mercredi 17 octobre 2012

Chronique d'un redoublement : 48. De la difficulté de revenir sur les lieux du flagrant délit...

SUITE 47

J'avais finalement dormi plutôt bien, "calmée", il est vrai par une fessée maison appliquée dans tous les sens du terme par une mère voulant faire passer son message de la manière qu'elle savait la plus efficace à mon encontre...
Une ou deux fois dans la nuit, je m'étais réveillée avec des images cauchemardesques dans la tête, sur fond de fessée et autres peurs qui devaient hanter mes rêves, révélant mes angoisses.
Mais, la raison l'avait emporté à chaque fois et je m'étais rendormie, en prenant conscience que je pouvais oublier mes peurs, du moins cette nuit, puisque la fessée, je ne l'attendais plus, puisque je venais de la recevoir... Et je n'avais qu'à passer ma main sous les draps derrière mon dos pour en discerner encore la chaleur et la sensibilité d'un épiderme copieusement tanné de main d'experte...



Au matin, j'ai fait profil bas à nouveau. Si j'avais pu me faire invisible, ne pas croiser de regards, être oubliée quelque temps, cela n'aurait pas été pour me déplaire.... Loin de là !

Au lieu de cela, évidemment, les regards de mes soeurs se faisaient insistants, et elles avaient tendance à me coller aux basques, à rester à portée de vue ou d'oreilles, elles qui, souvent le matin, étaient plutôt du genre indépendantes, à ne pas vouloir la grande soeur dans les parages.

Maman, pour sa part, n'avait presque rien dit en nous faisant lever comme d'habitude. Elle m'avait sorti des affaires propres, dont un gilet que je rechignais souvent à mettre. J'avais esquissé un : "Maman, je préfère le vert", mais je n'avais pas insisté, lorsqu'elle avait rétorqué : "Tttt, ttttit, tu mets ce que je te demande de mettre, Christine. On ne discute pas. Je croyais te l'avoir expliqué à ma manière, hier soir..."

Inutile de dire que fifille, toute grande qu'elle voulait être, n'a pas rajouté le moindre mot, et s'est habillée comme Maman souhaitait...

Après un petit-déjeuner en famille, où les regards continuaient à converger vers moi, et où je cherchais à faire bonne figure, comme si de rien n'était, même si je ne pus m'empêcher de rougir quand Maman remarqua à haute voix que j'étais bien "calme", ce matin, je suis partie au collège comme si j'allais au cinéma. Comme si c'était le moyen d'échapper à ce climat familial pour trouver un contexte moins stressant. Ma fessée n'avait cette fois rien à voir avec les motifs scolaires, et je ne craignais pas qu'il y soit fait allusion...
Là, au moins, à l'abri des petites soeurs, je retrouvais ma condition de grande, et j'en oubliais la déculottée de la veille, me montrant assez enjouée, voire limite chahuteuse, m'attirant deux fois dans la journée des rappels à l'ordre qui me firent redescendre sur terre. Je pris conscience qu'il valait mieux être moins exubérante, car ce n'était pas le moment de récolter deux heures de colle, dont le résultat m'aurait vite faite passer de "venant d'être fessée" à "allant en recevoir une autre" à coup sûr.

Par chance et, le souvenir de la tannée de la veille faisant de l'effet, je réussis à passer cette journée sans encombre.

De retour à la maison, où cela semblait aller mal pour Aline en peine avec ses devoirs, Maman me demanda de ne pas quitter mon manteau et d'aller rechercher une baguette et un kilo de farine à la boulangerie.

Ce genre de tâche me plaisait souvent, me mettant en position de grande à qui l'on peut confier une mission. "Je n'ai pas de monnaie, Christine. Tu feras noter par Mme Breton", avait ajouté Maman, ce qui se faisait souvent. Mais, là, ce petit détail me fit faire la grimace.

Maman n'en vit rien, mais cela m'obligeait à aller à la boulangerie de la rue Pasteur, celle-là même où nous étions allées en famille la veille...

Si je n'avais pas eu cette consigne, j'aurais certainement poussé cent mètres plus loin à la boulangerie proche de la Poste, pour éviter de me retrouver face à la vendeuse à l'origine de ma déconvenue postérieure...





N'ayant pas le choix, je me rendis à la fameuse boulangerie, passant devant par deux fois en scrutant à l'intérieur, avant de me décider à pénétrer. Il semblait que ce soit la patronne qui était derrière le comptoir, et cela me rassura, même si je n'étais pas fière de retrouver ce lieu attaché à un bien mauvais souvenir...

"Bonjour Christine, tu es toute seule aujourd'hui ? Tu n'as personne à embêter alors ?", me lança la boulangère, ce qui me laissa sans voix. Je comprenais qu'elle avait eu connaissance de la scène, alors qu'elle n'était pas dans le magasin la veille, lors de notre passage.

J'entendis un petit rire à ma droite et découvris la vendeuse, qui était assise sur un tabouret et devais faire une petite pause. Je rougis en la voyant, et tentai de couper court à cette entame de conversation en demandant "une baguette pas trop cuite et un paquet de farine, s'il vous plait".




Mme Breton posa la baguette sur le comptoir en disant : "Ne fais pas cette tête étonnée. Martine m'a raconté ta mésaventure d'hier, quand tu embêtais ta soeur derrière le dos de ta Maman. J'espère que le retour à la maison n'a pas été trop difficile, ma pauvre Christine".

Je rétorquai un "Non, euh, noooon, il ne s'est rien passé", qui sonnait faux. Martine, la vendeuse, se remit à rire : "Tu es sûre ? Je demanderai à ta Maman, la prochaine fois. J'avais quand même bien l'impression qu'elle t'avait promis la fessée, non ?"

C'est Mme Breton qui vint à ma rescousse : "Allez, arrête donc de la taquiner, Martine. Si Christine a reçu la fessée, cela ne regarde qu'elle et sa Maman. Christine ne va pas le crier sur les toits. C'est déjà assez pénible d'être punie. De toute manière, je connais assez Mme Spaak pour savoir qu'elle tient ses promesses, et tu vois bien que Christine est gênée, ce qui veut tout dire..."

Je pris baguette et paquet de farine, après avoir demandé que ce soit noté sur notre compte, et je suis sortie de la boulangerie encore rougissante, sous le regard amusé de la patronne, et surtout de la vendeuse qui semblait ravie de m'avoir taquinée ainsi...

