrive..."
Et, elle se rendit dans la chambre des petites, sans refermer la porte derrière elle...

Aline et Diane eurent droit aux câlins habituels des soirs sans nuage pour elles. Diane souvent curieuse et bavarde le soir, se montra presque muette. Comme si elle ne voulait pas prolonger ce moment traditionnel du soir, comme si elle était pressée que Maman retourne me voir...
Aline, elle, tenta quand même de faire préciser ses intentions à Maman, en jouant sur le : "Bonne nuit Maman, tu vois, on a été sage, Aline et moi. Comme tu as demandé. Pas comme Christine, hein ? C'est vrai qu'elle va avoir la fessée, dis..."

Maman ne rentra pas dans le jeu d'Aline, mais lui confirma quand même : "Allez, ferme tes yeux et dors. Cela ne te regarde pas. Christine n'a pas été sage au collège et je vais lui donner la bonne fessée qu'elle mérite. Comme tu en auras une aussi si tu ne travailles pas bien, ma chérie... Et, d'ailleurs, si j'entends un bruit pendant que je m'occupe de Christine, cela pourrait aller mal pour vous aussi..."
Diane s'exclama : "Oh, non, Maman, non, on ne va pas faire de bruit. Promis, on dort. Tu peux y aller, Maman".
De ma chambre, je n'avais pas manqué une miette des conversations dans la chambre des petites, et je trouvais surréaliste, presque comme un coup de poignard, le "Tu peux y aller Maman" de Diane... Ma chère petite soeur qui était du genre, chaque soir, à réclamer des minutes supplémentaires pour jouer ou pour lire, à demander à Maman un délai avant d'éteindre, avait ce soir-là comme une impérieuse envie de dormir, qu'il n'était pas difficile de décrypter et de traduire par un souhait pressant que Maman tienne ses promesses à mon encontre...
De fait, le "Tu peux y aller Maman" de Diane était une façon de dire : "Allez, vas-y Maman, les fesses de Christine t'attendent..."


Maman ne referma pas complètement la porte des petites, comme chaque soir, mais il est des soirs où cela me gênait plus que d'autres...
En entendant Maman venir, je m'étais relevée à nouveau en sursaut et m'étais mise debout, près de la fenêtre, le dos au mur, comme à l'opposé du lit où elle allait s'asseoir...



"Maman, euh...",  le regard fuyant,  je ne savais pas quoi dire, et elle ne m'en laissa pas loisir. 
Maman s'assit sur le rebord de mon lit, bien au milieu, et tapota ses genoux en disant : "Allez, Christine, on n'est pas là pour palabrer. Tu n'as aucune excuse valable, et tu sais bien que je n'admettrai jamais que tu sois collée, encore moins pour des motifs d'indiscipline ou de bavardage. Et pire encore en anglais, avec Mlle Paule, qui t'a particulièrement à l'oeil...Alors, viens ici tout de suite, Christine". "
J'étais comme pétrifiée et ne bougeai pas d'un poil, ne sachant que jeter vers elle un regard implorant, suppliant...
Maman émit un long soupir qui traduisait un bouillonnement intérieur croissant... Elle tapota plus sèchement son genou et ajouta : "Ne me fais pas aller te chercher, Christine... Tu sais bien que tu n'y échapperas pas... Je vais te rappeler ce qui arrive aux collégiennes dissipées de ton espèce... Rien de telle qu'une bonne fessée pour t'apprendre comment il faut se tenir en classe... Allez, dé-pê-che toi, Christine... Ne m'énerve pas davantage... VIENS ICI !!!!"
Le ton qui montait fit résonner les deux derniers mots dans le silence de la maisonnée, silence total qui me rappelait que deux paires d'oreilles devaient être aux aguets dans la chambre d'à côté...
Je sentais à nouveau les larmes me monter aux yeux, et je me pinçai les lèvres pour retenir un sanglot qui montait dans ma gorge. Je fis deux pas vers Maman, presque sans m'en rendre compte, comme si son "VIENS ICI" télécommandait mes jambes, et aussi sûrement par un vieux réflexe fondé sur ma (hélas) "riche" expérience en la matière, et qui me faisait prendre conscience qu'il y a un moment où il n'y a plus d'échappatoire, que lorsque le temps est venu, la fessée n'attend plus...

Face aux genoux maternels, comme au moment de plonger, la peur me bloqua à nouveau, mais Maman en se penchant m'attrapa le poignet et m'attira vers elle. Je basculai en position, en émettant à mi-voix ce "Oh non, Maman, nooon" qui était une protestation aussi vaine qu'inutile, mais dont je ne pouvais me défaire, histoire peut-être de montrer qu'avoir avancé vers Maman ne signifiait pas acceptation de ce qui s'ensuivait...



Par réflexe également, ma main droite encore libre s'était immédiatement positionnée sur le fond de mon pyjama, pour protéger mon bas du dos, pour tenter de bloquer sa mise à l'air... Et, là encore, ce réflexe, avant même que Maman n'ait glissé sa main sous l'élastique, ou saisi le vêtement à la ceinture, montrait que telle était ma crainte, montrait que je m'attendais à être déculottée, montrait que je savais que Maman allait le faire... A se demander même, si elle n'en avait pas eu la volonté, si justement mon type de défense ne l'eut pas entrainée à le faire...

Mais, ce n'était pas jour de bonté, et un "Enlève cette main, Christine" retentit, en même temps qu'une solide claque s'abattait sur le bas de mes fesses. Un coup de diversion qui me fit relâcher l'élastique que je serrais fort, et changer ma main de place pour tenter de protéger ma lune de l'orage. Maman en profita pour se saisir de cette main et la bloquer au milieu de mon dos. J'étais cette fois bien ceinturée et si j'eus la tentation de gigoter et de lancer mes jambes durant quelques secondes, l'étau maternel se resserra, et je ne pus que cesser cette agitation vaine.



"Arrête donc de bouger comme ça, Christine. Tu te fatigues pour rien. C'est trop tard, et tu vas avoir ce que tu mérites...". La voix de Maman avait une détermination calme impressionnante, celle d'une mère sûre de son fait... Déjà, elle avait baissé mon pantalon de pyjama en dessous de mes genoux, et sa main revenait se poser sur l'élastique de ma culotte. Et, alors que je suppliais à demi-voix, cela ne faisait que lui faire hausser le ton pour me confirmer à moi, et par conséquent aux oreilles des alentours : "Oh, que si, Christine, que je vais baisser ta culotte, parce que tu as mérité une bonne fessée, une bonne déculottée comme je te l'ai promise... Et comme tu en auras une à chaque fois que tu recommenceras à être collée, tu le sais bien..."
J'avais déjà éclaté en sanglots quand elle rajusta ma position, respirant un instant, reprenant en quelque sorte son souffle, une fois la cible prête, dévoilée, exposée... J'avais cette sensation étrange, insupportable, qui n'est comparable à rien, de sentir ma lune fraiche à l'air et offerte à la justice maternelle... Après m'être cabrée et avoir senti que l'étau était toujours là, je me relâchai, moi aussi reprenant ma respiration, avant que la première claque ne tombe, n'éclate d'un bruit mat et caractéristique qui signait le lancement de l'orage annoncé : ça y était, Christine recevait sa fessée...



Je poussai un petit cri, et tentai vite de me retenir en serrant les dents. Je ne voulais pas agrémenter la bande son de ma propre partition, mais en retenant mes cris, je n'entendais que plus ce bruit des claques qui résonnait dans le silence de la maisonnée, des claques qui tombaient rythmées comme un métronome en ce début de fessée.

Ces premières claques rencontraient un épiderme encore intact, deux hémisphères presque frais et dont la dernière tannée remontait à trois semaines déjà. Elles faisaient mal bien sûr, mais la douleur restait encore superficielle, comme dans une phase d'échauffement...

De la diversité des fessées

Fidèle à sa méthode, Maman s'appliquait à "bien" fesser sa fille...

Ce ne serait pas une fessée bâclée, expédiée, ni désordonnée. Je l'avais senti dès que Maman s'était assise sur mon lit, comme de la manière dont elle m'avait déculottée. Méthodiquement.
Ce ne serait pas non plus une de ces volées d'anthologie, comme lorsque parfois une dose de colère soudaine (pour cause de rébellion par exemple ou de découverte d'un motif supplémentaire) rajoutait à la détermination maternelle, et voulait comme concentrer deux fessées en une.
Ce ne serait pas non plus une de ces fessées à but démonstratif, voire pédagogique, comme parfois devant mes soeurs ou devant Tata, où la durée était moindre, mais la honte décuplée.
C'est vrai, qu'à y réfléchir ainsi, je pouvais d'entrée savoir à à quelle sauce mes fesses seraient accommodées, si j'ose dire... 

Et là, j'avais compris dès la première seconde que j'aurais droit à une fessée que je pourrais nommer la "spéciale Maman", même si elle n'avait de spéciale que d'être spécialement la "bonne fessée" type de Maman Spaak. C'est-à-dire une tannée méthodique avec ses phases, ses pauses, ses intensités différentes, et sa volonté de bien donner la leçon, qu'elle soit mémorable, et qu'elle s'imprime dans la tête de la punie aussi sûrement que la main maternelle s'imprimait sur ses fesses...



J'aurais pu ainsi en décrire le déroulement minute par minute à l'avance, mais c'était aussi parce que je savais tellement ce qui m'attendait, j'en avais une telle anticipation, que j'en angoissais autant...

Et Maman ne dérogea pas à ses principes. Si je pouvais au début étouffer mes cris, je savais que j'allais ensuite pleurer, pleurer et pleurer encore, que j'allais supplier en vain, que j'allais par moments crier malgré la présence auditive de mes soeurs qui ne dormaient évidemment pas encore... Et c'est ainsi que la fessée suivit son cours...

Avec, en prime, bien sûr, tout le discours maternel, répété autant pour que je l'enregistre que pour s'auto-motiver, pour se donner du courage. Les "Je t'avais bien prévenue, Christine. Je ne te laisserai pas refaire les mêmes erreurs que l'an passé" succédaient aux "J'espérais que tu aurais compris après la colle, d'il y a trois semaines. Je t'avais pourtant donné une bonne fessée, ma fille. Mais, apparemment, cela n'a pas suffi... Eh bien, on recommence, Christine, et on recommencera autant qu'il le faudra..."

Chaque pause, sorte de respiration où le bras de Maman s'arrêtait, était accompagné de tels sermons, de telles menaces. Après avoir subi, pleuré, retenu mes cris, puis commençé à les exprimer quand la douleur devenait vraiment intense, je ne pouvais plus m'empêcher de supplier, de répliquer aux arguments maternels, de faire mille promesses, à demi-voix d'abord que le bruit des claques couvrait, puis de plus en plus fort, même si mes soeurs devaient tout entendre.

"Maman, arrête, oui, j'ai compris, je ne recommencerai plus, c'est promis. Non, pas la fessée, plus la fessée", répétais-je comme les seuls mots qui me venaient à l'esprit entre deux "aïe, ouille, noon !"

