mardi 27 mars 2012

Chronique d'un redoublement : 30. Une fessée qui n'arrête pas la petite voix tentatrice...

SUITE 29 


Il ne me restait plus qu'à aller trouver refuge dans ma chambre, à en refermer la porte pour cacher mon chagrin, mon émotion. Maman ne m'avait ordonné d'aller l'y attendre, mais pour moi c'était pareil, ses phrases ayant été si claires sur ce qui m'attendait...
"Christine, ne crois pas que je vais laisser passer ça... Alors, tu peux préparer tes fesses, je te le dis. Je te promets une bonne déculottée à ma façon qui te fera réfléchir avant de bavarder à nouveau en classe".
Ses mots résonnaient encore dans ma tête alors que j'arrivais dans ma chambre. Peut-être que si mes soeurs n'avaient pas été en bas, aurais-je tenté de plaider plus longuement ma cause, mais cela aurait été en vain, surtout devant elles, Maman se devant de rester ferme.



Je me retrouvais donc à l'abri des regards, tentant de remettre mes idées en place. Moi qui, l'année passée, avait le plus souvent tenté de gagner du temps pour annoncer mes colles, joué la montre, préféré trouver le moment adéquat, quand je n'allais pas jusqu'à attendre l'arrivée par la Poste du bulletin de colle, je venais de me sentir obligée de libérer ma conscience sur le champ.
J'avais perçu que Maman me sentait mal à l'aise, et ses menaces à propos des mensonges depuis le début de l'année m'avaient fait craindre  que j'aggrave mon cas en cachant la nouvelle.
Ma bonne conscience avait fait que je n'avais pas menti pour m'éviter une tannée au pire le jour d'arrivée du bulletin de colle, d'ici deux à cinq jours, mais ma franchise faisait que j'étais là dans ma chambre à attendre que Maman ne vienne me déculotter... Quelque part, dans ma petite tête de fille intelligente et rusée, j'avais l'impression de perdre au change... Je commençais à m'en vouloir presque de ne pas avoir réussi à gagner ne serait-ce qu'un jour de tranquillité postérieure...



Maman monta quelques minutes plus tard avec mes soeurs. Sans venir dans ma chambre, même si chacun de ses pas me faisait trembler.
J'étais aux aguets et j'écoutais ce qui se disait à côté. Maman s'occupait des devoirs de mes soeurs, qui se montraient d'un calme olympien comme souvent quand l'atmosphère était à l'orage.
Je tentais de mon côté de regarder mes leçons, mais mes pensées revenaient toujours à mon bas du dos encore blanc, mais plus pour longtemps...

Maman semblait pressée. Je comprenais d'après les bribes de conversation qu'on dinerait tôt, car elle voulait regarder une émission à 20 h 30. De toute manière, il y avait école le lendemain et on allait au lit, surtout les petites, de bonne heure.

En tout cas, ce détail me laissait entendre que mon cas serait réglé assez tôt...

Ayant contrôlé le travail des petites, et pendant qu'Aline continuait à apprendre une récitation, Maman poursuivit ses tâches quotidiennes, récupérant le linge sale, préparant nos affaires du lendemain, et allant mettre au four une quiche qui serait prête à 7 h et demie quand on passerait à table.

Elle fit irruption dans ma chambre, alors que je faisais semblant de travailler, et récupéra mes affaires de sport utilisées au collège durant mes deux heures d'EPS et mit aussi au sale mon pyjama à carreau.
Elle sortit un chemisier propre pour le lendemain et mit sur mon lit une chemise de nuit et une culotte pour remplacer le pyjama.

"Vas donc prendre ta douche maintenant, Christine. Je voudrais qu'on ne dîne pas trop tard. Surtout qu'on a un compte à régler toutes les deux", lança-t-elle avant de quitter la pièce.

J'avais cru en la voyant rentrer qu'elle venait pour ce fameux "compte", mais mon coeur s'était mis à battre vite pour rien.

Aller prendre sa douche, c'était logique après une journée où il y avait gym. Cela signifiait aussi que je devrais dîner en tenue de nuit, ce qui était très souvent le lot de mes petites soeurs, alors que mon statut de grande et d'autonome pour toilette et habillage m'en dispensait.
Mais, je n'allais pas m'arrêter à un détail si minime, et de toute manière ce n'était pas le moment de rechigner aux consignes maternelles...




Dans la salle de bains, je ressentais toutefois cette sensation étrange qui fait que si je venais me laver, comme tous les jours, et me doucher comme deux ou trois fois par semaine, j'étais aussi en train de me changer, et de revêtir la tenue de ma prochaine fessée...
Plus encore en ce cas précis même, puisque Maman venait de mettre au sale mon pyjama portée ces derniers jours, et qu'elle m'avait désigné ce que je devais mettre, comme si elle "choisissait" ma tenue de fessée. Et le fait que ce soit une chemise de nuit et non un pyjama me faisait me sentir à l'avance plus vulnérable...



Douchée et "en tenue", je suis retournée vite dans ma chambre, m'asseyant sur mon lit, la tête dans les mains, au bord des larmes, continuant à m'en vouloir, certes d'avoir bavardé et d'avoir été collée, mais surtout de me retrouver déjà dans cette situation de devoir préparer mes fesses...

Maman, à côté, faisait réciter Diane, sans guère de souci. Puis, Aline qui hésitait sur sa récitation. "Ma chérie, j'aimerais bien que tu la saches mieux. Tu ne veux pas que je me fâche contre toi aussi ?", demanda Maman. Aline se remit à apprendre, imaginant aisément à quoi Maman faisait allusion.
"Aline, tu as le temps jusqu'au dîner pour la savoir par coeur. Allez, encore un petit effort, tu la sais déjà plus qu'à moitié. Je te laisse travailler tranquille pendant que je m'occupe de Christine".