Trois jours plus tard, quand Maman me demanda de venir avec elle à la boulangerie, je prétextai un devoir à finir pour la laisser aller seule. Elle allait aussi payer sa note et j'imaginais que mon cas serait sûrement évoqué, et qu'elle ne manquerait pas, en "réglant ses comptes" de pain de dire qu'elle les avaient en effet bien réglé avec moi l'autre soir...

Je ne voulais pas être présente à ce moment-là, histoire de ne pas voir la patronne, ni surtout sa vendeuse, sourire sûrement en ayant confirmation que Maman m'avait bien donné la fessée le soir en question, voire ajouter que j'avais pris une "déculottée" maison...

Ce n'est d'ailleurs que quelques mois plus tard, lorsque l'apprentie vendeuse ayant eu son examen a changé d'employeur, que je n'ai plus eu d'appréhension en allant cherche le pain. La moqueuse n'était plus là et je pouvais respirer, d'autant qu'avec le temps, comme d'habitude, et même s'il y avait eu d'autres fessées reçues entre temps, j'avais en tête cette Martine que j'associais pleinement à ce qui m'était arrivée. J'en avais vite oublié mon manque de vigilance quand je surveillais ma soeur, j'en avais oublié le coup mis à soeurette dans le dos de Maman, j'en avais oublié mon réflexe de nier et mentir sur le champ, ainsi que les avertissements des jours précédents, bref j'avais occulté dans ma tête tous les motifs fort valables d'être punie, pour ne me souvenir que de la "dénonciation" de la vendeuse à Maman. 
Comme bien souvent, selon les méthodes de raisonnement made in Christine, je m'en voulais d'avoir été prise plus que d'avoir donné ce coup de pied, et je mettais Noémie la vendeuse comme unique responsable de ma déculottée...

A SUIVRE

39 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Une première lecture permet de voir que pour Christine, la digestion de cette fessée méritée est particulièrement difficile, compte tenu des circonstances ayant entraîné celle-ci (incompétence, gaminerie, mensonge et délation extérieure) ramenant la grande demoiselle à une condition de fillette qu'il convient de déculotter et de fesser, comme il se doit, afin de lui faire comprendre ses erreurs.

    Sauf qu'en l'état, on est en présence d'une pré-adolescence intelligente, mais en proie à ses propres contradictions qui l'empêche de grandir convenablement, selon les souhaits de Maman et conduit celle-ci à appliquer, la seule méthode comprise par sa grande fille, au moins pour un certain temps.

    Amicalement, Dominique

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  2. Effectivement, une fessée n'est pas toujours facile à "digérer", le terme est assez bien choisi. Si les "symptomes" visibles que sont les rougeurs fessières, les sensations de picotements épidermiques, voire comme de brûlures, les yeux rougis et les joues mouillées de larmes, passent en quelques minutes ou heures, la honte, la peine, sont plus longs à s'effacer, et il est même des fessées qui réveillent ces sentiments douloureux bien longteps après que la lune ait refroidi...

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  3. J' ai connu aussi ce genre de situation où bien que la fessée soit passée elle reste présente dans la tête plusieurs jours . Au moins elles étaient efficaces celles là

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  4. Chère Christine,

    Je vous rejoins sur le fait que si les symptômes physiques d'une bonne déculottée s'estompent assez vite, les traces psychologiques demeurent bien plus longtemps pour celle ou celui qui la reçue, du fait d'allusions, de rappel, de circonstances anodines de la vie ou une nouvelle fessée qui ravive le souvenir du dernier moment désagréable que l'on a passé sur les genoux de Maman (ou Tata, pour ma part), malgré une 'lune' redevenue immaculée.

    Cet épisode que vous venez de nous servir (après l'avoir relu) retranscrit parfaitement 'l'après' d'une bonne dérouillée, dont le ou la bénéficiaire (si j'ose dire !) va tout faire pour en effacer les émotions et les retours sur image, le plus difficile, à mon sens étant les éléments extérieurs que l'on subits.

    Sur ce, je vous prépare un commentaire plus détaillé, sur le contenu de cette fourniture.

    Amicalement, Dominique

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  5. Chère Christine,

    Voilà une conteuse, reposée par une bonne nuit, la tannée reçue l'ayant rincée, épongée, mais bien calmée la plongeant dans les bras de Morphée, malgré quelques flashs de déboires fessiers faisant malheureusement, partis de son quotidien et perturbant son sommeil.

    Au petit déjeuner, la punie de la veille s'efface à en paraître transparente, pour passer à autre chose et tenter d'oublier sa mésaventure, sauf que face aux petites moqueuses de sœurs et une Maman forte de son autorité 'On ne discute pas !' respecté par 'fifille' (j'adore l'expression), c'est mission impossible, le seul échappatoire pour la demoiselle étant de fuir vers un quotidien non informé de son infortune.

    Et là, notre Christine, libérée de la pression, retrouve tout son allant au risque de se faire prendre et se programmer un nouveau rendez-vous au travers des cuisses maternelles, mais là, la petite lumière du souvenir cuisant s'allume éclairant l'esprit de la demoiselle.

    Evitant l'écueil, notre narratrice retrouve alors une vie familiale normale, Aline en difficulté et Maman demandant à son aînée d'aller faire une course, marque de confiance que la demoiselle apprécie, reprenant ainsi un statut de grande fille responsable.

    Le bémol pour Christine, étant les précisions maternelles, la mettant dans une impasse et ne pouvant contourner l'obstacle, c'est la mort dans l'âme, qu'elle retourne sur le lieu de son forfait ou officie sa dénonciatrice observant de l'extérieur l'activité, pour éviter une nouvelle confrontation.

    En voyant, Mme Breton derrière le comptoir, notre infortunée ressent un léger soulagement vite réprimé par l'accueil de celle-ci, prouvant qu'elle a été informée des faits, aussitôt confirmé par l'exclamation de la vendeuse non aperçue par Christine et la mettant mal à l'aise.

    L'échange avec Mme Breton, plus les moqueries de la vendeuse (qui en aurait méritée une, elle aussi, soi dit en passant, celle-ci n'étant pas à priori beaucoup plus âgée que vous) tourne alors pour Christine, qui se défends mal, à un moment de honte éprouvant et insupportable, celle-ci refusant intelligemment d'accompagner Maman au même endroit, quelques jours plus tard.

