dimanche 3 octobre 2010

Mes ruses de Sioux : la malade imaginaire (4)

SUITE 3
Maman était redescendue en proférant à voix haute ses menaces. J'étais dans un état second, venant de dégringoler de mes nuages ouatés d'espoirs insensés.
Je retombais sur terre, venant de me faire prendre en flagrant délit de triche, de mensonge éhonté, de manoeuvre destinée à rouler tout mon monde dans la farine. Maman, le docteur, la prof d'anglais, mes copines, mes soeurs, bref à mon échelle le monde entier que je sentais prévenant et gentil avec la Christine malade.
Et puis, patatras, la manoeuvre éventée, je devenais la vilaine, la menteuse, la maniganceuse, celle qui avait trahi votre confiance...
Je n'étais pas en état de réfléchir, de me demander comment j'avais pu en arriver là. D'ailleurs, sur le moment je n'arrivais pas à m'en vouloir, je pensais que c'était vraiment pas de chance, que cela avait failli réussir. Et que je n'avais doublement pas de bol, car l'interrogation redoutée n'avait même pas eu lieu. Bref, j'avais fait tout cela pour rien, et j'allais en payer les conséquences...


Maman avait ordonné que je m'habille et je m'exécutais à la hâte, comme s'il n'y avait pas de temps à perdre, mais surtout comme si une obéissance plus prompte pouvait changer quoi que ce soit dans la détermination maternelle...
En bas, mes soeurs avaient mis la table, rajoutant même un quatrième couvert pour moi, ayant compris que j'allais rejoindre les bien portants...
"Maman, est-ce qu'on peut se servir un verre de grenadine, en attendant le déjeuner ?", avait demandé Aline, opportuniste. Maman avait répondu que oui, "mais un seul chacune, pour patienter..."
Habillée, j'avais commencé à descendre à pas feutrés, les jambes tremblantes...
Je m'arrêtai au moment où Maman ayant arrêté le feu sous la cocotte, alla vers le téléphone pour appeler le médecin.
Je n'entendis que la moitié de la conversation mais cela ne fit qu'augmenter mon angoisse : "Allo, docteur, c'est Mme Spaak. (...) Non, non, je ne m'inquiète pas du retard. Au contraire, même. Ce n'est plus la peine de passer... Non, je suis désolée, mais Christine n'est pas plus malade que vous et moi... Oui, elle a joué les souffrantes pour sécher un contrôle au collège... (...) Je suis vraiment confuse, docteur, cela me désole de vous avoir dérangé. (...) Oh, vous êtes gentil de prendre cela ainsi. C'est peut-être courant, comme vous dites, chez les adolescents, mais je trouve cela inadmissible, et il n'est pas question que je tolère cela sous notre toit... (...) Merci encore de votre compréhension. En tout cas, cela ne se reproduira pas, je vous l'assure... (...) Exactement, docteur, ce n'est pas encore fait, mais ma chère fille va savoir de quel bois je me chauffe... Soyez sûr qu'elle va recevoir la fessée qu'elle mérite... Et, veuillez encore nous excuser. A bientôt, docteur..."
Et Maman raccrocha le combiné devant mes soeurs qui jouaient les petites filles modèles et avaient du mal à cacher un large sourire...


"Christine, où es-tu ? Je t'ai demandé de t'habiller et de descendre en vitesse. Cela ne sert à rien de chercher à gagner du temps...", lança-t-elle depuis le salon.
"Je suis prête, je suis là, Maman", répondis-je à mi-voix depuis le couloir du bas, n'osant pas pénétrer dans la pièce où Maman m'attendait...
Avançant sur le pas de la porte, je vis d'abord à droite, assises à côté d'un guéridon avec leurs verres de grenadine d'enfants sages, Aline et Diane qui me regardaient venir, qui riaient sous cape (et presque ouvertement) de ma position tête baissée, genoux tremblants, me mordant les lèvres et me triturant les mains nerveusement.
"Christine, viens ici...", dit Maman d'une voix étrangement calme... J'avançai de deux pas dans la pièce et la découvrai...

