lundi 10 décembre 2012

Chronique d'un redoublement : 52. Quand le cauchemar semble prendre forme

SUITE 51

En d'autres circonstances, j'aurais peut-être osé profiter que nous étions seules pour faire taire ma soeur, pour lui faire comprendre que ses moqueries pourraient se retourner un jour contre elle, et qu'une grande soeur imaginative comme je savais l'être parfois pourrait trouver moyen de se venger en douce...
Mais, là, cette fois, je ne lui en voulais pas vraiment, du moins je comprenais son attitude, à elle qui avait subi les foudres maternelles deux jours auparavant.
Cela aurait été Diane, j'aurais sûrement été davantage piquée au vif. Aline, elle, avait presque un regard de compassion tout en se moquant joyeusement, et puis il y avait aussi le fait que ce qu'elle disait et répétait était hélas une évidence, et tout sauf une surprise pour moi...



 Je me suis assise sur mon lit. Prostrée, comme abasourdie, sans ressort. La Christine combative, celle qui jouait à gagner du temps depuis 48 heures, celle qui se nourrissait d'espoir et se devait de jouer un rôle, venait de comprendre que la séquence était finie, que l'on rentrait dans la conclusion de l'épisode, et que, hormis quelques détails, j'en connaissais l'essentiel : cela se terminerait par une fessée. Bien sûr, dit ainsi, une fessée, cela semblait banal. Mais, quand c'est une fessée de Maman, et que ce sont ses propres fesses que l'on doit préparer, ce n'est plus "une fessée" simple, banale, c'est sa fessée, c'est "ma" fessée que j'attendais...



Fataliste, je ne l'étais pas souvent, tant j'essayais de jouer la moindre carte jusqu'au bout, mais là, il y avait trop d'évidence, et je ne me faisais plus d'illusion.
Restait à attendre Maman, et comme je n'avais pas la tête à réviser mes leçons, ne pensant qu'à ce qui m'était promis, je me suis assise près de la fenêtre de ma chambre, à regarder dehors, à guetter le retour maternel.

Le grincement de la porte du jardin me sortit de ma torpeur. Mais, à ma grande surprise, c'était bien Diane qui rentrait, mais c'est Tata Jacqueline qui lui tenait la main.

Je descendis lui dire bonjour, m'étonnant que Maman ne soit pas là. Tata m'embrassa et répondit : "Nous nous sommes croisées en ville quand elle sortait de chez le dentiste. Comme elle avait encore deux petites courses à faire, je lui ai proposé de ramener Diane, mais elle n'en a pas pour longtemps. Ne t'inquiète pas, elle arrive..."




Tata remarqua que je faisais la grimace, et elle esquissa un petit sourire contrit, ajoutant : "Enfin, quand je dis : ne t'inquiète pas, ce n'est peut-être pas la bonne expression, car elle semblait assez en colère contre toi... Ma pauvre Christine, il parait que tu t'es encore faite prendre à chahuter en classe. Tu sais pourtant bien que ta Maman n'aime pas du tout ça... J'ai bien essayé de lui dire que ce n'était pas grave, mais je ne l'ai pas convaincue, et j'ai bien peur que se finisse mal pour toi, ma pauvre chérie..."

J'étais au bord des larmes et Tata me serra à nouveau dans ses bras, quelques secondes qui me parurent une éternité réconfortante. Puis, elle me conseilla : "Je serais à ta place, j'irais vérifier mes devoirs, réviser mes leçons, histoire qu'elle n'ait rien d'autre à te reprocher ce soir. De toute manière, elle ne va pas tarder. Elle devait juste aller à l'épicerie, puis passer à la boulangerie".

Je suivis le conseil de Tata, la laissant avec Aline et Diane qui n'avaient rien manqué de la conversation et avaient le regard pétillant des soirs d'explication pour leur soeur ainée...

En regagnant ma chambre, je me mis à broyer du noir. J'eus un grand moment d'angoisse, me mettant à sangloter, ayant du mal à retenir mes larmes, à retrouver le calme. J'avais l'impression que je me retrouvais dans le cauchemar de l'avant-dernière nuit...

Tata Jacqueline était là, et semblait ne pas douter que j'allais recevoir la fessée. Et, oh mon Dieu, ce n'est pas possible : Maman devait, comme le disait ma tante, "passer à la boulangerie" !
Je m'étais retenue de demander "pourquoi" devait-elle "passer à la boulangerie"... Elle aurait sûrement répondu : "Mais, pour chercher du pain", mais une partie de moi craignait qu'elle réponde : "Je crois que c'est pour demander à la boulangère et à sa vendeuse de passer à la maison, ce soir".

