"Ah te voilà, Christine... A te voir avec ce regard fuyant, je me doute bien que tu as des choses à te reprocher..."
L'accueil de Maman quand je suis rentrée à 17 h du collège répondait à ma question. Pas de doute : elle savait...
Comme prévu, Mlle Paule l'avait appelée en début d'après-midi. J'avais échappé à la scène du midi, m'étant bien gardée d'avouer à Maman pourquoi je paraissais anxieuse...
Mais, là, je ne pouvais plus reculer... "Euh, Maman, oui, il faut que je te dise, euh, tu sais, euh, en anglais, euh..."
Maman me regardait d'un air mi amusé : "Ah, cette fois, ma grande fille se décide à parler... Quelle soudaine franchise... Je serais presque convaincue.... Mais si Mlle Paule n'avait pas dit qu'elle m'appellerait, je ne suis pas sûre que tu aurais été aussi coopérative, Christine..."
J'insistai : "Oh si Maman, faut que je t'explique. Je ne voudrais pas que tu te fâches... Euh, tu sais, bah, on a eu euh, un contrôle, euh ce matin et euh... bah, euh j'ai eu euh une mauvaise note, euh..."
Maman me coupa : "Je sais ma fille, et tu sais bien que je sais. Une mauvaise note, oui, et même un beau zéro, comme m'a expliqué ton professeur... Et tu as même essayé de copier sur ta voisine... Tu avais peut-être peur de ce qui allait arriver si tu avais une mauvaise note... Eh bien, tu avais raison..."
J'ai tenté d'argumenter un moment, mais en vain. Maman m'a expédiée dans ma chambre : "Je viendrai m'occuper de ton cas tout à l'heure. Tu n'as qu'à réviser tes leçons en attendant..."
Il fallait qu'elle aille récupérer Aline pour l'emmener chez le dentiste. Diane restait à la maison avec moi, avec la consigne de ne pas bouger de sa chambre non plus, les paroles de Maman expliquant assez clairement ce qui se passerait plus tard...
Diane a quand même essayé de venir dans ma chambre en prétextant un renseignement à me demander sur son devoir, mais je l'ai rembarrée en voyant ses petits yeux curieux qui se délectaient de la vision de sa soeur ainée dans l'angoisse...
Je restai prostrée sur le lit
Il se passa presque une heure avant que Maman ne revienne. Ses pas dans la maison me sortirent de ma torpeur... J'étais restée prostrée sur le lit, bougonne et boudeuse, essayant de ne pas penser à ce qui m'attendait...
Il était 18 h 30, on mangeait vers 7 h et demie, et je me demandais si Maman viendrait avant ou après le diner. La réponse vint d'une phrase entendue depuis ma chambre : "Bon, Aline, va prendre ta douche et tu te mettras en pyjama. Diane, tu lis dans ta chambre et tu iras prendre ta douche quand Aline aura fini... Je ne veux rien entendre, il faut que je parle à Christine, alors ne m'énervez pas davantage... Ce n'est pas le moment..."
Elle avait dit "il faut que je parle à Christine", et dès qu'elle entra dans ma chambre, je balbutiai : "Euh Maman, je vais te dire euh pourquoi, euh, je savais pas, euh, ma leçon... Attends..."
Mais, déjà elle s'était assise sur le bord du lit d'où je m'étais relevée précipitamment en levant les mains pour éviter qu'elle ne m'agrippe par le bras... Au lieu de cela, elle en profita pour attraper l'arrière de mon collant de laine et pour l'abaisser en bas de mes hanches...
Par surprise elle s'attaqua à mon collant
Je poussai un cri de surprise : "Oh, Maman, non, attends, je vais te dire, je peux t'expliquer... Non, je t'en prie.."
Cela ne servait à rien, et elle me basculait déjà en travers de ses cuisses en bonne position pour ce qu'elle voulait faire...
Allongée, je protestais
"Non, Maman, pas la fessée, je vais bien travailler... Non, ooohhh, nooon".
Elle s'appliquait à bien dégager ma lune, me baissant le collant et la culotte à mi-cuisses... Tétanisée, je n'avais même pas essayé de faire un geste pour l'en empêcher...
"Christine, tais-toi donc... Je t'avais prévenue... Tu savais bien que Mlle Paule ne laisserait rien passer et qu'elle me dirait tout... Alors, ne joue pas les étonnées... Je vais te donner la bonne fessée que je t'ai promise et il n'y a pas à discuter... Ah, je vais te montrer que, moi au moins, je tiens mes promesses... Tiens, tiens, tiens..."
Trois semaines après, je me retrouvais les fesses rougissantes...
Le raisonnement était imparable, la fessée aussi... Maman s'était mise à claquer ma mappemonde avec une ardeur des grands jours... Elle s'y était préparée depuis l'appel de Mlle Paule et la volée n'en était que plus appliquée...
Mes excuses n'y faisaient rien
La fessée tombait et j'avais éclaté en sanglots... Je suppliais : "Non Maman, non, arrête, je serai sage, je travaillerai...."
