vendredi 24 avril 2020

Chronique d'un redoublement : 153. La curiosité de Diane lui joue des tours...

SUITE 152

Ce qui me faisait angoisser rapport à la rentrée de lundi était évidemment que la nouvelle de mes exploits circule au collège... Non seulement par le biais des moqueuses habituelles, mais peut-être aussi via la prof d'anglais, ne doutant pas que Maman avait dû lui dire comment elle comptait "faire le nécessaire" pour que je ne recommence plus. Comme elle avait insisté auprès de Mlle Simon pour qu'elle prévienne Maman à la moindre récidive ou au moindre problème, non sans préciser qu'elle "saurait agir en conséquence"... Et, connaissant ma mère, je la savais bien capable d'avoir, dans la conversation seule à seule avec la prof, donné quelques détails sur sa méthode...






Je me demandais ce que Maman avait bien pu confier
à Mlle Simon sur sa façon de "faire le nécessaire"
pour que je ne recommence plus...
Je craignais fort que Maman lui ait fait comprendre
qu'elle allait s'occuper de mes fesses...

Mon inquiétude se focalisait aussi sur Diane, et même sur Aline, toutes deux étant capables de raconter ce qui m'était arrivé... Aline le faisait parfois, sur un ton de compassion, sans vouloir faire de mal, dans le style "vous ne savez pas ce qui est arrivé à ma pauvre grande soeur..." comme si elle voulait me faire plaindre.

Diane, c'était plus pour faire l'intéressante, pour rabattre un peu le caquet de sa grande soeur, il est vrai que je bichais souvent quand Tata notamment, ou Mamie ou quiconque, parlait de moi comme "la grande"  et de mes soeurs comme "les petites". Et Diane comprenait bien que je vivais mal, même si j'avais quelques privilèges et avantages d'aînée, de me retrouver parfois punie comme une gamine.


Sur ce coup là, Diane s'en était bien sortie, avec deux claques sur le fond de pyjama, alors que Maman, choquée de me voir me moquer (faussement) de la fessée reçue, tenait à me donner une leçon à sa manière et sur le champ...

Toutefois, Maman avait laissé entendre que Diane "ne perdait rien pour attendre" mais ma soeur avait joué les petites filles modèles tout au long du week-end. A ceci près que lorsque Mamie avait appelé dimanche après-midi, Maman lui avait laissé le combiné pour qu'elle parle à sa grand-mère, qui aimait bien nous parler à l'un ou à l'autre un moment.
Diane en avait profité pour se vanter d'avoir ramené de bonnes notes, ajoutant : "c'est pas comme Christine qui a même reçu deux fessées, tu sais". Maman était intervenue en coupant la conversation et disant à sa cadette : "Diane, si tu cherches les ennuis, ils vont arriver..." Mais rien ne s'était produit sur le champ.

Peu avant le dîner, Maman nous avait demandé d'aller préparer nos affaires scolaires pour le lendemain. Elle avait d'abord vérifié les cartables des petites, Aline descendant ensuite lire dans le salon, Diane restant dans leur chambre pendant que Maman inspectait mes cahiers et devoirs, se montrant satisfaite, non sans ajouter : "C'est quand même un comble qu'il faille que je me fâche pour que tu fasses des devoirs sans faute et bien écrits".Je fronçai les sourcils et grommelai : "C'est pas vrai, je fais souvent bien mes devoirs."Maman rétorqua : "Sauf que, si je ne te surveille pas, il y a toujours un moment de laisser aller, et qu'il n'y a rien de tel qu'une bonne fessée pour que Mademoiselle se remette dans le droit chemin". 



Maman était satisfaite des devoirs que j'avais fait ce soir...
Et de vanter sa méthode, en y voyant là le résultat
tangible de la "bonne fessée" qu'elle m'avait donnée,
regrettant même de ne pas avoir sévi plus tôt...

Je protestai : "Mais, non, Maman, c'est pas vrai. C'est pas nécessaire, comme tu dis".
Maman répliqua : "Moi, je crois que si, bien au contraire. Et je regrette même de ne pas avoir été voir ton professeur plus tôt. Je sentais bien que tu reprenais tes mauvaises habitudes de ne travailler vraiment que ce qui te plaît... J'aurais dû sévir dès que j'ai senti que tu ne faisais pas d'effort. Crois-moi, je vais t'avoir à l'oeil ces prochaines semaines... Tu as intérêt à bien travailler, si tu ne veux pas devoir encore préparer tes fesses..."
Je baissai la tête, consciente qu'il valait mieux ne rien répondre, et surtout qu'hélas cela me promettait un futur proche d'un genre agité...
Pendant qu'elle prononçait ces mots, Maman s'était levée sans faire de bruit et avancée vers ma porte qui était restée moitié ouverte. Elle l'ouvrit d'un coup, et l'on découvrit Diane qui était en train de tendre l'oreille, et avait dû écouter toute la conversation...
Surprise, Diane, au lieu de jouer l'innocente, se mit à reculer, l'air affolé. Puis, elle tourna les talons et s'enfuit vers sa chambre.