Non, je ne pouvais pas y croire, mais aussi incroyable que cela paraisse, j'avais l'impression que mon cauchemar prenait forme. J'en revoyais les images, avec ce dédoublement d'image qui me faisait actrice et spectatrice à la fois... J'étais au milieu du salon, étalée sur les genoux maternels, la lune toute déculottée, devant mes soeurs, ma tante, et attendant que la porte s'ouvre pour laisser entrer Martine et Mme Breton...

 


 Je mis quelques minutes à chasser ces images de ma tête, essayant de trouver une contenance en déballant quelques livres et cahiers pour me donner une contenance et une apparence d'élève studieuse... Mais, les lignes se troublaient devant ma vue, et je n'avais que le retour de Maman en tête...

Quand j'entendis à nouveau la portail, je guettai et vu qu'elle rentrait avec une baguette de pain et un sachet de viennoiserie. Elle était donc bien passée chez Mme Breton, et je ne m'inquiétais même pas de savoir si mes oreilles avaient sifflé, si elle avait évoqué mes exploits et ce qui m'attendait. Même ça, je l'aurais trouvé normal, mais ma seule inquiétude était de savoir si elle avait "invité" Mme Breton...






Ne pouvant tenir en place, je descendis discrètement les escaliers et me postai près de la porte du salon. Aline et Diane étaient en train de faire leurs devoirs sur la table de la salle à manger, alors que Maman et Tata discutaient, assises sur le canapé.

Apparemment, le sujet tournait autour de mon comportement. Tata jouait les avocates en suggérant à Maman d'être compréhensive, en disant que cela pouvait arriver d'être distraite, et que l'essentiel était bien que les notes se soient améliorées depuis l'année dernière.

Maman ne voulait rien entendre et lui montrait le bulletin de colle : "On ne parle pas de distraction, mais bien de chahut. Je ne peux pas laisser passer ça, surtout dans cette année de redoublement. Pas question que Christine se remette à n'en faire qu'à sa tête. Tu sais, je connais assez ma fille pour savoir ce que je dois faire... La seule chose qui marche avec elle, c'est une bonne fessée, un point c'est tout. Et, crois moi, elle n'y coupera pas..."

Tata n'insista pas. Maman lui proposa de rester dîner, mais elle répondit qu'elle avait prévu d'aller au cinéma ce soir-là, et qu'elle préférait ne pas nous déranger, "surtout" en cette soirée où Maman avait "beaucoup à faire".

Entendant ces mots, je remontai en douce dans ma chambre, où Tata vint me dire au revoir quelques minutes plus tard. Elle me confia en deux mots qu'elle avait plaidé ma cause, mais que Maman avait l'air bien décidé à sévir. Elle me quitta, m'ayant embrassée une dernière fois en me glissant à l'oreille : "Allez, courage, ma chérie. Cela te fera peut-être réfléchir avant de chahuter à nouveau. Ta Maman t'aime, tu sais. Mais, c'est aussi son rôle de t'élever comme il faut, même parfois en donnant la fessée aux petites chahuteuses..."

Tata redescendit, échangea quelques mots que je n'entendis pas, avec Maman sur le perron, puis elle rentra chez elle.

Mon avocate était partie, et j'aurais pu m'en inquiéter, sachant combien parfois, tant qu'elle était là, elle ou Mamie, j'arrivais à gagner du temps, mais ce soir-là, le départ de Tata m'apparaissait comme une bonne nouvelle. J'en étais soulagée, avec un poids en moins... Tata pas là, c'était un signe que mon cauchemar n'allait pas se réaliser, pas comme je l'avais vu en tout cas...


A SUIVRE

14 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Une première lecture en diagonale, me confirme la dernière pensée de mon précédent commentaire, à savoir que La Grande Christine nous livre un épisode transitoire avant l'apothéose, contenant inquiétude, fatalisme, angoisse, remake du cauchemar suscité par la présence de Tata et ses propos décuplant l'imaginaire de Christinette, envisageant le pire, de par sa rêverie.

    Mais voilà que Christinou, ayant certainement prié très fort, obtient une partie du miracle attendu et ne devra peut-être supporter (difficilement) que la présence des soeurettes, moindre mal mais si cela l'afflige foncièrement.

