samedi 27 octobre 2012

Chronique d'un redoublement : 49. Quand la fessée d'Aline ressemble à une répétition...

SUITE 48

Durant les jours qui suivirent cette fessée déclenchée par mon coup de pied donné en douce à Diane, et par l'intervention de la jeune vendeuse de la boulangerie, paradoxalement, c'est vrai que je me sentais plus libre au collège.
A la maison, ma mésaventure restait dans les mémoires. Quelques gifles étaient bien tombées pour de petits griefs reprochés à mes soeurs, mais la dernière référence en matière de "bonne fessée" demeurait celle que j'avais reçue...
Et, comme le fait d'avoir plus ou moins "maltraité" soeurette avait été un élément déclenchant, les petites en profitaient pour se plaindre dès que j'étais dans leurs parages, m'amenant à m'isoler dans ma chambre.
Même le chemin du collège au quotidien qui me faisait repasser devant la boulangerie, continuait à me faire ruminer de mauvais souvenirs.

Quelques notes plutôt correctes obtenues les jours suivants contribuaient à me faire me sentir à l'aise. Maman aurait toujours voulu mieux en raison de mon redoublement, mais du moins ces notes au dessus de la moyennene me valaient-elles pas d'engueulades maison.

Le souci, c'est qu'une Christine qui prend confiance est une Christine qui relâche son attention, qui se croit au dessus des consignes élémentaires de discipline. Ainsi, un peu plus de deux semaines après l'épisode de la boulangerie, contente d'un 13 sur 20 à une interro de maths, j'ai passé une bonne partie du cours à chuchoter avec ma voisine, à tenter d'amuser la galerie quand la prof était au tableau, puis à rêvasser, le regard vers la fenêtre au lieu de suivre une leçon, dont il est vrai, à mon corps défendant, que je l'avais déjà bien acquise l'année précédente. 

Mais ce genre d'attitude est du genre à énerver une prof, surtout si l'élève semble ne pas prendre au sérieux ses deux premières remarques sans frais.

"Christine, puisque vous aimez tant parler derrière mon dos, vous viendrez le faire pendant deux heures de colle !". La sentence tomba de la bouche de la prof de maths avec un ton très pince sans rire qui provoqua l'hilarité générale. La seule à faire la grimace était moi, et je tombai de haut, comprenant que cela allait m'attirer assurément de gros ennuis à la maison...


Je tentai, à la fin du cours, de demander à la prof de revenir sur sa décision, mais elle était déjà en train de remplir le bulletin de colle que le secrétariat du collège enverrait à la maison par la poste.
"Ecoutez, Christine, ce n'est pas la première fois que je vous demande de ne pas déranger le cours. Ca suffit, et je pense que ces deux heures de colle vous feront réfléchir...", conclut la prof suite à ma requête suppliante.
Non seulement, elle confirmait ces heures de colle, mais je la vis remplir la case motif du bulletin de colle ainsi : "Bavarde au lieu de suivre le cours, et chahute derrière le dos de son professeur". Voilà quelques mots qui n'allaient certainement pas manqué de faire réagir Maman, j'en avais bien conscience...

En tout cas, cette annonce mit un terme à ce sentiment de liberté que je ressentais en classe depuis quelques jours. C'était une tuile qui me tombait sur la tête, et mes angoisses franchissaient à nouveau le mur du collège, la peur de la fessée me rattrapait jusque-là !

J'étais sonnée, mentalement groggy, et j'eus du mal à cacher mon trouble durant les deux heures suivantes de cours.


Sur le chemin de la maison, une petite voix raisonnable me suggérait dans la tête de parler à Maman le soir-même. Il y avait ces heures de colle qui la fâcheraient, mais aussi ce 13 sur 20 dans la même matière qui pouvait, peut-être, inciter Maman à la clémence...

Mais, je connaissais la détermination maternelle et, à mesure que je me rapprochais de la maison, je me sentais moins confiante en cette tentative d'amadouer ma chère mère...

Le passage devant la boulangerie raviva mes souvenirs cuisants... Bien sûr pour l'instant, Maman n'était pas au courant, n'avait donc rien annoncé, et boulangère et vendeuse ne pouvaient se douter de rien, mais je savais que le chemin qui me restait à faire vers la maison était le même que quinze à vingt jours plus tôt et, que ce soit ce soir ou lors de l'arrivée du bulletin de colle par la Poste, j'avais bien conscience qu'il y avait de fortes probabilités pour que ce chemin soit celui qui allait m'amener sur les genoux maternels...

Ne rien dire, c'était faire passer mes chances d'échapper à la fessée de très peu à zéro, me rappelait pourtant la voix de la raison. Mais, ne rien dire, c'était aussi gagner du temps, passer une soirée calme, et ne pas se coucher la lune écarlate, répondait la voix d'une certaine prudence. D'autant qu'il peut arriver qu'une enveloppe se perde, que le téléphone soit en panne et que Maman ne rencontre personne... Certains gagnent bien au loto, non ?

J'arrivai à la maison deux minutes avant que Maman ne rentre avec mes soeurs qu'elle était allée chercher à l'école. Cela m'avait laissé le temps de poser mon cartable, de sortir mes devoirs, et la copie de maths, dont le 13 sur 20 était assorti d'un commentaire : "Notions bien assimilées, un résultat encourageant".

La petite voix de la raison reprit le dessus. Je me dis qu'il n'y avait plus à tergiverser, et je descendis les escaliers, la copie à la main, décidée à "vendre" le paquet "bonne note plus colle" avec demande de clémence et mille promesses de ne plus recommencer à la clé. Pour une fois, je prenais le risque, sachant bien que c'était maintenant ou jamais... Je me connaissais et savais que si je commençais à jouer la montre, j'aurais tendance à aller jusqu'au bout, jusqu'au moment où je serais devant le fait accompli...


J'y allais donc. Pour une fois. Pas rassurée, les jambes en compote, mais j'y allais quand, pénétrant dans la cuisine, je me retrouvai face à Maman qui sermonnait Aline...


Elle haussait le ton : "Elève dissipée, élève dissipée, ce n'est pas moi qui le dit Aline, c'est ton institutrice. Je veux bien pardonner quelques notes décevantes, si je vois que tu travailles consciencieusement, mais pas question de tolérer que tu ne sois pas attentive en classe. J'en ai assez, Aline ! Ca ne va pas se passer comme ça, tu sais".

Ma soeur baissait la tête, en pleurnichant. Maman avait, sans nul doute, croisé la maitresse d'Aline à la sortie de l'école et les nouvelles semblaient ne pas avoir été flatteuses pour ma soeur, déjà souvent à la peine au plan de l'apprentissage, et pour laquelle (comme pour toutes ses filles d'ailleurs) les manques en matière de discipline étaient jugés d'autant plus impardonnables par Maman.

Débarquant à ce moment devant elles, je commençai à douter que ce soit le moment opportun, mais j'étais à deux pas de Maman, avec ma copie à la main. "Que veux-tu, Christine ? Tu vois bien que je discute avec Aline. J'espère que tu n'as pas de mauvaises nouvelles à m'annoncer... Quand je te vois avec cet air-là, je me méfie...", me lança Maman, en s'avançant pour prendre ma copie que j'avais remise derrière mon dos, comprenant que mieux valait peut-être attendre un moment plus opportun...

Je répondis, par réflexe : "Non, non, rien de grave, Maman. Promis. Je, euh, je voulais te montrer mon interro de maths, et, euh..." Maman avait déjà la copie en main avant que je ne poursuive la phrase.

"Treize sur 20, oui, c'est bien. Mais il n'y a pas de quoi pavoiser. Pour une redoublante, dans une matière qui te réussissait plutôt l'an passé, tu devrais être parmi les meilleures, tu sais, ma grande. Bon, enfin, je préfère ça qu'un mauvaise note. J'ai assez à faire avec ta soeur aujourd'hui...", commenta Maman, d'une manière qui venait de ruiner mon espoir que ce 13 sur 20 serve à l'amadouer. Il n'en était rien  et cela n'était pas de bon augure pour mes fesses, mais pas du tout...

Je dûs me résoudre à faire demi-tour, et à remonter dans ma chambre, alors que Maman poursuivait sa "discussion" avec Aline qui, en fait, ne disait pour sa part pas grand chose, hormis quelques dénégations assorties de promesses d'être sage, histoire de ne pas énerver davantage Maman.

Je tendais l'oreille depuis le palier pour ne rien perdre de la conversation. Diane, elle, s'était mise à lire assise sur le canapé du salon, d'où elle devait aussi écouter ce qui se passait.

