dimanche 11 novembre 2012

Chronique d'un redoublement : 50. Quand les genoux maternels me font reculer...

SUITE 49


Maman avait achevé la fessée d'Aline par une dernière salve de claques très sonores qui avaient arraché de vrais cris à ma soeurette, toujours encline à forcer le volume sonore, mais qui, à ce moment de la tannée, n'étaient plus feints du tout.

Je reconnaissais, même jusque-là, la "patte" maternelle, sa façon de faire, ponctuée par un final tonique comme pour l'achever sur une bonne "impression", comme pour répéter une dernière fois son message, et faire comprendre qu'elle ne plaisantait pas et que l'on avait intérêt à se souvenir de sa fessée, si l'on ne voulait pas se retrouver en si fâcheuse position...


Aline s'en souviendrait certainement la prochaine fois qu'elle aurait la tentation de se montrer à nouveau dissipée en cours, et elle allait sûrement se tenir à carreau avec son institutrice, pour éviter d'autres confidences de cette dernière se plaignant à Maman.

Et l'appréciation sur la conduite d'Aline, dans le prochain bulletin, serait certainement du style : "En progrès, Aline se montre plus attentive". Une de ces formules classiques, mais qui ne manquerait pas de contenter Maman, et de lui faire songer que la fessée avait fait son effet, voire se demander si elle n'aurait pas dû sévir un peu plus tôt...

Ce que Maman ignorait, c'est que la fessée d'Aline allait rester gravée aussi dans la mémoire de son ainée...

En quittant la chambre des petites, Maman avait vérifié que j'étais bien en train de faire mes devoirs. En tout cas, j'avais prudemment ouvert un cahier et un livre devant moi, même si mon attention était moins dans la révision de mes leçons que dans l'écoute de ce qui se passait à côté.

Maman m'avertit qu'elle regarderait mon travail après le dîner, mais je savais qu'elle n'aurait rien à redire, car je ne voulais surtout pas lui donner de nouveaux griefs contre moi, et puis, signe encore de l'efficacité des méthodes maternelles, quelle que soit la punie, un soir de fessée, il était bien rare que les deux autres ne fassent pas l'impossible pour apparaitre d'une sagesse exemplaire.

Face à une mère qui avait jugé mon 13 sur 20 comme à peine suffisant pour une redoublante, et sans autre joker à jouer pour faire passer la pilule des deux heures de colle, je savais que mieux valait faire profil bas, et attendre le moment idéal, en commençant à être persuadée qu'il n'y en aurait pas...

En tout cas, même si j'avais eu encore un soupçon d'espoir, la fessée d'Aline avait "refroidi" mes ardeurs de sincérité, et "réchauffé" une imagination qui me voyait déjà déculottée et rougissante du bas du dos...

Si encore, Maman avait, comme souvent pour moi, agi au moment du coucher, j'aurais pu tenter de m'endormir quitte à cauchemarder en me repassant images et sons de la séquence d'Aline. Mais, il y avait le diner à venir, les devoirs à montrer, les douches à prendre, les rituels du coucher, tout cela avant de pouvoir se consoler en se disant que l'on a au moins gagné quelques heures avant ce qu'il fallait bien appeler l'inéluctable...

La soirée, comme il fallait s'y attendre, remit plusieurs fois la fessée d'Aline sur le tapis. Ma soeur était restée sur son lit, pleurnichant en continu, cachant ses larmes dans ses mains, et n'ayant plus la moindre envie de croiser nos regards.



Quand Maman l'appela pour diner, elle dût s'y reprendre à deux fois, mais la petite phrase qui fit bouger ma soeur ne laissait guère le choix de continuer à faire sa mauvaise tête : "Aline, je ne vais pas le répéter une troisième fois... Descends tout de suite, si tu ne veux pas que je remonte m'occuper de tes fesses..."

Diane, de son côté, se montrait obéïssante à l'excès, anticipant les demandes maternelles, cherchant les compliments, bref "fayotant" pour se faire passer pour le petit ange de la famille.



Maman n'était pas dupe, mais cela l'arrangeait tout de même qu'au moins une des trois soit tranquille. Diane ne manquait pas de relancer Maman sur ce qui s'était passé, et cette dernière, une fois que nous fûmes à table, réexpliqua la raison de ce qui l'avait fâchée : "Je veux bien comprendre parfois que vous n'ayez pas que des bonnes notes. Mais, à condition que vous ayez travaillé. Je ne supporte pas que l'on ne soit pas attentive en classe. Il y a un temps pour jouer, un pour travailler. Et, quand on confond les deux, Maman est là pour vous rappeler à l'ordre. Et rien de telle qu'une bonne fessée pour calmer les élèves dissipées, n'est-ce pas Aline ? J'espère que c'est bien compris..."

Ma soeur a piqué du nez dans son assiette, rougissant en grommelant un petit "Oui, Maman, snif, snif !" sur un ton plaintif. Ce sur quoi, Maman rajouta : "Et ce que je dis pour Aline est, bien sûr, vrai pour toutes les trois, vous vous en doutez bien, Christine et Diane... Il y a des sujets avec lesquels je ne transige pas, et vous le savez bien..."