    Amitiés, Dominique

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  2. Bonjour Christine,

    Mon dernier commentaire n'ayant pas eu de réponse de votre part, droit que je vous reconnais s'agissant de votre blog, j'ai longuement hésité avant de vous adresser celui-ci, parcourant vos nouveaux récits et les commentaires tout aussi intéressant de vos lecteurs.

    Alors si vous le permettez, étant plus disponible, je commenterais vos épisodes et vous adresserait certains souvenirs, avec votre accord bien entendu.

    Cordialement, Sonia

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  3. Je permets bien sûr de commenter et aussi de faire part de souvenirs. Mais, je garde entière liberté de publier ou non, et de répondre ou non. Faites donc. Merci d'avance.

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  4. Bonsoir Christine,

    Je vous remercie, Christine et je ferais en sorte que la transcription de mes souvenirs soit moins romancés (me référant à vos propres écrits), en espérant qu'ils vous conviennent et vous permette de livrer quelques critiques ou pensées, par rapport à ceux-ci.

    Cordialement, Sonia

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  5. LE COMMENTAIRE DE MARDOHL (Début)

    Critique épisode 52

    Nous retrouvons dans cet épisode tante Jacqueline, dans son perpétuel et double rôle de dérisoire avocate et de docte consolatrice. Cette fois, son arrivée, accompagnant Diane en lieu et place de sa maman, a de quoi surprendre notre tristounette héroïne, pour qui la sentence « Ne t’inquiète pas, elle arrive », se trouve investie d’une pernicieuse ironie. En effet, et comme le rectifie spontanément sa tante, Christine a bien au contraire tout à craindre du retour maternel ! La sœur de votre mère se montre réconfortante, serrant sa larmoyante nièce à trois reprises dans ses bras (substituant sa tendresse à la tendresse que votre mère ne peut en cet instant vous prodiguer) tout en prenant, bien naturellement, le parti de l’autorité, quitte à renvoyer une fois encore la presque grande Christine à son mortifiant statut de « petite-chahuteuse-qui-n’en-fait-qu’a-sa-tête-et-envers-qui-il-va-falloir-sévir » et en rappelant, une fois encore et principe essentiel du système éducatif que vous éprouvez, que Madame Spaak n’agit pas ainsi de gaieté de cœur, mais par un sens avéré du devoir maternel, et dans le seul but de préserver l’avenir de sa progéniture : « Ta maman t’aime, tu sais. »

    A relever aussi le film totalement hallucinant que se fait Christine, dont l’angoisse montante imprègne la réalité de son récent cauchemar. Voyant venir tante Jacqueline alors qu’elle attendait sa mère, et sachant cette dernière à la boulangerie, voilà que s’emballe le cerveau de notre fabulante narratrice, qui carrément s’imagine que Maman s’en va inviter Mme Breton et son apprentie au claquant dénouement qui s’annonce. Le lecteur sourit d’un emballement si outrancier d’une juvénile imagination, mais de même mesure l’ampleur de la tension vécue par la malheureuse intéressée, dont l’imminence du châtiment lui chamboule l’interprétation de la réalité et lui fait appréhender (dans le sens littéraire de « saisir par l’esprit ») la honte absolue, du reste en principe « inappréhendable », que représente la seule perspective d’une déculottée subie devant un public extra-familial. Du coup, c’est paradoxalement avec soulagement que Christine voit repartir sa tante, en ce que son absence invalide ce « scénario du pire » mis en scène par son cauchemar et qui ne relèvera donc que du mirage. (Peut-être même vivra-t-elle comme un moindre mal la présence de ses petites sœurs appelées en spectatrices.)

    (Petite parenthèse : vous évoquez avec justesse et pertinence cette ubiquité caractérisant certains rêves, dans lesquels on se retrouve tout à la fois acteur et spectateur de ce qui s’y passe.)

    Que noter encore ? Le jeu sur les déterminants, le possessif « ma », signalant le fatidique nom « fessée » d’une façon dramatiquement plus signifiante que l’indéfini « un », (ce n’est rien de le dire, il faut le vivre) surtout quand ladite fessée se voit complétée par le complément « de Maman ». (Ceci dit, ne commettez-vous pas là une espèce de pléonasme ? Car il me semble que les fessées de Christine lui sont systématiquement administrées par Madame Spaak, qui ne semble pas de nature à déléguer cette tâche.)

