Deux heures de colle pour avoir "bavardé et ri en classe au lieu d'écouter" l'enseignante... C'était assurément le genre de motifs que Maman ne pardonnerait pas. J'étais bien placée pour le savoir... Un faux-pas sur un devoir ou une interrogation, cela se négociait. Mais, tout ce qui touchait la discipline, le chahut, qui plus est en cours d'anglais avec ma bête noire de Mlle Paule, je n'avais aucun exemple que cela se soit terminé autrement que par une sérieuse explication entre Maman et moi. Avec le sermon maison, mais aussi la fessée à la clé !
Et, encore, aurions nous été dans une période euphorique, avec seulement des bonnes notes, une fille serviable, et des compliments de tout le monde, j'aurais pu croire au miracle. Hélas, si je venais de vivre plusieurs semaines de calme, avec même un premier bon carnet de notes mensuel, le deuxième n'était pas encore remis, et divers griefs, dont une presque mauvaise note dans une de mes matières fortes, avaient mis Maman aux aguets, persuadée qu'elle était que son aînée allait encore faire des siennes...
Bien sûr, en mon for intérieur, je savourais chaque jour de plus sans fessée comme une victoire, et je commençais presque à me sentir comme à l'abri... Arrivée à sept semaines sans incident, je me sentais quasiment invulnérable, mais ces quelques derniers jours, de nouvelles menaces maternelles m'avaient rappelée à l'ordre. Et, comme à chaque fois ou presque que ce genre d'accalmie fessière se prolongeait, il y avait un moment, une sorte de cap, où l'on devinait que les motifs bénins s'accumulant, il y aurait un instant où le vase déborderait, peut-être même pour ce qui aurait été considéré comme une broutille à d'autres périodes...
Sauf, que, là, au lendemain d'une première note décevante, les deux heures de colle ne pouvaient qu'agir comme la goutte qui fait déborder le fameux vase. D'autant qu'en matière de goutte, celle-là avait l'allure d'un raz de marée...
Quand la fin des cours a sonné, j'ai mis plusieurs minutes à me lever, restant à ma place, alors que la prof et les autres élèves avaient quitté la pièce. Assise, la tête ailleurs, j'étais comme groggy, et j'avais les genoux qui tremblaient. "Non, ce n'est pas possible... Comment vais-je pouvoir dire ça à Maman ? Jamais, elle ne l'acceptera... Je vais me prendre une fessée, c'est sûr", me disais-je, émue et prête à éclater en sanglots...
Je suis restée quelques minutes, assise à mon pupitre,
après que la sonnerie ait retenti. J'étais comme assommée,
j'avais les genoux qui tremblaient...
Comment allais-je pouvoir dire ça à Maman ?
Une surveillante est passée dans le couloir et m'a demandé ce que je faisais : "Ca y est, je rangeais mes affaires, je sors". J'ai ramassé cahiers, trousse et cartable, et suis sortie dans la rue, redevenue calme, la plupart des élèves étant partis, ce qui m'arrangeait car je n'avais envie de voir personne.
En chemin vers la maison, je réussis à me calmer un peu. Je me suis dit que je ne savais pas comment présenter la chose à Maman, et que mieux valait attendre au moins demain, le bulletin de colle ne pouvant arriver au courrier que le surlendemain... C'était "risqué", me disait la voix de la raison, mais, de toute manière, "le résultat serait le même", à peu de choses près, répondait en écho la voix de la tentation.
Les événements m'aidèrent, puisqu'en arrivant à la maison, Maman était en pleine discussion avec une amie qui avait une fille dans la même classe que Diane. Je n'eus donc droit qu'à un rapide : "Ca va, Christine ? Ca s'est bien passé en classe ? Si tu as des devoirs, monte donc les faire", devait me dire Maman, sans me laisser le temps de répondre autre chose qu'un "Oui, oui, M'man" sur un ton qui cachait mon angoisse...
