mercredi 23 janvier 2013

Chronique d'un redoublement : 54. La prise de conscience et une accalmie (hélas) passagère

SUITE 53 

Je m'étais reculottée à la hâte, alors que Maman quittait ma chambre, de peur qu'une ou deux paires d'yeux n'aient été derrière la porte au moment où notre mère la rouvrait. Mais, les petites n'avaient pas été jusque-là dans leur curiosité, ne prenant pas à la légère les menaces maternelles lors de leurs deux intrusions sur cette sorte de scène où je tenais à mon corps défendant la vedette, une fois encore.
En refermant la porte derrière elle, Maman avait ajouté : "On dîne dans un petit quart d'heure. Mets-toi en pyjama en attendant".
Cela me laissait peu de temps pour me redonner une figure présentable, mais je ne m'exécutai pas dans l'instant. Encore sous l'emprise de gros sanglots, je me couchai sur mon lit, me mettant en boule, et pleurant un long moment, le temps d'évacuer un tant soit peu mon chagrin.



Je ressentais mon bas du dos comme une sorte de radiateur, une source de chaleur que ma culotte et ma jupe remises en place semblaient contenir ou conserver.
Je sentais aussi comme une grande lassitude, comme un épuisement après un long combat. Et puis, après deux journées d'angoisse, de peur me mettant sur les nerfs, une fois la fessée reçue, ces mêmes nerfs se relâchaient. Je n'avais effectivement plus à avoir peur. La fessée, ma fessée, je venais de la prendre, et de belle manière... Et, le mauvais moment passé, je me sentais presque soulagée, en tout cas moins tendue.

Je n'avais pas bougé quand Maman nous appela à table, et je sursautai, me relevant à la hâte et me dépêchant de me mettre en pyjama. J'aperçus fugacement dans la glace de l'armoire l'image de ma lune écarlate, encore bien rouge à mon goût, même si Maman aurait sûrement jugé qu'elle avait déjà pâli...



Aline et Diane étaient à table lorsque je pénétrai dans la cuisine, au moment où Maman apportait la tourte. Mais, les trois paires d'yeux semblaient ne regarder que moi. J'avais l'impression que j'étais l'attraction, et que, plus que la tourte juste sortie du four, l'on observait la grande Christine juste sortie des genoux maternels...

Inutile de dire que je n'avais guère d'appétit et que j'ai dû à bien des reprises au cours de ce repas, baisser les yeux, mettre le nez dans mon assiette, cacher ma honte et mon envie de rougir lorsque fusèrent diverses allusions à ce qui m'était arrivé... On eut droit au couplet sur le fait que grande soeur avait eu "une bonne fessée", qu'elle était "méritée", et que "Maman tient toujours ses promesses". Sans oublier les avertissements lancées à Aline et Diane, leur rappelant qu'elles "aussi" pourraient bientôt se faire "déculotter", ce qui toujours ramenait ma fessée comme référence. 
D'autant que Maman pouvait, en faisant allusion à l'incursion des petites dans ma chambre, ajouter : "Et vous avez bien vu comment je me suis occupée de Christine..."  Ce qu'Aline et Diane, j'en étais sûre, devaient traduire par : "Vous avez bien vu comment ses fesses étaient toutes rouges".



 J'avais l'impression en regardant mes soeurettes que se reflétait encore dans leurs yeux l'image de la grande soeur étalée sur les genoux maternels, la culotte baissée, la lune rougissant sous la claquée d'une main ferme et experte.

C'est donc sans m'attarder que je filai dans ma chambre la dernière bouchée avalée, ayant encore à subir l'inévitable petit sermon de Maman venant me dire bonne nuit, moitié consolante, moitié sur le mode du rappel de ce que je voulais surtout oublier.

Mais, c'est vrai qu'au fond de moi, j'arrivais à relativiser, et quelque part j'avais l'impression de m'en être sortie plutôt bien, ayant toujours en tête les visions du cauchemar qui avait hanté les deux nuits précédentes. Toute mémorable qu'elle ait été, la fessée reçue était plus supportable que l'idée d'une tannée mise en scène devant un public invité.
A ce propos, j'ai encore eu un moment de frayeur lorsque, le lendemain soir, Maman me demanda d'aller à la boulangerie chercher une baguette de plus, Tata s'étant invitée à dîner. Comme je me souvenais que Maman y était passée la veille, je craignais qu'elle ait fait une quelconque allusion à ce qu'elle s'apprêtait à faire en rentrant... 
Martine, la vendeuse, n'était pas là, mais c'est Mme Breton qui me servit, en me demandant comment cela allait, et glissant : "J'espère que tu n'as pas fait de bêtises aujourd'hui", ce qui me fit rougir comme une pivoine...
Je balbutiai un : "Oh, non Madame, j'ai été très sage aujourd'hui", ce qui, en y repensant, m'a semblé idiot, car ce "aujourd'hui" pouvait faire penser que cela n'avait pas été le cas "hier". C'est donc, assez troublée et encore presque rougissante que j'ai ramené la baguette à la maison, où Tata Jacqueline était arrivée, et où son regard compatissant et son "Ma pauvre chérie" en guise d'accueil me firent comprendre qu'elle avait déjà eu droit à un résumé de l'épisode de la veille. Mais, comme cela s'était fait avant que je revienne, j'avais au moins évité une séance de honte de plus. 