La cause était entendue : cela allait barder pour Aline. Maman lui demanda d'arrêter de chouiner : "Je vais te donner une bonne raison de pleurnicher. Allez, file dans ta chambre. Je range les courses et je vais venir t'apprendre ce qui arrive aux écolières dissipées..."


Aline ravala deux gros sanglots et gagna l'escalier. Je me reculai dans ma chambre, sans fermer la porte et je vis passer ma soeur, le visage défait, tête basse, dans une attitude qui devait bigrement ressembler à la mienne, le soir de l'épisode de la boulangerie. Juste avant que je sache que je serais collée, j'aurais vécu ce passage d'Aline avec un petit sentiment de revanche, une compassion amusée, et la satisfaction que ce soit son tour. Mais, dans ma situation de chahuteuse punie dont la mère n'est pas encore au courant, je ne pouvais m'empêcher de penser que la prochaine qui serait en mauvaise position, ce serait assurément moi...

Maman avait ramené un cabas de courses faites avant d'aller chercher les petites, et des bruits de placard et de réfrigérateur témoignaient du fait qu'elle devait les ranger.

Diane la curieuse rejoint Maman en prétextant une petite soif. Maman lui servit une orangeade, confirmant à sa benjamine que la cadette de ses filles allait "recevoir ce qu'elle méritait".

Maman remplit à nouveau le verre de Diane, avant de remettre la cruche dans le frigo, et de laisser ma soeur boire en disant : "Tu ferais bien de réviser ta récitation pendant que tu es tranquille. Je regarderai tes devoirs tout à l'heure. En attendant, je vais aller régler mes comptes avec Aline..."

Aline se morfondait assise sur son lit, ayant du mal à sécher ses larmes, et sursautant en entendant Maman monter...




Ce n'est pas vers moi que Maman montait, mais j'étais toute ouïe, tremblant presque à ce pas qui se rapprochait. Je me mettais à la place de ma soeur et j'en avais le coeur qui accélérait... le bas du dos qui frissonnait...

Maman n'avait pas laissé mijoter Aline comme elle le faisait avec moi, mais chacune de ces courtes minutes m'avaient rappelé la situation semblable, mêlant le souvenir de la dernière fessée reçue, à une peur déjà de la fessée prochaine...

Maman n'avait pas refermé la porte de la chambre des petites derrière elle, et j'étais, sans avoir une vue directe pour autant, aux premières loges auditives de ce qui se passait. Tout comme mes soeurs l'avaient été (et le seraient sûrement bientôt).

Les supplications vaines de ma soeur, l'ultime et court sermon maternel qui justifiait la fessée à venir par la gravité, de l'avis maternel, qu'il y a à ne pas écouter les cours, à perturber la classe, autant de griefs qui renvoyaient à ce qui allait être les motivations de mon prochain bulletin de colle, je ne manquais rien de la "discussion". Puis, il y eut les bruits de mise en position, de semi-résistance, de menaces qui font céder la punie, et, même si ce ne fut sûrement qu'une illusion, j'eus l'impression que j'entendais la culotte glisser et dévoiler deux fesses blanches...
Les images me venaient, presque comme si j'avais été témoin direct de la scène à côté de Maman.


Aline criait déjà avant que la première claque ne tombe, là où moi, sauf à être certaine que personne n'entendrait, je serrais les dents et tentais d'étouffer mes cris le plus longtemps possible.

Le "cinéma" d'Aline n'impressionnait pas Maman qui s'employa à donner à sa dissipée de cadette une "bonne fessée". J'imagine bien que la "dose" pour sa petite lune d'encore gamine, était moins longue, moins forte, moins savamment appliquée que ce la pré-adolescente à la peau plus aguerrie et à la mappemonde plus généreuse pouvait recevoir, mais vu, ou plutôt entendu, d'une oreille attentive qui pense très fort que son tour viendra, j'avoue que cette fessée marquait mon esprit, et que j'en aurais presque compté chaque claque en imaginant qu'elles me seraient bientôt destinées, et avec une tout autre énergie assurément...

Autant parfois, j'avais été témoin auditif, voire visuel, d'une fessée de mes soeurs, en le vivant comme un petit rééquilibrage, et une chose anecdotique et normale puisque c'était une gamine qui se faisait punir comme une gamine, autant là, la fessée d'Aline me semblait copieuse, presque impressionnante, du fait qu'elle prenait dans mon esprit l'image d'une anticipation. Chaque claque qui rebondissait sur la lune d'Aline s'imprimait en moi, comme si j'apprenais mon prochain rôle. Comme si j'assistais à la répétition de la pièce dont je serais la vedette. Aline devenait comme une doublure, on testait la qualité du son, on répétait une partie d'un dialogue qui serait plus long le jour J, on imaginait les positions des uns et des autres, à la manière d'un simple échauffement.

Quand Maman aurait le bulletin de colle en main, ce serait une autre histoire... Ce serait alors les vrais acteurs, avec les vrais costumes, le vrai public, et la version intégrale du prochain épisode de "Christine a mérité une bonne fessée" !



A entendre le bruit mat des la paume maternelle sur les fesses de ma soeur, je comprenais que dans cette pièce, l'autre actrice principale, à savoir Maman, elle savait déjà parfaitement son rôle, et qu'elle le jouerait comme toujours de façon magistrale, alors qu'à l'audition de cette simple répétition, le trac me prenait les tripes, en comprenant combien mon rôle à moi serait encore plus difficile à tenir, même si en la matière, j'avais nombre de "représentations" à mon actif...

J'aurais voulu prendre le rôle du metteur en scène de nos vies, entrer sur le plateau, féliciter Maman et Aline, et dire : "La scène suivante devait être jouée par Christine, mais comme Aline a bien tenu son rôle, ce sera encore elle qui jouera la prochaine fois".

Hélas, je ne suis pas metteur en scène, et ne peut changer le cours du destin. Les remarques agacées d'une institutrice venaient de valoir une déculottée de gamine à une écolière. Le bulletin de colle dénonçant l'indiscipline d'une collégienne, qui plus est récidiviste en la matière, demandait un traitement plus conséquent qu'une fessée de fillette. Le discours maternel, sa détermination, son raisonnement sans faille, et l'efficacité de sa dextre claquante, imposaient que je tienne prochainement mon rôle, pleinement !



Rien que d'y penser, j'en regrettais amèrement mon attitude en cours, et j'en frissonnais d'angoisse...

A SUIVRE

46 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Et voilà, ma conteuse préférée utilise son coup d'avance, en se remettant au travail pour servir à ses lecteurs, une nouvelle page de la chronique, sous la forme d'un double rebondissement, Aline dans un premier temps et Christine, après réception du bulletin de colle.

    Petit commentaire, après une lecture rapide, compte tenu de l'heure tardive, à bientôt.

    Amitiés, Dominique

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  2. Chère Christine,

    Après avoir relu cette livrée et avant de vous adresser un développement plus conséquent sur celle-ci, je remarque que cet épisode contient plusieurs points essentiels qui font la richesse de vos écrits, tels que tous vos petits travers et surtout un élément, imprévisible, à savoir l'indiscipline d'une Aline dont la sanction (méritée) n'est qu'un petit prélude, à ce qui attends l'infortunée Christine qui s'est encore fait prendre et va être généreusement rattraper, par la dextre maternelle.

    Amitiés et à bientôt, Dominique

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  3. Me faire rattraper, vous allez vite en besogne, Dominique. On ne sait jamais, il peut toujours y avoir des miracles... Dites-moi que c'est dans le domaine du possible...
    Sinon, effectivement, je suis dans une situation délicate, et je préfère ne pas penser à ce qui pourrait m'attendre...

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  4. Chère Christine,

    Allons jeune fille, les miracles se produisent à Lourdes et vous n'êtes pas Bernadette, mais Christine SPAAK, alors cessez de rêver et préparer plutôt vos fesses, car j'entrevois pour elles, une flambée exceptionnelle, compte tenu de ce que Maman vient d'administrer à Aline pour une simple remarque de l'institutrice.

    Alors, je vous laisse imaginer, ce qui l'en sera pour vous, au sujet d'une récidive (colle) et l'absence d'aveu immédiat pour cette punition, vous êtes en effet dans une position bien délicate et je n'échangerais ma place avec la votre, désolé, il fallait réfléchir avant, petite sotte !

    Amitiés et compassion, tout de même, Dominique

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  5. Mais si, les miracles existent. S'il y en a eu pour une petite bergère lourdaise, le bon dieu pourrait bien en faire aussi pour l'ainée des filles Spaak, non ?
    Je vous trouve bien pessimiste (ou réaliste, hélas), et cela n'arrange pas mes angoisses, et la peur qui me tiraille le ventre...
    Allez, il faut que je pense à autre chose et que je chasse de ma tête les images et la bande son de ce que j'imagine... Et que je n'ose même pas nommer, mais que vous avez deviné, je suppose ?