    Toutes ses émotions, liées à l'événement, ne s'estompant qu'avec le départ de la vendeuse considérée par Christine, comme étant l'unique ordonnatrice de cette déculottée (au même titre que Mlle Paule), laissant volontairement de coté toutes ses erreurs et se reprochant surtout, d'avoir été démasquée, telle la gamine espiègle qu'elle était.

    Amicalement, Dominique

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  6. J'étais ainsi, je l'avoue. Et si la jeune vendeuse n'avait rien dit, je n'aurais sûrement pas été prise sur le fait, et , même si je me doute bien que cela serait tombée assez rapidement, au vu de la détermination maternelle croissante à mon égard, je ne pouvais que me dire que l'élément déclenchant de cette déculottée était cette Martine...

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  7. Chère Christine,

    Cet aveu, est tout à votre honneur et j'admets comme vous, que le détonateur de l'explosion maternelle fût, en effet, le petit coup de pouce de la vendeuse ne pouvant se retenir de se gausser à votre entourloupe et confirmer ainsi à votre mère, qu'il était temps de remettre un peu d'ordre dans la cervelle de sa grande 'gamine' de manière plus précise.

    Je comprends donc parfaitement que la Christine de l'époque, ne pouvait qu'en vouloir à cette Martine, l'ayant poussé involontairement sur les cuisses maternelles, pour une volée servie de main de maître, la laissant déconfite, avec un sentiment d'amertume envers la délatrice ayant accéléré le processus d'une déconvenue, prévisible pour Christine.

    Amicalement, Dominique.


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  8. ET VOICI LE COMMENTAIRE DE MARDOHL :

    Voilà un épisode doublement intéressant. D’abord par le fait que vous abordez ce troublant motif des échos que rencontre la fessée lorsqu’elle échappe au cadre familial. Christine cette fois, non contente de se voir charriée par ses sœurs, voit en plus sa toute récente fessée clairement mentionnée par la personne même qui la lui a value, à savoir Martine, l’apprentie-vendeuse délatrice, qui en outre en a transmis l’intégrale anecdote à sa patronne. Celle-ci, croyant pourtant bien faire, aura beau imposer silence à son employée devant notre confuse et rougissante Christine, elle ne parviendra qu’à « enfoncer le clou », en explicitant en mots ce dont notre narratrice est plus que jamais consciente, mais aurait largement préféré que cela demeure implicite, à savoir que oui, avec Madame Spaak, fessée annoncée égale fessée reçue, que non, la punie ne va pas le chanter sur les toits parce que d’ailleurs oui, une telle évocation la gêne profondément.

    Ensuite par l’attention portée à ce qu’il faut bien appeler une « symbolique des lieux ». En effet, la présence maternelle, impliquant surveillance et sanction, ne s’applique pas également dans tous les endroits fréquentés par Christine. On voit qu’elle s’exerce rigoureusement dans la maison familiale : Christine n’y a pas voix au chapitre pour le choix de ses habits, et ne répondra pas aux allusions indirectes de sa mère à table. En revanche, cette autorité ne s’applique pas au collège, et Christine en réchappe, se débarrassant de son statut de « fraîchement punie » pour endosser celui de « grande chahuteuse » envers ses professeurs et ses camarades qui évidemment (et du moins pour cette occurrence), sont loin d’imaginer que, pas plus tard que la veille, cette pré-adolescente qui se parade avec aplomb se démenait comme une fillette, culotte baissée et fesses écarlates pour une claquée exemplaire en travers des genoux maternels.

    Mais en raison du récent évènement, la boulangerie de Madame Breton se voit du coup promue en l’antichambre de l’espace tutélaire spaakien, en ce que c’est sur ces lieux même que Christine, prise en faute, s’est vue signifier une fessée, non seulement appliquée (ce qui par moindre mal pour elle ressort du huis clos), mais en outre, honte suprême, formellement rappelée devant témoin par celle qui en a été l’instigatrice. Confrontée à la compatissance de la patronne comme au persiflage de sa subordonnée, la grande Christine redevient sous leurs yeux une bambine qu’il a fallu recadrer. On comprend dès lors qu’elle ne soit pas enchantée à l’idée d’y remettre les pieds, du moins tant qu’y officie l’apprentie qu’elle incrimine (et non sans une certaine mauvaise foi, oubliant un peu facilement, et selon son habitude, quelles furent ses propres responsabilités), que c’est avec soulagement aussi qu’elle échappe à la confirmation, devant elle, par sa mère, devant une Madame Breton et une Martine rayonnantes, de la déculottée annoncée.

    En lecteur attentif, j’aurai également repéré et noté que dans l’agglomération où vous habitiez, se trouvaient au moins deux boulangeries, dont l’une, celle de Madame Breton, était située rue Pasteur, et l’autre, près de la Poste. A ce rythme, la bourgade de votre enfance me sera bientôt aussi connue que le Combray de Proust.^^

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  9. Entre Dominique et Mardohl, mes deux plus fins analystes me gâtent. Merci de ces réflexions toujours judicieuses. Elles m'encouragent à poursuivre...
    Amitiés.
    Christine

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  10. Chère Christine,

    Ravi de vous avoir gâté, Chère narratrice et merci à Mardohl pour ce nouveau commentaire de qualité, ce dont je ne doutais pas de sa part, je dois avouer que tout comme lui, j'avais remarqué l'existence de 2 boulangeries dans la ville avec des signes distinctifs, mais à partir de là en trouver celle-ci, est un autre paire de manches (foi d'ancien militaire, également formé au renseignement) et j'imagine plutôt que celui-ci a utilisé ces détails (somme tout imprécis) pour vous servir une référence Mardohlienne, dont-il a le secret et qui nous enchantent, au même titre que vos récits.

    Amicalement, Dominique

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  11. Chère Christine,

    Ayant une nouvelle fois, lu trop vite, pris par les choses de la vie et mon souci du rebond, je n'ai pas perçu l'attention que vous nous avez porté à l'un comme à l'autre, vous invitant à poursuivre «Amitiés», ce dont je vous remercie vivement.

    Libre à vous de conserver ou de publier ce petit message amical.

    Amitiés, Dominique

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  12. Chère Christine,

    Après cet aparté m'ayant permis de rebondir, je vais reprendre mon témoignage sur la journée passée en compagnie de Tata et ma cousine, Monique, dont le souvenir le plus marquant fût pour nos fesses.