Mais, là encore, au moment où une interminable salve finale allait me mettre le bas du dos en feu, Maman ne faisait qu'enfoncer le clou : "J'espère bien, Christine, j'espère bien... Mais, tu me l'avais déjà promis l'autre fois quand tu étais déjà sur mes genoux, les fesses à l'air, et tu as oublié tes promesses puisque tu as encore récolté ces heures de colle... Tiens, tiens, tiens et tiens... Moi, tu vois, je n'oublie pas les miennes, et la bavarde Christine reçoit encore une bonne fessée déculottée pour la peine... Tiens, tiens et tiens... Et réfléchis bien avant de recommencer, ma fille, parce que sinon, tiens, tiens, tiens et tiens... ce sera retour sur mes genoux, Christine, tiens, tiens,, tiens et tiens..."

Quand enfin Maman arrêta, j'étais le visage ruisselant de larmes, épuisée physiquement comme mentalement, avec l'impression de sortir d'un tunnel, d'un cauchemar, mais ma lune brulante me rappelait que le mauvais rêve avait des traces tangibles...



Je roulai sur mon lit en me tenant les fesses, alors que Maman me déposant un baiser rapide sur le front sortait de ma chambre en me souhaitant "bonne nuit". Quelques chuchotements venus de la pièce voisine témoignaient de soeurettes encore éveillées et passant sûrement à la phase commentaires... Mais, cela s'arrêta vite de crainte que Maman n'intervienne...

Je n'avais plus qu'à essayer de trouver le sommeil, en tentant de ne pas trop cauchemarder, de ne pas trop repenser à mes fesses écarlates, et à ne pas commencer à m'angoisser en me disant qu'il ne serait pas aisé, quand certains profs vous ont dans le collimateur, d'éviter toute nouvelle colle, bref de ne pas, les fesses encore endolories, me mettre à imaginer qu'elles pourraient un jour, voire bientôt, se retrouver déculottées et exposées à la dextre maternelle...

A SUIVRE

65 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Une première lecture en diagonale, ma permet de dire que la promesse a été bien tenue et même au delà de nos espérances, celle-ci comportant des novations sur le déroulement d'une dérouillée Christinienne méritée et appliquée comme il se doit.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  2. Merci du compliment. En attendant les commentaires. Cordialement.

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour Christine.

    Même si je t'interviens plus beaucoup actuellement sur votre blog, faute de temps, sachez que je suis toujours en admiration devant tous vos récits qui sentent le vécu.

    L'intérêt pour moi, c'est qu'il y a beaucoup de points communs avec ma propre histoire (maman sévère, fessées longues et cuisantes, mes hurlements de douleur), mais aussi quelques différences dont je vous ai déjà parlé (fessées immédiates, quel que soit le lieu, donc parfois "devant tout le monde", en revanche déculottage fréquent, mais pas systématique, ce qui me laissait un petit espoir au tout début, quand maman me mettait "en position").

    Amicalement, à bientôt.
    Dérouillement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

    RépondreSupprimer
  4. Chère Christine,

    Après une relecture, plus posée, je vous livre une première approche sur cet épisode, aussi riche en références qu'en nouveautés et dont je n'ai pas la capacité intellectuelle à compléter, en un seul commentaire, ce qui ne sera pas pour vous déplaire, j'en suis sur.

    Illustrations :

    Vous vous êtes semble t' il, surpassée sur le choix de celles-ci qui sont aussi parlantes que le texte accompagnant et délivrent par leur simple vision, l'étendue de cette nouvelle livraison homérique (merci MARDOHL) et que nous pourrions commenter, une à une, sans se référer à l'écrit.

    Mais soyez rassurée, Christine, j'utiliserais les deux données pour ma contribution, néanmoins dans un premier temps, je souhaite porter mon regard sur ces illustrations (exceptionnelles) et vous donner mon ressenti.

    Photo 1 : Voilà une Christinette pas bien dans ses souliers ou plutôt dans ses socquettes, dont les neurones bouillonnes à 200% craignant le rendez-vous promis de Maman, constitué par sa dextre généreuse qui fera des ravages, sur une lune bien découverte.

    Photo 2 : Deux gamines espiègles et moqueuses mettant en scène (sous forme de jeu) la séquence qui verra Maman et grande sœur, tenir leur rôle respectif, l'une qui fesse et l'autre qui pleure.

    Photo 3 : Merveilleux cliché d'une demoiselle apeurée, tel un animal sans issue, suppliant et implorant la clémence d'un regard empli de repentance et promesses sincères de rachat, celle-ci ayant peur pour ses fesses.

    Photo 4 / 5 / 6 : Christinou résignée, se change comme d'habitude pour aller au lit, mais ressent la sensation d'enfiler une tenue de punition, facilitant la tâche que va exécuté Maman et donc, une vulnérabilité accrue, la submergeant d'émotions, mais devant attendre le bon vouloir maternel pour faire de ses fesses, un brasier.
    Ce qui amuse les petites moqueuses, mais pas une Christine angoissée qui appréhende intensément le moment que va lui faire vivre, Maman chérie.

    Photo 7 : Trouillomêtre à zéro, Christinette s'esquive pour tenter d'échapper à cette fessée méritée, mais qu'elle ne veut pas recevoir, son expérience en la matière étant plus que confirmée.

    Photo 8 : Baissé de culotte méthodique, sans précipitation, pour faire sentir à la demoiselle que l'on passe aux choses sérieuses et que pour cela, il faut dévoiler le théâtre des opérations.

    Photo 9 / 10 : Maîtrise maternelle et mise en position adéquate pour faire ce qu'elle doit, en montrant à sa fille qu'elle n'a pas l'intention de plaisanter, en lui concoctant une séquence dense et forte pour ses fesses, devenant au final un chauffage individuel pour la fifille qui pourra se passer de couette, pyjama et culotte, pour dormir.

    Photo 11 : Expression du souffrance retranscrivant parfaitement l'intensité de la tannée subie par Christinette, qui ne retient plus rien, s'abandonnant totalement à la volonté maternelle de bien faire passer la leçon à une récidiviste, en la corrigeant méthodiquement pour que sa fifille s'en souvienne et comprenne (peut-être) qu'elle doit s'assagir, s'en se moquer du monde et surtout de Maman.

    Photo 12 : Christinou éreintée, meurtrie dans sa chair et son âme, s'effondre après ce voyage irréel sur les genoux de Maman, sauf que ses rondeurs jumelles (elles) en portent des traces visibles, qui certes, vont s'estomper (petit à petit), à l'inverse du sentiment de défaite d'une Christinette s'étant à nouveau fait prendre dans ses travers et imagine, déjà, un avenir coloré pour sa gémellité.

    Voilà, l'inspiration que m'a donné ce panel d'illustrations fort judicieuses, mais tout autant que votre texte, riche en référence et anecdotes.

    Compliment, Chère Christine !

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  5. Dominique, un commentaire entièrement iconographique, voilà une première. C'est vrai que je recherche des illustrations qui collent à mon récit. Si elles disent tout ce que vous exprimez, j'en suis fort aise. Même si j'espère de vous aussi quelques réactions à ma prose, surtout que vous m'avez appâtée en évoquant des "novations" que vous aviez décelées. Je suis donc impatiente de vous lire sur ce sujet... Amitiés.
    Christine

    RépondreSupprimer
  6. Chère Christine,

    J'en peux donc en conclure qu'il s'agit d'un essai réussi et novateur ayant satisfait notre chère conteuse, dont je suis fort aise, mais je constate aussi que Christine se montre gourmande envers le lecteur (assez bête pour s'être livré), alors que celle-ci l'était beaucoup moins envers la dextre maternelle, une fois étalée au travers de cuisses de Maman, n'est ce pas Christinette !

    Mais étant bon prince, je reviendrais sur ces 'novations' pour ne pas vous décevoir et demeurer au sein de l'élite de vos commentateurs, mais bon il faut manger et aller au boulot, à bientôt.


    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  7. Chère Christine,

    Suite à ma promesse (comme Maman), je vous prépare mon regard sur les 'novations' de ce chapitre, tout en vous précisant qu'il portera sur quelques points, non délivrés à ce jour dans vos précédents récits et ne constituera pas une réflexion profonde, mais de simples additifs pour souligner la qualité rédactionnelle de notre conteuse.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  8. Faites donc, Dominique, faites donc. Je lirai cela avec attention, n'en doutez pas. Même si cela risque de me rappeler de mauvais souvenirs et me conforter dans l'idée qu'il se pourrait bien qu'encore je sois un de ces jours prochains, dans mon récit, contrainte à exposer ma lune sur les genoux maternels... En espérant que ce soit le plus tard possible...

    RépondreSupprimer
  9. Chère Christine,

    Oh, pourquoi le plus tard possible ! Ce serait dommage de privé vos lecteurs de si belles séquences, vous vous exprimez tellement bien dans cette position grâce à l'aide Maman, qui a le don pour vous faire chanter juste et dans la bonne tonalité, ce qui pour nous est un ravissement.

    Ceci dit, j'imagine aisément que Christinette ne partage pas cet avis, préférant pousser la chansonnette sous une douche rafraîchissante et délassante, que sous la généreuse dextre maternelle bien plus chaude et moins récréative.

    Alors, il serait regrettable pour nous lecteurs de devoir attendre trop longtemps de merveilleux exposés de notre conteuse, même si celle-ci, doit pour cela exposer une belle lune dévoilée à Maman chérie, qui saura lui faire honneur.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  10. Bon, ça tourne en rond votre histoire. Et les photos sont moches.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. A Spyboy : Personne ne vous oblige à lire ce blog. Ni à partager mes choix. Merci d'aller voir ailleurs si j'y suis.

      Supprimer
  11. Chère Christine,

    Voici mon regard :

    On sent une certaine mélancolie de Christinette, envers l'attitude des soeurettes qui se gausse délibérément et sans vergogne de sa situation, comprenant qu'à leur âges elles s'amusent, mais pas forcément à ses dépens et apprécierait plutôt un soupçon de soutien de leur part.

    La demoiselle au sommet de l'angoisse, se fait sucré au questionnement de Maman, qui connaît parfaitement les réactions de sa fille, en soir d'orage prévu : effacée, studieuse, obéissante, ordonnée donnant sans le vouloir du crédit à sa méthodologie, son regard exprimant une peur incontrôlable pour ses fesses.

    Rejoignant son antre, Christine se jette sur son lit à plat ventre, position pourtant évocatrice d'émotions désagréable, qu'elle tente de juguler, ayant en mémoire l'habituelle réflexion de Maman « Garde donc tes larmes, ma chérie, tu vas en avoir besoin », mais qui submergée par une trouille bleue, refuse tout contact pour ses rondeurs encore immaculées.

    La perfidie de Diane « Tu peux y aller, Maman, promis, on est sage et on dort », avec l'arrière pensée de ne surtout rien manquer, de la séquence auditive, que la grande sœur va offrir, en chantant à tue tête sous la main maternelle.

    Comme pourrait le dire Mardohl, le dialogue maternel d'avant fessée, faisant ressortir l'ancienne institutrice « Je vais te rappeler ce qui arrive aux collégiennes dissipées de ton espèce, rien de telle qu'une bonne fessée pour t'apprendre comment il faut se tenir en classe » à se demander (ce n'est qu'une supposition) si durant ses fonctions, celle-ci ne faisait pas usage en dernier recours de cette méthode pour les plus réfractaires de ses élèves, même sans les déculotter, ce que mon frère et mes sœurs ont connus (pas moi).