    Et aussi Christine qui soulève cette intention de « se venger en douce ». Vous ne nous l’avez jamais montrée, pourtant, menant contre l’une ou l’autre de ses sœurs une telle entreprise de vindicte, mais cela pourrait livrer la structure de quelques savoureux récits. (Qui, selon le degré de dissimulation dont Christine saura ou non mâtiner son entourloupe, se termineront ou non sur les genoux maternels.)

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  6. LE COMMENTAIRE DE MARDOHL (Fin)

    Au fait, peut-être ai-je mal saisi un détail, mais pourquoi Christine accepte-t-elle plus facilement les sarcasmes d’Aline que ceux de Diane ? Pourquoi cette dissymétrie ? Est-ce parce qu’Aline se trouve la dernière punie en date et que par conséquent son aînée comprend cette jubilation d’autant mieux qu’elle-même à sa place aurait immanquablement exulté ? (Et par ailleurs exultera quand viendra son tour de céder ce statut ?)

    Bref, je cesse là les saccades de mes critiques éparses, et j’attends comme d’habitude le dénouement de cette péripétie, qui, pour être attendu, n’en garantira pas moins son lot de surprises, j’en suis persuadé.

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  7. Film hallucinant que le cauchemar que je fais, juge Mardohl. Mais, c'est bien comme il le dit la marque de l'ampleur de la tension qui me prend en imaginant une issue "publique" de ce mauvais pas dans lequel mon chahut m'a mise.
    Sur les vengeances en douce vis à vis de mes soeurs, je n'ai pas souvent osé, et ce n'était pas le cas dans cet épisode, mais je tâcherai d'en conter prochainement.
    Autre précision pour Mardohl : il est vrai que je supportais davantage les moqueries d'Aline que celles de Diane, mais c'est parce qu'Aline ayant plus de difficultés à bien travailler, elle était plus fréquemment punie que Diane, et que, même si le clivage principal était les deux petites d'un côté (car proches en âge) et la grande de l'autre côté, il y avait également comme un clivage entre les plus souvent fessées et la petite dernière, qui savait jouer les fayotes, qui tirait parti de son rôle de plus jeune à qui on pardonne plus facilement, et à qui on ne demande jamais de montrer l'exemple.

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  8. Chère Christine,

    Notre Christinette se rend à l'évidence, soeurette sur laquelle est se jetterait volontiers pour la griffer et lui faire ravaler ses railleries, comprend la position de celle-ci (dernière vraie punie de la maisonnée), moqueuse certes, mais aussi compatissante envers la grande sœur qui doit préparer ses fesses, comme elle, deux jours plus tôt et pour un entretien maternel plus consistant que le sien.

    Notre Christine est abattue, plus question de miracle, le bulletin étant là, il ne lui reste plus qu'à en attendre les conséquences, à savoir une bonne fessée de Maman qui pour l'indiscipline ne fait jamais les choses à moitié et fiche une trouille bleue à demoiselle.

    Résignée, anxieuse, notre Christine guette le retour maternel et stupeur, mais voilà Tata Jacqueline poussant le portillon accompagné de Diane et qui maladroitement lui fait le compte rendu de sa rencontre avec sa sœur, en précisant que celle-ci devait juste passer à 'l'épicerie et à la Boulangerie'.

    Dépitée, les neurones de Christinette fonctionnent alors à 200% et revit son cauchemar, imaginant le remake de celui-ci à l'identique en réel, chose hallucinante (je rejoins Mardohl) qui dénote l'état de stress dans lequel se trouve notre conteuse à cet instant et qui au retour de Maman n'a pour seule inquiétude que de savoir si celle-ci a convié la boulangère pour la soirée.

    Dés lors Christinou s'interrogeant, épie la conversation entre les sœurs comprenant que malgré la défense de Tata, Maman est plus que déterminée en cette année de redoublement à ne rien laisser passer et que Christine n'échappera pas à la seule chose qui fonctionne avec elle, à savoir une bonne fessée et sans aucun doute déculottée.

    Tata pleine de compassion, adresse néanmoins un message plein de bon sens à sa nièce préférée, ce qui n'aide pas forcément Christinou à s'avancer vers les genoux de Maman, seule consolation pour la fifille, le départ de l'avocate soulage celle-ci évaporant le cauchemar de l'avant veille, ne reste plus qu'à espérer l'absence des petites sœurs lors de l'explication maternelle, ce qui est moins sur !