 "Pendant que je m'occupe de Christine..." J'avais bien entendu et mon coeur se remit à battre la chamade. Ce ne serait donc pas après le dîner, mais avant. J'en avais eu l'intuition dès qu'elle avait parlé de son émission qu'elle voulait regarder. Il fallait que tout soit en ordre avant. Et les comptes réglés, bien sûr...

En sortant de la chambre des petites, Maman ouvrit ma porte. "Ca y est, tu es prête, Christine ? Alors, j'arrive, ma fille, j'arrive..."

Je me relevai et me réfugiai près de la fenêtre qui était entrouverte, et que je refermai, comme pour étouffer de futurs bruits...

Maman était redescendue vérifier la cuisson tranquille de sa quiche, avant de s'en occuper d'une autre... Je guettais son retour. Elle ne remonta pas tout de suite, demeurant au moins cinq bonnes minutes en bas, mais pour moi qui mijotais, cela semblait une éternité. Même si je n'avais aucune envie qu'elle arrive et que je frissonnais à l'avance...




Enfin, elle reprit l'escalier, arriva au palier, lança un "Soyez sage, les filles", à mes soeurs, et entra dans ma chambre, en repoussant la porte derrière elle, sans la fermer complètement. Comme si elle voulait entendre si mes soeurs chahutaient, mais laissant aussi notre "petite discussion" plus audible de la chambre voisine, voire du couloir où à pas de loup deux petites curieuses seraient peut-être tentées de venir épier la scène...

Maman s'est assise sur mon lit, bras croisés, le regard sombre, semblant excédée de devoir à nouveau "s'occuper" de son aînée...

"Allez, Christine, viens ici que je t'apprenne ce qu'il en coûte de bavarder en classe...", dit-elle en décroisant ses jambes pour me présenter ses genoux... 

Je restais bloquée à deux pas d'elle, l'air suppliant : "Maman, non, s'il te plait, je ne recommencerai plus. Non, pas la fessée, Maman, non..."

Elle soupira : "Il est trop tard pour discuter, Christine. Tu le sais bien..."

Je repris mon air implorant : "Maman, je t'en prie. Pardon. C'est la première colle de l'année, laisse-moi une chance, je ne recommencerai plus. Je veux pas, non, pas la fessée..."

Mon argument tomba à plat. Pire, Maman haussa le ton : "La première de l'année, mais je rêve ! Heureusement que c'est la première de l'année. Après seulement quelques semaines de cours. Cela ne va pas recommencer comme l'an passé. Tout ce que je vois, ma fille, c'est que tu as récolté deux heures de colle pour bavardage, et que cela mérite une bonne fessée, voilà tout..." 



En disant cela, Maman s'était levée et était venue m'attraper par le bras, me tirant vers le lit, où elle se rassit et me fit plonger en travers de ses genoux...
Je chignais, psalmodiais un "Non, non, non..." qui était plus un réflexe qu'un espoir de convaincre.
Ma chemise de nuit était remontée dans la manoeuvre, et je n'avais plus que ma culotte comme seul rempart. Je tentai à peine de l'agripper, mais la détermination maternelle était telle que je n'osais pas lutter vraiment.
A mes "non, non", elle répondit avec une voix redevenue calme : "Si, si, Christine, oh que si que je vais te la donner cette fessée pour ces deux heures de colle... Et justement parce que c'est la première, comme tu dis, parce que je veux que tu saches ce que cela rapporte deux heures de colle, avant de m'en ramener d'autres..."

Ma chemise de nuit avait été bien remontée, et ma culotte descendue à mi-cuisses, pendant que Maman proférait ses menaces.



J'éclatai en gros sanglots dès les premières claques. J'étais à bout de nerfs, et la fessée allait me calmer. Je murmurais : "Non, je veux pas, c'est pas juste, non..."
Cela ne fit qu'accroitre la fougue maternelle : "C'est moi qui décide ce qui est juste ou pas, Christine. Et je t'ai assez prévenue que, cette année, je ne tolérerais aucune histoire de discipline au collège. Les chahuts, les bavardages t'ont coûté ton redoublement l'an passé. Je ne te laisserai pas recommencer. Alors, oui, Christine, première colle, première fessée, et si tu m'en ramènes une deuxième, ça sera la même déculottée, Christine. Tu le sais, et à toi d'y penser quand tu as envie de bavarder au lieu de travailler..."






Et au fur et à mesure qu'elle argumentait son discours, sa main déversait des claques de plus en plus brulantes pour mon pauvre épiderme fessier qui tournait à l'écarlate.
Ce n'était pas la tannée des grands soirs, pas un déferlement mû par la colère, mais une fessée très appliquée, très méthodique, très "porteuse de sens", comme pour bien me faire assimiler le message, pour le faire rentrer à la fois par mes oreilles et par mes fesses...
J'avais déjà reçu deux fessées pour des mauvaises notes depuis la rentrée, celle-là était la première pour des motifs de discipline. Jamais deux sans trois, pourrait-on dire. Comme les précédentes, elles étaient parfaitement dans la logique maternelle, dans ce qui avait été dit, dans ce qui m'avait été promis. Presque des fessées "ordinaires", prévisibles, attendues, craintes, données, reçues, pour bien montrer que cette année, il en serait ainsi, sans faiblir.


Quand Maman arrêta son bras, après une dernière salve longue et crépitante, en final qui réveilla mes cris, et qu'elle accompagna d'ultimes menaces de nouvelles déculottées si je m'avisais de recommencer, elle me laissa en larmes et je me roulai sur mon lit, alors qu'elle quittait la chambre en précisant qu'on allait bientôt dîner...