    Enfin, la description minutieuse et diversifié d'une bonne fessée donnée par Maman, en fonction de son humeur et de la faute à sanctionner.

    Dans le cas présent Christinette, dés l'entame des hostilités, comprend alors très vite qu'elle va avoir droit à une tannée de premier ordre, longue, pausé, intense, méthodique, comme Maman sait l' orchestrer, fessée modèle laissant des traces très tangibles sur les fesses, mais beaucoup plus durables pour l'esprit.

    Volée d'exception, une Christinette récidiviste, devant digérer cette nouvelle défaite qui l'a éreintée, mais ne l'a pas voler et connaissant ses faiblesses, craint déjà, un retour plus que probable sur le giron maternel (certitude pour le lecteur que je suis) pour une gratification méritée de sa lune.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Belle analyse, une fois encore, Dominique. Merci. Intéressante en ce qu'elle saisit bien les éléments marquants, comme la moquerie "perfide" de Diane qui invite presque littéralement Maman à aller me rougir les fesses... Comme si elle lui disait : "Vas-y Maman, on ne voudrait surtout pas te retarder..."
      Seul petite différence d'appréciation, c'est quand vous parler de volée d'exception. J'ai plus l'impression que ce qui est marquant dans cet épisode là, c'est justement qu'il n'y a pas de circonstances exceptionnelles, comme une fessée devant mes soeurs, ou une annonce à des tiers, voire un cadre ou un déroulement particulier.
      Non, je la trouve marquante par son aspect presque ordinaire. Par le fait qu'elle réaffirme qu'une fessée maternelle est forcément une "bonne fessée", une fessée "longue, pausée, intense, méthodique" comme vous dites, bref que la "tannée de premier ordre" est de mise, chez une Maman qui veut à chaque fois "bien" faire. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, car la nuance est subtile, mais importante dans mon ressenti. Je sais en effet qu'à la limite, "l'exception" serait une fessée à la va-vite, et que si, dès la fin d'une fessée, je me mets à craindre la suivante, c'est que je suis sûre qu'elle sera en effet "éreintante".

      Supprimer
  12. Chère Christine,

    Je saisi bien la nuance que vous évoquer et je la partage en tout point, l'utilisation de 'volée d'exception' n'avait pour but que dans résumer l'intensité et non le caractère exceptionnel d'une correction devant témoins ou de sa publicité auprès de tiers, comme lors de l'affaire du sweat-shirt ou du coup en douce à Diane.

    Je suis aussi d'accord sur le fait que les punitions distribuées par Maman et notamment à son aînée, sont toujours de 'Bonnes Fessées' pour bien faire passer le message, en excluant les actions sur l'instant servant d'avertissement et souvent prémices à une 'bonne déculottée' au retour à la maison.

    Principe dont les 3 fifilles (et surtout Christine) sont conscientes, sachant que se présenter au travers des genoux de Maman, signifie un très mauvais moment à passer pour ses fesses mises à nues (autre principe maternel), pour une plus grande efficacité.

    Dés lors, je comprends fort bien la crainte qu'une Christinette, peut avoir, si d'aventure elle venait à commettre un nouvel écart, en ayant à l'esprit les conséquences éprouvantes que cela entraîne et n'en étant pas à sa première expérience, en la matière.

    Alors, soyez sage et studieuse, Christinou, sinon je ne donne pas cher de la peau de vos 'belles joues du bas' que Maman sera faire flamber, si nécessaire.

    Amicalement (enfin sauf pour vos fesses), Dominique

    RépondreSupprimer
  13. Chère Christine,

    Petit aparté :

    J'admire votre indulgence et votre réponse très cool au 'Garçon espion' si toute fois s'en est un et qu'il en possèdent!

    Excusez l'expression, mais ce genre d'ineptie a tendance à me hérisser le poil, dans la mesure ou personne n'a obligation à fréquenter ce blog, la preuve en est avec Mardohl, mille fois plus intéressant qu'un pauvre bougre (esse) plus à même a intervenir sur des réseaux sociaux ou les gens délivrent, sans pudeur, leur moindres faits et gestes du quotidien (oh, ce matin j'y suis allé !).

    Christine, j'espère que vous me pardonnerez ce billet d'humeur, qui n'engage que moi et y répondre de façon masquer, en conservant celui-ci pour vous même, si vous le souhaiter, précisant que sa diffusion ne me dérange pas, sachant assumer mes actes et mes écrits.

    Amicalement, l'incorrigible Dominique

    RépondreSupprimer
  14. Merci de votre soutien, Dominique. J'avoue avoir publié ce commentaire de l'autre tristounet juste pour le plaisir de lui répondre. En général, je classe direct à la poubelle, mais finalement, grâce à vous, l'importun aura pris deux baffes au lieu d'une. Et je n'en suis pas mécontente...
    Sinon, par rapport à votre autre message, bien sûr que Christinette va s'efforcer d'être sage et studieuse le plus longtemps possible... Et dans ses rêves, c'est à jamais, toute une éternité, histoire de ne plus se retrouver sur les genoux maternels... Tout le monde peut rêver, non ? Vous y croyez, j'espère ?

    RépondreSupprimer
  15. Chère Christine,

    Ravi que vous soyez contente, même si je pense que les deux baffes sont encore trop légères pour ce genre de personnage (féminin ou masculin), qui aurait bien besoin de traitements plus énergiques et percutants que de petites gifles, à l'image de ce que savait faire nos parents.

    Et je savoure notre union envers l'idiotie commune, espérant (ça fait vivre) que le tristounet (tte) ait compris le message et montre qu'il (elle) possède d'autres qualités que la vindicte et la critique sans fondement raisonné.

    Sinon, moi aussi j'ai un petit doute sur la promesse de sagesse, emplie de bon sens, de Christinette que je rejoins sur le coté rêverie de celle-ci, n'y croyant que moyennement et vous voyez que je fais un effort envers Christinou pour qu'elle n'ait plus à présenter ses belle joues à Maman, mais ceci avec une certaine réserve cartésienne.

    Alors, espoir ou réalité ? A Christine, Christinette ou Christinou de choisir (si l'on peux parler de choix ?) s'assagir ou se faire rougir les fesses, par Maman, en pleurant et suppliant, comme les petites sœurs, parce que la main de celle-ci fait mal.

    Désolé, chère conteuse, pour cette vue un peu noire (enfin, surtout rouge) de l'avenir fessier d'une Christinette ou Christinou ayant encore bien du mal a se défaire de ses petits travers, irritant au plus au point Maman et qu'elle ne pardonne que par l'application d'une bonne déculottée.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  16. "Désolé", dites-vous Dominique, en me prédisant un "avenir fessier" qui vire au "rouge". Désolé, vous pouvez l'être, et vous comprendrez qu'en lisant cela, je sois encore plus "désolée" pour ma part...
    J'imaginais pourtant réussir à m'éviter de tels désagréments postérieurs pour longtemps, même si je sais que certains de mes "petits travers" ont le don d'irriter Maman en effet...
    Bon, d'accord, je veux bien admettre que cet épisode n'est peut-être pas le dernier où j'aurai affaire à Maman. Mais laissez moi croire que je puisse m'en tirer sans trop de dommage...
    Je sais bien qu'avec des "si", on mettrait Paris en bouteille, mais je me dis que peut-être que si je récolte encore un zéro ou deux heures de colle, la prof mettra un petit mot à Maman en disant que je fais des efforts tout de même.
    Peut-être que lorsque le bulletin ou le carnet arrivera, mes soeurs seront absentes.
    Peut-être que Maman ne me laissera pas mariner et m'angoisser, et qu'elle me dira : "Allez, viens, ma chérie, nous allons régler nos petits comptes".
    Peut-être qu'elle ne fera que dégager ma jupe et qu'elle laissera ma culotte en place...
    Peut-être qu'elle me donnera quelques claques bien senties sur le fond de ma culotte jusqu'à ce que je pleurniche un peu et promette de ne plus recommencer.
    Peut-être alors qu'elle s'arrêtera et me laissera me remettre debout, en me disant que ce n'est pas bien, et qu'elle espère que je ne vais pas recommencer... sinon je serais en plus privée de dessert.
    Et, peut-être aussi enfin, que cela restera entre nous, qu'elle ne le dira pas à mes soeurs.
    Moi, quand je vois tous ces points un après l'autre, je me dis que c'est possible, que ce serait bien, et que, dans ces conditions là, j'angoisserais moins en pensant à mon avenir fessier...
    C'est vrai, non ?

    RépondreSupprimer
  17. Chère Christine,

    Certes, grâce à tous ces aléas, vous auriez moins d'angoisse, connaissant à la perfection ce que signifie un petit voyage au travers des cuisses de Maman pour payer ses bêtises et dont Christinette est une référence, dans la maison Spaak.

    A partir de là, laisser croire à Christinou que les 'peut-être utopistes et cumulés' qu'elle imagine serait un mensonge éhonté (ce que Maman déteste) de la part de ses lecteurs et faisant parti de ceux-ci, je préfère m'en tenir au fait que notre chère conteuse connaîtra d'autres rendez-vous avec Maman qui lui offrira, alors, deux desserts, l'un pour sa croissance physique et l'autre pour l'esprit.

    Bien sur, notre Christine aura tendance à préférer le premier plus doucereux, que le second bien moins tendre avec une partie de son anatomie, qui lui sont pourtant bien connus.

    Alors que ma chère conteuse soit plus désolée, que moi-même, j'en conviens et je compatis, à sa pensée, mais celle-ci reconnaît néanmoins que ses déboires fessiers, sont dû principalement à son comportement.

    Amicalement et avec compassion, Dominique

    RépondreSupprimer
  18. Oui, donc, si je comprends bien votre façon de voir, il faut que je m'attende à ce que ma prochaine bêtise, colle ou mauvaise note, me vale une nouvelle déculottée avec exposition sur les genoux maternels le temps nécessaire à une coloration conséquente. C'est bien cela ?
    Et en prime, vous pensez vraiment que mes soeurs seront mises au courant de mes déboires ?

    RépondreSupprimer
  19. Chère Christine,

    En effet, la demoiselle, a bien compris qu'au prochain écart, elle aura droit à une nouvelle croisière au travers des cuisses de Maman, culotte baissée cela va de soi, afin de mieux sentir la main maternelle lui rougir copieusement les fesses et tout en lui précisant qu'elle recommencera, autant de fois qu'il sera nécessaire, puisque la fifille ne comprend que cela.

    Tant qu'à vos sœurs, il est évidemment que Maman selon son principe (qu'une fessée de l'une devant servir aux autres) évoquera le nouveau déboire de la grande sœur et il est même probable, qu'en cas de nécessité, celles-ci soient invitées à assister à la déculottée pour bien comprendre, ce que Maman appelle une 'bonne fessée', d'autant que sur les fesses de l'aînée, celle-ci peux donner la pleine mesure de son expertise, en la matière.

    De toute façon, je pense que Christinou n'est pas dupe et n'a aucune illusion, sur le fait qu'un jour prochain, Maman l'invitera à venir sagement sur ses genoux et lui présenter ses belles joues dévoilées, qu'elle se fera un devoir de transformer en pommes d'amour.