    Désolé, Christine, mais j'ai le sentiment que Maman pourrait bien faire un nouvel exemple, pour confirmer son intransigeance sur la discipline, celle-ci se disant qu'en passant l'aînée, qui doit montrer la voie, son message sera peut-être plus clair pour l'ensemble de la troupe.

    Surtout, Chère conteuse, n'y voyez aucune vilenie de ma part, mais simplement une intuition, mais peut-être que je me trompe !

    Amitiés sincères, en cette période de fêtes, Dominique

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  9. Mardohl et Dominique sont d'accord dans l'analyse, et j'apprécie, non pas leurs conclusions qui ne sont pas de bon augure pour mon bas du dos..., mais que les commentaires se complètent et s'enrichissent les uns les autres.
    Oui, bien sûr, mon cauchemar était chose hallucinante, mais j'ai voulu montrer combien mon état de stress m'amenait à imaginer le pire, et combien un petit détail, une coïncidence comme la venue de Tata, pourtant fréquente, ou le passage à la boulangerie, pourtant presque quotidien, pouvaient être interprétés comme de mauvais présages.

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  10. Chère Christine,

    Comment cela nos conclusions ne sont pas de bon augure pour votre bas du dos, non mais sincèrement depuis l'annonce de cette colle, vous savez pertinemment que Maman ne va pas vous féliciter, mais plutôt s'occuper de vos rondeurs et nous ne formulons qu'une prévision sur la suite, qui en effet sera moins agréable pour vos 'belles joues du bas', mais ça vous n'en doutez plus avec l'arrivé du bulletin qui trône sur la table.

    Et bientôt, c'est Christinette qui trônera au travers des cuisses maternelles en présentant généreusement une paire de fesses bien découvertes, afin que Maman puisse offrir à Christinou ce qu'elle mérite pour cette récidive d'indiscipline, doublé de mensonges.

    Par conséquent l'état de stress que vous évoquez est parfaitement naturel et les jours passant celui-ci s'accroît de plus en plus, pour atteindre son paroxysme en ce jour fatal et dont certains détails lui font revivre ce cauchemar épouvantable, s'imaginant qu'il va prendre forme.

    Amitiés, Dominique

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  11. Christinette qui "trône" sur les genoux maternels. Merci pour l'expression, Dominique. Mais je préfère quand je suis traitée en petite princesse par une Maman fière de son ainée. Il est vrai que la fessée qui s'annonce fera de moi, à mon corps défendant, en quelque sorte la "reine" de la soirée. Mais, je me passerais bien de cette "exposition" de mes joues du bas...

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  12. Chère Christine,

    De rien, pour l'expression, ma Chère, elle m'a semblé tout à fait appropriée à la situation qui vous attends, mais j'admets que Christinette préfère la position de petite princesse choyée par Maman, que trôner au travers de ses genoux, culotte baissée et recevoir la fessée méritée, d'une vilaine petite fille qui a encore chahutée en cours.

    Mais que voulez vous, il y a un temps pour tout et Christinou sera malgré son désaccord ce soir la 'Reine' de la fête maternelle, en 'exposant' largement ses 'belles joues du bas' à la Mimine de Maman et qui sait, peut-être aussi, au regards malicieux et moqueurs des soeurettes.

    « Oh, quel vilain garçon ! Qui n'épargne rien à la pauvre Christinette pourtant 'si sage et si gentille', n'imaginant que des vilenies pour ses rondeurs, alors qu'elle souhaite les garder immaculées, vraiment pas gentil, ce Dominique ! »

    Amitiés, tout de même, Dominique.

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  13. Les grands esprits se rencontrent, comme on dit... Ce commentaire de Dominique arrive alors que je validais le message suivant.
    Il y a un temps pour tout, dit-il, et le temps est arrivé, puisque la lecteur de l'épisode 53 fait effectivement de Christinou la "reine" de la "fête" que Maman a promis à ses "belles joues du bas"....

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  14. Chère Christine,

    Je confirme, après la lecture de l'épisode 53 que vous êtes, Christinette, la 'Merveilleuse Princesse Grâce' de cette 'Grande Fête' maternelle, promise et tenue par une intendante au sommet de son art en matière de volée fessière, dont les 'Belles joues' de Christinou garderont le souvenir, à n'en pas douter.

    Amitiés, Dominique

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