Le surlendemain, je rentrai avec un large sourire pour annoncer un 16 en maths. J'étais ravie, c'était pour moi une manière de dire à Maman : "Tu vois que je ne suis pas une cancre, tu vois que je peux avoir de bons résultats". C'était comme une revanche, alors que, ce dont je n'avais pas conscience, c'était bien que je donnais là à Maman des arguments, que je ne faisais que renforcer sa conviction de bien faire. Comme si ma bonne note était la conséquence de la bonne fessée...


J'étais toute contente, mais Maman doucha mon bel optimisme en me regardant avec un air autosatisfait, et en commentant : "C'est bien, Christine. C'est bien... C'est juste dommage qu'il ait encore fallu une bonne fessée pour que tu te remettes à bien travailler..." J'en regrettais presque d'avoir fanfaronné trop vite...

Et cela aura été le dilemme de bien des situations de conflit entre Maman et moi. J'avais l'impression qu'en rapportant des bonnes notes je faisais la démonstration qu'elle avait tort de me prendre pour une mauvaise élève, que je lui démontrais que ce n'était pas la peine d'employer des méthodes appropriées aux gamines. Alors, qu'à l'inverse, Maman se félicitait d'avoir sévi, pensant que mes bons résultats montraient qu'elle avait eu raison, et que la fessée était encore et toujours la seule méthode, en tout cas la plus efficace, pour ramener sa grande fille dans le droit chemin...


D'un autre côté, l'épisode de cette fessée magistrale, mais loin du scénario catastrophe que mes cauchemars avaient imaginé, m'amenait à comprendre que cette année de redoublement allait bel et bien suivre les mêmes grands principes que les années précédentes. On ne change pas une équipe qui gagne, dit-on dans le milieu sportif. Une Maman consciencieuse ne change pas une méthode qui porte ses fruits, même si ce n'est pas une méthode miracle, et même si elle demande de la persévérance et une application régulière...


J'avais grandi depuis l'année précédente, mais la règle demeurait la même. Ma crainte subliminale que Maman passe à la vitesse supérieure n'était pas fondée. D'autant qu'elle n'avait pas lieu d'être. Evidemment, si j'avais eu la même attitude que douze mois auparavant, si mes notes étaient restées aussi en dents de scie, si les heures de colle s'étaient accumulées, les fessées auraient peut-être pris une autre tournure.


Mais, j'étais une gamine, une pré-ado intelligente, sans vouloir me vanter, et qui avait bien compris que poursuivre sur la mauvaise pente aurait hypothéqué mon avenir. Je n'allais pas non plus passer d'un extrême à l'autre, devenir la petite (grande) fille modèle, la première de la classe sage comme une image. Simplement, l'année de redoublement était l'occasion de me replacer parmi le peloton de tête de la classe, et d'être moins en conflit avec certains profs, donc moins à même à m'attirer des ennuis à la maison...


Je savais, et la récente fessée en était un bel exemple, que Maman attendait de moi mieux qu'une simple petite moyenne, et qu'elle serait derrière moi, plus encore que l'année passée, où elle s'en voulait un peu de ne pas avoir pu empêcher finalement mon redoublement.

Sans être totalement fataliste, car j'étais persuadée de pouvoir encore réussir à ruser, de savoir gagner du temps quand il le faudrait, j'avais bien conscience que Maman était encore moins disposée que l'année précédente à tolérer un zéro, une indiscipline, ou à recevoir un bulletin de colle, sans réagir de la manière que chacun imagine... D'ailleurs, lorsque parfois, sans aller jusqu'à menacer explicitement, avec des mots, elle levait la main de manière d'avertissement, ou montrait sa paume tout en faisant une mimique l'amenant à pincer ses lèvres, je savais bien que je n'étais pas à l'abri de nouvelles déconvenues, et j'avais presque l'impression de sentir mes fesses déjà dégagées et offerte à sa colère imminente...




De fait, ce début d'année, nous en étions à la moitié d'un trimestre de passé, donnait déjà l'esprit général. Christine n'avait plutôt pas trop mal commencé. Elle avait des résultats encourageants, mais aussi encore quelques rechutes qu'il convenait de ne pas laisser passer... La chahuteuse de l'an dernier n'était pas devenue un ange muet. Sa propension à jouer parfois les amuseuses de galerie, à jouer les intéressantes derrière le dos des profs, n'avait pas complètement disparu, mais était devenue plus rare. Raison de plus pour Maman de ne pas laisser sa grande fille mettre le doigt dans un engrenage dont l'année précédente avait démontré qu'il pouvait finir mal. Et, comme la seule méthode efficace gardait à n'en pas douter de bons résultats, la détermination de Maman n'en était que plus forte.