    Tata tout en nous traînant par l'oreille vers la cuisine, nous dit « Bon, eh bien maintenant vous allez peut être pouvoir me dire pourquoi, 2 crétins ont fini au milieu des boulets, avec lesquels ils n'étaient pas sensés s'amuser ? ».

    Partant alors tous les deux dans une explication aussi idiote qu'incompréhensible (se rejetant la faute l'un/l'autre), ma Tante nous fît taire avec un « Stop, j'ai compris, personne n'a rien fait et bien moi, je sais ce qu'il me reste à faire pour vous calmer, l'un et l'autre, avec un petit plus pour toi ma fille, qui aurait pu être moins idiote, que ton cousin, à 13 ans ! », ce qui ne plût absolument pas à ma cousine, me reprochant de l'avoir fait tomber (ce qui était vrai, hélas et que j'allais payer, moi aussi, après le déjeuner !).

    Tantine déterminée à ramener le calme à sa manière, me chopa par le bras, me bascula au travers de ses cuisses et sans avoir pu réagir, j'avais le short et le slip baissés au niveau des genoux dévoilant 2 petites pommes golden, qu'elle allait transformer en starking, sous les yeux de Monique et sans se préoccuper, un instant, de mes pleurs, cris ou suppliques très sincères que j'exprimais, la main tout en os de ma Tante, étant d'une sécheresse redoutable et sans doute, aussi claquante, qu'un martinet dont j'avais eu malheureusement l'occasion de voir un copain se faire cingler le haut des cuisses, par sa mère.

    Pour me permettre une digression et une humble comparaison (avec certains de vos écrits ou vous évoquez l'importance du lieu de votre fessée), je préférais donc (façon de parler) les fessées de Maman à celles de Tata, bien sur que j'aurais surtout voulu les éviter, les unes comme les autres, n'étant pas maso, mais quitte à choisir !
    Et pour imager ce propos, je dirai que Tata ressemblait davantage à Olive (la femme de Popeye) et Maman plutôt à la Castafiore, dés lors le simple fait d'être étalé au travers de leurs cuisses donnait des émotions différentes, avec l'une j'atterrissais quasiment sur un coussin douillet (même si la suite était moins douce), tandis qu'avec l'autre la réception annonçait déjà une suite très musclée.

    Et c'est précisément, ce qui se passa, ma Tante me gratifia d'une volée épouvantable qui n'en finissait pas, inerte, sans réaction (à part mes pleurs et mes cris), Tata se motivant elle-même « Ah, on rigole moins mon petit Minot ! Le cul-cul à l'air, sous la main de Tata chérie, tu chantes plus la même chanson là, dis-moi ? », j'étais bien évidemment incapable de répondre suffoquant sous le déluge.

    Je vous laisse imaginer, la peur ressentie par ma cousine, à ce moment là et le sentiment d'injustice, envers moi, qu'elle éprouvait, compte tenu du supplément annoncé par sa mère, en sachant que celle-ci tiendrait sa promesse et devait donc la faire trembler, comme un feuille.

    Mais ce sera pour plus tard, si vous le voulez bien, Chère Conteuse. Waouh ! Que c'est bon de pouvoir s'amuser comme un gamin facétieux ! Quel garnement, celui-là, tout de même !

    A bientôt, Amitiés, Dominique

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  13. Je ne répondrai pas au taquin Dominique qui joue, lui aussi, du suspense... et du récit à épisodes. Mais, j'espère quand même lire la suite de son récit sans trop tarder... Et, dommage pour ses "Golden" devenues pommes au four... Chacun son tour de se moquer, hi hi...
    En ce qui concerne Mardohl, je le rejoins dans l'analyse sur la symbolique des lieux. Ainsi, la boulangerie jusque-là associée à des plaisirs gourmands, à du pain frais, des pains au chocolat parfois, des desserts de grandes occasions, changeait de références. C'était d'un coup l'endroit où j'avais été prise sur le fait, de coup en douce, de mensonge en prime, l'endroit où, élément encore plus gênant, Maman avait annoncé que je recevrais une bonne fessée... Et l'annonce était faite devant celle qui en était en quelque sorte à l'origine.
    Et, il est vrai que le retour au collège, dans un environnement où nul ne savait ma mésaventure, rendait le lieu comme un espace de liberté. Il n'en était pas de même lorsque j'étais collée, ou lorsque je récoltais une mauvaise note, ou une convocation maternelle à venir voir une prof, mais sur cet épisode précis, le retour au collège était comme un changement d'air salvateur, puisque les petites étant toujours en primaire, les témoins étaient tous hors du cadre. A la boulangerie, à la maison, j'endossais le costume de Christine qui a mérité et reçu une bonne fessée, au collège, je pouvais redevenir l'ainée, la grande, voire en profiter pour me rendre intéressante, me faire remarquer, et de par là même aussi jouer avec des limites quitte à risquer d'autres déconvenues... que chacun peut aisément deviner, non ?

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  14. Chère Christine,

    Je constate que mon insolente conteuse se refuse à répondre au facétieux garnement, mais n'hésite pas à se moquer allègrement de lui et de ses pauvres pommes changeant de coloration sous la main de Tantine, comme celles de la demoiselle sous la dextre maternelle, n'est ce pas ?

    Donc, pas très gentille la vilaine fifille ! Qui se gausse de voir le 'Taquin' s'époumoner sous la claquée (méritée) de Tata, comme savaient si bien le faire ses petites sœurs et en redemande, rapidement pour son seul plaisir, sans aucune compassion, non mais je rêve !

    « Méchante ! Je vais l'dire à Maman et là, tu riras pt' êtes moins avec la culotte baissée, à pailler comme Diane, en demandant grâce, parce que ça fait trop mal et tu sais de quoi j'parle, tant pis pour toi, fallait pas me chercher, espèce d'affreuse ! »

    Bien entendu, Chère Narratrice, je plaisante et réponds simplement à votre moquerie bonne enfant, tout à fait judicieuse et sympathique.

    Par contre, pour me montrer amicalement critique, vous répondez à Mardohl pour son analyse sur la symbolique des lieux (parfaite et introspective, je le reconnais), en excluant totalement mes propres remarques sur le sujet, qui me semblaient pourtant correctement exprimées ! Mais je peux me tromper, bien entendu !