Je pleurai longuement, en ayant toujours dans la tête ces mots "C'est pas juste", que j'avais à peine prononcé durant la fessée, mais qui, au fond, ne remettait pas en cause le fait que je devais quand même la mériter cette fessée...
Ce que j'aurais voulu dire et crier à Maman, c'était : "C'est pas juste de me donner déjà la fessée. J'aurais pu ne rien dire, j'aurais pu mentir. J'aurais pu attendre que l'avis arrive à la maison..."
Quelque part, au fond de moi, sans l'avouer, je m'en voulais d'avoir les fesses rouges pour ne pas avoir tenu ma langue...
Mais, je savais bien que si j'avais dit ce fond de ma pensée, Maman aurait hurlé en me faisant comprendre que si j'avais menti, cela aurait été pire, et j'avais souvenir de colles non avouées qui m'avaient amenée dans le salon sur les genoux de Maman devant mes soeurs...

Sauf que, lorsque l'on se trouve comme je venais de l'être en train de piailler, culotte baissée, en recevant une fessée magistrale, on se met parfois à penser fortement : "Ah si j'avais pu gagner du temps, cacher ma faute un jour ou deux, je n'aurais pas les fesses à l'air, je ne serais pas en train de pleurer et de supplier..." Car, se dire : "Heureusement que je prends ma fessée maintenant, parce que demain cela aurait été pire", je n'imagine personne pouvoir le penser vraiment.




Maman était allée faire réciter Aline, avant que l'on passe à table. Cette fois, elle connaissait la fable par coeur, ce qui plut à Maman, qui comprenait que la fessée de l'aînée était même profitable aux plus petites...

La quiche étant cuite à point, Maman nous appela à table, expliquant aux petites qu'elles se mettraient en pyjama après.
Il fallut un deuxième appel, au ton plus ferme, pour que je quitte ma chambre en séchant mes larmes avant de rejoindre la table familiale.
J'étais en chemise de nuit, la seule de la tablée prête pour la nuit, et je me sentais comme si j'étais la gamine et non la grande.

Un quart d'heure à peine après que j'aie quitté les genoux maternels, je devais supporter le regard de mes soeurs, et les allusions de Maman. Les deux autres fois, j'avais pu m'endormir sans les revoir. Cette fois, ce dîner était comme une épreuve de plus à passer.
J'avais des picotements en bas du dos dans cette position assise qui me faisait penser que j'étais assise sur une planche brulante.

Heureusement, Maman n'a pas trop joué de cette gêne, ni de ce qui venait de se passer. C'était comme si l'affaire était entendue, comme si la "bonne fessée" effaçait ma faute.

Pourtant, j'eus droit à divers rappels par la suite. J'entendis deux ou trois fois Aline ou Diane filer droit quand Maman les menaçait du genre : "Si vous voulez une bonne fessée comme celle de Christine l'autre soir, continuez les filles, continuez..."

L'enveloppe contenant l'avis de colle n'est arrivée que cinq jours plus tard, provoquant les quatre premiers jours des réflexions de Maman s'étonnant que le courrier ne soit pas là.

Quand elle arriva, le motif exact sur l'avis était : "A continué à bavarder malgré plusieurs rappels à l'ordre", ce qui faillit faire à nouveau exploser Maman. J'avais expliqué que c'était une punition collective, qui nous avait surprises mes camarades et moi. Le motif indiquait que j'avais dû être avertie plusieurs fois au préalable.

"Tu as de la chance, Christine, que je ne me fâche pas à nouveau. Mais, je pense que tu as enjolivé les choses l'autre soir... Je vais être gentille pour cette fois, parce que tu as déjà reçu une bonne fessée pour cette colle. Mais que je ne t'y reprenne pas de me dire les choses qu'à moitié, parce que si je m'écoutais, ma fille, j'en connais une qui pourrait se retrouver vite fait sur mes genoux..." La menace maternelle me fit trembler, même si, dans une certaine mesure, elle semblait dire que j'échappais à de nouveaux ennuis parce que j'avais été (à peu près) franche l'autre soir...

Peu après, Tata Jacqueline qui était de passage à la maison, apprit que je venais de recevoir un bulletin de colle, et s'excusa presque d'être là, lançant à Maman : "Si c'est cela, je ne vais pas vous déranger plus longtemps. S'il y a de l'orage dans l'air, je vous laisse régler vos comptes. Mais, ne sois pas trop dure avec Christine. Elle fait des efforts, je crois".

Maman rassura Tata, non sans dire que cette histoire avait déjà été réglée par une bonne fessée déculottée. Moi qui rapportais dans mon cartable un joli 15 en maths, je n'avais même plus l'envie de le montrer le soir-même me doutant bien que Maman aurait commenté du genre : "Eh bien, tu vois quand tu travailles au lieu de bavarder, tu as de bons résultats. La bonne fessée de l'autre soir a dû te faire réfléchir..."

Première colle, première fessée, presque ordinaire disais-je plus haut, mais finalement cinq jours plus tard, on continuait à en parler, et j'y repensais sans arrêt. Il y avait même cette terrible petite voix qui me disait, tentatrice : "Si tu n'avais rien dit, si tu avais attendu l'arrivée du bulletin de colle, tu aurais eu les fesses tranquilles jusqu'à ce soir, et en plus tu avais une bonne note à montrer pour tenter d'apaiser la colère maternelle..."
Et c'est vrai que cette petite voix à laquelle j'obéissais souvent l'année précédente avait là des arguments bien tentants...


A SUIVRE

26 commentaires:

  1. Arrivait-t-il a votre mère de simplement vous félicité? Juste un ' Bravo ma chérie je suis fière de toi ' à la place d'allusions au fait que la fessée fonctionne?

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  2. Bien sûr que cela arrivait, bien sûr qu'elle savait m'encourager, souligner mes mérites quand je travaillais bien, mais ici je parle des exemples inverses, parce que ce sont eux qui me touchaient en me ramenant à ma condition de gamine. Je n'écris pas ici un livre sur ma vie, je dissèque des souvenirs et des parties précises d'entre eux.