Et la Christine que j'étais ne pouvait qu'en prendre conscience. L'heure n'était plus aux faux espoirs, ni à se bercer d'illusions. J'avais passé l'année précédente à essayer d'échapper à ce qui m'était promis, j'avais toujours cru jusqu'au dernier moment au miracle, en vain. Bien sûr que si, cette année, je pouvais encore garder un tant soit peu la main sur mon destin, je le tenterais, mais globalement, je n'avais plus guère de doute, et savais que, le prochain zéro, la prochaine convocation de Maman par une prof, la prochaine mention d'une mauvaise conduite, d'un chahut, ou la récolte de deux heures de colle, tout cela était à éviter totalement, ou à retarder le plus longtemps, car le résultat était connu d'avance. Je n'aurais qu'à préparer mes fesses...

Cette prise de conscience m'amenait à être réaliste, à ne pas me bercer d'illusions, et donc à jouer plus finement. Cela ne voulait pas dire devenir fataliste totalement, tout subir et ne rien tenter. Mais, cela voulait dire comprendre que dans certains cas l'échappatoire était impensable, et qu'au lieu de nier l'évidence, au lieu d'aggraver son cas en ajoutant des mensonges ou manoeuvres grossières et invraisemblables, mieux vaudrait reconnaitre tout ou partie de ses torts, bref avoir une défense plus intelligente, moins gamine, en espérant au moins ne pas accroitre la colère maternelle, et peut-être faire qu'elle soit moins démonstrative au moment de l'incontournable explication, au moment, car il faut bien appeler un chat un chat, de l'inévitable fessée...

L'angoisse baissa d'un ton pendant quelques jours. Une fessée reçue par Aline la semaine suivante ôta même à la mienne le statut de dernière référence...

Je ramenais des résultats assez satisfaisants, et Maman avait même eu un compliment de la part de la prof de maths qu'elle avait croisée au marché.
De quoi peut-être faire baisser la garde de la Christine décidément bien sage depuis trois semaines déjà, et qui n'avait, cette année encore, pas une grande passion pour les cours soporifiques de la prof d'anglais. Et, même si je me méfiais de celle qui me valut moult problèmes l'année précédente, la tentation de bavarder et de faire rire mon entourage commençait à me titiller. 
Ayant des choses à raconter à ma voisine de classe, je chuchotai discrètement, n'imaginant pas me faire prendre. La première remarque de Mlle Paule aurait dû me faire taire, mais comme elle avait l'habitude d'en faire une autre, en précisant : "Dernier avertissement", je crus encore disposer d'un joker, et repris mon chuchotement le plus bas possible.
"Christine, pouvez-vous répéter la phrase que je viens de dire ?", lança sans crier gare Mlle Paule. Je balbutiai et bredouillai deux ou trois mots du début de la leçon, sans rapport avec ce qu'elle venait de dire. Ce qui provoqua le rire de la classe. Que Mlle Paule coupa d'un ton sec : "Taisez-vous. Cela n'a rien de drôle. Quant à vous, Christine, vous connaissez le tarif ? Ce sera deux heures de colle..."
Patatras ! Moi qui me tenais à carreau depuis une vingtaine de jours, je me retrouvais dans une situation dont j'imaginais déjà l'issue...



 
La fin du cours sonna quelques minutes plus tard. Je ne tentai même pas d'aller plaider ma cause auprès de Mlle Paule, je savais que cela ne ferait que la monter encore contre moi. Je passai le quart d'heure de récréation dans un coin. Prostrée, au bord des larmes. Ma voisine de classe vint pour essayer de me consoler, me disant que ce n'était pas grave, etc., etc. Mais, je lui demandai de me laisser seule. Je ne pouvais pas lui dire ce à quoi je pensais, ce qui déjà défilait dans ma tête...


A SUIVRE

22 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Notre patience est récompensée, par un remarquable épisode sur les émotions de l'après, ses bienfaits sur le comportement de Christinette et une vraie prise de conscience, concernant les enjeux en cette année de redoublement, comprenant que Maman ne changera pas de ligne directrice envers sa fille et revivre une nouvelle année catastrophique.

    Néanmoins, notre charmante adolescente intelligente et pleine de bonnes résolutions, a bien du mal à endosser l'image irréprochable souhaiter par Maman, studieuse, disciplinée au collège et montrant un exemple de sagesse à la maison, vis à vis des petites sœurs, ce qui n'est pas gagné et prendra un certain temps, à mon avis.

    Voilà pour un premier commentaire, après une lecture rapide.

    Amicalement, Dominique.

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  2. Bonjour Christine.

    Bravo pour ce nouveau récit. Je crois que vous avez dû recevoir de nombreuses fessées (virtuelles) de la part de vos fidèles lecteurs (dont je suis) et lectrices, pour ce devoir rendu très en retard. Mais nous n'avons rien perdu pour attendre, félicitations encore pour ce récit de qualité, qui nous annonce d'ores et déjà à la fin que pour vous, 2013 sera encore une année chaude... je ne vous dis pas où !