Même si elle ne l'avait pas précisé, nous l'avions bien compris. Surtout moi, évidemment... Et ces paroles ne faisaient que confirmer mon angoisse. Je n'en étais même plus à me demander comment j'y échapperais, mais plutôt à me tirailler entre une (vague) idée qu'avouer tout de suite serait moins pire, et au moins me débarrasserait de cette peur, et une musique plus insistante encore qui conseillait de gagner du temps, mais les deux petites voix qui se faisaient écho dans ma tête avaient bien conscience qu'avec un tel raisonnement maternel, la chahuteuse collée n'avait qu'à préparer ses fesses...

Aline venait d'être punie pour avoir été "dissipée" en classe. Une grande soeur, qui plus est récidiviste en la matière, ne pouvait s'attendre à moins pour avoir "bavardé" et "chahuté" dans le dos de son professeur.
  
Et je n'avais même plus ma plutôt bonne note pour faire diversion face à une mère dont le raisonnement semblait sans faille. En tout cas, je ne me voyais pas le courage d'en parler au cours de cette soirée, sachant qu'après avoir dit et redit devant ses trois filles qu'elle ne tolérerait jamais que l'on soit indisciplinée en cours, Maman ne se déjugerait pas et aurait même eu tendance à théatraliser le second acte de sa démonstration...

Mieux valait, à mon sens, bien sûr, ne rien dire et attendre l'arrivée du bulletin de colle, vraisemblablement au courrier du surlendemain. Un instant, j'avais pensé que je pourrais avouer le lendemain, faire croire que cela venait de m'arriver, mais comme il n'y avait pas de maths le jour en question, cela n'aurait pas dupé Maman.

J'avais donc deux jours devant moi, voire trois, si par chance il y avait du retard dans le courrier, mais en même temps je n'arrivais pas à m'ôter de l'esprit que la cause était entendue, et que je ne m'en sortirais pas sans une nouvelle fessée...
 


Et comment ne plus y penser, quand les mots de Maman tournent en boucle dans votre tête ? Il allait en plus falloir donner le change, cacher mon trouble, ne pas risquer que Maman se doute de quelque chose, elle qui, si souvent, savait comme lire dans mes pensées...

Après le dîner, c'était à moi de prendre ma douche, pendant que Maman mettait les petites au lit, et vérifiait devoirs et cartables.

Je prolongeai un peu mon passage dans la salle de bain, histoire de bien me composer un visage d'innocente, voire d'enfant sage.

En revenant dans ma chambre, Maman avait déjà couché les petites, qui filaient droit en ce soir de fessée d'Aline, et elle m'attendait dans ma chambre, assise et occupée à regarder mon manuel d'histoire. Elle avait les jambes croisées, le genou dégagé par la jupe qui avait glissé légèrement, et l'image me fit sursauter. Elle se grava dans ma tête, comme si elle symbolisait ma prochaine destination... J'en pâlis...

"Il y a quelque chose qui ne va pas, Christine", demanda Maman en me voyant figée devant elle. Je marquai un temps avant de répondre, prétextant que mon pyjama me grattait au niveau du cou, et je me mis à me frotter pour que mon trouble ne soit pas démasqué.

Maman voulait me faire réciter ma leçon d'histoire. Je la savais par coeur, et j'eus même droit à des compliments : "Tu vois, que quand tu veux, ça va bien", commenta-t-elle. 

Toujours bloquée devant ses genoux, j'avais presque envie de dire : "Mais, Maman, tu sais, j'ai chahuté et la prof de maths m'a donné deux heures de colle".
Quelque part en moi, c'était près de sortir, en pensant secrètement : "C'est trop dur de devoir mentir deux jours, en sachant ce qui m'arriverait de toute façon".
Mais, ces genoux maternels m'impressionnaient trop. Et je me voyais déjà en position... "Non, non, je ne veux pas. Pas la fessée, pas ce soir. Non, je préfère un autre jour, non, je préfère attendre..." La voix tentatrice était la plus forte...


Maman venait de me faire un compliment. Elle allait me souhaiter bonne nuit avec chaleur et tendresse. Je n'allais quand même pas me priver de cela pour me jeter dans la gueule du loup, ou plutôt avouer, ce qui revenait à me jeter en travers de ses genoux, à sentir ma culotte descendre pour dévoiler une lune qu'elle aurait assurément transformé en brasier, en m'administrant une fessée à côté de laquelle, celle d'Aline n'eut été qu'un vague brouillon...

Quitte à en cauchemarder encore un jour ou deux, mieux valait m'endormir après un baiser maternel que les fesses écarlates...

A SUIVRE

32 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Bon sang ! Je viens de vous adresser à l'instant une réponse à votre dernier commentaire sur le 49, n'étant pas là cet après-midi et je découvre que dans le même temps, la livraison du suivant et un dimanche, cela m'étonne, mais bon ! Je ne vais pas faire la fine bouche et me régaler, en parcourant celui-ci et vous adresser mes pensées sur ce dernier.

    Amitiés, d'un lecteur ravi, Dominique

    RépondreSupprimer
  2. Adressez moi donc vos pensées, Dominique. Je les lirai avec plaisir, même si vous les agrémentez d'expressions comme celle qui vous fait qualifier de "quelques bonnes caresses Spaako-maternelles" sur ma "lune généreuse et bien dévoilée" ce qui, je vous l'affirme haut et fort, n'était nullement des "caresses". Sinon, vous pensez bien que mon angoisse n'aurait pas été telle qu'elle l'était...