J'avais donc déjà gagné une heure ou deux, et ma tendance naturelle à retarder les échéances me poussa à ne rien dire ce soir-là. Je cherchai à me faire la plus transparente possible, me montrant serviable et obéissante au point où Maman eut même cette réflexion : "Tu es bien gentille ce soir, Christine. J'espère que tu ne me caches rien..."
J'ai tourné la tête pour ne pas montrer ma réaction, stupéfaite, une fois de plus, qu'elle semble lire dans mes pensées les plus secrètes...
Heureusement, la copine de Diane était restée dîner, et le repas fut ponctué de conversations autour des deux petites, Maman n'en profitant pas comme souvent pour réinterroger les unes et les autres sur leur journée, les devoirs, les résultats, etc.
Je ne m'attardai pas pour aller me coucher ensuite, jouant les moitié endormies quand Maman vint nous dire bonsoir, histoire d'éviter de me trahir par une réaction quelconque devant une mère que je sentais méfiante (et qui, sans le savoir, l'était à juste titre d'ailleurs...).
Mais, j'eus du mal à trouver le sommeil, me repassant le film de cette journée et imaginant quelles en seraient les conséquences... J'étais satisfaite d'avoir gagné une journée, mais la remarque de Maman sur ma sagesse apparente me restait dans la tête, sachant qu'une fois le pot aux roses découvert, nul doute que ma cachotterie serait considérée comme une circonstance aggravante... Mais, entre une bonne fessée le soir-même et une fessée magistrale le lendemain, je n'ai jamais pu me résoudre à opter pour la première solution...
Comment trouver le sommeil après une telle journée ?
Si j'avais déjà gagné du temps, cela ne faisait que me rappeler
que la fessée qui m'attendait n'en serait que plus conséquente...
Au point où j'en étais, pourquoi ne pas gagner aussi une deuxième journée, me conseilla la voix tentatrice, dès mon réveil. Et je me dis qu'advienne que voudra, et qu'il n'y avait qu'à être fataliste, et à voir comment la journée évoluerait...
De fait, là encore, les circonstances m'aidèrent, puisque, à l'heure du déjeuner, nous fumes dérangées par l'intervention d'un artisan venu changer le chauffe-eau de la cuisine et qui voulait terminer son intervention alors que nous mangions, ce qui ne laissa guère le temps à Maman de nous questionner.
Le soir, j'étais encore rentrée à la maison pas rassurée pour un sou, et le coeur battant la chamade, mais entre un rendez-vous d'Aline chez le dentiste à la sortie de l'école, puis un dîner à prendre tôt, car les deux petites avaient en soirée un cours de danse avec premier essayage des costumes du gala qu'elles donneraient fin juin, c'était plutôt l'effervescence à la maison, et cela me permettait de cacher mon angoisse...
Malgré tout, il y eut encore une réflexion de Maman me trouvant "l'air bizarre des mauvais jours", ce qui commençait à me faire penser que ma stratégie allait sûrement se retourner contre moi.
J'avais beau jouer les innocentes, et faire semblant que tout allait bien,
j'avais l'impression que Maman devinait mon trouble.
Son "je te trouve un air bizarre" montrait qu'elle soupçonnait
que je cachais quelque chose... Et je risquais de le payer...
A la fin du dîner, Maman me prévint qu'elle allait accompagner mes soeurs, et ne reviendrait qu'après leur cours, afin d'aider aux essayages, alors qu'habituellement, elle s'arrangeait avec une autre Maman pour que chacune ne fasse qu'un trajet, l'une les amenant, l'autre les ramenant.
J'allais donc rester seule durant une heure et demie, mais ce n'était pas la première fois. "S'il y a un problème, tu appelleras Tata", avait précisé Maman qui, dans la foulée, passa un coup de fil à sa soeur pour vérifier qu'elle était chez elle, et la prévenir qu'elle me laissait à la maison. Un appel tout à fait ordinaire, sauf que Tata Jacqueline dut en profiter pour demander de nos nouvelles, et que j'entendis Maman répondre notamment :"Oui, Christine, ça va encore à peu près, mais je lui trouve un drôle d'air, et je ne serais pas étonnée de devoir bientôt sévir à nouveau..."