Je ne me rappelle même plus de l'expression que faisait son visage, je la découvrais assise sur une chaise dégagée de la table, retournée vers le milieu de la pièce, faisant face à mes soeurs...
Je ne vois plus son visage, mais je vois ses genoux, ses cuisses mi-dégagées, ses mains qui les entouraient, comme pour me les présenter, comme pour m'indiquer que je devais venir m'y étendre...
J'ai eu comme un mouvement de recul que Maman a stoppé d'une phrase : "Christine, j'ai dit : viens ici. Il n'y a rien à discuter..."
J'étais tellement bouleversée par les événements, par ce que je ressentais de la gravité de la situation, j'avais tellement eu peur à l'avance, tellement imaginé que si j'étais prise, ce serait ma fête, que pour une fois je suis presque allée m'allonger moi-même en travers des cuisses maternelles...


C'est Maman qui m'y a basculée, mais j'étais à la limite soulagée de sortir de ce mauvais rêve...
Ma jupe dégagée, je n'ai même pas cherché avec ma main d'empêcher Maman de baisser ma culotte. Cela n'aurait été que retarder l'échéance.
En revanche, le geste maternel dégageant mon ultime protection, avait, me semble-t-il comme une ampleur rare. Comme un besoin de dévoiler pleinement ma lune, de dégager totalement mes fesses pour une correction exemplaire...


"Ah, tu joues les malades imaginaires, ah, tu crois pouvoir tromper ta mère.. Ce n'est pas encore demain la veille, Christine... Et tu vas regretter tes petites combines... Tu t'en souviendras longtemps, ma fille, de cette fessée..." Et sa main se mit à me rougir les fesses avec une vigueur que je ne lui soupçonnais pas...
"C'est tout ce que tu auras gagné, Christine... Et en plus c'était pour un contrôle qui n'a pas eu lieu... J'aurais honte à ta place, moi, de me retrouver encore une fois les fesses à l'air devant mes soeurs... Regardez bien, Aline et Diane, ce qui arrive aux menteuses et aux tricheuses... Et bien Maman les met sur ses genoux, elle leur baisse la culotte et elle leur donne la fessée, oui la bonne fessée que Christine a encore méritée..."
(A SUIVRE...)

11 commentaires:

  1. ca doit etre la pire des choses , etre fessée davant vos soeurs ou quiconque d ailleur ! J' imagine que cela doit etre pire que la fessée en elle meme .La honte doit etre énorme . Personnellement , je ne connais pas cette situation et espere ne jamais connaitre! Déja que de recevoir une fessée , c "est humiliant , mais là ?!?! quand on est adolescente et pudique , ça doit etre tres pénible ! Aline