    « Oh ! Quel vieux ronchon, celui là ! » et vous auriez raison, soi dit en passant, mais que voulez-vous, on ne se refait pas (désolé pour l'orthographe).

    D'ailleurs, je ne répondrais pas tout de suite, à la perche tendue du dernier paragraphe, même s'il m'inspire et nous invite à rebondir !

    Amicalement et amitiés, Dominique

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  15. Je n'excluais rien, je répondais simplement au plus récent arrivé. Pff, on dirait des gamins qui se chamaillent et se jalousent. Si c'est ça, je vais bouder, na !
    Ou, non, mieux, je retourne au collège, histoire de changer d'air, de faire l'intéressante auprès de mes camarades de classe qui, elles, ne me titillent pas sur le sujet, ne sachant pas que leur copine s'est faite prendre par la vendeuse de la boulangerie, et que cela lui a valu de s'endormir les fesses écarlates après avoir été exposées, culotte largement baissée, à la fessée maternelle...

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  16. Chère Christine,

    Et bein, voilà la boudeuse, entre en action, après avoir paradé devant les copines, affichant une image de GRANDE FILLE, pimpante et pédante (parce qu'intelligente), sur d'elle, scotchant les gamines qui l'entoure, par un allant incomparable de jeune donzelle.

    Alors qu'à la maison, la donne n'est pas la même ou notre Christinette, la joue plutôt profil bas, sachant qu'on ne plaisante pas avec Maman, à moins de vouloir finir au travers de ses cuisses et lui offrir une paire de fesses, bien découvertes, pour une séance bien claquante et chaude à souhait, dont notre conteuse est coutumière, mais ne s'en ventera surtout pas (bizarrement) auprès des copines, n'est ce pas jeune fille ?

    Par conséquent, moi aussi je vais bouder et rejoindre mes anciens compagnons d'armes avec lesquels, il n'y avait aucune question subsidiaire ou suggestion, mais un simple respect de chacun avec ses propres valeurs personnelles, ne vous en déplaise !

    A bientôt, peut être ?

    Amicalement, Dominique

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  17. A bientôt peut-être, dit Dominique en faisant semblant de bouder... Pfff ! Même pas cap ? Je suis sûre qu'il n'en sera rien. Il est trop fidèle à ce blog pour le faire plus de quelques jours, hi hi... Christine le sait bien. Et puis, ce serait dommage quand même, non ?
    Amitiés.

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  18. Bonjour Christine.

    A L'ECOLE : NON EXEMPT DE FESSEES / 10 E PARTIE

    La matinée scolaire, particulièrement cuisante après ce dur moment passé allongé et déculotté sur les genoux de ma maîtresse d'école Mlle P..., venait de se terminer. J'avais encore les yeux rouges peut-être (ma fessée m'avait été administrée en fin de matinée), les fesses aussi sûrement, d'après la chaleur piquante que je sentais encore un peu sous mon short.

    J'étais sur le trottoir et attendais la sortie de mon petit frère Damien, qui était en CE1, et que je devais ramener de l'école. Depuis le début de l'année scolaire, mes parents me faisaient confiance en tant que grand frère, nous allions en classe généralement sans les parents.

    A quelques pas de moi arriva Martine, une petite de CP, qui avait passé la matinée dans notre classe, en raison de l'absence de sa maîtresse Mme L... Elle alla trouver sa mère qui venait la chercher. A peine le bisou échangé avec sa maman, elle lui dit tout excitée : "Maman, la maîtresse, ce matin, eh ben elle était pas là, alors j'étais chez Mlle P... Et tu sais ce qu'elle a fait, Mlle P... ? Elle a baissé le short d'un grand de CM1 devant toute la classe ! - Ah bon ! répondit la maman, et pourquoi elle a fait ça, Mlle P... ? - Ben, pour lui taper sur le c..., tiens ! - On dit "les fesses", ma chérie, tu sais bien que c'est malpoli de dire "le c..." (nous étions dans les années 60 !). Et qu'est-ce qu'il avait donc fait, ce grand garçon, pour mériter une fessée ? - Il arrêtait pas de bavarder et de rigoler en classe. Mais tu sais, maman, la maîtresse, eh ben elle lui a baissé son short et même son slip !" Puis rigolant comme une petite folle : "On a tous vu ses fesses !" Elle prit ensuite un air plus solennel et ajouta : "Mais, maman, elle a le droit de faire ça, la maîtresse ? - Bien sûr, s'il était pas sage, la maîtresse a eu raison", approuva la maman.

    Depuis le début de cette conversation, la gamine fort heureusement me tournait le dos, et ne se doutait pas que j'étais derrière elle. Puis la classe de mon petit frère arriva. Aussi préférais-je m'éloigner un peu, car si la gamine s'était retournée, elle risquait fort de me désigner physiquement à sa mère. Et comme mon frère avait beaucoup de mal à tenir sa langue, ma mère aurait été mise au courant tout de suite en arrivant. Et là, je pouvais aisément deviner la suite de la scène : maman serait allée trouver Mlle P..., et le soir à la maison, j'avais une deuxième fessée déculottée assurée. Heureusement, mon frère Damien, et par conséquent maman, n'en surent rien.

    A SUIVRE

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  19. Chère Christine,

    Détrompez-vous, jeune insolente, le vieux grincheux en est tout à fait capable, sauf qu'en l'état ce n'était qu'une provocation pour faire réagir la gamine, à laquelle je rougirais volontiers les fesses pour son impertinence et croyez moi, qu'elle la sentirais passer, cette déculottée, hi hi....!

    Sinon, il est évident que ma fidélité à ce blog reprendrais vite le dessus, au même titre que les petits travers de Christine, lui valant des passages funestes sur les genoux maternels, mais oh ! combien méritées, n'est ce pas vilaine fifille ? Hi hi......!

    Comme vous pouvez le constater, je sais moi aussi tendre des perches et je vous prépare la suite avec Tata chérie, enfin sauf ce jour là.

    Amitiés, Dominique

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  20. A L'ECOLE : NON EXEMPT DE FESSEES / 11 E PARTIE

    L'après-midi fut pour moi un peu dur à passer, surtout les deux récréations : celle d'avant 13 H 30, juste avant la reprise des cours, et celle du milieu d'après-midi.