J'ai fait semblant de ne pas avoir entendu, et suis montée dans ma chambre, alors que Maman rameutait les petites pour partir, m'indiquant : "On revient vers 10 h. D'ici là, fais ta toilette et mets toi en pyjama et au lit avant qu'on ne rentre".
J'avais près d'une heure et demie à rester seule dans la maison, mais je le regrettais presque, ayant imaginé que, les deux petites étant à la danse, j'aurais pu peut-être essayé de parler à Maman, et de provoquer une explication entre quatre z'yeux, comme j'aime à dire...
Non, au lieu de cela, j'étais seule, et pouvais me réjouir de gagner encore du temps, mais les nouvelles réflexions de Maman me faisaient penser que, plus je tardais à parler, et plus mes ennuis augmenteraient...
Personne n'étant dans la maison, j'étais tranquille pour prendre ma douche, et je ne pus m'empêcher en me déshabillant de regarder longuement mon bas du dos, ma lune bien blanche, intacte depuis quasiment deux mois.
Le contact de ma main sur ma lune blanche,
épargnée depuis près de deux mois,
me renvoyait une impression de douceur...
Comment supporter l'idée que la foudre maternelle
allait s'abattre sur elle ?
"Prépare tes fesses, ça va barder", me rappelait la voix de la raison... "Rassure-toi, ce n'est pas encore pour ce soir. Tu auras réussi à gagner deux jours, et cela fait presque deux mois que tu y as échappé... Ce sera juste un mauvais moment à passer, tu en as vu d'autres...", rétorquait la voix de la tentation...
Et le dialogue raison-tentation se poursuivait... "Oui, tu en as vu d'autres, mais rappelle-toi comment ça fait mal. Mieux vaudrait ne pas augmenter encore la colère de Maman", murmurait la raison ! "Avec un peu de chance, la Poste aura du retard, ou l'enveloppe se perdra. Pas besoin de préparer tes fesses tant que Maman n'est pas au courant", répliquait la tentation." Ce à quoi la raison rétorquait : "Mais, suppose que Maman rencontre Mlle Paule avant l'arrivée du courrier, et qu'elle lui apprenne que tu lui mens depuis hier, tu imagines la déculottée et la tannée que tu vas prendre..."
Si j'avais suivi la tentation depuis la veille, les arguments de la raison me taraudaient l'esprit, et je sentais mon angoisse monter, et j'en cauchemardais presque toute éveillée que j'étais. A posteriori, je pense que ma peur était d'autant plus forte que j'avais évité de me retrouver sur les genoux maternels depuis près de deux mois. De ce fait, l'argument de la voix de la tentation de me dire que "j'en avais vu d'autres", que c'était "juste un mauvais moment", cet argument bizarrement ne fonctionnait pas. Je crois que si j'avais récolté une ou deux fessées dans la semaine précédente, mon fatalisme aurait eu le dessus en me disant quelque chose comme "jamais deux sans trois", ou "une de plus et il y en aura d'autres".
Là, c'était différent, et c'était comme si j'avais oublié ce que cela faisait réellement, comme si je n'en avais jamais reçu et que je me faisais un monde du mal que j'allais avoir...
Je pris ma douche en ayant tout cela qui me tournait dans la tête, bien consciente que de toute manière, je n'y échapperais pas... Je m'essuyai en douceur, comme pour protéger mon épiderme, et je dus réprimer un sanglot qui me montait dans la gorge, quand je dus enfiler mon pyjama. Il n'y avait pourtant aucun risque tant que Maman ne savait pas, mais cela me remémorait tant d'épisodes où la tenue de nuit était aussi la tenue de fessée...