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  3. Chère Christine,

    Voilà notre demoiselle qui ayant pris la fuite, se retrouve dans son antre ruminant et s'interrogeant sur le bien fondé de son aveu, qui va la conduire dés ce soir sur les genoux de Maman, se disant qu'avec un mensonge elle se serait coucher les fesses blanches et fraîches, tout en y gagnant un surcroît de sévérité le jour venu.

    Comme à son habitude Madame SPAAK, vaque à ses occupations laissant ainsi mijoter notre narratrice, qui sous pression, guette les moindres bruits l'angoisse chevillée au corps et s'affole à l'arrivée de Maman, sauf que celle-ci maintien la tension expédiant la grande sœur à la douche et enfiler une tenue de nuit légère, facilitant l'accès aux rondeurs de la demoiselle qui ressent une plus grande fragilité et n'a plus qu'a préparé celles-ci à l'orage imminent.

    Maman annonce d'ailleurs la suite à la petite sœur désarçonnant notre conteuse, qui panique en la voyant, mais fausse alerte, celle-ci doit de nouveau attendre le bon vouloir de Maman tout en sachant que le moment fatidique approche et qu'elle n'y échappera pas.

    Madame SPAAK ne peut que confirmer sa logique éducative, envers sa grande fille qui tarde à grandir, ceci malgré une certaine lassitude de devoir encore s'occuper des rondeurs de celle-ci, telle une gamine qui ne comprend que cela, d'où cette volonté d'abréger les palabres et passer aux choses sérieuses, affirmant sa détermination sur l'objectif fixé, même si pour cela elle doit user la paume de sa main sur les fesses de Christine.

    Notre narratrice ressent parfaitement à travers son fessier qui s'empourpre, l'application méthodique d'une mère décidée à faire passer son message sans aucune concession, banalisant l'usage de la fessée à son encontre comme étant le seul remède à ses turpitudes.

    La demoiselle ayant conscience d'avoir méritée cette déculottée, n'en demeure pas moins ancrée dans ses travers d'écervelée, pensant uniquement qu'elle aurait pu mentir afin d'épargner provisoirement ses fesses, mais se refusant d'imaginer les conséquences plus fâcheuses pour ses rondeurs et ceci malgré un certain vécu en la matière.

    Pour Maman, cette fessée de Christine, lui permet d'asseoir son autorité à toute la maisonnée au cours des jours suivants, avec un bonus lors de l'arrivée du bulletin de colle comportant le motif qui est plutôt négatif pour notre conteuse, mais du pain béni pour une mère inflexible sermonnant notre infortunée tout en lui accordant une certaine clémence, pour cette fois.

    L'arrivée de sa sœur lui donnant l'occasion de réaffirmer son principe éducatif, comme étant la seule bonne réponse aux frasques de ses filles et en particulier son aînée, dont le comportement yoyo, ne peux que conforter ses convictions.

    Et là notre insouciante perturbée par l'évocation de cette fessée, cogite et replonge dans ses idées négatives qui l'attire et dont j'ai la sensation qu'elle fera à nouveau usage, au grand dame de ses fesses, qui risque de connaître des orages maternels encore plus forts.
    Pour conclure, j'ai également dans l'idée qu'à la prochaine colle, Maman pourrait bien différer l'exécution et attendre le bulletin, comme elle l'avait déjà fait.

    Amicalement, Dominique

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  4. VOICI UN COMMENTAIRE DE MARDOHL. INTERESSANT ET PRECIS COMME CELUI DE DOMINIQUE. J'Y REPONDRAI PROCHAINEMENT.
    MARDOHL ECRIT :

    Excellentes péroraisons sur la dimension vestimentaire, agréablement et judicieusement soutenue par des photos fort bien choisies (la culotte rayée accusant deux globes juvéniles, ou le déculottage avant la douche, ce qui rappelle encore toute la dimension « intimiste » de votre blog), le tout jalonné par les réflexions de Christine, qui semble regretter son choix (inédit) d’une conFESSion aussi spontanée. (Vraiment, personne ne peut à son avis penser : « Heureusement que je prends ma fessée maintenant, parce que demain cela aurait été pire » ? On reconnaît là l’étroitesse de vue et l’inconséquence d’une petite écervelée !)

    Je trouve d’ailleurs que vous teniez là quelques pistes intéressantes que vous n’avez pas assez développées à mon goût. Vous auriez pu vous attarder sur le déshabillage de Christine dans la salle de bain, et de la dimension pour ainsi dire expiatoire que prend sa nudité dans ce contexte. Bien décrire aussi l’enfilage de sa « tenue de fessée », et l’impression étrange qu’elle ressent à remonter sur ses cuisses une culotte qu’elle sait destinée à prendre l’autre chemin dans quelques minutes. Plus encore, vous auriez dû approfondir ce clivage mortifiant, cette inversion des rôles pour ainsi dire : Christine, l’aînée, se retrouve en chemise de nuit au dîner, alors que ses petites sœurs sont encore habillées. Quelle amère infantilisation subie par notre héroïne ! Au vu des circonstances, elle porte sans doute cette chemise de nuit comme un infâmant bonnet d’âne, car cette tenue signifie clairement qu’elle vient de se voir fessée comme une gamine, contrairement à ses cadettes. Voilà qui aurait mérité quelques paragraphes constitués d’actions secondaires (Christine rougit, tire incessamment sur l’ourlet, voit le regard de Diane fixé sur le haut de ses cuisses, se sent nue...) ou des réflexions affligées de la narratrice (« J’avais l’impression d’être mise au pilori comme un condamné apres le supplice, voire exhibée telle une bête de foire. » ou « Je me sentais plus jeune que mes sœurs, je n’aurais pas été moins honteuse de me retrouver sur une chaise de bébé. » etc.)

    Cela aurait à mon avis pimenté le récit.