    RépondreSupprimer
  3. Chère Christine,

    Inutile de l'affirmer haut et fort, je n'ai aucune peine à imaginer que la chaleureuse mimine de votre mère ne délivrait pas de caresses, lorsque vous étiez étalée au travers de ses cuisses (culotte baissée aux genoux) à votre lune accueillante et parfaite pour de bonnes dérouillées, bien méritées, comme savait le faire la mienne ou Tantine.

    Sinon cela n'aurait servi à rien et vos angoisses auraient disparues, ce qui n'est pas la cas, fort heureusement pour nous specta-lecteurs, qui auront donc le plaisir d'assister à quelques bonnes roustes de l'espiègle Christine, qui paillera et chialera comme les petites sœurs, sous la main très affûtée de Maman, na ! Voilà tout ce que vous méritez, vilaine, na !, hihi.......!

    Je vous prépare néanmoins mes pensées, en vous laissant à votre pensum sur ce qui se profile à l'horizon pour vos rondeurs, oh là, là ! Je crains pour elles, que cela ne claque vraiment très fort d'ici quelques jours, vous ne croyez pas ?

    Amitiés, Dominique

    RépondreSupprimer
  4. Que voulez-vous que je vous dise, Dominique ? Que je suis d'accord, que je partage votre pressentiment ? Eh bien, oui, je l'avoue. C'est parce que je "craignais" vraiment fort pour mes fesses que je n'ai pas voulu avouer sur le champ que j'avais récolté deux heures de colle.
    Là, juste en face des genoux maternels qui ne demandaient qu'à m'accueillir, je n'allais pas quand même confesser ma faute, ce qui aurait été comme si je disais à Maman : donne-moi la fessée... Mieux valait retarder ce moment si angoissant...

    RépondreSupprimer
  5. moi je voudrais bien que vous essayez un jour d'avoir le courage de dire à votre mere car de toute façon vous savez que vous aurez cette fessée et comme cela vous pouvez choisir votre moment quand vos soeurs ne sont pas là par exemple.
    Maman, j'ai deux heures de colle, je sais que je mérite une fessée, peux tu me la donner maintenant comme mes soeurs ne sont pas là
    et là baisser vous même votre culotte et vous allonger sur les genoux de votre mere, peut être que celle-ci sera moins sévère surprise par votre attitude responsable , il faut essayer on a des fois de bonnes surprises

    RépondreSupprimer
  6. Chère Christine,

    Ah quel plaisir ! Ma conteuse préférée sort de sa réserve et avoue enfin (à ses lecteurs) qu'elle est en mauvaise posture et qu'elle a très peur pour ses fesses, ayant en tête la fessée d'Aline, pour une simple dissipation en classe, qu'en sera t-il pour la récidiviste ?

    Alors bien sur, que Christine, ne peux face au giron maternelle qui la fait trembler de peur, déballer son erreur et réclamer à Maman la tannée qu'elle mérite, il est bien plus facile de différer l'échéance, malgré l'angoisse et le risque que cela comporte, en terme d'intensité pour ses rondeurs, Maman chérie associant à la bêtise, récidive et un manque de franchise de sa grande fille.

    Sincèrement, je vous vois très mal parti dans cette affaire de colle et vos fesses vont, à mon avis, en ressentir tout la mesure, compte tenu des circonstances, désolée pour celles-ci, quoique, hihi....!

    Amitiés, Dominique

    RépondreSupprimer
  7. Ah, Marta, Marta, facile à dire, mais pas à faire. Le raisonnement est intéressant sur le plan théorique, mais en pratique face aux genoux maternels, c'est tout autre chose. Et, quitte à vous décevoir, parmi les souvenirs que je n'ai pas encore contés, jamais je ne me suis hasardé à "réclamer" mon dû...
    Ne pas résister parfois, en comprenant qu'il valait mieux laisser faire Maman que rajouter à sa colère, ça, c'est arrivé. Mais, de là, à lui apporter mes fesses, à baisser ma culotte, jamais je n'aurais pu...

    RépondreSupprimer
  8. Bonjour Christine.

    Un peu débordé professionnellement ces derniers temps, c'est pourquoi j'interviens peu. Mais je ne perds pas une miette de vos récits, ni de vos dialogues notamment avec Dominique. Je sens d'ailleurs votre fessée très proche, tout sera fonction de la poste.

    Je voudrais juste revenir sur mon dernier récit, où je relatais ma cuisante fessée par ma maîtresse de CM1 Mlle P..., déculotté devant toute la classe, ainsi que devant quelques élèves de CP qui se trouvaient avec nous, en l'absence de leur maîtresse Mme L...

    Vous disiez que les fessées familiales vous paraissaient plus crédibles que les fessées scolaires. Je vous assure (comme on dit : sur la tête de mes enfants) que mon récit est rigoureusement authentique. A cette époque (années 50 et 60), toutes les personnes qui avaient en charge des enfants (grands-parents, oncles et tantes, nourrices, moniteurs de colonies de vacances..., et enseignants de maternelle et primaire) punissaient de différentes façons : nombre d'entre eux avaient recours aux châtiments corporels, gifles, coups de règles sur les doigts, tirages de cheveux et d'oreilles, et bien sûr fessées.