    Je n'essuyais pas trop de moqueries de la part de mes copains de classe. Je crois que chacun était conscient que ça n'arrivait pas qu'aux autres. Quelques copines furent cependant un peu plus ironiques, pas forcément en paroles, mais me regardaient cet après midi-là d'un petit air plus moqueur que compatissant, bien que les filles n'étaient pas non plus à l'abri des fessées avec Mlle P..., qui avait aussi baissé plusieurs culottes féminines au cours de ces deux années scolaires.

    Mais les moqueries étaient à peine dissimulées lorsqu'elles émanaient des six ou sept élèves de CP, garçons et filles, présents ce jour-là dans notre classe, que je côtoyais dans la cour. Pendant plusieurs semaines, moi qui avais généralement une grande gu... devant les petits, je préférais éviter de croiser leurs regards.

    A SUIVRE

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  21. A L'ECOLE : NON EXEMPT DE FESSEES / 12 E PARTIE

    Quelques semaines plus tard, alors que j'avais (presque) oublié ma cuisante mésaventure avec Mlle P..., quelle ne fut pas ma surprise en rentrant de l'école un soir à la maison : "Dis donc, Louis, interrogea maman, tu ne t'en étais pas venté : il paraît qu'il y a quelque temps, tu as reçu une fessée par la maîtresse ? - Ah non, maman ! répondis-je avec un certain aplomb. - Ne me raconte pas d'histoires, Louis. Je sais même que tu as été déculotté devant des petits du cours préparatoire. Alors, vrai ou faux ? - Oui, c'est vrai, maman." Maman ayant été mise au courant, j'avais préféré ne plus nier l'évidence. Ce qui fit dire à maman : "Tu vois, Louis, heureusement que tu me dis la vérité. Du coup, je ne te donnerai pas de fessée pour cette fois-ci, et aussi parce que je sais que les faits sont déjà assez anciens. Mais je peux te dire que, si tu m'avais menti ou si je l'avais appris rapidement, tu aurais eu le short et le slip baissés une deuxième fois ! Alors, que je n'apprenne plus une chose pareille, sinon, tu sais ce qui t'attend !"

    Je sus plusieurs mois plus tard que c'était la maman de Jean-Pierre, élève de CP qui était dans la classe de Mlle P... ce jour-là et avait été témoin de ma fessée. Comme quoi, avec maman, tout finissait par se savoir.

    FIN DE CETTE DOULOUREUSE HISTOIRE SCOLAIRE

    Mais encore une fois, chère Christine, je me limiterai à l'avenir aux fessées maternelles, puisque j'ai pris note que vous n'étiez pas réceptive aux fessées scolaires.

    Amicalement, à bientôt.
    Maîtressement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  22. - Moi ? Une vilaine fifille ? Qui "mériterait" de nouveaux passages sur les genoux maternels ? Mais, vous rêvez, Dominique ! Je suis au contraire une grande fille sage, travailleuse, obéissante, qui ne ment jamais, et ne fait jamais de jamais de coups en douce...
    C'est vrai que ce petit jeu de perches tendues n'est pas désagréable. J'apprécie et m'y prête volontiers. Mais, comme dirait Maman, il ne faut pas se disperser et en oublier son "travail"... Mieux vaudrait donc que je me remette à écrire la suite, non ?
    - Message reçu, Louis aussi. C'est vrai que l'environnement familial me parait plus crédible. Merci d'avance.

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  23. Chère Christine,

    Oh que oui ! Vous êtes une vilaine fifille qui ne mérite qu'une chose, être déculottée et copieusement fessée lorsqu'elle se montre insolente envers un fidèle lecteur, comment ça je rêve ! Non mais franchement, il y a des claques qui se perdent, d'autant que la péronnelle s'attribue des qualités qui lui faisaient défaut, à une certaine époque, n'importe quoi !

    Et comme, Madame votre mère que je salue, il me semble qu'il serait temps de vous remettre au travail, sauf si vous préférez qu'à l'occasion d'une rencontre, je lui en touche deux mots, alors ou vous de choisir, labeur ou fes........., inutile de vous faire un dessin !

    A bientôt, amitiés, Dominique

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  24. Labeur ou fes.... ? Vous voulez peut-être dire fes-tival, fes-tin, fes-toyant ? Un dessin ? Non, merci, je me doute qu'il serait colorié au crayon rouge écarlate...
    Cela dit, je vais peut-être penser en effet à mes devoirs d'écriture. Nul ne sait en effet qui Maman pourrait rencontrer, au marché, ou à la boulangerie Breton...

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  25. Chère Christine,

    Allons, allons, jeune fille ! Cessez de titiller le vieux bougre, vous avez parfaitement saisi l'abréviation (fes..) et la couleur très dominante qu'aurait mon dessin, ma palette manuelle allant du rose fushia, en passant par un carmin léger et finir au pourpre, je vous l'assure !

    Je pense donc, en effet, que la demoiselle se targuant de qualités qui lui font défaut, pourrait avoir l'idée de se remettre au travail rapidement (n'étant pas une bécasse) et s'éviter ainsi, un rendez-vous sur les cuisses maternelles, pour un entretien plutôt musclé, n'est ce pas Mademoiselle ?

    Amitiés, Dominique, boudeur inconstant comme la Grande Christine !

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  26. Chère Christine,

    Je me rends compte que ma lecture trop rapide, en biais, comme je lit un quotidien ou il n'y a que 30% de choses intéressantes (le reste étant du bla-bla de journaleux), ma fait passer à coté de petites perches Christiniennes.

    Vous m'attribuez par supposition, Fes-tival, fes-tin, fes-toyant, à l'abréviation pourtant assez claire pour une Christine expérimentée sur le sujet et ces substitues, colorés, dans l'esprit démontre que celle-ci avait bien compris que j'évoquais une bonne fessée.

    Oh là ! J'allais oublié, lorsque je parle de bonne fessée, c'est bien sur largement déculottée, car une vraie fessée n'est efficace que sur des fesses nues et vous en savez quelque chose ? N'est ce pas jeune fille ?

    Amitiés, Dominique

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  27. Chère Christine,

    Au fait, si cela peux vous rassurer, il n'y a pas de boulangerie Breton dans ma ville, par contre je vais très souvent sur les marchés des communes alentours, histoire d'y rencontrer de nouvelles personnes et pourquoi pas Madame SPAAK, qui sait ?