Je pris un livre et m'étendis sur mon lit, tentant de penser à autre chose, mais la peur de la fessée reprenait le dessus. En me retournant j'avais posé à nouveau la main sur mon fond de culotte, et de sentir ma lune intacte me rassurait.
Sentir sous ma main une mappemonde intacte me rassurait,
mais je ne pouvais m'ôter de l'esprit
que j'allais devoir l'exposer sur les genoux maternels...
La peur me donnait la gorge sèche, et j'allai prendre un verre de jus de pomme dans le réfrigérateur.
De retour dans la chambre, je me mis devant la glace et fis glisser mon bas de pyjama vers le bas. Je le remontai vite fait, comme si j'avais peur d'être surprise ainsi, mais la maison était encore déserte pour une petite heure.
La sensation de l'étoffe descendant pour dégager ma lune me donnait la chair de poule, mais je recommençai une seconde fois, comme si je me préparais à ce que je craignais.
La glace me renvoyait une image de deux fesses tremblantes. Je me surpris à leur décocher une petite tape douce, qui me fit sursauter, comme si ce n'était pas moi.
Puis, sans savoir pourquoi, je récidivai mais cette fois avec une vraie claque sur chaque fesse. Rien à voir avec la version de la grande main maternelle, mais quand même, le bruit et un certain picotement m'impressionnèrent...
Cette sensation, je ne l'avais plus connue depuis presque deux mois. Je savais bien pourtant ce qu'était une fessée maternelle, et j'étais même, dans la maison, de loin la mieux placée, par expérience hélas, pour connaître le sujet. Mais, cette fois, je ne sais pourquoi, j'avais l'impression que j'allais recevoir comme la première fessée de ma vie...
Je me rhabillai vite en constatant qu'une petite rougeur apparaissait sous l'impact. En moi, la voix de la raison me disait : "Cela, ce n'est rien Christine, à côté de ce qui t'attend. Et si Maman sait que tu as menti en plus, je ne voudrais pas être à la place de tes fesses..."
Cette pensée me faisait paniquer à l'intérieur de moi, et je commençais à me traiter d'idiote de ne rien avoir dit à Maman.
En baissant mon pantalon de pyjama
et en tapotant mes fesses,
je frissonnais et avais le coeur battant.
J'avais peur comme si j'allais recevoir
la première fessée de ma vie...
Je me glissai dans mon lit, pour suivre les instructions maternelles, n'arrivant pourtant pas à lire en attendant le retour de Maman et de mes soeurs. Tout cela me nouait l'estomac, et je ne savais plus quelle attitude adopter...
A 22 h, les petites débarquèrent toutes joyeuses, ravies de leur futur costume de scène, et Maman dut élever la voix pour qu'elles se mettent au plus vite en pyjama et au lit, après une toilette expresse. Sa voix qui haussait le ton contribuait à approfondir mon malaise. J'étais dans le brouillard, incapable de tenir un raisonnement cohérent et non contradictoire, toujours tiraillée par les deux petites voix internes...
Une fois, Aline et Diane bordées et la lumière éteinte, Maman vint me dire bonsoir. Je cherchais à cacher mon trouble, mais le flair maternel opéra, et me déstabilisa. "Tu n'as pas l'air dans ton assiette", me lança-t-elle. "Tu as quelque chose à dire à Maman, ma chérie ?"
Le ton doucereux me fit craquer. Je ne pouvais plus garder mon trouble pour moi seule, et j'éclatai en sanglots, versant immédiatement de grosses larmes.
Maman commenta : "Ah, je le savais bien..." et cela me débloqua la parole.
Moitié hoquetante, je balbutiai : "Oh, Maman, snif, snif, j'ai, euh, j'ai été, euh, snif, j'ai eu deux, snif, j'ai eu deux heures de colle".
Maman dodelina de la tête : "Ce n'est pas vrai, Christine. Je le sentais, c'est pas Dieu possible. Pas maintenant, pas au troisième trimestre. Et c'est où, et pourquoi donc ?"