    Si, pendant toute mon enfance, et début adolescence, j'ai reçu un nombre incalculable de fessées par maman, mes trois années de primaires avec Mlle H... (CP) et Mlle P... (CE2 et CM1) ont été particulièrement chaudes pour moi, plus particulièrement pour mon bas du dos, les copains et copines de classe ont vu mon slip et mes fesses à plusieurs reprises. Fort heureusement, je n'étais pas le seul, même si j'ai eu largement ma part.

    Amicalement, à bientôt.
    Ecolement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

    RépondreSupprimer
  9. En tout cas, mon semi-aveu plait à Dominique. Oui, j'avoue qu'à ce moment de mon récit, j'avais peur, très peur pour mes fesses, n'ayant guère de doute sur le traitement qui les attendait. Mon seul luxe, ma seule consolation, était de pouvoir me dire que je réussissais à gagner du temps...
    Mais est-ce bien une "consolation" que de savoir que, de toute manière, l'avenir de mon bas du dos passait par une nouvelle exposition, culotte largement baissée, en travers des genoux maternels, et à une cuisson qui promettait d'être longue et brulante...
    Oui, je pose la question : est-ce une consolation que de ne pouvoir que différer un avenir cuisant ?

    RépondreSupprimer
  10. Chère Christine,

    Je vous rejoins tout à fait sur la réponse à Marta ou en effet, c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire, surtout si l'on n'est pas concerné et j'imagine mal, Christine, aller 'solliciter' une fessée même méritée et inéluctable, auprès de Maman et encore moins baisser elle-même sa culotte, chose impensable à son esprit (ce que je n'aurais jamais pu faire, également), au pire celle-ci pouvait se montrer plus docile face à la volonté maternelle, mais sans plus, l'angoisse et la crainte étant trop fortes.

    Concernant votre semi-aveu (toujours sur la réserve, Chère amie, si vous le permettez), bien évidemment que vous avez très peur pour vos fesses, sachant pertinemment qu'elles vont êtres conviées à la fête prochainement comme celles d'Aline et que cette fête sera bien plus flamboyante, alors autant gagner du temps dans la mesure du possible, pour se consoler et se rassurer psychologiquement.

    «Est-ce une consolation» demandez-vous ? Vous seule pouvez y répondre, compte tenu de votre expérience en la matière ! Néanmoins, je vous avouerais (car moi je n'hésite pas) avoir différé quelques punitions inéluctables et qui finissaient toujours par arrivées, à ma grande désolation.

    Amitiés, Dominique

    RépondreSupprimer
  11. Oui, Louis, autre temps, autres méthodes. Je ne mets pas en doute votre témoignage. C'est juste que, n'ayant pas vécu cela, j'accroche moins, quel que soit la qualité du récit. Ne m'en veuillez pas.

    RépondreSupprimer
  12. Est-ce une "consolation" que de ne pouvoir que différer un avenir cuisant ? Vous me renvoyez la question, Dominique, et je n'ai pas de réponse nette.
    Bien sûr, parfois, le fait de recevoir cette fessée crainte "soulageait" presque, ôtait l'angoisse, permettait d'en finir avec la peur et toutes les pensées stressantes qui me faisaient imaginer ce qui m'attendait.
    Mais, différer, gagner du temps, consolait aussi un peu, en cela que j'avais l'impression d'influer sur le cours de ma vie. Recevoir un câlin, entendre Maman me souhaiter bonne nuit, me féliciter pour ma leçon bien sue, n'est-ce pas mille fois préférable que de lui avouer tout de suite une nouvelle qui va la fâcher, et qui m'amènera sans tarder à pleurer et supplier, étalée sur ses genoux, culotte baissée, pour récolter ce qui m'était due, à savoir une bonne fessée, magistrale et cuisante...

    RépondreSupprimer
  13. Chère Christine,

    Je comprends votre raisonnement sur le fait que retarder la désagréable échéance, vous consolait et que recevoir en échange des félicitations pour une leçon bien apprise, un câlin, voir un gros poutou et mille fois plus intéressant, que d'offrir une lune généreuse et amplement découverte à la dextre maternelle qui ne se privera pas d'y faire des ravages, faisant chanter nombres de suppliques et verser des flots de larmes, à la Christinette, méritant au final cette bonne volée, qui l'attend.

    Amitiés, Dominique

    RépondreSupprimer
  14. La Christinette, en effet, préfère félicitations, câlin et gros poutou dans les bras de Maman, plutôt que de se faire attraper, d'être basculée en travers des cuisses maternelles, sans pouvoir empêcher des mains expertes de la déculotter, et offrir ainsi ce que vous appelez une lune "généreuse", car effectivement plus ample que celles des petites soeurs, et qui nécessite donc un traitement prolongé qu'il est largement préférable de tenter de reporter au lendemain...

    RépondreSupprimer
  15. Chère Christine,

    Bien sur que la Christinette préfère câlin, félicitations et gros poutou dans les bras tendres de Maman, plutôt que lui offrir cette lune généreuse et rebondie, bien déculottée, que celle-ci peux gratifier de claquées aussi généreuses que les fesses qui lui sont présentées et ne s'en prive pas, lorsqu'elles est à sous la main.