    J'en profite pour vous présenter tous mes voeux pour cette nouvelle année, la santé d'abord, pour vous et vos proches. Que 2013 vous apporte tout ce que vous désirez.

    Meilleurs voeux également à tous vos lecteurs et lectrices fidèles. Je pense notamment à Dominique et Mardohl, mais aussi à Sonia et à tous les autres, sans oublier Agnès, qui se fait particulièrement rare sur votre blog, mais je pense qu'aucun de vos anciens lecteurs ne l'a oubliée.

    En ce début d'année, soyons fous, je vous embrasse.

    Amicalement, à bientôt.
    Nouvel-annement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  3. Chère Christine.

    Le début de votre récit me rappelle des souvenirs : " Je m'étais reculottée à la hâte".

    Il m'arrivait parfois, quand maman venait de me reposer au sol après une bonne fessée (je vous rappelle que, très souvent, j'étais à l'horizontale, soulevé sous son bras gauche), de m'affaler par terre, ou sur une chaise, ou sur mon lit ou le canapé, ou tout simplement de rester debout en me frottant les fesses. J'étais en pleurs, parfois je ne pensais même pas à me reculotter, du moins sur le moment. Dans ce cas, c'est maman qui me disait quelque chose du style : "Ne reste pas comme ça, dépèche-toi de te rhabiller, à moins que tu veuilles que je recommence ? Après tout, je n'aurais plus ton pantalon à dégraffer, ça irait plus vite !"

    Tout cela pouvait se dérouler uniquement pour mes fessées "à huis-clos", seuls mon frère et mon cousin Johnattan pouvaient être témoins, mais je considérais tout de même cela comme une fessée en privé. En revanche, pour les fessées en public, devant tata Marie-Jeanne, ou devant mes cousins cousines, ou dans le jardin donc à la vue de quelques voisins, la question ne se posait pas : instinctivement, de honte, malgré mes pleurs et mes fesses en feu, en moins d'une seconde, j'avais remonté mon slip blanc de coton et mon pantalon (ou short).

    Amicalement, à bientôt.
    Reculottement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  4. Ravie que cette suite vous plaise, chers fidèles lecteurs et lectrices. Vos encouragements et vos petits jeux de menaces m'ont stimulée. Mais, comprenez que cela ne se fasse pas automatiquement. J'ai besoin d'avoir l'esprit libre pour bien écrire, et les contraintes professionnelles ou personnelles peuvent m'empêcher de livrer des textes de qualité. Or, et c'est sûrement, hi hi, un reste de mon éducation, j'ai toujours été bonne en "rédaction", et ne voudrais pas rendre de copie décevante ou qui me vaudrait un zéro pointé... J'en connais une qui réagirait... Vous devinez comment...

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  5. Chère Christine,

    Bien sur, Chère conteuse, cette suite ne peux que nous plaire du fait de sa richesse, du temps qu'il nous fallut attendre pour l'obtenir et peut être grâce à nos petits jeux virtuels, ayant permis à Christine de retrouver un certain élan.

    Ceci dit, je partage votre avis sur le fait que l'excellente rédactrice que vous êtes, ne peux élaborer de mièvres récits et à besoin d'une certaine sérénité pour servir à ses lecteurs, une production de qualité à même de susciter leurs réactions, ce qui est le cas pour la suite 54.

    Alors soyez rassurée, le zéro ne sera pas au rendez-vous de cette copie et Maman n'aura pas à réagir de façon plus percutante, sur une partie de l'anatomie de Christinette dont-elle n'est pas très friande et qui préfère conserver l'immaculée de celle-ci.

    Commentaire amical d'un lecteur, ne voulant que du bien à la petite Christinou, enfin sauf à ses belles petites joues du bas qui vont de nouveau rougir, sous la dextre maternelle, si j'en crois la fin de l'épisode.

    Amicalement, Dominique

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  6. Rassurée, je veux bien. Cette suite 54 mérite autre chose qu'un zéro en effet. Voilà qui peut donc m'éviter une réaction "percutante" dont mon anatomie, comme vous le dites bien, Dominique, n'est pas friande du tout...
    Mais, je suis moins rassurée pour Christinou en vous voyant déjà promettre à ses joues du bas de nouvelles rougeurs... N'allez-vous pas trop vite en besogne ? On dirait que vous connaissez déjà le prochain épisode... Comme si vous lisiez dans les pensées de Christinette, prostrée pendant la récré, en se rendant à l'évidence que cela ne va pas être simple d'échapper à ce qu'elle craint, et qu'elle n'ose même pas nommer...

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  7. Chère Christine,

    Désolé pour Christinette, qui n'est pas enjouée lors de la récré, mais je vois mal comment celle-ci va pouvoir éviter un voyage au travers des cuisses maternelles, pour ce nouveau dérapage et qui plus est, en une matière ou elle se sait particulièrement surveillée par sa chère Maman et l'horrible Mlle Paule, qui doit savoir sans nul doute, se ce que déclenche ses sanctions envers son élève.