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  2. Alors là Christine vous ne nous avez pas fait attendre en vain. Après avoir su avec maestria faire monter la sauce, vous nous livrez une petite perle de narration fessesque. Comme vous rendez bien la subite descente aux enfers de Christine, tellement assommée qu'elle se rend pour ainsi dire au supplice avec stoïcisme, presque avec dignité.
    Et tous les ingrédients sont là pour assurer à l'exécution qui s'annonce toute sa saveur. Le coup de fil au médecin annonçant explicitement la sanction, les petites soeurs aux premières loges en petites filles modèles, la voix "étrangement calme", sans doute pleine de colère contenue, de Madame Spaak, résonnant comme un calme avant la tempête, la vision presque hallucinante des genoux maternels (que Christine doit contempler avec le même sentiment d'horreur et de déni qui doit envahir le condamné devant l'échafaud), l'"ampleur rare" du déculottage qui démarque la fessée qui s'annonce d'une fessée ordinaire et prédit un orage sans précédent, les commentaires humiliants de Maman Spaak à l'amorce de la correction qui fera date dans les annales punitives de Christine.
    Quelques détails auraient toutefois pu être affinés. (Mais vous pourrez tout aussi bien les affiner dans des récits ultérieurs.) Ainsi, l'habillage hâtif de Christine aurait mérité qu'on s'y attarde, avec notamment la culotte qu'elle enfile en tremblant tout en sachant qu'elle redescendra le long de ses cuisses dans les minutes à venir. La honte suprême ressentie par la présence des soeurs et par les propos infantilisants de la mère, la pudeur une fois de plus mise à mal.
    Pour la suite du récit, les possibilités me paraissent variées et je me demande par quel délicieux mélange vous aller nous régaler. J'imagine la fessée exceptionnelle, arrachant cris, sanglots et supplication d'une Christine qui n'en a jamais reçu autant et qui abdique toute dignité, à tel point que les petites soeurs passeront de la moquerie à la compassion, puis à l'effroi : gageons qu'elles prendront elles-mêmes garde dorénavant à ne pas jouer les malades imaginaires... Le repas qui s'ensuivra, secoué par les larmes intarissables de Christine, ayant perdu l'appétit et quasiment le sens de la parole. L'horreur du retour au lycée, les interrogations des copines qui devineront bien le stratagème éventé et se questionneront sur le châtiment de leur camarade, qui pourra se lire à sa démarche malhabile, ses traits tirés, sa face rougie, ses difficultés à s'asseoir, ses sanglots mal contenus. Le retour à la maison et le prolongement de la fessée par d'autres sanctions (privation de sortie, corvées à exécuter sous les ordres des petites soeurs) qui s'étendront sur plusieurs semaines...
    Bref, je ne m'étale pas plus, vous nous avez amené à l'orée d'une symphonie qui comptera parmi les temps forts de votre blog.

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  3. Bonjour Christine,

    Vous êtes dans ces récits touchante, pudique, vulnérable, écervelée, gaie comme le sont les imprévoyantes, insidieuse au moment de payer la note ; on a autant envie de vous prendre dans ses bras comme une petite chose insouciante, à préserver des combats de la vie, que de vous claquer les fesses pour vous éveiller à la réalité commune.

    Mais le vrai personnage de ces souvenirs est votre mère. Elle incarne dans une sublime contradiction l’amour et le pouvoir absolu. Elle peut dire dans le même souffle ‘Viens, ma chérie,’ et ‘tu vas l’avoir, cette fessée’. Comme la chatte devant sa petite proie, Mme Spaak prend son temps, annonce la punition, s’occupe d’autre chose, revient à la question (‘tu peux préparer tes fesses, Christine’), s’éloigne encore, sachant que sa Christine ne peut lui échapper. Votre mère a le mot qui cingle, celui qui fait rougir, l’autre qui ne laisse pas d’espoir, l'autre encore qui console. Il y a une relation passionnante d’amour et de pouvoir entre vous deux. Ça laisse des souvenirs forts, d’autant plus qu’ils furent cuisants.

    François

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  4. CHOUETTE !!!
    Merci Mardohl, merci François. Voilà des comentaires comme je les aime, qui vont dans le bon sens, qui donnent envie d'écrire encore, de poursuivre mes récits, de revenir sur des détails.
    François analyse bien le personnage de Maman, sans fausse note. Je suis assez d'accord avec lui.
    Mardohl remarque que j'ai laissé de côté quelques détails. C'est vrai que notamment cette sensation de devoir s'habiller avant une déculottée probable pour ne pas dire inévitable, c'est troublant. Mais je l'ai déjà évoqué et parfois j'ai peur que trop de détails ne nuise au rythme du récit.
    De toute manière, je reviendrai sûrement sur ces "moments cruciaux" en d'autres occasions.
    Quant à la suite, Mardohl n'est pas loin de la vérité. Patience toutefois, cela va venir...

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  5. Mardohl et Francois me coupent l'herbe sous le pied ! j'arrive après la bataille (enfin, si l'on peut dire), je n'aurais pas dit mieux.
    Que j'aime votre plume, Christine.