    Amicalement et compatissant (enfin presque,hihi...) Dominique

    RépondreSupprimer
  20. Chère Christine,

    Je profite d'une pause dans nos échanges, pour vous livrer la suite, avec Tata Mireille, mieux vaut tard que jamais, comme on dit.

    Monique en pleure, les fesses écarlates glissât vers le sol en chien de fusil, secouée par la volée maternelle qu'elle venait de subir et j'étais moi-même toujours déculotté digérant petit à petit la fessée de ma Chère Tantine, qui nous dit très calmement «Eh bien, vl'à 2 garnements calmés pour la journée, qui n'ont plus qu'à se reculotter pour passer à table !», sauf que ma cousine servie plus fortement par sa mère, m'en voulait toujours et continuait à chigner en grommelant à plusieurs reprises des « c'est pas juste, c'est lui qu'à voulu faire la course, pas moi, mais il est malin !», avec des accents de sincérité profonde et elle n'avait pas tort.

    Tata connaissant bien sa fille, ainsi que son espiègle neveu, m'adressa un regard noir en me posant une seule question « Dominique ! C'est vrai ce que dit ta cousine ? » bloqué par la peur et incapable de répondre, je hochais la tête positivement en regardant mon assiette.

    Ma chère Tantine, fidèle comme Maman, à la justice et l'équité, me dit « Bravo, mon neveu, alors comme ça on manque de courage pour avouer ses bêtises, sans gêne pour sa cousine, punie plus sévèrement et bien, Tata va rétablir les choses après le déjeuner et crois-moi que du courage, il va t'en falloir, car je te réserve, une séance pas piquée des hannetons, mon grand ! »

    Autant vous dire que je me sentais très mal, ayant un gros nœud à l'estomac et plus trop d'appétit, envahie par une trouille bleue, sachant le dessert qui m'attendait et servit par l'une des meilleurs pâtissières de la maison.

    A la fin du repas, alors que Monique et moi, débarrassions le couvert, Tata très calme demanda à sa fille de l'aider pour la vaisselle, m'envoyant l'attendre sagement au salon, tremblant comme une feuille et au bord des larmes, j'exécutais l'ordre en silence.
    A suivre......

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  21. Chère Christine,
    Suite, avec Tata :

    Après avoir terminé la vaisselle, Tata en compagnie de Monique me rejoins dans la grande salle (salle à manger/salon) ou j'attendais assis et pétrifié dans l'un des fauteuils, passant près de la table, ma tante attrapa une chaise et la positionna face aux canapés, invitant ma cousine a prendre place dans l'un de ceux-ci.
    Tata s'asseyant sur la chaise, me fît un signe de l'index pour venir vers elle, j'avais déjà de grosses larmes qui perlaient et n'avais aucune envie de m'approcher, voyant cela ma Tante trouvât la parade en parole « Mon petit Minot, il serait préférable pour toi que je n'ai pas à me déplacer, sinon l'addition que j'ai prévue sera encore plus salée, alors bouge et plus vite que ça ! ».
    Mort de trouille, j'obtempérais, à contre cœur mais n'ayant pas le choix, je me plantais devant Tata la tête basse en pleurnichant secoué par des tremblements incontrôlables et celle-ci me dit alors « Dominique ! Ton manque de franchise m'a conduit à punir plus fort ta cousine, étant juste je vais donc rétablir l'équilibre et te flanquer la volée que tu mérite, pour cela ! ».
    Pleurant franchement je répondis « Mais Tata, tu m'a déjà puni ? », avec en retour « En effet, mon chéri, mais c'était pour la bêtise, maintenant c'est pour ta malhonnêteté vis à vis de Monique, que Tata va te punir et j'espère que tu as retrouvé un peu de courage, car crois-moi que ça va claquer sur tes fesses ! ».
    Ma tante joignant le geste à la parole, baissât mon short et mon slip jusqu'au genoux, je la suppliait, mais rien n'y fît et elle me basculât sur ses cuisses, libérant d'un coup toute sa colère intérieure par dégelée longue et piquante, me faisant crier comme un goret, bien bloqué par son bras gauche, seules mes jambes, mes bras et ma tête s'agitaient sous l'averse, sans parler des larmes que je versais.
    Après ce déluge très douloureux, Tata arrêta son bras et pensant qu'elle en avait fini, j'essayais de me dégager, mais celle-ci appuya fortement son bras gauche sur mon dos en précisant « Oh ! Mais reste là, mon grand, ce n'est qu'un début et voilà la suite ! », horrifié je criais « Pitié, Tata, j'ai trop mal ! », il faut dire qu'après la première claquée reçue 2 heures plus tôt, la peau de mes fesses étaient plutôt sensibles à de nouvelles percussions.
    Et là, Tantine Chérie reprit son œuvre, dans un mouvement moins rapide, mais une main plus lourde s'incrustant à chaque claque sur mes fesses, me donnant le sensation que chacune de celles-ci m'arrachait l'épiderme, une profonde douleur m'envahissait, je gémissais en continue ne pleurant pas, mais versant tout ce que mon corps pouvait produire, incapable de la moindre réaction et m'abandonnant totalement à sa volonté, le tannage de mon fessier prenant corps.
    Observant une nouvelle pause, mais sans me lâcher, Tata devant observer le résultat et toujours gémissant, telle une poupée de chiffon, je restais là, en place reprenant mon souffle et dans un sursaut, je dis « Stop, Tata, je n'en peux plus, pardonnez-moi ! ».
    Ma Tante satisfaite de ma rédemption, envers sa fille, me gratifia néanmoins d'une dernière claquée aussi forte que l'entame, me faisant cette fois hurler de douleur, mes fesses étant cramoisies et au final, je tombais de ses genoux comme un paquet de linge sale, mortifié et pas fier du tout.
    A suivre..., car je vous ferais part des réactions de l'entourage, informé de cette journée.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  22. Après m'avoir promis de prochains voyages sur les genoux maternels et pronostiqué que ma lune aura à terme la couleur des pommes d'amour, Dominique nous replonge dans ses propres souvenirs, et je constate que les méthodes de sa Tata ne manquaient pas de points communs avec celles de ma chère mère...
    Je ne doute pas que les commentaires sont allés bon train quand cet épisode très "chaleureux" pour son bas du dos a été connu de l'entourage, en effet...

    RépondreSupprimer
  23. Chère Christine,

    En effet, Christine, les méthodes de Tata ou de Maman pour leur progéniture avaient des points communs avec votre chère mère, à savoir qu'une déculottée bien appliquée remettait de l'ordre dans l'esprit du (ou de la) récalcitrant (e), pendant un certain temps et qui voulait surtout éviter d'avoir à refaire le même voyage.

    Sinon, je vous prépare les 'commentaires' qui n'ont pas manqués comme vous dites, mais dont je me serais bien passé, la double déculottée de ma chère Tantine m'ayant déjà marqué physiquement et psychologiquement et que vous qualifier de 'chaleureux', alors que pour moi, ceux-ci furent plutôt brûlant et douloureux, mais vous en savez quelque chose chère conteuse.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  24. Chère Christine,

    Pour compléter ma précédente réponse, je confirme que Christinette voyagera à nouveau sur les genoux maternels et que sa lune s'empourprera de façon significative, sous la mimime 'chaleureuse' de Maman, ceci permettant à Christine de nous livrer d'autres récits aussi riche que les précédents.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  25. Pfff, la "mimine chaleureuse" de Maman, je m'en passerais bien, Dominique. J'aimerais bien que ma lune ne se soit plus jamais empourprée après cet épisode... N'anticipez pas avant que je n'ai écrit la suite... Même si, je dois hélas vous avouer que vous n'avez pas tort...

    RépondreSupprimer
  26. Critique épisode 57 par MARDOHL (1)

    Excellent épisode appelant de nombreux commentaires. Si nombreux que je ne sais par quel bout dévider la pelote de cet écheveau, tant y abondent les sujets de gloses et les affleurements thématiques.

    Généralement, cet opus se caractérise par une asphyxiante impression d’inexorable, induite par la rigueur du dessein parental. Christine se retrouve dans l’impossibilité de fuir, sans aucun espoir de voir s’inverser le cours du destin qui fatalement l’amènera en travers des genoux maternels. Cette soirée suit inéluctablement son cours dont tout un chacun dans la maisonnée connaît l’issue : la maman inflexible, les petites sœurs hilares, et l’intéressée elle-même, dont l’esprit demeure totalement accaparé par le dénouement qui l’attend.

    Vous décrivez par le menu, avec le minutieux réalisme qui tant vous réussit et tant nous enchante, le déroulement de cette soirée sous pression : Christine se cache, se morfond, Madame Spaak prépare le repas, Aline et Diane, en contraste de leur aînée, exultent plus ou moins en douce, puis c’est la toilette, la mise en pyjama, le dîner, la mise au lit des petites et, baignant le tout, l’attente anxieuse de Christine, qui ne sachant exactement quand le châtiment lui sera appliqué, voit impuissante se succéder, le ventre noué par l’angoisse, chacun de ces évènements de son quotidien qui la rapprochent de l’instant funeste, imprégnés en l’occurrence d’une solennité presque affectée, et que l’héroïne ressent tragiquement.

    L’imminente punie est en effet plus que jamais consciente du sort qui l’attend, de l’absolue inanité de sa volonté à infléchir son destin, persuadée même que tout ce qu’elle pourrait dire ou faire ne ferait que « se retourner contre » elle. Ses nerfs à vif, ses sens aux aguets, la peur qui s’exprime sur son visage et dans ses yeux, la macèrent sans rémission dans une tension extrême. Elle se réfugie sur son lit à l’approche des pas maternels, essaie de ne pas laisser galoper son imagination qui pourtant la ramène invariablement à la couleur écarlate que vont prendre ses fesses, tandis que ses souvenirs occultent même le menu de ce soir d’hiver. Sa sensibilité exacerbée la dissuade même d’adopter dans sa chambre une position assise qui imprimerait à son postérieur une métaphorique pression. Elle préfère s’allonger et étreindre, en un geste infantilisant, son oreiller, comme l’ours en peluche, qui, contrairement à la fessée n’est plus de son âge (mais bien de celui de ses sœurs).

    Quand vient le moment fatidique, qu’elle se retrouve au propre comme au figuré le dos au mur, toute velléité de résistance s’évanouit devant les trois syllabes proférées d’une voix forte par sa Maman, et qui la font mécaniquement, presque inconsciemment, tel l’automate sans une once de libre-arbitre qu’elle n’a cessé d’incarner dès son retour de l’école et l’attente de la fessée, s’avancer de deux pas vers le lieu expiatoire.

    On soulignera l’expérience fort pointue de Christine dans ce domaine, qui plus que quiconque (mais est-ce surprenant, étant elle-même la principale intéressée ?) connaît le moindre stade de ce dramatique processus. A tel point qu’elle est en mesure de dresser toute une typologie que vous sous-titrez par « De la diversité des fessées ». Ce commentaire de la narratrice, différant l’instant de vérité par une classification presque encyclopédique, témoigne de l’intuition pour ainsi dire routinière qu’a acquise Christine de la méthodologie maternelle.
    (SUITE CI DESSOUS)

    RépondreSupprimer
  27. Critique épisode 57 par MARDOHL (2)

    Rien qu’à la façon, ici méthodique et déterminée, dont elle a été déculottée, elle peut directement inférer, passant de la partie à l’ensemble, à quelle variante elle aura droit, et peut en anticiper chaque étape, instruite par la prescience que lui confèrent des années de douloureuse pratique dans ce domaine. Ni fessée bâclée, ni tannée d’anthologie, ni correction à but exemplaire devant témoin, mais la « classique », caractérisée, même si vous ne le rappelez qu’elliptiquement ici, par les trois phases canoniques.

