jeudi 9 septembre 2010

Veille de rentrée : l'avertissement maternel est clair...


Les vacances sont finies... Retour demain au collège pour une nouvelle année. Je suis partagée entre l'envie de retrouver mes copines et l'angoisse du travail à reprendre. Surtout que, comme le répète Maman : "Pas question de louper cette année là".
Ce soir, avant le coucher, elle est venue dans ma chambre pour me parler longuement. Ses mots résonnent encore dans ma tête : "Christine, tu sais combien cette année est importante. Tu as vraiment eu de la chance de ne pas redoubler. Mme la directrice a accepté de te laisser une chance malgré tes résultats en dents de scie de l'an passé. Je lui ai promis que l'on pouvait te faire confiance et que je veillerais particulièrement à ce que ton travail soit exemplaire. J'irai voir personnellement tous tes profs et j'espère pour toi que tu ne nous décevras pas..."
C'est vrai, je suis consciente qu'il va falloir travailler, s'assagir surtout, ne pas se laisser dissiper et avoir des résultats réguliers.
De toute manière, je n'ai pas le choix si je ne veux pas m'attirer trop d'ennuis. Maman est plus que clair à ce sujet : "Tu sais, Christine, il est vraiment temps que tu te comportes comme une grande fille. Je ne te laisserai pas gâcher tes chances. J'espère que c'est clair... Sinon, tu sais ce qui t'attend... Souviens toi de ce qui s'est passé avant-hier soir... "
La menace me fait frissonner. La déculottée maison reçue pour mes devoirs de vacances mal sus est bien sûr encore très présente dans ma mémoire. Je sens bien que Maman est sérieuse comme jamais... A moi d'agir en conséquence si je ne veux pas me retrouver tous les quatre matins sur ses genoux...
Mais comment changer du tout au tout ? Elle veut des résultats tout de suite et je n'ai pas envie de devenir une bûcheuse qui ne pense qu'à ça. J'ai du mal à m'endormir. Cette rentrée m'angoisse vraiment... Surtout depuis que je sais que je garde deux de mes profs de l'an passé : celle d'anglais et celle d'histoire-géo, les deux que j'aimais le moins... Et en particulier celle d'anglais qui m'a valu quelques unes de mes plus belles fessées de l'an dernier... "Christine, tu sais ce qui t'attend..." martelait Maman tout à l'heure... Mon Dieu, faites que ce que j'imagine ne devienne pas réalité...

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