    Alors sans vouloir anticiper et vous laisser le soin d'écrire le ou (les) prochain (s) épisode (s), j'ai de grosses craintes pour les joues du bas de Christinou, qui risquent fort de passer de l'immaculée au pourpre.

    Maintenant, la seule vraie question étant la position qu'adoptera Christinette, face à Maman chérie, la franchise ou la solution Christinienne, constituée de dénégations, mensonges par omission et gain de temps, avec l'infime espoir (suite à un miracle) d'éviter cette déculottée, qu'elle n'ose nommer.

    Amicalement, Dominique

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  8. Merci pour ce beau récit emprunt d' émotion Christine

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  9. La seule vraie question, dit Dominique, c'est effectivement de savoir si je vais jouer la franchise d'entrée ou chercher à trouver le moment adéquat, du moins le moins pire...
    En même temps, et cet épisode l'explique, je crois, l'heure n'était plus aux faux espoirs, ni à se bercer d'illusions... J'étais bien placée pour savoir les tenants et les aboutissants du fonctionnement maternel, quelles étaient le cadre et les limites à ne pas dépasser, et ce qu'il advenait alors...
    Un peu comme si, il était gravé dans le marbre d'une sorte de règlement intérieur de la maisonnée Spaak : tel acte implique telle conséquence. Et si je n'ose la nommer, alors que je suis sous le coup de l'émotion d'avoir récolté deux heures de colle, je dois bien me rendre compte que, franchise immédiate ou pas, la suite n'est pas réjouissante...

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  10. Chère Christine,

    En effet, chère conteuse, le temps des illusions est passé en cette année de redoublement et Christinette, en pré-ado intelligente, connaît parfaitement la déontologie maternelle appliquée avec savoir faire, sans excès et dont le résultat est probant, même si elle n'est pas la panacée.

    D'ailleurs, l'ingénue Christinou entretien, à son corps défendant la bonne méthode de Maman qu'il n'y a pas lieu de changer, ni d'accentuer, celle-ci portant ses fruits et ramenant la fifille à de meilleures dispositions, au moins pour un certain temps.

    Alors bien sur, franchise ou pas, Christinette ne peut être enjouée à l'idée de sa prochaine destinée, dont elle connaît sur le bouts des doigts le résultat (pour ne pas dire sur l'intégralité de sa lune) et je comprends sa prosternation et son désarroi, puisqu'elle n'a plus qu'à préparer de gracieux avantages auxquels Maman offrira une de ses compositions, dont elle à le secret et qui afflige Christinou, ses belles joues n'en étant pas à leur première expérience.

    Chère Christine, de réaction en réaction, je dévoile certains éléments de mon commentaire prévu pour cet épisode et n'ayant pas votre qualité rédactionnelle, je m'interroge sur l'opportunité de vous livrer celui-ci, ne souhaitant pas faire de redite ?

    Amicalement, Dominique

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  11. Bon, alors, dans ce cas-là, je ne dis plus rien, je ne relance pas. Je ne voudrais pas être privé d'un commentaire bien construit et de belle et longue facture.
    Je l'espère, cher Dominique. Je l'attends même. Je compte sur vous.

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  12. Chère Christine,

    Oh, chère conteuse, il ne s'agissait que d'une boutade destinée à vous faire réagir et j'ai semble t-il réussi, tout comme Christine qui s'amusait, à l'aide d'une métaphore, de faire rebondir deux de ses fidèles lecteurs qui se chamaillais gentiment à l'époque.

    Alors, mademoiselle l'insolente, impertinente et exigeante par dessus le marché, vous savez pertinemment que ce commentaire viendra pour votre plus grand plaisir et le mien, à l'inverse je constate que Christine, fidèle aux travers de Christinette, préfère se défiler et jouer la carte du temps, sans rebondir véritablement.

    Amicalement, Dominique

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  13. Chère Christine,

    Au fait, j'ai omis de préciser que tout 'flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute' n'est ce pas Chère Conteuse (avec majuscules) et j'avoue apprécier l'honnêteté d'autrui, tant sur mes qualités, que sur mes défauts (plus nombreux) que j'assume, même s'ils déplaisent.

    Par conséquent, sans me confondre en remerciements (qui n'est pas votre tasse de thé), je suis ravi d'être l'un des commentateurs que vous appréciez et auquel vous réclamez, avec une certaine insolence (mais c'est le charme de Christinette), un écrit de qualité, celui-ci n'ayant donc pas le droit à l'erreur, n'est ce pas Mademoiselle la redoublante ?

    Amicalement et avec humour, Dominique,

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  14. Chère Christine,

    Comme à son habitude, sauf exception, la conteuse reste muette lors du week-end pourtant propice aux activités extra professionnelles, moins contraignantes et offrant plus de liberté, à priori, mais bon faisons preuve de clémence, en lui livrant la première partie du commentaire que celle-ci a réclamé (car dans cet épisode, il y a 2 vedettes Christinette et Maman), je vais donc m'attacher à la demoiselle dans un premier temps.