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  6. PATIENCE !!!
    Encore des compliments... Merci !
    Pour la suite, merci de patienter : je m'absente et reviendrai en début de semaine prochaine. Patience donc, mais promis cela en vaudra la peine...
    Amitiés.
    Christine

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  7. Bjr Christine.

    Je vous adresse à nouveau, moi aussi, tous mes compliments pour ces récits pleins d'émotions, de sensibilité, de suspense, et même de pudeur, malgré vos déculottages subis. Pour de nombreux lecteurs et lectrices, je pense que, comme pour moi, ça reflète des mésaventures vécues.

    J'aimerais revenir sur vos récits des 14 et 16 septembre : "Quand la pudeur donne des frissons".

    Il m'est arrivé, deux fois en quelques jours, des aventures un peu similaires.

    MAMAN VOULAIT FAIRE GENRE DISCRET : C'ETAIT RATE !

    C'était pendant mon année de CM1, ce devait être en hiver, car j'étais en pantalon. J'avais 9 ans, ma mère 31 ans.

    A SUIVRE

    Louis 3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  8. MAMAN VOULAIT FAIRE GENRE DISCRET : C'ETAIT RATE !

    Puisque votre maman, chère Christine, vous avait "seulement" menacée de vous flanquer une fessée sur le balcon, vous savez pourquoi vos deux voisines sur la plage étaient malgré tout au courant. Votre maman (volontairement ou non, à votre avis ?) n'avait tout simplement pas été assez discrête. De plus, en appartement, vos voisines ainsi prévenues ont dû tendre l'oreille et être des témoins auditifs aux premières loges !

    L'histoire vécue que je vous conte aujourd'hui est un peu similaire. Sauf que maman, pour une fois, a voulu être UN PEU discrête, mais il y a eu des imprévus ! Un dimanche, nous étions invités, mes parents, mon frère et moi, chez des amis, Fabrice et Sophie, qui habitaient non loin de chez nous, en appartement, dans une petite résidence. A la fin du repas, nous allions jouer dehors avec leurs deux garçons, à peu près dans mes âges, et mon frère.

    Au bout d'un moment, je commençais à faire quelques bêtises, à grimper partout... J'entendis alors maman depuis le balcon crier : "Louis, tu veux que je t'aide ? Descends immédiatement." Je trainai un peu. "Tu te dépèche !" ajouta-t-elle. Je répondis en criant : "Oh oui, ça va, une seconde !" C'était le mot de trop. J'avais dû dire ça pour faire mon intéressant devant les enfants de nos amis, ainsi que quelques autres enfants de la résidence, que je ne connaissais pas. Je vis alors maman me fusiller du regard et quitter précipitamment le balcon. Je descendis, comme me l'avais ordonné maman, mais je craignais que mon obéissance tardive et surtout mon insolence n'allaient pas rester sans suite. Mes craintes étaient fondées : deux ou trois minutes plus tard, je vis maman arriver : "Toi, tu vas venir avec moi, me dit-elle en me prenant par le bras, tu sais que j'ai horreur de ton insolence. On va régler ça tout de suite !" Maman m'entraina vers l'appartement de nos amis, et je tentai de résister en m'accrochant à tout ce que je trouvais. Elle eut vite fait de m'en dissuader : "Tu viens immédiatement, sinon, c'est ici dehors devant tout le monde que tu reçois ta fessée. Tu sais que j'en suis capable. Alors choisis !" En effet, en bon petit diable que j'étais, j'avais déjà, à 9 ans, (de mémoire) environ 5 ou 6 fessées en public "à mon actif", souvent déculottées, toutes infligées par maman (sans parler de la dizaine de fessées reçues à l'école primaire en 3 années scolaires par 2 maîtresses, dont plus de la moitié déculottées). J'avais donc conscience que maman ne lançait pas des paroles en l'air, je la suivis sans plus opposer de résistance, alors qu'elle me tenait toujours fermement par le bras.