    Cela pourrait être fort regrettable pour vos petites fesses, quoiqu'elles en ont l'habitude, n'est ce pas mademoiselle l'espiègle ?

    Amitiés, Dominique

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  28. Voyons, Dominique, que dites-vous là ? Comment pourriez-vous savoir ? Ne croyez pas les racontars... Mes petites fesses auraient "l'habitude" de subir un "entretien musclé sur les cuisses maternelles" ? Et, ce serait en plus pour de "bonnes fessées, qui me seraient données sur ma lune "largement déculottée" parce que, dites-vous, "une vraie fessée n'est efficace que sur des fesses nues" et vous prétendez que j'en "saurais quelque chose" ?
    J'en rougis de honte que vous puissiez imaginer cela. Je veux bien admettre que vous n'êtes pas totalement dans le faux, mais jamais je n'oserais vous dire que c'est vrai, comme je ne l'avouerais pas non plus à celles de mes copines devant lesquelles je joue à la grande et qui cherche à faire son intéressante et distraire la classe.
    Vos affirmations ou vos questions qui n'en sont pas et qui me font croire que vous en savez beaucoup, ne me plaisent guère, et m'angoissent même. Maman aurait-elle fait des confidences à d'autres mères qui vous l'auraient répété ? Mes soeurs auraient elles raconté quelques scènes à mon désavantage à certains de vos proches ?
    Peut-être faudrait-il en effet que je me remette à mes devoirs d'écriture avant que la nouvelle de ma fainéantise ne revienne aux oreilles de Maman... Je ne vous dis surtout pas ce que je risquerais... Et je vous prie de m'épargner vos réflexions et vos suppositions... Surtout si elles vont effectivement dans le sens que je crains...

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  29. Chère Christine,

    Je comprend très bien votre impossibilité à reconnaître la véracité de mes propos, même si au plus profond de votre esprit, vous savez que je suis dans le vrai.

    Mais voilà ! Comment une demoiselle qui parade à l'extérieur pourrait avouer, qu'à la maison, elle se fait bien souvent baisser la culotte, pour ses bêtises ou ses problèmes scolaires, oh, non ! Quelle honte pour la jouvencelle qui frétille comme une carpe devant les copines et se fait mousser.

    Tant qu'à savoir les informations que je pourrais posséder sur votre petite personne, par le biais de tiers (mais bien connues de vous), en sachant aussi que je suis éducateur sportif et donc, en contact avec beaucoup de Mamans, alors je vous laisse à votre pensum pour bien réfléchir et penser aux conséquences, que la paresse entraîne, vous voyez ce que je veux dire, petite Christinette ?

    Dés lors que mes réflexions ou suppositions avérées vous dérangent, je le conçois, mais je ne saurais que trop vous conseiller de reprendre une activité normale, vis à vis de vos lecteurs, comme votre travail, car je pense que votre employeur ne serait pas très satisfait d'une telle négligence.

    Alors, si vous voulez conserver une coloration naturelle à vos fesses, remettez vous au labeur, jeune fille, cela vous changera et vous fera peut-être grandir, non mais !

    Amitiés, tout de même, Dominique

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  30. Avouer, que nenni ! Pourquoi devrais-je donc dire ce qui m'arrive quand Maman se fâche ? Cela ne regarde qu'elle et moi. Je ne vais pas risquer de me sentir honteuse ou gênée en évoquant quelques rares épisodes anecdotiques et on ne peut plus privés. Employer le terme "souvent" me semble un peu fort, comme croire que Maman "baisserait la culotte" d'une grande et sage demoiselle comme moi, pfff...
    Mais, je n'insisterai pas. J'ai d'autres travaux d'écriture à faire plutôt que de chercher à contredire quelqu'un qui se fie à de vagues rumeurs non fondées, ou si peu...

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  31. Chère Christine,

    Mais quelle impertinence, fillette ! Qui ose prétendre que ses rendez-vous sur les genoux de Maman étaient 'de rares épisodes anecdotiques et soi disant privés', alors qu'en plus des séances publiques qu'elle a connu, la bande son des explications maternelles (méritées) parvenaient aux oreilles des soeurettes et pouvaient donc se gausser de la grande sœur déculottée, comme elles.

    Et bien entendu, que Maman ne peux que 'baisser la culotte' de cette grande fille (physiquement) qui tarde à grandir et ne comprend vraiment les choses, que lorsqu'elle est étalée sur les cuisses maternelles, pour des bonnes claquées, la ramenant à de meilleurs dispositions, n'est ce pas petite insolente ?

    Je note néanmoins, la bonne réaction de la Mademoiselle, qui préfère se remettre au travail, que répondre aux élucubrations (avérées, avouez le?) d'un vieux bougre, qui prendrait volontiers la place de Maman, pour s'occuper de vos fesses !

    En dehors de cela, j'avais écrit un commentaire le 22/10, amusant et sympathique, suite à votre réponse « Je n'excluais rien...», commençant par « Mais oui, bien sur fuir, voilà la solution ! », mais je sais plus si je l'ai transmis, dommage car je pense qu'il vous aurait fait rebondir.

    Amitiés, Dominique

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  32. Chère Christine,

    J'allais oublier, « Avouer, que nenni ! », cet adage correspond parfaitement à la Christinette, faites de malice, manigance, fainéantise et entourloupe, en un mot une espiègle (intelligente) et qui ne comprend que les bonnes fessées, déculottées (cela va de soit), d'une Maman consciente de son devoir d'éducation envers ses filles, même si cela passe par l'application de bonnes claques sur leurs fesses, dommage pour la grande ! Ais je tort ?

    Amitiés, Dominique

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  33. Dominique, pas de trace du commentaire en question. En tout cas, aucun dans ma boite de réception ne commence par « Mais oui, bien sur fuir, voilà la solution ! ». Vous pouvez, le cas échéant, le renvoyer, si vous pensez qu'il m'aurait fait "rebondir"...