Mais ce genre d'excuses tombait mal. Maman explosa un moment en stoppant son bras : "Christine, j'en ai assez de ces paroles en l'air... C'est toujours quand tu as peur pour tes fesses que tu fais des promesses... C'est trop tard... Eh bien, il faut assumer les conséquences et tu vas la sentir celle-là, crois-moi..."
Elle s'appliquait à fesser de façon méthodique
Fessée promise, fessée bien tenue... Après son coup de sang suite à mes protestations, sa main avait repris sa valse claquante comme un métronome... Anéantie, je n'osais plus rien dire et je serrais les dents, alors que la fessée se prolongeait...
Je n'avais plus rien à dire, et c'était comme si j'acceptais cette déculottée que je savais grandement méritée... Mes pleurs se faisaient moins rageurs, j'étais calmée par la tannée maternelle...
Elle marqua une pause et je n'osais pas bouger...
Encore de longues volées de claques que j'encaissais, étrangement calme, et Maman s'arrêta un instant. Elle n'avait pas accompagné cet arrêt des habituelles phrases et accélarations qui marquent d'habitude la fin de la fessée...
En d'autres circonstances, j'aurais basculé à terre, mais la main de Maman se posa sur mon dos, comme pour me dire de ne pas bouger... En retournant ma tête, je vis qu'elle regardait mon bas du dos... Comme pour jauger du résultat...
J'avais la lune toute rouge et cet instant était presque surréaliste. Il y avait un silence dans la maison, mes soeurs devant guetter chaque bruit provenant de ma chambre... Maman le rompit enfin : "Ah, voilà des fesses bien rouges, j'espère que tu as honte, Christine...Tu vois que Maman tient ses promesses, elle... Quand je pense que tu as encore récolté un zéro et que tu imaginais t'en sortir comme ça... Mais, rappelle-toi, ma fille, je t'avais prévenue la dernière fois... Et tu avais déjà reçu une bonne fessée..."
Je ne sais pas quoi dire, je subis son sermon sans bouger, les fesses encore à l'air... J'essaie de l'amadouer en acquiesçant : "Oh, oui, Maman, oui, je sais, je me rappelle, oui, bien sûr... Pardonne-moi Maman, je vais bien travailler. C'était il y a trois semaines, tu sais, et j'ai eu des bonnes notes depuis. Je te promets, je vais travailler, c'est sûr... J'ai compris..."
Maman me coupa : "J'espère bien, ma fille que tu vas bien travailler... J'ai même remarqué que tu avais fait des efforts après l'autre fois... Je vois que tu te rappelles même de la date... Il y a trois semaines, dis-tu... Je suis contente que la fessée que je t'ai donnée alors t'ait remise dans le droit chemin durant trois semaines... Mais, Mademoiselle n'a pas tenu plus longtemps. Apparemment, hier, tu avais oublié... Heureusement, Maman veille et elle est là pour te rafraichir la mémoire, Christine..."
La fessée reprit m'arrachant des cris
A ces mots, Maman avait remis son bras gauche sur mon dos, pressant à nouveau pour m'empêcher de gigoter... Sa main gauche s'est levée et je me suis cabrée avant qu'elle ne retombe sur mes fesses... "Maman, non, non, ça suffit, non, non noooon, aïe, ouille, aïe...", je me suis mise à crier, à supplier...
Contre toute attente, la tannée reprenait... Oui, ma fille, oui, c'est bientôt fini, mais je crois que tu mérites encore quelques bonnes claques sur tes fesses... Pour bien que tu te rappelles ce qui vient d'arriver... Peut-être que cette fois, tu t'en souviendras plus de trois semaines..."
Et les claques tombaient avec précision, bien sonores, me faisant pousser de petits cris : "Maman, promis, j'ai compris, arrête, plus la fessée, plus la fessée..."
Elle s'est mise à accélérer, trouvant comme une nouvelle énergie... "Ah, Christine, tu disais déjà cela il y a trois semaines quand tu étais sur mes genoux.... Tiens, tiens, tiens.. Mais, Mademoiselle oublie vite... Ou elle voulait un petit rappel... Tiens, tiens, voilà une bonne fessée, et j'espère que cela va faire de l'effet un peu plus longtemps... Tiens, tiens... Mais, écoute moi bien, Christine... Tu n'as pas intérêt à oublier tes promesses... Ta prof le sait bien, et elle me préviendra comme elle l'a fait aujourd'hui... C'est à toi de voir, tiens, tiens, tiens... Je veux des résultats, sinon, ce sera pareil, ma fille... La fessée, Christine, la fessée, et tiens, tiens, tiens, rappelle-toi bien ce que cela fait... Et je te promets que si tu oublies, que ce soit dans trois semaines, un mois ou même demain, je ne céderai pas : Christine, ce sera la fessée, la fessée, la bonne fessée déculottée... Tiens, tiens, tiens, tiens, TIENS !!!"
(à suivre)