tag:blogger.com,1999:blog-2498277031661771670.post850510250886325060..comments2024-01-01T11:16:06.584+01:00Comments on Souvenirs cuisants d'une jeune fille punie: Le beau temps ne dure pas éternellement... (1)Christine Spaakhttp://www.blogger.com/profile/02772117509314993278noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-2498277031661771670.post-50651256027392785062011-06-26T10:13:51.699+02:002011-06-26T10:13:51.699+02:00Retraite, vous y allez fort... Une petite pause, b...Retraite, vous y allez fort... Une petite pause, beaucoup beaucoup de travail, et l'explication est là.<br />Merci de ce commentaire, une fois encore de haute tenue. Avec une analyse littéraire en prime et des détails qui montrent combien vous suivez mes récits.<br />J'en suis flattée et ravie.<br />Les jours précis, c'est effectivement un détail marquant. Le fait que l'anniversaire de ma copine ait eu des prolongations claquantes pour mon postérieur datait précisément la scène. Je raconte souvent des fessées "mémorables". Là, la date l'était aussi. Avec des chiffres, comme d'autres souvenirs sont associés à un premier jour de vacances, à un surlendemain de Noël, à un déjeuner de famille chez Mamie, à une saison, à un séjour à la mer.<br />Ici, c'est mon côté plutôt à l'aise en maths (comme en français) qui ressurgit peut-être. Mais, l'aspect décompte de la période de blanchissage, comme vous dites, ou plutôt de non-rougeoiment, est ressorti naturellement dans mon récit.<br />Quant au motif, j'ai fait exprès, bien sûr, de ne pas le divulguer (quitte à attendre encore un épisodes ou deux, pour vous faire languir), car dans ce que je veux exprimer, ce n'est pas l'essentiel. C'est le cheminement de ma crainte, de mon angoisse montante, de ce que j'imagine m'attendre, qui est important.Christine Spaakhttps://www.blogger.com/profile/02772117509314993278noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2498277031661771670.post-23043134290632725492011-06-25T22:58:02.757+02:002011-06-25T22:58:02.757+02:00Cette retraite vous a été profitable, Christine. J...Cette retraite vous a été profitable, Christine. Je me languissais de votre plume, je craignais que vous l’ayez définitivement posée, et en cette fête de Saint Jean Baptiste, vous nous servez une perle de votre cru, comme toujours entre tradition et innovation.<br />Par où commencer ? Par cette photo si bien choisie nous croquant sur le vif une jeune fille court mais sagement vêtue, mi-rêveuse, mi-craintive, et par-là même terriblement touchante, mêlant dans son expression et sa pose grâce et vulnérabilité ? Ce cliché restituant avec ampleur et acuité la teneur de vos propos ?<br />J’aurais tôt fait, alors si je rabâchais l’aspect traditionnel ? C’est encore et toujours « l’effet de réel » que vous savez si bien susciter, qui emporte mon adhésion. Flaubert en trois phrases nous replongeait dans les faubourgs de l’antique Carthage, vous-même en quelques mots vous nous faites revivre cet après-midi printanier. Maman jardine, les petites jouent, notre héroïne est plongée dans une Bibliothèque verte (détail qui permet approximativement de dater tout à la fois l’époque de la scène ainsi que l’âge de Christine). On croirait entendre bruisser les feuilles du cerisier, sentir l’odeur de renfermé dans la remise où Madame Spaak va chercher de l’insecticide.<br />Cette opposition aussi, entre les moments de joie et de peine traversés par Christine, immuables aléas d’une existence somme toute bien commune, alternant rires et larmes. Evocation analeptique d’un goûter d’anniversaire entre copines (chez la récurrente Anne), d’une parenthèse hors contrôle maternel, hélas refermée au bercail par une fessée méthodique.<br />Mais je m’étalerai essentiellement en fait sur la dimension « inattendue » de ce texte. Ainsi, pour la première fois, vous faites intervenir des dates précises. Mais oui, Christine date son dernier rendez-vous sur les genoux maternels, correspondant à l’anniversaire de Anne, et du coup fait le décompte de ses « jours de blanchissage » pour parvenir, en ce 21 mai, à un total exceptionnel de cinq semaines. Gageons que bientôt, les compteurs vont revenir à zéro.<br />Là où vous innovez également, c’est en nous taisant la raison exacte du malaise de Christine. Narrativement, vous pratiquez ce que les linguistes appellent une « paralipse », définie par Gérard Genette comme « l'omission d'un des éléments constitutifs de la situation, dans une période en principe couverte par le récit ». Qu’a-t-elle donc commis de répréhensible qui lui fait craindre pour son postérieur, notre petite écervelée ? Vous ne nous laissez que de vagues indices. Quelque chose « que maman ignore »… Nous en serons réduit à ronger cet os avant que le prochain épisode ne nous dévoile le pot aux roses.<br />Je m’arrête là pour l’instant, mais je vous écrirai prochainement un commentaire d’ordre un peu plus général, portant sur l’ensemble de votre production plutôt que sur un item particulier.Mardohlnoreply@blogger.com