    A noter qu’une telle connaissance ne bloque pas pour autant chez elle des automatismes dont pourtant elle doit mesurer la futilité, voire même la dimension contre-productive : le regard implorant qui ne fait qu’exaspérer la détermination maternelle, la main qui s’accroche au pyjama puis à la culotte, qui du coup les lui font descendre même si sa mère n’en avait pas eu primitivement l’intention, et la gratifie d’un mortifiant commentaire à haute voix qui instruit explicitement les avides petites sœurs du déculottage, la ruade qui n’empêche nullement d’aboutir à ce moment d’horreur absolue, quand elle se retrouve les fesses à l’air dans l’attente des premières claques, les vaines supplications qui n’altèrent en rien l’implacable sévérité de l’application et n’attestent en fin de compte que d’une abdication de dignité dont là encore Aline et Diane doivent secrètement jubiler.

    Expérience qu’à l’autre bord on peut également constater chez votre mère, qui n’est aucunement dupe des manœuvres éculées, pour elle prévisibles, de sa fille pour, sinon échapper à sa dextre, du moins tempérer sa détermination. Ce qui du coup désamorce l’effet de toutes les attentions prétendument gratuites de Christine : elle aura beau ce soir se comporter en enfant modèle, bien apprendre ses leçons, méticuleusement ranger ses affaires, l’aider à débarrasser la table, elle n’obtiendra aucune compassion de sa Maman (qui loin de faire figure de marâtre, lui a en irréprochable maîtresse de maison sorti un pyjama propre) : elle se fait fort de lui rappeler que faire profil bas « ne changera rien ».

    Il y aurait encore beaucoup à commenter sur cet épisode, selon l’aphorisme de Jacques Deval prétendant que « un bon [texte] est celui qu'on retrouve toujours plein après l'avoir vidé ». Notamment sur le comportement déplorable d’Aline et Diane, qui laissent éclater leur allégresse devant le malheur de leur aînée (avec quelle inconséquence puisque dans ce domaine elles sont pourtant bien placées pour savoir que la roue tourne, enfin, elles bénéficient de l’excuse de l’âge) : en ces heures de cauchemar pour leur grande sœur, loin de compatir, elles vivent une fête, fayotent, ergotent, guettent, épient goguenardes, ricanent, cherchent à charger Christine d’une faute qu’elle n’a pas commise, cette punaise de Diane allant même jusqu’à « hâter » sa mère vers la chambre de Christine, comme une spectatrice impatiente que ne retentissent les trois coups (sauf qu’à cette harmonie percussive dont elle va se faire la complaisante auditrice, les coups ne se limiteront pas à trois).

    J’ai également apprécié cette précaution oratoire, quand vous insérez la péripétie des sœurs faisant semblant de se chamailler : « Je ne sais plus si c’était ce soir-là précisément, mais » et qui nous rappelle qu’il convient plutôt d’appréhender vos récits comme une compilation, une transposition, une adaptation de souvenirs réels (techniquement, comme une « autofiction ») que comme une stricte autobiographie.

    Pour l’heure, nous laissons une Christine les fesses toutes rouges et le visage baigné de larmes, mais rédimée de sa bêtise, plonger dans un sommeil que nous lui espérons réparateur, tout en souhaitant que cet incident de parcours, pour déplaisant qu’il soit, ne lui ait remis, pour quelque temps du moins, du plomb dans sa petite cervelle, et qu’au lendemain de cette pénible soirée, nous ne retrouvions une Christine grandie.

    RépondreSupprimer
  28. Chère Christine,

    Bien sur, ma grande, que vous vous passerez volontiers de la 'mimine chaleureuse' de Maman, tout comme moi qui aurait préféré éviter celle de Tata, mais vous savez que le lot des chenapans ou des chahuteuses, à un moment donné, est de passer en position horizontale et sentir sa lune changer de coloration, sous une main experte.

    Alors sans anticiper, j'ai comme une sorte de prémonition d'avenir néfaste pour les belles joues de Christinou et constate, avec plaisir, que Christine approuve cette vision funeste, n'étant pas idiote et connaissant autant ses qualités, que ses défauts.

    Sinon, tout comme vous je le pense, j'accorde un satisfecit à Mardohl pour ce nouveau commentaire de qualité décryptant à merveille votre écrit et ceci pour notre plus grand plaisir.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  29. Dominique, c'est rageant de se dire que vous semblez lire dans le marc de café, et voir précisément ce qui va m'arriver. O grand mage et devin, ne pourriez-vous pas prédire une longue période d'au moins deux mois sans fessée pour Christinou, et si vraiment au bout je ne peux y échapper, que la prochaine soit une petite claquée sur un fond de culotte en l'absence de mes soeurettes ? Allez, faites un effort... Dites-moi que ce sont vos prévisions, non ? Sinon, que cela pourrait-il être ?

    RépondreSupprimer
  30. Chère Christine,

    Merci pour le compliment, mais chère conteuse, je ne suis ni disciple de 'Zarathoustra', ni 'Tirésias' (tiens je deviens Mardohlien), étant un simple cartésien, n'ayant aucun don de voyance et bien incapable de prédire l'avenir.

    Néanmoins, par compassion pour les fesses de Christinou, je veux bien lui accorder une trêve plus ou moins longue (deux mois, me paraissant du domaine de l'imaginaire) avant de représenter ses belles joues à sa chère Maman et dans ce cas, je doute fort qu'il s'agisse d'une petite saynète par dessus la culotte.

    En fait, j'envisagerais plutôt une déculottée maison, copieusement servie par une Maman se reprochant de ne pas avoir réagi plus tôt, à l'encontre d'une grande demoiselle (physiquement) se comportant comme une gamine et ceci (probablement) sous les yeux brillants des frangines, qui auront alors matière à railler Christinette , en son statut de grande sœur et ses privilèges anéanties, une fois la culotte baissée.

    Désolé, ma chère, pour ces prévisions qui ne vont pas dans votre sens, mais les 'cartes ont parlées' (je rigole) et je craint fort que la charmante pré-adolescente insouciante, que vous étiez, donnera encore l'occasion (et plus vite que souhaité) à Maman de dévoiler une lune parfaite, dont sa dextre a déjà parcouru toute la surface.

    Je suis vraiment confus du coté néfaste, pour vos fesses, mais sans cela vous n'auriez plus rien à nous conter et nous faire rebondir.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  31. Dominique qui prend des accents "mardohliens", c'est drôle, en effet. Et c'est sympa que les deux plus fidèles commentateurs s'apprécient et se respectent.
    Ce qui est moins drôle, ce sont les prévisions du mage Dominique... Elles ruinent mes espoirs d'épisode "light" et restant secrets... Et même sur le délai souhaité, elles ne m'accordent pas beaucoup de répit...
    Alors si je suis fort aise que l'on qualifie ma lune de parfaite, je me passerais bien de ce rappel que la dextre maternelle en a déjà "parcouru toute la surface" et rougi le moindre centimètre carré... En demoiselle modeste, pudique et plutôt timide, je préfère qu'elle reste cachée à tous les regards, et même que si claquée il devait y avoir, cela n'arrive même pas jusqu'aux oreilles de mes chères et moqueuse petites soeurs....

    RépondreSupprimer
  32. Chère Christine,

    Je suis navré que les prévisions de Maître Dominique ruinent les espoirs de la petite Christinette, qui au fond d'elle même se doutait que ces requêtes, relèvent plutôt du miracle, que de la réalité quotidienne, avec Maman Spaak.

    Que votre lune soit parfaite, je n'en ai aucun doute pas, sauf qu'en utilisant ce qualificatif, ma pensée était 'parfaite pour de bonnes fessées' et j'imagine aisément que vous l'aviez deviné, tant qu'aux nombreux parcours effectués par la main maternelle très affûtée, sur celle-ci, ceci confirme la triste réalité vécue par Christinou, lorsqu'elle est sur les genoux de Maman chérie et que cela vous chagrine, je le comprends.

    Je conçois également que la demoiselle, réservée, prude et convenable, préfère que ce trésor reste secret de tous et que, si par malheur, Maman venait à le dévoiler pour y déposer sa contribution et l'enrichir à sa manière, l'écho ne parvienne jamais aux oreilles des deux espiègles occupant la chambre d'à coté.

    Mais sincèrement, Chère Christine, tout cela tient du rêve et vous le savez aussi bien que moi, alors je pense que Christinette peux déjà se préparer aux prochains tourments fessiers maternels, qui ne sauraient tarder, à mon avis.

    Sinon, je vous remercie du compliment sur ma petite touche Mardohlienne (humoristique) et suis ravi que cela vous ai plus, je ne sais pas si vous lui transmettez les commentaires, mais dans l'affirmative, je crois qu'il apprécierait.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  33. Dominique n'est donc pas un mage, ni un devin... Ce n'est pas de la voyance, mais une prévision fondée sur un raisonnement réaliste et assez imparable qui promet à Christinette, après cet épisode, d'autres déconvenues pour sa lune, qu'il juge "parfaite pour de bonnes fessées" ! Des déconvenues qui, de plus, ne resteraient pas secrètes entre elle et Maman.
    Voilà qui ne me rassure pas. Même si j'avoue que c'était du domaine du rêve plus que de la réalité, et que, sans vouloir trahir la suite, moi qui suis en train de l'écrire, je ne peux que me rendre à l'évidence, c'est que ce raisonnement est hélas juste et devrait se concrétiser de claquante manière...

    RépondreSupprimer
  34. Chère Christine,

    Il est logique que vous ne soyez pas rassurer, par la vision du cartésien Dominique, qui avait aussi une lune 'parfaite pour la fessée' que Maman ou Tata n'hésitait pas à gratifier (si nécessaire) de bonnes claquées et vous avez pu voir que lors du voyage au travers des cuisses de Tata, ses deux petites pommes n'étaient pas à la noce.

    Et au pendant douloureux, s'ajoutait une honte insupportable bien plus longue à s'effacer, la moindre allusion ou rappel, nous faisant revivre cet instant désagréable et mortifiant, dés lors je partage la pensée d'une Christinette intelligente, bien consciente que ses petits travers la conduiront à nouveau sur les genoux de Maman, ceci à son grand désarroi, mais telle est la règle maternelle.

    Alors chère Christinou, je compatis par avance au sort de ces belles joues toutes blanches, que vous ne manquerez pas de représenter à Maman et dont celle-ci, aura pour devoir d'en parcourir toute la surface, à l'aide de sa main très affûtée, en espérant que sa fifille comprenne qu'elle doit vraiment grandir et ne plus se comporter en gamine, à l'image de ses petites sœurs.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  35. Chère Christine,
    Suite et fin, avec Tata :

    Après cette magistrale correction, ma Tante me laissât le temps de reprendre un peu mes esprits, envoya ma cousine dans sa chambre et moi au coin, cul nu pour réfléchir, les fesses en feu, ce temps me paru durer une éternité, puis Tata me laissa rejoindre mes quartiers jusqu'au goûter, alors que je ne voulais plus en sortir, meurtri et honteux.