    Nous voilà en présence, d'une pré-adolescence honteuse, remontant sa culotte à la hâte telle une petite fille contrite, bien punie par Maman parce qu'elle le méritait et très malheureuse, de s'être exposée, contre son gré, fesses nues étalées sur les genoux maternelles, au regard des petites sœurs visiblement ravies du spectacle offert par la grande Christine.

    La demoiselle tout à son chagrin, digérant tant bien que mal le feu qui envahi ses pauvres rondeurs, que la dextre maternelle a particulièrement soigné, rejoint petit à petit le plancher des vaches, enfilant son pyjama sur une lune encore bien colorée, mais à laquelle Maman saurait redonner (sans nul doute) une arborescence plus marquée, dont Christinette est moins friande.

    Vient alors le repas, où la vilaine Christinou devient le centre d'intérêt de toute la tablée, les fesses encore sensibles ne pouvant supporter les références faites à son égard, celle-ci se sentant aussi malheureuse que les pierres et n'ayant qu'un désir, échapper à cet étalage mortifiant et fuir vers son antre, pour y dormir, en essayant d'effacer ce terrible moment.

    Mais voilà, que pour cette pré-adolescente intelligente et vive, s'engage une vraie réflexion interne sur le fondement de l'éducation maternelle, orchestrée et diffusée par le leader du clan SPAAK : Maman sachant mêler amour et sanctions, envers ses filles, dont l'imprévisible aînée.

    Mais ce sera pour la prochaine fois, si vous le voulez bien, Chère Christine !

    Amicalement, Dominique,

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  15. MARDOHL ECRIT :
    Critique épisode 54

    Au terme de ces Fêtes, vous nous fournissez-là un bien long et bien bel opus, chère Christine. Au fait, avez-vous calculé que vous affichez déjà cinquante-quatre épisodes au compteur pour cette seule chronique, alors que dans le temps de la narration, seul un demi-trimestre de l’année scolaire s’est écoulé ? La totalité de ce redoublement risque à ce rythme de constituer une somme de plusieurs centaines d’épisodes, soit plus que l’ensemble des récits précédents sur votre blog. Comme si, après vous être fait la main par l’évocation successive de petites saynètes et autres impressions fugaces, instants morcelés, souvenirs partiels, vous vous lancez enfin, les brouillons achevés, le matériau acheminé, dans une magistrale et ultime « somme » condensant et homogénéisant en une histoire complète et suivie toutes les thématiques précédemment abordées. (Entre parenthèses, je me demande à quel moment de cette réelle année 2013 nous allons arriver au Noel spaakien. Et je m’avoue fort curieux de savoir si, et le cas échéant, comment, vous allez le traiter. Ne me demandez pas davantage pour quelle raison.)

    Donc, long épisode, commençant et se terminant par deux scènes encadrant un longuet exposé théorique. Vous y faites accomplir un tour de roue complet à votre « périodicité fessesque » puisque Christine se trouve successivement, au tout début comme à la toute fin, respectivement au sortir puis à l’orée d’une fessée maternelle.

    Ce que je retiens notamment de notre charmante tête de linotte, c’est, sanglotant les fesses rouges sur son lit, autant que retenant ses larmes dans la cour d’école, sa solitude.

    « Seulette suis partout et en tout être
    Seulette suis, où je vais où je siée,
    Seulette suis plus qu’autre rien terrestre,
    Seulette suis, de chacun délaissée,
    Seulette suis, durement abaissée,
    Seulette suis souvent toute épleurée,
    Seulette suis sans ami demeurée. »

    (Avec vous remarqué les rimes en « -ssée » ?)

    Ainsi l’écrivait, près de six cents ans avant sa naissance, son illustre homonyme, Christine de Pisan. Effectivement, notre narratrice, « durement abaissée » par l’infantilisant et douloureux châtiment, se voit pour ainsi dire coupée des autres, livrée à elle-même, sans personne pour la consoler. La méthodologie punitive de Madame Spaak a beau ne pas comporter de mise au coin, Christine ne s’en retrouve pas moins privée de tout contact normal, autant envers ses sœurs dont elle devient pour un mortifiant intervalle l’inévitable objet de raillerie, qu’envers ses camarades à qui sa honte et sa pudeur l’empêchent de confier quoi que ce soit. La fessée, dans son attente, dans son exécution comme dans son épilogue, isole notre héroïne aussi sûrement qu’une mise au cachot… et en cela peut-être, « seulette », la fait grandir.