    Mais enfin, la petite voix que n’a pas tue la fessée de ce récit, nous susurre et suggère dans son murmure de fraîches et claquantes péripéties !

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  5. Les histoires et les illustrations de Christine sont remarquables, tout y est, le cadre, l'ambiance... bravo. les commentaires de Dominiques et Mardhol sont presques aussi attendus que les histoires elles même. mention spéciale à Sonia, n'hésitez pas à nous faire partager vos souvenirs, c'est trés bien écrit. A quand des nouvelle d'anais ?
    Mouadib

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  6. Bonjour Christine,

    Comme cette 'petite voix' était alléchante, mais au combien redoutable pour l'avenir fessier, sauf qu'une gamine écervelée qui attend sa Maman pour recevoir la fessée qu'elle mérite suite à son aveu, ni pense pas et se dit qu'elle aurait pu retarder l'échéance, escamotant bêtement les conséquences plus fâcheuses d'un mensonge.

    Vous exprimez parfaitement le ressenti de l'avant, attente, angoisse, peur, entretenus par une mère qui banalise ce moment fatidique pour sa fille, comme étant la réponse ordinaire et naturelle à l'inconduite de celle-ci (ce que Maman faisait très bien aussi), forte de ce pouvoir Maman utilise alors tout son art du conditionnement pour déstabiliser et faire culpabiliser sa péronnelle, par de fausses alertes, des allusions aux petites sœurs ou des ordres infantilisant.

    Dés lors la demoiselle étant à point, Maman malgré une moue dubitative n'a plus qu'à exécuter la sentence promise, avec une volonté de faire passer le message, rappelant ses attentes et son intransigeance en la matière, par le biais d'une fessée méthodique tannant sans rémission les rondeurs jumelles de sa fille, qui n'a plus qu'à pleurer sur son sort (mérité sur le fond).

    L'après est tout aussi insupportable pour Christine, au cours des jours suivants sa fessée devenant la référence et est à nouveau chatouillée par cette petite voix troublante et dangereuse.

    Tout ceci évoque en moi un souvenir précis, lors du premier trimestre de ma 6° au sujet d'une colle pour laquelle j'avais réussi à subtiliser le bulletin, sachant ce l'aveu spontané avait déjà coûté à mes fesses et bien entendu je ne mettais pas rendu au collège, le samedi matin, sauf que c'était la proviseur qui assurait la permanence ce jour là, aie, aie, aie !

    Je met en forme ce récit et vous l'envoi dés que possible.

    A bientôt, Sonia

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  7. Que de commentaires de qualité. J'apprécie et je tiendrai compte des remarques et des suggestions. Merci encore à vous tous.

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  8. Bonjour Christine,

    En entrant au collège, je découvris un monde nouveau (plusieurs profs, changement de salle, flexibilité des horaires et aussi plus de chahuts qu'en primaire), vous comprendrez donc que l'ensemble de ces facteurs étaient très propices à entretenir mon espièglerie naturelle.

    Car, si j'avais des résultats scolaires corrects (bonne moyenne), il n'en était pas de même en matière de discipline ou je n'étais pas la dernière sur l'échelle de la dissipation et du bavardage, ce qui me valu de nombreuses sanctions, complétées comme il se doit par la dextre maternelle au retour à la maison (même chose pour Anaïs, qui fût plus précoce que moi dans la dissipation, étant plus délurée).

    Cette première année de collège fût donc pour moi la porte ouverte aux turbulences multiples, mais aussi à l'équivalent en déculottées, période particulièrement riche en rebondissements pour mes petites fesses, avec quelques tannées exemplaires et mémorables à la suite d'une ruse éventée, comme celle qui suit.

    Ce lundi là en cours de maths (dernière heure de cours), ma voisine et moi avions rapidement finis les exercices donnés par la prof, en attendant les autres nous nous sommes mis à bavarder, après deux ou trois rappels à l'ordre la sanction tombât 2 heures de colle chacune, je blêmis en pensant aux conséquences pour mon bas du dos et cogitant sur le chemin du retour, je me dit que le bulletin arriverait donc le mercredi à la maison, avec la possibilité de la subtiliser en allant chercher le courrier.

    Rentrée à la maison, Maman me demanda si tout allait bien, ce à quoi je répondis par l'affirmative avec un bel aplomb (qui me surprenait moi même) aidée en cela par deux bonnes notes que j'exhibais avec fierté et pour lesquelles, elle me félicita sans poursuivre la discussion, j'étais aux anges.

    Le mercredi, je n'avais que 2 heures de cours (8 / 10h) et le facteur ne passait que vers 11h30, il me fût donc facile de récupérer le courrier, mais surtout la fameuse lettre du collège que je glissais discrètement dans ma poche et serviable à l'extrême j'aidais Maman à la cuisine retirant le sac poubelle quasiment plein pour le jeter dans la grande à l'extérieur, sans oublier d'y glisser le bulletin, j'étais ravie d'avoir réussi ce subterfuge.
    Savourant ce moment d'euphorie, en sachant que les pions chargés des permanences du samedi, ne vérifiait que l'avis de colle de l'élève (pour savoir le nombre d'heures) sans faire de pointage, sauf que ce jour là, c'est la proviseur qui assura l'intérim et bien entendu, signant les avis de colle, elle fît le pointage des élèves concernés et constatant mon absence, adressa un courrier à mes parents.

    Le lundi matin, en arrivant au collège, ma copine m'interrogea sur mon absence :

    « T'es pas venu, samedi, pourquoi ? »
    « Bah, ma mère à pas reçu le bulletin et comme j'ai rien dit, elle le saura pas, tu comprends ! »
    « Mouais..., sauf que c'est pas un pion, mais la proviseur qui était là samedi ! »
    « Non, tu déconnes ? »
    « Non, non, j'te promets, elle a même noté les présents ! »

    En l'espace d'une minute mon stratagème tombait à l'eau, blêmissant et prenant alors conscience que je pouvais préparer mes fesses à une grande réception, j'avais l'estomac noué par l'angoisse, totalement secouée par l'information de ma copine et à laquelle, il m'était impossible d'exprimer clairement mon inquiétude.