    Néanmoins, Tata nous appela pour celui-ci, tandis que nous goûtions en toute sagesse, bien calmé par ses soins, le reste de la famille revint de la foire et s'engagea alors une conversation (entre les adultes), bien entendu, comme Monique et moi l'imaginions, Tantine fît le compte rendu de sa journée passée avec nous, sans omettre les trois déculottées qu'elle avait servi , précisant à Maman les raisons m'ayant valu une deuxième tournée.

    Ce résumé de Tata entraîna aussitôt quelques regards moqueurs, ainsi que des réflexions mortifiantes pour nous deux et cet alors que Maman ayant un regard noir, me servi un sermon inoubliable (en forme de monologue) figeant l'assemblée réunie :

    « Alors comme ça, t'es assez courageux pour entraîner ta cousine dans tes bêtises, mais pas assez pour avouer ta faute, laissant Tata punir plus fort Monique, parce qu'elle est plus grande que toi et donc, plus responsable, ce qui n'était pas le cas ! ».
    Autant vous dire que je ne pipais pas mot, seuls mes yeux s'exprimaient par des larmes que je ne pouvais retenir, malgré ma fierté de garçon et ma chère Maman continua, pointant et agitant son index dans ma direction, à ma plus grande honte.

    « Je ne suis vraiment pas contente, après toi et Tata a eu raison de te donner une bonne raclée, pour ce manque d'honnêteté envers ta cousine et j'avoue que la main me démange vraiment, pour t'en coller une autre, même si je suis sur que ta tante ne t'a pas ménagé et c'est très bien, crois moi que j'hésite ?»

    Tête baissée, le visage dans les mains, je pleurais sans retenue, non de douleur, mais envahie par la honte et la trouille, redoutant que Maman ne passe des paroles aux actes et me déculotte devant toute la famille, incapable de prononcer la moindre parole, c'est mon oncle qui désamorça la situation en s'adressant à sa belle sœur.

    « Liliane, je comprends que tu sois très en colère après Minot, mais connaissant ta sœur j'imagine qu'il n'oubliera pas de sitôt le passage qu'il a fait sur ses genoux et je ne pense pas qu'il soit forcément utile, d'en rajouter, je le crois assez intelligent pour comprendre et être pardonné par sa cousine, qui n'est certainement pas si innocente que cela dans l'histoire, tu ne penses pas ? »

    « Oui, c'est vrai Roger ! Mais je suis vraiment très contrariée par son attitude et mon pardon ne sera pas aussi rapide, que celui de Monique, malgré ce que dit et il a donc intérêt à se tenir tranquille pendant un bon moment, sinon je peux te garantir qu'il s'en souviendra longtemps ! »

    Ecoutant cet échange, le nez vers la table, mais m'épargnant sur l'instant une nouvelle déculottée (merci Tonton), je vous laisse imaginer qu'elle pouvait être mon angoisse et ma peur, sachant qu'à la prochaine bêtise, Maman me rappellerait cette couardise et ce qui fût le cas, quelques temps plus tard.

    J'imagine que vous comprendrez, pourquoi, cette journée (dont j'ai romancée le récit, je l'avoue) est restée gravée dans ma mémoire et que vous en aurez apprécié l'essentiel.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  36. Chère Christine,

    Notre chère conteuse serait-elle en vacances ou aurait-elle, une petite crise de flemmardise à l'image de ses acolytes (Christinette ou Christinou, voir même Aline) qui les collectionnaient, préférant profiter des douceurs de la vie, au labeur quotidien, avec le risque d'une mauvaise note et la conséquence maternelle bien connue de celles-ci ?

    Petit mot d'humour, pour vous faire sourire et alimenter votre blog.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  37. Dominique se trompe pour une fois : ni vacances, ni flemmardise, mais une vilaine grippe qui me bloque depuis le week-end dernier. Cela commence à mieux aller et j'espère livrer mon prochain épisode dans les jours à venir.
    Cela dit, intéressante suite de l'épisode de Dominique avec Tata, je dis "suite" et non "épilogue" car je trouve que cette scène suggère en effet des suites pas très glorieuses pour le vilain garçon.
    En transposant dans mon expérience, j'imagine aisément que Maman mise au courant de méfaits qui auraient amené Tata à sévir deux fois à mon encontre, n'aurait pas manqué de m'expliquer que si elle avait été là, elle n'en aurait pas fait moins... Et, même si, elle non plus n'aurait pas agi sur le champ, elle aurait certainement eu à coeur de remettre vite les pendules à l'heure, et il se serait bien trouvé un motif pas forcément grave, mais qu'elle aurait considéré comme celui qui aurait fait débordé le vase, histoire, si j'ose dire, de "reprendre la main" en ce qui concerne le rougissement de mes fesses...
    Je crois qu'un tel exemple de mauvais comportement de son ainée en dehors de sa présence aurait été forcément mal pris, Maman se sentant alors quasiment coupable de ne pas bien éduquer sa progéniture, et imaginant que les tiers au courant pensent qu'elle ne savait pas nous tenir, puisque Tata avait dû (dans cet exemple transposé) sévir elle-même. Et j'imagine bien Maman trouvant ensuite très vite le moyen de faire comprendre à son ainée, voire à deux autres paires d'yeux pour l'exemple, qui commandait et ce qu'il advenait à celle qui désobéissait... Cela m'aurait assurément valu une déculottée magistrale et une de ces "bonnes" fessées dont je me souviendrais encore...

    RépondreSupprimer
  38. Chère Christine,

    Tout d'abord, je vous présente tous mes vœux de prompt rétablissement et je ne pouvais imaginer que ma chère conteuse soit alitée, en souffrance physique par l'action d'un virus et non celle de Maman chérie, que Christinette connaissait bien.

    Ensuite, je n'étais pas un 'vilain garçon' (roublard, espiègle et plein de malice, je vous l'accorde humblement), mais je suis ravi de constater que Christine a bien compris l'essentiel de mon écrit, ce dont je ne doutait pas et surtout ma conclusion.

    Et voilà t'y pas, que Christine extrapole sur une suite douloureuse et mortifiante pour le mignon Dominique, imaginant que celui-ci va très vite se retrouver étalé sur les cuisses de sa chère Maman, déculotté de surcroît, pour une 'bonne' fessée, celle-ci se sentant désavouer dans sa démarche éducative envers sa fratrie, non mais je rêve, vilaine fille!

    Néanmoins, je reconnais bien là l'esprit d'analyse déductif de ma Chère Conteuse, dont je partage le bon sens et celle-ci n'a peut-être pas tout à faire tort sur l'éventualité d'une épilogue, même si le gentil Minot ne la souhaite pas du tout, mais bon je reconnais ne pas avoir été très sympa avec Monique ce jour là.

    Pour conclure, bravo Christine ! Vous avez su prendre la perche tendue du malicieux Dominique.

    Bon repos et à bientôt,

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  39. Chère Christine,

    En relisant plus posément nos échanges, je m'aperçois que j'oublie certains mots et je vous prie de bien vouloir m'en excuser, supposant que vous complétez les manques, en corrigeant également mon orthographe qui laisse à désirer et honnêtement, je préfère ce genre de correction, plutôt qu'une autre que vous devinez aisément et ne me dites pas non !

    Alors, comme on dit : faute avouée, à moitié pardonnée, je sollicite votre clémence et je promets de faire des efforts à l'avenir, sachant ce qu'il m'en coûterait, en cas de relâchement Madame Christine (petite pointe d'humour, bien entendu, afin de vous apporter mon soutien face au virus).

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  40. Chère Christine,

    Pour récompenser votre esprit déductif, je vous livre la première partie de l'épilogue à cette journée passée en compagnie de Tata, dont une partie non négligeable au travers de ses cuisses, déculotté, mortifié de présenter mes fesses à sa juste colère et par deux fois, terrifié, de ce qui il allait suivre.

    Comme vous l'avez compris, Maman était très remontée à mon encontre, pour cette lâcheté envers ma cousine, certes, mais je crois tout comme vous, qu'elle ressentait un sentiment de culpabilité dans son rôle de mère et quelques temps plus tard, celle-ci allait me démontrer, très clairement, la place de chacun au sein de la maison et je peux vous garantir que je fît là, l'un de mes plus grands voyages au travers de ses cuisses.

    Durant une huitaine de jours, je me fondis dans la masse, m'efforçant à ne pas me faire remarquer par Maman, car j'avais en mémoire sa phrase « il a donc intérêt à se tenir tranquille pendant un bon moment, sinon il s'en souviendra longtemps », sauf qu'un garçon ou une fille de 10 ans saute facilement du coq à l'âne et là patatras, j'allais donner l'occasion à ma Chère Mère de me rappeler les règles de la maison, avec ce supplément qu'elle avait gardé au fond d'elle même pour sa nièce.

    La bêtise était bénigne et celle-ci m'aurait valu un aller-retour, voir une fessée express sur le fond du short et des cuisses pour marquer le coup, mais le contexte très négatif pour moi, incitât Maman à remettre les pendules à l'heure (comme vous le dites, si bien) et ô grand jamais, je n'aurais imaginé recevoir une telle volée de bois vert, sur mes pauvres petites fesses, pour cela.

    Voilà pour l'introduction, la suite viendra........ !

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  41. Désolée, Dominique, mais pour ce qui est des fautes éventuelles, je ne peux intervenir que sur mes propres messages, pas changé les vôtres. Je peux supprimer, ce qui serait dommage dans votre cas, je ne peux corriger. Mais, pas d'inquiétude, c'est en général très lisible, même si Maman, qui était pointilleuse sur l'orthographe, aurait sûrement réagi autrement... Et je ne vous ferai pas de dessin...

    RépondreSupprimer
  42. Sinon, Dominique, je vois que vous jouez du suspense, de l'annonce qui ne dévoile rien encore mais donne envie de lire la suite... Quoique cela semble devoir se terminer de cuisante manière... Au moins aurez-vous tenu une semaine déjà... Mais vous auriez pu nous dévoiler au moins le motif qui a fait déborder le vase de la patience maternelle...

    RépondreSupprimer
  43. Chère Christine,

    En effet, Christine, il est inutile de me faire un dessin, ayant bien saisi à quoi vous faites allusion et dont Maman, va se charger de faire sur une page encore bien blanche, tant qu'au suspense j'avoue m'inspirer de la méthode Christinienne.

    Concernant la semaine de gagné, comme vous dites, je vous avoue que ce gain ne résultat que deux éléments majeurs, ma trouille de la fessée et les petits rappels maternels, durant celle-ci, du genre « Attention, Dominique, calme toi ! Sinon ça pourrait bien chauffer pour ton matricule ».