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  6. Chère Christine,

    Christinette, vous savez tout comme moi, que si le bon dieu sait pardonner certaines erreurs à ses ouailles, celui-ci est intraitable envers les récidivistes renouvelant les mêmes fautes et incapables de s'amender.

    Par conséquent, dans votre cas (très délicat), le seul 'miracle' serait que celui-ci, dans sa grande bonté, glisse à l'oreille de Maman une demande de clémence exceptionnelle envers vos fesses et vous accorder une dernière chance, mais sincèrement je doute que celle-ci l'entende !

    Dés lors, malgré vos angoisses et la peur qui vous étreint, il me semble en effet plus réaliste de préparer convenablement vos rondeurs à ce moment difficile, que vous n'osez nommer et qui est une bonne fessée déculottée, de votre chère Maman, qui vous montrera une nouvelle fois qu'elle ne plaisante, en la matière, ce que vous savez fort bien, hélas !

    Désolé de ce douloureux constat, pour votre gémellité fessière, mais je ne vois pas d'autre issue pour elle, que de devoir se présenter prochainement à la dextre maternelle, ne vous en déplaise et ceci malgré la trouille bleue qui vous envahie, rien que d'y penser.

    Amitiés et soutien, Dominique

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  7. Bon, alors, je vais faire une petite, et même une grande prière pour qu'il inspire une attitude clémente à Maman. Je n'ai nulle envie de vérifier vos pronostics qui me conduisent sans coup férir à m'allonger sur les genoux maternels pour ce que vous n'hésitez pas à nommer...
    Rien que le lire, ainsi, écrit en toutes lettres dans votre message me fait frissonner, surtout du bas du dos...
    N'y aurait-il pas d'autres façons de me punir, si comme je veux bien l'admettre, je le mérite peut-être...? Autre chose que ce que vous osez nommer, en qualifiant la "chose" de "bonne", et en ajoutant même une précision vestimentaire, ou plutôt dé-vestimentaire... Non, je ne peux me faire à cete idée...

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  8. Chère Christine,

    Être punie ! Vous le méritez sans conteste possible en tant que récidiviste, ceci étant, savoir de quelle manière vous punir, cela demande une autre réflexion, à savoir bien connaître les centres d'intérêts de Christine susceptibles d'avoir un impact éducatif et préventif, au moins égal aux bonnes déculottées de Maman.

    Or, en l'état, je ne peux donc me prononcer sur le sujet et constater simplement,que jusqu'à présent la méthode éducative maternelle à votre encontre fonctionne, ô bien sur pas aussi longtemps qu'il le faudrait, mais qui petit à petit fait son chemin dans l'esprit d'une Christine intelligente, mais encore trop espiègle et gamine par instant, ne saisissant à son corps défendant que des mesures un peu plus énergiques, qu'elle redoute.

    Par conséquent, je crois en effet que seule une très grande prière sincère, pleine d'humilité et de rédemption, pourrait peut-être vous éviter les foudres maternelles, ce dont je doute, d'autant que pour l'instant Maman n'a pas encore connaissance des nouvelles facéties Christiniennes (colle), doublé d'un manque d'aveu spontané, ce qui ne jouera pas en votre faveur.

    Petit aparté, à force de dialogue, mon commentaire va rester au placard, puisque nos échanges fort agréables et que j'apprécie, me font petit à petit, vous livrer la trame de celui-ci et me conduit à le modifier, pour éviter les redondances, ce qui est très enrichissant.

    Attention, Christine, cet aparté ne doit surtout pas vous refroidir sur les rebondissements, entre nous, malgré l'angoisse et la peur bleue, que vous ressentez pour ceux beaucoup plus chaud (pour ne pas dire brûlant) qui se profile à l'horizon, mais qui s'échangeront entre la dextre affûtée de Maman et les fesses expérimentées (dévoilées, cela va de soi) de notre infortunée.

    « Vraiment méchant, ce vieux machin, à qui je demande gentiment une autre solution de punition et celui-ci me renvoie à mes angoisses et mes peurs, me prévoyant même, une séance maternelle plus que torride, mes fesses en ayant soi disant l'habitude (ce qui n'est pas faux), du fait de mes erreurs et de mes tergiversations chroniques, snif..., snif..., je crois qu'il a pas tout à fait tort, même si je ne l'avouerait jamais, foi de Christine.... ! ».

    Petite pointe d'humour, que vous apprécierez certainement Chère Narratrice, sans aucune intention de prendre votre place de conteuse, que vous tenez à merveille.

    Pour info, je suis en congés avec mon dernier fiston (vacances de Toussaint).

    Amitiés et désolé, mais je vous sent mal parti, sur ce coup, Dominique.

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  9. Non, ce n'est pas juste : je ne voudrais pas être privée de commentaire en plus ! Je suis sûre qu'il y a des éléments que vous auriez souligné ou commenté et qui sont autres que le contenu de notre petit échange effectivement sympathique comme un jeu de ping-pong sur un thème qui nous est cher...
    Allez, je me tais donc en espérant une contribution longue et dont je ne doute pas qu'elle sera pertinente et appréciée. Merci d'avance.

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  10. Chère Christine,

    Non mais quelle impertinente cette gamine, envers le lecteur fidèle, avec ses sempiternelles dénégations « Non, ce n'est pas juste » comme le prévenu qui crie à son innocence (alors qu'il se sait coupable) et malgré les preuves, réfute les faits, comme Christine qui le nez dans la m......, continue à nier sa responsabilité.

    Comme Maman, je pourrais vous montrer ce qui est juste ou pas ! Et croyez moi, que vous la sentiriez passer (mes mains étant rompues à s'occuper d'éléments, beaucoup moins tendre qu'une paire de fesses bien découvertes), vous donnant matière à vous exprimer, sans aucune retenue Mademoiselle.

    Sinon, je n'ai jamais dit que ce commentaire ne serait pas servi (au même titre que la déculottée qui vous attends, petite sotte), mais que j'y apportais simplement des modifications par rapport à nos échanges (tout à fait sympathique, je le reconnais, sur ce thème).

    Alors, la demoiselle va prendre son mal en patience ! Celle-ci, si bien le faire avec ses lecteurs, les laissant mijoter comme un confit de canard ou une bouillabaisse, qui n'attendent que d'être dégustés, au plus grand plaisir des convives, tout comme le dessert que nous servira Mme SPAAK sur les fesses de sa soi disant, grande fille !

    Amitiés, Humour et compassion, Dominique

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  11. Mijoter, c'est peut-être mieux que cuire tout de suite. A défaut de miracle, je prierais bien pour que le bulletin de colle n'arrive que dans huit jours ou plus... Même si je dois tendre le dos en attendant, et frissonner en imaginant quel sera mon destin...

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  12. Chère Christine,

    Incroyable ! Cette culture du gain de temps Christinien, qui faute de miracle, en appelle aux imprévus (grève surprise, perte de courriers ou autre) du service public, malgré les angoisses et les frissons que cela va générer, on voit donc bien là toute l'inconséquence d'une gamine qui préfère mijoter, que d'avouer et sincèrement je n'en attendais pas moins de sa part.

    Amitiés, bon je vais préparer le dîner pour le fiston et moi même, alors à tout à l'heure peut être, Dominique.

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  13. Chère Christine,

    Compte tenu de nos échanges sympathiques et votre inquiétude à manquer de commentaires, de ma part, ce qui est flatteur et que j'apprécie, je me ferais donc un plaisir de vous en livrer plusieurs afin d'évoquer des éléments particuliers de l'épisode.

    Nous voici en présence d'une demoiselle, qui par le biais d'un quotidien plus serein (collège) s'efforce de digérer psychologiquement l'épreuve qu'elle a vécu, d'autant que celle-ci malgré son exécution privée sur la forme, a été clairement annoncée (vendeuse) et diffusée (petites sœurs), avec pour seule consolation, la non divulgation de celle-ci auprès de Tata chérie ou de Mamie, quoique ?

    Le premier souci pour Christine, est que sa déconvenue demeurera la référence, aussi longtemps que ne résonnera pas dans la maisonnée, le bruit d'une nouvelle fessée (pour une autre, mon dieu !) et le second étant que sur le chemin de l'échappatoire collégien, se trouve l'échoppe qui perturbe notre conteuse.

    Notre collégienne se remet alors au travail, sans forcer en restant à la limite comme à son habitude, les notes moyennes qu'elle ramène, Maman les accepte, mais si elle souhaiterait que la redoublante se montre plus brillante, au moins celle-ci n'a pas à sévir et offre à sa fille une certaine quiétude.