    A suivre

    A bientôt, Sonia.

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  9. J'adore ces histoires! Je les lis lentement parceque je suis anglophone par naissance, et il vaut mieux le temps. Merci mille fois! Bises, Sammi

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  10. Bienvenue à Sammi parmi mes lecteurs.
    Quant au récit de Sonia, j'apprécie. Je trouve parfois quelques coïncidences troublantes avec d'autres de mes confidences, comme l'aspect monde nouveau du collège, ou comme l'anecdote du bulletin de colle chipé, mes fidèles lecteurs savent combien j'ai développé ces thêmes déjà. Mais, je ne vais pas forcément mettre en doute ce qui est écrit. A même époque, mêmes ressentis, c'est fort plausible. Comme c'est somme toute assez bien écrit, je les lis avec plaisir.

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  11. Bonjour Christine,

    Ayant parcouru votre blog j'avoue que je reprends quelques une de vous confidences fort judicieuses et que j'apprécie pour romancer mon expérience qui est néanmoins similaire à la votre, ceci dans le seul but de rester fidèle à l'esprit de celui-ci et vous précise qu'en fait pour le bulletin de colle, celui-ci m'avait été remis le lendemain par la proviseur, je l'avais donc chiffonné et jeté dans une poubelle publique.

    J'espère que vous ne me tiendrez pas rigueur de cet innocent plagiat, simplement destiné à édulcorer mon propre vécu, n'ayant pas votre talent rédactionnel et que cette confession vous permettra de mieux comprendre la coïncidence avec vos récits, mon intention n'étant que d'exprimer mon ressenti de l'époque et vous le faire partager.

    A bientôt, Sonia.

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  12. Merci Sonia, votre franchise vous honore. Je trouvais aussi bizarre que l'on laisse une élève de Sixième libre de sortir après deux heures de cours, en pleine matinée.
    L'essentiel est bien de dire et d'exprimer votre ressenti profond, et je vous incite à poursuivre en ce sens.
    Cordialement.
    Christine

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  13. Bonjour, Christine,

    Suite :

    Au cours de la matinée, je croisais la proviseur qui m'interpella et me dit « Au fait, Mademoiselle B..., ayant constaté votre absence samedi, j'ai fait un courrier à vos parents pour en connaître la raison » puis elle tourna les talons, me laissant à mon désarroi, le ciel m'étant tombé sur la tête avec ses paroles.

    En rentrant le midi, j'étais inquiète et angoissée à l'idée que le facteur avait peut être déposer la lettre, mais en voyant le visage rayonnant de Maman je fût comme soulagée pensant aussitôt à mes fesses qui seraient épargnées, jusqu'au lendemain ou plus selon l'efficacité de la poste et prise par la spirale du mensonge, je passais le reste de l'après-midi à chercher le moyen d'intercepter la lettre espérant qu'elle n'arrive que le mercredi pour me faciliter la tâche.

    Je revenais à la maison un peu plus détendue que le midi, sauf qu'une très mauvaise surprise m'attendait sur la table du salon qui me fît pâlir à savoir la lettre du proviseur, par quel mystère se trouvait elle là ? Maman le regard noir allait éclairer ma lanterne me précisant qu'un professeur habitant notre quartier avait apporté ce courrier.

    En moins d'une minute, je vît mon fol espoir se transformer en abîme, dont je ne ressortirais qu'avec le bas du dos écarlate et brûlant, m'amenant aussitôt des larmes que je ne pouvais contenir, alors que Maman très calme (en apparence) se contentait de me fixer intensément et en silence, pour l'instant.

    Elle rompît celui-ci me demandant si j'avais quelque chose à dire au sujet de cette lettre, totalement déstabiliser par son regard, me sentant prise au piège, je craquais avouant mon forfait à Maman en pleurant, celle-ci toujours aussi calme entama alors son sermon sur un ton glaçant qui me laissa sans voix et m'expédia ensuite dans ma chambre (devoirs, toilette et pyjama), me promettant une séance éducative particulièrement soignée, me mettant dans un état de trouille terrible.

    Une fois dans mon antre, je cogitais sur ce qui m'attendait, ne sachant pas bien entendu à quel moment Maman déciderait de passer aux actes, de plus compte tenu des circonstances de mon inconduite je craignais qu'elle est l'idée de s'occuper de mes fesses devant ma sœur, pour l'exemple, ce qui accroissait mon angoisse.

    L'avenir allait confirmer ma crainte, Maman me laissant mijoter jusqu'à l'heure du dîner que j'eus bien du mal à avaler, à la fin de celui-ci Maman envoya Anaïs au salon et me demanda de débarrasser le couvert, avant de rejoindre ma sœur, le mauvais scénario prenait corps et me faisait frémir.

    A suivre

    A bientôt, Sonia

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  14. Bonjour Christine,

    J'apprécie votre confiance, ainsi que vos encouragements et je constate avec plaisir votre sens de l'observation concernant certains détails, comme les deux heures de cours dont les horaires étaient de 10 à 12h, en fait.

    Cordialement, Sonia

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  15. Oui, Sonia, je tique parfois sur des détails, mais que voulez-vous, je suis ainsi. C'est que parfois j'ai l'impression que certaines choses ne collent pas ou que je suis presque paraphrasée. Je le dis simplement. C'est vrai que vous imaginer, en Sixième, il y a quelques années, entrer et sortir à des horaires élastiques, qui plus est pour quelqu'un qui est élevée strictement, parait plus imaginé que réel.
    Comme l'existence d'un proviseur au collège...