    Pour le motif non dévoilé, celui-ci devait faire parti du prochain paragraphe, mais puisque que vous le réclamez si gentiment, le voici :
    En fait le dimanche suivant, tout le monde était là et comme à mon habitude je jouais autant, à l'intérieur qu'à l'extérieur et faisant du vélo dans la cour, je m'était mis dans la tête un circuit que je devais suivre, mais sans faire attention que celui-ci passait trop près de la porte d'entrée et alors que je tournais comme un petit fou, ma grande sœur ouvrit la porte au moment ou j'arrivais et celle-ci poussa un cri de frayeur, levant les bras et lâchant la poubelle qu'elle devait sortir déversant tout le contenu sur le sol.

    Voilà la bêtise anodine qui allait me valoir une monstrueuse correction, de la part de Maman chérie, et pour laquelle, sans le précédent contentieux, m'aurait coûté une paire de gifles ou une petite claquée rapide sur le fond du short, ce qui ne fût pas le cas, mais ce sera pour la prochaine fois.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  44. Monstrueuse, n'exagérez pas, Dominique, sinon, cela n'a pas de place en ce blog, où je censure tous les excès. Votre mère n'était pas un monstre, et si elle vous a tanné le cuir du bas du dos, je ne doute pas qu'elle le faisait en pensant que c'était pour votre bien.
    Mais, j'imagine bien, qu'une "bonne" volée pour un motif qui vous semblait anodin ait pu vous marquer, puisque vous vous en souvenez encore...
    Je vois bien en effet le regard noir de votre mère, pour qui cette nouvelle bêtise, avec son côté public et spectaculaire de poubelle renversée, était la goutte d'eau qui faisait déborder un vase qu'elle allait vous faire boire pour ainsi dire...
    La mienne de mère aurait certainement lancé un : "Cette fois, ça suffit" que moi et mes soeurs aurions compris immédiatement, ou un "Tu l'auras cherchée, Christine", qui même sans mettre un nom sur ce que cela évoquait, aurait été traduit immédiatement dans nos esprits par : "Christine, tu peux préparer tes fesses..." !

    RépondreSupprimer
  45. Chère Christine,

    Vous avez raison, Christine, Maman n'était ni un monstre, ni une tortionnaire et je n'ai utilisé l'expression, que pour retranscrire le ressenti d'un gamin de 10 ans, sortant des genoux de Maman chérie après cette 'bonne' volée, dansant sur place et en ayant la sensation d'avoir un radiateur à la place des ses fesses copieusement tannée, mais sans aucune blessure, sauf pour sa fierté de petit garçon.

    Je constate aussi, avec plaisir, que notre compréhension commune sur le sujet, vous permet d'anticiper en partie sur la suite de mon récit et je serais bien tenté, de vous laisser la plume (enfin le clavier) et me reposer, sur mes lauriers, comme une certaine Christinette, qu'en pensez-vous ?

    Trêve de plaisanterie, je vous prépare cette suite et sachez qu'au niveau du souvenir, celle-ci est restée marquée à l'encre noire à mon esprit, autant pour l'intensité, que pour le contexte quasi dérisoire de la bêtise.

    Alors, un peu de patience, chère conteuse, tout arrive à qui sait attendre et je crois que dans ce domaine vous n'êtes pas en reste, n'est ce pas ?

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  46. Chère Christine,
    Suite 2 :

    Le cri de ma sœur associé au bruit de la poubelle tombant sur le sol, fît réagir une partie de la famille dont Maman et Tata, qui sur le pas de la porte trouvèrent Sylvie figée comme une statut, toute tremblante et là Maman lui en demanda, la raison, alors que je continuais à faire du vélo.

    Ayant eu l'explication, Maman m'interpella pour que je vienne vers elle, affichant un de ces regards qui ne trompe pas et en un instant, mon côté enjoué, se changea en inquiétude, arrivé à ses cotés je me pris un aller-retour me faisant perler des larmes et celle-ci me dit « Puisque tu me cherches et bien tu ma trouver mon garçon, alors tu vas d'abord ramasser les ordures et après, comme avec Tata, prépare ton matricule, car ça va chauffer, je le garantis ! ».

    Autant vous dire que le petit Dominique, tout en réparant sa bêtise, n'en menais pas large, éprouvant une terrible trouille, la promesse maternelle étant trop claire pour se bercer d'illusion et si je savais que j'allais en prendre une bonne, une angoisse particulière m'envahissait, la famille était présente et connaissant Maman, je craignais encore plus une action publique !

    A suivre.............

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  47. Bonjour Christine.

    J'adresse un bravo à Dominique qui, non content de commenter en détails tous vos récits, nous raconte un fait vécu : deux bonnes fessées déculottées par sa tata, qui sont, n'en doutons pas, un prélude à une autre mésaventure cuisante, cette fois sur les genoux de sa maman. Nous avons hate de connaître la suite, qui viendra bientôt, je suppose, n'en doutons pas.

    Amicalement, à bientôt.
    Dominiquement vôtre.

    Louis3901
    louis3901.unblog.fr
    gallie050753@yahoo.fr

    RépondreSupprimer
  48. Louis est de retour et félicite Dominique, c'est à noter, en espérant de lui davantage que ce petit mot.
    Quant à Dominique, j'imagine qu'il s'inquiète à juste titre de ce qui l'attend... Non seulement, il doit réparer sa bêtise et ramasser le contenu de la poubelle renversée, mais les mots de sa mère sont sans équivoque. Ce sont bien ses fesses qu'il doit préparer car sa chère mère qui bout intérieurement depuis une semaine, a bien l'intention de lui mitonner un plat chaud à sa manière...
    Dominique qui, souvent, dans ses commentaires, m'enlève toute illusion et pronostique (hélas le plus souvent avec raison) que je vais me faire rougir la lune, ne m'en voudra pas de faire le même genre de pari, sans grand risque : il y a assurément de la déculottée dans l'air... Non ?

    RépondreSupprimer
  49. Chère Christine,

    Je remercie Louis, pour son appréciation, mais je constate qu'il souhaite avoir rapidement la suite des conséquences de ma bêtise, sauf que moi je suis beaucoup moins pressé que lui.

    Tant qu'à vous, Christine, vous avez parfaitement saisie ma crainte et la motivation intérieure de Maman, qui souhaite remettre les pendules à l'heure, sans rémission possible et puisque vous le demandez si gentiment, en prenant référence mes commentaires à votre sujet, je pense (même si je n'ose y croire) que vous êtes dans le vrai et qu'une déculottée plane au dessus des fesses du gentil Dominique, ne vous en voulant pas de ce renvoi d'ascenseur justifié.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  50. Ca, je vous comprends, que vous ne soyez pas pressé de connaître la suite... Vos pauvres petites fesses de galopin préféreraient rester blanches et cachées plutôt que de rougir à l'air libre...
    Ce n'est pas moi qui étais une spécialiste en mon genre du retardement d'échéance et du gain de temps qui dirai le contraire...

    RépondreSupprimer
  51. Chère Christine,

    C'est vrai que j'aurai préféré garder mes fesses de galopin, immaculées et cachées de tous, mais Maman pensait tout à fait différemment et comme elle allait faire en sorte de bien rougir les petites pommes de son fiston, en lui laissant un souvenir très chaleureux, vous comprendrez donc que je n'ai aucune envie d'activer les choses.

    Néanmoins je vous prépare la suite et il serait souhaitable que notre Chère Christine, fasse également ses devoirs, à moins qu'elle ne préfère que ce manque de travail ne parvienne aux oreilles de Maman et que celle-ci remotive, Christinette, à sa manière, si vous voyez ce que je veux dire et ne dites pas non !

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  52. Je comprends bien sûr que vous ne vouliez pas "activer les choses"... Nul n'est pressé en ce cas, je suis bien placée pour le savoir...
    Lorsque l'on a le bas du dos blanc et frais, immaculé après une période d'accalmie fessière, je me demande qui pourrait bien être pressé de subir les foudres maternelles...
    Mieux vaut mille fois le confort douillet d'une culotte de coton protectrice que de la sentir glisser vers le bas et d'exposer sa lune à une main experte qui va la rougir de belle manière...
    Je comprends également la menace qui me pend au dessus des fesses, si je ne fais pas mes "devoirs". Message reçu cinq sur cinq, mais rassurez-vous la suite arrive incessamment sous peu... Et vous n'aurez pas à vous plaindre à Maman Spaak qui n'aurait certainement pas manqué de me faire une petite remarque, n'est-ce pas ?

    RépondreSupprimer
  53. Chère Christine,
    Suite 3 :

    Une fois cette tâche ménagère terminée, Maman très calme (en apparence) m'invita à rentrer la maison, tandis que ma sœur allât vider la poubelle, j'étais tout tremblant avec un nœud à l'estomac, en précédent Maman qui me poussait en avant, à l'aide de sa main posée sur mon épaule et je sentais de nouvelles larmes montées aux yeux.

    Arrivé dans la grande pièce (salon , salle à manger) ou l'ensemble de la famille vaquait à ses occupations (les filles regardant la télé, mon père, mon oncle et mon frère attablés organisant la journée du lendemain sur le domaine, rien de plus commun pour un dimanche après-midi), sauf que ma bêtise et l'amertume maternelle, allaient leur offrir un spectacle inattendu, dont j'allais être la vedette, à mon corps défendant et dont je me serais bien passé.

    Notre entrée stoppât l'activité de chacun, tous les regards se tournant vers moi, je ne savais plus ou me mettre, voulant fuir tellement je me sentais idiot, mais Maman en avait décidé autrement et elle allait me faire boire le calice jusqu'à la lie, en ce jour sacré.

    Mon père prît alors la parole : « Que se passe t-il Liliane ? »
    Maman, sur un ton ironique, répondit :
    « Oh, mais c'est très simple papa, notre cher Minot à trouver le moyen de faire une nouvelle bêtise dominical, logique qu'en on s'appelle Dominique tu me diras et l'on pourrait presque en sourire, sauf que cela ne me fait pas rire du tout et ces derniers temps, notre fiston a tendance à franchir la ligne jaune, alors je crois qu'il est temps de lui rappeler certaines règles, ce dont je vais me charger pas plus tard que maintenant, sauf si tu y vois un inconvénient, bien sur ? »
    « Non, aucun ma chérie, tu as toute ma confiance et je suis sur qu'il s'agit d'une juste décision, même si Minot ne la partage pas, mais tant pis pour lui, il n'avait qu'à réfléchir avant »

    Ce dialogue entre mes parents, me paralysait et comprenant que je n'échapperais aux bons soins de ma chère mère, je ne pus retenir mes larmes, ce qui lui fît dire sur un ton presque doux « cesse donc de pleurnicher pour rien, mon chéri, t'inquiète, Maman va te donner l'occasion de t'exprimer ! ».

    Inquiet ? Je l'étais de plus en plus et sans illusion, sur ce qui allait suivre, Maman me tenant toujours par le poignet, j'espérais au plus profond de moi, qu'elle m'entraîne à l'étage, mais visiblement telle n'était pas sa volonté, voulant certainement démontrer à chacun et à moi, en particulier, qu'elle savait aussi bien que Tata, mener sa troupe.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  54. Chère Christine,
    Suite du précédent message trop long :

    Et là, le scénario catastrophe se mis en route, Maman attrapant de sa main libre une chaise qu'elle positionna au plein centre de la pièce, bien visible de tous, voyant cela je passais des pleurnichements aux grosses larmes et aux suppliques, aussi vaine qu'inutile « Non, noonn... ! Mamaann.... ! paaas iciii.. ! Jt'ennn...supplieee.... !pitiéeeee.... ! ».