    Les scènes et thèmes récurrents se succèdent sinon, en une sempiternelle et vexatoire litanie. Homélie maternelle à table puis au moment du coucher, propos ambigus tenus par la boulangère au parfum, laissant notre Christine tout embarrassée, consolations douces-amères de tante Jacqueline… puis, après un laps de gestation, le retour sur la mauvaise pente, la tentation de tirer à la corde, de jouer abusivement de la marge de manœuvre et… la bourde irréparable, trois semaines seulement après la claquante remise à l’ordre, et fatal synonyme d’une nouvelle fessée.
    Christine qui croyant marquer des points avec une bonne note, ne fait que renforcer la détermination maternelle dans l’emploi d’une méthode qui, pour nécessiter une application régulière, porte finalement ses fruits. Conscience de la part de Christine de pouvoir jouer d’une étroite liberté qui lui permettrait de passer entre les gouttes, mais qui en cette année de redoublement sait cet angle plus restreint que jamais, ce qui l’invite à revoir son modèle de défense…

    Bref, j’attends l’opus 55 qui verra Christine s’acheminer tristement vers son destin.

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  16. Chère Christine,

    Comme promis je reviens sur l'écrit de Mardohl (remarquable comme d'habitude) et notamment sur la longévité de cette chronique, au combien passionnante et pour corroboré l'esprit Mardohlien qui me ravi, j'ai pris la liberté d'établir une statistique (sans aucune volonté psychanalytique) reflétant mon coté cartésien et ponctuée de ressentis, vis à vis de Christine, ceci pour le simple plaisir d'échanger et de rebondir.

    Tout commence par l'annonce du redoublement fatidique, le 29/09/2011 (nous sommes en 2013), constituant l'introduction de l'erreur fatale à ne pas commettre pour tout élève (primaire, secondaire ou autres), n'ayant en théorie que pour seule véritable préoccupation, l'apprentissage du savoir et du savoir être, le reste n'étant que complément.

    Car comme le dit si bien Mardohl, les péripéties familiales basiques, classiques et ordinaires, dont la destinataire diffère, entretiennent le sujet fondamental du feuilleton Spaakien, que l'héroïne se plaît à développer sans retenue (ça fonctionne), en obtenant, l'aval de ses fidèles lecteurs qui maladroitement lui livrent leurs impressions.

    Fît de ses considérations, je vous donne (comme Maman pour la fessée) la stat, dont je ferais une analyse au final : la chronique contient 54 épisodes, voir 55 à ce jour, comprenant :
    21 fessées distribuées par Maman :
    10 pour Christinette dont 6 tannées mémorables
    7 pour Aline, dont une Christinienne
    4 pour Diane, qui s'en sort grâce à son âge et sa condition de petite dernière

    Ces actions maternelles marquantes pour chacune, étant jonchées entre deux, de transitions, d'annonces, de promesses ou d'angoisse (67), principalement pour l'aînée qui vit tout cela comme un cauchemar ne pouvant se faire à l'idée d'être à même rang que ses petites sœurs, en matière de punition (plus intense pour elle), contrainte de s'y résoudre par la volonté inflexible d'une Maman aimante, mais convaincue par les vertus de la fessée.

    Conviction tout à fait louable pour Madame SPAAK, compte tenu des résultats (même temporaires) que celle-ci obtenaient après avoir déculotté l'une de ses filles, pour une bonne volée et notamment l'aînée qui avait bien du mal à s'assagir, alors qu'elle devait servir d'exemple.

    J'espère que ce commentaire quelque peu hors normes aura votre approbation et que Mardohl l'appréciera, content sur vous pour lui en transmettre l'essentiel, sachant qu'il n'a pas accès aux commentaires, en son exil.

    Amicalement, Dominique

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  17. Quelle chance : j'ai des analystes qui sont aussi des archivistes. Dominique se met à compter, et je le crois sur parole. Cela dit, ces 55 épisodes s'étalent sur une période assez large, puisque le récit commence en juin de ma première Cinquième, au moment des conseils de classes, et nous en sommes presque à la fin du premier trimestre, c'est à dire fin novembre ou plutôt tout début décembre, puisque trois semaines après le pont du 11 novembre.
    Nous arrivons donc à environ six mois de récit détaillé, durant lesquels (je ne vérifie pas) vous dénombrez dix fessées pour Christinette, dont six tannées mémorables, comme vous dites, soit globalement une fessée mémorable par mois et moins de deux déculottées par mois, ce qui relativise donc globalement l'impression de fréquence rapprochée.
    Souvenez-vous que si la Sixième avait été à peu près aussi riche en épisodes claquants, c'est la première Cinquième qui avait été la plus chargée, avec une collection d'heures de colle et de mauvaises notes qui avaient entraîné ce fameux redoublement que nous évoquons dans cette chronique.

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  18. Chère Christine,

    Merci du compliment, ceci dit je partage votre synthèse relativisant la fréquence de vos fessées au cours de ce redoublement, alors qu'en effet la première cinquième fut plus chargée, mais il me semble que la volonté maternelle était décuplée par cet écueil et que chacune de ses actions, beaucoup plus marquantes, tant physiquement que psychologiquement pour Chrsitinette.