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  16. Bonjour, Christine,

    Votre exigence n'a d'égale que la qualité de votre blog et j'ai bien saisi le sens de votre message, pour le 'proviseur', c'était simplement moins long à écrire que 'surveillant général' et je reconnais que l'élasticité collégienne, n'était pas de mise à l'époque.

    Je ferais donc en sorte de rester moi-même, en étant moins romancière et plus vraie, dans mes témoignages.

    Cordialement, Sonia.

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  17. Bonjour, Christine,

    Suite :

    Après avoir fait la vaisselle, Maman nous retrouva au salon, elle prit une chaise de la salle à manger au passage et l'installa sur le côté du canapé en s'asseyant dessus, confirmant si je puis dire ses intentions de me corriger sous les yeux de ma sœur et je sentis la honte m'envahir, m'amenant de nouvelles larmes.

    D'un signe du doigt, Maman m'invitât à venir vers elle, tremblante et hésitante un instant, je finis par obéir à cette injonction voyant son regard noir et ne voulant pas aggraver la situation déjà fort délicate pour moi, étant devant ses genoux, tout mon corps frissonnait de peur.

    Maman enfonça à nouveau le clou, faisant le rappel de mes fautes, me qualifiant de gamine irresponsable, qui préfère manigancer et mentir, plutôt que d'assumer ses erreurs, pour échapper aux conséquences, son sermon me pétrifiait et je pleurais, incapable d'aligner le moindre mot pour ma défense.

    Après un moment de silence, me regardant pleurer, Maman repris la parole « Allons, ma chérie, garde donc tes pleurs, car maintenant c'est à tes fesses que je vais longuement parler », tout en disant cela, elle avait approché ses mains de mes hanches faisant glisser ses doigts sous l'élastique de mon pyjama (seul rempart à ma pudeur), totalement paralysée je n'opposais aucune résistance me contentant de supplier « Nooooooon !, Mamaaaaan !, pas iciiiii !, pas iciiiii !, j'aiiii trop honte ! » sans même évoquer le décullottage, sachant trop bien que pour Maman une vraie fessée se donnait à nu.

    Maman répondit « Oh, mais si Sonia, cela sera certainement utile à Anaïs, de savoir ce qu'il en coûte, s'il lui venait l'idée de faire les mêmes bêtises que sa soi disant grande sœur !», ces derniers mots accentuèrent ma honte provoquant de nouveaux sanglots.

    J'avais la chair de poule, sentant mon pyjama descendre vers le bas (frottement de l'élastique et air ambiant sur la peau) et une nœud à l'estomac, provoqué par la trouille que j'exprimais :
    « Ohhh !, Mamaaaan !, j'tennn suppliiiiiie !,j'aiiii peuuur !, bouhhhh ! »
    « Tu as raison d'avoir peur, ma fille, car tu vas bien la sentir cette fessée et lorsque j'en aurais fini, je te garantis que tu coucheras sur le ventre pour le reste de la nuit »

    Trente secondes plus tard j'étais au travers de ses cuisses, le pyjama aux chevilles, en bonne position pour une symphonie maternelle très achevée, que je n'ai pas oublié.

    A suivre.......

    Cordialement, Sonia.

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  18. Bonjour, Christine,

    Suite :

    Les fesses largement déculottées, bien équilibrée sur ses genoux, Maman, entama sa valse claquante tel un orage de grêle cinglant mes rondeurs, me faisant pousser des cris que je ne pouvais retenir, ma mère démarrait toujours les fessées par une série de claques très fortes, sauf que là celle-ci fût plus longue que d'habitude et je sentis alors clairement la volonté maternelle, de m'administrer une correction d'anthologie.

    Après cette entrée en matière très douloureuse me tirant des flots de larmes, Maman marqua une pause me rappelant les motifs de mon inconduite et ce que cela méritait, alors que je la suppliais d'arrêter obtenant pour seule réponse que cela ne faisait que commencer et que j'allais me souvenir de cette volée.

    Maman repris alors son ouvrage de façon plus appliqué élargissant le champ d'action jusqu'au haut des cuisses, qui me tirait des cris plus aigus lorsque sa main claquait cet endroit (zone plus sensible), les séries de claques entrecoupées de pause se succédaient et j'avais l'impression quelles ne s'arrêteraient pas, braillant comme jamais auparavant, les yeux noyés de larmes, le corps tremblant sous cette claquée phénoménale.

    Enfin après une dernière pause, Maman m'asséna une ultime claquée plus forte et plus rapide martelant le gras de mes rondeurs, me faisant littéralement hurler de douleur, m'abandonnant totalement avec la sensation étrange qu'elle m'arrachait la peau des fesses.

    Maman desserra son étreinte et m'aida à me remettre debout, la brûlure et la douleur me faisaient danser sur place d'un pied sur l'autre en agitant les bras, tout en pleurant comme une fontaine, certes ce n'était pas ma première fessée mais si je devait établir un classement basée sur une échelle de douleur, celle-ci serait dans le top 10, Maman s'étant montrée plus que démonstrative à mon égard et c'est d'ailleurs elle qui remonta mon pyjama sur mes rondeurs, me permettant de filer vers ma chambre.

    Cette mémorable raclée eu plusieurs conséquences, elle me vaccina contre les entourloupes du même genre et ma conduite fût exemplaire durant plusieurs semaines, Anaïs troublée par ma punition se montrât moins agitée les jours suivants, aider en cela par les menaces maternelles du style « Dis moi, Anaïs, veux tu que Maman baisse ta culotte et s'occupe de tes fesses, comme ta grande sœur, pour te calmer ? » la stoppant sur l'instant, jusqu'au soir ou ma sœur rechignant une nouvelle fois pour aller au lit, finie sur les genoux de Maman, pyjama baissé pour une courte fessée, mais tout de même bien claquante.