    Amitiés, Dominique

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  14. Des commentaires en plusieurs épisodes, oui, je suis preneuse, bien sûr. Il est vrai que le texte de l'épisode était assez long et fourni, et peut donner matière à "rebondir" comme une main sur la lune de ma soeur de préférence...
    Je peux vous rassurer, ce que ne me rassurait pas pour ma part, Tata était certainement au courant de l'histoire de la boulangerie et de ses conséquences... Et j'imagine mal que Mamie n'en ait pas eu vent, même si Maman avai^t dû moins insister auprès de ma grand-mère. Mais, pour ce qui est de Tata Jacqueline, qui venait à la maison au moins trois fois la semaine, si ce n'est plus, et qui demandait régulièrement de nos nouvelles, je ne doute pas que Maman lui ait confié que sa nièce préférée s'était comportée comme une gamine, et qu'elle avait dû lui donner la fessée qu'elle méritait...
    Cela dit, vous soulignez à juste titre combien j'ai eu du mal à "digérer" cette histoire d'annonce publique de "ma" fessée, en un lieu familier, un lieu fréquenté régulièrement, où nous étions connus, où l'on nous avait vu grandir.
    Nous n'étions pas dans l'anonymat d'une grande surface, mais dans un magasin où souvent la boulangère nous complimentait, notait combien j'avais grandi, combien je devenis petite demoiselle, et c'est en ce lieu que l'annonce maternelle rappelle que la grande ne l'est pas encore en sagesse, et qu'elle doit encore préparer ses fesses quand c'est nécessaire...

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  15. Chère Christine,

    Suite de mon récit avec Tata et Monique,

    Après une dernière claquée, plus forte et plus rapide, me faisant hurler de douleur, ma Tante arrêta son bras en me gardant quelques instants sur ses genoux, afin que je récupère mon souffle et que le tremblement de mon corps s'apaise, ensuite elle m'aida à me relever, une fois sur pieds je sautillais sur place en agitant les bras dans le dos, comme pour ventiler la chaleur qui régnait sur mes fesses, tout en pleurant et geignant, tel un bambin bien corrigé.
    La mission de Tata n'était pas terminée et m'écartant gentiment sur le coté, elle invita Monique a s'approcher « Allez, viens ici ma fille, chacun son tour ! » sauf que celle-ci n'ayant aucune envie d'étaler ses fesses nues au regard de son cousin, tout en sachant qu'elle n'échapperait pas à la fessée, explosa de façon insolente « Ah non ! M'man, pas d'vant lui, jamais ! T'est folle ou quoi ? », erreur fatale pour elle.
    Tata bondissant de sa chaise, attrapa Monique par le bras, en ajoutant « Pardon ! J'ai mal compris, comme ça ta mère est folle, mais bien sur, ma pauvre fille et tu n'imagines à quel point, mais elle va te le montrer, de suite et crois moi que sa folie, tu vas la sentir ! ».
    Ma cousine, comprenant sa bourde, hurla alors des suppliques pour inverser le cours des choses, sauf qu'il était trop tard et celle-ci se bascula, en un éclair au travers des cuisses de sa mère, la jupe plissée remontant légèrement vers le dos dans le mouvement, Monique sous l'effet de la peur continuait à hurler et à gesticuler, comme un ver de terre, pour se dégager.
    Sauf que Tata, était plus forte qu'elle et la ceinturant de son bras gauche, elle lui asséna une demi douzaine de claques bien appuyées par dessus la culotte (à moitié découverte), faisant crier ma cousine qui ne simulait pas (la dextre de Tantine très affûtée, s'étant déjà exercée sur mes fesses), tout en lui précisant « Tais toi donc et cesse de gigoter, comme une sauterelle, je suis loin d'en avoir fini avec toi, ma grande, tu peux me croire ! ».
    Et, en effet, Monique n'était pas au bout de ses peines, tel une statut à moitié nu (slip et short, aux chevilles) pleurnichant, j'allais assister à un spectacle incongru, fascinant, mais en même temps effrayant, alors que mes fesses encore bouillantes et douloureuses, venaient de vivre un moment intense.
    Mais là, sincèrement, jamais ! Je n'aurais imaginer, voir un jour les fesses (nues) d'une demoiselle devenir cramoisies à ce point, sous la main d'une mère super motivée à faire comprendre à sa fille que l'on doit le respect aux adultes et encore plus à sa Maman, je suis à peu près certain que Monique passa dans la 4° dimension lors de cette déculottée ! Moi ! C'est sur, mais en tant que spectateur.
    Suite au prochain numéro, Chère Christine, comme vous !

    Amitiés, Dominique

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  16. Chère Christine,

    Avant de reprendre mes commentaires, dont vous êtes demanderesse, je vais rebondir sur la réponse, tout comme la dextre maternelle sur les lunes de ses filles, bien sur Christine préférant que celle-ci rebondisse sur les petites fesses d'Aline, pas très sympa la grande sœur, certes on peux la comprendre, mais tout de même !

    Et que oui, l'annonce publique de correction est difficile à digérer et à effacer, surtout lorsqu'on se trouve dans un environnement villageois (que j'ai bien connu) et non noyé, dans la masse anonyme d'une métropole ou chacun s'occupe de soi même et plus propice à l'indifférence.

    Alors bien évidemment, pour Christine, cette boulangerie ou elle a déjà, des éloges concernant son évolution physique, devient l'antre de ses pires cauchemars, lorsque Maman ramène la jeune fille au rang de gamine, qui ne grandit pas dans sa tête et qu'il convient de punir comme telle, à savoir par l'application d'une bonne fessée.

    Concernant Tata et Mamie, tout comme vous j'imagine volontiers qu'elles ont eu l'information sur le comportement de Christine et la bonne fessée que cela a entraînée, de la part de Maman.

    Amitiés, Dominique

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  17. Chère Christine,
    2° épisode :

    L'ennui c'est qu'une Christine sereine et redoublante, devient rapidement une Christine dilettante, se laissant porter par la rêverie, saouler par une leçon qu'elle connaît par cœur, donc plus encline à bavasser et faire rire les copines, c'est plus amusant et ceci malgré 2 rappels à l'ordre.

    Et voilà que notre narratrice est rattrapée par la patrouille, en la personne de la prof de maths, croisée à la bibliothèque en compagnie de Maman et qui n'a certainement pas oubliée, la demande maternelle non équivoque du suivi, de la redoublante, annonçant la sanction de façon ironique faisant rire la classe, sauf Christine, qui remettant les pieds sur terre se projette alors sur une autre conséquence n'ayant rien de comique !

    Très angoissée, Christine, tente une médiation auprès de la prof pour infléchir sa décision, mais celle-ci reste inflexible ayant averti plusieurs fois la demoiselle, qui comme à son habitude n'ayant pas su réagir à temps ('le temps' pour Christine, quel adage!) et vient alors supplier une clémence, mais il est trop tard et le motif porté sur le bulletin assomme notre conteuse.

    Celle-ci est alors désemparée, constatant que même par delà les murs de son havre de paix, son anxiété et ses craintes sont plus que jamais d'actualité, perturbant son esprit et ne l'incitant pas à rentrer le cœur léger, au bercail.

    Amitiés, Dominique

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  18. Bien vu, Dominique. C'est ce passage de la sérénité au dilettantisme, qui me met en fâcheuse position, qui me fait dépasser les bornes de ce que l'enseignante peut supporter. Qu'à la limite, puisqu'en plus j'ai toujours été assez bonne en maths, comme en français, je ne sois pas la plus attentive, c'est chose admissible, pour peu que les résultats ne s'en ressentent pas. Mais, que la redoublante se mue en perturbatrice, c'est autre chose, qui ne peut se régler que par des actes puisque les deux avertissements verbaux n'ont pas suffi.
    Et, la Christine de l'époque a beau aller implorer la clémence de la prof, c'est aussi vain que de supplier Maman lorsqu'elle a annoncé quelque chose...
    La prof a annoncé devant la classe que Christine aurait deux heures de colle, elle ne peut faire machine arrière, faute de quoi sa parole serait affaiblie et mise en doute par toute la classe.
    Christine sert donc d'exemple en cours de maths, comme cela "risque" d'être aussi le cas à la maison, où Maman se devra de réagir... D'autant qu'elle a donné la fessée à soeurette pour avoir été "dissipée" en classe, et que la grande soeur qui, selon le motif que Maman découvrira sur le bulletin de colle "bavarde au lieu de suivre le cours, et chahute derrière le dos de son professeur". Comment espérer que, dans de telles conditions, la logique maternelle ne soit pas appliquée, et chacun devine où elle "s'appliquera"...