    Je n'obtins aucune réplique de sa part, mais ses gestes traduisait sa détermination, s'asseyant calmement sur la chaise, me déplaçant sur le côté de ses cuisses et m'y basculant en un temps record me surprenant (celle-ci avait plutôt par habitude, de dévoiler la cible avant d'étaler le (ou la) pénitent (e) sur ses genoux) et sans temps mort, la main de Maman tombât sur mes fesses encore couvertes sous la forme d'une dégelée rageuse, celle-ci libérant d'un coup sa colère contenue jusqu'à présent et je peux vous garantir, que malgré le protection (short et slip), je sentais très bien ses claques faisant augmenter la température de ma lune.

    Cette entame inattendue (mais tonitruante) m'apporta une forme d'espoir (Maman ne m'avait pas déculotté), imaginant qu'en présence de la famille réunie, celle-ci allait m'épargnez cette humiliation, tout en me collant une terrible volée sous leurs yeux, ce qui était déjà difficile à supporter.

    Sauf que dans mon raisonnement de galopin, j'avais omis une donnée de l'équation, à savoir que Maman devait affirmer sa propre autorité (suite à l'épisode avec Tata) vis à vis de sa progéniture et le petit imbécile que j'étais, allait donc en faire les frais et servir de référence.

    Mais ce sera pour la prochaine fois, à suivre.....

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  55. Chère Christine,

    C'est amusant de lire votre réponse au précédent message, alors que je viens de transmettre une double suite (texte trop long) avec Maman, que vous apprécierez certainement et sur laquelle, je pense vous réagirez.

    Sinon, pressé je ne l'étais absolument pas et je partage totalement votre avis sur le fait qu'après une accalmie fessière (plus ou moins longue), j'ai du mal à imaginer qui pourrait être pressé, voir réclamer une nouvelle tourmente maternelle, pas moi en tous cas.

    Je préfère, en effet, tout comme vous, garder ma lune bien couverte et protéger des regards, que de devoir l'exposer à l'air libre (même seul avec Maman ou Tata) pour une séance bien rougissante et douloureuse.

    'Message reçu cinq sur cinq', dites vous, cela signifie donc que la radio ou le Taki-walkie fonctionnent correctement et que le message était 'fort et clair', alors garder donc le 'incessamment sous peu' bien trop vague pour une action efficace, sans quoi mon rapport auprès de Commandant Spaak, risque de vous valoir plus qu'une légère remarque et je suis sur que vous voyez de quoi je parle, à bon entendeur........ !

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  56. Dominique est en fâcheuse posture et commence à se faire chauffer les fesses en public, avec beaucoup de chance puisque son bas du dos est encore protégé... Mais, il me semble bien que cela ne durera pas... Je suis impatiente de connaître la suite...
    Mais, quand vous imaginez que Maman mis au courant de mes devoirs en retard, dépasserait le stade de la simple remarque, vous allez vite en besogne... Non, je ne vois pas (ou du moins ne veux pas voir) ce dont vous voulez parler... Que serait-ce donc ?

    RépondreSupprimer
  57. Chère Christine,

    Dominique en mauvaise posture, dites vous, c'est le moins que l'on puisse dire, puisque j'étais étalé sur ses cuisses, bien bloqué par son bras gauche sans défense possible, devant tout le monde, avec pour seule consolation d'avoir encore les fesses couvertes, mais comme vous le devinez si bien plus pour très longtemps et votre impatience sera récompensée.

    Tant qu'à vous, cessez vous voiler la face, sachant très bien que si Maman apprenait ce manque d'assiduité dans l'effort, celle-ci occulterait vite la remarque pour quelque chose de beaucoup plus concret que Christinette a semble t-il oublié ou ne veux pas se rappeler, en jouant les innocentes et feignant l'ignorance sur ce que fait Maman chérie dans ce genre de cas.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  58. Si je comprends bien, Dominique, en ce jour de Pâques, vous m'annoncez que Maman va me "sonner les cloches" !
    Et que j'ai intérêt à poursuivre mon récit, si je ne veux pas m'exposer, pour ne pas dire "exposer" ma blanche et fraiche lune à un réchauffement climatique soudain et durable... C'est bien cela, non ?

    RépondreSupprimer
  59. Chère Christine,

    C'est tout à fait cela, chère Christine, en ce jour béni, Maman risquent fort de faire sonner des cloches, représentées par les joues fessières de Christinette.

    Il serait donc judicieux que celle-ci se remette au travail, à moins qu'elle ne préfère « exposer sa lune immaculée et fraîche, amplement découverte » à Maman chérie qui s'attachera à lui donner une nouvelle coloration se rapprochant plus de celle du soleil et de sa chaleur naturelle, dont Chrsitinette connaît parfaitement les effets, n'en étant pas à sa première expérience.

    Voilà, en bonne fifille obéissante, j'espère que vous avez tout bien compris, sinon gare à vos fesses, celles-ci pourrait bien tintinnabuler fortement, à bon entendeur.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  60. Chère Christine,
    Suite 4 :

    Pour cette entrée en matière, Maman n'y était pas allée de main morte, ceci pour compenser la présence du short et bien me faire sentir la claquée, parfois une partie de sa main ou ses doigts touchait le haut des mes cuisses, non couvertes et provoquait de vives piqûres, bien différentes des claques sur le fond du short et me faisant pousser des cris plus aigus.

    J'étais évidemment en pleurs, gémissant très fort, honteux et m'agitant comme un vermisseau sous l'effet de cette dégelée publique qui durait, durait à n'en plus finir et pourtant, je n'étais pas encore au bout de mes peines, enfin Maman arrêta son bras et innocemment, je pensais qu'elle en avait terminé, essayant de me dégager de l'étreinte, mais je sentis son bras gauche resserrer celle-ci accompagné d'un :
    « Pop, pop ! Reste ou tu es mon chéri, Maman n'en a pas fini avec toi, ce n'était que le hors-d'oeuvre, maintenant je vais te servir le plat de résistance et j'espère pour toi que tu es appétit, car celui-ci va être très copieux, mon garçon »

    Totalement effondré, je ne pus retenir de gros sanglots, tout en suppliant Maman « Oh, non Mmannn, promis je srais sage, jt'en suplliiie, pardonnnn..., je veux plus la fessée, noonnn......., plus la.......! », sans pouvoir finir ma supplique, je sentis alors les doigts de sa main s'insérer sous les élastiques du short et du slip, tirant le tout vers le bas mettant à nu mes fesses déjà bien chaudes et colorées, me faisant pousser un cri et rougir de honte d'être ainsi exposé, devant toute la famille, accentuant mes larmes, avant d'en verser d'autres de douleur.

    Anéantie par une trouille bleue, je me contentait de gémir, incapable de prononcer le moindre mot et étant en bonne position, Maman ne me fît pas languir, déversant sur mes fesses sans protection (cette fois-ci) une pluie de claques méthodique très sonores et bien plus douloureuses, faisant monter la tonalité de ma voix, dans la pièce ne résonnait que le bruit de la claquée et mes cris de douleur, Maman s'appliquant à me tanner le cuir et faire passer la leçon, se motivant à l'aide de petites réflexions ou de rappels ironiques.

    « Alors, mon petit Minot, on fait moins le fier dans cette position ! Et qui plus est devant tout le monde, pour une bonne déculottée méritée de Maman chérie pour te rappeler que si l'on est pris à faire une bêtise, il faut avoir le courage de l'avouer, même si les conséquences sont douloureuses, n'est ce pas mon chéri ? »

    Incapable de répondre, mon esprit focalisait sur la douleur et la brûlure qui régnaient sur mes fesses, à ce moment là, Maman faisait quelques pauses bien sur, mais reprenant de plus belle la volée qu'elle avait décidé de m'administrer pour bien me faire comprendre qui commande et qui doit obéir, tel un pantin désarticulé, je m'abandonnait à son autorité, comprenant que je ne ressortirais de ce mauvais pas qu'avec un bas du dos écarlate, brûlant et bien puni, pour mes fautes.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  61. Chère Christine,
    Suite 4 bis :

    Alors que Maman observa une nouvelle pause, l'énergie du désespoir me fît bredouiller entre deux gros sanglots « Stopppp...., stoppp..... !Mamannn....., j'peueueux pluuuus....., trooooop maaaaal ! Pitiéééé....... ! », ayant la sensation qu'elle m'arrachait la peau des fesses tellement cela faisait un mal de chien, obtenant en réponse « Bien sur qu'une fessée fait mal, je le sais et c'est justement son objectif, pour qu'on se souvienne de ce que cela fait, afin de réfléchir avant de faire des bêtises et je suis sur que celle-ci, tu ne l'oublieras pas de sitôt ! ».

    Et en effet, je ne l'ai pas oublié, mais ce qui n'empêcha pas Maman de me gratifier d'une dernière salve aussi forte que la première sur le fond du short, sauf que celle-ci délivrée sur une peau nue déjà bien tannée, me fît hurler comme un goret, sans penser à l'environnement que j'avais occulté depuis un bon moment.

    Flapis, éreinté, pleurant comme une fontaine, tremblant de toute part et respirant par saccades, je demeurais sur les genoux de Maman pour reprendre mes esprits, après un petit moment celle-ci m'aida à me relever (à moitié nu, le short et le slip ayant rejoint le sol, du fait de mes réactions lors de la tannée) et me plaça devant elle, me tenant par les mains, alors que je dansais d'un pied sur l'autre, pour tenter d'atténuer le feu qui régnait sur mes fesses.

    Maman n'en avait pas tout à fait fini avec moi, mis à part sur le plan physique et la magistrale correction que je venais de recevoir, celle-ci souhaitait mettre les points sur les i, tant envers moi que mes sœurs, mais surtout au reste de la famille.

    A suivre.........

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  62. Belle et grande fessée que reçoit Dominique. Je comprends qu'il s'en souvienne encore. Et je redoute pour lui que les dernières paroles que sa mère va prononcer soient assez mortifiantes, et ne lui laissent aucune illusion sur son devenir postérieur si l'envie lui revenait de désobéir à nouveau...
    Mais, j'arrête de commenter pour livrer au plus vite mon propre épisode suivant. Et je me motive en imaginant qu'un nouveau retard pourrait me valoir bien des désagréments du genre claquants et rougissants...

    RépondreSupprimer
  63. Chère Christine,

    Comme vous dites, Christine, belle et grande fessée, très intense, honteuse à souhait et servie avec détermination ramenant Dominique à l'état de garçonnet larmoyant, bien puni et plus fier du tout, souhaitant se cacher dans un trou de souris.

    Et votre perspicacité, vous permet d'entrevoir que le discours maternel d'après fessée, aura autant d'impact psychologique que la correction publique qu'il vient de subir.

    Sinon je constate avec plaisir que Christine, redoutant également des foudres fessières s'est activée sur ses devoirs, s'auto-motivant et livrant, enfin la suite 58, afin de garder sa lune immaculée et fraîche, c'est très bien jeune fille et comme la promesse a été tenue, je vous accorde un bon point (boutade) et je vais me pencher sur ce nouvel épisode.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer