(COMME UNE SUITE LOGIQUE...)
Et puis, après m'avoir fait suffisamment mijoter, Maman montait donc... Je guettais ses bruits de pas dans les escaliers, j'avais le coeur qui se mettait à battre très vite.
Si mes soeurs étaient dans leur chambre, sur le même palier que la mienne, Maman jetait un oeil, vérifiait qu'elles étaient sages. Ce qui était bien sûr le cas, puisqu'elles savaient bien qu'il y avait de l'orage dans l'air...
Maman ajoutait une petite phrase du genre : "Restez tranquilles. Je ne veux rien entendre jusqu'à ce que je vous appelle pour le diner... J'ai assez à faire avec Christine..."
Puis, elle refermait la porte, ce qui n'empêcherait certainement pas mes soeurs de la rouvrir et d'aller tendre l'oreille près de ma chambre... Mais, c'était une manière pour Maman de montrer qu'elle ne voulait pas être dérangée.
Et puis, après m'avoir fait suffisamment mijoter, Maman montait donc... Je guettais ses bruits de pas dans les escaliers, j'avais le coeur qui se mettait à battre très vite.
Si mes soeurs étaient dans leur chambre, sur le même palier que la mienne, Maman jetait un oeil, vérifiait qu'elles étaient sages. Ce qui était bien sûr le cas, puisqu'elles savaient bien qu'il y avait de l'orage dans l'air...
Maman ajoutait une petite phrase du genre : "Restez tranquilles. Je ne veux rien entendre jusqu'à ce que je vous appelle pour le diner... J'ai assez à faire avec Christine..."
Puis, elle refermait la porte, ce qui n'empêcherait certainement pas mes soeurs de la rouvrir et d'aller tendre l'oreille près de ma chambre... Mais, c'était une manière pour Maman de montrer qu'elle ne voulait pas être dérangée.
Quand elle pénétrait ensuite dans ma chambre, je m'étais redressée, et l'attendais assise sur mon lit, prête à sortir les quelques phrases que j'avais répétées comme une sorte de mot d'excuses, comme une plaidoirie de la dernière chance.
Mais, il y avait des gestes qui ne trompaient pas. Le fait que Maman referme soigneusement la porte de ma chambre également, était la signature d'un certain besoin d 'intimité.
Ce n'était pas pour que je ne me sauve pas, c'était pour signifier qu'il allait y avoir une séquence forte, un moment qui n'appartenait qu'à Maman et à moi.
Elle fermait cette porte et me toisait, la main sur la hanche, comme pour me dire : "Alors, Christine, nous avons un compte à régler..."
Je savais dès lors que mon heure était venue, que l'on allait passer aux choses sérieuses, que j'aurais beau dire n'importe quoi, cela ne changerait rien à ma destinée.
Maman était là pour me donner ce que je méritais, pour tenir ses promesses, pour s'occuper de mes fesses...
Elle ne prenait pas en traître, elle m'avait prévenue, je n'ignorais pas pourquoi j'étais là dans ma chambre à l'attendre, et son irruption au bout d'une attente savamment dosée, cette porte qui se refermait ouvrait une autre scène, comme un huis-clos dont l'issue allait me voir allongée sur les genoux maternels, pendant qu'une main déterminée me rougirait une lune bien déculottée...
Et puis Maman s'asseyait elle aussi au bord du lit. A mon côté, à cette place qui lui était si familière... qui m'évoquait tant de souvenirs... qui enclenchait une nouvelle séquence, celle d'une fessée crainte mais bien méritée...
Maman était là pour me donner ce que je méritais, pour tenir ses promesses, pour s'occuper de mes fesses...
Elle ne prenait pas en traître, elle m'avait prévenue, je n'ignorais pas pourquoi j'étais là dans ma chambre à l'attendre, et son irruption au bout d'une attente savamment dosée, cette porte qui se refermait ouvrait une autre scène, comme un huis-clos dont l'issue allait me voir allongée sur les genoux maternels, pendant qu'une main déterminée me rougirait une lune bien déculottée...
Et puis Maman s'asseyait elle aussi au bord du lit. A mon côté, à cette place qui lui était si familière... qui m'évoquait tant de souvenirs... qui enclenchait une nouvelle séquence, celle d'une fessée crainte mais bien méritée...
A SUIVRE (peut-être)