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  19. Chère Christine,

    Bien entendu que la prof ne peux se déjuger, au risque de perdre toute crédibilité, auprès des autres élèves, mais je crois aussi que l'intention de celle-ci envers Christine est de lui faire comprendre que malgré ses facilités, la redoublante se doit de montrer l'exemple en matière de discipline et ce qui est loin d'être le cas.

    On peux également penser que la prof, n'imagine peut-être pas qu'elle vient de déclencher une spirale infernale pour son élève, qui elle comprend immédiatement que cette punition professorale (somme tout supportable), se transformera sans aucun doute possible, à la maison et par une séance beaucoup plus insupportable, en offrant une partie de son anatomie aussi généreuse qu'accueillante, pour la mimine affûtée de Maman.

    Désolés pour vos fesses, qui ne bénéficieront d'aucun miracle, à mon avis.

    Amitiés, Dominique

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  20. Toujours pessimiste pour mon bas du dos, Dominique... Mais, hélas, sûrement réaliste... Ah, il est vrai que deux heures de colle sont plus supportables, de mon point de vue, qu'un sale quart d'heure passés en travers des genoux maternels. J'aurais été prête à accepter quatre, six, huit heures de colle à condition que Maman ne soit pas au courant...
    Mais, ce ne sont pas les élèves, encore moins les indisciplinées et récidivistes en la matière qui décident de ce qui sera dit ou pas. Un constat qui devrait me persuader qu'il va falloir que je prépare mes fesses...

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  21. Chère Christine,
    3° épisode :

    Pour Christine, le retour à la maison devient un véritable chemin de croix, d'autant que celui-ci passe par la boulangerie de Mme Breton et lui évoquant une certaine soirée riche en rebondissements pour son pauvre fessier, tanné de main de maître, pour une simple gaminerie.

    Dés lors, notre conteuse a donc bien conscience que pour une indiscipline scolaire en récidive, motif insupportable aux yeux de Maman, ses chances d'échapper à une tannée mémorable sont quasi nulles, ceci déclenchant alors la double voix Christinienne (aveu spontané, ou gain de temps, par forcément plus bénéfique pour ses fesses).

    Les neurones de notre collégienne fonctionnent à 200%, l'esprit partagé entre la raison ou le mutisme jusqu'à l'arrivée du bulletin, jouant sur le jeu des probabilités (perte, panne, absence de rencontre ou martingale), correspondant plutôt au miracle espéré de celle-ci.

    Rentrée au bercail, avant tout le monde, Christine ayant pesez le pour et le contre de cette double voix, la raison l'emporte confortée par la bonne note et imagine alors une stratégie globale de vente, pour faire passer son infortune et juré que c'est la dernière fois, bien consciente du risque d'une part, mais que d'autre part jouer avec le temps, pourrait s'avérer encore plus risqué, ajoutant des griefs supplémentaires.

    C'est donc la peur au ventre que Christine rejoint Maman, bien décidée à déballer le contenu de son sac (positif et négatif), sauf que là un élément extérieur, en la personne d'Aline, vient perturber cet allant de franchise, la petiote subissant un sermon maternel, avant une suite prévisible pour ses fesses !

    Suite au prochain épisode, comme on dit !

    Amitiés, Dominique

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  22. Chère Christine,

    Pessimiste certes, mais surtout réaliste et vous le savez mieux que moi, dans la mesure ou ce n'est pas la première fois que vous ramenez 2 ou 4 de colle, vous ayant conduit à offrir cette gémellité généreusement parfaite, pour la main tout aussi généreuse de Maman et récolter une flambée bien plus insupportable, que la retenue scolaire, ont n'est d'accord ?

    Alors oui ! Je pense qu'en l'occurrence, il serait sage de se faire une raison et de préparer votre lune à un changement de couleur, qui selon mon pronostic risque d'être fort prononcé, compte tenu des circonstances.

    Sinon je conçois parfaitement, votre acceptation pour le nombre d'heure de colle infini, si Maman n'en a pas connaissance, mais il ne faut pas rêver jeune fille ou croire aux miracles, en bonne catholique que vous êtes.

    Amitiés, Dominique

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  23. Vous faites bien de souligner que, lors de mon retour angoissé à la maison, un moment la raison l'a emporté. "Vendre" le package "assez bonne note + colle = clémence" m'a semblé jouable. C'est à noter de la part d'une Christine plutôt encline à jouer la montre jusqu'au bout, selon le principe qui, dans ma tête, faisait que "déculottée assurée du lendemain entretient certes l'angoisse, mais permet de dormir les fesses fraiches".
    Ce qui est dommage, c'est que Maman n'en saura rien, et que j'ai perdu en plus mon argument en devant montrer ma copie, jugée encourageante mais pas géniale, du fait d'avoir eu mon accès de franchise au moment où Maman rentrait d'une rencontre avec l'instit d'Aline, dont le contenu allait amener ma soeur à prendre à son tour une tannée méritée...
    Ce concours de circonstances n'est pas du genre à vous donner envie de tenter à nouveau votre chance, et la tentation d'être fataliste en attendant que le bulletin arrive, devient vite la plus forte. Surtout chez une Christine très portée à vouloir toujours gagner du temps...

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  24. Chère Christine,

    Je reconnais effectivement le bon point à l'attention d'une Christine, prête à livrer bataille, alors que celle-ci est plutôt du genre détonateur retardé, lui laissant temporairement une lune immaculée, mais une angoisse plus prégnante jusqu'à l'issue fatale.

    Car celle-ci a bien conscience, au vu des événements concernant Aline, qu'elle ne reviendra pas à la charge d'autant qu'elle a perdu son action offensive (assez bonne note) et en revient donc à l'une des stratégies Christinienne, qui la réconforte sur le moment, au risque d'en payer le prix fort plus tard ! N'est ce pas Chère Christine ?

    Amitiés, Dominique

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  25. Chère Christine,
    4° épisode :

    Christine s'approchant alors de la cuisine, sa copie à la main, entend le monologue maternel tonnant envers une Aline (dissipée en classe) totalement muette encaissant le sermon de Maman plein de bons sens, prête à accepter des mauvaises notes, mais ne supportant pas la nonchalance ou l'indiscipline, ce qui n'augure rien de bon pour la grande et ses 2 heures de colle, en récidive.

    Christine comprend alors que le moment est mal choisi, confirmé par l'accueil maternelle refroidissant la demoiselle dans sa démarche, le sixième sens de Maman subodorant une inquiétude chez sa fille, qui retombe aussitôt dans les dénégations et la cachotterie, grillant son seul atout, que Maman considère simplement correct pour une redoublante, qui plus est douée en maths.

    Christine dépité n'a plus qu'à se retirer vers son antre, tout en épiant la conversation à sens unique entre Aline et Maman, comprenant très vite que le sort de la petite sœur est celé, l'annonce maternelle étant facilement traduisible, pour la grande fille habituée à ce genre de phrase sans équivoque, une fessée dont elle n'était pas la destinataire (pour l'instant) allait résonner dans la maison.

    Voyant Aline dans ses petits souliers se diriger vers sa chambre, attendre Maman, mais surtout une bonne fessée à n'en pas douter, ramène Christine à son dernier souvenir et en temps normal, celle-ci aurait ressenti une certaine joie mêlé de sentiments divers, qu'Aline fasse cette fois les frais de la colère maternelle et non elle, sauf que les circonstances, font qu'elle se sait déjà la destinataire de la prochaine tournée fessière qui résonnera chez les SPAAK et ceci dans un laps de temps plus ou moins, tout dépendra de la poste !

    Suite au prochain épisode, comme on dit !

    Amitiés, Dominique

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  26. Chère Christine,
    6°épisode :

    Notre héroïne entendant soeurette pailler sous une claquée maternelle quasi Christinienne pour une simple dissipation, prend alors conscience qu'avec le motif de cette nouvelle colle, la prochaine pièce qui se jouera chez les SPAAK, sera d'une tout autre envergure, digne des grandes tragédies de la comédie française avec une star (Maman) au sommet de son art et une actrice pourtant confirmée (Christine), mais ayant toujours la même appréhension avant l'entrer en scène.

    Dés lors, celle-ci, forte de son expérience en tant que comédienne, se verrait bien changer de statut pour la nouvelle représentation maternelle qui aura lieu bientôt, conservant les mêmes interprètes, ceux-ci ayant parfaitement tenu leurs rôles, notamment Aline, convaincante, toute en émotions.

    Sauf que pour la star (Maman), la séquence à venir étant un rôle de composition fait pour elle, compte tenu du scénario proposé, celle-ci ne peux la jouer qu'avec une partenaire d'exception et non une jeune actrice, en devenir certes, mais manquant encore d'expérience, malgré quelques bonnes prestations.