    A SUIVRE

    Louis 3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  9. MAMAN VOULAIT FAIRE GENRE DISCRET : C'ETAIT RATE
    3 e partie

    J'avais commencé à pleurnicher et n'en menais pas large. Je savais ce qui m'attendait. Nous arrivions dans le hall d'entrée (nos amis étaient au 2 e étage). Comme la plupart, ce hall contenait deux portes : la porte d'entrée qui était une petite baie vitrée, et une porte pleine en face, qui donnait accès au palier du rez-de-chaussée et aux escaliers menant aux étages.

    Sans dire un mot, maman me courba sous son bras gauche et me souleva, par la taille, à l'horizontale (sa position "favorite"). J'avais la tête tournée vers la porte d'entrée vitrée, maman lui tournait le dos. Je me mis à crier et à me débattre, à gigoter sous le bras de maman, qui me dit : "Tais-toi, sinon je te déculotte là-haut, devant Fabrice et Sophie." J'avais en effet, cette fois-là, échappé au déculottage, alors j'arrêtais de rabattre mes pieds sur mes fesses pour éviter de mettre maman encore plus en colère. Je restai docile, et je sentis les fortes claques de maman s'abattre fermement sur mon postérieur. Je crois qu'elle tapait encore plus fort que d'habitude, sans doute pour compenser l'épaisseur du pantalon et du slip. Au bout d'une dizaine de claques, je me remis à crier de douleur, d'autant plus qu'en relevant la tête, je vis une jeune maman avec ses deux enfants passer devant l'entrée. Tous trois regardaient attentivement, la maman semblait leur dire avec un petit sourire narquois : "Tu vois ce qu'on fait aux enfants pas sages." Je m'écriai : "Non, pitié, maman, arrête, y a du monde à la porte ! - Tant pis pour toi", me répondit-elle. Et maman continua, imperturbable et déterminée. Et je m'étais remis à crier très fort, je m'étais retenu au début, car je savais que nous étions en immeuble, mais la douleur, malgré mes vêtements et sous-vêtements, était trop forte.

    A SUIVRE

    Louis 3901
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  10. MAMAN VOULAIT FAIRE GENRE DISCRET : C'ETAIT RATE
    4 E PARTIE

    Je recevais donc ma magistrale fessée dans ce hall d'immeuble de nos amis. Je criais, je pleurais, j'avais mal aux fesses, même si maman n'avait pas opté pour le déculottage. Et cette maman avec ses deux enfants qui me regardaient, visiblement réjouis du spectacle gratuit. Au bout d'un moment qui me parut une éternité, maman s'arrêta enfin et me reposa au sol. J'étais en sanglots. Et soudain, la porte d'accès aux escaliers s'ouvrit, un monsieur apparut, s'écriant : "Quest-ce qui se passe ici ? Vous en faites du bruit ! - Excusez-moi, monsieur, répondit maman, mon fils très insolent vient de se prendre une fessée. Pardonnez-moi de vous avoir dérangé, mais je suis parfois obligée de sévir. - Ah ! dans ce cas, vous avez bien fait, madame, enchaîna le monsieur." Puis s'adressant à moi : "Tu vois, jeune homme, j'en fais autant à mes enfants quand ils le méritent. Mais moi, je ne fais pas comme ta maman, j'aurais baissé le pantalon !" Puis il discuta quelques instants avec maman sur les bienfaits de la fessée, maman qui ne manqua pas de rajouter que cette absence de déculottage était très inhabituelle de sa part. Quant à moi, tout en continuant à sangloter, je ne savais plus où me mettre.

    Quand je pense que maman m'avait amené dans ce hall d'entrée pour m'éviter, pour une fois, une fessée publique. Elle voulait faire genre discrêt, c'était raté !

    Cette honteuse correction allait me servir de leçon... pour quelques jours ! Quand on est un enfant dissipé et très dur, on oublie vite. J'allais peu de temps après me retrouver dans une situation assez similaire, mais cette fois, maman passa la vitesse supérieure.