Maman surprit Diane écoutant à la porte de ma chambre
durant le sermon maternel... Rattrapant ma petite soeur,
Maman la ramena en la tirant par l'oreille pour la corriger sur le champ...

Maman la suivit et la rejoint, l'attrapant par l'oreille et lui demandant : "Qu'est-ce que tu faisais derrière la porte, Diane ? Je n'aime pas les petites curieuses, tu sais".Diane pleurnichait déjà et balbutia : "Mais, euh, je, euh, n'écoutais pas, euh".Maman lui décocha une gifle qui fit crier ma petite soeur. "Ne mens pas, Diane. Tu voulais savoir ce que je disais à Christine. Je t'ai déjà dit et répété que cela ne te regardait pas. Je te l'ai pourtant bien redit vendredi soir, mais cela ne t'a pas suffit... Je vais te rafraichir la mémoire à ma manière, ma fille..."Et, à ma grande surprise, Maman attrapa Diane par le bras et s'avança vers mon petit bureau, dont elle tira la chaise pour la retourner vers le milieu de la chambre, où elle s'assit, en faisant basculer immédiatement Diane en travers de ses cuisses...

Ma soeur se mit à piailler : "Non, Maman, pas la fessée. J'ai rien fait, moi. Non, non, noooon !" Maman remonta la chemise de nuit de Diane, puis baissa sa culotte de pyjama, en ironisant : "Alors, Diane, puisque les fessées de ta grande soeur t'intéressent, je vais te rappeler ce que cela fait... Et voilà deux fesses bien dégagées qui ne demandent qu'à rougir... Tiens, tiens, tiens et tiens !"
Diane se mit à crier dès les premières claques, alors qu'Aline, se demandant ce qui se passait, remonta, sous prétexte de changer de livre, et apparut dans l'encadrement de la porte. Maman en profita pour insister : "Regardez donc, Aline et Christine, ce qui arrive aux petites curieuses comme Diane. Rien de telle qu'une bonne fessée déculottée... Comme ça, il n'y aura pas de jalouses... Et tiens, tiens, tiens..." 



Maman s'assit sur la chaise de mon bureau, et étala Diane
en travers de ses genoux, la déculottant sur le champ, 
alors que soeurette criait même avant que la fessée ne commence...

Diane criait, pour ne pas dire hurlait, en forçant le ton, car sa fessée n'était pas aussi dure que celles que j'avais reçues récemment. Mais, j'avoue que, sans vouloir vraiment de mal à ma soeur, je bichais intérieurement de la voir déculottée à son tour...
De sa position bien peu enviable, étalée sur les genoux maternels, Diane remarqua qu'Aline et moi avions du mal à nous empêcher de rire, et elle s'en plaint : "Maman, Christine et Aline se moquent de moi en rigolant". Nous reprîmes une mine de circonstance, faisant semblant d'être triste pour notre petite soeur. Maman n'ayant pas vu nos sourires discrets, se contenta de répondre à Diane : "Je t'ai bien souvent vue te moquer des punitions de tes soeurs. Tu n'as qu'à t'en prendre à toi-même cette fois. Tu te rappelleras que la curiosité déplacée peut t'apporter une bonne fessée..." Et Maman acheva son oeuvre par une dernière salve d'une douzaine de claques bien sonores qui firent crier une dernière fois une Diane, qui, à peine descendue des genoux maternels, s'enfuit en remontant maladroitement sa culotte sur ses petites fesses bien rougies...



En assistant, Aline et moi, à la fessée de Diane, nous n'avions pas pu
nous empêcher d'afficher un petit sourire moqueur,
qui n'était qu'une sorte de rendu pour les fois où ma petite soeur
n'avait guère caché son amusement devant les fessées de son aînée...
Mais, a posteriori, je craignais que cela ne vexe Diane
au point de vouloir nous le faire payer à sa manière...

Quitte à me répéter, j'avoue qu'avoir assisté à la fessée de ma moqueuse de soeurette était pour moi la chose la plus réconfortante de ce week-end qui n'avait pas été de tout repos pour ma pudeur comme pour mes fesses...
Toutefois, je regrettais d'avoir montré à Diane que je me moquais d'elle durant sa fessée. J'avais bien vu quand elle s'était remise debout à l'issue de sa déculottée, qu'elle me fusillait du regard... Et, je m'en voulais de ne pas avoir mimé comme une mine de compassion envers elle... Connaissant Diane, je commençais à craindre qu'elle ne m'en veuille, et ne cherche à se venger... Je l'en savais hélas fort capable...


A SUIVRE

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