    Alors Christine, meilleur second rôle depuis plusieurs années, sait qu'elle va devoir donner le meilleur d'elle-même face au monstre sacré, des productions Spaakiennes et en frissonne, par avance.

    Amitiés, Dominique

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  27. Retour après une pause de quelques jours. Je vois que le commentaire de Dominique (5e épisode) était attaché à mon texte précédent, et non à celui-là. Il a bien été validé, mais il faut le retrouver sur le 48, si on veut lire dans l'ordre ses réflexions fort intéressantes.
    C'est vrai que la fessée d'Aline fait monter mon angoisse, sachant que, même si le scénario n'est pas écrit, il est évident que la prochaine séquence, la prochaine grand scène verra le retour de l'héroïne principale (que je suis, hélas) sous les feux de la rampe, pour na pas dire sous le "feu" de la claquée maternelle...

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  28. Chère Christine,

    Désolé, pour l'erreur de rattachement du 5° épisode, mais je constate avec plaisir que vous avez apprécié le développement.

    Cette montée d'angoisse que vous ressentez à l'écoute de la fessée d'Aline, est tout à fait naturelle et vous projette déjà sur la prochaine scène, dans laquelle se produira cette fois l'actrice Spaakienne de renom (Christine) et non un second rôle, au coté bien sur de la Grande Star (Maman), enfin disons plutôt au travers des cuisses de celle-ci, pour une forte séquence, riche en émotions ou chacune d'elles tiendra son personnage à la perfection et ravi les « specta-lecteurs » que nous sommes.

    Ne reste plus maintenant à l'auteur, que d'en concocter le scénario et que le metteur en scène tourne le ou les épisodes qu'il jugera nécessaire pour nous servir un nouveau morceau d'anthologie, dont-il à le secret.

    « Oh, mais c'est pas possible, cet homme n'a aucune pitié pour mes pauvres fesses, on voit bien que c'est pas lui qui va offrir les siennes à la main de Maman, peut-être qu'il serait moins pressé dans ce cas là, non mais, Na ! ».

    Amitiés, sur cette petite pointe d'humour, Dominique

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  29. LE COMMENTAIRE DE MARDOHL :

    Critique épisode 49

    Inconséquente comme de coutume, Christine ne parvient pas à maintenir son effort disciplinaire, et à peine ou presque ses fesses refroidies, la voilà qui se remet à chahuter en classe, lui amenant forcément ce retour sur terre brutal, dont son enseignante elle-même ne mesure pas les suites postérieures (sans redondance).

    Christine s’achemine donc vers une nouvelle fessée programmée, sauf aléatoire miracle. Comme elle se le murmure à elle-même, sans grande conviction mais non sans humour (involontaire sans doute, mais le lecteur n’en pouffe pas moins) : « Certains gagnent bien au loto, non ? » En effet, un évènement exceptionnel (Diane se casse une jambe, une naissance ou un décès est annoncé dans la famille, un incendie se déclare au foyer), pourrait reléguer cette mésaventure au second plan. Mais en effet, une telle conjoncture s’avère, bien fâcheusement pour Christine, des plus peu probables.

    Comme de coutume en un tel cas de figure, notre narratrice doit user de la faible marge dont elle dispose (plus faible certes que lors de la fessée de l’Ascension, laquelle par ailleurs s’était soldée par une issue cauchemar) : jouer la franchise ou jouer la montre ? En punie professionnelle, si j’ose dire, Christine dégage spontanément les avantages et les inconvénients de chaque option, et parvient, selon un algorithme chez elle rodé, à échafauder la formule du moindre mal. En l’occurrence, « vendre le paquet “bonne note plus colle” », démarche impliquant un courage et une franchise qui souvent font cruellement défaut à notre irréfléchie héroïne…

    Mais cette fois les circonstances s’en mêlent et mettent Aline en travers de son chemin. Prise au dépourvu, Christine, encore une fois, « grille » d’emblée son joker, en annonçant la bonne nouvelle mais pas la mauvaise. Sa mère d’ailleurs ne lui en laisse pas le temps, assez affairée avec la cadette chahuteuse.

    D’où cette situation inédite encore sur votre blog : la fessée d’Aline, et sans que cette dernière ni même votre mère ne le sachent encore, va précéder de très peu la prochaine fessée de Christine. Votre petite sœur, hélas pour vous, ne conservera pas longtemps son titre de « dernière fessée en date ». Assise sur votre lit, vous vous trouvez prise en sandwich entre le souvenir de la tannée précédente et l’angoisse de la suivante.

    Occasion pour vous, aussi, de rappeler, au niveau de l’intensité, la différence de traitement dont font l’objet les fesses de vos sœurs et les vôtres. En maman raisonnable, Madame Spaak « dose la dose » pour ainsi dire, et si Aline et Diane ont droit à des fessées de fillette, votre statut de grande sœur vous voit sous cet angle traitée avec une sévérité proportionnellement bien plus marquée. (A tel point que peut-être vos sœurs redoutent de grandir.^^)

    SUITE CI-DESSOUS

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  30. LE COMMENTAIRE DE MARDOHL (SUITE et FIN)

    Christine va donc vivre par procuration, en un insoutenable spectacle d’autant plus marquant qu’il lui est visuellement caché, son imminente fessée, ressentant chaque claque sur la lune d’Aline, non comme un juste retour des choses, mais comme un acompte auditif des claques qui lui sont promises à elle, et qu’elle fera bien plus qu’entendre.

    Vous savez décidément varier votre recours à la métaphore filée. Vous nous aviez gratifié du match de tennis, cette fois vous choisissez avec bonheur le registre théâtral, dont vous mobilisez le champ lexical : « rôle », « pièce », « son », « dialogue », « costume », « public », « audition », « répétition », « représentation », « scène ». Hélas, comme elle le réalise non sans amertume, Christine n’opérera pas en tant que metteuse en scène, mais comme actrice principale pour laquelle les trois coups (avant l’avalanche) vont bientôt retentir.

    Reste à savoir comment Christine usera du menu intervalle de liberté qui lui reste. Va-t-elle s’en tenir à son premier plan et tout avouer en pleurs à sa maman au moment du coucher (dans l’espoir de lui faire naître un sentiment d’indulgence, sa paume ayant d’ailleurs été rougie à d’autres fesses ce soir), ou encore une fois, vaincue par la peur suscitée par l’exemple, se taire, se dérober sous la dextre maternelle, reportant le problème sans le résoudre ? Peut-être, pour l’occasion, va-t-elle se montrer insolitement consolatrice envers une Aline interloquée par tant d’inhabituelle prévenance, et lui demander, le ventre noué, si ses fesses n’ont pas trop souffert.

    J’attends donc comme de coutume la suite.

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  31. Un miracle, cher Mardohl, cela arrive, alors la tentation de gagner du temps n'en est que plus grande. D'autant que, comme vous le dites, j'ai conscience que Maman "dose la dose" appliquée à Aline, et que, déjà, cela m'impressionne, tout en sachant que ma propre lune a souvent "droit" à un traitement plus intense, plus "appliqué", d'où mon malaise, mon angoisse...

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  32. Chère Christine,

    Et voilà, notre conteuse qui insiste à nouveau auprès de Mardohl, au sujet d'un possible miracle, que nenni Christine, point de miracle il y aura et la dose que Maman va vous servir, sera celle d'une grande sœur, bien appliquée sur des formes charnues plus accueillantes et rompues aux traitement spéciaux maternels, n'en étant pas à leurs premières occurrences, ni la dernière d'ailleurs.

    Néanmoins, en guise de consolation, je partage votre malaise et l'angoisse montante, pour les heures ou jours à venir, mais comme dit le proverbe « Tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin elle se brise ! », désolé ma Chère Christine, mais il semble plus raisonnable de bien préparer vos fesses, à ce nouveau rendez-vous qui sera, sans nul doute, à la hauteur d'une lune d'exception pour la dextre maternelle.

    Amitiés, Dominique

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  33. Chère Christine,

    Ayant revisité quelques uns de vos récits les plus significatifs, je souhaiterais vous faire part en toute humilité et simplicité, d'une réflexion plus générale sur l'ensemble de votre production, tant sur les personnages, que sur la trame de fond de cette période (7 ou 8 ans), transcris par vos soins, avec une grande qualité.

    Ceci avec votre accord préalable, mon intention n'étant pas de vous adresser un psychanalyse, dont vous n'avez nul besoin et que je serais bien incapable de faire, mais seulement vous transmettre mon ressenti sur l'environnement familial et une méthode d'éducation, que j'ai moi-même vécu (plutôt en spectateur, qu'acteur je le reconnais) considérant celle-ci comme positive, dés lors qu'elle est maîtrisée.

    Auparavant, je vous ferais parvenir la suite de cette journée avec Tata et Monique, que j'ai laissé en suspend et les petites pommes rebondis du garçonnet de 10 ans (pour lesquelles, vous n'avez montré aucune compassion, Vilaine !) allaient de nouveau se colorer sous la main de Tantine.

    Amitiés, Dominique

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  34. D'accord Dominique, mes espoirs de miracle risquent d'être vains et le traitement spécial pour une lune de grande pourrait bien rougir longuement mon bas du dos.
    Sinon, j'espère vous lire tant sur l'analyse promise que sur la poursuite du récit de ce qui attend un vilain garçonnet, qui l'a sûrement mérité autant qu'une certaine Christine... Y a pas de raison, na !

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  35. Chère Christine,

    Ah non ! Je n'étais pas un vilain garçonnet, espiègle je vous l'accorde, par contre vous êtes une très vilaine petite peste (comme vos sœurs), qui pense que le gentil garçon à mérité ce qui l'attend, comme la Christine faisant bêtise sur bêtise, ruse de sioux, mensonge et entourloupe, je rêve ou quoi, aucune comparaison espèce de méchante, na !

    Bon ! Je veux bien admettre qu'il ne l'avait pas démérité, mais vous pourriez vous dispenser de remuer le couteau dans la plaie, même si cela apporte une petite compensation à ce qui vous est réservée sous peu, n'est ce pas vilaine fille !

    Et puis, tant que j'y suis ! Je vous souhaite de passer un moment exceptionnel au travers des cuisses maternelles, ce qui vous remettra peut-être les idées en place, jeune donzelle !

    En dehors de ces boutades, je prépare la suite avec Tata et ma réflexion, ayant eu votre accord, ce dont je vous remercie.

    Amitiés sincères, avec un mélange d'humour, Dominique

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  36. Chère Christine,

    Chose promise, chose due, comme Maman SPAAK, voici la suite avec Tata et Monique, car avant de rougir à nouveau les fesses du soi-disant vilain garçonnet, Tantine va d'abord s'occuper de celles de sa fille.

    Voici la suite :

    Monique déjà en pleure, du fait des grandes claques reçues par dessus la culotte (protection assez dérisoire sous une dextre d'experte, sauf psychologique), continuait à remuer comme une anguille pour tenter d'échapper à sa mère qui avait passé ses doigts sous l'élastique de la culotte pour la faire glisser vers le bas, ma cousine hurlait « Non, Maman, pas ça, pas devant lui, t'as pas l'droit, j't'en supplie ! », avec pour réponse « Maman fait ce qu'elle veux, surtout qu'elle est folle et puis je ne pense pas que ton cousin est apprécié de te montrer ses fesses, alors chacun sont tour comme à confesse, ma belle, pas de jaloux ! ».

    Monique déployant une énergie peu commune, pour éviter cette humiliation, se démenait en tout sens, si bien que les coutures de sa culotte (Tata tenait toujours l'élastique) cédèrent, découvrant ainsi des fesses déjà rosies, ma Tante lâchant aussitôt l'étoffe lui asséna une série de claques aussi fortes que rapides, se motivant elle-même « Ah, tu veux jouer à la plus forte et bien, on va être deux ma cocotte et j'suis pas sur que tu gagnes ! », ma cousine hurlait (cette fois de douleur et d'énervement certainement) sous une claquée maternelle encore plus sévère que la première.

    Ma Tante arrêta son bras, pour laisser respirer ma cousine qui suffoquait, mais ne s'agitait plus, bien maintenu par la bras gauche de Tata autour de sa taille, l'image que j'en ai gardé vous paraîtra peut-être étonnante et idiote, mais ce fût de voir les lambeaux de sa culotte (en dehors de ses fesses déjà bien rouges) sur le haut de ses cuisses, éprouvant de la compassion pour elle, qui je l'imagine devait plutôt ressentir une terrible honte, vaincue et soumise à l'autorité.

    Tantine, que j'adorais, avait à ce moment là un regard d'une noirceur incroyable et reprenant elle aussi son souffle, après cette petite lutte inégale, remis alors ma cousine sur ses pieds (sa culotte déchirée tombant sur ceux-ci) et s'adressa à elle sur un ton très dur « Très bien, Monique, puisque tu veux jouer les rebelles, je vais te montrer ce qui l'en coûte, ta sœur et tes cousines si sont déjà essayées et je te garantis qu'elles doivent s'en souvenir, tu n'auras qu'à leur demander ! ».

    Monique totalement pétrifiée et en larmes, n'osait plus rien dire, écoutant simplement sa mère qui joignant les gestes aux paroles, lui retira complètement sa jupe et c'est à demi nu que ma cousine repris sa position initiale, suppliant à grands cris ma Tante de l'épargner, sans résultat bien évidemment.

    Ma cousine allait alors connaître un moment très intense, qu'elle n'a certainement pas oubliée, tout comme moi, en tant que spectateur et avant de devenir acteur, après le déjeuner.

    A suivre.......... ! Oh, comme c'est enivrant !

    Amitiés, Dominique

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  37. Chère Christine, (Réflexion générale)

    Environnement familial:

    Composition familiale presque ordinaire, une maman, sa sœur (beaucoup plus jeune), une mamie très proche (maternelle), une autre plus effacée et l'absence notable de figures masculines (père, oncle, grands pères) liés à des circonstances que vous ne souhaitez pas évoquez (même si lors d'une réponse à un commentaire, vous aviez donnez quelques éléments), ce que je conçois volontiers, compte tenu de la pudeur ou réserve ancrées en vous et qui sont tout à fait louables, ainsi que 3 demoiselles d'un naturel enfantin, fait d'espiègleries, de malices et d'innocence juvénile, entraînant des erreurs de jugement ou de comportement.

    La vie chez les SPAAK, dans une petite ville de province, ressemble à bien d'autres de cette époque, avec une mère ayant laissé en suspend sa carrière d'institutrice pour élever ses filles, tout en conservant des contacts extérieurs, ses demoiselles pratiquent des activités ludiques (danse) ou participent à des anniversaires et tous ensemble, y compris Tata, font des promenades au parc, du lèche vitrine, rendent visite à mamie et partent en vacances à la mer, somme toute une famille en totale harmonie, le seul petit bémol pour les filles étant la sévérité d'éducation d'une mère aimante, mais stricte et malheureusement pour ces demoiselles, convaincue par les bonnes vertus de la fessée.

    La seule nuance que j'apporterais, en rapport à mon propre vécu ( et déjà souligné par Mardohl), à ce charmant tableau somme toute assez banal (pardonnez l'expression qui ne ce veux pas péjorative), étant la non présence de la gente masculine, sauf au travers d'étrangers (garagiste), surtout ne le prenez pas mal, s'agissant d'un simple constat et sans aucun jugement.

    Voilà pour la première partie de cette réflexion générale, qui je l'espère aura votre agrément, l'intention n'étant que d'enrichir ce blog, ô combien passionnant.

    Sinon, il serait peu être judicieux que la redoublante ne s'endorme pas sur ses lauriers, à moins que celle-ci ne soit tentée par une aide plus motivante et plus énergique, si vous voyez ce que je veux dire et cela en plus, de ce qui vous attend déjà, hihi....na !

    Amitiés, Dominique

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  38. Période assez chargée au plan professionnel, et je reconnais que je prends du retard, mais ne vous inquiétez pas, la "redoublante" fera ses devoirs d'écriture pour ne pas risquer "une aide motivante et plus énergique", comme celle que Dominique suggère, et qui ressemble certainement à ce que subit sa cousine, dans son récit...
    A ce propos, les scènes y sont bien menées, même si je n'accroche pas entièrement, notamment du fait du langage des intervenants. J'ai du mal à imaginer une gamine dire "tu es folle" à sa mère, voire pire. Vous me direz que c'est monnaie courante dans la vie quotidienne de nos années actuelles, mais à cette époque où la fessée avait droit de cité, notre langage était plus sobre.
    Pour ce qui est de l'analyse de mon environnement familial, j'admets gommer les références masculines. Premièrement parce que j'ai été élevée comme mes soeurs, par une mère le plus souvent seule, et aussi parce que je me refuse à mettre le doigt dans l'engrenage des réactions masculines sur ce sujet. Vous ne voyez pas les commentaires que je ne valide pas, mais il suffit que j'évoque une vague présence d'un cousin, d'un garagiste, voire du curé pour que l'on m'inonde de questions sur leurs réactions et, pour rester soft, pour savoir si l'on ne devinait pas une quelconque excroissance sur le devant de la soutane...
    Ce genre d'allusions et de dérapages me donnent à chaque fois envie de stopper tout. Je préfère donc me contenter de ne parler que de l'environnement féminin, et des ressentis de la gamine puis pré-ado que j'étais, et qui ne faisait guère de différence entre la honte vécue quand Maman évoquait ses déculottées, que le témoin soit une tante ou un copain d'école de mes soeurs. Merci de le comprendre.