    D'ailleurs en se remémorant les récits détaillés de ces fessées, même si je n'ai retenu que 6 tannées, par compassion pour les pauvres joues de Christinou, je crois pouvoir dire que lors de ce redoublement, Christinette a vécu le plus grand nombre de dérouillées mémorables de Maman chérie, chacune d'elles s'inscrivant comme une logique dans la démarche éducative de celle-ci, pour endiguer les travers de sa grande fille.

    Qu'en pensera Christine, à voir ?

    Amicalement, Dominique

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  19. Chère Christine,

    Comme promis, car à l'inverse d'une certaine Christinette, mais à l'instar de Maman SPAAK, je tiens toujours mes promesses, voici donc la suite de ma réflexion sur l'épisode 54 :

    Regagnant au plus vite son antre, la demoiselle essaye tant bien que mal de digérer la mésaventure quasi-publique et d'une rare intensité, qu'elle vient de vivre, lui laissant comme un petit chauffage d'appoint au bas du dos.

    Christinette passant une nuit paisible à l'inverse des précédentes, bien calmée par cette tannée maternelle, admet après réflexion, que malgré la difficulté de l'épreuve, elle a échappé à bien pire comme le laissait supposer ses cauchemars, lui revenant à l'esprit lors d'un échange avec la boulangère, trahie par une candeur de fillette récemment punie.

    La demoiselle ré-enfile alors un costume plus conforme au statut de presque grande fille, retrouvant sagesse et effort de travail, ravie de ramener de bons résultats, rêvant d'inverser la tendance éducative maternelle pour elle, mais reconnaissant (à voix basse) qu'une bonne déculottée de Maman lui est profitable, au moins un certain temps et ceci malgré qu'elle considère cette punition, plutôt appropriée à ses deux gamines de sœurs.

    Christine en jeune fille épanouie et dotée d'une faculté intellectuelle, grandit, tout en gardant ses petits travers habituels de gamineries propre à l'insouciance, moins prononcés qu'auparavant, mais tout de même présent, faisant que Maman pas dupe pour deux sous, maintient une vigilance accrue envers sa fifille, dont-elle connaît parfaitement les roublardises et se reproche l'échec de sa fille.

    Dés lors, pour Christinette, terminé les illusions, les ruses de sioux, les mensonges par omission et les soi-disant gain de temps, offrant au final un élément supplémentaire à Maman de gratifier un peu plus les fesses de sa fifille, qu'elle savait déjà servirent comme elles le méritaient pour ses erreurs scolaires ou des bêtises de gamines.

    Chère Christine, pour vous faire plaisir, je reviendrais sur cet épisode très riche et ceci malgré la livraison du 55 (commenté) et du suivant, qui arrivera et qui selon toute vraisemblance sera aussi riche, enfin surtout pour les faveurs rebondies de Christinette, auxquelles Maman offrira une nouvelle composition très, très colorée, dont-elle a le secret et que la Miss redoute.

    Amicalement, Dominique

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  20. Chère Christine,

    Je remercie la conteuse pour la validation des commentaires, ce qui signifie qu'elle les apprécient, mais celle-ci se doute certainement que le lecteur assidu, comme d'autres, aurait grand plaisir à obtenir des réponses, à moins que Christinette ne soit en train de fignoler l'opus 56, qui permettra à Maman de montrer à sa presque grande fille qu'elle ne plaisante pas, en matière de discipline et ceci au détriment des belles joues de Chrsitinou, qui savent si bien rougir sous la mimine maternelle.

    Petit mémo, sous le signe de l'humour Dominicain, comme vous le savez Chère Christine.

    Amicalement, Dominique

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  21. Christinette travaillait, en effet... Sage et obéissante, la fifille, non ? Cela me vaudra sûrement une clémence maternelle... non ?

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  22. Chère Christine,

    Effectivement, je constate que Christine a donner un coup de collier à son travail, peut-être aidée en cela par une crainte pour son bas du dos.

    Sage et obéissante, la fifille ? Cela reste à voir surtout sur le long terme, d'autant que Maman attend un peu plus que de simples accalmies entre deux orages, de la part de Christinette et que celle-ci grandisse vraiment.

    Alors, concernant une clémence maternelle, cela ne me semble pas à l'ordre du jour, bien au contraire et Christinou peux surtout préparer ses belles joues blanches, auxquelles Maman se fera un devoir d'offrir ce qu'elles méritent, puisque sa fifille comprend plutôt les messages maternelles, lorsque que ceux-ci passent par le biais de ses fesses.

    D'autre part, je dirais que Christinette malgré l'effort de travail, ne mérite même pas la clémence de ses lecteurs qu'elle fait mijoter, par une nouvelle attente, tout comme Christinou réfugiée dans son antre et suspendue au bon vouloir de Maman, sur l'instant choisit pour venir arroser sa lune, découverte et la faire pleurer, comme une fillette, la dextre maternelle étant très généreuse avec les rondeurs de sa pré-adolescence, encore trop malicieuse à son goût.

    Amicalement, Dominique

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