    Alors, j'admets volontiers que vous soyez plus tentée de reporter ce traitement, qui vous fiche une trouille bleue et pour lequel vous angoissez terriblement, le sachant inéluctable, mais voilà c'est la vie, lorsque l'on fait des bêtises, il faut en assumer les conséquences, même si cela effraie.

    Néanmoins, par amitié, je compatis à la douleur qui envahira prochainement vos fesses, dont la destinée est de passer un long moment sous la main experte de Maman et vous fera peut-être prendre conscience qu'il faut s'assagir et grandir vraiment, pour éviter ce genre de rendez-vous, enfin pas trop vite, de sorte que nous lecteurs nous puissions encore profiter de ceux-ci, hihi....!

    Amitiés, Dominique

    RépondreSupprimer
  16. Assumer, assumer, vous en avez de bonnes, Dominique. Permettez que je tente toutefois de prolonger l'accalmie, et que j'attende l'arrivée du bulletin de colle pour "assumer" en effet ce qui semble "inéluctable", selon vous, et, je dois vous l'avouer, selon moi aussi...

    RépondreSupprimer
  17. Critique de MARDOHL de l'épisode 50

    Une fois de plus, une fois encore, redondante dérobade, les aveux de Christine se bloquent dans sa gorge. De ses deux petites voix qui en une lancinante schizophrénie, la titillent, celle qui penche pour le mutisme l’emporte. (La dualité caractérisant notre personnage lors de ses réflexions internes est par ailleurs parfaitement rendue par l’emploi d’une antithèse, Christine se sentant tout à la fois « refroidie » et « réchauffée ».)

    Toutefois peut-on cette fois discerner des circonstances atténuantes dans la récusation de notre fautive narratrice. La fessée d’Aline claque encore à ses oreilles, la péroraison maternelle lors du dîner qui s’en est ensuit ne lui laisse plus planer l’ombre d’un doute quant aux conséquences de ses deux heures de colle.

    De plus, au moment fatidique, celui du coucher, le meilleur créneau sans doute en ce que le lieu la soustrait au regard de ses sœurs, c’est l’image brutale des genoux maternels qui lui ôte toute velléité de confession, tel le condamné de Victor Hugo qui voit fuir tout son courage à la vision de la guillotine : « J’ai eu beau me roidir, beau me crisper, le cœur m’a failli. Quand j’ai vu au-dessus des têtes ces deux bras rouges avec leur triangle noir au bout, dressés entre les deux lanternes du quai, le cœur m’a failli. »

    Cette avec la même acuité douloureuse que la perspective de ces deux jambes croisées avec l’ourlet de la jupe en bordure, s’incarne dans l’esprit de Christine en une effarante projection métonymique de la fessée qui lui est promise. Du coup, le cœur lui a failli.

    (Tiens, d’ailleurs, je réalise en passant que, dans le déchaînement descriptif caractérisant votre narration, les genoux de votre Maman n’ont pas souvent été évoqués. Qu’en est-il cependant, avant et pendant la « procédure » ? Les écarte-t-elle un peu pour former comme une assise au fessier de la punie ? Ou au contraire les maintient-elle bien serrés pour que la patiente, calée comme le pain sur la planche, ne puisse amortir les coups par un mouvement descendant ?

    Aussi, Christine ressent-elle ces articulations lui rentrer dans le ventre sous le choc des claques ? Et de même, qu’en est-il de ses propres membres au moment de l’opération ? Ses mains et/ou ses pieds touchent-ils terre ? Si c’est le cas, peut-être, dissemblance d’aînée supplémentaire, vit-elle la fessée différemment que ses petites sœurs, qui, plus petites, agitent encore dans le vide leurs bras et leurs jambes.)

    Résultat : elle opte comme à sa mauvaise habitude, pour la procrastinante solution de facilité. Comment lui en vouloir, à notre chahuteuse favorite, de préférer le câlin maternel à la fessée ? Mais le lecteur ne sait que trop de quel retour de flamme peut se montrer capable Madame Spaak lorsqu’on lui cache la vérité : peut-être que Christine paiera le prix de son silence, en se voyant, comme à la Toussaint, punie sous les yeux hilares de ses sœurs. Peut-être même que votre maman, irritée par

    cette récidive en recel, pourrait instituer la règle suivante : « Christine, je sais que tu as horreur de recevoir la fessée devant Aline et Diane. Aussi, désormais, que ce te soit clair : à chaque fois que tu me caches ne serait-ce que sur une demi-journée la moindre heure de colle, tu es punie pour l’exemple en présence de tes sœurs. »

    Je me demande d’ailleurs si les deux jours de répit qui lui restent avant l’orage seront comparables ou divergents de la fameuse attente de la Toussaint. Comme tous vos fidèles lecteurs, j’attends de lire !

    RépondreSupprimer
  18. Chère Christine,

    Bien entendu, que je vous permet de jouer la prolongation sur l'accalmie et attendre comme à votre habitude l'arrivée du messager porteur d'un pli annonciateur pour la Christinette, d'une soirée des plus agitée pour son bas du dos et qui n'est pas le messie, qui lui savait apporté réconfort aux brebis s'étant égarées, sur les chemins de traverse.

    D'autant que comme le souligne très justement Mardohl, l'option du facilité risque fort de coûter très cher à la Christine ancrée à ses vieux démons et je vous avoue (tiens moi aussi) que tout comme lui, 'le retour de flamme, maternel' donnera l'occasion à vos sœurs d'assister au tournage en live, du nouvel Christinien.

    Au delà de cela, bravo pour l'aveu sur l'inéluctable déconvenue qui vous attend, Chère Conteuse ! Et tant que j'y suis, mais totalement hors sujet, j'espère que le petit surnom amical de Christinette dont je vous affuble depuis quelques commentaires, ne vous froisse pas et que vous le prenez pas pour une familiarité de ma part.

    Amitiés, Dominique

    RépondreSupprimer
  19. Pas de problème, Christinette est sympa comme petit nom. Mamie l'employait parfois, comme Christinou, dans mon plus jeune âge. Pré-ado, c'était davantage Christine ou ma grande, en opposition à Christinette, qui effectivement rappelait que j'étais encore un peu une gamine, ce que Maman me démontrait par d'autres signes qu'un surnom, des signes plus "palpables", plus "sonores", plus "marquants", que vous devinez aisément, non ?

    RépondreSupprimer
  20. Chère Christine,

    Désolé Christine de me mettre au clavier qu'à cette heure là, mais entre le boulot et mes petits animaux (j'ai une chatte qui m'a fait 5 chatons), je suis un peu moins disponible, mais content que ce petit nom vous plaise et ravive de gentils souvenirs plus anciens avec Mamie.

    Et je saisis fort bien le changement d'appellation de celle-ci, lorsque sa Christinette ou Christinou (j'aime bien aussi, en pensant) a grandi, physiquement, par la suite et il est bien évident que Maman savait, ELLE !, souligner ce coté un peu gamine qui collait à la peau de sa pré-ado et remplacer un éventuel surnom, par la paume de sa main, d'une efficacité redoutable et redoutée, par 3 fillettes.

    Oh ! Pardon ! Mille excuses, 2 fillettes et une pré-adolescente qui tardant à grandir vraiment, offrait à Maman un champ d'action, on ne plus exploitable, pour une experte, comme ELLE et lui administrer de Très Bonnes Fessées Déculottées, allons Christinette appelons un chat, un chat et ne vous cacher pas derrière des adjectifs, que vous connaissez par cœur et qui à mon avis, ne profite qu'à votre angoisse grandissante (elle !), sur ce qui vous attend, est-ce que je me trompe petite Christinou de Mamie chérie ? Humour ! Mais vous l'aviez devinez !

    Finalement, avec ce manque de temps, je me demande, si je ne vais pas m'abstenir de continuer la rédaction du commentaire sur cet épisode que j'avais commencé, compte tenu qu'une grosse partie des mes pensées ont été déjà livrées et n'étant pas 'homme de lettres', à l'inverse de ce cher Mardohl, mais plutôt dans la réactivité immédiate (du fait de mon métier) sur un fait, une idée ou un problème dont on me faire part, j'avoue (encore ! je me répète) être à cours d'inspiration, pour vous fournir une analyse, digne de ce nom et puisse vous faire rebondir.

    Amitiés,Dominique

    RépondreSupprimer
  21. Oui, Dominique, évidemment que vous ne vous trompez pas sur l'angoisse grandissante que ressentait l'ainée de la famille quand Maman la ramenait de son statut de pré-ado à celui d'encore un peu gamine...
    Oui, si vous le dites, il est vrai que si je m'étais comportée comme une grande raisonnable, je n'aurais pas "offert" à Maman un "champ d'action" qui n'était autre, ce "champ d'action", que ma blanche lune...
    Mais, ce verbe "offrir" est quand même paradoxal, car à l'évidence je n'avais aucune "volonté" d'offrir mon bas du dos, et que je préférais dix mille fois être câlinée comme la petite Christinou de Mamie chérie que de me faire "administrer de Très Bonnes Fessées Déculottées", comme vous le dites avec ces majuscules sur des mots qui, déjà en minuscule, me font frémir, m'angoissent, surtout dans la situation de mon récit où je ne sais que trop ce qui m'attend...

    RépondreSupprimer
  22. Chère Christine,

    Et oui, ce 'champ d'action' n'était autre que votre lune immaculé, enfin au départ, celle-ci devenant très vite une lune rousse et je suis d'accord, avec vous, sur le paradoxe de l'offrande que j'utilise, sachant pertinemment que t-elle n'est pas la 'volonté' d'une Christinette plus encline aux câlins et aux compliments, qu'aux marques d'affections particulières de Maman lorsque sa pré-ado se comportait en gamine.

    Désolé, que les majuscules vous fasse frémir et angoisser davantage sur ce qui vous attend, mais il semble ou alors je deviens sénile, que Maman chérie vous a déjà servi quelques déconvenues (sans employer le MOT, vous l'aurez remarqué !) très majuscules, n'est ce pas Chère Conteuse ?

    Ceci étant dit, pour votre plaisir, ainsi que celui de vos lecteurs, je vais m'efforcer de retrouver une nouvelle inspiration pour terminer le commentaire de cet épisode, que j'ai laissé en suspend et le transmettre au plus tôt.

    Amitiés, Dominique

    RépondreSupprimer
  23. Bonjour Christine.

    Au sujet de votre "non-souhait" sur les fessées scolaires, rassurez-vous, je ne vous en veux absolument pas. Comme je vous l'ai dit, je respecterai l'esprit de votre blog.

    Tout comme vous, j'ai déjà suffisamment à raconter avec mes fessées maternelles, car ma mère n'avait rien à envier à la vôtre.

    Sauf que je ne pourrai quasiment jamais vous raconter des moments d'attente et d'angoisse comme vous le faites si bien, ayant rarement vécu cela. Maman était très impulsive, la fessée tombait sur le moment de sa colère.

    Les seuls moments de suspense que je connaissais ne duraient que quelques secondes :
    - quand maman se précipitait vers moi, allait-elle m'emmener dans un endroit isolé, à l'abri des regards ? option assez rare chez maman ;
    - quand j'étais en position, allait-elle me déculotter ou non ? le non-déculottage était rare chez maman (surtout quand j'étais en pantalon), mais ça arrivait de tems en temps.

    Amicalement, à bientôt.
    Fesseusement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

    RépondreSupprimer
  24. Des "déconvenues" très "majuscules"... Jolie expression, Dominique. Déconvenue comme déception par rapport à un fol espoir d'y échapper, comme désappointement de se retrouver en situation si délicate, si perturbante. Et majuscules, comme on nous l'apprenait avec insistance, comme une marque d'importance, une marque de respect, et il est vrai, hélas que ces "Très Bonnes Déculottées" n'étaient jamais des fessées "ordinaires", mais des épisodes "marquants" comme la paume maternelle qui rougissait mon épiderme, et aussi comme l'angoisse qui me taraudait l'esprit, puis la honte qui m'envahissait ensuite.

    RépondreSupprimer
  25. Chère Christine,

    Merci du compliment et je partage votre avis sur la déception ressenti, dés lors que l'espoir d'échapper à ce moment fatidique, ô combien désappointant et vous soulignez fort justement, la différence entre une « fessée instantanée » et toutes les composantes d'une «Très Bonne Déculottée» quasi programmée: l'angoisse de l'avant, la trouille et la douleur du pendant et enfin la honte de l'après, par la divulgation maternelle de cet épisode mortifiant, hélas bien souvent mérité par une charmante Christinette, pré-ado épanouie, mais encore trop écervelée et donc soumise à un régime punitif de gamine.

    Amitiés, Dominique

    RépondreSupprimer
  26. "Epanouie, mais encore trop écervelée". La remarque est bonne. C'est vrai que j'étais du genre à vouloir profiter de la vie, à aimer être rieuse, taquine, enjouée, à vouloir m'amuser, et amuser les autres, surtout que je n'avais guère de mal à assimiler mes leçons, et d'autant plus en cette année de redoublement, où je revoyais un programme, certes pas assez travaillé l'année précédente, mais pour bonne part globalement acquis.
    Mais l'épanouissement est une bonne chose, l'attitude écervelée en est une autre. Et comment qualifier autrement que de l'écervélement une collégienne qui ne s'aperçoit pas que son attitude commence à fâcher ses profs, qui oublie qu'elle a déjà été rappelée à l'ordre une ou deux fois, et qu'il vaudrait mieux ne pas tenter le diable, et éviter que la troisième remarque ne soit plus un avertissement, mais se transforme en mot dans le cahier de correspondance ou, pire encore, en heures de colle...
    Et, c'est vrai, que lorsque la sanction tombe, la Christinette peut s'en vouloir, ne doutant pas que cela l'entraine dans une spirale d'angoisse qui ne s'achèvera que dans les larmes, sous l'effet d'une "Très Bonne Déculottée", comme le dit Dominique.

    RépondreSupprimer
  27. Chère Christine,

    Voici donc mes pensées sur cet épisode de transition, ô combien plaisant et chargé d'une myriade de référence, qui fait la quintessence de votre blog, avec l'ensemble de la distribution Spaakienne, à commencer par Maman star de l'épisode, Christine parfait second rôle, Aline excellente doublure et enfin Diane trublion de service.

    Dans un premier temps, voilà Maman qui sert une volée quasi Christinienne à Aline, pour un simple manque d'attention en classe et qui là, contrairement à ses habitudes s'exprime naturellement, ce qui résonnant aux oreilles de la grande sœur, la font cogiter, sur son propre avenir fessier, qui s'annonce pour le moins, dés plus sombre.

    Avec cette copieuse claquée d'Aline, entendue de tous et surtout de Christine, Madame Spaak assoie son autorité démontrant son intransigeance vis à vis de l'indiscipline, amenant Aline à une meilleure conduite scolaire, lui valant certainement de futurs compliments de la maîtresse et confortant ainsi Maman, sur l'efficacité d'une méthode ayant fait ses preuves, avec l'aînée.

    Celle-ci, d'ailleurs, de par l'écho, s'inquiète pour son propre destin prenant conscience que si pour une simple remarque de la maîtresse, Aline se voit gratifier d'une magistrale volée, celle-ci ne peux que s'attendre à une tannée exceptionnelle, pour une colle en récidive, d'autant que ses rondeurs de pré-ado sont bien plus accueillantes que les petites pommes de soeurette, plus fragiles et moins endurantes.

    Dés lors, notre Christine ayant grillé son seul atout (un peu faible) s'accroche au fol espoir de pouvoir échapper à une nouvelle explication maternelle musclée, en réfléchissant à l'instant le plus favorable pour faire avaler sa mésaventure, tout en sachant que cette probabilité serait inexistante et s'imagine déjà dans une position très inconfortable, paillant beaucoup plus fort qu'Aline sous la main de Maman experte en la matière.

    A suivre......

    Amitiés, Dominique

    RépondreSupprimer
  28. Chère Christine,

    C'est un fait, la Christinette chérie de Mamie est épanouie et intelligente, usant de toutes ces capacités juvéniles pour être heureuse et profiter de tous ces instants de joie et de bonheur, que la vie offre à l'enfance.

    Sauf qu'en grandissant (vraiment), comme vous le soulignez très justement, il faut savoir capter les signes défavorables et ne pas jouer avec le feu (tiens! Cela me rappel quelqu'un), avec tout ce que cela entraîne, angoisse, peur, douleur et brûlure intense, après une « Très Bonne Déculottée » qui vous attend, d'ailleurs ! Et donc nous (vos lecteurs et moi) serions ravis d'avoir la livraison, à moins que vous ne soyez tentée par un petit acompte ?

    Amitiés, Dominique

    RépondreSupprimer
  29. Chère Christine,

    Lors de l'appel pour le dîner, Madame SPAAK réaffirme sa détermination, «Aline, je ne vais pas le répéter une troisième fois....Descends tout de suite, si tu ne veux pas que je remonte m'occuper de tes fesses...», incitant les sœurs à la sagesse, Diane profitant d'un statut de bonne conduite se montre obséquieuse et curieuse, obtenant les détails de l'action maternelle, Maman forte de cette autorité réitère alors son message sur des sujets (indiscipline, manque de travail) qu'elle ne supportent pas et pour lesquels elle n'accorde aucune clémence, se référant à la dissipation d'Aline, sauf que pour Christine ce rappel n'est plus une simple menace, mais une promesse de ce qui l'attend, la seule consolation étant qu'elle seule le sait, à cet instant.

    Dés lors, Christine, s'interroge sur la conduite à tenir (avouer ou gagner du temps), sauf qu'un aveu la terrorise, imaginant que dans ce cas, Maman pourrait bien organiser une séance plus solennelle et exemplaire, dont elle ferait les frais.

    Notre Christinnette, reprend alors sa casquette de cachottière afin de conserver l'immaculé de sa lune, qui reprendra forcément une toute autre coloration d'ici 2 ou 3 jours, mais pour cette petite tête de linotte c'est toujours çà de gagner, avec le risque d'une addition beaucoup plus salée.

    Le souci pour Christine, étant de ne pas se trahir jusque là, mission délicate s'il en est, celle-ci ayant du mal à contrôler ses émotions lorsque Maman prend des positions équivoques, symbolisant pour elle un futur rendez-vous aussi néfaste, qu'inéluctable pour la récidiviste, mais préférant bien évidemment s'endormir après des compliments et un bisou de Maman, plutôt qu'avec un brasier au bas du dos.

    Amitiés, Dominique

    RépondreSupprimer
  30. La "casquette de cachotière", encore une jolie trouvaille, Dominique. C'est amusant de penser qu'une "casquette" qui est, par définition, faite pour protéger la tête, peut aussi mettre deux fesses blanches à l'abri d'un coup de soleil maternel, d'un réchauffement important, d'une coloration écarlate et particulièrement redoutée...
    Comprenez donc que je préfère gagner ces deux ou trois jours, et profiter de bisous sur la joue, plutôt que de "brasier" sur d'autres "joues" qui ne demandent qu'à rester pudiqeuement cachées.

    RépondreSupprimer
  31. Chère Christine,

    Je suis bien d'accord avec vous qu'une 'casquette' est plutôt censée protéger le haut de l'anatomie, que le bas, sauf qu'en la circonstance cet attribut va mettre à l'abri, pour un temps, la lune immaculée d'une Christinette qui redoute fortement, la manière dont Maman la transforme en couché de soleil, à la suite de bêtises.

    Je comprends donc qu'il vous est plus agréable de profiter de bisous sur les joues du haut et remettre à plus tard l'embrasement de celles du bas, qui connaîtrons à nouveau l'horreur d'être dévoilées et s'offrir impudiquement à une dextre maternelle très affûtée et dévastatrice pour les généreuses rondeurs de la demoiselle.

    Amitiés, Dominique

    RépondreSupprimer
  32. Dominique s'attarde sur cet épisode, ce qui n'est pas pour me déplaire. Je ne doute pas qu'il mettra autant de zèle pour le suivant (et les autres à venir). En tout cas, ma "casquette de cachotière" aura tenu deux jours pleins, et c'est déjà cela de gagné...
    Cela dit, je ne peux que constater que Dominique a raison en écrivant que "l'embrasement de mes joues du bas" est inéluctable... De plus, je ne suis plus la seule de la maisonnée à savoir que j'ai récolté deux heures de colle... Et avant même que Maman ne soit là pour me le confirmer, Aline est déjà dans la confidence, voilà qui est bien pénible à supporter...

    RépondreSupprimer