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  39. Chère Christine,

    J'avoue humblement que concernant mon récit avec ma cousine et notamment les dialogues, je me suis plutôt inspiré de l'époque actuelle, dans le simple but de marquer l'insolence dont avait fait preuve Monique, qui ceci dit était assez garçon manqué et n'hésitait pas à lancer des noms d'oiseaux, dépassant sa pensée, sous le coup d'une colère à l'inverse de sa sœur ou des miennes.

    Je reconnais aussi que j'ajoute de la romance au déroulement de scène, qui pourrait être décrite en un seul texte, porté par vos votre propres récits et en n'ayant qu'une pensée, faire vivre votre blog et peut être compenser votre manque de disponibilité, du moment.

    Concernant ma réflexion, comme je vous l'ai précisé, je ne porte aucun jugement sur le fait que vous gommiez toute présence masculine et je vous rejoins, tout à fait, sur la dérive que cela peux entraîner chez certains commentateurs (trices) ne saisissant pas la finesse et le principe fondamental de vos textes, au sujet d'une punition crainte et ressenti avec plus ou moins de honte, selon les personnes.

    J'ai donc très bien compris, votre démarche et je me doute que certaines réactions sont d'un niveau se situant, au dessous de la boucle de ceinture et ceci pour rester soft, mon passé militaire étant jonché d'expressions plus nettes et beaucoup moins 'seemly', petite touche d'humour d'un lecteur totalement nul dans la langue de Shakespeare.

    Amitiés, Dominique

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  40. J'ai bien compris, Dominique. Ne vous tracassez pas pour mes remarques. Je n'en fais qu'aux contributeurs que j'apprécie, sinon je "zappe" sans me donner le mal de répondre.
    Continuez donc votre analyse et vos commentaires.
    Amitiés.

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  41. Chère Christine,

    C'est noté et vous remercie pour cette marque de confiance, sachez aussi, que des remarques constructives ne me dérange pas, mais il me semblait honnête d'apporter des éléments de réponse à vos interrogations, tout à fait légitimes et qui prouve votre connaissance, sur l'époque similaire de nos adolescences respectives.

    Ceci dit, je vais donc reprendre le cours de mes réflexions et mon récit avec Tantine, qui comme vous le savez, après avoir dérouillé sa fille, va à nouveau s'occuper des petites pommes du pauvre petit garçonnet innocent (enfin, pas vraiment) et les faire flamber, comme jamais, j'en tremble à l'avance, snif, snif !

    A bientôt, Amitiés, Dominique

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  42. Chère Christine, (Réflexion générale, suite 1)

    Mamie :

    Protectrice, proches de ses petites filles qu'elle adorent et les chéries par des attentions de grand-mère, bons gâteaux, compliments sur leurs résultats scolaires (toujours tempérés par Maman) ou leurs comportements, prenant leurs défenses lorsque sa fille est mécontente de l'une ou l'autre.

    Néanmoins, celle-ci à parfaitement conscience de la difficulté pour sa fille, d'élever quasiment seule, 3 gamines ne manquant pas d'espiègleries, comprenant alors que sa fille n'a pas d'autre solution que d'être intransigeante, afin de ne pas être débordée et conçois que celle-ci, ne puisse qu'employer une méthode ayant fait ses preuves (qu'elle même à peut être utilisée), à savoir une bonne déculottée qu'en cela est nécessaire, même si cela la chagrine un peu vis à vis de ses petites filles, qui sont pour elle ses petits trésors.

    Ceci me fait penser à mes seuls grand-parents (Maman et Tata), n'ayant pas connu les parents de mon père, décédés lors du conflit 39/45 et mon oncle étant pupille de la nation, qui étaient avec leurs 6 petits enfants d'une gentillesse énorme et d'une profonde tendresse, tout en considérant que nos parents nous élevaient dans la droiture, afin de faire de nous, des hommes et des femmes accomplis, même si cela devait passer par nos fesses.

    J'imagine donc que les pensées de votre Mamie, devaient être similaires, avec un œil compatissant et consolateur envers ses petites filles, lorsque que l'une d'entre elles avaient eu à faire avec le dextre maternelle et notamment l'aînée, estimant que celle-ci avec un peu plus de jugeote, pourrait éviter un bon nombre de rendez-vous avec les genoux de Maman.

    Voilà pour Mamie.

    Amitiés, Dominique

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  43. Oui, Mamie était ainsi, soutenant sa fille, l'aidant comme elle pouvait, mais aimant ses petites-filles bien sûr, et particulièrement l'ainée... Mamie me gâtait, était fière de moi, de me voir grandir, et n'aimait pas quand il y avait des conflits entre Maman et moi. Elle prenait ma défense, plaidait pour moi, même si elle savait qu'au final, de retour à la maison, sa fille ferait comme bon lui semblerait. Je n'en avais donc que plus envie de prolonger mes visites chez elle... Chez Mamie, j'étais toujours considérée comme la grande, et j'en jouais certainement, étant gentille avec elle, appréciant quand elle m'apprenait des choses, quand elle me racontait des histoires, etc.
    Elle était moins patiente avec les petites qui étaient plus remuantes, alors que je jouais la pondération, adorant être mise sur un piédestal de grande.
    Même si, parfois, au retour à la maison, Maman m'en faisait descendre aussi sûrement qu'elle savait baisser une culotte pour administrer une fessée bien méritée...

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  44. Chère Christine,

    Bien sur que Mamie ne pouvait qu'être fière d'une grande petite fille intelligente, plus pondérée que les petiotes qui s'agitaient et au final la fatiguait, alors que la grande savait se montrer prévenante et attentionnée envers elle, profitant de ce statut de 'chouchoute'.

    Dés lors, le comportement de Christine confortait Mamie qu'elle considérait comme une grande, la portant au sommet et faisant en sorte de désamorcer les conflits entre mère et fille, tout en sachant qu'une fois de retour au bercail, sa fille ferait redescendre des hauteurs la demoiselle aussi facilement qu'elle savait la déculotter et claquer ses fesses.

    D'ailleurs je vous dirais, sans méchanceté, qu'il est heureux pour nous lecteurs, que Madame SPAAK sache si bien baisser les culottes de ses filles et en particulier l'aînée, pour de bonnes fessées très appliquées et méritées, sans quoi vous n'auriez plus rien à raconter, ce qui serait fort dommage, petite espiègle.

    Amitiés, Dominique

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  45. Aucune compassion, ce Dominique. Ne voilà-t-il pas que mes lecteurs seraient "heureux" que Maman "sache si bien baisser les culottes" !
    La Christine de l'époque, je peux vous le dire, elle n'en était pas heureuse du tout, et elle serait bien restée en pension chez sa grand-mère bien souvent, au lieu de retourner à la maison en sachant que Maman avait "un petit compte à régler" avec son ainée, et que je ne doutais guère que cela allait être au détriment de mes fesses, qui ne tarderaient pas à "rougir" de honte, mais surtout de par l'application de claques généreuses sur ma lune de pré-ado largement exposée...

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  46. Chère Christine,

    Voilà t'y pas que mademoiselle me reproche mon manque de compassion, alors qu'elle n'en a montrer aucune envers les petites pommes de Dominique qui vont bientôt à nouveau rougir sous la dextre de Tantine.

    Mais bien sur que vos lecteurs sont 'heureux' que 'Maman SPAAK sache si bien baisser les culottes' et surtout celle de la Christinette qui de temps au autre, aurait préféré resté au logis de Mamie, plutôt que retrouver sa gentille Maman qui l'attendait patiemment pour remettre à l'heure certaines pendules, en offrant à sa pré-ado, quelques bonnes caresses Spaako-maternelles sur sa lune généreuse et bien dévoilée, comme elle en avait l'habitude à force de ne pas vouloir vraiment grandir.

    Alors, oui, je maintiens que vos lecteurs et moi le premier, sommes tout à fait ravis que Madame SPAAK conserve sa déontologie fessesque envers ses filles et en particulier la Miss Christine, même si cela lui déplais, elle n'a qu'à s'en prendre à elle même et puis c'est son problème, après tout.

    « Oh mon dieu ! Quel affreux bonhomme ce Dominique, qui se complais à voir rougir mes fesses et n'a aucune gratitude envers la honte, que la pauvre Christine pouvait éprouver dans cette position ridicule à offrir sa lune à la dextre maternelle, j'en pleurerais, snif, snif....! »

    Amitiés et humour, Dominique

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