    A SUIVRE

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  11. MAMAN VOULAIT FAIRE GENRE DISCRET : C'ETAIT RATE
    5 E PARTIE

    Quelques jours plus tard, maman était partie faire des courses et nous avait emmené avec elle. Dans la rue, nous étions en train de nous chamailler avec mon frère. Maman était juste devant nous et se retourna : "Vous avez bientôt fini ! Vous êtes vraiment insupportables !" Après avoir entendu des "C'est pas moi, c'est lui" et des "C'est lui qu'a commencé", maman nous fit passer devant elle pour mieux nous surveiller. J'adressai une insulte grossière à mon frère, à voix basse, mais malheureusement pour moi, pas suffisamment basse : "Espèce de p'tit c...", lui dis-je. Maman avait entendu. Comme l'autre jour, elle me prit fermement par le bras et me dis : "Je vois que la fessée de l'autre fois ne t'a pas suffit. Eh bien on va recommencer." Là encore, j'essayai de résister et de m'accrocher à tout ce que je trouvais. Là encore, maman sut m'en dissuader : "Tu me suis tout de suite, sinon je baisse ton pantalon dans la rue. Alors choisis !" J'avais compris que la fessée était inévitable, alors je suivis maman, qui me sermonait tout en me maintenant par le bras. Elle ouvrit une porte cochère que nous connaissions bien : il y avait un long couloir, au bout duquel se trouvait une petite cour, avec un immeuble et plusieurs portes d'entrées, dont l'une menait, à l'étage, chez notre dentiste. Il n'y avait personne, maman s'arrêta au milieu de ce couloir : "Attends un peu, tu vas voir ça !" Et en deux temps trois mouvements, je me retrouvai à nouveau dans la position "favorite" de maman : courbé sous son bras gauche et soulevé par la taille comme une crêpe. Une demi-seconde nécessaire à maman pour soulever mon manteau, une autre demi-seconde pour attraper l'élastique de mon pantalon et le baisser énergiquement jusqu'à mi-cuisses(j'avais un genre pantalon de survêtement), et une dernière demi-seconde pour que mon slip blanc de coton rejoigne mon pantalon. J'étais surpris. Maman me déculottait souvent avant une fessée, mais je pensais y échapper, comme il y a quelques jours. Eh bien pas du tout ! Je commençais à pleurer, à crier, à demander pitié à maman en lui affirmant, comme toujours, que je ne recommencerai plus. Mais si maman avait déculotté son gamin insupportable, c'est qu'elle était déterminée. Alors les premières claques ne se firent pas attendre. Je pleurais de plus en plus fort, je suppliai maman d'arrêter, mais elle s'arrêta beaucoup plus tard (sans doute quelques secondes plus tard, mais pour moi une éternité !), quand elle seule l'a décidé. Elle me reposa au sol en me disant qu'il en sera ainsi à chaque fois que je le mériterai.

    Je me suis alors aperçu qu'une dame âgée se trouvait dans ce fameux "couloir de correction", accompagnée d'une petite fille, quatre ou cinq ans environ. Je pleurais de douleur et de honte, je ne mis pas de temps à me reculotter. Cette dame expliquait à sa petite-fille qu'il n'y avait pas que les jeunes enfants comme elle qui se prenaient parfois des fessées, que les grands garçons en méritaient parfois aussi. Là encore, discussion de quelques minutes entre cette dame et ma mère, car l'une et l'autre partageaient la même opinion sur la nécessité et les bienfaits de la fessée. Là encore, je me serais bien faufilé dans un trou de souris. Je pleurais, je baissais les yeux, je n'étais pas fier.

    Au cours de ces deux mésaventures, maman voulait faire genre discrêt et m'éviter la fessée en public : c'était raté ! Ce qui est sûr, c'est que quand ma mère était en colère, contrairement à la vôtre, chère Christine, elle ne pouvait pas attendre. C'était donc presque une chance (sic!) de n'avoir pas été fessé au milieu de la résidence de nos amis, puis dans la rue.

    FIN DE L'HISTOIRE

    A bientôt, chère Christine. Amicalement.
    Fesseusement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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