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  34. "Avouez-le", demande Dominique. Mais, vous savez bien que telle n'est pas mon habitude. Je préfère garder secrètes mes angoisses, mes hontes. Je ne les confie qu'à mon carnet secret (mon blog) bien caché dans ma chambre et que personne ne peut voir.
    C'est à lui, et à lui seul, que je livre le fond de ma pensée : ce Dominique a dû en apprendre de belles par quelques maman ou copines de mes soeurs.
    Evidemment que Maman est toujours persuadée que c'est en me donnant de bonnes fessées qu'elle me remet dans le droit chemin. Evidemment que, pour que la leçon "s'imprègne" bien, elle n'hésite pas à baisser ma culotte pour rendre ses claques plus efficaces encore... Evidemment que, vive et espiègle comme je suis, cherchant souvent à cacher mes fautes par des mensonges, ce genre de déculottée est moins "rare" que je ne le prétends, et que cela m'arrive presque "souvent"... Mais, cela, je n'ai nulle envie de l'avouer, bien sûr...

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  35. Chère Christine,

    En effet, j'imagine qu'il vous aurait fait rebondir et le voici donc :

    Mais oui bien sur, fuir ! Voilà la solution, pour l'insolente fillette qui va parader aux milieu des copines et se la raconter, GRANDE FILLE, alors qu'elle n'est qu'une gamine qui fait ses coups en douce et joue l'innocente, quant elle se fait prendre, sachant qu'à ce moment là, elle va finir sur les genoux de Maman pour une bonne déculottée, bien méritée !

    En plus ! La Miss veux bouder, non mais il y a des claques qui se perdent, j'ai comme l'impression que celle de l'autre soir ne lui a pas suffit et qu'une couche supplémentaire, serait de bon aloi, pour la punaise qui ne comprend qu'une chose : Fesses bien découvertes et copieusement claquées, c'est ça fillette ? Hihi..., moi aussi je sais m'amuser. Amitiés

    Je me demande d'ailleurs, si on pas pourrait glisser une petite information aux copines sur le sujet, cela les amuseraient certainement, qu'en pensez vous Mademoiselle Christine ? Hihi....... !

    Amicalement, Dominique

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  36. Chère Christine,

    Bien sur, que l'aveu ne fait pas parti de votre spontanéité naturelle, à l'inverse des entourloupes et comme le dirais si bien Mardohl, autant la demoiselle est prolixe au collège, autant face à Maman celle-ci est beaucoup plus coi, se refusant par conviction et stratégie inutile, à libérer sa conscience, quitte à en subir les conséquences, mais non ! Chose impossible pour la demoiselle, aller réclamer sa fessée, que nenni, gagner du temps voilà qui est mieux, même s'y elle angoisse et ne trouve pas le sommeil réparateur.

    Alors, oui ! Il est plus facile de se confier à un journal intime et secret, que de faire face aux dures réalités de la vie, qui passe malheureusement pour vous et vos sœurs, par les cuisses de Maman et surtout en reconnaître, l'efficacité, n'est ce pas jeune fille ?

    Mais cela, passe au dessus de la tête de l'écervelée Christine, qui préfère s'en remettre à ses principes, malgré certaines déconvenues mémorables, mais peut être ne s'agit-il que d'une rumeur entendue par Dominique, toujours à l'affût, un peu comme les soeurettes.

    Dés lors, garder donc les évidemment, comme vos larmes pour plus tard et reconnaissez que Dominique est dans le vrai, n'en déplaise à vos petites fesses qui vont sans nul doute à nouveau rougir, sous la dextre maternelle, on est bien d'accord, Chère Conteuse ?

    Amitiés, Dominique

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  37. Que les copines soient au courant ? Rien que d'y penser, je me sens rougir... Et cette fois des joues du haut... Vous n'y pensez pas. Ce serait insupportable. Elles se doutent bien que Maman n'est pas une mère laxiste ou complaisante avec les bêtises de ses filles, mais de là à ce qu'elles connaissent tous les détails, j'en serais trop honteuse...
    Sinon, vous me demandez de reconnaitre que "Dominique est dans le vrai", disons que je veux bien, du bout des lèvres, admettre que vous n'êtes pas dans le faux...

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  38. Chère Christine,

    J'imagine tout à fait que notre narratrice, serait au sommet de la honte, si les copines apprenaient que Christine, qui la joue Grande fille, se retrouve plus souvent qu'à son tour au travers des cuisses de sa mère, la culotte baissée jusqu'aux genoux, pour être corrigée comme une gamine.

    D'ailleurs, je me demande si certaines de ces camarades, connaissant mieux que d'autres l'intransigeance de Mme SPAAK (soit par le biais de leur mère ou d'une sœur, en classe avec Diane ou Aline) n'ont pas déjà eu l'écho que leur copine Christine, reçoit encore à son âge de bonnes déculottées de sa Maman, comme ses petites sœurs. Ce qui serait, bien gênant pour son égo, non ?

    Sinon, je constate une nouvelle fois que ma conteuse préférée, demeure sur la défensive se refusant comme toujours à admettre l'évidence et conserver un coup d'avance, sur l'emploi du temps de son fessier.

    Amitiés, Dominique

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  39. Chère Christine,
    5°épisode :

    Et là, étonnement notre héroïne qui n'est pas concernée par l'événement qui va résonner d'ici quelques minutes dans la chambre d'à coté, se montre à l'affût de tous les bruits de la maisonnée et entendant Maman monté, vers Aline et non elle, ressent une sensation étrange la faisant frissonner, anticipant déjà la prochaine montée maternelle, dont-elle sera la destinataire, cette fois-ci.

    La porte non refermée par Maman, Christine devient alors une auditrice privilégiée (comme le seront les petiotes prochainement) profite, si j'ose dire, de l'intégralité d'un scénario qu'elle connaît fort bien et qu'elle craint pour elle-même dans les jours à venir, à tel point que son esprit la transforme en quasi spectatrice de la scène.

    Les vocalises d'Aline, certes amplifiées par celle-ci pour infléchir la volonté maternelle, font cogiter Christine qui comprend que si les petites pommes plus fragiles de soeurette reçoivent une 'bonne fessée', sa lune plus proéminente et plus ferme va connaître très prochainement une flambée bien plus importante, d'autant que son indiscipline n'est pas une simple dissipation.

    A partir de là, notre Chère Christine, qui a pourtant entendu ou assisté à d'autres représentation fessières de ses petites sœurs, les ressentant comme des compensations à ses propres déconvenues et logiques s'agissant de gamines, mais voilà que celle-ci l'impressionne davantage, se projetant sur le rôle (plus consistant) qu'elle tiendra sous peu et s'imaginant le scénario.

    Suite au prochain épisode, comme on dit !

    Amitiés, Dominique

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