Je baissai les yeux et avouai d'une petite voix : "Bah, euh, c'est, euh, en anglais, M'man. Juste pour euh, pour un bavardage".
Maman fulminait : "En anglais, bien sûr, en anglais. Comme si tu ne savais pas que tu dois t'y tenir à carreau encore plus qu'ailleurs. Ce n'est pas vrai, tu cherches vraiment les ennuis, ma fille... Et, on recevra le bulletin de colle quand ?"
Je répondis : "Euh, sûrement demain par la Poste, je crois."
Maman en conclut : "Oui, si je comprends bien, tu le sais depuis hier. D'ailleurs, j'avais bien senti que quelque chose clochait... Tu t'es bien gardée de m'en parler le jour même... Toujours aussi courageuse, Christine... Tu savais bien ce qui t'attendait..."
Je fondis à nouveau en larmes : "Oh, Maman, Maman, non... Je serai sage, je ne bavarderai plus..."
Elle rétorqua : "Je les connais tes promesses, Christine. Moi, les miennes, je les tiens au moins... Et je vais te passer l'envie de bavarder en classe à nouveau, je te prie de le croire..."
Je psalmodiai : "Non, Maman, non..."
Elle me coupa net : "Allez, assez parlé pour ne rien dire. Il est presque dix heures et demie. Il y a école demain. On réglera nos comptes, quand le bulletin de colle sera arrivé. Dépêche-toi de dormir".
J'avais encore de gros sanglots et je reniflais. Maman me fit me moucher et essuya mon visage : "Sèche donc tes larmes. Cela ne changera rien, ma fille. Tu ferais mieux de les garder pour demain. Et préparer tes fesses aussi..."
Maman me fit me moucher et essuya mes larmes.
Mais, ce n'était pas vraiment pour me consoler...
C'était pour me faire comprendre que j'en aurais besoin le lendemain.
Et que je ferais mieux de préparer mes fesses...
Rien ne sortait d'autre de ma bouche que : "Non, oh, nooon !"
Maman confirma : "Oh, si, Christine, oh si... Tu y as échappé depuis longtemps, pour ne pas dire trop longtemps. On va remettre les pendules à l'heure. Et, avec toi, rien de telle qu'une bonne fessée pour te rappeler à l'ordre... Tu n'y échapperas pas, Christine, crois-moi... Tes notes qui recommencent à fléchir... En plus de ça, une nouvelle colle pour bavardage, sans oublier le mensonge, puisque Mademoiselle s'est bien gardée d'avouer sa faute dès hier, tu vas t'en souvenir, Christine, de la déculottée qui t'attend demain... Et estime toi chanceuse, parce qu'il est tard et que tes soeurs doivent dormir, sinon je t'en aurais bien donné un petit échantillon dès ce soir..."
Sur ce, Maman se pencha pour me poser un baiser sur le front, et se releva pour sortir de la pièce en éteignant la lumière, et en marmonnant : "Ah, Christine, Christine, tu m'en auras fait voir, toi..."
Inutile de dire que j'eus du mal à m'endormir ensuite... J'avais un poids en moins sur la conscience, car j'avais avoué mon forfait, que je n'avais plus à mentir, mais en même temps, j'avais un autre poids, plus sur l'estomac, qui se nouait en se repassant les mots de Maman en boucle, à propos de cette fessée de cette "déculottée qui t'attend demain". Et que, "par chance", disait-elle, je n'en avais pas eu "un petit échantillon" dès ce soir...
Ma nuit allait être agitée, car dès que je fermais les yeux, ce sont des scènes de fessées qui me revenaient. Avec cette étrange peur, comme rarement j'en avais eue, qui me hantait...
Une fois la lumière éteinte, je cauchemardais encore éveillée,
imaginant à l'avance ma lune dénudée rougissante
sous la claquée maternelle "oubliée" depuis deux mois.
A SUIVRE