    D'autre part la 'Surgé' lors du son rendez-vous avec Maman, expliquât qu'ayant eu des cas similaires au mien, elle avait décider que dorénavant les bulletins de colle serait transmis par courrier et non plus remis à l'élève, compliquant la tâche des éventuels fraudeurs et m'incitant plutôt à l'aveu par la suite, malgré la bonne fessée qui m'attendait alors, mais qui était toutefois préférable à une telle volée.

    Amicalement, Sonia

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  19. Chère Christine,

    Trop de travail ou excès de paresse ? Cet absence de récit depuis 15 jours me surprend (comme d'autres lecteurs certainement) et s'il s'agit de fainéantise, j'avoue que j'aimerais bien rencontré Madame SPAAK afin de lui faire part de ce relâchement, auquel elle apporterait sans aucun doute une réponse efficace dont une partie de votre anatomie, n'est pas très friande, si vous voyez ce que je veux dire ?

    Amicalement Dominique,

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  20. Beaucoup de travail, Dominique. Et je ne mens pas... Désolée de vous faire attendre. Mais, je pense pouvoir trouver un peu de temps en début de semaine prochaine. Promis !
    Mais, hi hi... si vous rencontrez Madame Spaak, restez discret, je vous en prie... Je ne voudrais, comme vous le dites joliment, qu'elle veuille "apporter une réponse dont une partie de mon anatomie n'est pas très friande..."
    Je préfère évidemment la garder aussi blanche que la pleine lune...

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  21. Chère Christine,

    J'espère bien que vous êtes sincère, donc comme les autres fidèles lecteurs je saurais attendre en vous rappelant que l'acte est préférable à une promesse, qu'il faut tenir, sans quoi l'immaculé lunaire de vos rondeurs pourrait bien virer à l'écarlate sous la dextre maternelle, ce qui serait tout à fait justifié et mérité, alors gare à vos fesses, hi hi.........!

    Amicalement,Dominique.

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  22. Très en verve poétique, Dominique, en ce moment... Lui qui imagine que "l'immaculé lunaire de (mes) rondeurs pourrait bien virer à l'écarlate sous la dextre maternelle" !
    Patience, je m'y remets bientôt, et c'est vrai que, en y réfléchissant bien, cette hypothèse de coloration écarlate de mon bas du dos pourrait être à l'ordre du jour si je laissais la petite voix qui m'incite à mentir prendre le dessus...

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  23. Chère Christine,

    Merci du compliment et je pense en effet que la 'Jeanne' qui sommeille en vous serait bien inspirée de ne pas se laisser emporter par la petite voix du mensonge, ayant souvent eu pour conséquence d'empourprer vos rondeurs gracieusement offertes à la dextre maternelle et dont l'oeuvre finale correspond plus aux glaïeuls de Van Gogh, qu'à ses roses trémières.

    Qu'en pensez vous, chère conteuse ?

    Amicalement, Dominique.

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  24. Bonjour Christine.

    Ah ! ces fessées en pyjama ! Souvenirs, souvenirs...

    Elles étaient sûrement moins nombreuses que pour vous, chère Christine (et chère Sonia). Car, comme je vous l'ai déjà dit, maman fessait sur-le-champ, autrement dit elle n'attendait pas le moment du coucher. Mes fessées en pyjama furent donc assez rares.

    J'ai souvenir cependant de quelques fessées (en pyjama, donc) reçues parce que je n'allais pas me coucher, malgré les deux ou trois relances de maman. J'ai dû m'en prendre deux ou trois au-travers du pyjama : je peux vous dire que la finesse du tissus d'un pyjama n'atténuait nullement la douleur. D'autant plus que maman nous demandait toujours d'enlever notre slip avant de nous mettre en pyjama, ce qui faisait encore un rempart en moins.

    Mais, de mémoire à quatre ou cinq reprises, je crois, nous nous sommes pris, mon frère et moi, quelques mémorables fessées parce que nous jouions ou chahutions dans la chambre, alors que maman était venue nous faire le petit bisou de bonne nuit et avait éteint la lumière. Alors, si une demi-heure après, malgré un ou deux avertissements au préalable, elle entendait encore du bruit, ou si elle constatait que nous avions rallumé la lumière, elle entrait dans la chambre avec son regard noir qui n'annonçait rien de bon pour nous. Si nous étions au lit (mon frère et moi partagions la même chambre et le même lit), maman arrachait carrément les couvertures et le drap du dessus, nous découvrant complètement. Comme toujours, elle commençait par le plus petit, donc mon frère Damien. Et comme toujours, si Damien se prenait une fessée par-dessus le pyjama, je me sentais un tout petit peu soulagé... pas très longtemps, car voyant la force de frappe de maman et entendant les hurlements de Damien, je me rendais à l'évidence : le pyjama n'amortirait nullement la claquée efficace de maman. Ce que je constatais à mes dépends, hélas, quelques instants plus tard lorsque c'était mon tour. Et lorsque Damien avait le pyjama baissé, évidemment j'angoissais encore plus, car je savais qu'en cas de bêtise et donc de punition collective, maman déculottait tout le monde ou personne.

    Amicalement, à bientôt.
    Pyjamament vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  25. Dominique qui continue à la jouer lyrique, et convie Van Gogh à la fête, et Louis qui retrouve des souvenirs pyjamamesquement déculottés, voici des réactions sympas qui comblent un peu mon manque de disponibilité.
    Promis, je vous parle de la "petite voix" bientôt, et sûrement dès demain !

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  26. Chère Christine,

    Mon jeu lyrique et pictural n'était qu'anecdotique et je suis ravi de savoir que l'espiègle demoiselle nous prépare un nouvel épisode pour demain, mais rappelez vous bien jeune fille qu'une promesse doit être tenue, alors gare à vos fesses, car ma créativité n'a d'égale que la blancheur laiteuse de vos rondeurs inspirant le maître pour en faire une œuvre mémorable, hihi..........!

    Amicalement et avec humour, Dominique.

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